13.07.2013 Views

EXERCICE 4 I) Existence et unicité de la solution 1 ... - Maths-france.fr

EXERCICE 4 I) Existence et unicité de la solution 1 ... - Maths-france.fr

EXERCICE 4 I) Existence et unicité de la solution 1 ... - Maths-france.fr

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

3) g est dérivable sur R en tant que quotient <strong>de</strong> fonctions dérivables sur R dont le dénominateur ne s’annule pas sur R <strong>et</strong><br />

pour tout réel x<br />

g ′ (x) = 1(1 + ex ) − (1 + x)e x<br />

(1 + e x ) 2<br />

= 1 − xex<br />

(1 + e x ) 2.<br />

Puisque pour tout réel x, on a (1+e x ) 2 > 0, g ′ (x) est pour tout réel x du signe <strong>de</strong> 1−xe x . Maintenant, d’après <strong>la</strong> question<br />

I)2)d), <strong>la</strong> fonction f est négative sur [0, α]. Soit alors x un réel <strong>de</strong> [0, α].<br />

f(x) ≤ 0 ⇒ x − e −x ≤ 0 ⇒ x ≤ e −x ⇒ x ≤ 1<br />

e x<br />

⇒ xe x ≤ 1 (car e x > 0)<br />

⇒ 1 − xe x ≥ 0.<br />

Finalement, <strong>la</strong> fonction g ′ est positive sur [0, α] <strong>et</strong> donc<br />

<strong>la</strong> fonction g est croissante sur [0, α].<br />

III) Construction d’une suite dé réels ayant pour limite α<br />

1) Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, 0 ≤ un ≤ un+1 ≤ α.<br />

1 + 0 1<br />

1<br />

• Déjà u0 = 0, puis u1 = = . Or, d’après <strong>la</strong> question I)2)c), α ≥<br />

1 + e0 2 2 ce qui montre que 0 ≤ u0 ≤ u1 ≤ α.<br />

L’encadrement est donc vrai quand n = 0.<br />

• Soit n ∈ N. Supposons que 0 ≤ un ≤ un+1 ≤ α. Puisque g est croissante sur [0, α], on en déduit que<br />

g(0) ≤ g(un) ≤ g(un+1) ≤ g(α) ou encore 1<br />

2 ≤ un+1 ≤ un+2 ≤ α <strong>et</strong> en particulier 0 ≤ un+1 ≤ un+2 ≤ α.<br />

On a montré par récurrence que<br />

pour tout entier naturel n, 0 ≤ un ≤ un+1 ≤ α.<br />

2) Ainsi d’une part, pour tout entier naturel n, un ≤ un+1 ce qui montre que <strong>la</strong> suite (un)n∈N est croissante. D’autre<br />

part, pour tout entier naturel n, un ≤ α ce qui montre que <strong>la</strong> suite (un)n∈N est majorée par α. En résumé <strong>la</strong> suite (un)n∈N<br />

est croissante <strong>et</strong> majorée <strong>et</strong> donc converge.<br />

La suite (un)n∈N converge.<br />

3) Notons ℓ <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> <strong>la</strong> suite (un)n∈N. La fonction g est continue sur R <strong>et</strong> en particulier en ℓ. On en déduit que quand<br />

n tend vers +∞, g(un) tend vers g(ℓ). Par suite<br />

ℓ = lim<br />

n→+∞ un+1 = lim<br />

n→+∞ g(un) = g(ℓ).<br />

Ainsi, le réel ℓ est <strong>solution</strong> <strong>de</strong> l’équation g(x) = x. La question II)2) perm<strong>et</strong> alors d’affirmer que ℓ = α.<br />

La suite (un)n∈N converge vers α.<br />

4) On a u0 = 0 puis u1 = 0, 5. La machine fournit alors u2 = 0, 5663110032..., u3 = 0, 567143165... <strong>et</strong> finalement<br />

u4 = 0, 567143 arrondi à <strong>la</strong> sixième décimale.<br />

http ://www.maths-<strong><strong>fr</strong>ance</strong>.<strong>fr</strong> 8 c○ Jean-Louis Roug<strong>et</strong>, 2007. Tous droits réservés.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!