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C'est Quoi Une Fibre ? – © Loic Roger Avril 2008

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C’est quoi une fibre ?<br />

Des polymères glucidiques<br />

<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

Les fibres sont définies par l’ensemble des composants de l’alimentation non digérés par les<br />

enzymes du tube digestif. Pour la plupart, il s’agit de polymères glucidiques d’origine végétale,<br />

associés ou non dans la plante, à de la lignine ou à d’autres constituants non glucidiques. Mais les<br />

fibres incluent également d’autres polymères glucidiques transformés physiquement,<br />

enzymatiquement ou chimiquement, tels que les oligosides (glucides comportant 3 à 9 unités<br />

osidiques), les produits microbiens et les constituants de la carapace des crustacés. Les<br />

principaux types de poly-saccharides sont la cellulose, l'hémi-cellulose et la pectine. Seule la<br />

lignine ne se présente pas sous forme de polysaccharides.<br />

Les fibres ont la capacité d’incorporer d’importantes quantités d’eau. Elles peuvent se présenter<br />

sous deux formes : solubles ou insolubles et exercent alors des effets physiologiques et<br />

métaboliques différents.<br />

Les fibres solubles<br />

Elles forment des solutions visqueuses, ou des gels dans l’eau et favorisent le glissement des<br />

résidus. Les pectines, gommes, mucilages, et une partie des hémicellu-loses sont des fibres<br />

solubles. Le son d'avoine, les légumineuses et les agrumes sont particulièrement riches en ces<br />

fibres.<br />

Les fibres insolubles<br />

Elles font généralement partie de l’enveloppe des végétaux. Elles restent en suspension dans<br />

l’eau et gonflent. Entrent dans cette catégorie de fibres, la cellulose, les lignines et une partie des<br />

hémicelluloses. Ces fibres sont présentes dans de nombreux aliments : le son de blé, de


<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

nombreux fruits et légumes tels que les choux, le pain et les céréales. La proportion de fibres<br />

insolubles est plus importante que celle des fibres solubles.<br />

<strong>Fibre</strong>s prébiotiques<br />

Certaines fibres présentent également des propriétés prébiotiques.<br />

<strong>Fibre</strong>s prébiotiques dans l'intestin<br />

(Fructoligosaccharides)<br />

Côlon<br />

Intestin<br />

grêle<br />

Estomac<br />

Bactéries bénéfiques<br />

Bactéries potentiellement<br />

pathogènes<br />

Les prébiotiques sont des ingrédients alimentaires non digestibles, agissant sur le développement<br />

de certains groupes bactériens du côlon et pouvant améliorer la physiologie de l’hôte. Le lactulose,<br />

les fructanes tels que le fructooligosaccharide (FOS) ou l’inuline et d’autres oligosides de<br />

galactose et de trans-galactose sont les prébiotiques les plus connus. Certains amidons résistants<br />

pourraient également présenter des propriétés prébiotiques. Par la diminution du pH intracolique<br />

qu’elles entraînent, les fibres prébiotiques modifient la composition bactérienne colique. Elles<br />

favorisent, sous certaines conditions, la multiplication de certains groupes microbiens bénéfiques<br />

pour la santé, telles que les bifidobactéries et les lactobacilles et s’opposent à d’autres.<br />

Les fibres alimentaires sont des polymères glucidiques non digérés dans l’intestin,<br />

majoritairement d’origine végétale mais pas seulement. Solubles ou insolubles, elles<br />

sont aussi parfois prébiotiques.


<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

Où trouve t on les fibres dans nos aliments<br />

Les fibres naturellement présentes dans les aliments forment des réseaux denses de protéines,<br />

minéraux et autres composants. Elles sont essentiellement présentes dans les céréales, les fruits,<br />

les légumes et les légumes secs.<br />

Sources importantes de fibres alimentaires en g/100g de matière sèche (ANC, 2001)<br />

<strong>Fibre</strong>s<br />

totales<br />

<strong>Fibre</strong>s<br />

solubles<br />

<strong>Fibre</strong>s<br />

totales<br />

<strong>Fibre</strong>s<br />

solubles<br />

son de blé 40-45 2 figues sèches 10 1,4<br />

son d'avoine 17-25 8 pruneaux 6-7 2,6<br />

pain complet 7,5 1 dattes 8,7 1,2<br />

graines oléagineuses 5-13 0,2-1 fruits frais 1-2,5 0,1-0,5<br />

flocons d'avoine 8,3 3,2 artichauts 5,2 1,9<br />

haricots blancs cuits 6,3 1,3 légumes 1-4 0,2-0,7<br />

riz complet cuit 1,8 0,5 pain bis 5 0,3<br />

pois chiches cuits 4 0,3 pain blanc 4-5 0,2<br />

lentilles cuites 4-5 2,3


<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

Les amidons résistants et les oligosides non digestibles constituent deux autres sources moins<br />

importantes de fibres alimentaires. Deux types d’amidons résistants sont présents dans<br />

l’alimentation : les amidons inaccessibles aux amylases et les amidons rétrogradés ∗ . Les<br />

oligosides non digestibles sont ceux qui ont résisté à l’hydrolyse salivaire et intestinale et qui<br />

atteignent le gros intestin. Les principaux oligosides sont les fructo-oligoside<br />

