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Juillet 2010
DU CLUB DES INTERNATIONAUX DE FOOTBALL
Laurent Blanc
en reconquête

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EDITO
Sommaire
Edito P.3
Equipe
de France P.4 à 6
Heurts et malheurs en AFSUD
Laurent Blanc aux commandes
Cap sur l’ EURO 2012
La vie du CIF P. 7 à 10
Tous solidaires avec ELA
Les matches joués
Les matches à venir
Les stages Jet Tours
La « der » de Lerond
Un stade Armand Penverne
Bon anniversaire, les filles !
Que sont-ils P. 11
devenus
Albert Gemmrich, l’Alsace au cœur
France 98 P.12 et 13
La fête algéroise de Zizou
Dimanche 8 août à Nantes
Ils nous ont quittés P. 14
Leblond, Kargu, Robin
Tous unis !
l’heure où j’écris ces lignes, au
Alendemain du triste épilogue sudafricain
des Bleus, on comprendra
que mes premières pensées aillent à
l’Equipe de France, notre Equipe de France.
Ce n’est ni le moment, ni le lieu, ni notre
rôle de désigner des coupables, de
réclamer des têtes ou de se livrer à je ne
sais quelle chasse aux sorcières, même si
nous avons tous été sidérés, choqués, par
ce que nous avons vu.
L’équipe nationale a déjà connu des crises,
elle a traversé bien des déserts mais elle
est éternelle et elle renaîtra. D’autres, après nous, après eux, écriront
de nouvelles pages, de belles pages, soyez-en sûrs, pour peu qu’on tire les
vraies leçons du fiasco sud-africain et qu’on prenne les bonnes décisions.
Déjà, Laurent Blanc bénéficie d’une crédibilité de très bon aloi. Qu’il sache
que tous les internationaux sont avec lui, derrière lui.
C’est l’une des raisons d’être du CIF, que de constituer cette chaîne
ininterrompue d’internationaux de toutes les époques, de porter
témoignage du passé et de constituer le premier rideau des défenseurs
du maillot bleu au-delà de ceux qui le portent ponctuellement, au-delà des
résultats et, plus encore, des querelles du moment.
Pour toutes ces raisons, il faut un CIF fort et représentatif, qui nous
réunisse tous sur l’essentiel, et c’est pourquoi nous espérons un retour
optimum de la campagne d’adhésion et de renouvellement que nous
lançons en cette fin de saison.
Si l’union, à l’évidence, n’a pas fait la force de nos joueurs en Afrique du
Sud, elle doit être notre moteur, notre objectif, notre ambition.
Hier, comme aujourd’hui, comme demain : allez les Bleus !
Jean Djorkaeff
Président du CIF
Le Trait d’union - Juillet 2010 : Publication éditée par le Club des Internationaux
de Football. Correspondance : 5, rue des Colonnes 75002 Paris - Tél. : 01 40 39 91 07
Fax : 01 47 03 93 65 Directeur de la publication : Jean Djorkaeff - Directeur
délégué : Manuel Piumi. Rédacteur en chef : Philippe Tournon. Comité de rédaction
: René Charrier, Jean Djorkaeff, Manuel Piumi, Daniel Rodighiero. Philippe
Tournon. Estelle Godon. Crédits photos : Studio FEP, Presse Sports, Arthur
Hagopian. Conception et impression : DCFA.
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4 <
EQUIPE DE FRANCE
Heurts et malheurs
en Afrique du Sud…
Au moment où ce
magazine sera entre vos
mains, vous aurez, nous
n’en doutons pas, été abreuvés de
milliers de lignes d’explications
-vraies ou fantaisistes- sur les
aventures et les mésaventures de
l’Equipe de France en Afrique du
Sud.
Vous aurez entendu, jusqu’à
l’assourdissement, les sportifs,
les politiques, les people, les
sociologues, les psychologues, les
civils, les militaires, les
ecclésiastiques, les PDG et les
OS, les actifs et les retraités dire
tout, et vraisemblablement son
contraire.
Il aura été répondu cent fois
plutôt qu’une et de façons
forcément diverses aux questions
qui hantent tous les esprits :
Pourquoi ? Qui ? Quand ?
Comment ? Où ? Et maintenant ?
Mais tous les déballages du
monde, toutes les justifications
possibles, toutes les mises en
cause imaginables ne changeront
rien à la tristesse ressentie par
des millions de Français…et au
premier chef par les anciens
internationaux, au spectacle d’une
Equipe de France engagée dans la
plus grande épreuve sportive du
monde, suivie par des centaines
de millions de téléspectateurs sur
tous les continents, non
seulement incapable de gagner un
match contre des adversaires
hiérarchiquement inférieurs mais
se donnant, de surcroît, en
ridicule avec des comportements,
des attitudes, des agissements
dont on ne pensait même pas
qu’ils pouvaient exister chez des
garçons porteurs de la tenue
bleu-blanc-rouge.
