Fiche technique de l'exposition - CPIF
Fiche technique de l'exposition - CPIF
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Centre photographique<br />
d’Ile <strong>de</strong> France<br />
107, Avenue <strong>de</strong> la République<br />
77340 Pontault-Combault<br />
Tél : 01 70 05 49 80<br />
Fax : 01 70 05 49 84<br />
www.cpif.net<br />
Institut Finlandais<br />
60 rue <strong>de</strong>s Ecoles 75005 Paris<br />
Tél :01 40 51 89 09. Fax : 01 40 46 09 33.<br />
www.institut-finlandais.asso.fr<br />
Galerie cent8<br />
13 rue <strong>de</strong> Saintonge 75003 Paris<br />
Tél : 01 42 74 53 57<br />
Fax : 01 42 74 53 18<br />
Mail : cent8@noos.fr<br />
Expositions<br />
Communiqué <strong>de</strong> presse<br />
Contact presse Catherine PHILIPPOT<br />
Tél : 01 40 47 63 42<br />
Fax : 01 40 47 62 42<br />
Mail :cathphilippot@photographie.com<br />
Contact presse Anna Vartiainen ou<br />
Mirka Stranius<br />
Tél :01 40 51 89 09, Fax : 01 40 46 09 33<br />
Mail : anna.vartiainen@institutfinlandais.asso.fr<br />
ou mirka.stranius@institutfinlandais.asso.fr<br />
Contact presse Andréa Holzherr<br />
Tél : 01 42 74 53 57<br />
Fax : 01 42 74 53 18<br />
Mail : cent8@noos.fr<br />
Minä Sinä Me*<br />
Ilkka Halso, Maarit Hohteri, Aino Kannisto, Sanna<br />
Kannisto, Marjaana Kella, Heli Rekula, Pekka Turunen.<br />
* « Moi Toi Nous » en finnois<br />
Parcours photographique finlandais<br />
au Centre photographique d’Ile-<strong>de</strong>-France,<br />
à l’Institut Finlandais et à la Galerie cent8.<br />
www.info-finlan<strong>de</strong>.fr<br />
Communiqué <strong>de</strong> presse
Présentation du projet<br />
Parcours photographique finlandais, Minä Sinä Me regroupe les travaux <strong>de</strong> sept artistes.<br />
Il s’agit d’un ensemble d’expositions qui ont lieu au Centre Photographique d’Ile-<strong>de</strong>-France, à<br />
l’Institut finlandais et à la Galerie cent8. Ce projet a reçu le soutien <strong>de</strong> l’Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
Finlan<strong>de</strong>.<br />
Représentatif dans son ensemble <strong>de</strong>s pratiques photographiques finlandaises actuelles, le<br />
projet distingue <strong>de</strong>ux grands thèmes : le portrait au Centre Photographique d’Ile-<strong>de</strong>-France,<br />
avec Pekka Turunen et Marjaana Kella ou encore Heli Rekula, également présentée dans<br />
les <strong>de</strong>ux autres lieux ; le paysage à l’Institut Finlandais avec les expositions successives <strong>de</strong><br />
Sanna Kannisto et Ilkka Halso, proposées dans le cadre d’une carte blanche à un<br />
commissaire extérieur, Andréa Holzherr. De plus, dans le cadre du Mois <strong>de</strong> la Photo à Paris,<br />
Maarit Hohteri et Aino Kannisto exposent à l’Institut Finlandais en novembre.<br />
Le catalogue Minä Sinä Me<br />
Les expositions sont accompagnées d’un catalogue d’une centaine <strong>de</strong> pages, comprenant<br />
<strong>de</strong> nombreuses reproductions, une notice pour chaque artiste, ainsi que <strong>de</strong>ux textes écrits<br />
spécifiquement sur la photographie finlandaise par <strong>de</strong>s spécialistes. L’ouvrage est bilingue<br />
finnois / français. Il sera disponible au moment <strong>de</strong> la manifestation.<br />
Minä Sinä Me : Helsinki – Paris – Shanghai<br />
Pour la manifestation Minä Sinä Me, l’Ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> Finlan<strong>de</strong> collabore avec l’école <strong>de</strong>s<br />
Beaux Arts et <strong>de</strong>s Arts Décoratifs <strong>de</strong> Helsinki. Ce projet, imaginé par Andréa Holzherr,<br />
résulte du souhait <strong>de</strong> créer, parallèlement à la manifestation, une vitrine pour les très jeunes<br />
