14.07.2013 Views

PSA PEUGEOT CITROËN - PLANETE #6 - PSA - Planète Plus - PSA ...

PSA PEUGEOT CITROËN - PLANETE #6 - PSA - Planète Plus - PSA ...

PSA PEUGEOT CITROËN - PLANETE #6 - PSA - Planète Plus - PSA ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Nº6 Juin-Juillet Juin-Juillet-août 2011 2011<br />

> 4 Interview<br />

Jean-Christophe<br />

Quemard<br />

planete<br />

> 34 Dossier<br />

l’univerSité<br />

pSa<br />

> 8 Global<br />

DS5 à Shanghai


Jean-Claude Hanus,<br />

Secrétaire Général<br />

édito<br />

Notre démarche éthique, fortement<br />

dynamisée depuis mi 2010, prend un nouvel<br />

élan avec le déploiement à grande échelle<br />

d’une adhésion à notre charte. En effet, d’ici<br />

à l’été 2012, plus de 20 000 collaborateurs<br />

(c’est une première dans notre histoire !)<br />

seront invités dans le cadre d’un quiz court,<br />

pédagogique et concret à manifester leur adhésion<br />

aux principes éthiques du Groupe. Notre objectif :<br />

« ancrer » notre ambition de développement<br />

responsable et rendre la charte éthique du Groupe<br />

encore plus effective. Cette dernière n’est pas un<br />

recueil de pratiques « politiquement correctes »<br />

ne concernant que les niveaux supérieurs de<br />

l’entreprise : les situations concrètes présentées<br />

dans le quiz permettent de le constater. Notre charte<br />

n’a de sens que si elle est portée par l’ensemble<br />

des collaborateurs et les fédère autour de principes<br />

communs.<br />

Cette démarche d’adhésion est un signe fort<br />

de notre détermination collective de travailler<br />

dans une entreprise intègre où règne la cohésion<br />

et qui est respectée à l’extérieur comme à l’intérieur.<br />

Notre détermination, exprimons-la.<br />

> 2 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Jean-Claude Hanus, Secrétaire Général<br />

Pour consulter la charte éthique : http://www.portail.inetpsa.com<br />

Directeur de la Publication : C. Mille - Rédaction en chef : G.Bussiere – Rédaction : A. Blachez, JJ Cornaert, C. Galland, S. Geffray. En collaboration avec BMW Group. Iconographie et coordination : S. Bader,<br />

C. Starck, J. Stehlin. Edition <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën – 11/10. Crédits photos : S. Aleucar, V. Ballet, M. Dupont-Sagorin, Getty images (Eddy Joaquim, Grant Faint), N. Gouhier, IPS / Photononstop, N. Guibbaud, B.<br />

Joachim, Médiathèque Citroën, Médiathèque Peugeot, Médiathèque <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën, D. Pizzalla, C. Robert, L. Schil., © Thinkstock- Réalisation : - Impression : Edipro


SommairE<br />

Nº06 JuIN – JuILLET –<br />

AoûT 2011<br />

portfolio<br />

26<br />

pSa exCellenCe awardS<br />

Première édition<br />

efficacité<br />

44<br />

aCHatS<br />

Fournisseurs à l’honneur<br />

engagements<br />

32<br />

une fondation pour pSa<br />

34<br />

univerSité pSa<br />

Quand les compétences<br />

individuelles construisent<br />

l’excellence collective<br />

42<br />

Japon<br />

Solidaires dans la crise<br />

interview<br />

04<br />

« paSSer d’un groupe<br />

européen à un aCteur<br />

mondial »<br />

Jean-Christophe Quemard,<br />

Directeur des programmes<br />

global<br />

08<br />

Citroën dS5<br />

à SHangHai<br />

Stratégie<br />

de conquête<br />

Services<br />

et produits<br />

14<br />

peugeot Citroën retail<br />

Ne m’appelez plus « Réseaux<br />

Propres »<br />

16<br />

Bmw peugeot Citroën<br />

eleCtrifiCation :<br />

créer de nouveaux standards<br />

20<br />

Bienvenue dans un monde<br />

multimodal<br />

24<br />

leS SCooterS ont le vent<br />

en poupe !


« Passer d’un<br />

groupe européen à un<br />

acteur mondial »<br />

PPouvez-vous nous rappeler la mission de la<br />

Direction des Programmes (DP), en place depuis<br />

9 mois ?<br />

La DP déploie la stratégie de l’Entreprise, en termes<br />

de produits, d’innovations ou dans le domaine<br />

industriel. <strong>Plus</strong> précisément, à la DP, nous devons<br />

construire des projets cohérents avec les 4 ambitions<br />

du Groupe qui seront créateurs de valeur pour<br />

l’Entreprise et pour le client et compatibles avec<br />

nos capacités financières. Par exemple, la DP veille<br />

à bâtir des programmes véhicules maximisant<br />

les communautés techniques entre les différentes<br />

silhouettes. Le but est double : optimiser la<br />

conception et la fabrication, tout en offrant aux<br />

clients des prestations supplémentaires que nos<br />

marques peuvent valoriser pour se distinguer<br />

de la concurrence. Nous avons à la DP un rôle<br />

de maîtrise d’ouvrage, c’est-à-dire que nous<br />

construisons le cahier des charges et cadrons<br />

interview / Jean-Christophe Quemard<br />

Jean-Christophe Quemard, Directeur des Programmes<br />

> 4 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

budgétairement les projets. La maîtrise d’œuvre ou<br />

réalisation des projets, incombe en particulier à la<br />

Direction de la recherche et Développement.<br />

L’organisation de la DP s’articule d’abord autour<br />

de Directions Segment : segment aB (les petites<br />

voitures type 207/C3), segment C (les moyennes 308,<br />

C4), segment DE (les grandes C5, 508) et segment VU<br />

(les utilitaires Citroën Berlingo/ Peugeot Partner).<br />

Chaque segment est animé par un Directeur qui<br />

a la responsabilité de la création de valeur dans son<br />

business : il rend compte au CDG de la contribution<br />

des véhicules de son segment à la rentabilité du<br />

Groupe, mais également de l’atteinte des ambitions<br />

du Groupe sur la qualité, la durabilité et les<br />

prestations. Le Directeur de segment fait vivre son<br />

portefeuille produit au niveau mondial. il veille<br />

à la profitabilité des véhicules commercialisés et<br />

construit également l’offre produit futur. C’est un<br />

poste clef dans l’organisation du Groupe.


Bio express<br />

Jean-Christophe<br />

Quemard, 51 ans, est<br />

diplômé de l’École des<br />

Mines de Saint -Étienne et<br />

de l’École du Pétrole et des<br />

Moteurs. Il rejoint le Groupe<br />

en 1986 et occupe différents<br />

postes à la direction des<br />

fabrications Peugeot,<br />

aux méthodes, puis à la<br />

direction des plateformes<br />

et techniques automobiles,<br />

où il sera responsable R&D<br />

pour les sites industriels à<br />

l’international et directeur<br />

du projet Peugeot 308.<br />

Nommé directeur des<br />

Achats en 2008, il devient<br />

membre du Comité de<br />

Direction Générale.<br />

Depuis septembre 2010,<br />

il est Directeur des<br />

Programmes.<br />

> 5 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


interview / Jean-Christophe Quemard<br />

en quoi l’approche de plus en plus globale des<br />

projets véhicules impacte-t-elle votre façon<br />

d’orchestrer les programmes ?<br />

La DP accompagne le développement international<br />

du Groupe : passer d’un groupe européen à un<br />

acteur mondial. Cette internationalisation est dictée<br />

par un marché européen saturé et des perspectives<br />

de croissance portées par d’autres zones du monde<br />

comme la Chine, l’inde ou encore l’amérique latine.<br />

ainsi, sur certains segments comme les berlines<br />

du segment D ou C, le marché sera, à l’horizon<br />

de dix ans, majoritairement concentré en asie.<br />

Notre ambition de nous développer sur ces marchés<br />

impose de répondre à leurs spécificités comme par<br />

exemple les silhouettes tricorps, alors que certaines<br />

silhouettes telles que le break resteront concentrées<br />

en Europe. La DP intègre donc les spécificités de ces<br />

nouveaux marchés pour les produits futurs.<br />

Ce basculement géographique exige des réglages<br />

nouveaux. Notre histoire et la localisation<br />

dominante de notre recherche et développement<br />

en Europe nous poussent souvent vers un optimum<br />

européen. La DP veille à une meilleure prise en<br />

compte des besoins des zones, tout en garantissant<br />

une cohérence globale. Nous devons donc<br />

réellement passer d’une vision souvent européenne<br />

de nos cahiers des charges à une vision mondiale<br />

pour nos véhicules futurs. Nous avons bien sûr<br />

aussi une exigence de performance. Définir un<br />

programme pour la Chine ne veut pas dire qu’en<br />

parallèle nous conduisons le même programme<br />

pour les besoins en Europe. Les investissements sont<br />

tels qu’on ne peut pas se permettre de se disperser<br />

et de faire autant de développements que de zones.<br />

> 6 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

il faut donc bâtir un programme mondial avec des<br />

déclinaisons locales pour répondre aux spécificités<br />

des marchés. assurer cette coordination nécessite<br />

une bonne connaissance des différents besoins et la<br />

volonté permanente de privilégier l’optimum global<br />

plutôt que des solutions locales. C’est le cœur de<br />

notre mission.<br />

Quels sont les leviers dont dispose la Direction<br />

des Programmes pour créer de la valeur pour<br />

le Groupe ?<br />

J’en vois principalement quatre.<br />

Le premier, c’est le déploiement de la politique<br />

modulaire : elle permet de construire les<br />

communautés entre les projets et d’ainsi obtenir<br />

une réduction des coûts de développement et la<br />

massification des achats. Nous avons constaté<br />

que des gains d’environ 20 % sur les dépenses de<br />

développement et du même ordre sur les prix de<br />

revient sont accessibles.<br />

Le second est le pilotage du Pria (1) , qui permet<br />

de préparer l’arrivée des solutions techniques<br />

pertinentes au bon moment. Son contenu est<br />

désormais bâti en cohérence avec les ambitions<br />

du plan produit. Les équipes de recherche avancée<br />

concentrent ainsi leurs efforts sur les domaines<br />

précis qui serviront le plan véhicule ou le plan<br />

organes.<br />

Le troisième levier est la conduite de l’ensemble<br />

des phases de vie d’un véhicule. Les directeurs<br />

de segment sont aujourd’hui responsables de la<br />

tenue des objectifs économiques et stratégiques des<br />

véhicules tout au long du cycle de vie (de l’avantprojet<br />

à la fin de la vie série). Cette nouvelle façon<br />

d’appréhender notre activité doit nous conduire,<br />

par exemple, à éviter l’érosion trop rapide de nos<br />

volumes. Désormais, quand nous lançons un<br />

nouveau projet, nous programmons également<br />

les événements – lancement de silhouettes,<br />

nouvelle motorisation, animation de gamme<br />

éventuellement – qui viendront soutenir sa<br />

« Demain, l’asie sera<br />

le marché référent pour<br />

les berlines tricorps<br />

du segment D. »


courbe de vie et sa rentabilité. Ce travail requiert<br />

évidemment l’implication des directions partenaires<br />

comme la DrD et la Dm.<br />

Enfin, le quatrième levier à notre disposition est la<br />

politique de coopération. Celle-ci nous permet de<br />

partager des développements lourds et coûteux et<br />

de faire des économies importantes sur les achats<br />

de composants. Cette politique permet en outre<br />

de disposer des meilleures technologies. À titre<br />

d’exemple, le partenariat avec Ford sur les moteurs<br />

diesels nous a permis d’économiser plusieurs<br />

centaines de millions d’euros pour le passage à la<br />

norme Euro 5.<br />

Revenons sur les coopérations. Outre les aspects<br />

économiques, qu’apportent-elles au Groupe ?<br />

Pour pouvoir offrir à nos clients le portefeuille<br />

produits que nous programmons, le développement<br />

géographique en phase avec nos ambitions, et les<br />

technologies que nous souhaitons proposer à nos<br />

clients, nous devons impérativement partager<br />

certains investissements : la création de la jointventure<br />

avec BmW sur les composants de chaîne de<br />

traction hybride s’inscrit dans ce cadre.<br />

la réduction des émissions de CO 2 à l’horizon 2020<br />

est un enjeu majeur pour le Groupe.<br />

Quel est le rôle de la DP dans ce domaine ?<br />

Pour atteindre l’objectif réglementaire européen de<br />

95 g de Co 2 /km en 2020, nous devrons composer<br />

avec un portefeuille produit composé de véhicules<br />

lancés en 2015 et de véhicules lancés plus tard.<br />

La DP veille à ce que les différentes technologies<br />

qui contribuent à la réduction du Co 2 telles que<br />

l’allègement des véhicules et des plateformes, et<br />

les nouvelles chaînes de traction soient disponibles<br />

pour les véhicules prévus en 2017 et dont la montée<br />

en volume servira l’objectif 2020.<br />

atteindre cet objectif nécessite d’y consacrer 70 % du<br />

Pria, et pèsera sur notre budget de r&D plusieurs<br />

années durant : nous parlons de plusieurs centaines<br />

de millions d’euros. C’est un enjeu considérable.<br />

Notre rôle est de construire les scénarii possibles en<br />

termes de plateforme véhicules (optimisation de nos<br />

plateformes existantes par exemple), moteurs<br />

(proportion entre essence/diesel), chaînes de traction<br />

(hybride/ hybride rechargeable) afin de permettre les<br />

arbitrages les plus pertinents pour le Groupe compte<br />

tenu de ses ambitions et de ses moyens.<br />

(1) Plan de recherche et d’innovation automobile.<br />

> 7 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


CITRoËN DS5 à ShANGhAI<br />

global / lancement Citroën dS5<br />

de ConQuête<br />

En présentant la Citroën DS5 en première<br />

mondiale à Shanghai, le Groupe confirme<br />

l’importance stratégique du segment D<br />

sur ce marché.<br />

> 8 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Sur les rives du fleuve Huangpu,<br />

