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LE JOURNAL N15 - ESVA

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A chaque numéro, nous<br />

écrivons l’histoire du club.<br />

Pour vos articles du<br />

prochain journal ;<br />

Distribution du journal<br />

Début janvier 2010.<br />

BESNARD Jean Pierre<br />

Les Gaillards<br />

49250 La Ménitré<br />

Tel 02 / 41 / 45 / 65 / 50<br />

BESNARDJPV@wanadoo.fr<br />

Le but de ce journal.<br />

<strong>LE</strong> <strong>JOURNAL</strong> N° 15<br />

2009<br />

Entente Sportive du Val d’Anjou<br />

Beaufort-en- Vallée<br />

DE Janvier<br />

Ce journal annuel est un moyen de communication complémentaire du site Internet et<br />

comme les écrits restent, il permet d’écrire chaque année, une partie de l’histoire du<br />

club, c’est donc le journal de l’ensemble des membres de l’<strong>ESVA</strong> Beaufort. Chacun<br />

est donc invité à y rédiger des articles. Je remercie les coureurs qui ont participé à la<br />

réalisation de ce numéro 15. Ce document permet aux lecteurs de mieux suivre<br />

certains moments de la vie du club qui se sont produits durant l’année 2008,<br />

principalement.<br />

Bonne lecture.<br />

Jean Pierre.<br />

L’EDITO du président de l’<strong>ESVA</strong> .<br />

C’est une première pour moi en tant que président<br />

de rédiger l’édito. Quel honneur ! A l’heure ou<br />

l’informatique est plus qu’omniprésente dans nos vies, ce<br />

journal papier qu’on pourrait penser d’un autre « temps »<br />

reste un lien important de communication de notre club,<br />

qu’il nous faut alimenter afin de le perpétuer.<br />

Nous sommes maintenant 170 licenciés, cela ne<br />

peut que nous conforter dans l’idée que l’<strong>ESVA</strong> est un<br />

club qui plaît. Il rassemble des coureurs de tous niveaux<br />

et motivations différentes, mais avec le même point en<br />

commun « COURIR ».<br />

Pourquoi tant d’engouement ? Effet de mode ? Peut-être. Je pense surtout, que c’est la<br />

convivialité et la simplicité de nous retrouver autour de la piste, dans les bois de Fontaines<br />

sur les courses du Maine et Loire et d’ailleurs, qui nous plait. Sans oublier le cochon, les<br />

huîtres, les pots …<br />

Cela n’est pas incompatible avec les performances et les défis que nous nous lançons,<br />

bien au contraire. Tiens, tu as vu Jean, il fait des 100 km, le fou ! Il y a un semi-marathon et<br />

un 7 km sur Beaufort, chiche l’année prochaine je le fais, on l’a tous entendu. Notre succès<br />

vient de là, surtout ne changeons pas, sauf pour faire mieux.<br />

Le club, c’est aussi des personnes qui s’investissent pour nous, pardonnez-moi de ne<br />

pas vous citer, mais au nom de tous je vous dis un grand MERCI.<br />

1998<br />

OR<br />

2003<br />

Ag<br />

2001<br />

OR<br />

1


Evolution des effectifs du club ( 31 décembre 2008 ).<br />

effectifs<br />

180<br />

160<br />

140<br />

120<br />

100<br />

Saisons<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

Effectifs<br />

Evolutions<br />

Eric SENEE .<br />

97 / 98 98 / 99 99 / 00 00 / 01 00 / 02 02 / 03 03 / 04 04 / 05 05 / 06 06 / 07 07/ 08 08 / 09<br />

97<br />

98<br />

17<br />

-<br />

98<br />

99<br />

27<br />

10<br />

99<br />

00<br />

34<br />

7<br />

00<br />

01<br />

49<br />

15<br />

01<br />

02<br />

60<br />

11<br />

Saisons<br />

02<br />

03<br />

70<br />

10<br />

Dans le trombinoscope du site, on trouve la liste de tous les licenciés du club, nous souhaitons<br />

bien sûr la bienvenue aux nouveaux de ces dernières années ;<br />

BARROY Vincent, BESNARD Frédéric, BIGOT Didier, BLANCHET Anthony,<br />

BOUIL<strong>LE</strong> Laurence, BOUILLON Richard, BRUNET Régis, CASSIN Frédéric, CHARTIER<br />