artistes, mais sous une autre forme qu’une exposition institutionnelle.<br />
Suite à cette comman<strong>de</strong>, neuf étudiants, et futurs artistes, Miklós Gaál, Maarit Hohteri, Maria<br />
Lähteenmäki, Eero Kokko, Mikko Saario, Liisa Sö<strong>de</strong>rlund, Iikka Tolonen, Santeri Tuori et<br />
Julia Weckman vont créer un jeu qui sera mis en ligne sur le site www.info-finlan<strong>de</strong>.fr et<br />
sera accessible pendant toute la manifestation. Outre le jeu, le site diffusera également <strong>de</strong>s<br />
informations concernant les expositions <strong>de</strong>s autres artistes finlandais pendant la<br />
manifestation au Centre Photographique d’Ile-<strong>de</strong>-France, à l’Institut Finlandais et à la galerie<br />
cent8.<br />
Le jeu, appelé Shanghai, est une version « solitaire » du jeu chinois « Mah Jong». Il est<br />
constitué <strong>de</strong> 56 images, dont 28 paires. Chaque artiste est l’auteur <strong>de</strong> plusieurs images dans<br />
le jeu, mais les étudiants mettront également en place les dispositifs <strong>technique</strong>s permettant<br />
la mise en ligne du jeu sur internet.<br />
Les règles du jeu sont simples : chaque joueur doit retrouver les paires d’images, et une fois<br />
trouvées, il peut s’en débarrasser. Le jeu est fini quand le joueur n’a plus d’images sur son<br />
écran.
Centre photographique Communiqué <strong>de</strong> presse<br />
d’Ile-<strong>de</strong>-France Contact presse Catherine PHILIPPOT<br />
107, Avenue <strong>de</strong> la République<br />
77340 Pontault-Combault Tél : 01 40 47 63 42<br />
Tél : 01 70 05 49 80 Fax : 01 40 47 62 42<br />
Fax : 01 70 05 49 84 Mail : cathphilippot@photographie.com<br />
www.cpif.net<br />
Communiqué <strong>de</strong> synthèse <strong>CPIF</strong><br />
Le portrait fait partie <strong>de</strong>s thèmes <strong>de</strong> recherche ancestraux <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong> l’art, dont la<br />
nouvelle génération finlandaise s’est emparée à son tour, comme Marjaana Kella, pour<br />
interroger la nature du médium photographique, dans le sillage <strong>de</strong> Pekka Turunen qui,<br />
<strong>de</strong>puis vingt ans, déplace les frontières du portrait en Finlan<strong>de</strong>.<br />
Pekka Turunen est considéré comme le précurseur du portrait photographique finlandais.<br />
Emblématique d’un questionnement <strong>de</strong> la couleur comme du traitement du sujet, il engage<br />
au début <strong>de</strong>s Années 80 un travail à long terme, alimentant une recherche qui révèle<br />
d’emblée un sens aigu <strong>de</strong>s réalités du quotidien à travers les lieux et les personnalités<br />
rencontrées. Bien qu’il s’agisse <strong>de</strong> portrait, les liens avec le paysage ne sont pas anodins,<br />
que ce soit l’habitat et plus largement les questions d’urbanisation : ici un enfant près <strong>de</strong> son<br />
tricycle <strong>de</strong>vant sa maison, là <strong>de</strong>ux jeunes femmes dans un décor périphérique ravagé…<br />
Pekka Turunen joue <strong>de</strong>s couleurs ou du flash, <strong>de</strong>s cadrages comme <strong>de</strong>s hors-champs avec<br />
un regard très cinématographique, libérant la photographie <strong>de</strong> ses standards pour déplacer<br />
le joli portrait vers une imagerie sans compromis et dont les références induisent <strong>de</strong>s choix<br />
précis <strong>de</strong> fond et <strong>de</strong> forme. Car c’est l’individu qui « habite » là, qui transcen<strong>de</strong> les sédiments<br />
naturels et culturels pour nous livrer un projet qui dépasse le document, l’état <strong>de</strong>s lieux d’une<br />