Sans entrer dans la polémique, et
surtout sans jouer les techniciens
de café du commerce, essayons
de reprendre, chronologiquement
et objectivement, les faits :
Quand Raymond Domenech
communique ses listes, des 28
puis des 23, début mai, un
consensus se dégage pour
convenir qu’elles sont cohérentes ;
elles ne soulèvent pas, en tous
cas, de critiques majeures.
La préparation, mini-stage en
altitude, séjour en Tunisie, ultimes
réglages à la Réunion sur le
chemin de l’AFSUD est relativement
classique et assez proche
de ce qui se faisait depuis 15
ans. Evidemment, après coup,
beaucoup de docteurs Yaka et de
professeurs Faucon jugeront
cette préparation inadaptée,
incohérente etc… Facile !
Les trois matches de préparation
-victoire sur le Costa Rica,
nul en Tunisie, défaite contre la
AFRIQUE DU SUD ET MEXIQUE 1-1
URUGUAY ET FRANCE 0-0
URUGUAY B. AFRIQUE DU SUD 3-0
MEXIQUE B. FRANCE 2-0
AFRIQUE DU SUD B. FRANCE 2-1
URUGUAY B. MEXIQUE 1-0
Chine- laisseront, tout compte
fait, un goût d’à peu près et de
flottement, d’inquiétude aussi.
Mais bon, l’important, c’est d’être
prêt le jour J !
Le premier match de compétition
contre l’Uruguay ne soulève
pas l’enthousiasme mais rassure
défensivement alors que l’ani-
mation offensive, très pauvre,
laisse perplexe.
Le second match face au
Mexique (0-2) est consternant.
Les Bleus apathiques et brouillons
subissent la loi de Mexicains très
techniques, virevoltants soudés et
logiquement vainqueurs. Notre
destin ne nous appartient déjà
plus.
Tout n’est cependant pas perdu,
à l’orée de la troisième et
dernière journée des poules de
qualif, pour peu que le Mexique et
L ES B LEUS EN A FRIQUE DU S UD
l’Uruguay ne se séparent pas sur
un score nul et que la France
l’emporte largement devant
l’AFSUD. La première condition
sera remplie, hélas pas la
seconde : trop vite réduits à dix
après l’expulsion de Gourcuff, les
Bleus, désorientés, sonnés,
brouillons, comme ailleurs,
abandonnent ce qui aurait pu
être, malgré tout, un succès pour
l’honneur, aux Bafanas-Bafanas
ravis de l’aubaine, éliminés
comme nous mais heureux et
fiers, eux.
Le plus grave, le plus invraisemblable,
le plus inexcusable
n’est pas là, malheureusement,
mais entre les lignes, dans les
intervalles-temps de tout ce qui
précède.
Florilège au choix, établi le jour du
retour des Bleus au pays alors
même que les langues ne se sont
pas encore déliées et qu’une
lourde, très lourde chape de
plomb entoure encore les faits et
gestes de ces dernières
semaines : un joueur, Anelka, qui
insulte son entraîneur, Domenech,
à la mi-temps de France-Mexique
en des termes si crus, si
vulgaires, qu’aucun journal
français n’aurait osé les publier inextenso
à la une…sauf l’Equipe du
lendemain ; le joueur en question
logiquement mais tardivement
exclu de la sélection ; des joueurs
qui n’acceptent pas la sanction
frappant leur camarade et font la
grève de l’entraînement ; un
sélectionneur lisant lui-même aux
CLASSEMENT
Pts J G N P p. c. Diff
Uruguay 7 3 2 1 0 4 0 +4
Mexique 4 3 1 1 1 3 2 +1
Afrique Sud 4 3 1 1 1 3 2 +1
France 1 1 3 0 1 2 1 4 -1
Uruguay et Mexique sont qualifiés pour les huitièmes de finale

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médias le communiqué des grévistes, ne
précisant que le lendemain qu’il condamnait
cette « décision stupide » alors que le
Directeur Délégué de la FFF auprès des Bleus,
bouleversé, démissionne en public et
mondovision.
Même une victoire, bien improbable dans de
telles conditions, dans le troisième match
n’aurait pas suffit, à l’évidence, à gommer
l’impression désastreuse laissée, devant les
caméras du monde entier, par des
comportements aussi hallucinants en pleine
Coupe du Monde.
En France, l’onde de choc fut terrible, un vrai
cataclysme, suivi heure par heure par des
radios, des télévisions enchaînant des
émissions spéciales sur ce qu’il fallut bien
appeler « une affaire d’Etat » dès lors que le
Président de la République convoqua une
réunion de crise à l’Elysée où il reçut Thierry
Henry, dès sa descente d’avion, et que la
Ministre des Sports fut interpellée à
l’Assemblée Nationale sur ce «désastre
national ». On croyait parfois rêver mais ce
n’était que la triste réalité d’une Equipe de
France qui avait perdu les pédales, broyée par
ses égarements et par une hypermédiatisation,
sans doute excessive et
outrancière, mais impitoyable.