au pied des gratte-ciels du quartier Pudong – le manhattan<br />

chinois – la presse internationale a, le 18 avril<br />

dernier, découvert la Citroën DS5 aux côtés de ses<br />

sœurs DS3 et DS4. En dévoilant en Chine l’ensemble<br />

de sa ligne distinctive, Citroën souligne l’importance<br />

pour le Groupe du premier marché automobile mondial.<br />

Le show était accessible depuis la page


Facebook de la marque et retransmis en direct sur<br />

une trentaine de sites de PSa Peugeot Citroën. La<br />

Citroën DS5 sera produite à Sochaux pour le marché<br />

européen et à Shenzhen, dans le cadre du projet de<br />

coentreprise signée avec Chang’an – encore soumise<br />

à l’approbation des autorités chinoises. À terme,<br />

cette joint-venture produira 100 000 véhicules de la<br />

ligne DS.<br />

Comme l’explique Xavier Duchemin,<br />

Directeur du marketing de la marque Citroën, « il y<br />

a en Chine une opportunité de croissance importante pour<br />

les véhicules de la catégorie Premium. La vraie réussite<br />

de la Citroën C5 est un encouragement à aller plus loin<br />

avec la DS5, qui présente une architecture innovante, des<br />

matériaux luxueux, une chaîne de traction HYbrid4 très<br />

en avance et un certain nombre d’équipements Créative<br />

> 9 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


Technologie ». La télématique<br />

embarquée et les aides à la<br />

conduite sont en particulier<br />

au centre des préoccupations<br />

des concepteurs, car leur<br />

importance est primordiale,<br />

en Chine comme en Europe.<br />

Xavier Duchemin,<br />

Directeur du<br />

marketing de la<br />

marque Citroën<br />

Shuichu Yang, responsable<br />

du plan produit de<br />

la ligne DS en Chine, souligne<br />

que « l’offre innovante est aussi payante en<br />

Chine. Avec la Citroën DS5, on va pouvoir<br />

mettre en avant les compétences du Groupe<br />

en style et en architecture. Deux domaines qui<br />

constituent des atouts<br />

remarquables par rapport<br />

à la concurrence<br />

plus traditionnelle, en<br />

particulier germanique.<br />

Les tests cliniques réalisés<br />

sur place démontrent<br />

que la clientèle est<br />

Shuichu Yang, séduite par la silhouette<br />

responsable du plan distinctive, le dyna-<br />

produit de la ligne DS<br />

en Chine<br />

misme et l’élégance ».<br />

Luc marbach, Directeur<br />

des segments D et E, rappelle à ce<br />

sujet que DS5 prouve encore une fois la<br />

capacité du Groupe à innover. « Avec la<br />

Citroën DS5, on a croisé les avantages de<br />

plusieurs codes : ligne de coupé, habitabilité<br />

de berline, modularité de break ».<br />

En Chine, la ligne DS sera commercialisée<br />

dans un réseau dédié aux véhicules<br />

produits par CaPSa*, le projet de<br />

global / lancement Citroën dS5<br />

deuxième joint-venture. Pour<br />

Shuichu Yang, cela offre « l’opportunité<br />

de tester en Chine les<br />

effets d’un réseau de distribution<br />

spécifique et la possibilité de<br />

construire un positionnement<br />

propre à la ligne DS dans les<br />

domaines du service et de l’accueil<br />

avec des show-room dont la décoration<br />

est spécifique ». Une évolution<br />

qui n’est pas à l’ordre<br />

du jour dans le reste du monde d’autant<br />

que « la ligne DS constitue un atout pour la<br />

montée en gamme de la marque Citroën et de<br />

son réseau », précise Xavier Duchemin.<br />

> 10 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


+38 %<br />

croissance des ventes du<br />

Groupe en Chine en 2010<br />

par rapport à 2009, portant<br />

à 376 000 le nombre de<br />

véhicules vendus en 2010.<br />

8 %<br />

objectif de part de<br />

marché du Groupe<br />

en Chine en 2020,<br />

contre 3,4 % en 2010<br />

2 320 000<br />

nombre de voitures du<br />

segment D vendues en<br />

Chine en 2010<br />

2 500 m 2<br />

taille de la structure<br />

éphémère montée au<br />

pied du World Financial<br />

Center, la plus haute tour<br />

d’Asie avec 475 m, pour le<br />

lancement de la DS5<br />

> 11 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

17 000<br />

nombre de personnes<br />

employées par le Groupe<br />

en Chine à travers sa JV.<br />

Distinctive<br />

Une silhouette racée et<br />

compacte, un volume de coffre<br />

rappelant celui des SportWagon,<br />

mais aussi cinq vraies places,<br />

quatre portes ou encore une<br />

modularité de berline. « Avec la<br />

Citroën DS5, nous avons voulu<br />

casser les codes du segment tout en<br />

respectant les fondamentaux », a<br />

expliqué Vincent Besson lors du<br />

reveal le 18 avril.


global / lancement Citroën dS5<br />

En Europe, la motorisation phare<br />

de la Citroën DS5 sera l’HYbrid4. Elle<br />

associe le 2 litres HDi de 163 ch à un<br />

moteur électrique de 37 ch. En animant<br />

l’essieu arrière, celui-ci leur confère les<br />

performances d’une 4 roues motrices<br />

tout en réduisant les émissions de C0 2 à<br />

moins de 100 g/km. En Chine, Shuichu<br />

Yang souligne qu’« il faut aujourd’hui à la<br />

fois satisfaire l’aspiration des clients pour la<br />

performance et l’exigence gouvernementale<br />

qui vise à réduire la consommation du parc<br />

automobile ». C’est pourquoi Citroën a<br />

d’ores et déjà annoncé qu’une version<br />

hybride essence était à l’étude pour la<br />

DS5 en Chine. À l’échelle d’un continent,<br />

le marché chinois justifie que le Groupe<br />

y prépare son avenir sur place. À<br />

> 12 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

« La ligne DS<br />

constitue un atout<br />

pour la montée<br />

en gamme<br />

de la marque<br />

Citroën et<br />

de son réseau »<br />

Shanghai, Philippe Varin a ainsi rappelé<br />

qu’un centre de recherche et développement<br />

consacré aux véhicules à énergies<br />

nouvelles sera créé à Shenzhen.<br />

*CaPSa pour Chang’an automobile et PSa<br />

SaLoN DE SHaNGHai<br />

révélateur de l’éveil du Client CHinoiS<br />

très logiquement, le salon de<br />

Shanghai est à l’échelle du premier<br />

marché mondial de l’automobile :<br />

immense, 220 000 m 2 et très fréquenté,<br />

plus de 700 000 visiteurs en une<br />

semaine. Ce rendez-vous est<br />

désormais essentiel pour l’ensemble<br />

des constructeurs mondiaux, qui<br />

n’hésitent plus à y présenter des<br />

modèles en première mondiale.<br />

Pour Valérie Ballet, responsable veille<br />

produit concurrence à la direction<br />

des marques, le lancement commercial<br />

de la nouvelle Volkswagen Passat<br />

constitue l’événement majeur de ce<br />

salon. « Bien qu’on l’ait déjà vue à Detroit,<br />

elle démontre que le niveau des produits<br />

désormais commercialisés en Chine est<br />

celui que l’on peut attendre d’un marché<br />

mature. L’éclairage à LED, la carte d’accès<br />

et de démarrage mains libres, ou la boîte de<br />

vitesses à double embrayage sont des codes<br />

de modernité qui ne trompent pas. »<br />

La présence de la nouvelle VW Beetle,<br />

du concept Mercedes Classe A, de<br />

l’Audi Q3, et bien sûr du concept<br />

Peugeot SXC comme de la Citroën DS5<br />

indiquent clairement l’éveil du marché<br />

chinois à des formes automobiles<br />

moins traditionnelles. Comme le<br />

remarque Valérie Ballet, « cette évolution<br />

est confirmée par la présentation de<br />

plusieurs concepts Crossover comme le MG<br />

Concept 5 ou le Buick Envision, également<br />

de marques chinoises, dessinés en Italie,<br />

comme le FAW TO12. Les annonces de<br />

commercialisation des Luxgen 7<br />

ou Hyundai Veloster confirment cette<br />

tendance forte. »<br />

audi Q3, Hyundai<br />

veloster, Concept<br />

mercedes Classe a,<br />

Chevrolet malibu.


2 questions à<br />

luc Marbach,<br />

Directeur des<br />

programmes des<br />

segments D et e.<br />

Quels sont les points clés du segment D ?<br />

Le segment D en volume représente au<br />

cumul pour l’Europe et la Chine près de<br />

6,5 millions d’unités. Aujourd’hui, il se<br />

répartit équitablement entre ces deux zones<br />

mais avec des perspectives d’évolutions<br />

différentes : en Europe, nous sommes<br />

confrontés à la baisse tendancielle du<br />

segment D (15 % du marché en 2010 contre<br />

20 % en 2000), à une offensive produit des<br />

constructeurs premium Allemands (Audi,<br />

BMW, Mercedes), et enfin un niveau de TCo<br />

(Total Cost of ownership ou coût total de<br />

possession) de nos véhicules trop élevé pour<br />

ce segment dont 70 % des ventes sont<br />

réalisées auprès d’entreprises (BtoB).<br />

Conjugués, ces facteurs ont conduit à une<br />

baisse progressive des volumes et donc<br />

de la rentabilité. A contrario, le marché<br />

chinois, premier marché automobile<br />

mondial, est en hausse constant : la taille du<br />

segment D qui a égalé le marché européen en<br />

2010 devrait croître à 8,8 millions de<br />

véhicules en 2020, pour un marché de<br />

3,4 millions de véhicules prévus en Europe.<br />

Grâce au levier « volume » offert par<br />

le marché chinois, le Groupe trouve<br />

l’opportunité de revenir à des programmes<br />

rentables pour les berlines.<br />

Pour assurer la montée en gamme de nos<br />

deux marques et accroître leur Pricing<br />

Power, notre présence dans le segment D<br />

est incontournable.<br />

Les Peugeot 508 et Citroën DS5 s’inscrivent<br />

dans cette stratégie de reconquête du segment<br />

D et de valorisation de l’image des marques.<br />

en quoi les véhicules 508 et DS5 sont-ils<br />

particulièrement importants pour le<br />

segment D ?<br />

La reconquête du segment D a débuté avec<br />

Citroën C5. Peugeot 508 et Citroën DS5<br />

constituent deux maillons<br />

complémentaires de cette stratégie.<br />

historiquement les offres du Groupe<br />

étaient centrées sur l’Europe. Dorénavant<br />

nous bâtissons pour Peugeot et Citroën<br />

une double offre intégrant les attentes<br />

spécifiques de chaque marché :<br />

• maintien d’une offre de berlines<br />

traditionnelles, définie selon les critères<br />

chinois qui sera complétée en Europe<br />

par une silhouette break porteuse d’image<br />

et de marge supplémentaire ;<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

de véhicules dans les segments C et D qui atteint 41 %<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

du total au 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

er Montée en gamme<br />

trimestre 2011. Elle se situe au même<br />

43 %<br />

niveau que celle des segments A et B, ce qui a pour<br />

41 %<br />

41 %<br />

37 %<br />

des deux marques.<br />

Nous affichons une croissance constante de la part de<br />

nos ventes de véhicules distinctifs qui s’est élevée à 8 %<br />

Philippe Varin, PDG de<br />

PSa Peugeot Citroën. et cette dynamique se poursuivra au-delà.<br />

2010 t1<br />

2010 t1<br />

En 2011, l’âge moyen de nos gammes de véhicules<br />

2011<br />

2011<br />

particuliers s’établit à trois ans, ce qui est l’un des plus<br />

Segment a & B<br />

Segment C & D<br />

bas du secteur ».<br />

• Produits distinctifs : 8 % du mix en 2010<br />

(contre 2 % en 2009).<br />

Générale des actionnaires du 31 mai.<br />

• Gamme <strong>PSA</strong> : âge moyen 3 ans.<br />

> 13 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

• création d’une offre « premium »,<br />

plus innovante, conçue pour le marché<br />

européen, tout en répondant aux critères<br />

chinois.<br />

Dans les deux cas, offre traditionnelle ou<br />

premium, le TCo visé pour l’Europe sera<br />

au niveau de nos meilleurs concurrents.<br />

La berline 508, lancée en Europe au début<br />

de cette année, suivie quelques semaines<br />

après du SW, rencontrent, après quatre<br />

mois de commercialisation, un franc<br />

succès. La proportion de versions haut de<br />

gamme dépasse d’ailleurs nos prévisions.<br />

Le TCo du véhicule est dès son lancement<br />

très concurrentiel.<br />

Fabriquée également en Chine la Peugeot 508<br />

y sera commercialisée à partir de juillet avec<br />

des adaptations spécifiques. Elle intègre par<br />

exemple, à l’arrière, des sièges inclinables<br />

et réglables et un espace plus généreux qu’en<br />

Europe. Autre attention portée au client<br />

chinois : la taille du porte gobelet qui tient<br />

compte des particularités du marché.<br />

Citroën DS5 propose, quant à elle,<br />

un autre registre dans le segment D.<br />

Présenté à Shanghaï en première mondiale,<br />

ce véhicule très innovant, positionné dans<br />

le premium du segment D, a joui d’un<br />

accueil exceptionnel. Comme 508, il sera<br />

produit en France et en Chine dans le cadre<br />

du projet de JV CA<strong>PSA</strong>. Nous travaillons très<br />

activement pour compléter ces offres<br />

en cohérence avec la stratégie du segment,<br />

mais il est encore un peu tôt pour en parler.<br />

Notre montée en gamme est ainsi illustrée par l’offre<br />

conséquence d’améliorer notre mix-prix, avec un impact<br />

sur les résultats financiers et le renforcement des images<br />

en 2010 contre 2 % en 2009. Notre objectif est d’atteindre<br />

10 % en 2011, avec les lancements des Citroën DS4 et DS5,<br />

Extrait du discours de Philippe Varin lors de l’Assemblée


C<br />

larifier » : c’était le souhait<br />

formé par Christophe<br />

Bergerand en annonçant<br />

que la direction des réseaux<br />

propres s’appellerait à<br />

présent Peugeot Citroën retail. il est vrai<br />

que le terme de « Réseaux Propres » pouvait<br />

prêter à confusion avec un éventuel réseau<br />

écologique. a fortiori hors de France, où<br />

le terme évoque plus la propreté que la<br />

propriété ! mais ce changement d’appellation<br />

va au-delà : il donne un nouveau départ<br />

à des transformations qui visent (voir<br />

<strong>Planète</strong> n°4) à accroître la satisfaction des<br />

Services et produits / points de vente<br />

peugeot Citroën retail<br />

ne m’appelez pluS<br />

« réSeaux propreS »<br />

Depuis juillet 2009, les points de vente appartenant à PSa Peugeot Citroën sont<br />

