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PSA PEUGEOT CITROËN - PLANETE #6 - PSA - Planète Plus - PSA ...

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Nº6 Juin-Juillet Juin-Juillet-août 2011 2011<br />

> 4 Interview<br />

Jean-Christophe<br />

Quemard<br />

planete<br />

> 34 Dossier<br />

l’univerSité<br />

pSa<br />

> 8 Global<br />

DS5 à Shanghai


Jean-Claude Hanus,<br />

Secrétaire Général<br />

édito<br />

Notre démarche éthique, fortement<br />

dynamisée depuis mi 2010, prend un nouvel<br />

élan avec le déploiement à grande échelle<br />

d’une adhésion à notre charte. En effet, d’ici<br />

à l’été 2012, plus de 20 000 collaborateurs<br />

(c’est une première dans notre histoire !)<br />

seront invités dans le cadre d’un quiz court,<br />

pédagogique et concret à manifester leur adhésion<br />

aux principes éthiques du Groupe. Notre objectif :<br />

« ancrer » notre ambition de développement<br />

responsable et rendre la charte éthique du Groupe<br />

encore plus effective. Cette dernière n’est pas un<br />

recueil de pratiques « politiquement correctes »<br />

ne concernant que les niveaux supérieurs de<br />

l’entreprise : les situations concrètes présentées<br />

dans le quiz permettent de le constater. Notre charte<br />

n’a de sens que si elle est portée par l’ensemble<br />

des collaborateurs et les fédère autour de principes<br />

communs.<br />

Cette démarche d’adhésion est un signe fort<br />

de notre détermination collective de travailler<br />

dans une entreprise intègre où règne la cohésion<br />

et qui est respectée à l’extérieur comme à l’intérieur.<br />

Notre détermination, exprimons-la.<br />

> 2 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Jean-Claude Hanus, Secrétaire Général<br />

Pour consulter la charte éthique : http://www.portail.inetpsa.com<br />

Directeur de la Publication : C. Mille - Rédaction en chef : G.Bussiere – Rédaction : A. Blachez, JJ Cornaert, C. Galland, S. Geffray. En collaboration avec BMW Group. Iconographie et coordination : S. Bader,<br />

C. Starck, J. Stehlin. Edition <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën – 11/10. Crédits photos : S. Aleucar, V. Ballet, M. Dupont-Sagorin, Getty images (Eddy Joaquim, Grant Faint), N. Gouhier, IPS / Photononstop, N. Guibbaud, B.<br />

Joachim, Médiathèque Citroën, Médiathèque Peugeot, Médiathèque <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën, D. Pizzalla, C. Robert, L. Schil., © Thinkstock- Réalisation : - Impression : Edipro


SommairE<br />

Nº06 JuIN – JuILLET –<br />

AoûT 2011<br />

portfolio<br />

26<br />

pSa exCellenCe awardS<br />

Première édition<br />

efficacité<br />

44<br />

aCHatS<br />

Fournisseurs à l’honneur<br />

engagements<br />

32<br />

une fondation pour pSa<br />

34<br />

univerSité pSa<br />

Quand les compétences<br />

individuelles construisent<br />

l’excellence collective<br />

42<br />

Japon<br />

Solidaires dans la crise<br />

interview<br />

04<br />

« paSSer d’un groupe<br />

européen à un aCteur<br />

mondial »<br />

Jean-Christophe Quemard,<br />

Directeur des programmes<br />

global<br />

08<br />

Citroën dS5<br />

à SHangHai<br />

Stratégie<br />

de conquête<br />

Services<br />

et produits<br />

14<br />

peugeot Citroën retail<br />

Ne m’appelez plus « Réseaux<br />

Propres »<br />

16<br />

Bmw peugeot Citroën<br />

eleCtrifiCation :<br />

créer de nouveaux standards<br />

20<br />

Bienvenue dans un monde<br />

multimodal<br />

24<br />

leS SCooterS ont le vent<br />

en poupe !


« Passer d’un<br />

groupe européen à un<br />

acteur mondial »<br />

PPouvez-vous nous rappeler la mission de la<br />

Direction des Programmes (DP), en place depuis<br />

9 mois ?<br />

La DP déploie la stratégie de l’Entreprise, en termes<br />

de produits, d’innovations ou dans le domaine<br />

industriel. <strong>Plus</strong> précisément, à la DP, nous devons<br />

construire des projets cohérents avec les 4 ambitions<br />

du Groupe qui seront créateurs de valeur pour<br />

l’Entreprise et pour le client et compatibles avec<br />

nos capacités financières. Par exemple, la DP veille<br />

à bâtir des programmes véhicules maximisant<br />

les communautés techniques entre les différentes<br />

silhouettes. Le but est double : optimiser la<br />

conception et la fabrication, tout en offrant aux<br />

clients des prestations supplémentaires que nos<br />

marques peuvent valoriser pour se distinguer<br />

de la concurrence. Nous avons à la DP un rôle<br />

de maîtrise d’ouvrage, c’est-à-dire que nous<br />

construisons le cahier des charges et cadrons<br />

interview / Jean-Christophe Quemard<br />

Jean-Christophe Quemard, Directeur des Programmes<br />

> 4 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

budgétairement les projets. La maîtrise d’œuvre ou<br />

réalisation des projets, incombe en particulier à la<br />

Direction de la recherche et Développement.<br />

L’organisation de la DP s’articule d’abord autour<br />

de Directions Segment : segment aB (les petites<br />

voitures type 207/C3), segment C (les moyennes 308,<br />

C4), segment DE (les grandes C5, 508) et segment VU<br />

(les utilitaires Citroën Berlingo/ Peugeot Partner).<br />

Chaque segment est animé par un Directeur qui<br />

a la responsabilité de la création de valeur dans son<br />

business : il rend compte au CDG de la contribution<br />

des véhicules de son segment à la rentabilité du<br />

Groupe, mais également de l’atteinte des ambitions<br />

du Groupe sur la qualité, la durabilité et les<br />

prestations. Le Directeur de segment fait vivre son<br />

portefeuille produit au niveau mondial. il veille<br />

à la profitabilité des véhicules commercialisés et<br />

construit également l’offre produit futur. C’est un<br />

poste clef dans l’organisation du Groupe.


Bio express<br />

Jean-Christophe<br />

Quemard, 51 ans, est<br />

diplômé de l’École des<br />

Mines de Saint -Étienne et<br />

de l’École du Pétrole et des<br />

Moteurs. Il rejoint le Groupe<br />

en 1986 et occupe différents<br />

postes à la direction des<br />

fabrications Peugeot,<br />

aux méthodes, puis à la<br />

direction des plateformes<br />

et techniques automobiles,<br />

où il sera responsable R&D<br />

pour les sites industriels à<br />

l’international et directeur<br />

du projet Peugeot 308.<br />

Nommé directeur des<br />

Achats en 2008, il devient<br />

membre du Comité de<br />

Direction Générale.<br />

Depuis septembre 2010,<br />

il est Directeur des<br />

Programmes.<br />

> 5 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


interview / Jean-Christophe Quemard<br />

en quoi l’approche de plus en plus globale des<br />

projets véhicules impacte-t-elle votre façon<br />

d’orchestrer les programmes ?<br />

La DP accompagne le développement international<br />

du Groupe : passer d’un groupe européen à un<br />

acteur mondial. Cette internationalisation est dictée<br />

par un marché européen saturé et des perspectives<br />

de croissance portées par d’autres zones du monde<br />

comme la Chine, l’inde ou encore l’amérique latine.<br />

ainsi, sur certains segments comme les berlines<br />

du segment D ou C, le marché sera, à l’horizon<br />

de dix ans, majoritairement concentré en asie.<br />

Notre ambition de nous développer sur ces marchés<br />

impose de répondre à leurs spécificités comme par<br />

exemple les silhouettes tricorps, alors que certaines<br />

silhouettes telles que le break resteront concentrées<br />

en Europe. La DP intègre donc les spécificités de ces<br />

nouveaux marchés pour les produits futurs.<br />

Ce basculement géographique exige des réglages<br />

nouveaux. Notre histoire et la localisation<br />

dominante de notre recherche et développement<br />

en Europe nous poussent souvent vers un optimum<br />

européen. La DP veille à une meilleure prise en<br />

compte des besoins des zones, tout en garantissant<br />

une cohérence globale. Nous devons donc<br />

réellement passer d’une vision souvent européenne<br />

de nos cahiers des charges à une vision mondiale<br />

pour nos véhicules futurs. Nous avons bien sûr<br />

aussi une exigence de performance. Définir un<br />

programme pour la Chine ne veut pas dire qu’en<br />

parallèle nous conduisons le même programme<br />

pour les besoins en Europe. Les investissements sont<br />

tels qu’on ne peut pas se permettre de se disperser<br />

et de faire autant de développements que de zones.<br />

> 6 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

il faut donc bâtir un programme mondial avec des<br />

déclinaisons locales pour répondre aux spécificités<br />

des marchés. assurer cette coordination nécessite<br />

une bonne connaissance des différents besoins et la<br />

volonté permanente de privilégier l’optimum global<br />

plutôt que des solutions locales. C’est le cœur de<br />

notre mission.<br />

Quels sont les leviers dont dispose la Direction<br />

des Programmes pour créer de la valeur pour<br />

le Groupe ?<br />

J’en vois principalement quatre.<br />

Le premier, c’est le déploiement de la politique<br />

modulaire : elle permet de construire les<br />

communautés entre les projets et d’ainsi obtenir<br />

une réduction des coûts de développement et la<br />

massification des achats. Nous avons constaté<br />

que des gains d’environ 20 % sur les dépenses de<br />

développement et du même ordre sur les prix de<br />

revient sont accessibles.<br />

Le second est le pilotage du Pria (1) , qui permet<br />

de préparer l’arrivée des solutions techniques<br />

pertinentes au bon moment. Son contenu est<br />

désormais bâti en cohérence avec les ambitions<br />

du plan produit. Les équipes de recherche avancée<br />

concentrent ainsi leurs efforts sur les domaines<br />

précis qui serviront le plan véhicule ou le plan<br />

organes.<br />

Le troisième levier est la conduite de l’ensemble<br />

des phases de vie d’un véhicule. Les directeurs<br />

de segment sont aujourd’hui responsables de la<br />

tenue des objectifs économiques et stratégiques des<br />

véhicules tout au long du cycle de vie (de l’avantprojet<br />

à la fin de la vie série). Cette nouvelle façon<br />

d’appréhender notre activité doit nous conduire,<br />

par exemple, à éviter l’érosion trop rapide de nos<br />

volumes. Désormais, quand nous lançons un<br />

nouveau projet, nous programmons également<br />

les événements – lancement de silhouettes,<br />

nouvelle motorisation, animation de gamme<br />

éventuellement – qui viendront soutenir sa<br />

« Demain, l’asie sera<br />

le marché référent pour<br />

les berlines tricorps<br />

du segment D. »


courbe de vie et sa rentabilité. Ce travail requiert<br />

évidemment l’implication des directions partenaires<br />

comme la DrD et la Dm.<br />

Enfin, le quatrième levier à notre disposition est la<br />

politique de coopération. Celle-ci nous permet de<br />

partager des développements lourds et coûteux et<br />

de faire des économies importantes sur les achats<br />

de composants. Cette politique permet en outre<br />

de disposer des meilleures technologies. À titre<br />

d’exemple, le partenariat avec Ford sur les moteurs<br />

diesels nous a permis d’économiser plusieurs<br />

centaines de millions d’euros pour le passage à la<br />

norme Euro 5.<br />

Revenons sur les coopérations. Outre les aspects<br />

économiques, qu’apportent-elles au Groupe ?<br />

Pour pouvoir offrir à nos clients le portefeuille<br />

produits que nous programmons, le développement<br />

géographique en phase avec nos ambitions, et les<br />

technologies que nous souhaitons proposer à nos<br />

clients, nous devons impérativement partager<br />

certains investissements : la création de la jointventure<br />

avec BmW sur les composants de chaîne de<br />

traction hybride s’inscrit dans ce cadre.<br />

la réduction des émissions de CO 2 à l’horizon 2020<br />

est un enjeu majeur pour le Groupe.<br />

Quel est le rôle de la DP dans ce domaine ?<br />

Pour atteindre l’objectif réglementaire européen de<br />

95 g de Co 2 /km en 2020, nous devrons composer<br />

avec un portefeuille produit composé de véhicules<br />

lancés en 2015 et de véhicules lancés plus tard.<br />

La DP veille à ce que les différentes technologies<br />

qui contribuent à la réduction du Co 2 telles que<br />

l’allègement des véhicules et des plateformes, et<br />

les nouvelles chaînes de traction soient disponibles<br />

pour les véhicules prévus en 2017 et dont la montée<br />

en volume servira l’objectif 2020.<br />

atteindre cet objectif nécessite d’y consacrer 70 % du<br />

Pria, et pèsera sur notre budget de r&D plusieurs<br />

années durant : nous parlons de plusieurs centaines<br />

de millions d’euros. C’est un enjeu considérable.<br />

Notre rôle est de construire les scénarii possibles en<br />

termes de plateforme véhicules (optimisation de nos<br />

plateformes existantes par exemple), moteurs<br />

(proportion entre essence/diesel), chaînes de traction<br />

(hybride/ hybride rechargeable) afin de permettre les<br />

arbitrages les plus pertinents pour le Groupe compte<br />

tenu de ses ambitions et de ses moyens.<br />

(1) Plan de recherche et d’innovation automobile.<br />

> 7 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


CITRoËN DS5 à ShANGhAI<br />

global / lancement Citroën dS5<br />

de ConQuête<br />

En présentant la Citroën DS5 en première<br />

mondiale à Shanghai, le Groupe confirme<br />

l’importance stratégique du segment D<br />

sur ce marché.<br />

> 8 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Sur les rives du fleuve Huangpu,<br />