Les joueurs eurent beau demander pardon et
renoncer à toutes leurs primes ; le sort du
sélectionneur pouvait bien être scellé dès
avant le début de la compétition ; les
dirigeants de la FFF purent bien promettre de
« tirer toutes les conséquences » de ces
incroyables dérapages et manquements, rien
n’y fit. Le tsunami parti des rivages d’Afrique
du Sud n’en finissait pas de déferler sur
l’hexagone, avec toutes les « récupérations »
qu’on peut imaginer et les pires inepties
proférées, en veux-tu en voilà.
Aux dernières nouvelles, le Président
Escalettes, traqué et abattu, avait fini par
remettre sa démission au Conseil Fédéral, on
parlait « d’état généraux du football » à
l’automne, le football professionnel préparait,
comme toujours dans ces moments de crise,
une nouvelle OPC (Offre Publique de Contrôle)
sur l’Equipe de France et les supporters,
écoeurés, tempêtaient, grondaient, menaçaient…
Et pendant ce temps-là, Laurent Blanc, effaré
par tout ce dont il était le témoin, essayait
d’en faire abstraction pour peaufiner la
composition de son staff et établir son plan de
bataille pour l’indispensable reconquête.
La tâche est immense, à la mesure du
traumatisme subi, mais l’homme a des idées,
de la volonté et de la qualité.
Alors, attendons stoïquement la fin de l’orage
et guettons un coin de ciel bleu…ou Blanc !
Les 23 bleus en
Afrique du Sud
Gardiens
1 LLORIS Hugo (Lyon)
16 MANDANDA Steve (O.M.)
23 CARRASSO Cédric (Bordeaux)
Défenseurs
3 ABIDAL Eric (Barcelone)
22 CLICHY Gaël (Arsenal)
13 EVRA Patrice (Manchester Utd)
5 GALLAS William (Arsenal)
6 PLANUS Marc (Bordeaux)
4 REVEILLERE Anthony (Lyon)
2 SAGNA Bacary (Arsenal)
17 SQUILLACI Sébastien (FC Séville)
Milieux de terrain
19 DIABY Abou (Arsenal)
18 DIARRA Alou (Bordeaux)
8 GOURCUFF Yoann (Bordeaux)
10 GOVOU Sidney (Lyon)
15 MALOUDA Florent (Chelsea)
7 RIBERY Franck (Bayern Munich)
14 TOULALAN Jérémy (Lyon)
20 VALBUENA Mathieu (O.M.)
Attaquants
21 ANELKA Nicolas (Chelsea)
9 CISSE Djibril (Panathinaikos)
11 GIGNAC André-Pierre (Toulouse)
12 HENRY Thierry (Barcelone)
Suite à la blessure de Cédric Carrasso après le début de
la compétition, Stéphane RUFFIER (Monaco) a rejoint
l’Equipe de France, mais sans obtenir une accréditation
officielle de la FIFA.
> 5

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6 <
EQUIPE DE FRANCE
Laurent BLANC
aux commandes
Le contrat de sélectionneur de Raymond Domenech
ayant pris fin avec la Coupe du Monde 2010, c’est
Laurent Blanc (45 ans), nommé début juin par le
Conseil Fédéral, qui prendra les commandes de l’Equipe
de France en juillet.
Est-il besoin de présenter « l’immense » Laurent Blanc ?
Une carrière de joueur exemplaire étalée sur plus de 20
ans de Montpellier à Manchester United en passant par
Naples, Nîmes, St-Etienne, Auxerre, Barcelone, l’OM et
l’Inter, deux fois champion avec Auxerre(96) et avec MU
(2003), une super Coupe d’Espagne avec Barcelone, deux
Coupe de France, Montpellier 90 et Auxerre 96, Finaliste
de la Coupe UEFA avec l’OM 99, Vainqueur de la Coupe
des Coupes avec Barcelone 97 et, au fil de ses 97
sélections entre 1989 et 2000, une demi-finale de l’EURO
96, la victoire dans l’EURO 2000, et, bien sûr, le titre de
Champion du Monde 1998. Sans oublier un titre de
Champion d’Europe Espoirs en 1988.