regroupés au sein d’une même direction. Celle-ci s’appelle à présent Peugeot Citroën<br />

retail. Un nouveau nom, qui accompagne des changements de grande ampleur.<br />

clients tout en retrouvant le chemin de la<br />

rentabilité. Des transformations parfois<br />

visibles, parfois transparentes pour le client,<br />

mais jamais anodines.<br />

Dans le domaine de l’image<br />

de marque et de l’identification, l’effort<br />

entrepris est considérable, avec des travaux<br />

qui doivent s’achever en décembre 2011<br />

> 14 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

pour les enseignes Citroën, et un an plus<br />

tard pour les enseignes Peugeot : plus<br />

de 400 points de vente au total. Pour les<br />

piloter, Peugeot Citroën retail a constitué<br />

une véritable agence d’architectes de<br />

« Projets immobiliers » : ils sont 5 au<br />

total, et garantissent la juste déclinaison<br />

des chartes graphiques des deux<br />

marques. Une tâche complexe, souligne<br />

l’un d’eux, Éric Leone, responsable de<br />

l’identification pour les deux marques :<br />

« Entre un show-room en périphérie de grande<br />

ville et un autre situé en plein centre, parfois<br />

dans un bâtiment classé, ou dans une zone


protégée, il faut imaginer des solutions chaque<br />

fois nouvelles, en prenant aussi en compte<br />

les contraintes réglementaires. Et, bien sûr,<br />

la dimension économique ! On cherchera<br />

par exemple à limiter<br />

les investissements<br />

lorsqu’il s’agit d’un<br />

point de vente qui<br />

peut être vendu à<br />

brève échéance, tout<br />

en prenant en compte<br />

systématiquement les<br />

attentes de nos clients ».<br />

Peugeot Citroën<br />

Retail a constitué<br />

une véritable<br />

agence d’architectes<br />

de « Projets<br />

Immobiliers »<br />

En effet, le portefeuille d’affaires<br />

de Peugeot Citroën retail évolue en<br />

permanence, explique olivier Peller,<br />

responsable des Projets immobiliers :<br />

« Nous cherchons à optimiser notre parc et à<br />

réduire les coûts de restructuration dans le cadre<br />

du schéma directeur qui est porté par Christophe<br />

Mativon et ses équipes, dont je fais partie.<br />

Nous essayons de dégager toutes les synergies<br />

possibles. Par exemple, un point de vente peut<br />

être remplacé par un autre plus petit ; certaines<br />

activités mises en commun peuvent aussi être<br />

regroupées sur un même site ». Cette démarche<br />

demande bien sûr une évaluation fine<br />

des besoins et des opportunités. L’équipe<br />

« Projets immobiliers » joue là encore un<br />

rôle capital, car occuper de nouveaux<br />

locaux demande forcément des travaux.<br />

En quitter ou en restructurer d’autres<br />

aussi : en effet, le commerce et la réparation<br />

automobiles sont encadrés<br />

par une réglementation<br />

spécifique en termes<br />

d’impact environnemental.<br />

Stéphane randant, en<br />

charge de cette mission,<br />

précise : « La dépollution des<br />

sites concerne les sols, mais<br />

aussi l’enlèvement ou la<br />

déconstruction d’équipements<br />

contenant des composants à risque, comme les<br />

transformateurs au pyralène. Ce, dans tous les<br />

pays ; pour répondre au mieux aux différentes<br />

législations, la connaissance des équipes<br />

locales est essentielle ». image, localisation,<br />

optimisation : on le voit, le passage à<br />

Peugeot Citroën retail est beaucoup plus<br />

qu’un changement de nom…<br />

> 15 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

témoignage<br />

Piotr Witos,<br />

Directeur de<br />

la succursale<br />

Citroën Retail<br />

Varsovie-<br />

Krakowska<br />

(Pologne)<br />

La naissance de Peugeot<br />

Citroën Retail est un moment fort<br />

pour nous tous. C’est une<br />

nouvelle étape du changement<br />

que nous avons entamé voici<br />

deux ans. Ce nom désigne<br />

clairement notre activité, son<br />

caractère international, ainsi que<br />

notre appartenance au Groupe<br />

et à ses deux marques. Dans<br />

un pays comme la Pologne, où le<br />

marché est porteur, mais où nous<br />

n’avons pas la même notoriété<br />

qu’en France, c’est un atout.<br />

La politique de Peugeot Citroën<br />

Retail va nous permettre à la fois<br />

de nous développer et de réaliser<br />

des synergies, et donc de mieux<br />

exploiter nos ressources.<br />

Les deux succursales polonaises<br />

Citroën Retail, toutes deux<br />

à Varsovie – dont l’image<br />

de Marque vient de changer –<br />

représentent déjà 10 % des<br />

volumes de la Marque.<br />

à côté de celles-ci et de<br />

nos 57 concessionnaires, il reste<br />

certainement encore de la place<br />

pour une présence plus forte de<br />

Peugeot Citroën Retail dans cette<br />

ville et de manière générale dans<br />

le reste du pays. »


Deux sites :<br />

l’un dédié à la production des<br />

composants à Mulhouse en France,<br />

l’autre à la R&D à Munich en allemagne.<br />

Services et produits / Jv avec Bmw<br />

Bmw peugeot Citroën eleCtrifiCation<br />

Créer de nouveaux<br />

StandardS<br />

> 16 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


Le 2 février, BMW et <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën annonçaient la création<br />

d’une joint-venture pour renforcer leur coopération sur les<br />

technologies hybrides. Le projet de création arrive à échéance et la<br />

prochaine co-entreprise prend forme. Pour la première fois, ses deux<br />

dirigeants en expliquent les enjeux, et les ambitions qu’il fait naître.<br />

Quels avantages sont attendus de cette JV ?<br />

W. G. : Tout d’abord une alliance renforcée entre <strong>PSA</strong><br />

Peugeot Citroën et le Groupe BMW. Le passé a montré<br />

combien notre coopération peut être fructueuse.<br />

Maintenant, nous franchissons une nouvelle étape<br />

en concentrant nos forces sur un sujet d’avenir<br />

absolument central : l’électrification des systèmes<br />

des chaînes de traction.<br />

Bien évidemment, il s’agit aussi de dégager des<br />

effets d’échelle. Nous mutualisons les coûts de<br />

développement et de production et bénéficions de prix<br />

plus avantageux à l’achat. Mais, et cela me semble être<br />

encore plus important, nous combinons le savoir-faire<br />

de deux groupes mondiaux hautement innovants. Nous<br />

réunissons ainsi les meilleures conditions pour fixer de<br />

nouvelles références dans le domaine des composants<br />

hybrides. Les deux entreprises en bénéficient.<br />

Nos produits en profitent et, bien sûr, nos clients.<br />

J. l. : Les avantages sont à la fois économiques<br />

et stratégiques. La JV va permettre des économies<br />

d’échelle à tous les niveaux : coûts de développement<br />

et investissements qui seront partagés et, bien<br />

entendu, côté achats, grâce à l’effet de levier apporté<br />

par le cumul des quantités BMW et <strong>PSA</strong>. Par ailleurs,<br />

l’intégration de la chaîne de valeur d’une technologie<br />

coûteuse et innovante contribuera également<br />

à abaisser significativement les prix de revient. Sur<br />

le plan stratégique, l’intégration de ces technologies<br />

permet aux deux partenaires de maîtriser totalement<br />

les performances de la motorisation hybride,<br />

notamment en termes de synthèse agrément de<br />

conduite/autonomie-consommation. Enfin, c’est une<br />

nouvelle étape de la coopération BMW-<strong>PSA</strong> qui permet<br />

une alliance déterminante des savoirs et des cultures<br />

complémentaires de nos ingénieurs.<br />

Pourquoi avoir choisi une JV ?<br />

W. G. : une simple coopération informelle nous a tout<br />

simplement semblé être insuffisante. Les deux maisons<br />

mères, <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën et le Groupe BMW on une<br />

vision long terme qui se traduit aussi dans la jointventure.<br />

Les premiers systèmes hybrides rechargeables<br />

(plug in) en développement ne seront qu’un début.<br />

Ensemble, nous entendons construire les solutions de<br />

demain et une équipe clairement dédiée à cet objectif<br />

nous permettra d’autant mieux de relever ce défi.<br />

J. l. : Nous avons opté pour une joint-venture parce que<br />

BMW et <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën veulent inscrire cette<br />

coopération dans la durée, bien au-delà du premier<br />

projet commun centré sur la deuxième génération<br />

d’hybrides (dits « rechargeables »). BMW y a déjà<br />

intégré l’ensemble de ses développements liés à<br />

l’électrification, et les composants développés auront<br />

potentiellement des utilisations très diverses : sur des<br />

véhicules 100 % électriques, avec ou sans « range<br />

extender ». C’est également pour cette raison que la JV<br />

intègre l’innovation et le développement aussi bien que<br />

les achats et l’industrialisation !<br />

Cette création révèle-t-elle la volonté d’initier un esprit<br />

d’entreprise spécifique ?<br />

W. G. : oui, absolument. Nous avons la chance de<br />

pouvoir réunir le meilleur de deux entreprises très<br />

performantes. La passion de la création, l’envie<br />

d’innover et la ferme volonté de construire quelque<br />

chose sont autant de qualités communes aux deux<br />

sociétés mères. C’est aussi pour cette raison que<br />

l’entente au niveau de la direction a été immédiate.<br />

> 17 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

wolfgang<br />

güllich,<br />

président<br />

désigné Bmw<br />

peugeot Citroën<br />

electrification<br />

Jean leflour,<br />

directeur<br />

général<br />

désigné de<br />

Bmw peugeot<br />

Citroën<br />

electrification<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.


.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

Services et produits / Jv avec Bmw<br />

norbert reithofer (Bmw) et philippe varin<br />

(pSa peugeot Citroën) à genève annonçant<br />

leur intention d’investir 100 millions d’euros<br />

dans leur projet de joint-venture consacrée<br />

aux technologies hybrides et baptisée Bmw<br />

peugeot Citroën electrification.<br />

En d’autres termes : le courant passe.<br />

En même temps, nous pouvons enrichir les cultures<br />

respectives de nos deux groupes. De par nos<br />

dimensions et structures, nous nous approchons d’une<br />

entreprise de type PME, plus allégée, flexible, réactive<br />

et à l’écoute du marché. Et ceci doit aussi s’appliquer<br />

à notre état d’esprit.<br />

J. l. : oui. une petite structure doit permettre d’être<br />

plus souple et réactif, ce qui, dans un domaine<br />

technologique nouveau, est un facteur déterminant.<br />

Nos deux groupes créent ensemble un centre de<br />

compétence interne, de manière inédite. L’agilité<br />

et l’esprit d’entreprise sont donc de rigueur, dans<br />

un environnement qui reste à créer, mais que nous<br />

voulons créateur d’inspiration !<br />

la coopération entre les deux groupes dans<br />

le domaine des moteurs essence a-t-elle contribué<br />

à faire avancer ce projet ?<br />

W. G. : Elle a joué un rôle tout à fait déterminant. Dans<br />

le cadre de cette coopération, les responsables des deux<br />

groupes ont appris à se connaître et à s’apprécier. Des<br />

rapports de confiance se sont ainsi tissés que l’on<br />

ne trouve sous cette forme qu’entre quelques rares<br />

entreprises.<br />

> 18 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

C’est là un des points forts de la joint-venture : nous<br />

pouvons immédiatement capitaliser sur cet acquis et<br />

tout de suite coopérer de manière optimale à tous les<br />

niveaux<br />

J. l. : Certainement. Cette coopération a permis aux<br />

acteurs des deux groupes de bien se connaître, de se<br />

faire confiance et d’apprendre à travailler ensemble<br />

à tous les niveaux.<br />

Pourquoi les deux groupes tiennent-ils à travailler<br />

sur un domaine qui pourrait être confié à des<br />

fournisseurs ?<br />

W. G. : Le moteur est le cœur de nos véhicules et<br />

l’intention n’est pas d’externaliser ce cœur. Nous sommes<br />

persuadés que l’électrification jouera à l’avenir un rôle clé<br />

dans l’industrie automobile et que la demande de ces<br />

composants ira en augmentant. Pour l’instant, le secteur<br />

reste en phase de développement. Avec notre jointventure,<br />

nous avons l’opportunité d’en structurer les<br />

bases techniques. Cela permettra d’accélérer la<br />

standardisation de nombreux éléments.<br />

à ce propos : nous sommes tout à fait disposés à<br />

proposer les technologies issues de notre joint-venture<br />

à d’autres constructeurs intéressés. Il ne doit y avoir ni<br />

tabous ni interdits.<br />

J. l : La maîtrise des paramètres techniques et du prix<br />

de revient est un enjeu stratégique. L’hybridation et<br />

l’électrification des véhicules sont un des nouveaux<br />

cœurs de métier de l’automobile de demain, qu’il est<br />

critique de maîtriser en interne. Dans un marché qui<br />

n’est pas encore totalement mature, l’arrivée d’un<br />

acteur majeur tel que notre JV, ouvert à d’autres<br />

partenariats, va contribuer à développer et structurer<br />

tout ce secteur. La JV ne s’interdira pas de fournir des<br />

composants à des constructeurs qui en feraient la<br />

demande. Elle va accélérer le nécessaire processus de<br />

standardisation de nombreux éléments et générer une<br />

masse critique intéressante. Notre ambition étant de<br />

devenir le « champion » européen des composants<br />

hybrides en créant de nouveaux standards.<br />

Quels sont les principaux facteurs de réussite<br />

de la joint-venture ?<br />

W. G. : Très clairement : les hommes. Leur savoir-faire,<br />

leurs idées et leur engagement vont faire la différence.<br />

Si nous nous présentons dès le début comme une<br />

équipe et que nous travaillons dans le même sens,<br />

nous pourrons faire bouger les choses.<br />

Nous avons la chance unique de pouvoir organiser<br />

nous-mêmes des processus et structures efficaces.<br />

Saisissons cette chance ! Jetons aujourd’hui les bases<br />

permettant d’aplatir les hiérarchies, de nous<br />

rapprocher et faciliter les échanges et d’accélérer les<br />

décisions ! Les deux sociétés mères, <strong>PSA</strong> Peugeot<br />

Citroën et BMW Group, nous soutiennent pleinement –<br />

sans aucune réserve.<br />

J. l : D’abord notre capacité à y intégrer les hommes<br />

de talent aujourd’hui chez <strong>PSA</strong> et BMW, à y créer les<br />

conditions de travail, de confiance réciproque qui nous<br />

permettront, tout en gardant nos racines auprès de nos<br />

maisons mères, d’y créer une véritable équipe<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.


