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Les Dupessey de la Renaissance à nos jours

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<strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Renaissance</strong> <strong>à</strong> <strong>nos</strong> <strong>jours</strong>.<br />

L’histoire <strong>de</strong>s <strong>Dupessey</strong> remonte avant <strong>la</strong> <strong>Renaissance</strong>. Faute <strong>de</strong> registre, nous n’avons<br />

pas trace relevante <strong>de</strong> <strong>nos</strong> ancêtres qui ont vécu au Moyen-âge et en <strong>de</strong>ç<strong>à</strong>.<br />

Le premier <strong>Dupessey</strong> répertorié <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Renaissance</strong> est C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> qui apparaît sur un<br />

acte notarié <strong>de</strong> 1516 <strong>de</strong> vente d’une terre au propriétaire du Château <strong>de</strong> Chitry (commune<br />

<strong>de</strong> Vallières); <strong>la</strong> date <strong>de</strong> naissance <strong>de</strong> C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> est estimée <strong>à</strong> 1465. En 1561, sont recensées<br />

2 familles <strong>Dupessey</strong> <strong>à</strong> Rumilly et une autre dans <strong>la</strong> paroisse <strong>de</strong> Vallières.<br />

Pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1500 (année qui marque <strong>la</strong> fin du moyen-âge et le début <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

<strong>Renaissance</strong>) <strong>à</strong> 1900, les <strong>Dupessey</strong> sont essentiellement circonscrits en Albanais – Haute<br />

Savoie – France- , dans un périmètre restreint <strong>de</strong> cette région délimitée par les communes<br />

actuelles <strong>de</strong> Chilly, Cusy, Hauteville-sur-Fier, Marigny-Saint-Marcel, Massingy,<br />

Menthonnex-sous-Clermont, Mésigny, Musièges, Nong<strong>la</strong>rd, Rumilly, Saint-André-Val<strong>de</strong>-Fier,<br />

Saint-Eusèbe, Sillingy, La Balme <strong>de</strong> Sillingy, Thusy, Vallières, Vaulx,<br />

Versonnex; ce périmètre constitue le berceau <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille. Il mesure 176,8 km2 (voir<br />

tableau Nº1 ci-<strong>de</strong>ssous) ce qui équivaut <strong>à</strong> un disque <strong>de</strong> 15 km <strong>de</strong> diamètre. La zone ne<br />

présentant pas d’obstacle géographique important (voir photo aérienne jointe), les divers<br />

foyers <strong>de</strong> <strong>Dupessey</strong> étaient géographiquement très proches les uns <strong>de</strong>s autres.


Probables produits <strong>de</strong> micro-migrations passées liées <strong>à</strong> <strong>la</strong> disponibilité <strong>de</strong> terres, aux<br />

conditions <strong>de</strong> travail ou <strong>à</strong> l’opportunité <strong>de</strong>s mariages, existent ou apparaissent pendant<br />

cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1500 a 1900, quelques foyers <strong>de</strong> <strong>Dupessey</strong> disséminés sur les communes<br />

limitrophes ou proches voisines <strong>de</strong> l’Albanais, Annecy, Saint-Girod, La Biolle, Seyssel,<br />

Aix-les-Bains, Feternes, Thonon et <strong>à</strong> Genève et ses envions. <strong>Les</strong> <strong>Dupessey</strong> connus et<br />

présents dans <strong>de</strong>s régions plus lointaines <strong>de</strong> France et <strong>à</strong> l’étranger sont exceptionnels et<br />

isolés.<br />

A partir <strong>de</strong> 1900, les migrations rurales-urbaines s’intensifient pour les raisons socioéconomiques<br />

<strong>de</strong> tous bien connues et les <strong>Dupessey</strong> apparaissent en nombre significatif en<br />

régions parisienne, lyonnaise et en France méridionale, essentiellement.<br />

Le tableau Nº1 nous renseigne également sur <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> l’aire définie ci-<strong>de</strong>ssus<br />

comme le Berceau <strong>de</strong>s <strong>Dupessey</strong> : pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1600 a 1900, elle varie <strong>de</strong> 7.000<br />

a 14.000 habitants, en croissance constante jusqu’en 1861, en dépit <strong>de</strong>s guerres, et en<br />

déclin <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> cette date en raison <strong>de</strong>s migrations rurales-urbaines déj<strong>à</strong> citées. Ce<br />

déclin prendra fin en1960 lié <strong>à</strong> plusieurs facteurs : surpopu<strong>la</strong>tion et baisse <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong><br />

vie dans les gran<strong>de</strong>s villes, développement du réseau routier interne et externe <strong>à</strong><br />

l’Albanais, développement <strong>de</strong>s communications en général et construction d’équipements<br />

ruraux.<br />

De <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> l’aire qui constitue le terroir <strong>de</strong>s <strong>Dupessey</strong>, <strong>la</strong> moitié habite Rumilly.<br />