Laurent BLANC sera le 15ème patron technique de
l’Equipe de France depuis l’instauration de la fonction de
sélectionneur-entraîneur unique, après Henri Guérin (64-
66), le tandem Snella-Arribas (66), Just Fontaine (67),
Louis Dugauguez (67-68), Georges Boulogne (69-73),
Stefan Kovacs (73-75), Michel Hidalgo (76-84),
Henri Michel (84-88), Michel Platini (88-92),
Gérard Houllier (92-93), Aimé Jacquet (94-98),
Roger Lemerre (1998-2002), Jacques Santini (2002-
2004) et Raymond Domenech (2004-2110).
Et maintenant l’EURO 2012
Le prochain grand objectif de l’Equipe de France, c’est l’EURO 2012 qui se disputera en Ukraine et en Pologne.
Le calendrier des Bleus, en ce début juillet 2010, se présente de la façon suivante :
11.08.2010 Norvège – France (amical)
03.09.2010 France – Biélorussie (qualif EURO)
07.09.2010 Bosnie - Herzégovine – France (qualif EURO)
09.10.2010 France – Roumanie (qualif EURO)
12.10.2010 France – Luxembourg (qualif EURO)
17.11.2010 Angleterre – France (amical)
09.02.2011 France – Brésil (amical)
25.03.2011 Luxembourg - France (qualif EURO)
29.03.2011 France – X… (amical)
03.06.2011 Biélorussie – France (qualif EURO)
02.09.2011 Albanie – France (qualif EURO)
06.09.2011 Roumanie – France (qualif EURO)
07.10.2011 France – Albanie (qualif EURO)
11.10.2011 France – Bosnie Herzégovine (qualif EURO)

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LA VIE DU CIF
Inauguration
du Stade
Armand PENVERNE
à Pont-Scorff
Sa prestigieuse
carrière rémoise
de 1946 à 1959
(quatre titres de
Champion de France,
deux Coupes de France,
une finale de Coupe
d’Europe), et sa brillante
cohabitation sous le
maillot de l’équipe de
France (39 sélections)
avec les Kopa, Fontaine,
Hidalgo, Jonquet, pourraient
nous le faire
oublier, mais Armand
Penverne est un vrai
Breton !
Né le 26 novembre
1926 à Pont-Scorff dans
le Morbihan.
Pas étonnant donc que
sa cité natale ait pris
l’initiative de donner son
nom au Stade municipal.
La cérémonie d’inauguration a eu lieu le 27 mars dernier et le
héros de la journée était entouré de nombre de ses partenaires de
la « belle époque » , Raymond Kopa en tête, un plateau à faire
pâlir d’envie le plus exigeant des metteurs en scène…
Stages JET TOURS
Le partenariat du CIF avec Jet Tours se poursuit à la
satisfaction des deux parties et s’intensifie, bien sûr, avec la
période estivale.
Après Saint Domingue (février 2010) et Djerba (avril 2010)
avec Christian Sarramagna, voici quel était le programme de
l’été :
■ 13 au 20 juin, Club Aladin à Djerba (Tunisie) : Yves Herbet
■ 27 juin au 4 juillet, à la Palmeraie de Marrakech (Maroc) :
Steve Marlet
■ 3 au 10 juillet, à Antalya (Turquie) : Christian Sarramagna
■ 4 au 11 juillet, club Salambo (Tunisie) : Hypolite Dangbeto
Les matches à venir
8 août : France 98 – Sélection Européenne à Nantes, au profit
des victimes et sinistrés de la tempête Xynthia
19 septembre : à Mormant (77), le CIF affrontera une sélection
locale au bénéfice des Restos du Cœur.
24 octobre : à Argenteuil (95), match contre l’équipe locale, à
l’initiative de la Mairie et au profit des Sans Domiciles Fixes.
En projet, fin octobre, un nouveau déplacement au Vietnam
dans le cadre de la semaine franco-vietnamienne. A suivre…
Le CIF vainqueur
à Sochaux
L’équipe du CIF a participé le 16 janvier à un match de gala
contre le FC Sochaux-Montbéliard dans le cadre d'un Tournoi de
Futsal réunissant une quarantaine d’équipes, dans la magnifique
salle de l’Axone, à Montbéliard. Autour de Daniel Rodighiero, la
sélection du CIF comprenait Dangbeto, Micciche, Simba, Pauck,
Laurent Robert, Djetou et Terrier. Le CIF devait s’imposer devant
le club franc-comtois par 7 à 3, buts pour le CIF de Micciche
(2), Robert (2) et Simba (3).
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LA VIE DU CIF
Tous solidaires avec ELA
contre les leucodystrophies
Le 8 mai 2010 restera
comme une date forte
dans le combat que Guy
Alba et ses amis d’ELA
mènent depuis 18 ans contre
les leucodystrophies, ces
maladies dégénératrices du
cerveau qui frappent entre 3
et 6 enfants à la naissance,
chaque semaine en France.
Non pas que la lutte contre la
terrible maladie ait enregistré
ce jour-là des avancées considérables
- mais bien réelles
par ailleurs- mais parce que
ce 8 mai au Luxembourg,
pour la journée de l’Europe, le
stade Josy Barthel accueillait
un grand match de gala
européen et citoyen.