commune animée d’une volonté de réaliser les<br />

ruptures techniques et organisationnelles dont nous<br />

avons besoin pour réussir.<br />

Dernière question, qu’est-ce qui vous séduit<br />

personnellement dans cette joint-venture ?<br />

W. G. : Travailler au sein d’équipes de différentes<br />

cultures m’a toujours fasciné. Pouvoir ainsi élargir mon<br />

horizon représente pour moi une expérience<br />

extrêmement précieuse – autant professionnellement<br />

et personnellement. Avec cette joint-venture, nous<br />

avons l’opportunité unique de contribuer de manière<br />

déterminante à l’organisation de la mobilité de demain<br />

– ici, en Europe ! Je ne voulais surtout pas rater cette<br />

chance.<br />

Je suis fermement convaincu que cette co-entreprise<br />

sera un succès. <strong>Plus</strong> encore : nous possédons les<br />

ingrédients permettant de transformer durablement<br />

notre secteur. Et je suis fier d’y apporter ma<br />

contribution !<br />

J. l : Cette coentreprise est une chance unique de créer<br />

une entreprise agile et performante, dans un domaine<br />

innovant et critique pour le futur de l’automobile. De<br />

plus, cette JV me donne l’opportunité de travailler à<br />

nouveau dans un milieu international et multiculturel,<br />

que j’ai toujours dans ma carrière considérée comme<br />

un extraordinaire facteur d’accélération, pour peu que<br />

l’on sache transformer les différences en<br />

complémentarités. Quand elle possède autour de son<br />

berceau deux compagnies aussi prestigieuses que BMW<br />

et <strong>PSA</strong>, comment voulez-vous ne pas être<br />

enthousiasmé par une telle opportunité ?<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

Carte d’identité<br />

nom : BMW Peugeot<br />

Citroën Electrification<br />

2 février 2011, accord sur<br />

la création de la JV, dans la<br />

continuité du 1 er protocole<br />

signé en octobre 2010.<br />

Le dépôt des statuts est<br />

en cours.<br />

objet : développement et<br />

fabrication de composants<br />

pour les véhicules<br />

hybrides : batteries,<br />

machines électriques,<br />

générateurs, électronique<br />

de puissance et chargeurs,<br />

ainsi que logiciels destinés<br />

au fonctionnement des<br />

systèmes hybrides.<br />

Clients : <strong>PSA</strong> Peugeot<br />

Citroën, BMW Group<br />

et d’autres constructeurs<br />

s’ils en font la demande.<br />

localisation : un site de<br />

R&D à Münich (Allemagne),<br />

un site de production à<br />

Mulhouse (France).<br />

effectif : plus de<br />

100 personnes à ce<br />

jour, et plus à mesure<br />

du développement de<br />

BMW Peugeot Citroën<br />

Electrification.<br />

démarrage opérationnel :<br />

2 e semestre 2011.<br />

2014 : premier équipement<br />

de véhicules des deux<br />

groupes avec des<br />

composants BMW Peugeot<br />

Citroën Electrification.<br />

> 19 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

3 questions à<br />

thierry Hontabat<br />

pilote chantier RH<br />

de BMW Peugeot<br />

Citroën<br />

electrification<br />

en termes de ressources humaines,<br />

quels sont les enjeux du projet ?<br />

L’enjeu majeur, c’est de permettre à la<br />

JV de démarrer en temps et en heure.<br />

Il a donc fallu dans un premier temps<br />

mettre au point le statut des<br />

collaborateurs qui rejoindront la JV, en<br />

fixer les modalités, en particulier celles<br />

concernant l’expatriation : à Munich<br />

pour les personnels issus du Groupe,<br />

à Mulhouse pour ceux de BMW. Par<br />

ailleurs, il était primordial de prévoir<br />

des clauses permettant le retour à<br />

l’entreprise d’origine. Celui-ci sera<br />

possible jusqu’en 2020.<br />

Dans quels domaines la JV recherchet-elle<br />

des collaborateurs ?<br />

Pour l’heure, la priorité est au<br />

recrutement de spécialistes en R&D,<br />

mais pas seulement : cette nouvelle<br />

entreprise demande des compétences<br />

en gestion-finance, en achats, en<br />

qualité, en gestion de projets puis,<br />

rapidement, en production. Le panel<br />

est vaste.<br />

Comment le recrutement progresset-il<br />

?<br />

Nous privilégions les recrutements<br />

internes au Groupe, pour des profils qui<br />

possèdent bien sûr les compétences<br />

techniques, mais qui sont avant tout<br />

prêts à participer à une aventure<br />

internationale unique. à ce titre, une<br />

bonne maîtrise de l’anglais, qui sera<br />

la langue de travail de l’entreprise,<br />

est nécessaire. Nous accueillons toutes<br />

les candidatures et en étudions déjà<br />

plusieurs dizaines.


Services et produits / mobilité<br />

Bienvenue danS un monde<br />

multimodal<br />

La mobilité s’est accélérée et complexifiée. Pour<br />

la faciliter, <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën s’appuie sur<br />

l’innovation technologique et propose des services<br />

novateurs qui intègrent l’automobile dans un<br />

écosystème plus large.<br />

r<br />

apidité, fluidité, maîtrise des coûts,<br />

responsabilité environnementale :<br />

les attentes en termes de<br />

mobilité sont de plus en plus<br />

fortes. En tant que constructeur automobile,<br />

PSa Peugeot Citroën offre une réponse à ces<br />

enjeux, en mettant l’innovation technologique<br />

au service de la mobilité et en faisant des<br />

services une composante majeure de sa<br />

stratégie.<br />

La technologie HYbrid4, proposée sur la<br />

Peugeot 3008 à partir de l’automne 2011<br />

(lire encadré), allie ainsi plaisir de conduire<br />

et respect de l’environnement.<br />

> 20 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

avec Peugeot Cycles et Peugeot<br />

Scooters, PSa Peugeot Citroën est le<br />

seul constructeur doté d’une offre produit<br />

multimodale. Un atout qui permet à la<br />

marque Peugeot de proposer une gamme<br />

électrique complète, composée des vélos<br />

à assistance électrique « E-City », du scooter<br />

« e-Vivacity » et du véhicule « ion ».<br />

« Peugeot Cycles se positionne comme une<br />

marque de référence », explique Sandrine<br />

Bouvier, responsable produit et marketing<br />

cycles. « Nous répondons aux nouvelles aspirations<br />

de nos clients par la technologie – en<br />

privilégiant par exemple des moyeux à vitesses


intégrées beaucoup plus adaptés à l’usage<br />

urbain, en permettant le changement de<br />

vitesse à l’arrêt notamment. » Pour répondre<br />

au fort développement des deux-roues<br />

motorisés en ville, Peugeot Scooters<br />

déploie, quant à lui, une offre de scooters<br />

premium moins polluants, plus confortables<br />

et plus sûrs (lire pages 24 et 25).<br />

Cette offre de mobilité<br />

étendue est aussi conçue en créant des passerelles<br />

avec l’activité automobile. Dans le<br />

domaine du style, les scooters à venir seront<br />

le fruit d’une étroite collaboration avec les<br />

équipes de l’aDN. Celles-ci ont dessiné,<br />

par ailleurs, les vélos de la large gamme<br />

2012, dont un nouveau vélo à assistance<br />

électrique. En ce qui concerne la distribution,<br />

les vélos et les scooters réinvestissent<br />

les concessions pour affirmer leur<br />

complémentarité avec la voiture.<br />

Les solutions pour se déplacer<br />

sont multiples. La voiture, si elle reste un<br />

élément structurant de la mobilité, n’en<br />

est qu’un maillon. De fait, de « produit »<br />

elle se mue en « service de mobilité » à l’instar<br />

du covoiturage, de l’auto-partage ou<br />

> 21 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

CALL CAR<br />

<strong>CITROËN</strong><br />

est le service de livraison/reprise<br />

proposé pour toute location<br />

de voiture. Simple et rapide,<br />

il permet notamment de se faire<br />

livrer sa voiture en moins de<br />

trois heures – de Citroën C1<br />

à Citroën C6 – dans 13 villes<br />

en France pour seulement 14 € !<br />

À découvrir sur multicity.citroen.fr<br />

ou par téléphone au 0810 32 00 32.


PEuGEoT 3008 hybrid4<br />

une première mondiale<br />

arwa Beaulieu, chef<br />

de produit 3008<br />

Services et produits / mobilité<br />

Première full hybrid diesel au monde,<br />

la 3008 hybrid4 conjugue plaisir de conduite,<br />

liberté des déplacements et respect de<br />

l’environnement. Quatre modes de conduite,<br />

simples d’utilisation, permettent tous les<br />

déplacements : un mode électrique, un mode<br />

4 roues motrices, un mode sport et un mode<br />

auto, où les transitions entre moteur<br />

thermique et électrique sont gérées<br />

électroniquement. Et cela dans le plus grand<br />

confort, grâce à une acoustique unique sur<br />

le marché des hybrides. Avec une puissance<br />

maximale de 200 ch et un haut niveau de<br />

> 22 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

prestations, la 3008 hybrid4 ne consomme<br />

que 3,8 l /100 km à partir de 99 g / km<br />

de Co 2. Elle est surtout hybride à 100 %.<br />

Au niveau de la traction bien sûr, de la<br />

carrosserie, héritière à la fois des gènes<br />

du SuV, du monospace et de la berline,<br />

mais aussi au niveau de l’habitacle en<br />

alliant l’ambiance d’un coupé haut de<br />

gamme et la modularité d’un monospace.<br />

Tous les sièges sont rabattables et, en dépit<br />

de la traction électrique, nous avons réussi<br />

à conserver près de 90 % du volume de<br />

coffre. »


de la location. Pour Pascal Lambert, en<br />

charge des services à la Prospective automobile<br />

clients marchés, « la relation à la<br />

voiture évolue sous l’impulsion d’une population<br />

urbaine avec ou sans voiture mais à<br />

fortes attentes d’extension et de personnalisation<br />

des solutions de mobilité à sa disposition<br />

». Un changement intégré par les<br />

marques, à travers leurs offres de services.<br />

mu by Peugeot propose ainsi une<br />

location nouvelle génération dans les<br />

villes européennes. il permet de louer un<br />

vélo, un scooter, une voiture ou des accessoires<br />

dans plus de 60 sites du réseau<br />

Peugeot. « À la différence des loueurs, Mu<br />

propose une offre sur mesure. Le client vient<br />

louer un modèle précis selon ses besoins et ses<br />

envies et non pour une catégorie de véhicules.<br />

Mu by Peugeot est porteur d’image pour la<br />

Marque et permet de toucher une population<br />

large : les clients Peugeot actuels ou non, possesseurs<br />

d’un véhicule ou non », précise<br />

Delphine Vanbockstael, responsable<br />

planning et déploiement mu.<br />

Chez Citroën, une approche<br />

différente de la multimodalité est<br />

lancée sur le web depuis le 1 er mars<br />

2011. avec « Citroën multicity »,<br />

Citroën se positionne dans la ligne<br />

« Créative Technologie ». inédit sur<br />

la toile, ce service fournit les itinéraires<br />

porte à porte, propose toutes<br />

les combinaisons de transports possibles<br />

et permet de louer une voiture<br />

– un bon moyen d’expérimenter<br />

la Citroën C-ZEro – son train, son<br />

avion, son hôtel… Tout en précisant<br />

le temps de parcours, le coût et les émissions<br />

de Co 2 . « Avec Citroën Multicity, nous<br />

simplifions les déplacements dans un écosystème<br />

caractérisé par l’hybridation des modes de<br />

transports, mais où la voiture a toute sa place<br />

et dans lequel les informations sont particulièrement<br />

cloisonnées », explique Sylvie Lefebvre,<br />

en charge du projet. avec ce service innovant,<br />

le Groupe démontre à nouveau qu’il<br />

est définitivement entré dans le monde de<br />

la mobilité et de « l’automobile autrement ».<br />

> 23 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Avec « Citroën<br />

MuLTICITy », Citroën<br />

se positionne dans<br />

la ligne « Créative<br />

Technologie »<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

en savoir plus k<br />

. . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

www.multicity.citroen.fr<br />

. . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . .<br />

.


leS<br />

SCooterS<br />

ont le<br />

vent en<br />

poupe !<br />

La mobilité et la liberté urbaines se<br />

déclinent de plus en plus en scooter.<br />

Face à l’engorgement des centres-ville,<br />

les scooters séduisent des clients toujours<br />

plus nombreux et différents. Présent du<br />

50 au 500 cc, Peugeot Scooters redouble<br />

de vitalité sur ce marché en renouveau.<br />

pierre-louis Colin,<br />

directeur général de<br />

peugeot Scooters.<br />

Services et produits / deux-roues<br />

S<br />

i le marché des 50 cc s’essouffle, celui<br />

des 125 cc et plus est en plein essor.<br />

Aujourd’hui, il n’y a plus d’âge pour<br />

arriver au scooter ; sa souplesse et sa<br />

liberté attirent une clientèle urbaine,<br />

CSP +, de tous âges et de plus en plus nombreuse »,<br />

explique Pierre-Louis Colin, Directeur général de<br />

Peugeot Scooters. incontestablement, le scooter<br />

s’impose comme une solution très pertinente<br />

de mobilité urbaine tout en devenant un objet<br />

statutaire. il suffit de voir l’explosion du nombre de<br />

deux-roues dans les grandes villes. Un mouvement<br />

qui n’est pas prêt de fléchir. Déjà, certaines villes<br />

> 24 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Zéro émission de CO 2,<br />