au pied des gratte-ciels du quartier Pudong – le manhattan<br />

chinois – la presse internationale a, le 18 avril<br />

dernier, découvert la Citroën DS5 aux côtés de ses<br />

sœurs DS3 et DS4. En dévoilant en Chine l’ensemble<br />

de sa ligne distinctive, Citroën souligne l’importance<br />

pour le Groupe du premier marché automobile mondial.<br />

Le show était accessible depuis la page


Facebook de la marque et retransmis en direct sur<br />

une trentaine de sites de PSa Peugeot Citroën. La<br />

Citroën DS5 sera produite à Sochaux pour le marché<br />

européen et à Shenzhen, dans le cadre du projet de<br />

coentreprise signée avec Chang’an – encore soumise<br />

à l’approbation des autorités chinoises. À terme,<br />

cette joint-venture produira 100 000 véhicules de la<br />

ligne DS.<br />

Comme l’explique Xavier Duchemin,<br />

Directeur du marketing de la marque Citroën, « il y<br />

a en Chine une opportunité de croissance importante pour<br />

les véhicules de la catégorie Premium. La vraie réussite<br />

de la Citroën C5 est un encouragement à aller plus loin<br />

avec la DS5, qui présente une architecture innovante, des<br />

matériaux luxueux, une chaîne de traction HYbrid4 très<br />

en avance et un certain nombre d’équipements Créative<br />

> 9 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


Technologie ». La télématique<br />

embarquée et les aides à la<br />

conduite sont en particulier<br />

au centre des préoccupations<br />

des concepteurs, car leur<br />

importance est primordiale,<br />

en Chine comme en Europe.<br />

Xavier Duchemin,<br />

Directeur du<br />

marketing de la<br />

marque Citroën<br />

Shuichu Yang, responsable<br />

du plan produit de<br />

la ligne DS en Chine, souligne<br />

que « l’offre innovante est aussi payante en<br />

Chine. Avec la Citroën DS5, on va pouvoir<br />

mettre en avant les compétences du Groupe<br />

en style et en architecture. Deux domaines qui<br />

constituent des atouts<br />

remarquables par rapport<br />

à la concurrence<br />

plus traditionnelle, en<br />

particulier germanique.<br />

Les tests cliniques réalisés<br />

sur place démontrent<br />

que la clientèle est<br />

Shuichu Yang, séduite par la silhouette<br />

responsable du plan distinctive, le dyna-<br />

produit de la ligne DS<br />

en Chine<br />

misme et l’élégance ».<br />

Luc marbach, Directeur<br />

des segments D et E, rappelle à ce<br />

sujet que DS5 prouve encore une fois la<br />

capacité du Groupe à innover. « Avec la<br />

Citroën DS5, on a croisé les avantages de<br />

plusieurs codes : ligne de coupé, habitabilité<br />

de berline, modularité de break ».<br />

En Chine, la ligne DS sera commercialisée<br />

dans un réseau dédié aux véhicules<br />

produits par CaPSa*, le projet de<br />

global / lancement Citroën dS5<br />

deuxième joint-venture. Pour<br />

Shuichu Yang, cela offre « l’opportunité<br />

de tester en Chine les<br />

effets d’un réseau de distribution<br />

spécifique et la possibilité de<br />

construire un positionnement<br />

propre à la ligne DS dans les<br />

domaines du service et de l’accueil<br />

avec des show-room dont la décoration<br />

est spécifique ». Une évolution<br />

qui n’est pas à l’ordre<br />

du jour dans le reste du monde d’autant<br />

que « la ligne DS constitue un atout pour la<br />

montée en gamme de la marque Citroën et de<br />

son réseau », précise Xavier Duchemin.<br />

> 10 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


+38 %<br />

croissance des ventes du<br />

Groupe en Chine en 2010<br />

par rapport à 2009, portant<br />

à 376 000 le nombre de<br />

véhicules vendus en 2010.<br />

8 %<br />

objectif de part de<br />

marché du Groupe<br />

en Chine en 2020,<br />

contre 3,4 % en 2010<br />

2 320 000<br />

nombre de voitures du<br />

segment D vendues en<br />

Chine en 2010<br />

2 500 m 2<br />

taille de la structure<br />

éphémère montée au<br />

pied du World Financial<br />

Center, la plus haute tour<br />

d’Asie avec 475 m, pour le<br />

lancement de la DS5<br />

> 11 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

17 000<br />

nombre de personnes<br />

employées par le Groupe<br />

en Chine à travers sa JV.<br />

Distinctive<br />

Une silhouette racée et<br />

compacte, un volume de coffre<br />

rappelant celui des SportWagon,<br />

mais aussi cinq vraies places,<br />

quatre portes ou encore une<br />

modularité de berline. « Avec la<br />

Citroën DS5, nous avons voulu<br />

casser les codes du segment tout en<br />

respectant les fondamentaux », a<br />

expliqué Vincent Besson lors du<br />

reveal le 18 avril.


global / lancement Citroën dS5<br />

En Europe, la motorisation phare<br />

de la Citroën DS5 sera l’HYbrid4. Elle<br />

associe le 2 litres HDi de 163 ch à un<br />

moteur électrique de 37 ch. En animant<br />

l’essieu arrière, celui-ci leur confère les<br />

performances d’une 4 roues motrices<br />

tout en réduisant les émissions de C0 2 à<br />

moins de 100 g/km. En Chine, Shuichu<br />

Yang souligne qu’« il faut aujourd’hui à la<br />

fois satisfaire l’aspiration des clients pour la<br />

performance et l’exigence gouvernementale<br />

qui vise à réduire la consommation du parc<br />

automobile ». C’est pourquoi Citroën a<br />

d’ores et déjà annoncé qu’une version<br />

hybride essence était à l’étude pour la<br />

DS5 en Chine. À l’échelle d’un continent,<br />

le marché chinois justifie que le Groupe<br />

y prépare son avenir sur place. À<br />

> 12 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

« La ligne DS<br />

constitue un atout<br />

pour la montée<br />

en gamme<br />

de la marque<br />

Citroën et<br />

de son réseau »<br />

Shanghai, Philippe Varin a ainsi rappelé<br />

qu’un centre de recherche et développement<br />

consacré aux véhicules à énergies<br />

nouvelles sera créé à Shenzhen.<br />

*CaPSa pour Chang’an automobile et PSa<br />

SaLoN DE SHaNGHai<br />

révélateur de l’éveil du Client CHinoiS<br />

très logiquement, le salon de<br />

Shanghai est à l’échelle du premier<br />

marché mondial de l’automobile :<br />

immense, 220 000 m 2 et très fréquenté,<br />

plus de 700 000 visiteurs en une<br />

semaine. Ce rendez-vous est<br />

désormais essentiel pour l’ensemble<br />

des constructeurs mondiaux, qui<br />

n’hésitent plus à y présenter des<br />

modèles en première mondiale.<br />

Pour Valérie Ballet, responsable veille<br />

produit concurrence à la direction<br />

des marques, le lancement commercial<br />

de la nouvelle Volkswagen Passat<br />

constitue l’événement majeur de ce<br />

salon. « Bien qu’on l’ait déjà vue à Detroit,<br />

elle démontre que le niveau des produits<br />

désormais commercialisés en Chine est<br />

celui que l’on peut attendre d’un marché<br />

mature. L’éclairage à LED, la carte d’accès<br />

et de démarrage mains libres, ou la boîte de<br />

vitesses à double embrayage sont des codes<br />

de modernité qui ne trompent pas. »<br />

La présence de la nouvelle VW Beetle,<br />

du concept Mercedes Classe A, de<br />

l’Audi Q3, et bien sûr du concept<br />

Peugeot SXC comme de la Citroën DS5<br />

indiquent clairement l’éveil du marché<br />

chinois à des formes automobiles<br />

moins traditionnelles. Comme le<br />

remarque Valérie Ballet, « cette évolution<br />

est confirmée par la présentation de<br />

plusieurs concepts Crossover comme le MG<br />

Concept 5 ou le Buick Envision, également<br />

de marques chinoises, dessinés en Italie,<br />

comme le FAW TO12. Les annonces de<br />

commercialisation des Luxgen 7<br />

ou Hyundai Veloster confirment cette<br />

tendance forte. »<br />

audi Q3, Hyundai<br />

veloster, Concept<br />

mercedes Classe a,<br />

Chevrolet malibu.


2 questions à<br />

luc Marbach,<br />

Directeur des<br />

programmes des<br />

segments D et e.<br />

Quels sont les points clés du segment D ?<br />

Le segment D en volume représente au<br />

cumul pour l’Europe et la Chine près de<br />

6,5 millions d’unités. Aujourd’hui, il se<br />

répartit équitablement entre ces deux zones<br />

mais avec des perspectives d’évolutions<br />

différentes : en Europe, nous sommes<br />

confrontés à la baisse tendancielle du<br />

segment D (15 % du marché en 2010 contre<br />

20 % en 2000), à une offensive produit des<br />

constructeurs premium Allemands (Audi,<br />

BMW, Mercedes), et enfin un niveau de TCo<br />

(Total Cost of ownership ou coût total de<br />

possession) de nos véhicules trop élevé pour<br />

ce segment dont 70 % des ventes sont<br />

réalisées auprès d’entreprises (BtoB).<br />

Conjugués, ces facteurs ont conduit à une<br />

baisse progressive des volumes et donc<br />

de la rentabilité. A contrario, le marché<br />

chinois, premier marché automobile<br />

mondial, est en hausse constant : la taille du<br />

segment D qui a égalé le marché européen en<br />

2010 devrait croître à 8,8 millions de<br />

véhicules en 2020, pour un marché de<br />

3,4 millions de véhicules prévus en Europe.<br />

Grâce au levier « volume » offert par<br />

le marché chinois, le Groupe trouve<br />

l’opportunité de revenir à des programmes<br />

rentables pour les berlines.<br />

Pour assurer la montée en gamme de nos<br />

deux marques et accroître leur Pricing<br />

Power, notre présence dans le segment D<br />

est incontournable.<br />

Les Peugeot 508 et Citroën DS5 s’inscrivent<br />

dans cette stratégie de reconquête du segment<br />

D et de valorisation de l’image des marques.<br />

en quoi les véhicules 508 et DS5 sont-ils<br />

particulièrement importants pour le<br />

segment D ?<br />

La reconquête du segment D a débuté avec<br />

Citroën C5. Peugeot 508 et Citroën DS5<br />

constituent deux maillons<br />

complémentaires de cette stratégie.<br />

historiquement les offres du Groupe<br />

étaient centrées sur l’Europe. Dorénavant<br />

nous bâtissons pour Peugeot et Citroën<br />

une double offre intégrant les attentes<br />

spécifiques de chaque marché :<br />

• maintien d’une offre de berlines<br />

traditionnelles, définie selon les critères<br />

chinois qui sera complétée en Europe<br />

par une silhouette break porteuse d’image<br />

et de marge supplémentaire ;<br />

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de véhicules dans les segments C et D qui atteint 41 %<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

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du total au 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

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er Montée en gamme<br />

trimestre 2011. Elle se situe au même<br />

43 %<br />

niveau que celle des segments A et B, ce qui a pour<br />

41 %<br />

41 %<br />

37 %<br />

des deux marques.<br />

Nous affichons une croissance constante de la part de<br />

nos ventes de véhicules distinctifs qui s’est élevée à 8 %<br />

Philippe Varin, PDG de<br />

PSa Peugeot Citroën. et cette dynamique se poursuivra au-delà.<br />

2010 t1<br />

2010 t1<br />

En 2011, l’âge moyen de nos gammes de véhicules<br />

2011<br />

2011<br />

particuliers s’établit à trois ans, ce qui est l’un des plus<br />

Segment a & B<br />

Segment C & D<br />

bas du secteur ».<br />

• Produits distinctifs : 8 % du mix en 2010<br />

(contre 2 % en 2009).<br />

Générale des actionnaires du 31 mai.<br />

• Gamme <strong>PSA</strong> : âge moyen 3 ans.<br />

> 13 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

• création d’une offre « premium »,<br />

plus innovante, conçue pour le marché<br />

européen, tout en répondant aux critères<br />

chinois.<br />

Dans les deux cas, offre traditionnelle ou<br />

premium, le TCo visé pour l’Europe sera<br />

au niveau de nos meilleurs concurrents.<br />

La berline 508, lancée en Europe au début<br />

de cette année, suivie quelques semaines<br />

après du SW, rencontrent, après quatre<br />

mois de commercialisation, un franc<br />

succès. La proportion de versions haut de<br />

gamme dépasse d’ailleurs nos prévisions.<br />

Le TCo du véhicule est dès son lancement<br />

très concurrentiel.<br />

Fabriquée également en Chine la Peugeot 508<br />

y sera commercialisée à partir de juillet avec<br />

des adaptations spécifiques. Elle intègre par<br />

exemple, à l’arrière, des sièges inclinables<br />

et réglables et un espace plus généreux qu’en<br />

Europe. Autre attention portée au client<br />

chinois : la taille du porte gobelet qui tient<br />

compte des particularités du marché.<br />

Citroën DS5 propose, quant à elle,<br />

un autre registre dans le segment D.<br />

Présenté à Shanghaï en première mondiale,<br />

ce véhicule très innovant, positionné dans<br />

le premium du segment D, a joui d’un<br />

accueil exceptionnel. Comme 508, il sera<br />

produit en France et en Chine dans le cadre<br />

du projet de JV CA<strong>PSA</strong>. Nous travaillons très<br />

activement pour compléter ces offres<br />

en cohérence avec la stratégie du segment,<br />

mais il est encore un peu tôt pour en parler.<br />

Notre montée en gamme est ainsi illustrée par l’offre<br />

conséquence d’améliorer notre mix-prix, avec un impact<br />

sur les résultats financiers et le renforcement des images<br />

en 2010 contre 2 % en 2009. Notre objectif est d’atteindre<br />

10 % en 2011, avec les lancements des Citroën DS4 et DS5,<br />

Extrait du discours de Philippe Varin lors de l’Assemblée


C<br />

larifier » : c’était le souhait<br />

formé par Christophe<br />

Bergerand en annonçant<br />

que la direction des réseaux<br />

propres s’appellerait à<br />

présent Peugeot Citroën retail. il est vrai<br />

que le terme de « Réseaux Propres » pouvait<br />

prêter à confusion avec un éventuel réseau<br />

écologique. a fortiori hors de France, où<br />

le terme évoque plus la propreté que la<br />

propriété ! mais ce changement d’appellation<br />

va au-delà : il donne un nouveau départ<br />

à des transformations qui visent (voir<br />

<strong>Planète</strong> n°4) à accroître la satisfaction des<br />

Services et produits / points de vente<br />

peugeot Citroën retail<br />

ne m’appelez pluS<br />

« réSeaux propreS »<br />

Depuis juillet 2009, les points de vente appartenant à PSa Peugeot Citroën sont<br />