Que deviennent les fibres que nous mangeons ?<br />

Les fibres ne sont pas digérées<br />

Les aliments ingérés rejoignent l’estomac, où les macronutriments (protéines, glucides, lipides)<br />

sont digérés par l'acide chlorhydrique et les enzymes secrétés. Par définition, les fibres ne sont<br />

pas hydrolysées. La matière liquéfiée rejoint l’intestin grêle, qui assure la suite de la digestion et de<br />

l'absorption des nutriments utilisables. Les résidus alimentaires s'agglutinent alors sur les fibres<br />

solubles et les contractions ondulatoires de la paroi intestinale (ondes péristaltiques) permettent à<br />

la matière de traverser le tube digestif et de rejoindre le gros intestin. Le colon absorbe alors l’eau<br />

de la matière fécale et la concentre.<br />

∗ Produits riches en amidon, chauffés en présence d’eau puis lentement refroidis.


La fermentation colique<br />

Les fibres sont utilisées comme substrat de la fermentation colique.<br />

Fermentescibilité colique de quelques<br />

fibres alimentaires chez l'homme<br />

(ANC, 2001)<br />

<strong>Fibre</strong> alimentaire Fermentescibilité (%)<br />

Cellulose 20-80<br />

Hémicelluloses 60-90<br />

Pectines 100<br />

Gomme de guar 100<br />

Aspaghule 55<br />

Blé de son 50<br />

Amidon résistant 100<br />

Inuline,<br />

fructooligosides<br />

100 si pas d’excès<br />

<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

La fermentation des fibres produit des gaz (hydrogène, dioxyde de carbone et méthane) et des<br />

acides gras à chaîne courte (AGCC), dont les principaux sont l’acétate, le propionate et le<br />

butyrate. La majorité des AGCC (85-95%) est absorbée par la muqueuse colique. Alors que le<br />

butyrate est quasi totalement oxydé, le foie utilise le propionate et une partie de l’acétate. Les<br />

AGCC fournissent ainsi de l’énergie à différents organes et<br />

1 gramme de fibres peut apporter 2kcal. Les AGCC non absorbés sont, quant à eux, éliminés<br />

dans les selles et les gaz rectaux ou bien utilisés par les bactéries pour leur synthèse et leur<br />

croissance. Les selles sont enfin dirigées vers le rectum, où se produit le réflexe défécatoire, qui<br />

avertit la personne qu'elle doit se présenter à la selle.


<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

Au total, plus de la moitié des selles sont dégradées dans le colon, le reste sera évacué dans les<br />

selles. Les fibres solubles sont plus facilement attaquées par les bactéries et fermentent donc<br />

mieux que les fibres insolubles. La majeure partie de l’amidon résistant, du lactose, du lactulose,<br />

des polyols et des oligosides est ainsi totalement dégradée dans le colon. La rapidité de<br />

dégradation dépend du type de fibres : les oligosides sont les plus rapidement fermentés, viennent<br />

ensuite les parois de fruits, légumes ou l’amidon résistant et enfin, les fibres difficilement<br />

dégradées tel que le blé.<br />

Pourquoi les fibres sont elle bonnes pour notre<br />

intestin ?<br />

Les fibres sont reconnues pour leur rôle indispensable dans le bon fonctionnement de l’intestin.<br />

Elles interviennent dans le transit digestif et exercent un effet laxatif.<br />

Les fibres présentent au moins une des<br />

propriétés suivantes :<br />

• ↑ production de selle<br />

• Stimulation de la fermentation colique<br />

• ↓ cholestérolémie à jeun<br />

• ↓ glycémie ou insulinémie postprandiale<br />

Amélioration du transit digestif<br />

Certaines fibres réduisent le temps de passage dans le gros intestin. Deux mécanismes<br />

interviennent : la capacité des fibres à augmenter le volume intracolique et l’influence des fibres<br />

sur l’activité contractile et sécrétoire du côlon. Les fibres solubles augmentent l’activité bactérienne<br />

du côlon et leur dégradation par les bactéries au cours de la fermentation produit des substances<br />

capables de stimuler les contractions de l’intestin, ce qui permet l’évacuation des selles.