ruralité ou encore d’une i<strong>de</strong>ntité. Avec également beaucoup d’humour, l’artiste plante chaque<br />
personne <strong>de</strong>bout dans le cadre, laisse une distance suffisante pour que l’environnement soit<br />
visible, que le constat soit sévère ou non, touchant en tout cas.<br />
Travail engagé, mais dans un sens noble, non pas ouvertement militant mais durablement,<br />
en terme <strong>de</strong> questions sociales, écologiques ou plus largement humaines. L’individu prend<br />
sa place à l‘intérieur <strong>de</strong> l’image au vrai sens politique, c’est-à-dire dans son sens premier,<br />
comme un « droit <strong>de</strong> cité », <strong>de</strong> la même façon qu’il investit son environnement, s’y<br />
accommo<strong>de</strong> ou s’y débat.<br />
La forme <strong>de</strong> ce travail témoigne d’une véritable émancipation <strong>de</strong>s critères traditionnels du<br />
portrait, <strong>de</strong> la même façon que le contenu <strong>de</strong>s images témoigne <strong>de</strong> la transition entre une<br />
culture traditionnelle locale et une économie <strong>de</strong> marché internationale.<br />
Ces photographies témoignent certes d’un quotidien, mais encore et surtout d’une<br />
démonstration sauvage d’un potentiel humain, <strong>de</strong> ce qu’une présence peut révéler <strong>de</strong> riche<br />
comme <strong>de</strong> grinçant, d’i<strong>de</strong>ntitaire comme d’universel, avec une sincérité redoutable.
Marjaana Kella travaille par séries successives, que ce soit le portrait ou le paysage<br />
extérieur ou intérieur, comme les photographies <strong>de</strong> cinéma ou <strong>de</strong> théâtre à Helsinki entre<br />
1997 et 2000.<br />
Après avoir étudié l’histoire du portrait <strong>de</strong> studio en Finlan<strong>de</strong>, elle commence <strong>de</strong>ux nouvelles<br />
séries : « The revers portraits »1995-97 et « Hypnothies »1997-2000. La première<br />
représente quarante images d’individus <strong>de</strong> dos, en plan américain. La <strong>de</strong>uxième <strong>de</strong>s<br />
portraits <strong>de</strong> 3/4 <strong>de</strong> personnes qu’elle a invitées dans son studio pour y être hypnotisées.<br />
L’influence germanique, notamment <strong>de</strong> Gerhard Richter, est particulièrement repérable dans<br />
« The revers portraits », où l’aspect pictural nourrit <strong>de</strong>s références classiques, <strong>de</strong> la même<br />
façon que les peintures <strong>de</strong> Richter renvoient au médium photographique.<br />
Tout est méticuleusement dosé, et c’est vrai également pour la série exposée au <strong>CPIF</strong>,<br />
« Hypnothies »1997-2000 :<br />
Je construis les images consciencieusement en utilisant une chambre avec une optique <strong>de</strong><br />
210mm. Je prends seize images <strong>de</strong> chaque sujet hypnotisé. C’est très important que le<br />
processus <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>meure le même : toutes les images sont prises avec une faible<br />
profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> champ et une lumière uniforme. Je recadre rarement les images finales, ce<br />
qui m’intéresse, c’est le détail, la pose et la couleur. Le gris est la couleur qui est<br />
extrêmement importante pour moi. Les conventions du portrait photographique que j’utilise<br />
sont nécessaires uniquement comme point <strong>de</strong> départ. L’hypnose ouvre une brèche dans ces<br />
conventions <strong>de</strong> telle façon que le spectateur peut sentir ce qui auparavant <strong>de</strong>meurait nonvisible.<br />
Même si cela peut paraître une évi<strong>de</strong>nce quand on parle <strong>de</strong> photographie, c’est la lumière<br />