regroupés au sein d’une même direction. Celle-ci s’appelle à présent Peugeot Citroën<br />

retail. Un nouveau nom, qui accompagne des changements de grande ampleur.<br />

clients tout en retrouvant le chemin de la<br />

rentabilité. Des transformations parfois<br />

visibles, parfois transparentes pour le client,<br />

mais jamais anodines.<br />

Dans le domaine de l’image<br />

de marque et de l’identification, l’effort<br />

entrepris est considérable, avec des travaux<br />

qui doivent s’achever en décembre 2011<br />

> 14 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

pour les enseignes Citroën, et un an plus<br />

tard pour les enseignes Peugeot : plus<br />

de 400 points de vente au total. Pour les<br />

piloter, Peugeot Citroën retail a constitué<br />

une véritable agence d’architectes de<br />

« Projets immobiliers » : ils sont 5 au<br />

total, et garantissent la juste déclinaison<br />

des chartes graphiques des deux<br />

marques. Une tâche complexe, souligne<br />

l’un d’eux, Éric Leone, responsable de<br />

l’identification pour les deux marques :<br />

« Entre un show-room en périphérie de grande<br />

ville et un autre situé en plein centre, parfois<br />

dans un bâtiment classé, ou dans une zone


protégée, il faut imaginer des solutions chaque<br />

fois nouvelles, en prenant aussi en compte<br />

les contraintes réglementaires. Et, bien sûr,<br />

la dimension économique ! On cherchera<br />

par exemple à limiter<br />

les investissements<br />

lorsqu’il s’agit d’un<br />

point de vente qui<br />

peut être vendu à<br />

brève échéance, tout<br />

en prenant en compte<br />

systématiquement les<br />

attentes de nos clients ».<br />

Peugeot Citroën<br />

Retail a constitué<br />

une véritable<br />

agence d’architectes<br />

de « Projets<br />

Immobiliers »<br />

En effet, le portefeuille d’affaires<br />

de Peugeot Citroën retail évolue en<br />

permanence, explique olivier Peller,<br />

responsable des Projets immobiliers :<br />

« Nous cherchons à optimiser notre parc et à<br />

réduire les coûts de restructuration dans le cadre<br />

du schéma directeur qui est porté par Christophe<br />

Mativon et ses équipes, dont je fais partie.<br />

Nous essayons de dégager toutes les synergies<br />

possibles. Par exemple, un point de vente peut<br />

être remplacé par un autre plus petit ; certaines<br />

activités mises en commun peuvent aussi être<br />

regroupées sur un même site ». Cette démarche<br />

demande bien sûr une évaluation fine<br />

des besoins et des opportunités. L’équipe<br />

« Projets immobiliers » joue là encore un<br />

rôle capital, car occuper de nouveaux<br />

locaux demande forcément des travaux.<br />

En quitter ou en restructurer d’autres<br />

aussi : en effet, le commerce et la réparation<br />

automobiles sont encadrés<br />

par une réglementation<br />

spécifique en termes<br />

d’impact environnemental.<br />

Stéphane randant, en<br />

charge de cette mission,<br />

précise : « La dépollution des<br />

sites concerne les sols, mais<br />

aussi l’enlèvement ou la<br />

déconstruction d’équipements<br />

contenant des composants à risque, comme les<br />

transformateurs au pyralène. Ce, dans tous les<br />

pays ; pour répondre au mieux aux différentes<br />

législations, la connaissance des équipes<br />

locales est essentielle ». image, localisation,<br />

optimisation : on le voit, le passage à<br />

Peugeot Citroën retail est beaucoup plus<br />

qu’un changement de nom…<br />

> 15 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

témoignage<br />

Piotr Witos,<br />

Directeur de<br />

la succursale<br />

Citroën Retail<br />

Varsovie-<br />

Krakowska<br />

(Pologne)<br />

La naissance de Peugeot<br />

Citroën Retail est un moment fort<br />

pour nous tous. C’est une<br />

nouvelle étape du changement<br />

que nous avons entamé voici<br />

deux ans. Ce nom désigne<br />

clairement notre activité, son<br />

caractère international, ainsi que<br />

notre appartenance au Groupe<br />

et à ses deux marques. Dans<br />

un pays comme la Pologne, où le<br />

marché est porteur, mais où nous<br />

n’avons pas la même notoriété<br />

qu’en France, c’est un atout.<br />

La politique de Peugeot Citroën<br />

Retail va nous permettre à la fois<br />

de nous développer et de réaliser<br />

des synergies, et donc de mieux<br />

exploiter nos ressources.<br />

Les deux succursales polonaises<br />

Citroën Retail, toutes deux<br />

à Varsovie – dont l’image<br />

de Marque vient de changer –<br />

représentent déjà 10 % des<br />

volumes de la Marque.<br />

à côté de celles-ci et de<br />

nos 57 concessionnaires, il reste<br />

certainement encore de la place<br />

pour une présence plus forte de<br />

Peugeot Citroën Retail dans cette<br />

ville et de manière générale dans<br />

le reste du pays. »


Deux sites :<br />

l’un dédié à la production des<br />

composants à Mulhouse en France,<br />

l’autre à la R&D à Munich en allemagne.<br />

Services et produits / Jv avec Bmw<br />

Bmw peugeot Citroën eleCtrifiCation<br />

Créer de nouveaux<br />

StandardS<br />

> 16 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


Le 2 février, BMW et <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën annonçaient la création<br />

d’une joint-venture pour renforcer leur coopération sur les<br />

technologies hybrides. Le projet de création arrive à échéance et la<br />

prochaine co-entreprise prend forme. Pour la première fois, ses deux<br />

dirigeants en expliquent les enjeux, et les ambitions qu’il fait naître.<br />

Quels avantages sont attendus de cette JV ?<br />

W. G. : Tout d’abord une alliance renforcée entre <strong>PSA</strong><br />

Peugeot Citroën et le Groupe BMW. Le passé a montré<br />

combien notre coopération peut être fructueuse.<br />

Maintenant, nous franchissons une nouvelle étape<br />

en concentrant nos forces sur un sujet d’avenir<br />

absolument central : l’électrification des systèmes<br />

des chaînes de traction.<br />

Bien évidemment, il s’agit aussi de dégager des<br />

effets d’échelle. Nous mutualisons les coûts de<br />

développement et de production et bénéficions de prix<br />

plus avantageux à l’achat. Mais, et cela me semble être<br />

encore plus important, nous combinons le savoir-faire<br />

de deux groupes mondiaux hautement innovants. Nous<br />

réunissons ainsi les meilleures conditions pour fixer de<br />

nouvelles références dans le domaine des composants<br />

hybrides. Les deux entreprises en bénéficient.<br />

Nos produits en profitent et, bien sûr, nos clients.<br />

J. l. : Les avantages sont à la fois économiques<br />

et stratégiques. La JV va permettre des économies<br />

d’échelle à tous les niveaux : coûts de développement<br />

et investissements qui seront partagés et, bien<br />

entendu, côté achats, grâce à l’effet de levier apporté<br />

par le cumul des quantités BMW et <strong>PSA</strong>. Par ailleurs,<br />

l’intégration de la chaîne de valeur d’une technologie<br />

coûteuse et innovante contribuera également<br />

à abaisser significativement les prix de revient. Sur<br />

le plan stratégique, l’intégration de ces technologies<br />

permet aux deux partenaires de maîtriser totalement<br />

les performances de la motorisation hybride,<br />

notamment en termes de synthèse agrément de<br />

conduite/autonomie-consommation. Enfin, c’est une<br />

nouvelle étape de la coopération BMW-<strong>PSA</strong> qui permet<br />

une alliance déterminante des savoirs et des cultures<br />

complémentaires de nos ingénieurs.<br />

Pourquoi avoir choisi une JV ?<br />

W. G. : une simple coopération informelle nous a tout<br />

simplement semblé être insuffisante. Les deux maisons<br />

mères, <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën et le Groupe BMW on une<br />

vision long terme qui se traduit aussi dans la jointventure.<br />

Les premiers systèmes hybrides rechargeables<br />

(plug in) en développement ne seront qu’un début.<br />

Ensemble, nous entendons construire les solutions de<br />

demain et une équipe clairement dédiée à cet objectif<br />

nous permettra d’autant mieux de relever ce défi.<br />

J. l. : Nous avons opté pour une joint-venture parce que<br />

BMW et <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën veulent inscrire cette<br />

coopération dans la durée, bien au-delà du premier<br />

projet commun centré sur la deuxième génération<br />

d’hybrides (dits « rechargeables »). BMW y a déjà<br />

intégré l’ensemble de ses développements liés à<br />

l’électrification, et les composants développés auront<br />

potentiellement des utilisations très diverses : sur des<br />

véhicules 100 % électriques, avec ou sans « range<br />

extender ». C’est également pour cette raison que la JV<br />

intègre l’innovation et le développement aussi bien que<br />

les achats et l’industrialisation !<br />

Cette création révèle-t-elle la volonté d’initier un esprit<br />

d’entreprise spécifique ?<br />

W. G. : oui, absolument. Nous avons la chance de<br />

pouvoir réunir le meilleur de deux entreprises très<br />

performantes. La passion de la création, l’envie<br />

d’innover et la ferme volonté de construire quelque<br />

chose sont autant de qualités communes aux deux<br />

sociétés mères. C’est aussi pour cette raison que<br />

l’entente au niveau de la direction a été immédiate.<br />

> 17 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

wolfgang<br />

güllich,<br />

président<br />

désigné Bmw<br />

peugeot Citroën<br />

electrification<br />

Jean leflour,<br />

directeur<br />

général<br />

désigné de<br />

Bmw peugeot<br />

Citroën<br />

electrification<br />

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Services et produits / Jv avec Bmw<br />

norbert reithofer (Bmw) et philippe varin<br />

(pSa peugeot Citroën) à genève annonçant<br />

leur intention d’investir 100 millions d’euros<br />

dans leur projet de joint-venture consacrée<br />

aux technologies hybrides et baptisée Bmw<br />

peugeot Citroën electrification.<br />

En d’autres termes : le courant passe.<br />

En même temps, nous pouvons enrichir les cultures<br />

respectives de nos deux groupes. De par nos<br />

dimensions et structures, nous nous approchons d’une<br />

entreprise de type PME, plus allégée, flexible, réactive<br />

et à l’écoute du marché. Et ceci doit aussi s’appliquer<br />

à notre état d’esprit.<br />

J. l. : oui. une petite structure doit permettre d’être<br />

plus souple et réactif, ce qui, dans un domaine<br />

technologique nouveau, est un facteur déterminant.<br />

Nos deux groupes créent ensemble un centre de<br />

compétence interne, de manière inédite. L’agilité<br />

et l’esprit d’entreprise sont donc de rigueur, dans<br />

un environnement qui reste à créer, mais que nous<br />

voulons créateur d’inspiration !<br />

la coopération entre les deux groupes dans<br />

le domaine des moteurs essence a-t-elle contribué<br />

à faire avancer ce projet ?<br />

W. G. : Elle a joué un rôle tout à fait déterminant. Dans<br />

le cadre de cette coopération, les responsables des deux<br />

groupes ont appris à se connaître et à s’apprécier. Des<br />

rapports de confiance se sont ainsi tissés que l’on<br />

ne trouve sous cette forme qu’entre quelques rares<br />

entreprises.<br />

> 18 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

C’est là un des points forts de la joint-venture : nous<br />

pouvons immédiatement capitaliser sur cet acquis et<br />

tout de suite coopérer de manière optimale à tous les<br />

niveaux<br />

J. l. : Certainement. Cette coopération a permis aux<br />

acteurs des deux groupes de bien se connaître, de se<br />

faire confiance et d’apprendre à travailler ensemble<br />

à tous les niveaux.<br />

Pourquoi les deux groupes tiennent-ils à travailler<br />

sur un domaine qui pourrait être confié à des<br />

fournisseurs ?<br />

W. G. : Le moteur est le cœur de nos véhicules et<br />

l’intention n’est pas d’externaliser ce cœur. Nous sommes<br />

persuadés que l’électrification jouera à l’avenir un rôle clé<br />

dans l’industrie automobile et que la demande de ces<br />

composants ira en augmentant. Pour l’instant, le secteur<br />

reste en phase de développement. Avec notre jointventure,<br />

nous avons l’opportunité d’en structurer les<br />

bases techniques. Cela permettra d’accélérer la<br />

standardisation de nombreux éléments.<br />

à ce propos : nous sommes tout à fait disposés à<br />

proposer les technologies issues de notre joint-venture<br />

à d’autres constructeurs intéressés. Il ne doit y avoir ni<br />

tabous ni interdits.<br />

J. l : La maîtrise des paramètres techniques et du prix<br />

de revient est un enjeu stratégique. L’hybridation et<br />

l’électrification des véhicules sont un des nouveaux<br />

cœurs de métier de l’automobile de demain, qu’il est<br />

critique de maîtriser en interne. Dans un marché qui<br />

n’est pas encore totalement mature, l’arrivée d’un<br />

acteur majeur tel que notre JV, ouvert à d’autres<br />

partenariats, va contribuer à développer et structurer<br />

tout ce secteur. La JV ne s’interdira pas de fournir des<br />

composants à des constructeurs qui en feraient la<br />

demande. Elle va accélérer le nécessaire processus de<br />

standardisation de nombreux éléments et générer une<br />

masse critique intéressante. Notre ambition étant de<br />

devenir le « champion » européen des composants<br />

hybrides en créant de nouveaux standards.<br />

Quels sont les principaux facteurs de réussite<br />

de la joint-venture ?<br />

W. G. : Très clairement : les hommes. Leur savoir-faire,<br />

leurs idées et leur engagement vont faire la différence.<br />

Si nous nous présentons dès le début comme une<br />

équipe et que nous travaillons dans le même sens,<br />

nous pourrons faire bouger les choses.<br />

Nous avons la chance unique de pouvoir organiser<br />

nous-mêmes des processus et structures efficaces.<br />

Saisissons cette chance ! Jetons aujourd’hui les bases<br />

permettant d’aplatir les hiérarchies, de nous<br />

rapprocher et faciliter les échanges et d’accélérer les<br />

décisions ! Les deux sociétés mères, <strong>PSA</strong> Peugeot<br />

Citroën et BMW Group, nous soutiennent pleinement –<br />

sans aucune réserve.<br />

J. l : D’abord notre capacité à y intégrer les hommes<br />

de talent aujourd’hui chez <strong>PSA</strong> et BMW, à y créer les<br />

conditions de travail, de confiance réciproque qui nous<br />

permettront, tout en gardant nos racines auprès de nos<br />

maisons mères, d’y créer une véritable équipe<br />

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commune animée d’une volonté de réaliser les<br />

