le journal du Projet n°3 (PDF : 265 Ko) - La Duchère

FONDS D’INITIATIVES LOCALES (FIL)
PARENTS - ENFANTS :
DES LIENS RENFORCÉS PAR LE FIL
>P.2
MISSIONGPV
LYONLA DUCHÈRE
HABITAT
LA RECONSTRUCTION
DES LOGEMENTS EN MARCHE
>P.3
LE JOURNAL DU GRAND PROJET DE VILLE / MARS 2004
PICT
LES TRAVAUX
DANS LE QUARTIER
>P.6
SCOLAIRE / ECOLES HORTENSIAS ET GERANIUMS
DEUX ECOLES EN UN MEME LIEU
POUR LE BIEN ETRE
DES ENFANTS
P. 4>5
EMPLOI
> OREA : UN ATELIER POUR RENOUER
LE FIL DE L’EMPLOI…
P. 6
ENTRETIEN
> ABEL GAGO ET HAFID SEKHRI
CO-PRESIDENTS DU CONSEIL DE QUARTIER
P. 7
CONCERTATION
> REUNIONS D’INFORMATION
BARRES 210 ET 260
P. 8

EDITO
HUBERT JULIEN-LAFERRIÈRE
MAIRE DU 9 EME ARRONDISSEMENT
Le 9ème arrondissement est un
territoire en mouvement.
Après Vaise, c’est maintenant
La Duchère qui voit arriver les
transformations, les rénovations,
les nouvelles constructions. Le défi
est de taille. Nous l’avons gagné sur
Vaise, nous le gagnerons sur
La Duchère.
Dans les deux cas, il s’agissait de
mettre un coup d’arrêt aux difficultés
grandissantes, à une image dégradée
pour redonner dynamisme et attractivité
à un quartier riche de nombreux
atouts. Construire de nouveaux logements
pour renouveler la mixité, rénover
et créer des services publics de
qualité, aujourd’hui avec le Centre
d’Examen de Santé, dans quelques
années avec de nouvelles écoles, une
nouvelle bibliothèque, un nouveau
gymnase, une halle d’athlétisme ,
une salle des fêtes et des familles…
Ce nouveau visage prend forme dès
2004, car les constructions nouvelles
sont lancées : programme Eiffage,
SACVL, OPAC du Rhône ou du
Grand Lyon. Les transformations des
espaces publics ont débutés, avec la
rénovation d’aires de jeux, l’installation
de bancs ou de terrains de sport
de proximité.
Dans quelques années, la Duchère
deviendra un point de référence dans
l’Ouest lyonnais : un pôle sportif et
de loisir d’excellence, un pôle de services
publics de qualité, mais surtout
un espace où chacun pourra trouver
sa place, jeunes ou plus âgés,
familles modestes ou plus aisées.
A Vaise ou à La Duchère, c’est la ville
de demain que nous créons ensemble,
c’est le 9ème qui bouge et
se transforme pour rayonner au
cœur de Lyon.
FONDS D’INITIATIVES LOCALES (FIL)
PARENTS–ENFANTS :
DES LIENS RENFORCES
PAR LE FIL
LE FONDS D’INITIATIVES LOCALES PERMET DE FINANCER DES PROJETS MENÉS PAR
DES HABITANTS. GROS PLAN SUR UNE ACTION QUI UTILISE L’EXPRESSION ARTISTIQUE
POUR RENFORCER LES LIENS PARENTS ENFANTS.
Ce vendredi soir, dès la sortie des classes, une quinzaine
d’enfants accompagnés de leurs mamans se
rendent à la Maison Municipale de l’Enfance (MME).
Le temps d’un goûter et tout le monde se met à la
confection de fleurs en perles de corail. Les mamans
doivent elles-mêmes apprendre la technique auprès de
Béatrice, l’une des mères à l’origine du projet, avant
de pouvoir aider leurs enfants. " J’ai voulu partager
mon expérience " explique Béatrice.
UNE IDÉE, UN GROUPE DE MAMANS
La volonté de quelques mères de famille de l’école
des Fougères a permis de développer l’idée initiale.
