13.07.2013 Views

Paroles - Alain Tremblay Le Québéchois

Paroles - Alain Tremblay Le Québéchois

Paroles - Alain Tremblay Le Québéchois

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

CONTACTS :<br />

Scène : +33 (0) 6 28 32 16 80<br />

<strong>Alain</strong> <strong>Tremblay</strong> :<br />

lequebechois@alain-tremblay.com<br />

Site internet : www.alain-tremblay.com<br />

L’Assoc’ <strong>Québéchois</strong>e :<br />

lequebechois@sfr.fr<br />

Album « Langue de bois » 2010<br />

© <strong>Paroles</strong> et musiques : <strong>Alain</strong> <strong>Tremblay</strong><br />

QUARANTE ANS<br />

Ce que je fais de ma vie<br />

C’est pas ton problème<br />

Comment je gère mes soucis<br />

C’est pas tes affaires<br />

J’ai sûrement fait des erreurs<br />

Qui m’ont coûté très chères<br />

Pas été à la hauteur<br />

Quand j’aurais pu le faire<br />

Sur le quai de la gare<br />

Il faudra bien partir<br />

Je sais que tôt ou tard<br />

Il faudra bien mourir…un jour !<br />

Quarante ans, et passe le temps…<br />

Quarante ans, cheveux grisonnants<br />

Et pour le temps qu’il me reste<br />

Quel est mon désir ?<br />

Dans mes paroles et mes gestes<br />

Que pourrais-je accomplir ?<br />

BARCELONE<br />

Trois femmes et trois hommes<br />

Sur la côte est espagnole<br />

Trois femmes et trois hommes<br />

Dans les rues de Barcelone<br />

Trois femmes et trois hommes<br />

Au pays de Catalogne<br />

Trois femmes et trois hommes<br />

Qui trouvent Barcelone mignonne<br />

Viva la revolucion<br />

Che Guevara ambicion<br />

El son des talons qui tonnent<br />

El Flamenco qui résonne<br />

Viva la revolucion<br />

En los minos corrazons<br />

Pétits, pétits verres de Rhum<br />

Y viva la rebellion !<br />

Reprise Couplet<br />

Reprise Refrain avec<br />

« Dali, Gaudi ambicion »<br />

Viva la revolucion<br />

Manu Chao ambicion<br />

El son des talons qui tonnent<br />

El Flamenco qui résonne<br />

Y viva la fellacion<br />

Pero no la castracion<br />

Viva la revolucion<br />

Y viva la rebellion !<br />

L’AMITIE<br />

C’était au mois de janvier de l’an 2001<br />

Sur l’île de Noirmoutier<br />

Qu’ils se sont retrouvés<br />

Tout comme autrefois<br />

Devant une bière à discuter<br />

Ils ont trouvé le trésor<br />

Qui mène à l’éternité…l’amitié !<br />

Comme deux aventuriers<br />

Qui sillonnent les chemins<br />

Ils vont poursuivre toujours leur destin<br />

Ils bravent les années<br />

Ils chantent leurs refrains<br />

Et on les entend rire jusqu’au matin<br />

Ils ont trouvé le trésor<br />

Qui mène à l’éternité…l’amitié !<br />

Ils veulent percer les mystères<br />

L’un sur terre, l’autre sur mer<br />

Ils cherchent les vérités<br />

Cachées dans le monde entier<br />

Ils se foutent bien des frontières<br />

Ils sont frères volontaires<br />

Ils ont appris à nager<br />

Dans les vagues de l’immensité<br />

De l’amitié<br />

C’était au mois de janvier de l’an 2001<br />

Sur l’île de Noirmoutier…<br />

J’SUIS PAS UN ANGE<br />

J’suis pas un ange, j’ai pas deux ailes<br />

Qui m’poussent dans l’dos<br />

Pour m’faire voler<br />

J’suis dans un corps qui m’fait souffrir<br />

Mais qui m’procure aussi<br />

Beaucoup d’plaisirs<br />

Et j’suis content d’être juste en vie<br />