Dominique, CORABOEUF Simon, COUBARD David et Katia, DE<strong>LE</strong>STRE Cécile, DROUET<br />

Damien, FISSON Damien, FOUQUET Didier, GALISSON Fabrice, GILBERT Sébastien ,<br />

GOUZOU Mayvonne et Rodolphe, <strong>LE</strong> LARGE Sébastien, <strong>LE</strong>BLONG Dimitri, MESANGE<br />

Sandrine, PASQUIER Claude, PEAN Yannick, PELTIER Matthis, PLUMEGEAU Nadège,<br />

POUSSIN Mathieu, ROUX Fabienne et Hervé .<br />

Au 31 décembre 2008, le club comprend 41 femmes, 129 hommes et un dirigeant. La<br />

convivialité est toujours au rendez-vous. Chacun trouvant son bonheur au sein des groupes qui<br />

se forment de part et d’autre, tous réunis sous les couleurs de l’<strong>ESVA</strong>..<br />

Les trois entraîneurs au stade ;<br />

03<br />

04<br />

75<br />

04<br />

05<br />

87<br />

05<br />

06<br />

104<br />

Greg Eric Joël<br />

5<br />

12<br />

17<br />

06<br />

07<br />

143<br />

39<br />

07<br />

08<br />

160<br />

17<br />

08<br />

09<br />

170<br />

10<br />

2


Mardi de 18 h 30 à 20 h. Jeudi de 18h 30 à 20 h. Samedi de 9 h 30 à 11 h.<br />

Le Le petit petit mot mot de de Nicholas Nicholas CHRISP CHRISP CHRISP . .<br />

.<br />

Je pense être le seul anglais inscrit dans le club<br />

donc quelques impressions d’un coureur outre-manche<br />

s’imposent… En fait je suis en France depuis plus de vingt<br />

ans et mes footings sur le sol britannique sont bien loin. Et<br />

ce ne sont pas que des bons souvenirs d’ailleurs. A<br />

l’école, on nous forçait de faire des longues sorties de<br />

cross (sous la pluie et neige en tee-shirt) suivies des<br />

douches froides. Heureusement qu’il y avait du pudding<br />

après pour nous réchauffer !<br />

Je vivais à Paris pendant plusieurs années et je<br />

participais à des courses telles que Paris-Versailles mais<br />

toujours sans club et sans vrai plan d’entraînement.<br />

Tout ça a changé pour la saison 2007-08 quand<br />

j’ai retrouvé un club bien chaleureux et des courses à taille<br />

humaine ( je parle de l ’ <strong>ESVA</strong>, of course). Plusieurs 10<br />

kms plus tard, ainsi que le semi mythique de Rou - Marson<br />

(quand on court après le cochon), je sais que j’ai choisi le<br />

bon club pour moi. Une blessure persistant au genou<br />

m’éloigne pour l’instant des entraînements intensifs –<br />

même si j’ai chaussé mes pompes pour la sortie<br />

mémorable à St Rémy la Varenne en novembre. J’espère<br />

être de retour pour 2009 et, pourquoi pas, un premier<br />

marathon. See you soon and a happy new year to one and<br />

all !<br />

Un groupe de filles<br />

à l’entraînement du<br />

jeudi soir.<br />

L’augmentation du<br />

nombre de filles<br />

dans le club est<br />

très nette ces<br />

dernières années.<br />

L’ambiance aux<br />

entraînements y est<br />

certainement pour<br />

beaucoup.<br />

3


Un grand MERCI à Patrice MARTIN pour les inscriptions aux courses et<br />

l’organisation du trombinoscope sur le site du club.<br />

Inscriptions aux courses du Maine et Loire !<br />

En gros, après un départ difficile, car<br />

comment s’organiser pour rendre service à tout le<br />

monde, j’ai rodé un petit système et je pense que<br />

le résultat est satisfaisant et à la hauteur des<br />

espérances de nos athlètes.<br />

La création du site a été un plus pour nos<br />

compétiteurs et pour moi-même, après une petite<br />

remise en cause de mon organisation.<br />

Mais tout n’est pas automatique dans le site ! il reste une petite main invisible qui fait<br />

le reste derrière l’écran, et en particulier, les correspondances d’inscriptions auprès des<br />

organisateurs, les coups de téléphone, les messages pour confirmer ou annuler les inscriptions.<br />