Agnès raconte : " En tant que parents d’élèves élus,
nous avons constaté combien il était difficile de mobiliser
d’autres parents. D’autre part, Béatrice nous
avait montré que le travail avec les enfants pouvait
être passionnant et créatif. Nous avons donc construit
un projet pour rapprocher les parents entre eux et
consolider le lien avec leurs enfants. Cela ne va pas toujours
de soi. Tout cela à travers une action conviviale
plutôt que lors de réunions autour d’une table. "
LE SOUTIEN DE LA MAISON DE L’ENFANCE
" Les mamans sont venues nous expliquer leur idée raconte
Emmanuelle, animatrice à la Maison Municipale
de l’Enfance, en charge de l’encadrement du groupe.
Nous avons mis les locaux à disposition et aidé à monter
le dossier. " Des habitants ne peuvent en effet percevoir
directement les aides sans être constitués en
association ou bénéficier du portage d’une structure
existante. Le Fonds d’Initiatives Locales et le Lion’s
Club ont financé cette action.
CRÉER DES LIENS,
FAIRE CONNAÎTRE LE LIEU
Si l’expérience est trop récente pour en tirer un
bilan, les participantes à cette deuxième séance, souvent
averties par bouche-à-oreille, apprécient :
" J’accompagne Mélissa ma petite fille et cela m’intéresse
autant qu’elle. Et puis on a le temps de bavarder
avec les mamans " assure Fifi, tout en démêlant un
fil. Egalement à l’ouvrage sous les yeux attentifs de son
fils Anthony, Chrystelle évoque " un moment de distraction
et le plaisir de confectionner des objets…"
Un premier pas qui ne doit pas rester sans suite. " Nous
espérons que le travail en atelier se poursuivra à la
maison, indique Agnès. D’autre part, pour certaines
mamans, c’est l’occasion de découvrir la MME.
Ce n’est pas seulement un lieu où on dépose son enfant
avant de s’en aller, mais un lieu pour construire
cette mixité sociale dont tout le monde parle. "
LE FONDS D’INITIATIVES
LOCALES (FIL) :
A QUOI SERT-IL ?
Il permet aux habitants de
bénéficier rapidement de
petits financements pour
soutenir leurs projets.
Ces initiatives doivent avoir
une dimension collective,
des retombées positives
sur le quartier et ses
habitants : repas ou fêtes
de quartier, tournois
sportifs, réalisation de
plaquettes d’information,
etc.
QUI A DÉJÀ ÉTÉ FINANCÉ
EN 2003 ?
COMMENT
ET COMBIEN
PEUT-ON DEMANDER ?
Il faut déposer un dossier
à la mission GPV. L’aide
ne peut pas dépasser
1500 euros par action et
s’élève généralement
à 150/450 euros.
Les habitants présentent
leur projet au comité de
gestion de fonds composé
des financeurs (Etat, FASILD,
Ville de Lyon et GPV).
Il valide ou non le projet.
> LE CERCLE DE LOISIRS
ET DE DÉCOUVERTES DUCHÉROIS :
après-midi de loisirs et d’échanges autour des jeux
de société et de la musique
> LE COLLECTIF 260 :
communication auprès des locataires de la barre 260
> LA MAISON DE L’ENFANCE :
expression artistique parents-enfants
> LE GTI :
animation sur l’environnement
> LE GROUPE HISTOIRES FAMILIALES :
voyage d’échange à Villejuif
> HABITER BALMONT :
soirée café concert le 21 juin 2003

DEMOLITION - RECONSTRUCTION
LA RECONSTRUCTION
DES LOGEMENTS EN MARCHE
TOUS LES LOGEMENTS SOCIAUX DÉMOLIS SUR LE QUARTIER SERONT RECONSTITUÉS.
DE NOUVELLES OFFRES DE LOGEMENTS SERONT PROPOSÉES. CERTAINS PROJETS SONT DÉJÀ TRÈS AVANCÉS.
APERÇU.