qui est au centre <strong>de</strong> ses préoccupations, au sens où ses images questionnent en priorité<br />
l’invisible dans le détail, ce qui pourrait faire que tout bascule ailleurs. Elle parle également<br />
<strong>de</strong> ce vi<strong>de</strong> essentiel qui l’habite quand elle observe une bougie, image emblématique <strong>de</strong> sa<br />
conception <strong>de</strong> l’image.<br />
Le gris ou l’absence <strong>de</strong> couleur est, comme on le voit respectivement dans un cercle coloré<br />
ou un prisme, la réalité originale et finale <strong>de</strong>s couleurs. Cela est négatif en apparence mais<br />
résolument positif en puissance. On ne le voit pas comme couleur, mais ce sont <strong>de</strong>s<br />
couleurs. En outre, plus une couleur a <strong>de</strong> gris, plus elle perd son existence tangible.<br />
S’harmoniser avec la lumière, sympathiser avec la poussière, c’est le chemin <strong>de</strong> l’unité<br />
naturelle.<br />
Les portraits sous hypnose sont <strong>de</strong> grands formats couleur, où chaque individu assis incarne<br />
l’ambivalence d’un état entre présence et absence, entre représentation physique et<br />
abandon total <strong>de</strong>vant l’objectif. Les postures sont extrêmement singulières, le visage laissant<br />
apparaître comme la surface du rêve ou du cauchemar : les yeux fermés, chacun songe,<br />
sourit ou pleure face à nous. Chaque image <strong>de</strong>vient le miroir d’une expérience où tout récit<br />
potentiel peut s’infiltrer.
Le <strong>CPIF</strong> présente également une œuvre <strong>de</strong> Heli Rekula, artiste dont les vidéos sont<br />
présentées simultanément à l’Institut Finlandais et à la Galerie cent8.<br />
« Here today, Gone tomorrow « (1998) reprend les thèmes essentiels <strong>de</strong> Rekula comme<br />
l'innocence et la perte <strong>de</strong> l'innocence, qu'elle traite précisément à travers l'image <strong>de</strong> la<br />
socialisation que subit l'enfant pour accepter sa condition <strong>de</strong> femme dans la société. Dans<br />
un sens, la première perte <strong>de</strong> l'innocence se produit au moment où l'enfant prend pour la<br />
première fois conscience <strong>de</strong> sa propre division, au moment où il commence à se percevoir<br />
soi-même à travers le regard d'une autre personne.<br />
Ensuite, les images véhiculées par la culture constituent <strong>de</strong>s idéaux et <strong>de</strong>s modèles qui<br />
structurent la conception que nous nous faisons <strong>de</strong> notre propre corps et <strong>de</strong> notre i<strong>de</strong>ntité.<br />
« Here today, Gone tomorrow » montre pendant quatre minutes une enfant qui pose comme<br />
une touriste <strong>de</strong>vant l'appareil puis fait la moue à la façon d'un mannequin pour une publicité.<br />
Les plans fixes se succè<strong>de</strong>nt en fonction <strong>de</strong>s poses et déplacements <strong>de</strong> l’enfant, <strong>de</strong> face ou<br />
<strong>de</strong> dos. Plage, piscine, monument, zoo et gran<strong>de</strong> roue servent <strong>de</strong> toile <strong>de</strong> fond, <strong>de</strong> lieux <strong>de</strong><br />
passage pour ceux qui ralentissent pour la regar<strong>de</strong>r ou sans la voir, tandis que sa présence<br />
nourrit un flottement dans l’image. Le montage provoque <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> rythme parfois<br />
décalés entre les gestes <strong>de</strong> l’enfant et le décor. Peu à peu, la fille perd tout comportement<br />
appris et oublie la présence <strong>de</strong> l'appareil pour laisser l’énergie spontanée <strong>de</strong> l’enfance<br />
prendre le <strong>de</strong>ssus.