60 km d’autonomie<br />

pour un coût de<br />

0,25 centimes d’euro et<br />

un couple supérieur à son<br />

homologue à essence…<br />

e-Vivacity est promis à un<br />

bel avenir.<br />

envisagent de leur dédier des voies comme pour<br />

les vélos ou les bus.<br />

S’imposer comme la référence<br />

du haut de gamme<br />

avec 10 % des parts de marché en Europe et une<br />

place de n° 4, Peugeot Scooters arrive à résister à la<br />

déferlante des produits asiatiques qui a bouleversé<br />

le marché. Sa réponse consiste en premier lieu à<br />

investir le segment premium. référence en 50 cc,<br />

Peugeot, plus ancien fabricant de deux-roues<br />

motorisés au monde, muscle sa gamme qui compte<br />

22 modèles, avec un plan produit résolument


offensif sur le segment des 125 cc et plus. « Notre<br />

ambition est de réaliser une percée significative en<br />

volumes de ventes. Nous ferons la différence avec<br />

des véhicules statutaires,<br />

pratiques, confortables, innovants<br />

technologiquement et d’excellente<br />

facture », dit Pierre-Louis Colin.<br />

À l’image du « Citystar »,<br />

nouveau scooter phare GT,<br />

cossu et compact, qui complète<br />

une gamme 125 cc déjà riche de<br />

6 modèles. Et bientôt, un scooter<br />

trois roues, actuellement en conception, complétera<br />

cette offre. rendez-vous en novembre au Salon de<br />

milan pour le découvrir.<br />

l’innovation comme marque de fabrique<br />

Bien que le marché soit hyper-concurrentiel,<br />

Peugeot Scooters a de solides atouts à faire valoir.<br />

À commencer par son histoire – Peugeot a créé le<br />

premier cyclomoteur en 1898 – et par sa capacité<br />

d’innovation. Saviez-vous que Peugeot Scooters<br />

a été le premier à opter pour une carrosserie tout<br />

plastique, à lancer un scooter électrique ou à<br />

intégrer le freinage aBS de série ? L’innovation se<br />

conjugue au présent. aux essais presse de Saint-<br />

Tropez début mars, Peugeot a révélé un nouveau<br />

scooter électrique qui a fait sensation. « e-Vivacity<br />

est un véritable bijou, un concentré technologique<br />

sans équivalent qui va marquer les esprits », insiste<br />

Pierre-Louis Colin. intuitif, pratique, silencieux,<br />

économique et propre, il offre une solution<br />

de mobilité urbaine inédite.<br />

Si Peugeot Scooters fait la différence par la qualité<br />

de ses produits et sa force d’innovation, il entend<br />

aussi se distinguer sur des questions clés comme<br />

la sécurité. À l’image du futur gilet airbag hyperprotecteur<br />

développé en partenariat avec Helite<br />

Protairbag et doté de capteurs pour garantir<br />

la réactivité de son ouverture ou encore avec<br />

l’intégration future d’un bouton d’appel d’urgence,<br />

Salon<br />

de Milan<br />

C’est pour les deuxroues<br />

ce que Paris<br />

est à la voiture.<br />

50 %<br />

c’est la part de la<br />

chine sur le marché<br />

mondial des scooters<br />

et celle de l’italie sur<br />

le marché européen.<br />

« Nous voulons<br />

faire de Peugeot<br />

Scooters une marque<br />

premium sur tous<br />

les segments »<br />

technologie où le Groupe est leader dans<br />

l’automobile. mais, plus que jamais, l’avenir de<br />

Peugeot Scooters passe par son développement à<br />

l’international. Présent en Europe,<br />

étudiant son arrivée en argentine,<br />

au Brésil ou encore en iran,<br />

Peugeot Scooters a une priorité :<br />

se développer en Chine, qui<br />

concentre 50 % du marché<br />

mondial. Depuis 2008, Peugeot<br />

y produit en partenariat avec<br />

Qingqi une gamme de scooters<br />

de petites cylindrées estampillée Peugeot et dédiée<br />

à la clientèle chinoise… Le début d’une nouvelle<br />

aventure.<br />

1 er<br />

en france, Peugeot<br />

Scooters est aussi n° 4<br />

en Europe.<br />

> 25 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

Sites industriels :<br />

Peugeot Scooters compte<br />

1 site de production<br />

à Mandeure (France)<br />

et 2 sites d’assemblage<br />

à Dannemarie (France)<br />

et Jinan (Chine).


Réunis sur scène<br />

Philippe Varin avec les<br />

5 capitaines des équipes<br />

gagnantes et les présidents<br />

des jurys, à l’issue de la<br />

cérémonie<br />

portfolio / pSa exCellenCe awardS<br />

première édition deS<br />

pSa exCellenCe awardS<br />

Le 20 juin dernier, la direction de la Communication organisait la première<br />

cérémonie de remise des PSa Excellence awards, ultime étape du<br />

concours lancé en mars dernier. Sous le dôme de l’aDN à Vélizy (France),<br />

130 personnes étaient réunies pour découvrir le nom des équipes gagnantes.<br />

Celles-ci ont reçu de Philippe Varin et de quatre membres du Comité de<br />

Direction Générale un trophée dessiné par les équipes design du Groupe.<br />

> 26 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011


27 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011


Innovation Award<br />

la joie de l’équipe du Brésil qui s’est vu<br />

remettre par Guillaume Faury, Directeur<br />

Recherche et Développement, un trophée<br />

pour le développement de condenseurs<br />

haute performance.<br />

portfolio / pSa exCellenCe awardS<br />

> 28 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Grand Jury Award<br />

le Grand Jury award est remis<br />

par Philippe Varin à l’équipe<br />

de Mu By Peugeot, un vrai coup<br />

d’avance en matière de services.


Safety Award<br />

l’équipe de Vigo brandissant<br />

le Safety award, récompensant<br />

la création de la S-Box, une<br />

formation interactive à la<br />

sécurité, déployée dans toutes<br />

les usines du Groupe.<br />

Quality Award<br />

Claude Brunet, Directeur ressources<br />

humaines et qualité, a remis le trophée<br />

à Rodolphe Huet, capitaine de l’équipe<br />

de Meudon pour la « Sécurité de nos<br />

clients, l’affaire de tous ».<br />

Performance Award<br />

l’équipe de Madrid, et son capitaine<br />

Francisco José Segovia Martin, qui<br />

remercie le public.<br />

> 29 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011


Les finalistes,<br />

catégorie Performance<br />

Président du Jury Performance<br />

award, Frédéric Saint-<br />

Geours, Directeur financier et<br />

développement stratégique,<br />

entouré des 3 capitaines finalistes.<br />

portfolio / pSa exCellenCe awardS<br />

> 30 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Une cérémonie riche<br />

en émotions<br />

Sur scène, l’équipe du<br />

Brésil, gagnante du trophée<br />

Innovation, explose de joie.


Mangualde finaliste<br />

Denis Martin, Directeur industriel,<br />

remet le diplôme de finaliste<br />

de la catégorie Safety à Filipe<br />

araujo, capitaine de l’équipe de<br />

Mangualde.<br />

Les finalistes, catégorie Qualité<br />

Claude Brunet avec les 3 capitaines<br />

des équipes finalistes de la catégorie<br />

qu’il a présidée.<br />

> 31 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Moment de convivialité<br />

la soirée des PSa excellence<br />

awards a aussi été un moment<br />

d’échanges entre les équipes<br />

venues des différents pays et<br />

tous les invités présents. Ici, les<br />

capitaines des équipes gagnantes<br />

à la table de Philippe Varin.


une fondation pour<br />

pSa peugeot<br />

Citroën<br />

Le Groupe vient de lancer sa fondation « Un monde en<br />

mouvement ».<br />

Quelles sont ses raisons d’être, ses moyens et quels seront<br />

ses premiers projets ? Comment les collaborateurs du<br />

Groupe peuvent-ils y être associés ?<br />

d<br />

epuis les années 2000, le<br />

mécénat se développe de<br />

façon intensive au sein d’entreprises<br />

de toutes tailles,<br />

avec une diversification des investissements,<br />

qui ne sont plus seulement consacrés<br />

à des actions culturelles mais aussi<br />

en faveur de la solidarité et de l’urgence<br />

humanitaire. Les entreprises tendent à<br />

renforcer de façon significative, leur<br />

développement responsable et s’engagent<br />

dans des actions utiles à la<br />

collectivité.<br />

C’est dans cette double perspective que<br />

s’inscrit la Fondation créée par le Groupe<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . 3 . questions . . . . . . . . . à.<br />

. .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . Caroline . . . Mille . . . .<br />

langlois,<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Directrice de la<br />

. . . . . . . . . . communication . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . et . membre . . . . . .<br />

du Conseil<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

d’administration<br />

. . . . . . . . . . de . la . Fondation . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

engagements / fondation<br />

en mai dernier. « La création de la Fondation<br />

« Un monde en mouvement » traduit l’ancrage<br />

des convictions et des engagements de <strong>PSA</strong><br />

Peugeot Citroën en termes de responsabilité<br />

sociale et citoyenne. Nous avons pris le temps<br />

de la réflexion, car la Fondation doit mener<br />

des actions cohérentes avec notre métier de<br />

constructeur, concrètes et avant tout utiles<br />

aux bénéficiaires », commente Hugues<br />

Dufour, délégué général de la Fondation.<br />

La Fondation va encourager la mobilité,<br />

dans son acception large : éducative,<br />

sociale et environnementale. Parce qu’aider<br />

le public à bouger – qu’il soit éloigné<br />

des centres urbains ou de l’emploi, âgé<br />

Quelles lignes directrices ont présidé<br />

à la création de la Fondation ?<br />

Après avoir observé et analysé d’autres<br />

expériences, nous avons voulu une<br />

Fondation résolument internationale et<br />

dédiée aux projets de mobilité. Elle doit<br />

aussi permettre le maximum d’interactions<br />

et de partage entre les porteurs de projets,<br />

notamment via les outils numériques<br />

et Internet.<br />

Quels types de projets seront soutenus ?<br />

Il s’agit vraiment d’élargir ses horizons et<br />

de penser mobilité sous un angle large.<br />

Nous envisageons par exemple de soutenir<br />

la transformation d’un bus en musée. Il ira<br />

> 32 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

ou jeune, à mobilité réduite… – c’est<br />

aussi l’aider à accéder au travail, à la<br />

santé ou à l’éducation. « Sur ces sujets, <strong>PSA</strong><br />

Peugeot Citroën, dont les sites tertiaires et<br />

industriels mènent depuis 2004 des plans<br />

locaux de mécénat, est loin de partir de zéro,<br />

rappelle Hugues Dufour. Cette Fondation<br />

va simplement permettre de fédérer, d’amplifier<br />

et de donner un fil conducteur aux initia-<br />

vers des personnes les plus éloignées des<br />

sites culturels. Je pense aussi à un rallye<br />

automobile où un équipage accueillera une<br />

jeune femme handicapée. un projet peut<br />

être créatif et efficace sans être<br />

excessivement coûteux.<br />

Quel rôle peuvent jouer les collaborateurs<br />

du Groupe ?<br />

Ceux qui sont déjà investis dans le secteur<br />

associatif peuvent soumettre des projets<br />

auprès de la Fondation. Les autres peuvent<br />

consulter les opérations déjà soutenues<br />

et proposer un peu de leur expertise<br />

ou de leur temps.


tives qui existaient déjà en Europe, en Amérique<br />

latine ou en Chine ».<br />

Quand mobilité rime avec<br />

concret<br />

Dotée d’un Conseil d’administration de<br />

neuf membres (personnalités du Groupe<br />

et de l’extérieur) et d’une équipe dédiée,<br />

la Fondation est d’ores et déjà opérationnelle.<br />

Elle prévoit de lancer annuellement<br />

trois à quatre appels à projets. Dès le<br />

mois d’octobre, les premières candidatures<br />

seront examinées par un comité de<br />

sélection composé de salariés du Groupe<br />

et de personnes extérieures. Ces projets<br />

seront analysés selon des critères prenant<br />

notamment en compte leur impact<br />

pour la communauté.<br />

Parmi tous ces projets, proposés par des<br />

structures d’intérêt général, certains,<br />

investigués par l’institut pour la Ville en<br />

mouvement (iVm) et ses partenaires,<br />

pourront-être poursuivis grâce au soutien<br />

d’« Un monde en mouvement ».<br />

D’autres partenariats comme celui liant<br />

PSa Peugeot Citroën au Samu social de<br />

Paris ou celui aidant les habitants des<br />

favelas de rio de Janeiro à se déplacer,<br />

seront également poursuivis voire renforcés.<br />

Pour s’informer, déposer un projet,<br />

faire connaître un besoin ou rejoindre<br />

une association en tant que bénévole,<br />

une adresse : www.fondation-psa-peugeot-citroen.org.<br />

mis en ligne depuis juin,<br />

ce site facilite les échanges entre les associations<br />

et les salariés du Groupe.<br />

En complément, la page Facebook de la<br />

Fondation est un véritable carrefour<br />

d’échanges, qui permet aux porteurs de<br />

projet de se faire connaître et de communiquer<br />

auprès des internautes.<br />

(1) Depuis 1996, le Groupe met à la disposition<br />

du Samu social de Paris, et entretient, plusieurs<br />

véhicules (20 en 2011) pour effectuer des<br />

maraudes et venir en aide, été comme hiver,<br />

aux personnes sans domicile fixe.<br />

en savoir plus k sur le fonctionnement et la<br />

composition d’« un monde en mouvement »,<br />

déposer un projet ou découvrir les premières<br />

initiatives soutenues, rendez-vous sur :<br />

www.fondation-psa-peugeot-citroen.org et<br />

connectez-vous sur la page facebook.<br />

> 33 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

Glossaire<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . .<br />

Mécénat<br />

. . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

Soutien matériel apporté<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

sans contrepartie directe<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

de la part du bénéficiaire,<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