PROJET EIFFAGE PERSPECTIVE DEPUIS L’AVENUE BEN GOURION
CHIFRES DU RELOGEMENT
AU 1 ER MARS 2004
FAMILLES RELOGEES : 57 %
DONT 43 %
ONT DEJA DEMENAGE
ET 14 %
ONT UN ACCORD EN COURS
FAMILLES A RELOGER : 43 %
RÉPARTITION PAR ARRONDISSEMENT
DES LOGEMENTS SOCIAUX
QUI SERONT RECONSTRUITS
SUR LYON
LYON 1° : 10
LYON 2° : 0
LYON 3° : 63
LYON 4° : 24
LYON 5° : 0
LYON 6° : 72
LYON 7° : 93
LYON 8° : 6
LYON 9° : 208
1°
2°
3°
4° 5° 6° 7°
8° 9°
EIFFAGE CONSTRUIT
UN PROGRAMME MIXTE
DE LOGEMENTS SOCIAUX ET PRIVÉS
La société de construction EIFFAGE finalise
un programme de logements sur un site
proche du stade de la Sauvegarde (carrefour
Ben Gourion / Juttet). Sur les 68 logements,
la moitié permettra l’accession à la propriété.
L'autre moitié, est destinée à la location,
dont un tiers sera en logement social. Les
travaux démarreront en 2005 pour se terminer
en septembre 2006.
L’OPAC DU GRAND LYON
RECONSTRUIT L’ALLÉE 205
L'OPAC du Grand Lyon vient d'obtenir le
permis de construire pour la réalisation du
nouveau pignon de la barre 200.
L’allée 205 va être reconstruite. Des locaux
d'activités sont également prévus en rezde-chaussée.
Ils abriteront notamment le
relais d'assistantes maternelles "Baby Duch"
qui est actuellement dans l'immeuble 210.
L'OPAC DU RHÔNE
RECONSTITUE SON PATRIMOINE
Pour reconstituer une part des les logements
sociaux démolis, l'OPAC du Rhône vient
d'acheter le bâtiment des logements de
fonction des gendarmes, vide depuis le
transfert de la gendarmerie sur Limonest.
Après des travaux de réfection, 25 nouveaux
logements sociaux seront proposés aux locataires
nécessitant un relogement.
LA SACVL CONSTRUIT UN NOUVEL
IMMEUBLE BOULEVARD DE BALMONT.
Ce nouvel immeuble viendra à la perpendiculaire
de la barre 320 et comprendra 42 logements,
des rez-de-chaussée commerciaux
destinés à reloger les commerçants
de Balmont.
ACTUALITE
HABITANTS
DE LA BARRE 260
ET MISSION GPV ASSOCIÉS
" Nous sommes là depuis 40 ans
et connaissons bien les locataires
de la barre 260. Pour certains,
quitter leur appartement est une
souffrance. " Et parfois les
personnes n’osent pas exprimer
leurs difficultés. Depuis 4 mois,
au cours de réunions mensuelles,
les membres du collectif 260 se
chargent donc d’alerter le GPV et
de pointer les difficultés.
" Les gens nous expliquent leurs
problèmes et nous essayons de
les aider à trouver des solutions "
expliquent-ils. " Quelquefois, ce
sont des départs précipités, alors
que les nouveaux appartements
ne sont pas terminés. "
Le point sur le relogement
réalisé avec le GPV en parallèle
aux réunions interbailleurs
permet d’aborder ces questions.
" Par exemple, celle des loyers "
indique un membre du collectif.
" Celui de la barre 260 était
payable à terme échu et le
nouveau est dû par avance.
Pour la plupart des personnes,
il est impossible de payer deux
loyers le même mois. " Ce point
a d'ailleurs été clarifié
récemment auprès de la SACVL.
Parfois, il s’agit simplement de
dissiper des incompréhensions,
de clarifier des informations,
de rassurer. Ce à quoi est plus
sensible une population âgée.
Mais le travail porte ses fruits.
"Nous avons constaté que
le relogement d’une trentaine
de familles pose réellement
question" explique Nathalie
Berthollier de la mission GPV.
A tel point que le collectif 260,
souhaite qu’une mission
d’accompagnement social soit
mise en place. " Nous souhaitons
qu’il y ait une aide psychologique
pour ces familles fragilisées,
souvent parce qu’elles sont
âgées, malades ou handicapées ".
… Affaire à suivre.