ruptures techniques et organisationnelles dont nous<br />

avons besoin pour réussir.<br />

Dernière question, qu’est-ce qui vous séduit<br />

personnellement dans cette joint-venture ?<br />

W. G. : Travailler au sein d’équipes de différentes<br />

cultures m’a toujours fasciné. Pouvoir ainsi élargir mon<br />

horizon représente pour moi une expérience<br />

extrêmement précieuse – autant professionnellement<br />

et personnellement. Avec cette joint-venture, nous<br />

avons l’opportunité unique de contribuer de manière<br />

déterminante à l’organisation de la mobilité de demain<br />

– ici, en Europe ! Je ne voulais surtout pas rater cette<br />

chance.<br />

Je suis fermement convaincu que cette co-entreprise<br />

sera un succès. <strong>Plus</strong> encore : nous possédons les<br />

ingrédients permettant de transformer durablement<br />

notre secteur. Et je suis fier d’y apporter ma<br />

contribution !<br />

J. l : Cette coentreprise est une chance unique de créer<br />

une entreprise agile et performante, dans un domaine<br />

innovant et critique pour le futur de l’automobile. De<br />

plus, cette JV me donne l’opportunité de travailler à<br />

nouveau dans un milieu international et multiculturel,<br />

que j’ai toujours dans ma carrière considérée comme<br />

un extraordinaire facteur d’accélération, pour peu que<br />

l’on sache transformer les différences en<br />

complémentarités. Quand elle possède autour de son<br />

berceau deux compagnies aussi prestigieuses que BMW<br />

et <strong>PSA</strong>, comment voulez-vous ne pas être<br />

enthousiasmé par une telle opportunité ?<br />

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Carte d’identité<br />

nom : BMW Peugeot<br />

Citroën Electrification<br />

2 février 2011, accord sur<br />

la création de la JV, dans la<br />

continuité du 1 er protocole<br />

signé en octobre 2010.<br />

Le dépôt des statuts est<br />

en cours.<br />

objet : développement et<br />

fabrication de composants<br />

pour les véhicules<br />

hybrides : batteries,<br />

machines électriques,<br />

générateurs, électronique<br />

de puissance et chargeurs,<br />

ainsi que logiciels destinés<br />

au fonctionnement des<br />

systèmes hybrides.<br />

Clients : <strong>PSA</strong> Peugeot<br />

Citroën, BMW Group<br />

et d’autres constructeurs<br />

s’ils en font la demande.<br />

localisation : un site de<br />

R&D à Münich (Allemagne),<br />

un site de production à<br />

Mulhouse (France).<br />

effectif : plus de<br />

100 personnes à ce<br />

jour, et plus à mesure<br />

du développement de<br />

BMW Peugeot Citroën<br />

Electrification.<br />

démarrage opérationnel :<br />

2 e semestre 2011.<br />

2014 : premier équipement<br />

de véhicules des deux<br />

groupes avec des<br />

composants BMW Peugeot<br />

Citroën Electrification.<br />

> 19 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

3 questions à<br />

thierry Hontabat<br />

pilote chantier RH<br />

de BMW Peugeot<br />

Citroën<br />

electrification<br />

en termes de ressources humaines,<br />

quels sont les enjeux du projet ?<br />

L’enjeu majeur, c’est de permettre à la<br />

JV de démarrer en temps et en heure.<br />

Il a donc fallu dans un premier temps<br />

mettre au point le statut des<br />

collaborateurs qui rejoindront la JV, en<br />

fixer les modalités, en particulier celles<br />

concernant l’expatriation : à Munich<br />

pour les personnels issus du Groupe,<br />

à Mulhouse pour ceux de BMW. Par<br />

ailleurs, il était primordial de prévoir<br />

des clauses permettant le retour à<br />

l’entreprise d’origine. Celui-ci sera<br />

possible jusqu’en 2020.<br />

Dans quels domaines la JV recherchet-elle<br />

des collaborateurs ?<br />

Pour l’heure, la priorité est au<br />

recrutement de spécialistes en R&D,<br />

mais pas seulement : cette nouvelle<br />

entreprise demande des compétences<br />

en gestion-finance, en achats, en<br />

qualité, en gestion de projets puis,<br />

rapidement, en production. Le panel<br />

est vaste.<br />

Comment le recrutement progresset-il<br />

?<br />

Nous privilégions les recrutements<br />

internes au Groupe, pour des profils qui<br />

possèdent bien sûr les compétences<br />

techniques, mais qui sont avant tout<br />

prêts à participer à une aventure<br />

internationale unique. à ce titre, une<br />

bonne maîtrise de l’anglais, qui sera<br />

la langue de travail de l’entreprise,<br />

est nécessaire. Nous accueillons toutes<br />

les candidatures et en étudions déjà<br />

plusieurs dizaines.


Services et produits / mobilité<br />

Bienvenue danS un monde<br />

multimodal<br />

La mobilité s’est accélérée et complexifiée. Pour<br />

la faciliter, <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën s’appuie sur<br />

l’innovation technologique et propose des services<br />

novateurs qui intègrent l’automobile dans un<br />

écosystème plus large.<br />

r<br />

apidité, fluidité, maîtrise des coûts,<br />

responsabilité environnementale :<br />

les attentes en termes de<br />

mobilité sont de plus en plus<br />

fortes. En tant que constructeur automobile,<br />

PSa Peugeot Citroën offre une réponse à ces<br />

enjeux, en mettant l’innovation technologique<br />

au service de la mobilité et en faisant des<br />

services une composante majeure de sa<br />

stratégie.<br />

La technologie HYbrid4, proposée sur la<br />

Peugeot 3008 à partir de l’automne 2011<br />

(lire encadré), allie ainsi plaisir de conduire<br />

et respect de l’environnement.<br />

> 20 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

avec Peugeot Cycles et Peugeot<br />

Scooters, PSa Peugeot Citroën est le<br />

seul constructeur doté d’une offre produit<br />

multimodale. Un atout qui permet à la<br />

marque Peugeot de proposer une gamme<br />

électrique complète, composée des vélos<br />

à assistance électrique « E-City », du scooter<br />

« e-Vivacity » et du véhicule « ion ».<br />

« Peugeot Cycles se positionne comme une<br />

marque de référence », explique Sandrine<br />

Bouvier, responsable produit et marketing<br />

cycles. « Nous répondons aux nouvelles aspirations<br />

de nos clients par la technologie – en<br />

privilégiant par exemple des moyeux à vitesses


intégrées beaucoup plus adaptés à l’usage<br />

urbain, en permettant le changement de<br />

vitesse à l’arrêt notamment. » Pour répondre<br />

au fort développement des deux-roues<br />

motorisés en ville, Peugeot Scooters<br />

déploie, quant à lui, une offre de scooters<br />

premium moins polluants, plus confortables<br />

et plus sûrs (lire pages 24 et 25).<br />

Cette offre de mobilité<br />

étendue est aussi conçue en créant des passerelles<br />

avec l’activité automobile. Dans le<br />

domaine du style, les scooters à venir seront<br />

le fruit d’une étroite collaboration avec les<br />

équipes de l’aDN. Celles-ci ont dessiné,<br />

par ailleurs, les vélos de la large gamme<br />

2012, dont un nouveau vélo à assistance<br />

électrique. En ce qui concerne la distribution,<br />

les vélos et les scooters réinvestissent<br />

les concessions pour affirmer leur<br />

complémentarité avec la voiture.<br />

Les solutions pour se déplacer<br />

sont multiples. La voiture, si elle reste un<br />

élément structurant de la mobilité, n’en<br />

est qu’un maillon. De fait, de « produit »<br />

elle se mue en « service de mobilité » à l’instar<br />

du covoiturage, de l’auto-partage ou<br />

> 21 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

CALL CAR<br />

<strong>CITROËN</strong><br />

est le service de livraison/reprise<br />

proposé pour toute location<br />

de voiture. Simple et rapide,<br />

il permet notamment de se faire<br />

livrer sa voiture en moins de<br />

trois heures – de Citroën C1<br />

à Citroën C6 – dans 13 villes<br />

en France pour seulement 14 € !<br />

À découvrir sur multicity.citroen.fr<br />

ou par téléphone au 0810 32 00 32.


PEuGEoT 3008 hybrid4<br />

une première mondiale<br />

arwa Beaulieu, chef<br />

de produit 3008<br />

Services et produits / mobilité<br />

Première full hybrid diesel au monde,<br />

la 3008 hybrid4 conjugue plaisir de conduite,<br />

liberté des déplacements et respect de<br />

l’environnement. Quatre modes de conduite,<br />

simples d’utilisation, permettent tous les<br />

déplacements : un mode électrique, un mode<br />

4 roues motrices, un mode sport et un mode<br />

auto, où les transitions entre moteur<br />

thermique et électrique sont gérées<br />

électroniquement. Et cela dans le plus grand<br />

confort, grâce à une acoustique unique sur<br />

le marché des hybrides. Avec une puissance<br />

maximale de 200 ch et un haut niveau de<br />

> 22 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

prestations, la 3008 hybrid4 ne consomme<br />

que 3,8 l /100 km à partir de 99 g / km<br />

de Co 2. Elle est surtout hybride à 100 %.<br />

Au niveau de la traction bien sûr, de la<br />

carrosserie, héritière à la fois des gènes<br />

du SuV, du monospace et de la berline,<br />

mais aussi au niveau de l’habitacle en<br />

alliant l’ambiance d’un coupé haut de<br />

gamme et la modularité d’un monospace.<br />

Tous les sièges sont rabattables et, en dépit<br />

de la traction électrique, nous avons réussi<br />

à conserver près de 90 % du volume de<br />

coffre. »


de la location. Pour Pascal Lambert, en<br />

charge des services à la Prospective automobile<br />

clients marchés, « la relation à la<br />

voiture évolue sous l’impulsion d’une population<br />

urbaine avec ou sans voiture mais à<br />

fortes attentes d’extension et de personnalisation<br />

des solutions de mobilité à sa disposition<br />

». Un changement intégré par les<br />

marques, à travers leurs offres de services.<br />

mu by Peugeot propose ainsi une<br />

location nouvelle génération dans les<br />

villes européennes. il permet de louer un<br />

vélo, un scooter, une voiture ou des accessoires<br />

dans plus de 60 sites du réseau<br />

Peugeot. « À la différence des loueurs, Mu<br />

propose une offre sur mesure. Le client vient<br />

louer un modèle précis selon ses besoins et ses<br />

envies et non pour une catégorie de véhicules.<br />

Mu by Peugeot est porteur d’image pour la<br />

Marque et permet de toucher une population<br />

large : les clients Peugeot actuels ou non, possesseurs<br />

d’un véhicule ou non », précise<br />

Delphine Vanbockstael, responsable<br />

planning et déploiement mu.<br />

Chez Citroën, une approche<br />

différente de la multimodalité est<br />

lancée sur le web depuis le 1 er mars<br />

2011. avec « Citroën multicity »,<br />

Citroën se positionne dans la ligne<br />

« Créative Technologie ». inédit sur<br />

la toile, ce service fournit les itinéraires<br />

porte à porte, propose toutes<br />

les combinaisons de transports possibles<br />

et permet de louer une voiture<br />

– un bon moyen d’expérimenter<br />

la Citroën C-ZEro – son train, son<br />

avion, son hôtel… Tout en précisant<br />

le temps de parcours, le coût et les émissions<br />

de Co 2 . « Avec Citroën Multicity, nous<br />

simplifions les déplacements dans un écosystème<br />

caractérisé par l’hybridation des modes de<br />

transports, mais où la voiture a toute sa place<br />

et dans lequel les informations sont particulièrement<br />

cloisonnées », explique Sylvie Lefebvre,<br />

en charge du projet. avec ce service innovant,<br />

le Groupe démontre à nouveau qu’il<br />

est définitivement entré dans le monde de<br />

la mobilité et de « l’automobile autrement ».<br />

> 23 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Avec « Citroën<br />

MuLTICITy », Citroën<br />

se positionne dans<br />

la ligne « Créative<br />

Technologie »<br />

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en savoir plus k<br />

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www.multicity.citroen.fr<br />

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leS<br />

SCooterS<br />

ont le<br />

vent en<br />

poupe !<br />

La mobilité et la liberté urbaines se<br />

déclinent de plus en plus en scooter.<br />

Face à l’engorgement des centres-ville,<br />

les scooters séduisent des clients toujours<br />

plus nombreux et différents. Présent du<br />

50 au 500 cc, Peugeot Scooters redouble<br />

de vitalité sur ce marché en renouveau.<br />

pierre-louis Colin,<br />

directeur général de<br />

peugeot Scooters.<br />

Services et produits / deux-roues<br />

S<br />

i le marché des 50 cc s’essouffle, celui<br />

des 125 cc et plus est en plein essor.<br />

Aujourd’hui, il n’y a plus d’âge pour<br />

arriver au scooter ; sa souplesse et sa<br />

liberté attirent une clientèle urbaine,<br />

CSP +, de tous âges et de plus en plus nombreuse »,<br />

explique Pierre-Louis Colin, Directeur général de<br />

Peugeot Scooters. incontestablement, le scooter<br />

s’impose comme une solution très pertinente<br />

de mobilité urbaine tout en devenant un objet<br />

statutaire. il suffit de voir l’explosion du nombre de<br />

deux-roues dans les grandes villes. Un mouvement<br />

qui n’est pas prêt de fléchir. Déjà, certaines villes<br />

> 24 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Zéro émission de CO 2,<br />

