Bill T. Jones - Arte
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pantone : 1505<br />
quadri : M69 J100<br />
DANSE<br />
<strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> - Solos<br />
Un film conçu par Christian Dumais-Lvowski, réalisé par Don Kent<br />
Dimanche 20 février 2005 > 20.15
DANSE<br />
<strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> - Solos<br />
Un film conçu par Christian Dumais-Lvowski, réalisé par Don Kent<br />
© Lois Greenfield<br />
Coproduction : ARTE France, Bel Air Média, On Line Productions,<br />
En partenariat avec le Centre national de la danse<br />
(2004, 26mn)<br />
Un film tourné au Centre national de la danse à Pantin<br />
« Ou nous dansons ou nous mourons »<br />
<strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong><br />
ARTE France - Direction de la Communication<br />
8, rue Marceau 92130 Issy-les-Moulineaux<br />
Contact presse Frédérique Champs / Cécile Braun<br />
01 55 00 70 45 / 44 / f-champs@artefrance.fr / c-braun@artefrance.fr<br />
dossier de presse en ligne sur www.artepro.com plus d’infos sur www.arte-tv.com<br />
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Chorégraphe majeur de la danse américaine, <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> est aussi un danseur exceptionnel, un “performer”<br />
dont la présence scénique électrise l’auditoire. Cette facette de son art s’impose de manière magistrale<br />
dans ses solos.<br />
Filmé ici avec un point de vue totalement cinématographique, seul dans un studio, <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> exprime la<br />
violence, la douceur, l’émotion. Sa vitalité n’est nulle part plus visible ni communicative que dans ces trois<br />
courtes pièces : Ionization (sur une musique d’Edgar Varèse), Chaconne (écrite sur un extrait de la<br />
Chaconne de la Partita en ré majeur pour violon seul de J.-S. Bach), et Tea for two (sur la célèbre chanson<br />
interprétée ici par Blossom Dearie) qui inspire à <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> deux improvisations radicalement différentes,<br />
l’une en ouverture, l’autre à la fin du film.<br />
BILL T. JONES –<br />
ARNIE ZANE DANCE COMPANY<br />
sera à la Maison des Arts de Créteil<br />
du jeudi 3 au samedi 5 février<br />
avec Blauvelt mountain (A Fiction) et<br />
The Phantom Project : Still/here looking on.<br />
© Lois Greenfield<br />
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Les trois solos de ce programme s’ordonnent dans un continuum de vingt-six<br />
minutes dont la cohérence repose sur le choix des œuvres et un lieu unique de<br />
captation, le Centre national de la danse. Ces trois pièces ont une couleur<br />
dominante accordée à leur style. Le rouge pour Ionization, le bleu pour Chaconne, et le<br />
blanc pour Tea for two. Cet univers chromatique impose une atmosphère qui tout en<br />
variant d’une pièce à l’autre, les lie dans un ensemble.<br />
Ionization<br />
Sur une musique d’Edgar Varèse, Ionization, est une pièce dans laquelle <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong><br />
projette d’une manière très physique vers le spectateur l’énergie des électrons qui<br />
composent le corps. Ses mouvements sont en tension continuelle entre leur enracinement<br />
dans le sol et une suspension dans l’espace.<br />
Chaconne<br />
Solo écrit sur la Chaconne de la Partita en ré mineur pour violon seul, de Bach, Chaconne<br />
est une pièce ample et majestueuse créée par <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> en mémoire de sa mère Stella<br />
<strong>Jones</strong>.<br />
Tea for two<br />
Une improvisation de trois minutes qui montre la face solaire de <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong>, une certaine<br />
légèreté, la joie du mouvement, le bonheur d’être en vie, l’expression du sentiment de<br />
l’instant.<br />
Le choix de ces solos s’est naturellement imposé. Ils montrent <strong>Bill</strong> dans la pleine maturité<br />
de son talent de chorégraphe et en possession de la vitalité indispensable à l’interprétation<br />
de ses pièces. A la forme minimaliste et intime du solo s’accorde la légèreté de la<br />
caméra dans l’effleurement du corps, mais aussi dans l’expression du visage, au plus<br />
proche de l’émotion que suscite le mouvement chez <strong>Bill</strong>.<br />
En l’an 2000, la Dance Heritage Coalition, à la manière des Japonais qui honorent leurs<br />
plus grands artistes du titre de “Trésor National Vivant”, a décerné à <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> celui de<br />
“Irreplacable Dance Treasure”. C’est un peu de cette richesse, tant celle de l’homme que<br />
de l’artiste, que nous avons souhaité montrer ici.<br />
Les auteurs<br />
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<strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong><br />