3

DOSSIER
4
SCOLAIRE / ECOLES HORTENSIAS ET GERANIUMS
DEUX ECOLES EN UN MEME LIEU
POUR LE BIEN ETRE DES ENFANTS
LA DUCHÈRE, CE SONT PLUS DE 1 300 ÉLÈVES RÉPARTIS EN 14 ÉCOLES. DE NOMBREUX TRAVAUX VONT AVOIR UNE INFLUENCE SUR
LA VIE DES GROUPES SCOLAIRES. DES DISPOSITIONS SONT PRISES POUR QUE TOUT SE PASSE LE MIEUX POSSIBLE POUR
LES ENFANTS SCOLARISÉS. LES ÉCOLES DES BLEUETS ET DES GÉRANIUMS EN FOURNISSENT UN PREMIER EXEMPLE.
LE CALENDRIER DES TRAVAUX
2004 2005
SEP OCT NOV DEC JAN FEV MAR AVR MAI JUI JUIL AOUT SEP OCT NOV DEC
2004/2006
Transfert des élèves aux Hortensias dès septembre 2004
Décembre 2004
Fin du relogement des barres
210, 260 et 410
Ce 5 février à 17h30, une quarantaine de parents
d’élèves patiente dans la salle de l’école
des Bleuets. Des mamans en majorité, venues
rencontrer les élus, des techniciens de
la ville de Lyon et du GPV et Madame l’inspectrice
de l’Education Nationale. Au cœur
de la discussion, le devenir des écoles des
Géraniums et des Hortensias. Ces écoles
sont les premières concernées par les travaux
du projet urbain.
UN TRANSFERT EN DEUX TEMPS
L’information principale est là : afin d’assurer
le confort des élèves et des équipes enseignantes,
le projet initial a été revu. Les élèves
de l’école des Géraniums seront transférés
aux Hortensias à la rentrée 2004 pour 2 années
scolaires. Après le regroupement,
l’école comptera au total 13 classes. Pendant
les années scolaires 2004/2005 et 2005/2006
l'école des Hortensias sera équipée de
6 préfabriqués pour accueillir les enfants des
2 écoles. Le restaurant scolaire proposera
deux services pour répondre aux besoins
des élèves demi-pensionnaires. En septembre
2006, tous les élèves de la Sauvegarde réintégreront
la nouvelle école des Géraniums
qui aura été agrandie et réaménagée.
1er trimestre 2005
Déconstruction mécanique de l'immeuble 410.
1ère phase : Vacances d'Hiver Sciage de l'immeuble (3 semaines)
2eme phase : Mars/Avril Grignotage mécanique (2 mois)
1er semestre 2005 :
Démarrage de la déconstruction des immeubles 210 et 260.
Démolition à l'Automne 2005
Printemps 2005 :
Démarrage des travaux dans l'école des Géraniums
DES PARENTS ATTENTIFS ET MOBILISÉS
" Ce qui nous préoccupe, c’est la sécurité de
nos enfants. Il y aura une forte concentration
d’élèves dans une même école. La sécurité
sera t-elle assurée ?" Cette mère de
famille résume l’esprit de la rencontre.
L’ensemble des parents présents s’inquiète
forcément des conditions de travail des
élèves (taille de la cour, confort des préfabriqués)
mais aussi des aspects pédagogiques
(classe à double niveau, suppression
de classes).
UNE ECOLE PROCHE ET DE QUALITE
Face à ces inquiétudes, M. Abel Gago, élu
en charge de l’éducation à la mairie du 9 e , et
les techniciens concernés, rassurent, tempèrent,
expliquent : " La surface de la cour
restera dans la moyenne des écoles, les vérifications
de sécurité sont toujours draconiennes.
Les bungalows seront climatisés,
équipés et modernes. La salle informatique
sera évidemment conservée." Au final, les
enfants auront du temps pour apprendre à
se connaître. Les travaux lourds sur les barres
les plus proches de l’école des Hortensias
se feront en période de congé scolaire. Abel
Gago résume finalement l’esprit de cette
opération : " Ce qui est important, c’est que
l’Etat et la Ville assurent vos droits, c’est-àdire
l’école près de chez vous, et un enseignement
de qualité. "
DES OPÉRATIONS À SUIVRE
Cette opération d’envergure fait partie des
autres réalisations au bénéfice des scolaires
dans le cadre du Grand Projet de Ville. À la
rentrée 2004, les élèves de la maternelle
des Capucines seront regroupés sur la maternelle
des Bleuets. Par la suite, la construction
d’une nouvelle école des Bleuets donnera
son nouveau visage au Plateau (ouverture
prévue en 2006). Entre temps, si cela s’avère
nécessaire, les enfants des Bleuets seront
déplacés vers les écoles les plus proches.
