présentation du programme complet - CER de Tours
présentation du programme complet - CER de Tours
présentation du programme complet - CER de Tours
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
<strong>présentation</strong> <strong>du</strong> <strong>programme</strong> <strong>complet</strong><br />
<strong>du</strong> 20 juillet au 1 er août 2013<br />
Samedi 20 juillet 2013<br />
20h30<br />
La Fredonnière<br />
Rue <strong>de</strong>s Richardières - LUYNES<br />
<strong>de</strong>SCaRteS SWiNG<br />
Théâtre <strong>de</strong> l’Harmattan<br />
Interprété par<br />
Hubert CHEVALIER et<br />
Fanny MOUTIER-HUIN au<br />
piano<br />
CoCktail offert à l’issue <strong>de</strong> Chaque re<strong>présentation</strong><br />
en Cas d’intempérie les speCtaCles se dérouleront à l’esCale<br />
– st-Cyr-sur-loire – ou au Cirque GeorGet à luynes<br />
Le très célèbre René<br />
propose en conférence une<br />
version peu orthodoxe <strong>de</strong> l’histoire <strong>de</strong><br />
la philosophie, avec la distance et l’humour<br />
père» <strong>de</strong> la philosophie mo<strong>de</strong>rne.<br />
De Pythagore à pierre Dac et <strong>de</strong> Nietzsche<br />
à Pierre Desproges en passant par Marx<br />
(Groucho!), René se lancera dans une<br />
heure vingt minutes et quelques secon<strong>de</strong>s<br />
d’acrobaties philosophiques irrévérencieuses,<br />
rythmées par quelques incongruités<br />
pianistiques <strong>du</strong> XX e siècle.<br />
En effet, après quelques années passées en<br />
compagnie <strong>de</strong> Rameau et Lully, joués par sa<br />
muse, le facétieux philosophe a découvert la<br />
mo<strong>de</strong>rnité et s’est laissé convaincre : en 2013,<br />
elle jouera donc <strong>de</strong>s aires <strong>de</strong> jazz, <strong>de</strong>s ragtimes,<br />
<strong>de</strong>s musiques <strong>de</strong> films et <strong>de</strong>ssins animés,<br />
entraînera même le public et son René dans un<br />
réjouissant gospel … Descartes n’en finit plus<br />
<strong>de</strong> rajeunir !<br />
maRdi 23 juillet 2013 – 20h30<br />
Domaine <strong>de</strong> Beauvois – St ÉTIENNE DE<br />
CHIGNY<br />
taRtuFFe – Compagnie <strong>de</strong>s Sans Lacets<br />
Orgon a recueilli chez lui Tartuffe, un «gueux»<br />
faisant profession d’une austère piété. La<br />
famille d’Orgon se divise au sujet <strong>de</strong> cet hôte<br />
encombrant. Orgon prétend pourtant donner<br />
en mariage à Tartuffe sa fille Mariane. Pour<br />
empêcher cette union, Elmire a un entretien<br />
avec Le Tartuffe, mais c’est à elle que le faux<br />
dévot se met à faire la cour. Elmire, par une ruse<br />
audacieuse, démontre à son mari l’hypocrisie<br />
<strong>de</strong> Tartuffe, qu’Orgon chasse <strong>de</strong> chez<br />
lui. Mais Tartuffe tente d’expulser<br />
Orgon et sa famille pour<br />
s’emparer <strong>de</strong> la maison. Il est<br />
finalement arrêté sur l’ordre<br />
<strong>du</strong> roi.<br />
Au pouvoir <strong>de</strong>puis 1661,<br />
Louis XIV concentre<br />
entre ses mains toute<br />
la puissance politique<br />
mais doit compter avec<br />
l’autorité <strong>de</strong> la religion.<br />
Il n’y a pas vraiment<br />
en France <strong>de</strong> rivalité entre<br />
la puissance royale et l’autorité<br />
ecclésiale, mais <strong>de</strong>s divergences peuvent<br />
se faire sentir avec une partie <strong>de</strong> l’opinion<br />
chrétienne, qui expliquent les avatars <strong>du</strong><br />
Tartuffe. En effet, le jeune roi entraîne la «jeune<br />
Cour» dans un tourbillon <strong>de</strong> jeux et <strong>de</strong> fêtes<br />
dont Molière est le principal organisateur.<br />
Simultanément, la «vieille Cour», qui rallie les<br />
dévots hostiles à Molière, tente, sous l’égi<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