J’suis tout heureux d’être juste là, ici<br />

A regarder le temps qui passe<br />

Comme l’eau qui coule dans une rivière<br />

J’suis pas un ange, j’suis pas gentil<br />

J’suis pas sympa, j’suis juste un gars<br />

J’ai déjà fait un tas d’conneries<br />

Et j’en ferai d’autres, ça c’est promis !<br />

J’ai de la haine et de l’Amour<br />

J’ai des sourires et plein de larmes<br />

J’ai des colères et d’la tendresse<br />

J’en ai pour toi, j’en ai pour vous<br />

J’suis pas un ange…<br />

Et puis le jour où j’partirai<br />

Je serai content de mon séjour<br />

Sur cette planète où dans tes bras<br />

J’aurai connu le Grand Amour…<br />

J’suis pas un ange…<br />

LA RENCONTRE<br />

Je chantais dans les bars<br />

Je rentrais tard le soir<br />

Mes cheveux longs<br />

Empestaient la fumée<br />

Et j’allais me coucher<br />

En rêvant de mieux<br />

Et un beau jour<br />

<strong>Le</strong> téléphone a sonné, c’était toi<br />

Ton accent me plaisait<br />

On s’est donné rendez-vous dans un café<br />

Oh oh… depuis, depuis<br />

Oh oh… depuis tout a changé !<br />

<strong>Le</strong>s dimanches après-midi<br />

Quand je mourais d’ennui<br />

J’allais au Mont-Royal<br />

Voir les jeunes femmes<br />

Qui dansaient sur les tam-tams<br />

Et j’ai dû faire un vœu… car<br />

Refrain + Bye-Bye Montréal…<br />

LA VALSE DE LA SERVEUSE<br />

ET DU CHANSONNIER<br />

C'est vrai qu'nous deux, on est pareils<br />

Remplir les bars, c'est notre métier<br />

<strong>Le</strong> monde sort le soir<br />

Pour s'changer les idées<br />

Toi, tu leur donnes à boire<br />

Toute la veillée<br />

Et moi j'm'organise pour te tenir occupée<br />

Qu'on soit serveuse ou chansonnier<br />

On a tous notre livre de beurre à gagner<br />

Demande spéciale, peux-tu nous chanter<br />

Du Francis Cabrel, du <strong>Alain</strong> <strong>Tremblay</strong> ?<br />

Toi c'qu'on te d'mande, c'est d'être sexy<br />

Dans la musique forte,<br />

La lumière tamisée<br />

J'te vois courir pour payer ton loyer<br />

Qu'on soit serveuse ou chansonnier<br />

On a tous nos p'tites fins de mois<br />

À boucler<br />

C'est vrai qu'nous deux, on est pareils<br />

On fait de notre mieux, on est motivés<br />

On garde le sourire, on va pas lâcher<br />

Moi, j'ai un grand rêve à réaliser<br />

Et toi t'as deux beaux enfants ... à élever<br />

Qu'on soit serveuse ou chansonnier<br />

On a tous notre livre de beurre à gagner<br />

En p'tite tenue ou tout habillé<br />

On a tous nos p'tites fins de mois<br />

À boucler<br />

Qu'on soit serveuse ou chansonnier<br />

Y restera toujours des échelons<br />

À grimper<br />

En p'tite tenue ou tout habillé<br />

On mérite tous<br />

Une vraie chance d'avancer !


CONTACTS :<br />

Scène : +33 (0) 6 28 32 16 80<br />

<strong>Alain</strong> <strong>Tremblay</strong> :<br />

lequebechois@alain-tremblay.com<br />

Site internet : www.alain-tremblay.com<br />

L’Assoc’ <strong>Québéchois</strong>e :<br />

lequebechois@sfr.fr<br />

Album « Langue de bois » 2010<br />

© <strong>Paroles</strong> et musiques : <strong>Alain</strong> <strong>Tremblay</strong><br />

sauf « Québec Avenue »<br />

<strong>Paroles</strong> Joël Gerlier et <strong>Alain</strong> <strong>Tremblay</strong>,<br />