Ce bourg attire et concentre les activités administratives locales, commerciales, les<br />

marchés, l’artisanat et en lui se développe <strong>la</strong> bourgeoisie en opposition avec le reste <strong>de</strong><br />

notre aire qui <strong>de</strong>meure essentiellement agricole. Cette même différence s’illustre dans les


professions <strong>de</strong> <strong>nos</strong> ancêtres, plus tertiaires pour le <strong>Dupessey</strong> <strong>de</strong> Rumilly et agricoles pour<br />

les autres, et, également, expliquerait l’imp<strong>la</strong>ntation <strong>de</strong> plusieurs <strong>Dupessey</strong> dans le bourg.<br />

Soulignons <strong>la</strong> taille réduite <strong>de</strong>s communes qui va influer sur <strong>la</strong> vie <strong>de</strong>s <strong>Dupessey</strong> (voir<br />

tableau Nº1). Ainsi Vallières as-t-elle une popu<strong>la</strong>tion qui, pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1500 a<br />

1900, varie <strong>de</strong> 500 jusqu’<strong>à</strong> 800 habitants <strong>à</strong> son apogée, soit approximativement quelques<br />

100 et 160 foyers, respectivement. Au cours du temps se reproduiront les mariages entre<br />

un <strong>Dupessey</strong> et les membres d’une même famille tierce ; ainsi, par intermittence,<br />

reviennent comme noms <strong>de</strong> conjoint ou <strong>de</strong> parrain et marraine les Lap<strong>la</strong>ce, Livraz,<br />

Mievre, Bouvier, etc.<br />

Est remarquable l’expression <strong>de</strong> <strong>la</strong> forte solidarité qu’il existe dans et entre les familles <strong>de</strong><br />

l’Albanais et, spécifiquement, chez les <strong>Dupessey</strong>. On note <strong>de</strong> fréquents remariages dus au<br />

décès prématuré d’un conjoint. Le remariage du survivant <strong>à</strong> un frère ou sœur ou voisin du<br />

défunt obéit <strong>à</strong> <strong>la</strong> volonté <strong>de</strong> reconstituer au plus tôt le noyau familial autour <strong>de</strong>s<br />

survivants afin d’en assurer le bien-être.<br />

Le patronyme original en <strong>de</strong>ux et un seul mot, Du Pessey et Dupessay, apparaît dans les<br />

vieux documents. Son écriture a évolué comme <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue française et le “ay” a été<br />

substitué par “ey”. A notre connaissance, il ne reste en France que très peu <strong>de</strong> Dupessay<br />

(écrit avec “ay”) et les écritures Du Pessey ou <strong>Dupessey</strong> sont les seules qui aient<br />

prospéré.<br />

Dans l’aire définie comme leur berceau, les <strong>Dupessey</strong> côtoient <strong>de</strong>s familles nommées<br />

Pessey, Dupressy, Dupassu. Dans certains dépouillements d’actes paroissiaux,<br />

précurseurs <strong>de</strong> <strong>nos</strong> Registres d’Etat Civil nés post-Révolution, se trouvent les expressions<br />

Dupressy-dit <strong>Dupessey</strong>- ou Dupassu-dit <strong>Dupessey</strong>- ; se trouvent les noms Dupersy,<br />

Dupessis ou Dupessaix d’un côté et <strong>de</strong> l’autre, cité pour décrire <strong>la</strong> même personne dans<br />

un autre acte et parfois, plus loin, dans le même acte, le nom <strong>Dupessey</strong> ; il y a, par<br />

exemple, un François Pessey (dit <strong>Dupessey</strong>) marié <strong>à</strong> C<strong>la</strong>udine <strong>Dupessey</strong> qui a eu <strong>de</strong>s<br />

enfants enregistrés <strong>Dupessey</strong> au lieu <strong>de</strong> Pessey. A cette époque, il semble donc exister<br />

une gran<strong>de</strong> confusion avec les patronymes mais elle est probablement d’envergure<br />

réduite en conséquence.<br />

Doit être signalé que subsistent en France <strong>de</strong> nombreuses familles Dupressy, Pessey et<br />