J’ai essayé de faire le maximum. Il y a peut-être eu des loupés de ma part (mais cela<br />

n’atteint pas les doigts de la main), mais par contre, certains loupés proviennent des<br />

organisateurs qui avaient pourtant bien reçus les listes ou les messages à temps ; ex : pour<br />

Bécon les Granits où dix personnes se sont rendus là-bas et ont découvert qu’elles n’étaient<br />

pas inscrites ? Bref pas cool !<br />

Je continuerai donc à m’investir dans cette mission, si vous êtes d’accord, à moins que<br />

quelqu’un veuille prendre le relais, pour le bonheur de nos athlètes de tous niveaux et pour le<br />

club.<br />

Trombinoscope !<br />

Autrement l’année dernière, j’ai lancé l’idée de réaliser un trombinoscope afin que<br />

chacun puisse mettre un nom sur un visage, c’est peut-être osé comme projet, mais je suis<br />

patient et j’attends toujours vos photos pour le réaliser. A ce sujet vous pouvez m’envoyer<br />

n’importe quelle photo vous concernant, soit par mail ou par voie postale, et je me chargerais<br />

de l’insérer dans le trombi.<br />

Bonnes courses 2009 et bonnes vacances à tous et toutes.<br />

Patrice Martin<br />

Patrice<br />

Tiens, il<br />

manque la<br />

vôtre !<br />

4


Denis ROCHE Géraldine CORNET Odile JARROSSAY<br />

5


Beaufort 2008 .<br />

Semi Marathon pluvieux, Semi Marathon heureux………………<br />

Voila, ça c’est fait………comme diraient mes enfants. Cela devait arriver et c’est à sa<br />

13ème édition que le Semi - Marathon de Beaufort a été arrosé. Et pas qu’un peu……..<br />

C’est vrai également que nous avions eu des alertes par le passé.<br />

En 2007, avec une averse de 10 minutes<br />

En 2002, c’était le déluge …le samedi et le lundi mais rien le dimanche…….<br />

En 1999 (au siècle dernier) c’est avec un brouillard à couper au couteau que les concurrents<br />

s’étaient élancés pour la course du 7 km Bricomarché.<br />

Bref, il était statistiquement impossible que cela ne nous arrive pas au moins une fois.<br />

Et bien c’est fait. En plus de la pluie qui s’est abattue vers 10 heures 45 sur la course, le vent<br />

s’est mis de la partie et cela a rendu difficile l’épreuve et ce sont 41 abandons que nous avons<br />

enregistrés sur le Semi Marathon 2008. Un record d’abandons sur la course qui je l’espère va<br />

durer………….. !!!!!!<br />

Bon, à part ce contretemps fâcheux, une belle participation avec 1101 arrivants sur le<br />

6


Semi Marathon et plus de 450 sur le 7 km Bricomarché. Pour les enfants cela a été un peu<br />