Musique : <strong>Alain</strong> <strong>Tremblay</strong><br />

J’AIME LE QUÉBEC<br />

J’ai rencontré un gars hier sur Allo-Stop<br />

Sa blonde l’appelait Nelson,<br />

Nelson l’Américain<br />

Y m’dit chus Canadien<br />

Un vieux fédéraliste<br />

Chus fan de Jean Chrétien<br />

Pas des « séparatistes »<br />

Y m’dit : J’aime pas l’Québec<br />

Y fait trop frette l’hiver<br />

Y m’dit : J’aime pas l’Québec<br />

Mon fils travaille dans l’ouest<br />

Y m’dit : J’aime pas l’Québec<br />

Y’a pas d’bonne job icitte<br />

Y m’dit : J’aime pas l’Québec<br />

C’est beaucoup mieux dans l’ouest<br />

Ben vas-y !<br />

Y m’faisait donc penser<br />

Au pauvre Elvis Gratton<br />

Qui crache sur ses racines<br />

À coup d’consommation<br />

Qui s’gave de soupe aux pois<br />

De grosses pattes de cochon<br />

De sandwiches aux bananes<br />

Avec ben d’la moutarde<br />

Quand y part en vacances<br />

Pour s’payer la Floride<br />

Faut qu’y dorme dans son char<br />

Ou qu’y fasse du camping<br />

Quand viennent les élections<br />

Ou un référendum<br />

C’est sûr qu’le gros colon<br />

Y votera toujours « NON » !<br />

Moé j’y ai dit : J’aime le Québec<br />

Même si y fait frette l’hiver<br />

Moé j’y ai dit : J’aime le Québec<br />

Même si on s’gèle les fesses<br />

Moé j’y ai dit : J’aime le Québec<br />

Mes racines sont icitte<br />

Moé j’y ai dit : J’aime le Québec<br />

J’te jure qu’un jour on va l’avoir…<br />

Notre Pays !<br />

ALLEZ ISA !<br />

Y’a pas si longtemps,<br />

On était au tapis<br />

C’était l’hiver<br />

<strong>Le</strong> temps était pourri<br />

Et puis après<br />

On s’est installés<br />

Dans ce logement<br />

Ça sentait bon l’printemps<br />

Allez Isa ! t’en fais pas, on s’en sortira<br />

Allez Isa ! ça ira, on s’en sortira<br />

Par bonheur, on a déniché<br />

Ce boulot là, c’était l’été<br />

Et tu aimais tellement ton travail<br />

Que parfois j’voulais plus qu’t’y ailles !<br />

Puis ce fichu contrat non renouvelé<br />

Encore une fois tout recommencer<br />

Déjà l’automne après ce court été<br />

C’est pas juste, on va pas replonger…<br />

Merci à Patrick Vincent pour l’idée originale.<br />

LES CROCS<br />

On est mal barrés<br />

Il se croit à gauche et pas raciste<br />

On nous rit au nez<br />

Ils prennent aux pauvres et donnent aux<br />

riches, aux riches !<br />

Aujourd’hui je prends les armes<br />

Et je vous résiste avec des mots,<br />

Des mots<br />

Aujourd’hui j’monte la garde<br />

Je n’ai plus peur de montrer les crocs !<br />

Tous ces démagos<br />

Petits bourgeois snobs et libéraux,<br />

Libéraux !<br />

Tous les beaux salauds<br />

Qui jouent les dictateurs et les héros,<br />

<strong>Le</strong>s zéros !<br />

Et tous les fumistes<br />

Qui clignotent à gauche et puis à droite,<br />

à gauche, à droite, à droite<br />

Nouveau Pétainisme, Pétainistes<br />

Collabos des voyous en cravate,<br />

En cravate !<br />

Hé, ho, l'Autoritarisme aura ta peau,<br />

Amigo…<br />

Je n’ai plus peur de montrer les crocs !<br />

LANGUE DE BOIS<br />

Je n’ai jamais osé me dire<br />

Dire tout haut ce que je pense<br />

C’est plus facile de mentir<br />

Ou de jouer l’indifférence<br />

Quand je regarde autour de moi<br />

Je me rends compte que j’suis pas seul<br />

A rester prostré sous mon toit<br />

Quand il faudrait ouvrir sa gueule<br />

Je n’ai jamais osé le dire<br />

Mais voilà ce que je pense<br />

Ceux qu’on appelle terroristes<br />

Font souvent de la Résistance<br />

Face aux grands puissants de ce monde<br />

Qui voudraient bien tout nous reprendre<br />

Et devant leurs armées qui grondent<br />

Il faut apprendre à se défendre<br />

La langue de bois<br />

J’en ai marre !<br />

Je n’ai jamais osé le dire<br />

Mais voici ce que je pense<br />

Ceux qui s’engagent en politique<br />

Sombrent aussitôt dans l’arrogance<br />

Quand ils entrent dans la machine<br />

Qui les broie et puis qui les mange<br />

Quand ils étaient à l’origine<br />

Convaincus d’égaler nos chances<br />

Je n’ai jamais osé le dire<br />

Mais voilà ce que je pense<br />

Des religions qui nous oppriment<br />

Et qui délavent nos consciences<br />

Que ce soit Jésus, Bouddha<br />

Krishna ou Mahomet<br />

Ils étaient hommes d’ici-bas<br />

Assurément plus qu’imparfaits<br />

Je n’ai jamais osé le dire<br />

Mais voilà ce que je pense<br />

De ces artistes qui s’exilent<br />

Pour soulager leur compte en banque<br />

Lorsque tout au bas de l’échelle<br />

C’est carrément une autre histoire<br />

Toujours se creuser la cervelle<br />

Pour ne pas dormir sur l’trottoir<br />

QUÉBEC AVENUE<br />

Qui pourrait me dire<br />

Où est-ce que j’suis rendu ?<br />

M’expliquer cet hôtel<br />

Et mon corps presque nu<br />

Et ses lèvres marines<br />

Sur les ports de ma peau<br />

Est-ce une figurine<br />

Ou mon alter ego ?<br />

Mes racines à mes ailes<br />

J’ai fait tout c’que j’ai pu<br />

Pour chanter de plus belle<br />

Sur Québec Avenue …<br />

L’anonyme est si belle<br />

Faut-il se mettre à l’eau<br />

Pour de simples dentelles<br />

Et boire plus qu’il n’en faut ?<br />

Me jeter à la Seine<br />

<strong>Le</strong> St-Laurent dans mes veines<br />

Et crier : « Au secours<br />

J’suis tombé en amour ! »<br />

Soudain, ça m’revient<br />

Hier j’suis descendu<br />

Dans ce petit hôtel<br />

Où je m’étais perdu<br />

Cette femme dans mon lit<br />

Que j’ai entraperçue<br />

Elle m’a suivi dans Paris<br />

Depuis Québec, Québec Avenue…

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!