L'affalage de spi au largue serré

4 Paré
à affaler. Le capot
est ouvert, l’équipier de pied
de mât a filé dans la soute avant
et s’est emparé de la retrieving line.
Sur le pont, le n° 1 en fait autant,
et le tacticien vient prêter main
forte. Il évite de trop s’avancer
et de descendre sous le vent.
Récupérer
un départ au tas
Il y a des départs au lof que l’on arrive à récupérer,
d’abord en choquant le hale-bas de grand-voile, puis
éventuellement l’écoute de spi. Et il y a les départs
au tas violents, définitifs, sans autre issue que d’affaler
le spi. Larguer amure ou bras serait une catastrophe,
le spi partant comme un parachute au ras de l’eau,
couchant encore plus le bateau. Là aussi, c’est la drisse
qu’il faut faire filer, en grand: cela suppose qu’elle se
termine par un nœud de sécurité, à la bonne longueur.
5Ça tombe. Juste avant le début de
la manœuvre, l’embraqueur surborde
le spi pour interdire à la bordure de passer
sous le bateau dans l’affalage. Cette action
contribue de surcroît à déventer la voile,
ou à réduire sa puissance. Dans la brise, le
barreur abat ce qu’il faut pour éviter le départ
au lof. Le piano largue en grand la drisse.
AU rappel!
D É COUVRIR C OMPRENDRE A PPROFONDIR
6La bordure avant tout. Le spi tombe
sous le vent. Le ramasser est plus physique
que dans un affalage classique, et dans le même
temps il faut aller vite, avec une obsession:
rentrer la bordure en priorité. L’amure est choquée
à la demande. L’embraqueur règle son génois, le
barreur peut commencer à lofer, le n° 1 passera
la bavette du génois par-dessus la filière.
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D É COUVRIR C OMPRENDRE A PPROFONDIR