60 km d’autonomie<br />

pour un coût de<br />

0,25 centimes d’euro et<br />

un couple supérieur à son<br />

homologue à essence…<br />

e-Vivacity est promis à un<br />

bel avenir.<br />

envisagent de leur dédier des voies comme pour<br />

les vélos ou les bus.<br />

S’imposer comme la référence<br />

du haut de gamme<br />

avec 10 % des parts de marché en Europe et une<br />

place de n° 4, Peugeot Scooters arrive à résister à la<br />

déferlante des produits asiatiques qui a bouleversé<br />

le marché. Sa réponse consiste en premier lieu à<br />

investir le segment premium. référence en 50 cc,<br />

Peugeot, plus ancien fabricant de deux-roues<br />

motorisés au monde, muscle sa gamme qui compte<br />

22 modèles, avec un plan produit résolument


offensif sur le segment des 125 cc et plus. « Notre<br />

ambition est de réaliser une percée significative en<br />

volumes de ventes. Nous ferons la différence avec<br />

des véhicules statutaires,<br />

pratiques, confortables, innovants<br />

technologiquement et d’excellente<br />

facture », dit Pierre-Louis Colin.<br />

À l’image du « Citystar »,<br />

nouveau scooter phare GT,<br />

cossu et compact, qui complète<br />

une gamme 125 cc déjà riche de<br />

6 modèles. Et bientôt, un scooter<br />

trois roues, actuellement en conception, complétera<br />

cette offre. rendez-vous en novembre au Salon de<br />

milan pour le découvrir.<br />

l’innovation comme marque de fabrique<br />

Bien que le marché soit hyper-concurrentiel,<br />

Peugeot Scooters a de solides atouts à faire valoir.<br />

À commencer par son histoire – Peugeot a créé le<br />

premier cyclomoteur en 1898 – et par sa capacité<br />

d’innovation. Saviez-vous que Peugeot Scooters<br />

a été le premier à opter pour une carrosserie tout<br />

plastique, à lancer un scooter électrique ou à<br />

intégrer le freinage aBS de série ? L’innovation se<br />

conjugue au présent. aux essais presse de Saint-<br />

Tropez début mars, Peugeot a révélé un nouveau<br />

scooter électrique qui a fait sensation. « e-Vivacity<br />

est un véritable bijou, un concentré technologique<br />

sans équivalent qui va marquer les esprits », insiste<br />

Pierre-Louis Colin. intuitif, pratique, silencieux,<br />

économique et propre, il offre une solution<br />

de mobilité urbaine inédite.<br />

Si Peugeot Scooters fait la différence par la qualité<br />

de ses produits et sa force d’innovation, il entend<br />

aussi se distinguer sur des questions clés comme<br />

la sécurité. À l’image du futur gilet airbag hyperprotecteur<br />

développé en partenariat avec Helite<br />

Protairbag et doté de capteurs pour garantir<br />

la réactivité de son ouverture ou encore avec<br />

l’intégration future d’un bouton d’appel d’urgence,<br />

Salon<br />

de Milan<br />

C’est pour les deuxroues<br />

ce que Paris<br />

est à la voiture.<br />

50 %<br />

c’est la part de la<br />

chine sur le marché<br />

mondial des scooters<br />

et celle de l’italie sur<br />

le marché européen.<br />

« Nous voulons<br />

faire de Peugeot<br />

Scooters une marque<br />

premium sur tous<br />

les segments »<br />

technologie où le Groupe est leader dans<br />

l’automobile. mais, plus que jamais, l’avenir de<br />

Peugeot Scooters passe par son développement à<br />

l’international. Présent en Europe,<br />

étudiant son arrivée en argentine,<br />

au Brésil ou encore en iran,<br />

Peugeot Scooters a une priorité :<br />

se développer en Chine, qui<br />

concentre 50 % du marché<br />

mondial. Depuis 2008, Peugeot<br />

y produit en partenariat avec<br />

Qingqi une gamme de scooters<br />

de petites cylindrées estampillée Peugeot et dédiée<br />

à la clientèle chinoise… Le début d’une nouvelle<br />

aventure.<br />

1 er<br />

en france, Peugeot<br />

Scooters est aussi n° 4<br />

en Europe.<br />

> 25 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

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Sites industriels :<br />

Peugeot Scooters compte<br />

1 site de production<br />

à Mandeure (France)<br />

et 2 sites d’assemblage<br />

à Dannemarie (France)<br />

et Jinan (Chine).


Réunis sur scène<br />

Philippe Varin avec les<br />

5 capitaines des équipes<br />

gagnantes et les présidents<br />

des jurys, à l’issue de la<br />

cérémonie<br />

portfolio / pSa exCellenCe awardS<br />

première édition deS<br />

pSa exCellenCe awardS<br />

Le 20 juin dernier, la direction de la Communication organisait la première<br />

cérémonie de remise des PSa Excellence awards, ultime étape du<br />

concours lancé en mars dernier. Sous le dôme de l’aDN à Vélizy (France),<br />

130 personnes étaient réunies pour découvrir le nom des équipes gagnantes.<br />

Celles-ci ont reçu de Philippe Varin et de quatre membres du Comité de<br />

Direction Générale un trophée dessiné par les équipes design du Groupe.<br />

> 26 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011


27 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011


Innovation Award<br />

la joie de l’équipe du Brésil qui s’est vu<br />

remettre par Guillaume Faury, Directeur<br />

Recherche et Développement, un trophée<br />

pour le développement de condenseurs<br />

haute performance.<br />

portfolio / pSa exCellenCe awardS<br />

> 28 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Grand Jury Award<br />

le Grand Jury award est remis<br />

par Philippe Varin à l’équipe<br />

de Mu By Peugeot, un vrai coup<br />

d’avance en matière de services.


Safety Award<br />

l’équipe de Vigo brandissant<br />

le Safety award, récompensant<br />

la création de la S-Box, une<br />

formation interactive à la<br />

sécurité, déployée dans toutes<br />

les usines du Groupe.<br />

Quality Award<br />

Claude Brunet, Directeur ressources<br />

humaines et qualité, a remis le trophée<br />

à Rodolphe Huet, capitaine de l’équipe<br />

de Meudon pour la « Sécurité de nos<br />

clients, l’affaire de tous ».<br />

Performance Award<br />

l’équipe de Madrid, et son capitaine<br />

Francisco José Segovia Martin, qui<br />

remercie le public.<br />

> 29 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011


Les finalistes,<br />

catégorie Performance<br />

Président du Jury Performance<br />

award, Frédéric Saint-<br />

Geours, Directeur financier et<br />

développement stratégique,<br />

entouré des 3 capitaines finalistes.<br />

portfolio / pSa exCellenCe awardS<br />

> 30 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Une cérémonie riche<br />

en émotions<br />

Sur scène, l’équipe du<br />

Brésil, gagnante du trophée<br />

Innovation, explose de joie.


Mangualde finaliste<br />

Denis Martin, Directeur industriel,<br />

remet le diplôme de finaliste<br />

de la catégorie Safety à Filipe<br />

araujo, capitaine de l’équipe de<br />

Mangualde.<br />

Les finalistes, catégorie Qualité<br />

Claude Brunet avec les 3 capitaines<br />

des équipes finalistes de la catégorie<br />

qu’il a présidée.<br />

> 31 > Planete > nº06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

Moment de convivialité<br />

la soirée des PSa excellence<br />

awards a aussi été un moment<br />

d’échanges entre les équipes<br />

venues des différents pays et<br />

tous les invités présents. Ici, les<br />

capitaines des équipes gagnantes<br />

à la table de Philippe Varin.


une fondation pour<br />

pSa peugeot<br />

Citroën<br />

Le Groupe vient de lancer sa fondation « Un monde en<br />

mouvement ».<br />

Quelles sont ses raisons d’être, ses moyens et quels seront<br />

ses premiers projets ? Comment les collaborateurs du<br />

Groupe peuvent-ils y être associés ?<br />

d<br />

epuis les années 2000, le<br />

mécénat se développe de<br />

façon intensive au sein d’entreprises<br />

de toutes tailles,<br />

avec une diversification des investissements,<br />

qui ne sont plus seulement consacrés<br />

à des actions culturelles mais aussi<br />

en faveur de la solidarité et de l’urgence<br />

humanitaire. Les entreprises tendent à<br />

renforcer de façon significative, leur<br />

développement responsable et s’engagent<br />

dans des actions utiles à la<br />

collectivité.<br />

C’est dans cette double perspective que<br />

s’inscrit la Fondation créée par le Groupe<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . 3 . questions . . . . . . . . . à.<br />

. .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . Caroline . . . Mille . . . .<br />

langlois,<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

Directrice de la<br />

. . . . . . . . . . communication . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . et . membre . . . . . .<br />

du Conseil<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

d’administration<br />

. . . . . . . . . . de . la . Fondation . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

engagements / fondation<br />

en mai dernier. « La création de la Fondation<br />

« Un monde en mouvement » traduit l’ancrage<br />

des convictions et des engagements de <strong>PSA</strong><br />

Peugeot Citroën en termes de responsabilité<br />

sociale et citoyenne. Nous avons pris le temps<br />

de la réflexion, car la Fondation doit mener<br />

des actions cohérentes avec notre métier de<br />

constructeur, concrètes et avant tout utiles<br />

aux bénéficiaires », commente Hugues<br />

Dufour, délégué général de la Fondation.<br />

La Fondation va encourager la mobilité,<br />

dans son acception large : éducative,<br />

sociale et environnementale. Parce qu’aider<br />

le public à bouger – qu’il soit éloigné<br />

des centres urbains ou de l’emploi, âgé<br />

Quelles lignes directrices ont présidé<br />

à la création de la Fondation ?<br />

Après avoir observé et analysé d’autres<br />

expériences, nous avons voulu une<br />

Fondation résolument internationale et<br />

dédiée aux projets de mobilité. Elle doit<br />

aussi permettre le maximum d’interactions<br />

et de partage entre les porteurs de projets,<br />

notamment via les outils numériques<br />

et Internet.<br />

Quels types de projets seront soutenus ?<br />

Il s’agit vraiment d’élargir ses horizons et<br />

de penser mobilité sous un angle large.<br />

Nous envisageons par exemple de soutenir<br />

la transformation d’un bus en musée. Il ira<br />

> 32 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

ou jeune, à mobilité réduite… – c’est<br />

aussi l’aider à accéder au travail, à la<br />

santé ou à l’éducation. « Sur ces sujets, <strong>PSA</strong><br />

Peugeot Citroën, dont les sites tertiaires et<br />

industriels mènent depuis 2004 des plans<br />

locaux de mécénat, est loin de partir de zéro,<br />

rappelle Hugues Dufour. Cette Fondation<br />

va simplement permettre de fédérer, d’amplifier<br />

et de donner un fil conducteur aux initia-<br />

vers des personnes les plus éloignées des<br />

sites culturels. Je pense aussi à un rallye<br />

automobile où un équipage accueillera une<br />

jeune femme handicapée. un projet peut<br />

être créatif et efficace sans être<br />

excessivement coûteux.<br />

Quel rôle peuvent jouer les collaborateurs<br />

du Groupe ?<br />

Ceux qui sont déjà investis dans le secteur<br />

associatif peuvent soumettre des projets<br />

auprès de la Fondation. Les autres peuvent<br />

consulter les opérations déjà soutenues<br />

et proposer un peu de leur expertise<br />

ou de leur temps.


tives qui existaient déjà en Europe, en Amérique<br />

latine ou en Chine ».<br />

Quand mobilité rime avec<br />

concret<br />

Dotée d’un Conseil d’administration de<br />

neuf membres (personnalités du Groupe<br />

et de l’extérieur) et d’une équipe dédiée,<br />

la Fondation est d’ores et déjà opérationnelle.<br />

Elle prévoit de lancer annuellement<br />

trois à quatre appels à projets. Dès le<br />

mois d’octobre, les premières candidatures<br />

seront examinées par un comité de<br />

sélection composé de salariés du Groupe<br />

et de personnes extérieures. Ces projets<br />

seront analysés selon des critères prenant<br />

notamment en compte leur impact<br />

pour la communauté.<br />

Parmi tous ces projets, proposés par des<br />

structures d’intérêt général, certains,<br />

investigués par l’institut pour la Ville en<br />

mouvement (iVm) et ses partenaires,<br />

pourront-être poursuivis grâce au soutien<br />

d’« Un monde en mouvement ».<br />

D’autres partenariats comme celui liant<br />

PSa Peugeot Citroën au Samu social de<br />

Paris ou celui aidant les habitants des<br />

favelas de rio de Janeiro à se déplacer,<br />

seront également poursuivis voire renforcés.<br />

Pour s’informer, déposer un projet,<br />

faire connaître un besoin ou rejoindre<br />

une association en tant que bénévole,<br />

une adresse : www.fondation-psa-peugeot-citroen.org.<br />

mis en ligne depuis juin,<br />

ce site facilite les échanges entre les associations<br />

et les salariés du Groupe.<br />

En complément, la page Facebook de la<br />

Fondation est un véritable carrefour<br />

d’échanges, qui permet aux porteurs de<br />

projet de se faire connaître et de communiquer<br />

auprès des internautes.<br />

(1) Depuis 1996, le Groupe met à la disposition<br />

du Samu social de Paris, et entretient, plusieurs<br />

véhicules (20 en 2011) pour effectuer des<br />

maraudes et venir en aide, été comme hiver,<br />

aux personnes sans domicile fixe.<br />

en savoir plus k sur le fonctionnement et la<br />

composition d’« un monde en mouvement »,<br />

déposer un projet ou découvrir les premières<br />

initiatives soutenues, rendez-vous sur :<br />

www.fondation-psa-peugeot-citroen.org et<br />

connectez-vous sur la page facebook.<br />

> 33 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

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Glossaire<br />

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Mécénat<br />

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Soutien matériel apporté<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

sans contrepartie directe<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

de la part du bénéficiaire,<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