Pessay qui pourrait donc être lointainement liées aux <strong>Dupessey</strong> mais qui ont leur<br />

existence propre <strong>de</strong>puis quelques 4 siècles. Elles ne seront donc pas prises en compte<br />

dans les ramifications récentes <strong>de</strong>s <strong>Dupessey</strong>.<br />

Est reproduit a continuation un excellent texte explicatif <strong>de</strong>s variations d’écriture<br />

rencontrées, inclut dans <strong>la</strong> généalogie <strong>de</strong> <strong>la</strong> famille savoyar<strong>de</strong> Laverne qui s’est penché<br />

sur le problème, entre autres :<br />

“Nés du <strong>la</strong>ngage parlé, les noms patronymiques, lorsqu'ils furent appelés <strong>à</strong> être écrits par<br />

<strong>de</strong>s prêtres ou <strong>de</strong>s collecteurs d'impôts, ne pouvaient généralement pas être épelés par <strong>nos</strong><br />

ancêtres le plus souvent analphabètes. Ce<strong>la</strong> provoqua différentes graphies (en principe


phonétiques et en tous les cas diverses au point <strong>de</strong> pouvoir évoluer) pour désigner une<br />

seule et même personne, au sein d'un seul et même acte. En effet, sous l'ancien régime,<br />

nul n'attachait vraiment d'importance <strong>à</strong> l'orthographe d'un nom.<br />

Il fallut attendre l'extrême fin du XIXème siècle (après <strong>la</strong> généralisation <strong>de</strong>s livrets <strong>de</strong><br />

famille qui furent l'une <strong>de</strong>s conséquences <strong>de</strong>s incendies <strong>de</strong> l'état civil parisien en 1871)<br />

pour que se fixe l'orthographe <strong>de</strong> ces noms patronymiques. Rappelons que le<br />

christianisme avait, en Gaule et ailleurs, détruit les noms <strong>de</strong> famille et les " genticiles "<br />

romains (ces <strong>de</strong>rniers ayant eux-mêmes hérité <strong>de</strong> noms gaulois).<br />

A l'époque <strong>de</strong>s Francs puis au début <strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s Capétiens, les noms <strong>de</strong> famille<br />

n'existaient plus. Seuls <strong>de</strong>meuraient <strong>de</strong>s noms <strong>de</strong> baptême, noms individuels changeant<br />

presque tou<strong>jours</strong> d'une génération <strong>à</strong> l'autre et qui peu <strong>à</strong> peu se sont accompagnés d'un<br />

surnom. C'est seulement <strong>à</strong> partir du XIIème siècle que le nom <strong>de</strong> baptême (souvent sous<br />

une forme altérée), le nom <strong>de</strong> métier ou le surnom (nom <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre, nom re<strong>la</strong>tif <strong>à</strong> une<br />

particu<strong>la</strong>rité <strong>de</strong> <strong>la</strong> maison, sobriquet,…) ten<strong>de</strong>nt <strong>à</strong> <strong>de</strong>venir héréditaires.<br />

Ainsi se sont formés <strong>nos</strong> noms <strong>de</strong> famille. Stabilisés vers le XVème siècle, ils se sont<br />

figés avec l'organisation <strong>de</strong>s registres d'état civil que François Ier rendit obligatoire par<br />

l'ordonnance <strong>de</strong> Villers-Cotterets en 1539.”<br />

Deux (2) versions sur l'origine du nom <strong>Dupessey</strong> sont publiées ou simplement connues.<br />

"Pesse" est le terme local qui désigne l'épicéa (Picea Abia), un “sapin” rouge présent en<br />