la reine mère Anne d’Autriche, <strong>de</strong> ramener le<br />
prince aux exigences <strong>de</strong> la morale chrétienne.<br />
meRCRedi 24 juillet 2013<br />
15h00<br />
Cirque GEORGET<br />
Parc <strong>de</strong>s Varennes – LUYNES<br />
le FaNtaStiQue mC CORmiCK<br />
Spectacle Jeune Public – La Tite Compagnie<br />
Le Fantastique Mc Cormick est un cowboy au<br />
grand cœur qui nous raconte ses aventures<br />
délirantes et rocambolesques dans l’ouest<br />
Américain <strong>de</strong> 1850. De sa rencontre avec<br />
Pélagie, le cheval le plus assoiffé <strong>de</strong> l’Idaho<br />
qui a traversé les Etats-Unis d’est en ouest<br />
pendant 423 jours sans boire une seule goutte<br />
d’eau, à la version autentique et véridique <strong>de</strong><br />
l’invention <strong>du</strong> coq-corn et la poupée Abi …<br />
En tentant <strong>de</strong> nous convaincre <strong>de</strong> croire à sers<br />
rêves, il se pourrait bien qu’il nous ai<strong>de</strong> à croire<br />
aux nôtres…<br />
jeudi 25 juillet 2013 – 20h30<br />
Parc <strong>de</strong> la Tour – St CYR SUR LOIRE
dOm juaN eN SOlO – Anamorphose<br />
Une histoire <strong>de</strong> masque et d’argile … Sganarelle porte<br />
un masque rouge, Dom Juan gar<strong>de</strong> le visage lisse ;<br />
<strong>de</strong>rrière ces <strong>de</strong>ux personnages <strong>de</strong> la Molière, un seul<br />
comédien, Laurent ROGERO. Jouer Dom Juan seul,<br />
c’est vouloir mettre en valeur la solitu<strong>de</strong> et la folie <strong>du</strong><br />
personnage.<br />
Dom juan court à sa propre perte, sa liberté l’enivre<br />
et lui fait peur, il cherche les limites en provoquant<br />
la mort même. Dom Juan et Sganarelle sont comme<br />
<strong>de</strong>ux extrémités <strong>de</strong> l’homme équilibré : le maître est<br />
fou, le valet est idiot. L’un est instable, ne tient à rien,<br />
n’est tenu par rien. L’autre est figé coincé entre sa<br />
peur et sa colère.<br />
L’acteur masqué, c’est Sganarelle : il a l’expressivité <strong>de</strong>s<br />
valets <strong>de</strong> commedia <strong>de</strong>ll’arte, et qu’il mente ou qu’il<br />
dise la vérité, il est toujours entier. L’acteur démasqué,<br />
c’est Dom Juan : son visage nu est à lui seul une<br />
provocation. Les autres personnages <strong>de</strong>viennent<br />
<strong>de</strong>s excroissances <strong>du</strong> corps <strong>de</strong> l’acteur : comme si le<br />
regard <strong>de</strong> Dom Juan effaçait toutes les personnalités,<br />
les passait au filtre <strong>de</strong> son seul désir.<br />
Une cape, <strong>de</strong>ux boules d’argile hâtivement mo<strong>de</strong>lées<br />
et les paysannes se crêpent le chignon ; un socle rouge<br />
et la statue <strong>du</strong> comman<strong>de</strong>ur d’ébranle …<br />
meRCRedi 31 juillet 2013 – 20 h 30<br />
Manoir <strong>de</strong>s Hamardières – FONDETTES<br />
amOuRS et FeY<strong>de</strong>au<br />
Compagnie La Sentinelle<br />
Amours et Fey<strong>de</strong>au regroupe trois pièces <strong>de</strong> l’auteur :<br />
« Amour et piano », « Feu la mère <strong>de</strong> Madame » et les<br />
« Pavés <strong>de</strong> l’ours ».<br />
amOuR et PiaNO : Une jeune femme qui<br />
attend « un maestro » se voit donner <strong>de</strong> bien étranges<br />
leçons <strong>de</strong> piano par un homme qui croit être chez une<br />
« actrice légère »…Cette saynète, comme souvent chez<br />
Fey<strong>de</strong>au et chez Georges Courteline, s’articule autour<br />
<strong>de</strong>s rapports hommes-femmes et <strong>de</strong> la difficulté<br />
qu’ils ont à se comprendre. En effet, Courteline et<br />
Fey<strong>de</strong>au parlent <strong>de</strong>s relations <strong>de</strong> couples, <strong>du</strong> désordre<br />