Dans le cadre du Grand Projet de Ville, une
multitude d’acteurs participe à la poursuite
de l’objectif commun : favoriser la réussite
scolaire et l’épanouissement des enfants.
Les réhabilitations de toutes les écoles ou la
définition d’actions prioritaires dans le cadre
du Projet Educatif Local en offrent quelques
illustrations.

S’EN PRENDRE
AU MATÉRIEL,
C’EST NUIRE
À NOS ENFANTS
Suite aux vols du matériel
informatique à l'école des
Géraniums, au Centre Social
Sauvegarde et à la MJC,
une réunion entre
M. Hubert Julien-Laferrière,
maire du 9 ème arrondissement,
M. Abel Gago, adjoint à
l'éducation et les services de
sécurité et de police aura lieu
début mars pour mettre tout en
œuvre afin d'éviter toute
récidive.
M. Gago avait d’ailleurs vivement
réagit à cette situation qu’il
qualifiait d’inadmissible, et avait
ajouté que pour lui
«les duchérois, qui sont capables
de grandes choses, devraient
s’émouvoir de façon plus
importante devant de
tels actes».
.
LES DAHLIAS
SE REFONT UNE BEAUTÉ
Des travaux de rénovation de
la façade de l'école des Dahlias
vont démarrer en avril durant les
vacances de Pâques.
La décoration des façades sera
orchestrée par Myck Chaussoy,
décoratrice plasticienne et
Bernard Martelet, coloriste.
Une date de réunion de
concertation sera communiquée
ultérieurement.
LE COLLÈGE SCHOELCHER
TRAVAILLE SUR LE PATRIMOINE
"La Duchère avant Lugdunum", "La campagne et la notion de banlieue",
"les jardins ouvriers et les espaces verts"… Voici quelques-uns
des thèmes sur lesquels les élèves de 6ème du collège
Victor-Schoelscher auront à plancher durant toute la saison scolaire.
Ce travail porte sur La Duchère mais aussi sur d’autres lieux de Lyon.
Visites de La Duchère, de Saint-Jean, de différents musées,
recherches d’information au CDI ou interviews d’experts :
l’objectif pour les enfants est d‘amasser un maximum d’informations
sur leur quartier et leur environnement. Un travail spécifique aura
également lieu avec les classes de CM2 des Bleuets. La somme des
informations recueillies permettra la rédaction de questions / réponses.
Elles constitueront un véritable jeu de piste qui sera édité sous forme
de brochure en juin.
L’an prochain, le collège espère poursuivre ce travail en le valorisant
aussi hors des frontières : un échange avec un établissement scolaire
de Marrakech est à l’étude.

VIE DU QUARTIER
RÉFECTION
DES PARKINGS
230 ET 220
Les parkings des immeubles 230
et 220, boulevard de la Duchère
viennent d'être refaits par
l'OPAC du Rhône.
6 EN MARS,
UN MOBILIER URBAIN
ENTIÈREMENT NEUF !
INSERTION
OREA : UN ATELIER
POUR RENOUER LE FIL DE L’EMPLOI…
" Le plus intéressant, c’est la part de création. On peut
apprendre de nouvelles choses à chaque fois."
En mettant l’accent sur la créativité, Halima résume le
sentiment de Fatima, Nima et Ftahi, couturières de
l’Atelier Fil en forme. Le 28 janvier dernier, une
exposition conviviale valorisait le produit de cette
créativité : des accessoires en tissu, des costumes
pour les compagnies participant à la Biennale de
la Danse, des rideaux ou des costumes de princesse
pour les écoles de Lyon… De superbes pièces
réalisées pour un coût très modique puisque l’action
initiée et portée par OREA, Maison de l’emploi, entre
dans le cadre d’un chantier d’utilité sociale.
UNE ACTION DE MOBILISATION
Ces femmes issues du quartier ou des environs
bénéficient d’un Contrat Emploi Solidarité.