Effet laxatif ?<br />

<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

L’effet laxatif des fibres est d’autant plus important qu’elles sont peu fermentées et donc intactes<br />

au niveau du côlon. L’effet laxatif des fibres dépend généralement de la quantité de fibres qui n’a<br />

pas été dégradée dans le tube digestif et qui se retrouve dans les selles. En effet, l’augmentation<br />

de la masse bactérienne fécale est favorisée en présence de fibres, substrat énergétique pour les<br />

microorganismes. Elles agissent également grâce à leur capacité de rétention d’eau qui augmente<br />

le poids en eau des selles. Grâce à leur capacité à fixer l’eau et à leur pouvoir de gonflement très<br />

élevé, les fibres insolubles augmentent le volume des selles qui descendent alors plus rapidement<br />

le long de l’intestin. L’activité des ces fibres est dépendante de l’hydratation de l’alimentation. De<br />

plus, l’appel d’eau dans la lumière intestinale, appelé effet osmotique, peut expliquer en partie<br />

l’effet laxatif de certains polyols et oligosides.<br />

Principaux effets des fibres sur la fonction digestive<br />

Régulation du<br />

transit<br />

• pectine<br />

• inuline<br />

• oligofructose<br />

Confort intestinal Stimulation de la<br />

flore intestinale<br />

• polydextrose<br />

• gomme d’acacia<br />

• FOS<br />

• GOS<br />

• Inuline<br />

• oligofructose<br />

• inuline de chicorée<br />

• fibres de betterave<br />

FOS : fructo-oligosides GOS : galactooligosides<br />

• TOS<br />

• GOS<br />

• FOS<br />

• XOS<br />

• maltodextrines<br />

résistantes<br />

• amidon résistant<br />

• gomme d’acacia<br />

• inuline<br />

• oligofructose<br />

• inuline de chicorée<br />

Stimulation<br />

bifidobacteries<br />

• inuline<br />

• oligofructose<br />

• inuline de chicorée<br />

• gomme d’acacia<br />

• FOS<br />

• GOS<br />

• XOS<br />

TOS : trans-galactoside XOS : xylo-oligosides


<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

Consommons nous suffisamment de fibres ?<br />

La chute de consommation de denrées alimentaires végétales telles que les pommes de<br />

terres, les céréales et les légumes secs a conduit à une réduction<br />

de l’ingestion de fibres depuis le début du siècle dans les pays industrialisés.<br />

En France, la consommation quotidienne de fibres, qui s’élevait à 31g en 1900, a été divisée<br />

par 2 en moins d’un siècle. La baisse de consommation de pain et le raffinage intense des<br />

farines expliquent la diminution de consommation de fibres. La consommation actuelle est<br />

estimée à 15-22g/j chez l’adulte avec 50% des apports provenant des céréales, 32% des<br />

légumes, 16% des fruits et 3% des légumes secs.<br />

Des études épidémiologiques ont mis en évidence une relation entre la diminution de<br />

consommation de fibres et l’augmentation de fréquences de troubles fonctionnels digestifs.<br />

Des résultats montrent un abaissement des risques relatifs avec plus de 25g/j de fibres et la<br />

recommandation est d’atteindre 25-30g/j. En pratique, il est conseillé de varier les sources<br />

de fibres entre les fruits, légumes, légumineuses et produits céréaliers.


<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

Les fibres : une aide dans certaines pathologies de<br />

l’intestin<br />

La constipation<br />

<strong>Une</strong> alimentation trop pauvre en fibres peut conduire à la constipation, symptôme digestif<br />

banal et complexe mais souvent mesestimé. La constipation peut être occasionnelle ou<br />

chronique. Le caractère chronique de la constipation est défini par l’ancienneté du trouble,<br />

supérieur ou égal à 1 mois. La fréquence d’évacuation des selles dépend d’une personne à<br />

l’autre. En théorie, la constipation est définie par des selles trop peu abondantes (


Le syndrome de l’intestin irritable<br />

<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

Il touche près de 29% de la population dans les pays industrialisés et majoritairement les<br />

femmes. Ce syndrome s’observe tout particulièrement chez des personnes anxieuses,<br />

surtout en cas de stress. Il se traduit par un trouble de la motricité intestinale et de la<br />

sensibilité viscérale. Il s’exprime fréquemment par des douleurs coliques et des troubles de<br />

la laxation. La prescription de fibres peu fermentescibles peut soulager le patient mais les<br />

effets sont très variables. Les symptômes peuvent être aggravés par une surproduction de<br />

gaz fermentaires et les fibres apportent alors une amélioration significative.<br />