Né en 1952, dixième d’une famille de travailleurs émigrés de douze enfants, <strong>Bill</strong> T.<br />
<strong>Jones</strong> passe ses années d’enfance à voyager au rythme des récoltes saisonnières,<br />
avant de s’installer, en 1959, à New-York.<br />
Sportif et comédien, <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> étudie la danse à l’Université de Binghampton. Il crée<br />
ses premières pièces au sein de l’American Dance Asylum, dont il est cofondateur en<br />
1973. Puis il rencontre Arnie Zane, et crée, en 1982 la Compagnie <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> / Arnie<br />
Zane, qui gardera ce nom à la mort de Zane en 1988. Outre une cinquantaine de pièces<br />
à leur actif, <strong>Jones</strong> crée pour Alvin Ailey, le Boston Ballet, le Ballet de l’Opéra de Berlin et<br />
le Lyon Opéra Ballet, où il est chorégraphe résident de 1994 à 1996 sans quitter sa<br />
troupe, qui participe à Paris en 1998 au Festival d’Automne. Il collabore également à des<br />
productions d’opéra ou de théâtre.<br />
Influencée par la “dance contact” et le minimalisme, la danse de <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> utilise avec<br />
intelligence l’énergie et la pesanteur. Intéressé par la diversité des morphologies, il en fait<br />
l’un de ses atouts. Noir, musclé, sensuel et d’un haut niveau technique, <strong>Jones</strong> joue sur la<br />
différence avec Zane, qui, petit et blanc, invente de drôles de gestes et teinte la virtuosité<br />
des duos d’un certain non-sens (Rotary Action, 1982). Sans distinction de styles, le répertoire<br />
de la compagnie se diversifie, prenant après la mort de Zane un sens plus grave<br />
(Last Night on Earth, 1992), plus politique. Homosexuel, il crée dans l’urgence, menant<br />
combat contre le sida (Still/Here, 1993) mais aussi contre toute forme d’exclusion (There<br />
Where So Many, 1993), chargeant ses œuvres d’un message d’espoir (D. Man in the<br />
Waters, 1989), quitte à utiliser la métaphore (We Set Out Early… Visibility Was Poor, 1997).<br />
« …Je suis en colère contre l’Histoire et contre la paresse spirituelle du monde,<br />
j’ai de l’espoir pour le futur… Et je souffre comme un artiste, je doute comme un<br />
artiste. Oui, je serai toujours un artiste ! Je suis bien trop fou pour être quoi que<br />
ce soit d’autre. »<br />
<strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong><br />
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Christian Dumais-Lvowski<br />
Auteur<br />
Don Kent<br />
Réalisateur<br />
Suivant le travail de <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> depuis de nombreuses années, Christian Dumais-<br />
Lvowski est le co-traducteur, avec Anne-Marie Roffi, et l’éditeur de Dernière nuit sur<br />
terre, autobiographie de <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> aux Editions Actes Sud. Il prépare actuellement la<br />
publication d’un recueil d’entretiens sur la spiritualité avec le chorégraphe.<br />
Pour ARTE, il est le co-auteur de trois documentaires sur la danse :<br />
Vaslav Nijinski, une âme en exil , un film réalisé par Elisabeth Kapnist (2000)<br />
Maia Plissetskaia, Assoluta un film réalisé par Elisabeth Kapnist (2003)<br />
Kabuki – La Voie du geste, un film réalisé par Don Kent (2004)<br />
Christian Dumais-Lvowski est également éditeur et directeur de la collection “Le Souffle<br />
de l’esprit” aux Editions Actes-Sud. Il y est l’auteur en 2003 de La Promesse du seuil –<br />
un voyage avec Marguerite Yourcenar.<br />
Don Kent s’est déjà familiarisé avec l’univers chorégraphique de <strong>Bill</strong> T. <strong>Jones</strong> pour avoir<br />
réalisé la captation à Lyon du programme Dance Celebration ! pour ARTE (2002).<br />
Après des études à l’IDHEC en 1968, Don Kent entre à l’ORTF où il travaille comme<br />
assistant de Claude Ventura, Maurice Dugowson, Raoul Sanglat, Michel Pamart…Il<br />
réalise fictions et documentaires pour la télévision et de 1990 à 2000, assure notamment<br />
les directs de “Nulle Part Ailleurs” à Canal +. Il est aujourd’hui reconnu pour la qualité de<br />
ses captations d’opéra et de danse.<br />
Il remporte un Fipa d’Or en 1999 pour son documentaire Didon et Enée, opéra de Purcell<br />
dirigé par William Christie et un Fipa d’Argent en 2003 pour sa captation de Platée,<br />
opéra de Rameau dirigé par Marc Minkowski à l’Opéra de Paris. En 2001, il remporte le<br />
7 d’Or du meilleur réalisateur pour sa captation de Medée d’Euripide au Festival<br />
d’Avignon (ARTE).<br />
Pour ARTE, Il a réalisé récemment les captations du Dindon de Feydeau à la Comédie<br />
Française, de la Traviata et de L’Amour des trois oranges au Festival d’Aix, et tourné<br />
un film avec Irène Jacob pendant le festival de piano de la Roque d’Anthéron.<br />
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