Patricia Menuel, responsable de l’Atelier précise :
" Nous réalisons un important travail
d’accompagnement socio-professionnel de ces
personnes. Il s’agit avant tout d’une action de
remobilisation.." . Une première étape vers un retour à
l’emploi. Un souhait évidemment exprimé par toutes
les couturières, débutantes ou confirmées,
55 bancs et 130 corbeilles à papier
vont être installés sur l’ensemble
du quartier pour remplacer ceux qui
sont détériorés ou absents.
à l’exemple de Fatima : " J’aimerais continuer dans la
couture. J’avais déjà une expérience. Mais je sais qu’il
n’y a pas beaucoup de travail. Nima a peut-être trouvé
sa vocation : " Avant, j’avais fait du nettoyage, mais
maintenant je veux chercher du travail dans la couture. "
Ftahi, titulaire d’un CAP est sans doute la plus qualifiée
de l’atelier. Elle a le sentiment d’avoir progressé :
" Travailler sur un projet de costume entier, ça m’a apporté
plus. Par exemple, pour Halloween, j’ai inventé
des costumes pour déguiser mes enfants ".
La valorisation du travail et donc des capacités des
couturières auprès de leurs familles n’est pas la
moindre des retombées positives. Claudie Grizard,
coordinatrice d’OREA, donne quelques clés de ce qui
n’est que l’une des activités de la Maison de l’emploi :
" Nous nous étions donnés comme objectif de
travailler sur les savoir-faire mais aussi les savoir-être
tout en assurant une production réelle et de qualité. "
Mission accomplie au vu de l’exposition.
CONTACT :
OREA - CLAUDIE GRIZARD
TÉL. : 04 72 52 22 52
SAUVEGARDE
LES TRAVAUX
CONTINUENT
A la Sauvegarde les travaux sur les
espaces extérieurs se poursuivent.
L'immeuble 550 est terminé.
Les réfections des parkings des
immeubles 530 et 540 ont débuté
pour une durée moyenne de 4 mois,
tout comme les travaux devant
l'immeuble 540.
EQUIPE EMPLOI
INSERTION :
UN SOUTIEN POUR
VOTRE RECHERCHE
D’EMPLOI.
Des ateliers recherche d’emploi
animé par le CEREF sont proposés
par l’Equipe Emploi Insertion.
Vous pouvez préparer un entretien
d’embauche, rédiger un CV ou une
lettre de motivation. Ces ateliers ont
lieu les mardis et vendredis
de 14h à 17h.
CONTACT :
EQUIPE EMPLOI INSERTION
227, AVENUE DU PLATEAU
69009 LYON
ACCUEIL DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 17H
ACCES AUX OFFRES ANPE
SUR PLACE
BIENVENUE
NOUVELLE ARRIVEE
A LA MISSION GPV
Mme Sylvie Gauthier-Morestain a
rejoint au début du mois de février
l’équipe de la mission GPV
La Duchère. En charge du
développement économique et de
l’insertion sur le quartier, elle est
désormais votre interlocutrice
privilégiée pour ces sujets.

PERSPECTIVES
ENTRETIEN
" NE PAS SE CONTENTER DE POSER
LES PROBLÈMES MAIS CONTRIBUER
À LES RÉSOUDRE. “
ABEL GAGO ET HAFID SEKHRI,
CO-PRÉSIDENTS DU CONSEIL DE QUARTIER.
Le Conseil de quartier existe
depuis octobre 2002.
Comment fonctionne-t-il ?
Abel Gago : Le Conseil de quartier est
composé d’un bureau d’une quinzaine de
personnes. Elles représentent le monde
associatif, le monde économique, le GTI,
ou simplement le collège Habitants et
le collège Jeunes. Il est coprésidé par
un habitant et un élu : Hafid Sekhri et
moi-même. Des commissions se
réunissent tous les mois et travaillent
sur différents sujets demandés par les
habitants : le GPV, l’éducation… Il est
ouvert à tous les habitants qui souhaitent
s’y inscrire.
Pourquoi est-il important pour
les habitants de s’impliquer dans
le Conseil de quartier ?
Hafid Sekhri : La principale motivation
pour nous, habitants, est de passer à une
étape constructive, et de ne plus se
positionner seulement dans la critique.