Zinedine Zidane, parrain
emblématique d’Ela, avait
battu le rappel des amis aux
quatre coins de l’Europe pour
constituer une « dream team »
(voir ci-dessous) appelée à
donner la réplique aux anciens
internationaux luxembourgeois.
Cette journée exceptionnelle
qui avait été intitulée « l’Europe
de la Solidarité avec
ELA » coïncidait avec le 60ème
anniversaire de la déclaration
de Robert Schuman, ministre
français des Affaires étran-
Sélection ELA/CIF
gères qui jeta les bases de
l’Union Européenne.
La Commission européenne
s’était associée à l’événement
qui a connu un très grand
succès populaire, permettant
ainsi à ELA de poursuivre et
d’intensifier son inlassable
combat contre les leucodystrophies.
- WILMOTS (Belgique) 80 sélections, Jeff STRASSER (Luxembourg) 96 sél., Luis FIGO (Portugal) 127 sél., Damiano
TOMMASI (Italie) 34 sél., Jan KOLLER (Tchéquie) 77 sél., Zinedine ZIDANE (France) 108 sél., Jean-Pierre CYPRIEN
(France) 1 sél., Martin DJETOU (France) 6 sél., Sabri LAMOUCHI (France) 14 sél., Philippe LEONARD (Belgique) 26
sél., Olaf MARSCHALL (Allemagne) 17 sél., Mario MUTSCH (Luxembourg) 33 sél., Ljubomir RADANOVIC
(Montenegro) 34 sél., Franck SILVESTRE (France) 11 sél., Amara SIMBA (France) 3 sél.
Entraîneur : Daniel RODIGHIERO
Buts pour ELA/CIF : FIGO (2), ZIDANE (2), SIMBA (1), TOMMASI (1)
Score final : 6-3 pour ELA/CIF contre une équipe luxembourgeoise composée d’anciens internationaux des
meilleures équipes du Grand Duché, Jeunesse Esch, Beggen, Red Boys, Union, Rumelange, Niedercorn, Arau.
S

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La conférence de presse avec Zinédine Zidane Jan Koller félicité par Zidane et Figo.
Fin de match : Guy Alba et son « parrain » Zidane quittent
le terrain avec le sentiment de devoir accompli
Séance d’autographes pour Luis Figo
Après l’effort, le réconfort :
Tommasi, Djetou, Simba et Silvestre à la réception d’après-match.
Martin Djetou, Amara Simba, Sabri Lamouchi, Franck Silvestre :
un sacré carré d’as
Zizou et Wilmots tout sourire à la sortie du tunnel.
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DANS LE RETRO
Gustave DUBUS
aurait eu 100 ans
Le saviez-vous ?
Le premier Président
du CIF, Gustave
Dubus aurait eu
cent ans cette
année.
Ce pied noir au
grand cœur, très
proche de Fernand
Sastre, se prit très vite de passion pour
le football dans sa chère Algérie, et après
des débuts remarqués à Oran, s’illustra
sous le maillot du FC Sète, club phare de
l’époque avec qui il réussit le doublé
La « der » de LEROND
aux côtés de PELE
C’était le jour où l’EQUIPE avait
titré : PELE : 3 , FRANCE : 2
En défense centrale de notre
sélection nationale, ce 28 avril
1963, André Lerond fêtait sa
31ème et dernière sélection. A la
sortie du terrain, sur la pelouse du
stade Yves du Manoir, à Colombes,
le photographe avait saisi le large
sourire du capitaine de l’Equipe de
France aux côtés du héros du jour,
tout juste âgé de 21 ans, auteur
des trois buts brésiliens (30ème,
76ème, 84ème), alors que
Wisnieski (70ème) et Di Nallo
(82ème) limitaient la casse, côté
français.
Coupe-Championnat lors de la saison
1929 - 1930.
Sélectionné deux fois en Equipe de
France, il exercera, sa carrière de joueur
terminée, de nombreuses et hautes
responsabilités dans l’Algérie d’avant
l’indépendance, comme technicien et
comme dirigeant.
Après 1962 et parallèlement à ses fonctions
de Directeur de la Sécurité Sociale
à Paris, il s’investira dans de nombreuses
associations, créant l’Union des
Anciens du Football d’Afrique du Nord et
surtout notre Club des Internationaux de
Bon anniversaire, les filles !
Le CIF n’est surtout pas misogyne : il joint avec
enthousiasme sa voix à toutes celles qui ont déjà
fêté et célébré le 40ème anniversaire de la reconnaissance
officielle du football féminin par le
Conseil Fédéral, à l’occasion d’une superbe fête
qui s’est tenue au stade d’Evry-Bondoufle le 23
mai dernier.