à une œuvre ou à une<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

personne, pour l’exercice .<br />

d’activités présentant<br />

un intérêt général.<br />

Fondation<br />

acte par lequel une<br />

ou plusieurs personnes<br />

physiques ou morales<br />

décident l’affectation<br />

irrévocable de biens,<br />

droits ou ressources à la<br />

réalisation d’une œuvre<br />

d’intérêt général et à but<br />

non lucratif (loi n° 87-571 sur<br />

le mécénat du 23 juillet 1987).<br />

Sponsoring<br />

Contribution financière,<br />

matérielle et/ou technique<br />

(logistique) apportée par<br />

une entreprise à une action<br />

sociale, culturelle ou sportive<br />

pour accroître sa notoriété.<br />

Parrainage<br />

Soutien matériel apporté<br />

à une manifestation,<br />

à une personne, à<br />

un produit ou à une<br />

organisation en vue d’en<br />

retirer un bénéfice direct.


univerSité<br />

pSa : Quand leS<br />

CompétenCeS<br />

individuelleS<br />

ConStruiSent<br />

l’exCellenCe<br />

ColleCtive<br />

annick gentes Kruch,<br />

directeur de l’université<br />

pSa<br />

engagements / université pSa<br />

P<br />

lus d’un an<br />

après sa création, l’Université PSa<br />

prend son essor. Gros plan sur ses<br />

enjeux stratégiques, ses premières<br />

réalisations concrètes et ses<br />

perspectives.<br />

industrie automobile est appelée à se transformer. Dès<br />

l’<br />

lors, les compétences constituent un facteur clé pour<br />

répondre à cet enjeu et incarner pleinement un Groupe<br />

global », estime Claude Brunet, Directeur des<br />

ressources humaines et de la qualité (DrHQ).<br />

Pour ce faire, il s’appuie sur l’animation et le pilotage de la<br />

compétence métiers, assurés par la direction développement<br />

des ressources humaines (DDrH) dont rémi Boyer est à la tête.<br />

« Les 20 filières et les 115 métiers qui les composent se sont lancés<br />

dans une démarche prospective qui permet d’identifier les grandes<br />

tendances des futurs métiers de l’automobile. La récente convention<br />

des métiers du Groupe a montré toute la richesse de la gestion par les<br />

compétences », explique-t-il.<br />

Deuxième acteur clé : l’Université PSa. Créée en avril 2010 sous<br />

la direction d’annick Gentes-Kruch (voir encadré), elle vise à<br />

garantir l’excellence des compétences managériales,<br />

économiques et techniques du Groupe. De façon transversale<br />

et internationale.<br />

> 34 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


Définition<br />

Une université d’entreprise<br />

forme les collaborateurs aux<br />

problématiques et à la culture<br />

du Groupe qui l’a créée.<br />

Distincte d’un institut de<br />

formation, elle détient<br />

souvent des objectifs propres<br />

à la stratégie de l’entreprise.<br />

> 35 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


Inscriptions<br />

les besoins en formation<br />

sont évalués par les chefs<br />

de projet présents au sein<br />

de chaque direction. Pour<br />

bénéficier d’une formation<br />

inscrite à l’Université,<br />

rapprochez-vous du<br />

correspondant RH de votre<br />

site.<br />

Accréditation<br />

actuellement soumise à<br />

différents audits qualité,<br />

l’Université PSa devrait être<br />

accréditée ClIP par l’eFMD<br />

d’ici février 2013.<br />

chiffres clés<br />

17<br />

formations<br />

socles<br />

lancées en 2011<br />

23<br />

écoles et<br />

universités<br />

cœur de cible de<br />

partenariats<br />

engagements / université pSa<br />

Cela implique notamment une remise à<br />

plat des cursus de formation pour en<br />

garantir le contenu, l’harmonisation et la<br />

cohérence (cf. infographie p. 40).<br />

Cohérence et harmonisation<br />

des formations<br />

Dès sa création, l’Université s’est penchée<br />

sur l’articulation entre formations socles,<br />

managériales et métiers.<br />

« Les premières relèvent d’une culture partagée,<br />

d’une volonté de faire vivre nos valeurs de<br />

façon transversale, commente Jean-François<br />

martin, responsable au sein de l’Université,<br />

du Centre de référence formation (CrF).<br />

Nous travaillons sur la formalisation du<br />

62<br />

métiers<br />

labellisés<br />

à la fin de 2011<br />

de gauche à droite,<br />

patrice Couillet, responsable<br />

leadership & management,<br />

Jean-marc mousset,<br />

responsable partnership<br />

coordination & projects,<br />

Jean-françois martin,<br />

responsable training<br />

reference center,<br />

Stéphane robin, responsable<br />

innovation.<br />

> 36 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

besoin, la construction et la mise en œuvre des<br />

formations socles avec une idée force : offrir<br />

partout dans le monde le même accès aux<br />

enseignements ; avec des messages et des<br />

valeurs identiques, même si des adaptations<br />

pédagogiques sont possibles ».<br />

Parmi ses axes stratégiques : le<br />

déploiement de l’anglais comme langue<br />

de travail et le travail au sein d’équipes<br />

multiculturelles. Céline Williams, en<br />

charge de cette mission au sein du CrF,<br />

indique : « Après avoir évalué le niveau<br />

d’anglais de 4 200 collaborateurs, nous<br />

disposons d’une cartographie précise des<br />

connaissances en anglais au sein du Groupe.<br />

Autoformations, formations intensives,<br />

dispositif d’immersion, tutorat téléphonique,<br />

travail en atelier… L’approche est modulaire :<br />

selon chaque profil, chaque métier, nous<br />

apporterons progressivement la réponse<br />

adaptée. Quant à la dimension multiculturelle,<br />

elle vise à comprendre l’autre, au-delà du seul<br />

langage, et à travailler gagnant-gagnant en<br />

mode projets ».<br />

autre priorité : garantir l’excellence des<br />

compétences managériales. Parce que<br />

chaque manager a besoin, selon son<br />

niveau hiérarchique, de compétences<br />

communes mais aussi distinctes, l’École<br />

du management propose différents cursus.<br />

Chacun a été construit selon une<br />

identification fine des besoins. avec un<br />

accompagnement sur le terrain et des<br />

évaluations rigoureuses. « Il faut mesurer<br />

notre valeur ajoutée selon notre mission :<br />

assurer la conduite du changement managérial<br />

L’université s’est penchée<br />

sur l’articulation entre<br />

formations socles,<br />

managériales et métiers.


Stéphane malle,<br />

responsable des<br />

partenariats<br />

académiques en<br />

amérique latine<br />

Questions à<br />

annick gentes Kruch,<br />

directeur de l’université pSa<br />

Quel est l’intérêt de l’Université PSa pour<br />

les collaborateurs ?<br />

Elle représente l’opportunité pour chacun de<br />

développer ses compétences – dans le domaine<br />

économique, technique, managérial, culturel ou<br />

comportemental – dans une optique d’excellence.<br />

In fine, cela permet à chacun de rester au meilleur<br />

niveau tout au long de sa carrière.<br />

Que peut en attendre le Groupe ?<br />

Avec le renforcement de sa présence en Chine,<br />

en Amérique latine, en Russie ou bientôt en Inde,<br />

<strong>PSA</strong> n’est plus seulement un acteur international<br />

mais un Groupe global, qui doit s’adapter à un<br />

marché en évolution rapide. Garante de<br />

l’excellence des compétences qui le constituent,<br />

l’université participe à accompagner ces<br />

transformations.<br />

Cela implique par exemple d’améliorer nos<br />

processus collaboratifs et la maîtrise de l’anglais,<br />

qui devient notre langue vernaculaire. Nous<br />

devons être capables, d’ici trois ou quatre ans,<br />

de travailler en full english.<br />

anna tavares,<br />

responsable de<br />

l’université en<br />

amérique latine<br />

Campus de l’école Politecnica de São Paulo.<br />

Depuis le 27 avril dernier, grâce à l’équipe amérique latine de<br />

l’Université, le Groupe est tuteur d’un nouveau cursus ECP/Politecnica,<br />

qui débutera en février 2012 à São Paulo.<br />

« La filiale brésilienne proposera aux étudiants la réalisation de stages<br />

de plusieurs mois au sein de son bureau d’études. Financées par l’ECP et<br />

l’Université, des bourses d’excellence seront par ailleurs accordées à deux<br />

élèves pendant leurs deux années de cursus », explique Stéphane Malle,<br />

responsable des partenariats académiques en Amérique latine.<br />

Exemplaire, ce partenariat permettra au Groupe de détecter des<br />

ingénieurs qui conjuguent le talent, la dimension internationale<br />

et une bonne connaissance de l’Amérique latine.<br />

« Il a par ailleurs le mérite de mieux faire connaître le Groupe, notamment<br />

ses implantations brésiliennes et argentines, auprès des élèves ingénieurs<br />

français », souligne Anna Tavares, responsable de l’université en<br />

Amérique latine.<br />

> 37 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Avec la direction du développement des<br />

ressources humaines, en charge de la marque<br />

employeur Groupe, l’université contribue à<br />

renforcer l’attractivité de <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën<br />

auprès des jeunes talents. Nos partenariats avec<br />

des grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs<br />

vont dans ce sens. Mettre en place une chaire<br />

avec des étudiants et des professeurs chercheurs<br />

sur une période de trois à cinq ans est l’une des<br />

preuves que le Groupe se projette vers l’avenir.<br />

Recruter les meilleurs talents d’aujourd’hui est<br />

une clé de nos succès de demain.<br />

Dans quel esprit sont portés ces changements ?<br />

L’université s’entend dans une acception<br />

étendue, ouverte à tous les acteurs économiques,<br />

au monde académique et international du savoir.<br />

une université keystone (clé de voûte), qui<br />

travaille depuis plus d’un an dans un constant<br />

objectif : placer l’humain au centre du dispositif.<br />

partenariat aveC l’éCole Centrale<br />

pariS (eCp) et l’éCole politeCniCa<br />

de São paulo


.<br />

.<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

. .<br />

.<br />

PARTENARIATS & ChAIRES :<br />

une univerSité ouverte<br />

l’Université souhaite nouer<br />

des partenariats avec 14 écoles<br />

d’ingénieurs et 9 business schools<br />

retenues du fait de leur excellence.<br />

Pour chacune ont été nommés :<br />

un ambassadeur : il intervient lors<br />

des forums de recrutement ou en<br />

conférence pour témoigner de son<br />

parcours professionnel et « donner<br />

envie ». Cadre dirigeant, il fait passer<br />

un message institutionnel, porte la<br />

relation et la vision du Groupe ;<br />

un Sherpa : facilitateur et maître<br />

d’œuvre du dispositif, cet ancien élève<br />

établit des liens directs avec l’école et<br />

engagements / université pSa<br />

le corps professoral sur le long terme ;<br />

des Campus partners animés par<br />

ddrH : embauchés depuis moins de<br />

5 ans, et anciens élèves de l’école<br />

partenaire, ils en possèdent encore<br />

le réseau et le langage.<br />

« Parce qu’elles s’inscrivent dans le long<br />

terme, qu’elles sont non concurrentielles et<br />

qu’elles mobilisent d’éminents scientifiques,<br />

professeurs ou docteurs d’universités<br />

comme des meilleures business schools,<br />

nous souhaitons mettre en place à terme<br />

autant de chaires ou de partenariats que<br />

d’écoles », annonce Jean-Marc Mousset,<br />

responsable des partenariats, de la<br />

> 38 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

coordination et des projets de<br />

l’université.<br />

Parmi les thèmes retenus :<br />

modélisation et calcul scientifique<br />

intensif avec Polytechnique, modèles<br />

économiques sur les hybrides (ESSEC),<br />

smart grids (Supelec), robotique (Les<br />

Mines)…<br />

Menées en lien avec les directions<br />

recherche et développement (lire<br />

ci-contre) et Marques, ces mises en<br />

place de chaires vont prochainement<br />

s’étendre en Amérique latine, Chine et<br />

Russie.


l’université<br />

psa et<br />

le stellab<br />

sont co-partenaires<br />

dans le déploiement<br />

des chaires scientifiques.<br />

les domaines de recherche<br />

et d’enseignement retenus<br />

sont au plus près des<br />

préoccupations du Groupe<br />

en termes d’innovation.<br />

Par ailleurs, la direction<br />

scientifique et l’Université<br />

viennent de signer le<br />

premier accord avec une<br />

université partenaire,<br />

l’université Pierre et<br />

Marie Curie (UPMC), afin<br />

de proposer à certains<br />

collaborateurs de mener,<br />

dans le cadre de leur<br />

mission, un doctorat financé<br />

par le Groupe.<br />

ouverte au monde<br />

académique, l’université<br />

veut aussi aller au-delà<br />

de la seule séduction par<br />

l’image.<br />

au plan international pour améliorer la<br />

performance collective, commente Patrice<br />

Couillet, responsable de l’École du<br />

management. Cela implique des nouvelles<br />

prises de conscience, d’autres approches,<br />

d’autres angles de perception. »<br />

autre chantier sur lequel l’Université<br />

travaille en lien avec la DDrH : les<br />

compétences techniques (voir encadré<br />

sur la labellisation métiers de la filière<br />

maintenance et réparation automobile).<br />

Contribuer à la nouvelle image<br />

employeur<br />

« Il s’agit de développer l’image du Groupe et<br />

sa visibilité auprès des étudiants aussi bien<br />

dans les filières techniques qu’auprès des<br />

écoles supérieures de commerce. Il y a en effet<br />

de belles carrières à y mener dans les domaines<br />

du commerce, du marketing, des achats…<br />

Notre mission est de le prouver. » ancienne<br />

élève d’HEC, responsable a5 à la Direction<br />

des Programmes, Nadia Grec fait partie<br />

des sherpas nommés par l’Université<br />

auprès de l’école pour accroître<br />

l’attractivité du Groupe (voir encadré<br />

« Université ouverte : Partenariats et<br />

Chaires »). « L’objectif est de construire un<br />

partenariat pérenne, à même de répondre à<br />

nos besoins de recrutement. Les moyens ? Les<br />

forums école, mais aussi les business projects,<br />

l’offre de stage. Les étudiants sont friands de<br />

stages à l’étranger et notre internationalisation<br />

peut constituer une réelle opportunité. » autre<br />

projet avec la célèbre business school<br />

> 39 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

française : une chaire sur l’innovation dès<br />

la prochaine rentrée.<br />

ouverte au monde académique,<br />

l’Université veut aussi aller au-delà de la<br />

seule séduction par l’image. Comment ?<br />

En se projetant dans l’avenir et en<br />

adaptant les cursus aux nouvelles<br />

exigences industrielles.<br />

Campus Partner de l’École centrale de<br />

Paris (ECP) sur la partie maE (mechanical<br />

and aerospace Engineering), Laurent Di<br />

Valentin témoigne : « Le Groupe comme<br />

d’autres acteurs industriels majeurs procèdent<br />

de plus en plus à des simulations système.<br />

Parce qu’il faut dorénavant trouver l’optimum<br />

d’un ensemble et non réfléchir élément par<br />

élément. Cela suppose des modélisations<br />

nouvelles et des modes de pensée adaptés. Or<br />

ce que proposait l’école sur ce sujet paraissait<br />

insuffisant. Nous avons donc élaboré avec Éric<br />

Le Dantec (expert modélisation moteur),<br />

Benoit Parmentier (spécialiste simulation<br />

fonctionnelle) et Ahmid El Hamdani<br />

(spécialiste architecture électronique) un<br />

nouveau cursus qui dispense des compétences<br />

à la fois techniques et comportementales :<br />

comment travailler avec d’autres sur une<br />

même plate-forme ? ». Baptisé « Synthèse<br />

énergétique d’un véhicule hybride », ce projet<br />

de 45 heures de cours, finalisé avec le<br />

corps professoral d’ECP, devrait débuter<br />

à la rentrée. « Notre approche industrielle et<br />

pragmatique devrait motiver les élèves et les<br />

sensibiliser sur l’intérêt de faire carrière au<br />

sein du Groupe », conclut l’expert en<br />

simulation numérique.