à une œuvre ou à une<br />

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

.<br />

personne, pour l’exercice .<br />

d’activités présentant<br />

un intérêt général.<br />

Fondation<br />

acte par lequel une<br />

ou plusieurs personnes<br />

physiques ou morales<br />

décident l’affectation<br />

irrévocable de biens,<br />

droits ou ressources à la<br />

réalisation d’une œuvre<br />

d’intérêt général et à but<br />

non lucratif (loi n° 87-571 sur<br />

le mécénat du 23 juillet 1987).<br />

Sponsoring<br />

Contribution financière,<br />

matérielle et/ou technique<br />

(logistique) apportée par<br />

une entreprise à une action<br />

sociale, culturelle ou sportive<br />

pour accroître sa notoriété.<br />

Parrainage<br />

Soutien matériel apporté<br />

à une manifestation,<br />

à une personne, à<br />

un produit ou à une<br />

organisation en vue d’en<br />

retirer un bénéfice direct.


univerSité<br />

pSa : Quand leS<br />

CompétenCeS<br />

individuelleS<br />

ConStruiSent<br />

l’exCellenCe<br />

ColleCtive<br />

annick gentes Kruch,<br />

directeur de l’université<br />

pSa<br />

engagements / université pSa<br />

P<br />

lus d’un an<br />

après sa création, l’Université PSa<br />

prend son essor. Gros plan sur ses<br />

enjeux stratégiques, ses premières<br />

réalisations concrètes et ses<br />

perspectives.<br />

industrie automobile est appelée à se transformer. Dès<br />

l’<br />

lors, les compétences constituent un facteur clé pour<br />

répondre à cet enjeu et incarner pleinement un Groupe<br />

global », estime Claude Brunet, Directeur des<br />

ressources humaines et de la qualité (DrHQ).<br />

Pour ce faire, il s’appuie sur l’animation et le pilotage de la<br />

compétence métiers, assurés par la direction développement<br />

des ressources humaines (DDrH) dont rémi Boyer est à la tête.<br />

« Les 20 filières et les 115 métiers qui les composent se sont lancés<br />

dans une démarche prospective qui permet d’identifier les grandes<br />

tendances des futurs métiers de l’automobile. La récente convention<br />

des métiers du Groupe a montré toute la richesse de la gestion par les<br />

compétences », explique-t-il.<br />

Deuxième acteur clé : l’Université PSa. Créée en avril 2010 sous<br />

la direction d’annick Gentes-Kruch (voir encadré), elle vise à<br />

garantir l’excellence des compétences managériales,<br />

économiques et techniques du Groupe. De façon transversale<br />

et internationale.<br />

> 34 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


Définition<br />

Une université d’entreprise<br />

forme les collaborateurs aux<br />

problématiques et à la culture<br />

du Groupe qui l’a créée.<br />

Distincte d’un institut de<br />

formation, elle détient<br />

souvent des objectifs propres<br />

à la stratégie de l’entreprise.<br />

> 35 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011


Inscriptions<br />

les besoins en formation<br />

sont évalués par les chefs<br />

de projet présents au sein<br />

de chaque direction. Pour<br />

bénéficier d’une formation<br />

inscrite à l’Université,<br />

rapprochez-vous du<br />

correspondant RH de votre<br />

site.<br />

Accréditation<br />

actuellement soumise à<br />

différents audits qualité,<br />

l’Université PSa devrait être<br />

accréditée ClIP par l’eFMD<br />

d’ici février 2013.<br />

chiffres clés<br />

17<br />

formations<br />

socles<br />

lancées en 2011<br />

23<br />

écoles et<br />

universités<br />

cœur de cible de<br />

partenariats<br />

engagements / université pSa<br />

Cela implique notamment une remise à<br />

plat des cursus de formation pour en<br />

garantir le contenu, l’harmonisation et la<br />

cohérence (cf. infographie p. 40).<br />

Cohérence et harmonisation<br />

des formations<br />

Dès sa création, l’Université s’est penchée<br />

sur l’articulation entre formations socles,<br />

managériales et métiers.<br />

« Les premières relèvent d’une culture partagée,<br />

d’une volonté de faire vivre nos valeurs de<br />

façon transversale, commente Jean-François<br />

martin, responsable au sein de l’Université,<br />

du Centre de référence formation (CrF).<br />

Nous travaillons sur la formalisation du<br />

62<br />

métiers<br />

labellisés<br />

à la fin de 2011<br />

de gauche à droite,<br />

patrice Couillet, responsable<br />

leadership & management,<br />

Jean-marc mousset,<br />

responsable partnership<br />

coordination & projects,<br />

Jean-françois martin,<br />

responsable training<br />

reference center,<br />

Stéphane robin, responsable<br />

innovation.<br />

> 36 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

besoin, la construction et la mise en œuvre des<br />

formations socles avec une idée force : offrir<br />

partout dans le monde le même accès aux<br />

enseignements ; avec des messages et des<br />

valeurs identiques, même si des adaptations<br />

pédagogiques sont possibles ».<br />

Parmi ses axes stratégiques : le<br />

déploiement de l’anglais comme langue<br />

de travail et le travail au sein d’équipes<br />

multiculturelles. Céline Williams, en<br />

charge de cette mission au sein du CrF,<br />

indique : « Après avoir évalué le niveau<br />

d’anglais de 4 200 collaborateurs, nous<br />

disposons d’une cartographie précise des<br />

connaissances en anglais au sein du Groupe.<br />

Autoformations, formations intensives,<br />

dispositif d’immersion, tutorat téléphonique,<br />

travail en atelier… L’approche est modulaire :<br />

selon chaque profil, chaque métier, nous<br />

apporterons progressivement la réponse<br />

adaptée. Quant à la dimension multiculturelle,<br />

elle vise à comprendre l’autre, au-delà du seul<br />

langage, et à travailler gagnant-gagnant en<br />

mode projets ».<br />

autre priorité : garantir l’excellence des<br />

compétences managériales. Parce que<br />

chaque manager a besoin, selon son<br />

niveau hiérarchique, de compétences<br />

communes mais aussi distinctes, l’École<br />

du management propose différents cursus.<br />

Chacun a été construit selon une<br />

identification fine des besoins. avec un<br />

accompagnement sur le terrain et des<br />

évaluations rigoureuses. « Il faut mesurer<br />

notre valeur ajoutée selon notre mission :<br />

assurer la conduite du changement managérial<br />

L’université s’est penchée<br />

sur l’articulation entre<br />

formations socles,<br />

managériales et métiers.


Stéphane malle,<br />

responsable des<br />

partenariats<br />

académiques en<br />

amérique latine<br />

Questions à<br />

annick gentes Kruch,<br />

directeur de l’université pSa<br />

Quel est l’intérêt de l’Université PSa pour<br />

les collaborateurs ?<br />

Elle représente l’opportunité pour chacun de<br />

développer ses compétences – dans le domaine<br />

économique, technique, managérial, culturel ou<br />

comportemental – dans une optique d’excellence.<br />

In fine, cela permet à chacun de rester au meilleur<br />

niveau tout au long de sa carrière.<br />

Que peut en attendre le Groupe ?<br />

Avec le renforcement de sa présence en Chine,<br />

en Amérique latine, en Russie ou bientôt en Inde,<br />

<strong>PSA</strong> n’est plus seulement un acteur international<br />

mais un Groupe global, qui doit s’adapter à un<br />

marché en évolution rapide. Garante de<br />

l’excellence des compétences qui le constituent,<br />

l’université participe à accompagner ces<br />

transformations.<br />

Cela implique par exemple d’améliorer nos<br />

processus collaboratifs et la maîtrise de l’anglais,<br />

qui devient notre langue vernaculaire. Nous<br />

devons être capables, d’ici trois ou quatre ans,<br />

de travailler en full english.<br />

anna tavares,<br />

responsable de<br />

l’université en<br />

amérique latine<br />

Campus de l’école Politecnica de São Paulo.<br />

Depuis le 27 avril dernier, grâce à l’équipe amérique latine de<br />

l’Université, le Groupe est tuteur d’un nouveau cursus ECP/Politecnica,<br />

qui débutera en février 2012 à São Paulo.<br />

« La filiale brésilienne proposera aux étudiants la réalisation de stages<br />

de plusieurs mois au sein de son bureau d’études. Financées par l’ECP et<br />

l’Université, des bourses d’excellence seront par ailleurs accordées à deux<br />

élèves pendant leurs deux années de cursus », explique Stéphane Malle,<br />

responsable des partenariats académiques en Amérique latine.<br />

Exemplaire, ce partenariat permettra au Groupe de détecter des<br />

ingénieurs qui conjuguent le talent, la dimension internationale<br />

et une bonne connaissance de l’Amérique latine.<br />

« Il a par ailleurs le mérite de mieux faire connaître le Groupe, notamment<br />

ses implantations brésiliennes et argentines, auprès des élèves ingénieurs<br />

français », souligne Anna Tavares, responsable de l’université en<br />

Amérique latine.<br />

> 37 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

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Avec la direction du développement des<br />

ressources humaines, en charge de la marque<br />

employeur Groupe, l’université contribue à<br />

renforcer l’attractivité de <strong>PSA</strong> Peugeot Citroën<br />

auprès des jeunes talents. Nos partenariats avec<br />

des grandes écoles de commerce ou d’ingénieurs<br />

vont dans ce sens. Mettre en place une chaire<br />

avec des étudiants et des professeurs chercheurs<br />

sur une période de trois à cinq ans est l’une des<br />

preuves que le Groupe se projette vers l’avenir.<br />

Recruter les meilleurs talents d’aujourd’hui est<br />

une clé de nos succès de demain.<br />

Dans quel esprit sont portés ces changements ?<br />

L’université s’entend dans une acception<br />

étendue, ouverte à tous les acteurs économiques,<br />

au monde académique et international du savoir.<br />

une université keystone (clé de voûte), qui<br />

travaille depuis plus d’un an dans un constant<br />

objectif : placer l’humain au centre du dispositif.<br />

partenariat aveC l’éCole Centrale<br />

pariS (eCp) et l’éCole politeCniCa<br />

de São paulo


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PARTENARIATS & ChAIRES :<br />

une univerSité ouverte<br />

l’Université souhaite nouer<br />

des partenariats avec 14 écoles<br />

d’ingénieurs et 9 business schools<br />

retenues du fait de leur excellence.<br />

Pour chacune ont été nommés :<br />

un ambassadeur : il intervient lors<br />

des forums de recrutement ou en<br />

conférence pour témoigner de son<br />

parcours professionnel et « donner<br />

envie ». Cadre dirigeant, il fait passer<br />

un message institutionnel, porte la<br />

relation et la vision du Groupe ;<br />

un Sherpa : facilitateur et maître<br />

d’œuvre du dispositif, cet ancien élève<br />

établit des liens directs avec l’école et<br />

engagements / université pSa<br />

le corps professoral sur le long terme ;<br />

des Campus partners animés par<br />

ddrH : embauchés depuis moins de<br />

5 ans, et anciens élèves de l’école<br />

partenaire, ils en possèdent encore<br />

le réseau et le langage.<br />

« Parce qu’elles s’inscrivent dans le long<br />

terme, qu’elles sont non concurrentielles et<br />

qu’elles mobilisent d’éminents scientifiques,<br />

professeurs ou docteurs d’universités<br />

comme des meilleures business schools,<br />

nous souhaitons mettre en place à terme<br />

autant de chaires ou de partenariats que<br />

d’écoles », annonce Jean-Marc Mousset,<br />

responsable des partenariats, de la<br />

> 38 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

coordination et des projets de<br />

l’université.<br />

Parmi les thèmes retenus :<br />

modélisation et calcul scientifique<br />

intensif avec Polytechnique, modèles<br />

économiques sur les hybrides (ESSEC),<br />

smart grids (Supelec), robotique (Les<br />

Mines)…<br />

Menées en lien avec les directions<br />

recherche et développement (lire<br />

ci-contre) et Marques, ces mises en<br />

place de chaires vont prochainement<br />

s’étendre en Amérique latine, Chine et<br />

Russie.


l’université<br />

psa et<br />

le stellab<br />

sont co-partenaires<br />

dans le déploiement<br />

des chaires scientifiques.<br />

les domaines de recherche<br />

et d’enseignement retenus<br />

sont au plus près des<br />

préoccupations du Groupe<br />

en termes d’innovation.<br />

Par ailleurs, la direction<br />

scientifique et l’Université<br />

viennent de signer le<br />

premier accord avec une<br />

université partenaire,<br />

l’université Pierre et<br />

Marie Curie (UPMC), afin<br />

de proposer à certains<br />

collaborateurs de mener,<br />

dans le cadre de leur<br />

mission, un doctorat financé<br />

par le Groupe.<br />

ouverte au monde<br />

académique, l’université<br />

veut aussi aller au-delà<br />

de la seule séduction par<br />

l’image.<br />

au plan international pour améliorer la<br />

performance collective, commente Patrice<br />

Couillet, responsable de l’École du<br />

management. Cela implique des nouvelles<br />

prises de conscience, d’autres approches,<br />

d’autres angles de perception. »<br />

autre chantier sur lequel l’Université<br />

travaille en lien avec la DDrH : les<br />

compétences techniques (voir encadré<br />

sur la labellisation métiers de la filière<br />

maintenance et réparation automobile).<br />

Contribuer à la nouvelle image<br />

employeur<br />

« Il s’agit de développer l’image du Groupe et<br />

sa visibilité auprès des étudiants aussi bien<br />

dans les filières techniques qu’auprès des<br />

écoles supérieures de commerce. Il y a en effet<br />

de belles carrières à y mener dans les domaines<br />

du commerce, du marketing, des achats…<br />

Notre mission est de le prouver. » ancienne<br />

élève d’HEC, responsable a5 à la Direction<br />

des Programmes, Nadia Grec fait partie<br />

des sherpas nommés par l’Université<br />

auprès de l’école pour accroître<br />

l’attractivité du Groupe (voir encadré<br />

« Université ouverte : Partenariats et<br />

Chaires »). « L’objectif est de construire un<br />

partenariat pérenne, à même de répondre à<br />

nos besoins de recrutement. Les moyens ? Les<br />

forums école, mais aussi les business projects,<br />

l’offre de stage. Les étudiants sont friands de<br />

stages à l’étranger et notre internationalisation<br />

peut constituer une réelle opportunité. » autre<br />

projet avec la célèbre business school<br />

> 39 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

française : une chaire sur l’innovation dès<br />

la prochaine rentrée.<br />

ouverte au monde académique,<br />

l’Université veut aussi aller au-delà de la<br />

seule séduction par l’image. Comment ?<br />

En se projetant dans l’avenir et en<br />

adaptant les cursus aux nouvelles<br />

exigences industrielles.<br />

Campus Partner de l’École centrale de<br />

Paris (ECP) sur la partie maE (mechanical<br />

and aerospace Engineering), Laurent Di<br />

Valentin témoigne : « Le Groupe comme<br />

d’autres acteurs industriels majeurs procèdent<br />

de plus en plus à des simulations système.<br />

Parce qu’il faut dorénavant trouver l’optimum<br />

d’un ensemble et non réfléchir élément par<br />

élément. Cela suppose des modélisations<br />

nouvelles et des modes de pensée adaptés. Or<br />

ce que proposait l’école sur ce sujet paraissait<br />

insuffisant. Nous avons donc élaboré avec Éric<br />

Le Dantec (expert modélisation moteur),<br />

Benoit Parmentier (spécialiste simulation<br />

fonctionnelle) et Ahmid El Hamdani<br />

(spécialiste architecture électronique) un<br />

nouveau cursus qui dispense des compétences<br />

à la fois techniques et comportementales :<br />

comment travailler avec d’autres sur une<br />

même plate-forme ? ». Baptisé « Synthèse<br />

énergétique d’un véhicule hybride », ce projet<br />

de 45 heures de cours, finalisé avec le<br />

corps professoral d’ECP, devrait débuter<br />

à la rentrée. « Notre approche industrielle et<br />

pragmatique devrait motiver les élèves et les<br />

sensibiliser sur l’intérêt de faire carrière au<br />

sein du Groupe », conclut l’expert en<br />

simulation numérique.