Autour du « clou » de la journée, la finale du
Challenge de France (victoire du Paris SG sur
Montpellier 5-0), quantité de manifestations rappelèrent
le parcours du football féminin en France
ces 40 dernières années (expo photo, match de
gala avec les meilleurs internationales des années
70 à 2010, hommage aux pionniers et pionnières
de la cause…) mais ouvrirent aussi sur l’avenir
avec des stands animés par les cadres techniques
féminins des Ligues.
Tout cela, sous la Présidence effective de Jean-
Pierre Escalettes et Fernand Duchaussoy et avec
la présence souriante de la magnifique Adriana
Karembeu, et pour l’objectif avoué de franchir au
plus vite la barre des 100.000 licenciées.
Les Brésiliens étaient alors à
l’apogée de leur talent, vainqueurs
des deux dernières Coupes du
Monde, celle de 1958 en Suède,
et celle de 1962 au Chili.
Pour que la séquence nostalgie soit
totale, on ne résiste pas au plaisir
de vous livrer la composition des
deux équipes, avec tant de noms
qui nourrissent encore nos rêves…
France : Carnus, Rodzik, Lerond,
Chorda, Maryan, Herbin, Wisnieski,
Bonnel, Douis, Di Nallo, Cossou
puis Chillan
Brésil : Gilmar, Santos, Eduardo,
Aldair, Diaz- Zito, Gerson, Marcos,
Ney, Pelé, Pépé.
Football, avec Louis
Finot…
Il en assurera la
Présidence de
1953 à 1984 !
Encore merci,
Monsieur
Dubus.
L’Equipe de France féminine en tous cas n’est pas
en reste et ouvre superbement la route : sur la
voie qui mène à la qualification pour la Coupe du
Monde 2011 en Allemagne, elle en est à son huitième
succès d’affilé avec 42 buts marqués et 0
encaissé !
Et par là-dessus, la sélection féminine des moins
de 19 ans trouve le moyen d’enlever le titre européen,
domptant l’indomptable Angleterre, tenante
du titre, en finale. Rien que ça !
Allez les Bleues !

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QUE SONT-ILS DEVENUS ?
Albert GEMMRICH
l’Alsace au cœur
Alsace, terre de football : ce n’est pas Albert Gemmrich qui dira le
contraire, lui qui y est né, y a joué et si souvent gagné, qui a été
entraîneur au Racing, qui est Conseiller Territorial au Service des
Sports du Conseil Régional d’Alsace depuis 92 et qui a pris la
Présidence de la Ligue d’Alsace en décembre 2008 !
« On ne va pas me reprocher d’être attaché à ma région ! », dit-il
avec un rire franc et communicatif, avant d’être moins expansif quand
on lui parle du Racing Strasbourgeois, de son inconstance et de ses
déboires présents : « C’est complexe … Mais si je devais synthétiser,
je dirais que le club a trop souvent manqué de grands Présidents,
sauf exceptions, d’hommes forts qui savent s’entourer de gens
compétents, et bien déléguer ».
Mais si l’absence d’un club d’élite à Strasbourg ne le satisfait
visiblement pas, il ne s’agit pas là de sa préoccupation première qui
reste le football de masse, son développement en terre alsacienne
et les vertus qu’il véhicule, « nous formons des footballeurs, mais
aussi des hommes, autour de notions aussi fortes et essentielles
que le respect de l’autre, le goût du travail, la solidarité, j’oserai dire
la fraternité. Ne laissons surtout pas péricliter ces valeurs car le
sport en général et le football en particulier constituent un lien social
fort, incomparable, peut-être irremplaçable. C’est en tous cas ainsi
que je conçois les choses au sein d’une Ligue d’Alsace riche de 25
permanents très dévoués ».
Albert Gemmrich est ainsi, droit dans ses bottes, déterminé et
résolu. Et il nous surprendrait que cet homme de convictions limite
éternellement ses ambitions aux frontières de sa chère Alsace, quand
il dit : « Il faut vivre avec son temps, il faut savoir évoluer, tout évolue,
le football doit évoluer », concluant par cette belle formule en forme
de programme : « il faut tendre à professionnaliser le bénévolat ».
Ses équipiers alsaciens du Racing, Wagner, Deutchmann,
Specht, Tantier, Marx… « potes pour la vie ».
Le Bataillon de Joinville, « Joseph Mercier, le Chef Briet et
notre bande de joyeux drilles, Platini en tête, qui m’a demandé
d’organiser le 35ème anniversaire de notre promotion en septembre
à Strasbourg ».
Le décès d’Omar Sahnoun en 1980, « en plein footing à
Bordeaux, à deux mètres de moi, malgré les soins prodigués
par un médecin sur place ».