<strong>Fiche</strong> <strong>technique</strong> <strong>de</strong> l’exposition au <strong>CPIF</strong><br />
Artiste : Pekka Turunen, Marjaana Kella, Heli Rekula<br />
Œuvres : photographies couleur ; vidéo<br />
Dates : du 13 septembre au 22 décembre 2002<br />
Vernissage : jeudi 12 septembre 2002 à partir <strong>de</strong> 19 h 30<br />
Lieu : Centre photographique d’Ile-<strong>de</strong>-France<br />
107, avenue <strong>de</strong> la République 77340 PONTAULT-COMBAULT<br />
Tél :01 70 05 49 80. Fax : 01 70 05 49 84. Mèl : cpif@chello.fr<br />
www.cpif.net<br />
Horaires : du mercredi au dimanche inclus <strong>de</strong> 13h00 à 18h30;<br />
fermé les lundis, mardis et jours fériés<br />
Financement : - Ville <strong>de</strong> Pontault-Combault<br />
- Direction régionale <strong>de</strong>s affaires culturelles, Ministère<br />
<strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication<br />
- Conseil général <strong>de</strong> Seine et Marne<br />
- Conseil régional d’Ile <strong>de</strong> France
Institut Finlandais Contact presse<br />
60, rue <strong>de</strong>s Ecoles Anna VARTIAINEN ou Mirka STRANIUS<br />
75005 Paris<br />
Tél : 01 40 51 89 09 Tél : 01 40 51 89 09<br />
Fax : 01 40 46 09 33 Fax : 01 40 46 09 33<br />
www.institut-finlandais.asso.fr Mail : anna.vartiainen@institut-finlandais.asso.fr<br />
ou mirka.stranius@institut-finlandais.asso.fr<br />
Communiqué <strong>de</strong> synthèse Institut Finlandais<br />
Cet automne, l’Institut consacrera trois expositions à la jeune photographie finlandaise. Pour<br />
<strong>de</strong>ux d’entre elles, plus particulièrement axées sur le paysage, carte blanche a été donnée à<br />
un commissaire parisien spécialisé, Andréa Holzherr. L’Institut participera en outre au<br />
festival du « Mois <strong>de</strong> la Photo à Paris, novembre 2002 ».<br />
La première exposition <strong>de</strong> l’automne, « Étu<strong>de</strong>s sur le terrain » <strong>de</strong> Sanna Kannisto,<br />
renouvelle la tradition du cliché scientifique en explorant sous un angle neuf la relation entre<br />
les sciences naturelles et la photographie. Dans « Portraits personnels », dans le cadre du<br />
Mois <strong>de</strong> la Photo à Paris, Maarit Hohteri et Aino Kannisto présenteront leur vision <strong>de</strong> leurs<br />
contemporains. En clôture du cycle, enfin, Ilkka Halso portera avec sa série<br />
« Restauration » un regard ironique sur les rapports <strong>de</strong> l’homme avec la nature et sur les<br />
moyens scientifiques qu’il trouve pour résoudre les problèmes qu’il a lui-même créés.<br />
L’ensemble « Minä Sinä Me » comprend par ailleurs <strong>de</strong>ux expositions organisées au Centre<br />
photographique d’Ile <strong>de</strong> France à Pontault-Combault (avec Marjaana Kella, Heli Rekula et<br />
Pekka Turunen) et à la galerie cent8 à Paris (avec Heli Rekula). Cette large présentation <strong>de</strong><br />
jeunes artistes photographes a été conçue en collaboration avec l’ambassa<strong>de</strong> <strong>de</strong> Finlan<strong>de</strong> à<br />
Paris.<br />
Sanna Kannisto<br />
« Etu<strong>de</strong>s sur le terrain »<br />
Exposition du 14 septembre au 19 octobre 2002<br />
Vernissage le vendredi 13 septembre <strong>de</strong> 19 h à 21 h<br />
Sanna Kannisto a débuté sa série sur la forêt amazonienne lors d'un premier voyage en<br />
1997, suivi <strong>de</strong> trois autres dont le <strong>de</strong>rnier date <strong>de</strong> 2001. Afin <strong>de</strong> pénétrer au cœur <strong>de</strong> la forêt,<br />
elle s'est souvent jointe à <strong>de</strong>s expéditions scientifiques qui lui ont permis <strong>de</strong> rester <strong>de</strong>s mois<br />
entiers à explorer la faune et la flore tout en observant le travail <strong>de</strong>s chercheurs.<br />