le CurSuS<br />

de l’univerSité<br />

parCourS<br />

d’intégration<br />

lancé en juillet 2010,<br />

le nouveau programme<br />

d’intégration des jeunes<br />

recrutés prévoit la remise du<br />

livret d’accueil, un stage en<br />

usine et trois visites : un site<br />

de production, une usine<br />

et un site commercial (voir<br />

encadré).<br />

formationS<br />

SoCleS<br />

Sécurité au travail, Bien-être<br />

au travail, Perfectionnement<br />

linguistique (particulièrement<br />

l’anglais), PSa excellence<br />

System, Qualité, Culture<br />

économique.<br />

À nOteR :<br />

les collaborateurs peuvent<br />

aussi accéder à des formations<br />

individuelles (selon leurs<br />

besoins personnels) ou des<br />

formations projets (liées à un<br />

événement particulier tel<br />

le lancement d’un nouveau<br />

véhicule ou autre).<br />

Opérationnelle depuis avril 2010, l’usine<br />

de Kaluga devrait, à terme, employer<br />

3 000 personnes. Cela suppose d’y former<br />

notamment un grand nombre de responsables<br />

d’unités (Ru).<br />

L’université s’est lancée dans cette mission<br />

en mars dernier en assurant sur place la<br />

formation de 24 personnes au management<br />

propre à cette responsabilité. Le tout au<br />

moyen de supports traduits en russe et en<br />

présence d’un interprète.<br />

l’enjeu : que chacun puisse, dans un cadre<br />

global, piloter son unité avec la même<br />

efficacité ; devenir acteur et partie prenante des<br />

engagements / université pSa<br />

RESPoNSABLES D’uNITÉS à KALuGA<br />

transformations du Groupe. Il s’agit<br />

essentiellement de connaître et appliquer les<br />

standards <strong>PSA</strong>, de savoir piloter un programme,<br />

de faire grandir ses collaborateurs et de mettre<br />

en œuvre les grandes lois du management.<br />

« Les stagiaires ont apprécié l’angle opérationnel<br />

de ces formations. Finalement, notre approche<br />

théorique anglo-saxonne est aussi celle des<br />

universités russes », souligne Patrice Couillet,<br />

responsable de l’École du management.<br />

Face à la forte demande locale, des<br />

correspondants locaux sont actuellement<br />

formés en Russie pour dupliquer ces<br />

formations.<br />

> 40 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

l’inStitut<br />

Supérieur du<br />

management<br />

(iSm)<br />

s’adresse aux collaborateurs<br />

appelés à occuper des fonctions<br />

de management supérieur et<br />

prévoit 6 semaines de formation.<br />

formationS<br />

management<br />

Responsable d’unité (RU),<br />

Field Manager (pour ceux qui<br />

encadrent une équipe et n’ont<br />

jamais accédé à une fonction<br />

de management) ; Manager<br />

leader (manager de manager) ;<br />

Manager 2020 (en poste depuis<br />

plus d’un an) et executive<br />

Manager.<br />

formationS<br />

métierS<br />

l’Université est aussi garante<br />

de la qualité des formations<br />

métiers et techniques. Pour y<br />

parvenir, elle a entamé en 2010<br />

la labellisation des formations<br />

métiers du Groupe (20 filières,<br />

115 métiers).


exeCutive management<br />

à SHangHai<br />

en Chine, 60 cadres supérieurs et cadres dirigeants<br />

basés en asie ont suivi « executive Management »<br />

en mai dernier. objectifs : leur permettre de<br />

répondre aux impératifs d’excellence portés par le<br />

Groupe et renforcer leurs capacités à s’adapter pour<br />

toujours détenir un coup d’avance.<br />

Cette formation est la même partout dans le monde,<br />

excepté quelques adaptations culturelles. Elle dure<br />

trois jours, concerne 800 personnes à travers le<br />

monde et est obligatoire chaque année. Elle conjugue<br />

tables rondes et travaux en ateliers. Au terme d’un<br />

travail de prise de conscience et de réflexions<br />

personnelles, chaque participant est appelé à<br />

formaliser un engagement qui lui permet<br />

d’augmenter son efficacité personnelle et celle de<br />

son équipe. Chaque promotion est sponsorisée par<br />

un membre du Comité de Direction Générale. C’est<br />

le cas de Denis Martin, Directeur industriel et<br />

sponsor de la promotion « L’engagement d’abord ».<br />

« Ce parrainage représente une marque d’implication<br />

personnelle, un moyen idéal pour faire le lien entre les top<br />

managers et les équipes de direction. C’est humainement<br />

très enrichissant. »<br />

intégrer leS nouveaux<br />

talentS<br />

embauché en novembre 2010, Anthony Gimeno,<br />

ingénieur machines électriques à La Garenne-<br />

Colombes à la direction recherche et innovations<br />

Automobile (DRIA), a reçu le nouveau Livret d’accueil<br />

et suivi le nouveau parcours d’intégration. « J’ai visité<br />

le site de production d’Aulnay, le centre technique de Vélizy<br />

et un point de vente, puis effectué un stage<br />

usine de quatre semaines à Poissy. Être<br />

opérateur m’a permis de voir comment<br />

ce que l’on conçoit à la DRIA devient<br />

industrialisable. Ayant une formation<br />

universitaire, j’ai apprécié cette entrée<br />

très concrète au sein de <strong>PSA</strong> Peugeot<br />

Citroën. »<br />

En plus de ce parcours, les<br />

nouveaux embauchés<br />

bénéficient, via @learning,<br />

d’un ensemble de<br />

formations à distance leur<br />

permettant de découvrir<br />

le Groupe et ses grandes<br />

politiques (sécurité,<br />

Excellence System…).<br />

> 41 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . .<br />

.<br />

LABELLISATIoN Du CuRSuS<br />

MAINTENANCE RÉPARATIoN<br />

AuToMoBILE<br />

La filière Maintenance Réparation Automobile comprend<br />

quatre métiers : Atelier ; Méthodes ; Incidentologie/<br />

Assistance ; Garantie/Contrats de service. Responsable<br />

de cette filière, François-Xavier Gilles a accompagné<br />

la labellisation des formations au métier Atelier.<br />

un premier choix notamment motivé par l’étendue<br />

du public potentiellement concerné : jusqu’à<br />

95 000 personnes avec les réseaux privés. « Pour obtenir cette certification,<br />

nous avons répondu aux cinq critères requis par l’Université. L’offre<br />

de formation est justifiée (elle répond à un besoin identifié), structurée<br />

(elle s’adapte aux niveaux intégration, perfectionnement ou expérimenté),<br />

qualifiée (formations sur place ou à distance), mondiale (disponible<br />

en 26 langues) et mesurée (existence d’un dispositif d’évaluation). »


engagements / Japon<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 J<br />

SolidaireS danS la CriSe<br />

après le séisme et le tsunami qui ont ravagé ses côtes le 11 mars dernier, puis l’accident<br />

de la centrale de Fukushima Daïchi, le Japon a vu ses capacités de production sérieusement<br />

endommagées. Pour des secteurs industriels du monde entier, dépendants des composants<br />

électroniques et microprocesseurs nippons, ce drame avant tout humain a aussi des<br />

répercussions économiques lourdes. Grâce à la mobilisation de ses équipes, en asie comme<br />

en France, le Groupe s’est trés vite organisé. Comment ? interview croisée de ceux qui se<br />

sont, nuit et jour, mobilisés.<br />

les conséquences sur l’activité du Groupe<br />

« La première alerte concrète s’est manifestée dès<br />

le 14 mars. Elle concernait l’arrêt de livraison<br />

de débitmètres Hitachi UK qui faisaient appel à<br />

des microprocesseurs venant par avion du Japon,<br />

se souvient alain Besnard 1, Directeur<br />

programmation et logistique opérationnelle.<br />

Cela nous a mis très vite en ordre de bataille. »<br />

En ce qui concerne les sites industriels, l’impact<br />

a été contrôlé. « Sur place, nous avions créé une cellule<br />

de veille en lien permanent avec les instances très<br />

efficaces mises sur pied au niveau du siège », témoigne<br />

Jean-Philippe Jombart 5, Directeur du site de<br />

Sochaux.<br />

l’organisation mise en place<br />

pour faire face<br />

« Les premiers risques étant évalués, j’ai informé<br />

le Comité de Direction Générale (CDG) le 14 mars<br />

et mis en place notre war room. Moins d’une semaine<br />

après le séisme, le dispositif complet était opérationnel,<br />

> 42 > Planete > nº 06 > Mai-Juin-Juillet 2011<br />

explique alain Besnard. Première priorité :<br />

identifier, de façon très transversale, les fournisseurs<br />

japonais de rang 1 mais surtout 2, 3 ou 4, dont nos<br />

productions dépendaient. » Directeur de la gestion<br />

des ressources & approvisionnements et pilote<br />

de cette war room, thomas Delepoulle J<br />

complète : « Une fois établies les pièces faisant appel<br />

aux composants produits au nord-est du Japon, notre<br />

deuxième priorité fut d’identifier les dates de rupture<br />

et de cartographier les premiers impacts prévisionnels<br />

dans les usines. »<br />

Directement associée à cette obeya, la direction<br />

des achats a construit une cartographie très<br />

précise des risques : « Se réunir chaque jour<br />

physiquement en un même lieu a été essentiel dans<br />

cette quête de sécurisation de nos approvisionnements,<br />

à court et moyen terme, commente Jean-Baptiste<br />

Formery 4, Directeur achats équipements<br />

véhicules. On comprend les problématiques, on<br />

construit rapidement ensemble la façon de les résoudre<br />

et chacun repart avec un plan d’action clair. »


Une fois les points sensibles identifiés, la direction<br />

recherche et développement (DrD) est entrée en<br />

action. « Nous avons mis en place un PEPP (Panorama<br />

Évolution Produit Process) Japon qui se réunissait chaque<br />

jour. Son rôle : associer et coordonner<br />

toutes les directions impactées<br />

pour trouver des alternatives aux<br />

composants dont les dates de rupture<br />

étaient confirmées. Ces solutions<br />

pouvaient être techniques (double<br />

sourcing, transfert de production...)<br />

ou reposer sur des évolutions de<br />

gammes. Sous réserve de vérifier que<br />

la qualité de nos véhicules restait<br />

garantie », insiste Carla Gohin 7,<br />

au Secrétariat technique de la<br />

DrD.<br />

« L’équipe PES nous a aidé à mettre<br />

en place une organisation de crise<br />

transversale aux produits, pièces<br />

de rechange, marketing et à laquelle<br />

participaient les directions achats et industrielle. Les<br />

cellules Japon de chaque marque ont ensuite démultiplié<br />

les actions vers les pays et les réseaux, développe<br />

Bruno Pierre 2, responsable programmation et<br />

distribution à la direction des marques. Pour des<br />

autoradios qui étaient concernés, nous nous sommes<br />

assurés auprès de la direction juridique, et en étroite<br />

communication avec notre réseau, que les solutions<br />

alternatives étaient à la hauteur des attentes du client<br />

final. »<br />

« En lien avec les acteurs concernés, nous avons coordonné<br />

en points journaliers les efforts de la direction services et<br />

pièces (logistique, ingénierie, marketing, après-vente) et<br />

des achats pièces et accessoires pour identifier les pièces<br />

sensibles, bloquer les plus à risque (en ne servant que<br />

les urgences), nous assurer que les solutions alternatives<br />

étaient compatibles et pallier le manque de certaines pièces<br />

en série », résume Éric Grosdemange 9, responsable<br />

des approvisionnements et stocks accessoires et<br />

pièces de la direction services et pièces.<br />

en asie…<br />

responsable du bureau de Tokyo, Bernard<br />

Cousyn 6, témoigne : « Mon rôle était d’informer<br />

le CDG et la cellule de crise sur la situation telle que nous<br />

la vivions au Japon. Dans un deuxième temps, sur<br />

la base des fournisseurs identifiés, nous sommes venus<br />

à la rencontre de certains partenaires. »<br />

responsable achats et logistique en asie, thierry<br />

Reboud 3 assurait certaines de ces visites : « Basé<br />

à Shanghai, j’étais le responsable achats le plus proche<br />

du Japon. Il ne s’agissait pas d’exiger des livraisons<br />

impossibles mais de présenter nos condoléances au pays<br />

et à son peuple. Puis de faire le point sur leur situation<br />

industrielle et les solutions que nous<br />

pouvions trouver. Nous étions parfois<br />

les premiers clients non japonais à<br />

effectuer cette démarche physique. Cela<br />

a été énormément apprécié et ne sera<br />

pas oublié. »<br />

Fukushima les enseignements<br />

de la crise<br />

tokyo<br />

« Réactivité, mobilisation, implication,<br />

solidarité, engagement, créativité,<br />

audace »... Toutes les personnes<br />

interviewées se sont accordées<br />

sur un fait : cette crise a révélé,<br />

de façon spontanée et naturelle,<br />

la force du Groupe à se mettre en<br />

mouvement face à une situation<br />

extrême et à faire vivre concrètement ses valeurs.<br />

« En proie à des difficultés d’alimentation électrique et<br />

de multiples inquiétudes, les Japonais vont durablement<br />

souffrir des conséquences de cette crise. Mais leur capacité<br />

à se remettre au travail et s’organiser est impressionnante.<br />

Il faut aussi rendre hommage à tous les collaborateurs<br />

au Japon, notamment ceux de la filiale (quelques Français<br />

et plus de 200 Japonais) dirigée par Thierry Poirat 8,<br />

du bureau de représentation et des concessionnaires de la<br />

marque. Ils ont fourni un travail exceptionnel pour continuer<br />

les ventes tout en assurant la sécurité à tout le personnel.<br />

Nous saluons aussi l’engagement de la cellule de crise mise<br />

en place par la DRH qui a géré les problèmes humains avec<br />

tact et réactivité », conclut Bernard Cousyn.<br />

la war room mise en place pour faciliter la gestion de la crise.<br />

À savoir k la filiale pSa de tokyo a reçu un<br />

certificat de gratitude de la part du ministère<br />

de l’économie, du Commerce et de l’industrie,<br />

pour les véhicules mis à disposition des<br />

régions concernées pour faciliter les secours.<br />

> 43 > Planete > nº 06 > Mai-Juin-Juillet 2011


efficacité / achats<br />

fourniSSeurS<br />

à l’Honneur<br />

PSa Peugeot Citroën a récompensé les<br />

performances 2010 de ses fournisseurs. remis<br />

pour la 7 e année consécutive, ces Suppliers’ Awards<br />

constituent plus que jamais un temps phare<br />

de reconnaissance industrielle et humaine.<br />

> 44 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.