amoureux et insistent sur l’incommunicabilité entre les<br />
sexes. Ceci est sûrement dû au fait qu’aucun <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
auteurs n’a réussi son mariage. Par ailleurs, un autre<br />
thème sous-tend souvent leurs pièces : un personnage<br />
est troublé dans son quotidien ou dans sa recherche<br />
<strong>de</strong> tranquillité. Le dérangement et le quiproquo sont<br />
à la base <strong>de</strong> leur comique. Si les problèmes <strong>de</strong> couples<br />
n’ont finalement pas beaucoup changé <strong>de</strong>puis un<br />
siècle, c’est que ces <strong>de</strong>ux dramaturges dépeignent<br />
avec réalisme et humour les situations les plus folles.<br />
Feu la mèRe <strong>de</strong> madame : Lucien, rentré<br />
tard <strong>du</strong> bal <strong>de</strong>s Quat’z’Arts, réveille sa femme Yvonne,<br />
qui commence à lui faire une scène. La tempête passée,<br />
un valet <strong>de</strong> chambre sonne à la porte, au moment où<br />
les <strong>de</strong>ux époux se couchent. Le messager est porteur<br />
d’une bien terrible nouvelle : la mère <strong>de</strong> Madame est<br />
morte. Alors que tout le mon<strong>de</strong> s’active pour se rendre<br />
chez la mère <strong>de</strong> Madame, le couple apprend que le<br />
valet vient <strong>de</strong> commettre une horrible méprise : il s’est<br />
trompé <strong>de</strong> personnes, c’est la mère <strong>de</strong>s voisins qui est<br />
morte ! Le valet est vivement chassé et les <strong>de</strong>ux époux<br />
repartent <strong>de</strong> plus belle dans une scène <strong>de</strong> ménage...<br />
PavéS <strong>de</strong> l’OuRS : Lucien doit rompre avec Dora,<br />
sa maîtresse, pour épouser la riche fille <strong>de</strong> sa marraine.<br />
En outre, écœuré par la filouterie <strong>de</strong>s domestiques<br />
parisiens, il fait venir <strong>de</strong> la campagne un valet, Bretel,<br />
âme simple et pure originaire <strong>de</strong> Belgique... Les impairs<br />
<strong>de</strong> cette perle rare provoqueront l’effondrement <strong>de</strong>s<br />
projets <strong>de</strong> mariage, pour le plus grand bonheur <strong>de</strong><br />
Dora !<br />
jeudi 1 eR aOût 2013 – 20 h 30<br />
Parc <strong>de</strong> la Tour – St CYR SUR LOIRE<br />
Nuit GRavemeNt au Salut<br />
Compagnie La Sentinelle<br />
La compagnie La Sentinelle continue d’explorer<br />
la révolte poétique d’Henri-Frédéric BLANC en<br />
proposant une adaptation <strong>de</strong> son roman paru en<br />
1995 « Nuit gravement au salut ». Enlevée et drôle,<br />
cette dénonciation <strong>du</strong> cynisme d’un certain milieu<br />
littéraire recèle une inquiétu<strong>de</strong> sur la corruption qui<br />
en fait plus qu’une simple comédie.<br />
Léa Belmont est superbe dans sa robe <strong>de</strong> soirée<br />
noire. Son éditeur, Victor Pontier, l’a invitée dans<br />
un restaurant chic pour mettre au point avec elle<br />
les <strong>de</strong>rniers détails concernant un contrat. Le signer<br />
au plus tôt est primordial pour elle, non qu’elle soit<br />
âpre au gain – elle défend une vision très pure <strong>de</strong> la<br />
littérature -, mais la maladie <strong>de</strong> son fils nécessite une<br />
opération urgente et coûteuse. Victor Pontier n’a pas<br />
l’intention <strong>de</strong> laisser passer une aussi belle occasion, et<br />
entend bien obtenir quelque contrepartie concrète à<br />
la publication rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce nouveau roman.<br />
Une comédie acerbe, aux dialogues incisifs qui dépeint<br />
avec brio le mon<strong>de</strong> cruel <strong>de</strong> l’édition …<br />
Une situation qui nous emporte dans un combat <strong>de</strong><br />
mots crus et raffinés, admirablement servis par les<br />
comédiens…