Savoie. <strong>Dupessey</strong> serait donc l'homme qui vit dans ou <strong>à</strong> proximité du bois d'Epicéa, en<br />

premier. En <strong>de</strong>uxième, "Pessay" ou "Pessey" est le nom donné <strong>à</strong> <strong>de</strong>s rivières et <strong>de</strong>s<br />

hameaux, aujourd’hui appelés “lieudit”, <strong>de</strong> <strong>la</strong> haute Savoie. <strong>Dupessey</strong> serait l’homme<br />

originaire <strong>de</strong> ces lieux. De même, le nom géographique "Pessay" ou "Pessey" vient<br />

probablement <strong>de</strong> l'Epicéa et <strong>de</strong> <strong>la</strong> proximité d’un bois d’Epicea. <strong>Les</strong> 2 interprétations se<br />

rejoignent donc.<br />

Sur l’origine du nom, un passage d’une chronique du XIII ème siècle gardé aux archives<br />

du canton <strong>de</strong> Vaud (Suisse) mérite d’être reproduit <strong>à</strong> continuation, après éc<strong>la</strong>ircir que le<br />

Brunay (aujourd’hui <strong>Les</strong> Amburnex) cité dans le texte désigne une zone <strong>de</strong> pâturages<br />

d’altitu<strong>de</strong> dans le Jura.<br />

« La propriété <strong>de</strong> ce mas <strong>de</strong> montagnes fût un sujet <strong>de</strong> longues contestations. Berchtold,<br />

duc <strong>de</strong> Zæhringen, en avait inféodé une partie aux seigneurs d’Aubonne, en 1208. Le<br />

couvent <strong>de</strong> St. Oyens <strong>de</strong> Joux (aujourd’hui St. C<strong>la</strong>u<strong>de</strong>), estimait en être légitime<br />

propriétaire et il avait cédé ses droits <strong>à</strong> l’abbaye <strong>de</strong> Bonmont. De l<strong>à</strong> <strong>de</strong> longs<br />

tiraillements, objets <strong>de</strong> nombreuses chartes du Moyen-Age.<br />

En 1264, les hommes du Pessey, sujets <strong>de</strong>s sires d’Aubonne, avaient élevé un bâtiment <strong>à</strong><br />

Brunay. Ce fût l’objet d’une p<strong>la</strong>inte <strong>de</strong>s religieux <strong>de</strong> Bonmont. Après information dirigée<br />

par l’auditeur <strong>de</strong>s causes du comte Pierre <strong>de</strong> Savoie, on reconnut aux hommes du Pessey,<br />

le droit <strong>de</strong> pâturer leurs bêtes sur les montagnes <strong>de</strong> Brunay et <strong>la</strong> propriété <strong>à</strong> Bonmont.


Cette sentence ne fût pas acceptée facilement par les gens du Pessey qui continuèrent<br />

leurs empiètements, ce qui provoca <strong>de</strong> nouvelles p<strong>la</strong>intes <strong>de</strong> Bonmont et une enquête<br />

contre Jean du Pessey et ses adhérents, en 1265.»<br />

C’est le premier « Jean du Pessey » que l’on ai recensé, Ses <strong>de</strong>scendants, peut-être,<br />

gar<strong>de</strong>ront le surnom « Du Pessey » jusqu’<strong>à</strong> son immortalisation phonétique dans les<br />

premiers Actes Paroissiaux, apparus 2 siècles plus tard.<br />

Le passage cité nous démontre qu’entre eux sans re<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> sang, il pourrait exister<br />

autant <strong>de</strong> lignages « Du Pessey » ou « <strong>Dupessey</strong> » que <strong>de</strong> lieux baptisés Pessey. Fort<br />

heureusement, ce terme, sauf exception, semble historiquement circonscrit <strong>à</strong> <strong>la</strong> Savoie et<br />

<strong>la</strong> Suisse francophone, autrefois rattachée <strong>à</strong> <strong>la</strong> Savoie. Dans <strong>la</strong> région, son usage est<br />

même limité : en plus du hameau du Brunay ci-<strong>de</strong>ssus cité, en sont aujourd’hui<br />

dénombrés 4 autres : Le Pessey <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Habère Lullin ; Le Pessey <strong>de</strong> celle<br />

d’Onnion ; Le Pessey du Grand-Bornand et Le Pessey, autrefois nommé Pessey, <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

commune <strong>de</strong> Sales, <strong>à</strong> 2,5 km <strong>de</strong> Vallières et <strong>de</strong> Rumilly qui nous intéresse<br />

particulièrement puisque le seul en Albanais. A priori, moins <strong>à</strong> même d’engendrer une<br />