l<br />

e 29 mars, au forum armand<br />

Peugeot de Poissy,<br />

17 fournisseurs de France<br />

et d’Europe recevaient une<br />

reconnaissance de la part de leur client<br />

PSa Peugeot Citroën. « Totalement<br />

impliqués dans notre Lean Manufacturing,<br />

vous participez à rendre notre système<br />

d’excellence toujours plus efficace », les a<br />

remerciés Philipe Varin, Président du<br />

Groupe, en introduction de la cérémonie.<br />

« Cette valorisation est cohérente avec notre<br />

stratégie. Les fournisseurs qui nous<br />

accompagnent dans l’innovation nous<br />

permettent par exemple d’avoir le coup<br />

d’avance auquel nous aspirons »,<br />

commente Yannick Bézard, Directeur<br />

des achats.<br />

Pour les partenaires du Groupe, ces<br />

trophées sont importants : ils valorisent<br />

leurs salariés et renforcent leur image.<br />

Voire les aident à décrocher de<br />

nouveaux marchés. Comment dès lors<br />

les obtenir ?<br />

« Le processus de sélection est simple,<br />

explique Yannick Bézard. À partir d’une<br />

short list soumise par nos équipes<br />

d’acheteurs, le comité discute des<br />

fournisseurs exemplaires dans chacune des<br />

catégories définies (voir encadré). Les critères<br />

de choix sont principalement opérationnels<br />

mais d’autres paramètres comme la capacité<br />

à accompagner notre développement<br />

international peuvent compter. Nous<br />

demandons une certaine homogénéité dans<br />

le processus industriel. Celui qui est bon en<br />

qualité mais mauvais en logistique ne peut<br />

être récompensé. »<br />

Face au succès de cette cérémonie, les<br />

fournisseurs d’amérique latine seront,<br />

eux aussi, récompensés au Brésil le<br />

5 juillet prochain.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

Fournisseur<br />

stratégique<br />

C’est un fournisseur<br />

avec lequel PSa<br />

souhaite partager<br />

sa vision stratégique<br />

au niveau mondial<br />

pour créer de la<br />

valeur autour des<br />

quatre ambitions<br />

du Groupe sur<br />

l’ensemble des<br />

domaines de la<br />

relation.<br />

Fournisseur<br />

majeur<br />

C’est un fournisseur<br />

qui s’inscrit<br />

dans la stratégie<br />

technique et achat<br />

de PSa et de nos<br />

coopérations, qui<br />

est indispensable<br />

pour atteindre nos<br />

objectifs et qui<br />

a un rôle dans le<br />

développement de<br />

la filière automobile<br />

dans sa région<br />

(europe, amérique<br />

latine ou Chine).<br />

> 45 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

17 fournisseurs récompensés<br />

dans 6 catégories<br />

Qualité de service au client final :<br />

Faurecia, a.Raymond, Ryobi, ept<br />

innovation :<br />

Bosch, Michelin<br />

équipements industriels et pièces<br />

de production :<br />

Serthel, Coskunoz<br />

Qualité de service des pièces de<br />

rechange et de série :<br />

novetud, Valeo Illuminacion (site de Marcos),<br />

Sanden<br />

économies techniques :<br />

Snop, Mahle, Veolia<br />

excellence industrielle site fournisseurs :<br />

Pernat emile Sa, Gestamp Ronchamp Sas<br />

prix spécial du jury :<br />

« Qualité et service hors production » :<br />

Brammer


BoSCh,<br />

lauréat Catégorie innovation<br />

guillaume faury, directeur recherche et<br />

développement de pSa peugeot Citroën,<br />

remet le trophée innovation à Bernd Bohr,<br />

member of the Board de Bosch et Chairman<br />

of the automotive group.<br />

Deuxième en termes de chiffre<br />

d’affaires (plus de 1 milliard d’euros<br />

en 2010), Bosch fait partie des<br />

fournisseurs stratégiques du<br />

Groupe. Le partenariat porte sur des<br />

composants et sous-ensembles à<br />

fort contenu technologique : radio,<br />

capteurs, machines tournantes,<br />

freinage, contrôle moteur, systèmes<br />

d’injection, etc.<br />

« Bosch nous accompagne depuis<br />

longtemps dans notre déploiement<br />

international et nos efforts pour détenir<br />

un coup d’avance. En 2010, leurs<br />

équipes se sont associées aux<br />

innovations majeures pilotées par le<br />

Groupe, comme la chaîne de traction<br />

hybride sur véhicule diesel. Elles<br />

proposent aussi des innovations<br />

économiquement accessibles »,<br />

souligne Jérôme Quilhot, Purchasing<br />

Executive Director Powertrain and<br />

Chassis. C’est le cas de la détection<br />

des angles morts qui équipe<br />

dorénavant des modèles comme la<br />

C4. Ce système existait déjà chez<br />

d’autres constructeurs mais le<br />

fournisseur allemand a opéré un<br />

saut compétitif. « Jusqu’ici la détection<br />

des angles morts s’opérait grâce à des<br />

efficacité / achats<br />

techniques sophistiquées – des radars,<br />

la plupart du temps – qui en réservaient<br />

l’accès à des véhicules très haut de<br />

gamme, explique Patrick Valaix<br />

à la direction de la recherche & de<br />

l’ingénierie avancée. En développant<br />

une technologie basée sur des capteurs,<br />

déjà largement diffusés pour la<br />

détection d’obstacles lors des<br />

manœuvres, cette fonction, qui améliore<br />

la sécurité routière, va être disponible<br />

sur beaucoup de nos véhicules. »<br />

C’est précisément parce qu’il<br />

contribue aux succès du Groupe<br />

avec des produits innovants et<br />

accessibles au plus grand nombre<br />

que Bosch a reçu ce trophée.<br />

« L’innovation est inscrite dans notre<br />

ADN depuis 125 ans, commente Guy<br />

Maugis, Président de Bosch. Nous<br />

sommes le 1 er déposeur de brevets dans<br />

le domaine automobile en Europe. Mais<br />

nous sommes fiers d’avoir mis au point<br />

une innovation qui profite d’emblée<br />

au plus grand nombre de véhicules.<br />

Nous allons continuer de faire entrer<br />

l’innovation dans les produits de<br />

masse : c’est un symbole fort et cela<br />

permet d’amortir les investissements<br />

de départ souvent très conséquents. »<br />

. . . . . . .<br />

. . . . . . .<br />

. . . . . . .<br />

. . . . . . .<br />

. . . . . . .<br />

. . . . . . .<br />

. . . . . . .<br />

. . . . . . .<br />

. . . . . . .<br />

. . . . . . .<br />

> 46 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

A.RAyMoND,<br />

Catégorie Qualité<br />

A.Raymond – 4 200 personnes et<br />

20 usines dans le monde – est un<br />

autre fournisseur historique de <strong>PSA</strong>.<br />

Systèmes de fixation, agrafes<br />

métalliques et plastique, obturateurs<br />

raccords… Ce Groupe est n° 1 en<br />

Europe, n° 2 mondial et premier<br />

fournisseur de <strong>PSA</strong> dans sa spécialité.<br />

« Avec un taux de 2 PPM sur 350 millions<br />

de pièces livrées chaque année,<br />

A. Raymond affiche des résultats à la fois<br />

excellents et en constante progression »,<br />

explique olivier Bouvy, manager<br />

achat fixations, pièces en fil et<br />

traitement de surface.<br />

L’industriel, dont le siège est basé<br />

en France, à Grenoble, savoure cette<br />

reconnaissance. « Parmi tous les<br />

constructeurs automobiles avec qui nous<br />

travaillons, <strong>PSA</strong> est sans doute le premier<br />

en exigence qualité. Alors nous nous<br />

sentons comme la forme de cet award :<br />

à la pointe de la pointe », sourit Bernard<br />

houte, cogérant d’A.Raymond France.<br />

C’est d’autant plus stimulant que<br />

son entreprise, critiquée au plan<br />

qualité il y a dix ans, a accompli<br />

d’impressionnants progrès en termes<br />

Claude Brunet, directeur ressources humaines<br />

et qualité de pSa peugeot Citroën, et Bernard<br />

Hourte, Cogérant d’a. raymond france, qui<br />

vient de recevoir le trophée Qualité.


de performances. « Les équipes de <strong>PSA</strong><br />

nous ont parfois malmenés mais elles ont<br />

toujours été là pour nous accompagner.<br />

De façon exigeante mais bienveillante,<br />

presque en père de famille », se souvient<br />

Bernard houte.<br />

Il souhaite donc que cette<br />

récompense passe entre les mains<br />

de tous. « Les petites pièces que nous<br />

fabriquons tiennent dans la main et leur<br />

qualité dépend beaucoup de la perception<br />

humaine. Alors j’ai invité les<br />

650 personnes de mes sites à venir<br />

toucher cet Award ! »<br />

Responsable du pôle fixations à la<br />

conception du montage véhicule,<br />

Fabrice Guigné confirme cette culture<br />

de proximité : « A.Raymond est une<br />

société familiale dont l’approche client est<br />

basée sur la confiance, la pérennité et la<br />

qualité. Sans oublier leur grande réactivité,<br />

qui nous aide à réduire nos plannings de<br />

développement. »<br />

[1] PPm (partie par million) : utilisé comme<br />

indicateur du niveau qualité, le PPm,<br />

aussi nommé DPmo (defects per million<br />

opportunities), mesure le nombre de pièces non<br />

conformes par millions de pièces produites.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

. . . . .<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

GESTAMP RoNChAMP,<br />

Catégorie exCellenCe d’un Site induStriel<br />

Leader dans les composants métalliques<br />

pour caisse en blanc, systèmes<br />

d’absorption de choc, liaisons au sol<br />

et mécanismes, Gestamp Automocion<br />

couvre un large éventail de technologies.<br />

« Ce groupe de 18 000 employés connaît<br />

depuis dix ans une impressionnante<br />

croissance à l’international. Il nous<br />

accompagne en Russie, en Chine et peut-être<br />

bientôt en Inde », souligne olivier Galbin,<br />

manager achats pièces d’emboutissage.<br />

un déploiement qui obéit à des<br />

démarches rigoureuses. Le groupe<br />

espagnol a ainsi complètement rénové<br />

le site industriel de Ronchamp (à<br />

Champagney, dans l’est de de la France)<br />

acquis en 2007. Il y fabrique aujourd’hui<br />

des pièces en acier embouti et des pièces<br />

de carrosserie, notamment pour les<br />

usines de Sochaux et Mulhouse.<br />

« Dans le cadre de nos missions, nous<br />

donnons un avis sur les performances<br />

et l’amélioration des processus industriels<br />

de nos fournisseurs. Nous les accompagnons<br />

ensuite pour les faire progresser si besoin »,<br />

explique Carine Vinardi, responsable<br />

> 47 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

francisco riberas, chief executive<br />

officer de gestamp ronchamp, reçoit<br />

des mains de philippe varin, président<br />

du directoire de pSa peugeot Citroën, le<br />

trophée excellence d’un site fournisseur.<br />

développement Lean Manufacturing<br />

fournisseurs. « Dès la première visite de<br />

Ronchamp, nous avons vu que Gestamp se<br />

dotait de l’organisation et du fonctionnement<br />

des champions. Aujourd’hui, cela commence à<br />

porter ses fruits et, pour certains paramètres<br />

comme la sécurité, les progrès sont<br />

remarquables. »<br />

olivier Galbin confirme : « Résultats<br />

opérationnels, performance logistique<br />

et qualité, démarrage de nouveaux projets,<br />

Ronchamp a connu une montée en puissance<br />

édifiante. Il était naturel de les récompenser. »<br />

Directrice commerciale de Gestamp,<br />

Veronica Anzua apprécie cette<br />

reconnaissance : « Nous travaillons sous un<br />

schéma commun à l’ensemble de nos usines.<br />

L’un de nos points forts réside dans la<br />

qualification des équipes ingénieurs<br />

impliquées dans l’essentiel des projets de <strong>PSA</strong>,<br />

de la conception à l’industrialisation finale.<br />

Nous venons d’être nommés fournisseur<br />

majeur et continuerons à travailler pour<br />

devenir un partenaire stratégique, tout en<br />

continuant d’offrir à <strong>PSA</strong> nos capacités<br />

d’innovation et notre présence mondiale ».


Sur tous les fronts :<br />

la Peugeot 908 hDI FAP<br />

aux 24 heures du Mans<br />

et la DS3 WRC au rallye<br />

d’Argentine.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!