Son passage aux Girondins et trois hommes « pas comme
ALBERT GEMMRICH EN BREF
■ Né le 13.02.1955 à Haguenau (Bas Rhin) ■ Clubs :
RC Strasbourg (73-79 puis 83-84), Bordeaux (79-82),
Lille (82-83), Nice (84-86) ■ Champion de France
1979 avec Strasbourg ■ 308 matches en Division 1
■ 5 sélections A, 2 buts, entre février et novembre 78
contre l’Italie, l’Iran, la Suède, Le Luxembourg et
l’Espagne.
Albert GEMMRICH n’a pas oublié…
les autres : le Maire Jacques Chaban-Delmas, le Président
Claude Bez et le coach Aimé Jacquet ».
Alain Giresse, « le joueur d’exception bien sûr, mais surtout
l’homme trop peu, trop mal connu, avec son humour à froid
décapant ».
Slavo Muslin, le yougoslave de Lille, « intelligent, cultivé,
respectueux, un grand monsieur, un gentleman ».
Gilbert Gress, « un sacré caractère, un entraîneur exigeant,
perfectionniste, adepte du football total du grand Ajax, un personnage
entier mais ô combien visionnaire ».
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FRANCE 98
La grande fête algéroise
de Zizou et de ses copains
Lorsqu’il était allé en Algérie
accompagné d’Henri Emile, en
2009, pour voir sur place ce qui
avait été réalisé en matière
d’équipements hospitaliers avec les
centaines de milliers d’euros offerts par
France 98 pour faire face aux dégâts
d’un terrible tremblement de terre,
Zinedine Zidane avait promis qu’il
reviendrait un jour prochain, mais cette
fois pour jouer au football.
La promesse a été tenue le 1er mars
dernier lorsque Zizou a débarqué à
Alger à la tête de ses copains de
France 98 pour participer, au Palais
des Sports, à un Tournoi en salle
organisé par la société Expert Sport
auquel avaient été conviées les anciens
internationaux du football algérien.
Quelle fête ! Quelle ambiance !
Quel régal !
Entre des joueurs possédant tous, et
dans les deux camps, une technique
individuelle bien au-dessus de la
moyenne, et uniquement soucieux de
se faire et de nous faire plaisir, ce fut
une débauche de gestes somptueux,
de roulettes, de râteaux, de caresses
sur ballon au point qu’Aimé Jacquet,
émerveillé comme nous tous, ira
jusqu’à dire, parlant de notre ZZ
national : « je crois qu’aujourd’hui il a
encore inventé des trucs ! Des gestes
insensés que je ne me souviens pas
avoir vu ! ». C’est dire…
Le nombreux public entassé sur les
gradins du Palais des Sports était à la
fête et ne perdit pas une occasion de
manifester bruyamment sa satisfaction,
scandant à moult reprises le
nom de Zizou.
Ce fut d’ailleurs, tout au long d’un
séjour qu’il prolongea de 48 heures, en
permanence « la fête à Zidane » et
l’imposant François Vidal, officier de
Sécurité des Bleus de 1999 à 2004,
n’eut pas trop de l’assistance de ses
collègues algériens pour protéger,
constamment et en tous lieux, notre ZZ
de l’enthousiasme débordant et délirant
de ses innombrables admirateurs
locaux !
En clôture du Tournoi, et dans une
ambiance chaleureuse, un grand dîner
réunit tous les participants et nous
eûmes tous un regard attendri pour la
table d’honneur où Zinedine et ses
frères entouraient leur papa de toutes
les sollicitudes, avec beaucoup de fierté
et de tendresse.
Si ce n’était pas le bonheur serein d’une
famille en pèlerinage sur la terre
ancestrale, ça y ressemblait fort…

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Le 8 août à Nantes
pour les victimes de
Xynthia et du Var
C’est dans un coin de
vestiaire, pendant le
Tournoi de Futsal
d’Alger que, dans le
cours d’une discussion
informelle entre Henri
Emile, Zizou et Didier
Dechamps, fusa
l’idée d’une prestation
de France
98 au bénéfice des
victimes et sinistrés
de la tempête
Xynthia qui venait
de ravager la
côte Atlantique.
Et c’est tout
naturellement
sur le stade
de la Beaujoire
à Nantes que
l’on s’arrêta
comme lieu
de la rencontre, à
la fois en raison de sa proximité
avec les lieux frappés par la catastrophe…et des
attaches nantaises de plus d’un Champion du Monde 98, le
capitaine en tête !