Nous essayons d’avoir une vision plus
approfondie, de proposer une information
réelle et pertinente sur ce qui préoccupe
les gens. A partir d’un état des lieux,
il s’agit de faire des propositions.
Mais c’est aussi voir les difficultés de
l’autre côté et se rendre compte que les
dossiers demandent du temps.
La commission qui suscite des grosses
attentes, c’est évidemment celle du GPV.
Quelles sont les applications concrètes
à ce travail ?
Hafid Sekhri : Nous avons travaillé sur le
devenir du quartier de Balmont,
en particulier de son centre commercial.
Le calendrier de réalisation a changé et
les travaux de Balmont seront fait avant
ceux du Plateau, pour aider les
commerces, même si les propositions de
localisation n’ont pas été retenues.
La commission service public a rencontré
La Poste pour des problèmes de distribution
de courrier. D’autres commissions sont
plus dans la réflexion comme la
commission éducation que j’anime.
Les Duchérois doivent donc participer
plus encore pour faire avancer les
projets et leur quartier ?
Abel Gago : Il faut rappeler que le Conseil
de quartier ne remplace pas les élus, qui
l’ont été pour mener un projet. Par contre
les habitants vivent ici au quotidien et ont
un point de vue sur les choses qui
complètent le nôtre. Pour eux, le Conseil
de quartier est un moyen de s’informer et
de comprendre de ce qui se passe à
La Duchère. C’est important car des
informations partielles peuvent conduire à
un point de vue partial. Le Conseil de
quartier, c’est bien la confrontation
obligatoire entre habitants et décideurs,
qu’ils soient élus ou techniciens. Même si
c’est un processus long, il est nécessaire.
La rencontre et ces confrontations font
partie de ce qui nous civilise. Elles sont
une réponse à la tendance à l’isolement
individuel.
Hafid Sekhri : Il faut dire aussi qu’un
problème posé par le Conseil de quartier
vis-à-vis des élus a bien plus de légitimité
que la demande de telle ou telle
association. Il ne s’agit pas seulement de
poser les problèmes mais de contribuer à
les résoudre. Pour discuter d’un
problème, il faut le poser. On pose le
problème et on voit où il y a une marge
de négociation.
> COMMISSION FÊTE
LE 22 MARS À 20H00,
CENTRE SOCIAL SAUVEGARDE
> COMMISSION EDUCATION
LE 23 MARS À 20H00,
CENTRE SOCIAL SAUVEGARDE
7

8
CONCERTATION
DATES
DE LA CONCERTATION
RÉUNION D'INFORMATION
POUR LES HABITANTS
DE L'IMMEUBLE 110
DU CHÂTEAU
> 15 MARS À 18H30
À LA MAISON DE L'ENFANCE
COMMISSIONS
CADRE DE VIE EN MARCHANT
La mission GPV, en plus des suivis
réguliers de la qualité des espaces
extérieurs, organise une fois par an
par secteur une visite de terrain avec
les techniciens des services publics
concernés, le bailleur ou le propriétaire
pour pointer les interventions à prévoir.
Les habitants qui le souhaitent peuvent
participer à ces commissions. Il leur
suffit de s'inscrire au préalable auprès
de la mission GPV : 04.37.49.73.90.
Ils recevront alors une invitation leur
précisant l'heure et le point
de rendez-vous.
> LA SAUVEGARDE
LE 17 MARS
> LES BÂTIMENTS SACVL
(260, 240, 310, 320)
LE 21 AVRIL
> LE CHÂTEAU
(AXIADE, OPAC 69, COPRO)
LE 12 MAI
ATELIER ARCHITECTURE
ET URBANISME
LES ENFANTS PARLENT
DE LA DUCHÈRE !
Informer sur la vie quotidienne de
La Duchère, sur les raisons des
démolitions et de constructions :
voilà les objectifs de l’atelier
organisé le 11 février dernier par
la mission GPV avec une vingtaine
d’enfants de 6-7 ans, venus du
centre social du Plateau. A partir
de photos aériennes et d’images
animées, ils ont pu découvrir et
commenter le fonctionnement et
les transformations de leur lieu
d’habitation, de leur aire de jeu
favorite, de leur école…
Cette rencontre filmée inaugure
la première étape d’une série de
quatre ateliers avec ce même
groupe. Cette action est réalisée
sous la coordination de Nabil
Belhadj Bouguerra, animateur au
CLSH du centre social du Plateau
et en partenariat avec l’association
Moderniser Sans Exclure (MSE).