le CurSuS<br />

de l’univerSité<br />

parCourS<br />

d’intégration<br />

lancé en juillet 2010,<br />

le nouveau programme<br />

d’intégration des jeunes<br />

recrutés prévoit la remise du<br />

livret d’accueil, un stage en<br />

usine et trois visites : un site<br />

de production, une usine<br />

et un site commercial (voir<br />

encadré).<br />

formationS<br />

SoCleS<br />

Sécurité au travail, Bien-être<br />

au travail, Perfectionnement<br />

linguistique (particulièrement<br />

l’anglais), PSa excellence<br />

System, Qualité, Culture<br />

économique.<br />

À nOteR :<br />

les collaborateurs peuvent<br />

aussi accéder à des formations<br />

individuelles (selon leurs<br />

besoins personnels) ou des<br />

formations projets (liées à un<br />

événement particulier tel<br />

le lancement d’un nouveau<br />

véhicule ou autre).<br />

Opérationnelle depuis avril 2010, l’usine<br />

de Kaluga devrait, à terme, employer<br />

3 000 personnes. Cela suppose d’y former<br />

notamment un grand nombre de responsables<br />

d’unités (Ru).<br />

L’université s’est lancée dans cette mission<br />

en mars dernier en assurant sur place la<br />

formation de 24 personnes au management<br />

propre à cette responsabilité. Le tout au<br />

moyen de supports traduits en russe et en<br />

présence d’un interprète.<br />

l’enjeu : que chacun puisse, dans un cadre<br />

global, piloter son unité avec la même<br />

efficacité ; devenir acteur et partie prenante des<br />

engagements / université pSa<br />

RESPoNSABLES D’uNITÉS à KALuGA<br />

transformations du Groupe. Il s’agit<br />

essentiellement de connaître et appliquer les<br />

standards <strong>PSA</strong>, de savoir piloter un programme,<br />

de faire grandir ses collaborateurs et de mettre<br />

en œuvre les grandes lois du management.<br />

« Les stagiaires ont apprécié l’angle opérationnel<br />

de ces formations. Finalement, notre approche<br />

théorique anglo-saxonne est aussi celle des<br />

universités russes », souligne Patrice Couillet,<br />

responsable de l’École du management.<br />

Face à la forte demande locale, des<br />

correspondants locaux sont actuellement<br />

formés en Russie pour dupliquer ces<br />

formations.<br />

> 40 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

l’inStitut<br />

Supérieur du<br />

management<br />

(iSm)<br />

s’adresse aux collaborateurs<br />

appelés à occuper des fonctions<br />

de management supérieur et<br />

prévoit 6 semaines de formation.<br />

formationS<br />

management<br />

Responsable d’unité (RU),<br />

Field Manager (pour ceux qui<br />

encadrent une équipe et n’ont<br />

jamais accédé à une fonction<br />

de management) ; Manager<br />

leader (manager de manager) ;<br />

Manager 2020 (en poste depuis<br />

plus d’un an) et executive<br />

Manager.<br />

formationS<br />

métierS<br />

l’Université est aussi garante<br />

de la qualité des formations<br />

métiers et techniques. Pour y<br />

parvenir, elle a entamé en 2010<br />

la labellisation des formations<br />

métiers du Groupe (20 filières,<br />

115 métiers).


exeCutive management<br />

à SHangHai<br />

en Chine, 60 cadres supérieurs et cadres dirigeants<br />

basés en asie ont suivi « executive Management »<br />

en mai dernier. objectifs : leur permettre de<br />

répondre aux impératifs d’excellence portés par le<br />

Groupe et renforcer leurs capacités à s’adapter pour<br />

toujours détenir un coup d’avance.<br />

Cette formation est la même partout dans le monde,<br />

excepté quelques adaptations culturelles. Elle dure<br />

trois jours, concerne 800 personnes à travers le<br />

monde et est obligatoire chaque année. Elle conjugue<br />

tables rondes et travaux en ateliers. Au terme d’un<br />

travail de prise de conscience et de réflexions<br />

personnelles, chaque participant est appelé à<br />

formaliser un engagement qui lui permet<br />

d’augmenter son efficacité personnelle et celle de<br />

son équipe. Chaque promotion est sponsorisée par<br />

un membre du Comité de Direction Générale. C’est<br />

le cas de Denis Martin, Directeur industriel et<br />

sponsor de la promotion « L’engagement d’abord ».<br />

« Ce parrainage représente une marque d’implication<br />

personnelle, un moyen idéal pour faire le lien entre les top<br />

managers et les équipes de direction. C’est humainement<br />

très enrichissant. »<br />

intégrer leS nouveaux<br />

talentS<br />

embauché en novembre 2010, Anthony Gimeno,<br />

ingénieur machines électriques à La Garenne-<br />

Colombes à la direction recherche et innovations<br />

Automobile (DRIA), a reçu le nouveau Livret d’accueil<br />

et suivi le nouveau parcours d’intégration. « J’ai visité<br />

le site de production d’Aulnay, le centre technique de Vélizy<br />

et un point de vente, puis effectué un stage<br />

usine de quatre semaines à Poissy. Être<br />

opérateur m’a permis de voir comment<br />

ce que l’on conçoit à la DRIA devient<br />

industrialisable. Ayant une formation<br />

universitaire, j’ai apprécié cette entrée<br />

très concrète au sein de <strong>PSA</strong> Peugeot<br />

Citroën. »<br />

En plus de ce parcours, les<br />

nouveaux embauchés<br />

bénéficient, via @learning,<br />

d’un ensemble de<br />

formations à distance leur<br />

permettant de découvrir<br />

le Groupe et ses grandes<br />

politiques (sécurité,<br />

Excellence System…).<br />

> 41 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

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LABELLISATIoN Du CuRSuS<br />

MAINTENANCE RÉPARATIoN<br />

AuToMoBILE<br />

La filière Maintenance Réparation Automobile comprend<br />

quatre métiers : Atelier ; Méthodes ; Incidentologie/<br />

Assistance ; Garantie/Contrats de service. Responsable<br />

de cette filière, François-Xavier Gilles a accompagné<br />

la labellisation des formations au métier Atelier.<br />

un premier choix notamment motivé par l’étendue<br />

du public potentiellement concerné : jusqu’à<br />

95 000 personnes avec les réseaux privés. « Pour obtenir cette certification,<br />

nous avons répondu aux cinq critères requis par l’Université. L’offre<br />

de formation est justifiée (elle répond à un besoin identifié), structurée<br />

(elle s’adapte aux niveaux intégration, perfectionnement ou expérimenté),<br />

qualifiée (formations sur place ou à distance), mondiale (disponible<br />

en 26 langues) et mesurée (existence d’un dispositif d’évaluation). »


engagements / Japon<br />

1 2 3 4 5 6 7 8 9 J<br />

SolidaireS danS la CriSe<br />

après le séisme et le tsunami qui ont ravagé ses côtes le 11 mars dernier, puis l’accident<br />

de la centrale de Fukushima Daïchi, le Japon a vu ses capacités de production sérieusement<br />

endommagées. Pour des secteurs industriels du monde entier, dépendants des composants<br />

électroniques et microprocesseurs nippons, ce drame avant tout humain a aussi des<br />

répercussions économiques lourdes. Grâce à la mobilisation de ses équipes, en asie comme<br />

en France, le Groupe s’est trés vite organisé. Comment ? interview croisée de ceux qui se<br />

sont, nuit et jour, mobilisés.<br />

les conséquences sur l’activité du Groupe<br />

« La première alerte concrète s’est manifestée dès<br />

le 14 mars. Elle concernait l’arrêt de livraison<br />

de débitmètres Hitachi UK qui faisaient appel à<br />

des microprocesseurs venant par avion du Japon,<br />

se souvient alain Besnard 1, Directeur<br />

programmation et logistique opérationnelle.<br />

Cela nous a mis très vite en ordre de bataille. »<br />

En ce qui concerne les sites industriels, l’impact<br />

a été contrôlé. « Sur place, nous avions créé une cellule<br />

de veille en lien permanent avec les instances très<br />

efficaces mises sur pied au niveau du siège », témoigne<br />

Jean-Philippe Jombart 5, Directeur du site de<br />

Sochaux.<br />

l’organisation mise en place<br />

pour faire face<br />

« Les premiers risques étant évalués, j’ai informé<br />

le Comité de Direction Générale (CDG) le 14 mars<br />

et mis en place notre war room. Moins d’une semaine<br />

après le séisme, le dispositif complet était opérationnel,<br />

> 42 > Planete > nº 06 > Mai-Juin-Juillet 2011<br />

explique alain Besnard. Première priorité :<br />

identifier, de façon très transversale, les fournisseurs<br />

japonais de rang 1 mais surtout 2, 3 ou 4, dont nos<br />

productions dépendaient. » Directeur de la gestion<br />

des ressources & approvisionnements et pilote<br />

de cette war room, thomas Delepoulle J<br />

complète : « Une fois établies les pièces faisant appel<br />

aux composants produits au nord-est du Japon, notre<br />

deuxième priorité fut d’identifier les dates de rupture<br />

et de cartographier les premiers impacts prévisionnels<br />

dans les usines. »<br />

Directement associée à cette obeya, la direction<br />

des achats a construit une cartographie très<br />

précise des risques : « Se réunir chaque jour<br />

physiquement en un même lieu a été essentiel dans<br />

cette quête de sécurisation de nos approvisionnements,<br />

à court et moyen terme, commente Jean-Baptiste<br />

Formery 4, Directeur achats équipements<br />

véhicules. On comprend les problématiques, on<br />

construit rapidement ensemble la façon de les résoudre<br />

et chacun repart avec un plan d’action clair. »


Une fois les points sensibles identifiés, la direction<br />

recherche et développement (DrD) est entrée en<br />

action. « Nous avons mis en place un PEPP (Panorama<br />

Évolution Produit Process) Japon qui se réunissait chaque<br />

jour. Son rôle : associer et coordonner<br />

toutes les directions impactées<br />

pour trouver des alternatives aux<br />

composants dont les dates de rupture<br />

étaient confirmées. Ces solutions<br />

pouvaient être techniques (double<br />

sourcing, transfert de production...)<br />

ou reposer sur des évolutions de<br />

gammes. Sous réserve de vérifier que<br />

la qualité de nos véhicules restait<br />

garantie », insiste Carla Gohin 7,<br />

au Secrétariat technique de la<br />

DrD.<br />

« L’équipe PES nous a aidé à mettre<br />

en place une organisation de crise<br />

transversale aux produits, pièces<br />

de rechange, marketing et à laquelle<br />

participaient les directions achats et industrielle. Les<br />

cellules Japon de chaque marque ont ensuite démultiplié<br />

les actions vers les pays et les réseaux, développe<br />

Bruno Pierre 2, responsable programmation et<br />

distribution à la direction des marques. Pour des<br />

autoradios qui étaient concernés, nous nous sommes<br />

assurés auprès de la direction juridique, et en étroite<br />

communication avec notre réseau, que les solutions<br />

alternatives étaient à la hauteur des attentes du client<br />

final. »<br />

« En lien avec les acteurs concernés, nous avons coordonné<br />

en points journaliers les efforts de la direction services et<br />

pièces (logistique, ingénierie, marketing, après-vente) et<br />

des achats pièces et accessoires pour identifier les pièces<br />

sensibles, bloquer les plus à risque (en ne servant que<br />

les urgences), nous assurer que les solutions alternatives<br />

étaient compatibles et pallier le manque de certaines pièces<br />

en série », résume Éric Grosdemange 9, responsable<br />

des approvisionnements et stocks accessoires et<br />

pièces de la direction services et pièces.<br />

en asie…<br />

responsable du bureau de Tokyo, Bernard<br />

Cousyn 6, témoigne : « Mon rôle était d’informer<br />

le CDG et la cellule de crise sur la situation telle que nous<br />

la vivions au Japon. Dans un deuxième temps, sur<br />

la base des fournisseurs identifiés, nous sommes venus<br />

à la rencontre de certains partenaires. »<br />

responsable achats et logistique en asie, thierry<br />

Reboud 3 assurait certaines de ces visites : « Basé<br />

à Shanghai, j’étais le responsable achats le plus proche<br />

du Japon. Il ne s’agissait pas d’exiger des livraisons<br />

impossibles mais de présenter nos condoléances au pays<br />

et à son peuple. Puis de faire le point sur leur situation<br />

industrielle et les solutions que nous<br />

pouvions trouver. Nous étions parfois<br />

les premiers clients non japonais à<br />

effectuer cette démarche physique. Cela<br />

a été énormément apprécié et ne sera<br />

pas oublié. »<br />

Fukushima les enseignements<br />

de la crise<br />

tokyo<br />

« Réactivité, mobilisation, implication,<br />

solidarité, engagement, créativité,<br />

audace »... Toutes les personnes<br />

interviewées se sont accordées<br />

sur un fait : cette crise a révélé,<br />

de façon spontanée et naturelle,<br />

la force du Groupe à se mettre en<br />

mouvement face à une situation<br />

extrême et à faire vivre concrètement ses valeurs.<br />

« En proie à des difficultés d’alimentation électrique et<br />

de multiples inquiétudes, les Japonais vont durablement<br />

souffrir des conséquences de cette crise. Mais leur capacité<br />

à se remettre au travail et s’organiser est impressionnante.<br />

Il faut aussi rendre hommage à tous les collaborateurs<br />

au Japon, notamment ceux de la filiale (quelques Français<br />

et plus de 200 Japonais) dirigée par Thierry Poirat 8,<br />

du bureau de représentation et des concessionnaires de la<br />

marque. Ils ont fourni un travail exceptionnel pour continuer<br />

les ventes tout en assurant la sécurité à tout le personnel.<br />

Nous saluons aussi l’engagement de la cellule de crise mise<br />

en place par la DRH qui a géré les problèmes humains avec<br />

tact et réactivité », conclut Bernard Cousyn.<br />

la war room mise en place pour faciliter la gestion de la crise.<br />

À savoir k la filiale pSa de tokyo a reçu un<br />

certificat de gratitude de la part du ministère<br />

de l’économie, du Commerce et de l’industrie,<br />

pour les véhicules mis à disposition des<br />

régions concernées pour faciliter les secours.<br />

> 43 > Planete > nº 06 > Mai-Juin-Juillet 2011


efficacité / achats<br />

fourniSSeurS<br />

à l’Honneur<br />

PSa Peugeot Citroën a récompensé les<br />

performances 2010 de ses fournisseurs. remis<br />

pour la 7 e année consécutive, ces Suppliers’ Awards<br />

constituent plus que jamais un temps phare<br />

de reconnaissance industrielle et humaine.<br />

> 44 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

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e 29 mars, au forum armand<br />