Si, au début <strong>de</strong> la série, le « paysage » domine, le travail <strong>de</strong> Sanna Kannisto évolue vers une<br />
utilisation plus diversifiée <strong>de</strong> genres photographiques tels que le portrait, la documentation<br />
ou la mise en scène.<br />
D'ailleurs, les références sont multiples dans son œuvre : Avedon, Blossfeld, San<strong>de</strong>r et Joan<br />
Foncuberta, pour n'en citer que quelques-unes. Mais si elle s'inspire d'Avedon, c'est pour<br />
portraiturer <strong>de</strong>s animaux. De Blossfeld, elle utilise la métho<strong>de</strong> scientifique, sans toutefois<br />
appliquer la même rigueur. Quant à Foncuberta, certaines <strong>de</strong>s œuvres exposées inspirent la<br />
même remise en question <strong>de</strong> la véracité <strong>de</strong>s documents photographiques. De tous ces
styles, Sanna Kannisto a su jouer avec une insouciance déconcertante pour créer une<br />
œuvre complexe et pleine d'imagination.<br />
L'ensemble <strong>de</strong> cette œuvre se lit comme une histoire, dont les protagonistes sont <strong>de</strong>s<br />
serpents venimeux, <strong>de</strong>s insectes étranges, <strong>de</strong>s plantes monstrueuses... ! Une histoire<br />
naturelle parallèle, magnifique et fragile, presque irréelle.<br />
Dans la même salle, parallèlement à <strong>l'exposition</strong> <strong>de</strong> Sanna Kannisto, sera présentée la vidéo<br />
« Sciences naturelles » <strong>de</strong> Heli Rekula.<br />
Une jeune fille, unique protagoniste du film, réalise un certain nombre d'expériences<br />
« scientifiques » sur <strong>de</strong>s fourmis, <strong>de</strong>s guêpes et autres insectes, proies <strong>de</strong> sa curiosité. Ce<br />
film, tourné en vidéo avec un simple plan fixe, nous met face à la naïveté et à la cruauté <strong>de</strong><br />
l'homme qui cherche à comprendre le mon<strong>de</strong>.<br />
Maarit Hohteri et Aino Kannisto<br />
« Portraits personnels »<br />
Exposition du 30 octobre au 30 novembre 2002<br />
Vernissage le mercredi 30 octobre <strong>de</strong> 19 h à 21 h<br />
Dans le cadre du Mois <strong>de</strong> la Photo à Paris, novembre 2002<br />
De nombreux photographes s’inspirent pour leur travail <strong>de</strong> leur vie personnelle. Il en va ainsi<br />
<strong>de</strong> Maarit Hohteri et Aino Kannisto, toutes <strong>de</strong>ux âgées d’une trentaine d’années, qui se<br />
sont connues sur les bancs <strong>de</strong> l’École supérieure <strong>de</strong>s arts et du <strong>de</strong>sign <strong>de</strong> Helsinki. Chacune<br />
d’elle a influencé l’autre, et Aino apparaît parfois sur les photos <strong>de</strong> Maarit. C’est d’ailleurs<br />
peut-être là l’unique point commun <strong>de</strong> leurs œuvres.<br />
Maarit Hohteri ne cesse <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s photos – pour se souvenir. Elle ne réalise pas <strong>de</strong><br />
séries distinctes, mais considère son œuvre comme un tout dont elle assemble<br />
différemment les éléments selon le contexte. Ses clichés représentent <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong><br />
son entourage, souvent <strong>de</strong>s amies et <strong>de</strong>s situations qu’elle a vécues. Elle exprime ainsi la<br />
volonté <strong>de</strong> ne pas être extérieure au mon<strong>de</strong> qu’elle photographie, et au contraire <strong>de</strong> s’y<br />
i<strong>de</strong>ntifier.<br />
Dans ses photos, Aino Kannisto se met elle-même en scène, sous forme <strong>de</strong> personnages<br />
qu’elle élabore chaque fois en se grimant et en se costumant. Ce ne sont pas <strong>de</strong>s<br />
autoportraits, et elle refuse que l’on interprète son œuvre par le biais <strong>de</strong> son histoire<br />
