Sur les traces de la Seconde Guerre mondiale... Belleu et le quartier ...

Description de l'itinéraire.
Sur les traces de la Seconde Guerre mondiale...
Belleu et le quartier de la gare.
L'itinéraire de cette promenade.
Cette fois-ci, le point de départ est un endroit bien connu des lecteurs de ce site : le collège Jean Mermoz.
Du portail du collège, prenez à droite, la rue Léon Blum et longez le terrain de football. Tournez à gauche dans la rue
Alfred Ledoux et passez au-dessus de la nationale 2 en empruntant la passerelle. Rejoignez la rue Youri Gagarine que
vous emprunterez sur votre gauche.
Une fois arrivé à la place Violet, vous devez prendre la direction de la maison « Sainte Croix », a peu près en face.
Vous emprunterez ensuite, sur votre droite, la rue du Pressoir. Là, sur un mur à votre gauche, vous devez trouver une
plaque à la mémoire d'une tentative d'évasion.
1) L'évasion ratée de Robert Boiscourgeon.
Quelles informations nous donne cette plaque ? D'où venait Robert Boiscourgeon ?
Poursuivez ensuite la rue du Pressoir en direction du centre de Belleu. Continuez tout droit quand la rue devient rue
Joliot-Curie.
Vous arrivez devant la Maison du combattant et le monument aux morts de Belleu.
2) La Maison du combattant et le monument aux morts.
Quelle association d'anciens combattants a son siège ici ?
Quel texte célèbre est reproduit ici ?
A votre avis, pourquoi avoir nommé cet espace « square de la paix » ?
Cherchez sur le monument aux morts, la liste des victimes de la Seconde Guerre mondiale (militaires, civiles,

déportés-résistants). Comparez-là avec celle des victimes de la Première Guerre mondiale. Qu'en déduire ?
Au passage, profitez de la vue sur Soissons et notamment sur la cathédrale.
Continuez à descendre la rue Joliot-Curie qui se transforme en rue Pasteur. Repassez au-dessus de la RN 2, puis
passez en dessous de la voie ferrée.
Peu de temps après, sur votre gauche, vous allez voir un chemin et une pile d'un ancien pont.
3) A la mémoire des déportés de Royallieu.
Cette pile est un vestige de l'ancienne voie ferrée Soissons-Compiègne (que l'on peut d'ailleurs suivre à pied). Les
prisonniers du camp de Royallieu (situé au sud-est de Compiègne) passaient ici lors de leur déportation vers
l'Allemagne.
Notez les informations contenues sur cette plaque.
Poursuivez sur la rue Pasteur jusqu'à la route de Château-Thierry. Vous tournez à droite, direction... Intermarché.
Accessoiremment, vous êtes en train de suivre un des axes par lequel les soldats américains sont entrés dans Soissons.
Vous rejoignez Intermarché. Traverser le parking et empruntez la rue Saint Lazare. Vous longez l'hôpital, vous
pouvez déjà noter les nombreux impacts sur les façades.
Une fois sur l'avenue du Général de Gaulle, vous tournez à droite jusqu'à l'entrée de l'hôpital.
4) L'hôpital de Soissons.
Allez jeter un coup d'oeil au coin gauche du bâtiment où siège l'administration de l'hôpital. Près de la porte dans la
« tourelle » (à droite du bâtiment), vous allez trouver deux inscriptions très intéressantes.
La première, officielle, rappelle que cet hôpital a été reconstruit par une unité du Génie de l'Armée américaine. Cette
reconstruction est liée à un bombardement allemand sur la gare de Soissons le 26 décembre 1944 : alors que Soissons
était déjà libéré, un avion allemand largua une bombe sur la gare alors que s'y trouvait un train de munition
américain. L'explosion fut terrible et causa de très nombreux dégâts dans les environs.
Cette inscription est « doublée » à côté de l'entrée principale de ce bâtiment.
L'autre inscription, elle, est peinte, en allemand. Il s'agit d'un témoignage de l'occupation allemande de Soissons.
Ressortez de l'hôpital, et rejoignez la gare de Soissons.
5) La gare de Soissons.
La gare a été entièrement détruite par ce bombardement aérien de la fin 1944. Du coup, elle a été entièrement
reconstruite après la guerre (comme d'ailleurs, sa jumelle, celle de Laon).
Traversez le hall, empruntez le quai n°1, tournez à droite en direction du « buffet ». Après le bâtiment, vous allez
trouver deux plaques :
● Une plaque à la mémoire des agents de la SNCF morts pour la France (ce qui est assez fréquent, on trouve des
plaques de ce type dans beaucoup de gares françaises, et oui, il n'y a pas que les communes qui ont fait
construire des monuments aux morts).
● Une plaque sur une exécution sommaire lors du passage d'un convoi de déporté.
Notez les informations donnés par cette plaque.
En sortant de la gare, tournez en direction de Belleu. Au pied du pont de la SNCF, vous allez trouvez un petit
monument à la mémoire d'Henri Cottin.
6) La stèle d'Henri Cottin.
Henri Cottin a été tué ici par des soldats allemands au retour d'une opération de la résistance dans la campagne. Les
résistants venaient d'aller chercher des armes parachutés par les alliés.
Vous pouvez ensuite rentrer au collège, en empruntant la route de Fère, puis la rue Léon Blum sur votre droite.