<strong>de</strong>scendance <strong>Dupessey</strong>, il existe également un cours d’eau nommé Le Pessey (<strong>à</strong><br />

proximité d’Annecy) et ce nom désigne parfois <strong>de</strong>s particu<strong>la</strong>rités géographiques d’intérêt<br />

local comme une fa<strong>la</strong>ise, un rep<strong>la</strong>t, etc.<br />

En Albanais sont i<strong>de</strong>ntifiées 2 branches principales <strong>de</strong> <strong>Dupessey</strong>. Il n’a pas été possible <strong>à</strong><br />

ce jour <strong>de</strong> les relier peut-être faute <strong>de</strong> remonter plus en avant dans le temps, jusqu’aux<br />

racines du nom, ou par insuffisance <strong>de</strong> l’effort <strong>de</strong> documentation accompli ou bien parce<br />

qu’il n’existe simplement aucun lien entre elles. Elles ont été baptisées d’après leur<br />

localisation: branches <strong>de</strong> Rumilly et <strong>de</strong> Grognet, cette <strong>de</strong>rnière en commune <strong>de</strong> Vallières.<br />

Il se <strong>de</strong>ssine <strong>de</strong>s branches secondaires, apparemment mortes <strong>à</strong> ce jour, par exemple celle<br />

<strong>de</strong> Sillingy , celle <strong>de</strong> Nong<strong>la</strong>rd et celle <strong>de</strong> Versonnex; leur étu<strong>de</strong> n’est pas suffisamment<br />

avancée et l’information est discontinue. La ramification du Sud-Ouest a été le fruit <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

migration d’un <strong>Dupessey</strong> dans le Lot et n’est apparu que récemment, vers les 1800. Il n’a<br />

pas encore été possible <strong>de</strong> <strong>la</strong> rattacher ou <strong>de</strong> savoir si elle a un rapport avec les autres<br />

branches <strong>de</strong> l’arbre.<br />

Entre 1600 et 1900, le patronyme “filiatif” ou “officiel” est fréquemment substitué par un<br />

autre en usage courant, un sobriquet. Ainsi les <strong>Dupessey</strong>- dit Grognet- i<strong>de</strong>ntifient<br />

c<strong>la</strong>irement <strong>la</strong> branche <strong>de</strong> Grognet et un <strong>Dupessey</strong>- dit LaPierre- figure parmi les plus<br />

vieux ancêtres connus <strong>de</strong> <strong>la</strong> branche <strong>de</strong> Rumilly. Peut-être ces noms ont-ils été donnés<br />

par <strong>de</strong>s tiers ou par les <strong>Dupessey</strong> eux-mêmes pour préciser <strong>la</strong> famille référée au cours <strong>de</strong><br />

leurs rapports.<br />

“LaPierre” appliquerait <strong>à</strong> un <strong>Dupessey</strong> qui vit a proximité d’un rocher, d’une forteresse<br />

bâtie sur un rocher ou d’une ruine.<br />

Le nom “Grognet” pourrait indiquer un <strong>Dupessey</strong> grognon ou un <strong>Dupessey</strong> éleveur<br />

porcin, d’un côté. De l’autre, il existe un hameau “En Grognet” situé <strong>à</strong> 1 kilomètres <strong>de</strong><br />

Chitry (commune <strong>de</strong> Vallières) qui, <strong>de</strong> source verbale, aurait été fondé par un <strong>Dupessey</strong>,


avant les 1500 ; le sobriquet se son fondateur viendrait-il du nom <strong>de</strong> ce lieu ou le nom du<br />

hameau viendrait-il <strong>de</strong> son fondateur Doit être souligné que le hameau compte<br />

actuellement 3 maisons dont celle <strong>de</strong>s <strong>Dupessey</strong> re-construite en 1814 (voir « Le mon<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s <strong>Dupessey</strong> en photos » inclu dans le site).<br />

Jean-Marie <strong>Dupessey</strong><br />

Bibliographie :<br />

Page WEB famille-<strong>la</strong>verne.fr<br />

La Gabelle du Sel <strong>de</strong> 1561 : une source exeptionelle pour l’histoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion savoyar<strong>de</strong> au XVI ème siècle.<br />

Bruno Gachet. Docteur en Histoire, Université <strong>de</strong> Savoie<br />

<strong>Les</strong> papiers d’un <strong>la</strong>boureur au siècle <strong>de</strong>s Lumières par Jean Vassort<br />

C<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s noms <strong>de</strong> famille e Savoie par Félix Fenouillet (1842-1924).

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