personnelle. Ses photos évoquent avant tout <strong>de</strong>s états d’esprit, <strong>de</strong>s atmosphères, ou <strong>de</strong>s<br />
scènes <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong> femmes imaginaires. Pour Aino, photographier est un moyen <strong>de</strong> traiter
<strong>de</strong>s sentiments humains. Chaque photo a sa propre histoire et leur dénominateur commun<br />
se trouve dans leur ambiance, souvent mélancolique ou oppressante.<br />
Ilkka Halso<br />
“Restauration”<br />
Exposition du 4 décembre 2002 au 11 janvier 2003<br />
Vernissage le mardi 3 décembre <strong>de</strong> 19 h à 21 h<br />
N.B. Fermeture du 23 décembre 2002 au 1er janvier 2003<br />
L’œuvre d’Ilkka Halso se situe dans un contexte « pseudo-scientifique », dans lequel<br />
l'artiste interroge, non sans humour, le rapport <strong>de</strong> l'homme à la nature, rapport emprunt <strong>de</strong> la<br />
nostalgie d'une nature intacte et sauvage, mais dont l'homme est l'unique <strong>de</strong>structeur !<br />
Ce décalage, Ilkka Halso le dénonce en proposant une sorte <strong>de</strong> restauration paramédicale<br />
<strong>de</strong> la nature. Ainsi, il soutient et protège <strong>de</strong>s arbres, <strong>de</strong>s fleurs ou <strong>de</strong>s rochers « en danger »<br />
à l'ai<strong>de</strong> d'échafaudages et <strong>de</strong> bâches. Ces assemblages peuvent ainsi prendre plusieurs<br />
aspects : celui d'une prothèse, d'une serre ou d'une chambre d'isolement.<br />
Écartées <strong>de</strong> leur environnement naturel, ces espèces « mala<strong>de</strong>s » se détachent <strong>de</strong> la nature<br />
environnante. Comme les spécimens que Sanna Kannisto photographie <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s feuilles<br />
<strong>de</strong> papier blanc, les arbres d’Ilkka <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s objets étranges, presque dangereux (car<br />
pour quelle raison faut-il les isoler ?).<br />
De ces installations ne subsiste finalement que la photographie, comme dans certaines<br />
œuvres d'Andy Goldsworthy ou <strong>de</strong> Nils-Udo. En opposition à leur vision « esthétisée » <strong>de</strong> la<br />
nature, Ilkka Halso propose sa version, plus cynique. Ainsi, l'artiste dénonce l'ambiguïté du<br />
comportement humain face à la nature, la rêvant « belle » tout en la détruisant.
<strong>Fiche</strong> <strong>technique</strong> <strong>de</strong> l’exposition à l’Institut Finlandais (1)<br />
Artiste : Sanna Kannisto ; Heli Rekula<br />
Œuvres : « Etu<strong>de</strong>s sur le terrain », photographies couleur ;<br />
« Sciences naturelles », vidéo<br />
Dates : du 14 septembre au 19 octobre 2002<br />
Vernissage : le vendredi 13 septembre 2002 <strong>de</strong> 19h à 21h.<br />
Lieu : Institut Finlandais<br />
60 rue <strong>de</strong>s Ecoles 75005 Paris<br />
Tél :01 40 51 89 09. Fax : 01 40 46 09 33.<br />
Mèl : institut-finlandais.asso.fr<br />
www. institut-finlandais.asso.fr<br />
Horaires : du mardi au samedi <strong>de</strong> 12h à 18h,<br />
nocturne le jeudi jusqu’à 21h.
<strong>Fiche</strong> <strong>technique</strong> <strong>de</strong> l’exposition à l’Institut Finlandais (2)<br />
Dans le cadre du Mois <strong>de</strong> la Photo à Paris, novembre 2002<br />
Artiste : Maarit Hohteri, Aino Kannisto<br />
Œuvres : « Portraits personnels », photographies couleur<br />
Dates : du 31 octobre au 30 novembre 2002<br />
Vernissage : le mercredi 30 octobre 2002 <strong>de</strong> 19h à 21h.<br />
Lieu : Institut Finlandais<br />
60 rue <strong>de</strong>s Ecoles 75005 Paris<br />
Tél :01 40 51 89 09. Fax : 01 40 46 09 33.<br />
Mèl : institut-finlandais.asso.fr<br />
www. institut-finlandais.asso.fr<br />
Horaires : du mardi au samedi <strong>de</strong> 12h à 18h,<br />
nocturne le jeudi jusqu’à 21h.