La maladie diverticulaire<br />

Elle est caractérisée par la présence d’hernies du côlon contenant de la matière fécale. La<br />

consommation de fibres alimentaires conduit à une diminution de la pression intracolique et<br />

protège ainsi de cette maladie. Les fibres les plus efficaces sont celles capables<br />

d’augmenter le volume et la teneur en eau du contenu colique.<br />

Les fibres : comment prévenir la constipation ?<br />

Le traitement de la constipation doit être adapté en fonction des facteurs impliqués. Il vise à<br />

obtenir une selle de volume suffisant mais pas trop consistant pour permettre une évacuation<br />

facile tous les jours ou un jour sur deux.


<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

Les règles hygiéno-diététiques sont à la base du traitement<br />

La première mesure à prendre dans le traitement de la constipation est de suivre des règles<br />

hygiéno-diététiques. Dans un premier temps, il est important de prendre ses repas à heure<br />

régulière et en prenant le temps de manger. Les conseils défécatoires doivent aider le<br />

patient à répondre à la sensation de besoin. Inciter le malade à se présenter à la selle après<br />

le repas ou à des heures régulières permet de conserver un rythme fixe de défécation et<br />

aide à retrouver le réflexe exonérateur. Les médicaments pouvant être impliqués dans la<br />

constipation doivent être diminués, voire arrêtés, ou substitués par un autre traitement.<br />

Augmenter progressivement la consommation de fibres permet d’améliorer les symptômes<br />

en augmentant la fréquence et la consistance des selles. Les fibres jouent un rôle régulateur<br />

sur la motricité colique en ralentissant les transits rapides et en accélérant les transits lents,<br />

mais augmentent également le poids des selles grâce à leur pouvoir de rétention d’eau.<br />

L’introduction des fibres dans le régime doit être graduel, afin que le système digestif s’y<br />

habitue. <strong>Une</strong> augmentation trop rapide de la consommation de fibres pourrait provoquer des<br />

ballonnements, flatulences et diarrhées.<br />

La consommation de produits céréaliers à base de farine complète, de fruits, légumes et<br />

légumes secs est un moyen d’augmenter la quantité de fibres ingérées. Alors que le pain<br />

complet apporte 7,5% de fibres, le pain blanc n’en contient que 2à 3%. Notons que les<br />

carottes ne sont pas contre indiquées dans le cas où l’on recherche un bol fécal non<br />

déshydraté. Les sucres et féculents ne constipent que s’ils sont consommés à la place des<br />

fibres mais ne présentent pas d’inconvénient s’ils sont consommés en quantité normale.<br />

Exemple de consommation sur une journée apportant 40g de fibres<br />

1 assiette de légumes verts (200g)<br />

+ 1 portion de crudités (100g)<br />

+ 1 assiette de riz complet cuit (200g)<br />

+ 50g de pruneaux secs<br />

+ 150 g de Délifibre<br />

+ 3 fruits


<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

Dans le cas d’une difficulté à consommer des aliments riches en fibres en quantités<br />

suffisantes, les compléments nutritionnels oraux riches en fibres peuvent être une alternative<br />

à l’augmentation de consommation de fibres. Il est conseillé d’augmenter progressivement la<br />

quantité de fibres alimentaires sur 8 à 10 jours en 2 prises quotidiennes jusqu’à une dose de<br />

15 à 40g/j. Les fibres solubles présentent une efficacité comparable au son, pour des<br />

quantités moins importantes (entre 10 et 20g/j).<br />

Enfin, les fibres diminuent la consommation de laxatif et présentent un délai d’action plus<br />

long que ces derniers.<br />

Activité physique et hydratation<br />

Alors que le traitement de la constipation a longtemps consisté à encourager l’activité<br />

physique et l’hydratation, ces recommandations sont controversées. Des données récentes<br />

suggèrent en effet que l’augmentation de la ration hydrique quotidienne ne modifie pas<br />

significativement la consistance des selles, ni sa fréquence. Cependant, il est recommandé<br />

de consommer 1,5 à 2L d’eau par jour en prévention. De plus, bien que l’activité physique<br />

soit recommandée dans le cadre de l’amélioration de la qualité de vie, le bénéfice sur la<br />

constipation ne serait, lui non plus, pas démontré.<br />

Le thermalisme, l’acupuncture et les massages n’ont montré aucune efficacité scientifique à<br />

ce jour.


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<strong>©</strong> <strong>Loic</strong> <strong>Roger</strong> avril <strong>2008</strong><br />

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