Lequel capitaine se trouva fort marri quand il apparut que la fixation
d’un OM-Caen de la première journée de championnat au dimanche
soir pour cause de télévision allait très certainement l’empêcher de
participer à la fête nantaise, lui qui s’en faisait une vraie joie…
Mais tous les autres seront là, ZZ en tête pour que cette nouvelle
manifestation de solidarité qui verra l’équipe d’Aimé Jacquet opposée
à une sélection européenne coachée par Henri Michel (encore un
« Nantais » !), déjà assurée, fin juin, de la participation des Portugais
Couto, Rui Barros et un Espagnol Hierro, des Néerlandais Van
Hooijdonk, Reisinger, Winter, Hasselbaink et Davids, du Belge
Léonard, de l’Italien Marco Simone et de quelques autres jolis noms
du gratin européen des dernières années.
Et comme France 98 est toujours réactif, la discussion vient d’être
prise d’associer les récents sinistrés du Var aux retombées de la
manifestation de Nantes. Il sera donc demandé à la Fondation de
France, habituel maître d’œuvre de ces opérations caritatives de
proposer des affectations du bénéfice de la journée du 8 août, dans
la proportion de deux tiers pour Xynthia et d’un tiers, pour le Var.
Le succès populaire sera au rendez-vous, c’est déjà une certitude
puisqu’à plus d’un mois de l’événement 30.000 des 34.000 places
de la Beaujoire étaient déjà réservées !
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ILS NOUS ONT QUITTÉS
Michel LEBLOND (1932-2009)
Authentique Champenois, né dans la cité-reine du Champagne, Michel LEBLOND fut une pièce maîtresse
du grand Stade de Reims, équipe phare du football français des années 50.
Inter ou demi-gauche on ne parlait pas encore de milieu de terrain de l’équipe chère au Président Henri
Germain, Leblond fut de toutes les aventures, de toutes les conquêtes champenoises aux côtés des Kopa,
Jonquet, Piantoni, Vincent…
Sous le célèbre maillot rouge et blanc, de 1948 à 1961, il remporta quatre titres de champion de France
(53, 55, 58, 60) et participa à deux finales (56 et 59) de la Coupe d’Europe des Clubs Champions.
Equipier modèle, travailleur infatigable, il connut à quatre reprises, de 54 à 57, les honneurs de l’Equipe de
France, après avoir participé aux JO de 1952. Sous le maillot bleu, et au milieu de beaucoup d’autres
Rémois, il côtoya Marcel, Cuissard, Remetter, Foix, Kaelbel, Lerond etc… Et c’est à Strasbourg (61 – 64) qu’il
termina une belle et longue carrière.
Comme beaucoup de ses camarades, il opéra une belle reconversion dans l’équipement sportif, ne délaissant pas pour autant son
Stade de Reims dont il entraîna les Juniors plus de dix ans et même l’équipe première quelques mois en 75.
Edouard KARGU (1925-2010)
Né à Gorki (Pologne), Edouard Kargu fit l’essentiel de sa carrière aux Girondins de Bordeaux après avoir
fait ses armes à Giraumont, Blénod et Cognac.
Sous le maillot marine et blanc, Kargu disputa de 1947 à 1958, 208 matches de championnat à la
pointe de l’attaque, marquant 105 buts. Champion de France 1950, finaliste de la Coupe de France 50
et 55, il fut, en 1954, le meilleur buteur du championnat de Division 1 avec 27 buts au compteur.
Il connut 11 sélections (3 buts) en Equipe de France entre juin 1950 et novembre 1953.
Sa carrière terminée, il demeura en Gironde et c’est à Comblanes qu’il s’est éteint le 14 mars dernier,
à 85 ans.
Claude ROBIN (1941-2010)
Souvenons-nous aussi de…
Il rentrait tout juste d’une petite virée en vélo avec son copain Bernard Blanchet, ce 27 juin, quand
une crise cardiaque l’a foudroyé à quelques centaines de mètres de son domicile.
Champion de France 62 avec Reims et 66 avec le grand Nantes de José Arribas, Claude Robin a
porté à quatre reprises le maillot bleu en 66 et 67. Ce défenseur élégant « à la crinière blonde
comme les blés » venait de quitter les fonctions de Directeur du FC Nantes, son club de cœur de
toujours.
Joseph Mercier, décédé à l’âge de 90 ans. Il fut un entraîneur unanimement apprécié (Stade Français, Amicale) et un pédagogue
exceptionnel, auteur de plusieurs ouvrages qui font encore référence. Très proche de la DTN, enseignant à l’INS et
fidèle des stages d’entraîneur, il contribua aussi, comme entraîneur du Bataillon de Joinville, à la formation de très nombreux
internationaux, Platini en tête.
Marcel Bacou, qui nous a quitté à 74 ans. Ancien arbitre fédéral et international, Marcel Bacou se dévoua jusqu’au bout
à la cause de l’arbitrage dans sa chère Ligue du Centre. Il fut un membre éminent de la CCA puis de la DNA, jouant un rôle
majeur dans l’organisation des stages fédéraux d’arbitres…
Sans oublier son engagement sans réserve pour la cause du football féminin !

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