<strong>Fiche</strong> <strong>technique</strong> <strong>de</strong> l’exposition à l’Institut Finlandais (3)<br />
Artiste : Ilkka Halso<br />
Œuvres : « Restauration », photographies couleur<br />
Dates : du 4 décembre 2002 au 11 janvier 2003<br />
Vernissage : le mardi 3 décembre 2002 <strong>de</strong> 19h à 21h.<br />
Lieu : Institut Finlandais<br />
60 rue <strong>de</strong>s Ecoles 75005 Paris<br />
Tél :01 40 51 89 09. Fax : 01 40 46 09 33.<br />
Mèl : institut-finlandais.asso.fr<br />
www. institut-finlandais.asso.fr<br />
Horaires : du mardi au samedi <strong>de</strong> 12h à 18h,<br />
nocturne le jeudi jusqu’à 21h.
Galerie cent8 Contact presse<br />
108 rue Vieille du Temple Andréa HOLZHERR<br />
75003 Paris<br />
Tél : 01 42 74 53 57 Tél : 01 42 74 53 57<br />
Fax : 01 42 74 53 18 Fax : 01 42 74 53 18<br />
Cent8@noos.fr Cent8@noos.fr<br />
Communiqué <strong>de</strong> synthèse Galerie cent8<br />
Heli Rekula, Skein, 2000<br />
Heli Rekula est née en 1963 à Helsinki en Finlan<strong>de</strong> où elle vit et travaille. L’artiste<br />
finlandaise, remarquée lors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière Biennale <strong>de</strong> Venise, utilise principalement <strong>de</strong>ux<br />
médias : la vidéo et la photographie.<br />
Constituée surtout <strong>de</strong> paysages et <strong>de</strong> portraits, l’œuvre photographique <strong>de</strong> Heli Rekula nous<br />
livre <strong>de</strong>s images très crues <strong>de</strong> la réalité dans un style qui pourrait sembler documentaire.<br />
Mais grâce à leur simplicité et à leur franchise, ces images nous donnent accès à une<br />
symbolique qui les habite toutes et qui les relie directement à l’œuvre vidéo.<br />
Les films <strong>de</strong> Heli Rekula, montrés sur écran, ou projetés en installations, traitent tous <strong>de</strong><br />
l’univers <strong>de</strong> la femme, et notamment <strong>de</strong>s thèmes comme l’innocence, la pureté, la sexualité,<br />
…. La vulnérabilité et la fragilité avec laquelle l’artiste traite son sujet confèrent à ses films<br />
une sorte <strong>de</strong> transparence et <strong>de</strong> sensibilité déconcertantes.<br />
Dans Skein, une installation vidéo pour <strong>de</strong>ux projecteurs, Rekula met en scène un rituel<br />
typiquement féminin et hautement symbolique : filer la laine. Basé sur un film expérimental<br />
<strong>de</strong> Maya Derens « Ritual in Transfigured Time » <strong>de</strong> 1946, le narratif <strong>de</strong> Skein est basé sur le<br />
mouvement partagé entre les <strong>de</strong>ux femmes qui répètent sans cesse le même geste. Le<br />
traitement du temps dans le filage <strong>de</strong> la laine en boucle, le rebondissement ralenti <strong>de</strong>s<br />
bobines et le son <strong>de</strong> l’eau qui goutte donnent à ce rituel une dimension irréelle, onirique.
<strong>Fiche</strong> <strong>technique</strong> <strong>de</strong> l’exposition à la Galerie cent8<br />
Artiste : Heli Rekula<br />
Œuvres : installation vidéo<br />
Dates : du 7 septembre au 13 octobre 2002<br />
Vernissage : le 7 septembre <strong>de</strong> 14h à 20h<br />
Lieu : Galerie cent8<br />
13 rue <strong>de</strong> Saintonge 75003 Paris<br />
Tél : 01 42 74 53 57<br />
Fax : 01 42 74 53 18<br />
Mail : cent8@noos.fr<br />
Horaires : du mardi au samedi inclus <strong>de</strong> 14h30 à 19h00 ;<br />
fermé les dimanches, lundis et jours fériés