Peugeot de Poissy,<br />

17 fournisseurs de France<br />

et d’Europe recevaient une<br />

reconnaissance de la part de leur client<br />

PSa Peugeot Citroën. « Totalement<br />

impliqués dans notre Lean Manufacturing,<br />

vous participez à rendre notre système<br />

d’excellence toujours plus efficace », les a<br />

remerciés Philipe Varin, Président du<br />

Groupe, en introduction de la cérémonie.<br />

« Cette valorisation est cohérente avec notre<br />

stratégie. Les fournisseurs qui nous<br />

accompagnent dans l’innovation nous<br />

permettent par exemple d’avoir le coup<br />

d’avance auquel nous aspirons »,<br />

commente Yannick Bézard, Directeur<br />

des achats.<br />

Pour les partenaires du Groupe, ces<br />

trophées sont importants : ils valorisent<br />

leurs salariés et renforcent leur image.<br />

Voire les aident à décrocher de<br />

nouveaux marchés. Comment dès lors<br />

les obtenir ?<br />

« Le processus de sélection est simple,<br />

explique Yannick Bézard. À partir d’une<br />

short list soumise par nos équipes<br />

d’acheteurs, le comité discute des<br />

fournisseurs exemplaires dans chacune des<br />

catégories définies (voir encadré). Les critères<br />

de choix sont principalement opérationnels<br />

mais d’autres paramètres comme la capacité<br />

à accompagner notre développement<br />

international peuvent compter. Nous<br />

demandons une certaine homogénéité dans<br />

le processus industriel. Celui qui est bon en<br />

qualité mais mauvais en logistique ne peut<br />

être récompensé. »<br />

Face au succès de cette cérémonie, les<br />

fournisseurs d’amérique latine seront,<br />

eux aussi, récompensés au Brésil le<br />

5 juillet prochain.<br />

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Fournisseur<br />

stratégique<br />

C’est un fournisseur<br />

avec lequel PSa<br />

souhaite partager<br />

sa vision stratégique<br />

au niveau mondial<br />

pour créer de la<br />

valeur autour des<br />

quatre ambitions<br />

du Groupe sur<br />

l’ensemble des<br />

domaines de la<br />

relation.<br />

Fournisseur<br />

majeur<br />

C’est un fournisseur<br />

qui s’inscrit<br />

dans la stratégie<br />

technique et achat<br />

de PSa et de nos<br />

coopérations, qui<br />

est indispensable<br />

pour atteindre nos<br />

objectifs et qui<br />

a un rôle dans le<br />

développement de<br />

la filière automobile<br />

dans sa région<br />

(europe, amérique<br />

latine ou Chine).<br />

> 45 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

17 fournisseurs récompensés<br />

dans 6 catégories<br />

Qualité de service au client final :<br />

Faurecia, a.Raymond, Ryobi, ept<br />

innovation :<br />

Bosch, Michelin<br />

équipements industriels et pièces<br />

de production :<br />

Serthel, Coskunoz<br />

Qualité de service des pièces de<br />

rechange et de série :<br />

novetud, Valeo Illuminacion (site de Marcos),<br />

Sanden<br />

économies techniques :<br />

Snop, Mahle, Veolia<br />

excellence industrielle site fournisseurs :<br />

Pernat emile Sa, Gestamp Ronchamp Sas<br />

prix spécial du jury :<br />

« Qualité et service hors production » :<br />

Brammer


BoSCh,<br />

lauréat Catégorie innovation<br />

guillaume faury, directeur recherche et<br />

développement de pSa peugeot Citroën,<br />

remet le trophée innovation à Bernd Bohr,<br />

member of the Board de Bosch et Chairman<br />

of the automotive group.<br />

Deuxième en termes de chiffre<br />

d’affaires (plus de 1 milliard d’euros<br />

en 2010), Bosch fait partie des<br />

fournisseurs stratégiques du<br />

Groupe. Le partenariat porte sur des<br />

composants et sous-ensembles à<br />

fort contenu technologique : radio,<br />

capteurs, machines tournantes,<br />

freinage, contrôle moteur, systèmes<br />

d’injection, etc.<br />

« Bosch nous accompagne depuis<br />

longtemps dans notre déploiement<br />

international et nos efforts pour détenir<br />

un coup d’avance. En 2010, leurs<br />

équipes se sont associées aux<br />

innovations majeures pilotées par le<br />

Groupe, comme la chaîne de traction<br />

hybride sur véhicule diesel. Elles<br />

proposent aussi des innovations<br />

économiquement accessibles »,<br />

souligne Jérôme Quilhot, Purchasing<br />

Executive Director Powertrain and<br />

Chassis. C’est le cas de la détection<br />

des angles morts qui équipe<br />

dorénavant des modèles comme la<br />

C4. Ce système existait déjà chez<br />

d’autres constructeurs mais le<br />

fournisseur allemand a opéré un<br />

saut compétitif. « Jusqu’ici la détection<br />

des angles morts s’opérait grâce à des<br />

efficacité / achats<br />

techniques sophistiquées – des radars,<br />

la plupart du temps – qui en réservaient<br />

l’accès à des véhicules très haut de<br />

gamme, explique Patrick Valaix<br />

à la direction de la recherche & de<br />

l’ingénierie avancée. En développant<br />

une technologie basée sur des capteurs,<br />

déjà largement diffusés pour la<br />

détection d’obstacles lors des<br />

manœuvres, cette fonction, qui améliore<br />

la sécurité routière, va être disponible<br />

sur beaucoup de nos véhicules. »<br />

C’est précisément parce qu’il<br />

contribue aux succès du Groupe<br />

avec des produits innovants et<br />

accessibles au plus grand nombre<br />

que Bosch a reçu ce trophée.<br />

« L’innovation est inscrite dans notre<br />

ADN depuis 125 ans, commente Guy<br />

Maugis, Président de Bosch. Nous<br />

sommes le 1 er déposeur de brevets dans<br />

le domaine automobile en Europe. Mais<br />

nous sommes fiers d’avoir mis au point<br />

une innovation qui profite d’emblée<br />

au plus grand nombre de véhicules.<br />

Nous allons continuer de faire entrer<br />

l’innovation dans les produits de<br />

masse : c’est un symbole fort et cela<br />

permet d’amortir les investissements<br />

de départ souvent très conséquents. »<br />

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> 46 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

A.RAyMoND,<br />

Catégorie Qualité<br />

A.Raymond – 4 200 personnes et<br />

20 usines dans le monde – est un<br />

autre fournisseur historique de <strong>PSA</strong>.<br />

Systèmes de fixation, agrafes<br />

métalliques et plastique, obturateurs<br />

raccords… Ce Groupe est n° 1 en<br />

Europe, n° 2 mondial et premier<br />

fournisseur de <strong>PSA</strong> dans sa spécialité.<br />

« Avec un taux de 2 PPM sur 350 millions<br />

de pièces livrées chaque année,<br />

A. Raymond affiche des résultats à la fois<br />

excellents et en constante progression »,<br />

explique olivier Bouvy, manager<br />

achat fixations, pièces en fil et<br />

traitement de surface.<br />

L’industriel, dont le siège est basé<br />

en France, à Grenoble, savoure cette<br />

reconnaissance. « Parmi tous les<br />

constructeurs automobiles avec qui nous<br />

travaillons, <strong>PSA</strong> est sans doute le premier<br />

en exigence qualité. Alors nous nous<br />

sentons comme la forme de cet award :<br />

à la pointe de la pointe », sourit Bernard<br />

houte, cogérant d’A.Raymond France.<br />

C’est d’autant plus stimulant que<br />

son entreprise, critiquée au plan<br />

qualité il y a dix ans, a accompli<br />

d’impressionnants progrès en termes<br />

Claude Brunet, directeur ressources humaines<br />

et qualité de pSa peugeot Citroën, et Bernard<br />

Hourte, Cogérant d’a. raymond france, qui<br />

vient de recevoir le trophée Qualité.


de performances. « Les équipes de <strong>PSA</strong><br />

nous ont parfois malmenés mais elles ont<br />

toujours été là pour nous accompagner.<br />

De façon exigeante mais bienveillante,<br />

presque en père de famille », se souvient<br />

Bernard houte.<br />

Il souhaite donc que cette<br />

récompense passe entre les mains<br />

de tous. « Les petites pièces que nous<br />

fabriquons tiennent dans la main et leur<br />

qualité dépend beaucoup de la perception<br />

humaine. Alors j’ai invité les<br />

650 personnes de mes sites à venir<br />

toucher cet Award ! »<br />

Responsable du pôle fixations à la<br />

conception du montage véhicule,<br />

Fabrice Guigné confirme cette culture<br />

de proximité : « A.Raymond est une<br />

société familiale dont l’approche client est<br />

basée sur la confiance, la pérennité et la<br />

qualité. Sans oublier leur grande réactivité,<br />

qui nous aide à réduire nos plannings de<br />

développement. »<br />

[1] PPm (partie par million) : utilisé comme<br />

indicateur du niveau qualité, le PPm,<br />

aussi nommé DPmo (defects per million<br />

opportunities), mesure le nombre de pièces non<br />

conformes par millions de pièces produites.<br />

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GESTAMP RoNChAMP,<br />

Catégorie exCellenCe d’un Site induStriel<br />

Leader dans les composants métalliques<br />

pour caisse en blanc, systèmes<br />

d’absorption de choc, liaisons au sol<br />

et mécanismes, Gestamp Automocion<br />

couvre un large éventail de technologies.<br />

« Ce groupe de 18 000 employés connaît<br />

depuis dix ans une impressionnante<br />

croissance à l’international. Il nous<br />

accompagne en Russie, en Chine et peut-être<br />

bientôt en Inde », souligne olivier Galbin,<br />

manager achats pièces d’emboutissage.<br />

un déploiement qui obéit à des<br />

démarches rigoureuses. Le groupe<br />

espagnol a ainsi complètement rénové<br />

le site industriel de Ronchamp (à<br />

Champagney, dans l’est de de la France)<br />

acquis en 2007. Il y fabrique aujourd’hui<br />

des pièces en acier embouti et des pièces<br />

de carrosserie, notamment pour les<br />

usines de Sochaux et Mulhouse.<br />

« Dans le cadre de nos missions, nous<br />

donnons un avis sur les performances<br />

et l’amélioration des processus industriels<br />

de nos fournisseurs. Nous les accompagnons<br />

ensuite pour les faire progresser si besoin »,<br />

explique Carine Vinardi, responsable<br />

> 47 > Planete > nº 06 > Juin-Juillet-août 2011<br />

francisco riberas, chief executive<br />

officer de gestamp ronchamp, reçoit<br />

des mains de philippe varin, président<br />

du directoire de pSa peugeot Citroën, le<br />

trophée excellence d’un site fournisseur.<br />

développement Lean Manufacturing<br />

fournisseurs. « Dès la première visite de<br />

Ronchamp, nous avons vu que Gestamp se<br />

dotait de l’organisation et du fonctionnement<br />

des champions. Aujourd’hui, cela commence à<br />

porter ses fruits et, pour certains paramètres<br />

comme la sécurité, les progrès sont<br />

remarquables. »<br />

olivier Galbin confirme : « Résultats<br />

opérationnels, performance logistique<br />

et qualité, démarrage de nouveaux projets,<br />

Ronchamp a connu une montée en puissance<br />

édifiante. Il était naturel de les récompenser. »<br />

Directrice commerciale de Gestamp,<br />

Veronica Anzua apprécie cette<br />

reconnaissance : « Nous travaillons sous un<br />

schéma commun à l’ensemble de nos usines.<br />

L’un de nos points forts réside dans la<br />

qualification des équipes ingénieurs<br />

impliquées dans l’essentiel des projets de <strong>PSA</strong>,<br />

de la conception à l’industrialisation finale.<br />

Nous venons d’être nommés fournisseur<br />

majeur et continuerons à travailler pour<br />

devenir un partenaire stratégique, tout en<br />

continuant d’offrir à <strong>PSA</strong> nos capacités<br />

d’innovation et notre présence mondiale ».


Sur tous les fronts :<br />

la Peugeot 908 hDI FAP<br />

aux 24 heures du Mans<br />

et la DS3 WRC au rallye<br />

d’Argentine.

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