Cette dernière est chargée de
collecter, à partir du support
vidéo, la parole du quartier de
toutes les générations
duchéroises…
CE QUE VOUS PENSEZ
DES AMÉNAGEMENTS
D'ESPACES DE JEUX
Des aires de jeux et des terrains
de football viennent d'être créés
ou rénovés. Une petite enquête
de satisfaction a été réalisée
auprès des utilisateurs.
Dans leur majorité, les parents et
les enfants sont ravis.
"C'est ce qui leur manquait"
dit une maman à propos de l'aire
de jeux des Marronniers.
"Tous les jours on vient" s’exclame
un jeune garçon de 8 ans à propos
du terrain de foot Sakharov à
Balmont. "D'habitude les
dimanche on est 25 et on
organise des matchs".
Au Vallon, le terrain de foot est
également très fréquenté
"Souvent on fait des matchs avec
les grands, ceux de 20, 21 ans"
raconte un garçon d'une
quinzaine d'années.
LES AMÉNAGEMENTS
SE POURSUIVENT PAR AILLEURS :
6 AIRES DE JEUX VONT
ÊTRE CRÉÉES OU RÉNOVÉES :
> ENTRE LE LYCÉE ET LA BARRE 310
(ANCIEN EMPLACEMENT
DU RESTAURANT LA FOUCADE)
> À CÔTÉ DU TERRAIN DE FOOT
DU VALLON
> AU NORD DU VALLON ,
VERS LE JARDIN DES SENTEURS
> À LA SAUVEGARDE,
À CÔTÉ DU SQUARE DES 400
> AU CHÂTEAU,
RUE JEAN-FOURNIER
ET RUE DU CHÂTEAU
1 NOUVEAU TERRAIN DE FOOT
À LA SAUVEGARDE,
RUE DE BEER SHEVA
À CÔTÉ DE L'IMMEUBLE 550
RELOGEMENT
BARRES 210 ET 260
REUNIONS D’INFORMATIONS
AVEC LES LOCATAIRES
Deux réunions publiques d’informations sur l’état d’avancement du
relogement ont eu lieu respectivement le vendredi 30 janvier 2004 pour
la barre 210 et le vendredi 13 février 2004 pour la barre 260.
Étaient présents le maire d’arrondissement, M. Julien-Lafferière,
l’adjoint chargé de la politique de la Ville et de l’habitat à la Ville de Lyon,
M. Levèque, le 1 er adjoint d’arrondissement, M. Bochard et des
représentants de la mission GPV. Les bailleurs concernés ont été
représentés par M. Joutand de l’OPAC du Rhône (barre 210) et M. Brun,
responsable du relogement à la SACVL (barre 260).
Ces deux réunions ont permis de dresser un bilan précis à mi-parcours
des relogements et satisfaire également aux interrogations et incertitudes
des locataires des barres 210 et 260.
Pour la barre 210, les relogements se poursuivent dans de bonnes
conditions grâce notamment au fort partenariat entre les bailleurs
présents sur l’agglomération. L’OPAC du Rhône a notamment présenté
une initiative visant à étendre son service d’appel d’urgence aux
problèmes de vie sociale et ainsi renforcer sa qualité. Ainsi des solutions
doivent être mises en place rapidement pour sécuriser les allées.
Au 1 er mars, il restait 141 familles à reloger.
Pour la barre 260, 194 familles ont été relogées sur les 292 présentes
dans l’immeuble, au 1 er mars 2004. L’objectif du relogement complet des
familles est fixé au mois de décembre 2004. De nombreux points
d’éclaircissement ont également été apportés : des compensations
financières pourront être délivrées aux locataires qui ont effectué des
travaux d’embellissement de leur logement (si travaux constatés).
Suite à un accord avec le Conseil général du Rhône, des assistantes
sociales pourront effectuer des visites de soutien psychologique à domicile
auprès des personnes les plus fragiles. La démolition de la barre 260 est
actée et définitive, il n’est donc pas prévu de mise en copropriété ou de
démolition partielle.
MISSION GPV LYON - LA DUCHERE
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