plus modeste mais là aussi le facteur météo qui a du jouer……contre nous.<br />

J’oubliais…..Il y a eu également les<br />

sourires des coureurs, des remerciements, des<br />

embrassades à l’arrivée, des grimaces, des<br />

crampes, des jambes endolories par l’effort,<br />

des déguisés, des athlètes de niveau mondial,<br />

les autres….tous les ingrédients d’une belle et<br />

grande course que vous coureurs de l’<strong>ESVA</strong><br />

Beaufort avez vécu de l’intérieur en étant<br />

bénévole ou en étant participant.<br />

Merci a ceux qui s’investissent pour<br />

nous aider à ce que cette belle journée soit et<br />

demeure.<br />

Ce sera possible tant que nous aurons un Comité<br />

d’Organisation fort, avec des coureurs qui acceptent de prendre une<br />

mission dans sa totalité. C’est souvent l’affaire de 1 ou 2 réunions par<br />

an et de s’investir le 1 er week-end d’Octobre.<br />

Je fais un appel, par l’intermédiaire de cet article, pour que<br />

vous rejoigniez le Comité d’Organisation. Nous avons besoin<br />

d’hommes et de femmes pour compléter l’équipe 2009. Je reviendrais<br />

vers vous sur ce sujet dans les semaines qui vont venir.<br />

En attendant, belles courses à vous pour 2009.<br />

Rémi GODARD<br />

7


Le coq de l’<strong>ESVA</strong> .<br />

Et en plus, je remporte le<br />

prix du public, c’est une<br />

journée inoubliable pour<br />

moi !<br />

Un coq ça peut-être gaulois ou prétentieux. Je<br />

l’ai seulement voulu humoristique et<br />

capable d’éviter les « nids de poules ».<br />

- Ailes en pare-soleil et ruban cadeau pour finir<br />

les accessoires de la volaille et c’est parti.<br />

Merci, Jean Pierre, le conseiller du coureur<br />

déguisé qui m’avait entraîné dans<br />

l’aventure au Puy du Fou (Astérix et<br />

Obélix) lors d’une sortie du club. J’ai<br />

essayé de respecter tes conseils pour le<br />

costume ( légèreté, visibilité,<br />

originalité, facilité de mouvement.<br />

Merci à ma fille sans qui le costume auquel je<br />

pensais depuis longtemps n’aurait été<br />

réalisé.<br />

Courir un semi-marathon déguisé, ce n’est que du plaisir même avec la pluie et le vent ! Le<br />

public que j’ai vu rire, lors de mes facéties sur le parcours ça motive et ça a aussi aidé mes<br />

deux compagnons d’aventure Joseph et Marco.<br />

Cet été je préparais le 7 km et grâce à Claude, je me lance pour un premier semi réussi (Joseph<br />

).<br />

Une bonne ambiance, malgré le mauvais temps et un souvenir d’abandon ça aide à aller au<br />

bout (Marco).<br />

On a eu de la chance, car après un « COCORICO ! » devant les gendarmes, notre coq aurait<br />

fini au poulailler !<br />

Notre mère poule (Suzan) nous donnait notre ravitaillement à chaque tour (le fameux cocktail<br />

anti-crampes).<br />

J’ai été ravi (pas pour les plus de 2 heures à l’arrivée), mais d’avoir amusé le public en<br />

emmenant deux copains à 10 km / h.<br />

- Maman ! t’as vu la poule !<br />

Je m’approchais alors et lançais un « COCORICO » malicieux en battant les ailes.<br />

Je n’ai pas pu résister à l’envie d’accélérer sur les 500 derniers mètres en me disant ; » les<br />

copains ne peuvent plus abandonner maintenant, alors je ne vais pas me laisser distancer par<br />

quelques concurrents qui avaient profité de notre cadence ». J’en ai doublé quelques uns, mais<br />

j’ai un peu tremblé avant de voir arriver Joseph et Marco ! OUF ! Les voilà ! J’apprends alors<br />

que j’ai remporté le vote du public !<br />

Quels plaisirs cumulés ! Que d’arrosages à prévoir !<br />

Au fait ; Savez-vous pourquoi, les coqs ont des ailes ? Et pourquoi les poules pondent des<br />

œufs ? Les coqs ont besoin d’elles et les poules ont besoins d’eux.<br />

A+<br />

Claude Goumard .<br />

Et encore de l’humour ;<br />

Vous savez qu’il existe différentes manières de s’embrasser…. Sur les joues, sur la bouche,<br />

8


sur le nez …mais savez - vous où se fait le baiser coq ? Alors, épelez le mot coq.<br />

Le prix du public a été remporté par le coq de l’<strong>ESVA</strong> ( 31 voix ) devant Papy<br />

Gérome ( 25 voix ), L’hawaïenne ( 20 voix ), le meilleur groupe étant les invités du mariage (<br />

15 voix ) . Les 27 coureurs déguisés ont tous été récompensés. Je rappelle que j’ai de<br />

nombreux déguisements à votre disposition pour l’année prochaine, alors je compte sur vous<br />

pour apporter un plus à cette animation.<br />

Comme vous l’avez remarqué, cette année, j’ai couru avec 2 déguisements, l’un<br />

comme porteur de la flamme Olympique de Pékin, puis une fois les JO terminés, je suis<br />

devenu porteur du drapeau européen, sur mon déguisement, il y avait aussi les 27 drapeaux<br />

des pays membres de l’Union Européenne. Pourquoi, ce déguisement ? Tout d’abord , l’année<br />

dernière, nous avons fêté les 50 ans de l’union et depuis le premier juillet 2008 et pour 6 mois<br />

La France préside l’Union et comme cela ne revient pas souvent, il fallait marquer le coup.<br />

En 2009, on fête les 600 ans de la naissance du Roi René au château d’Angers ( 16<br />

janvier 1409 ), le déguisement relooké de ce personnage le plus célèbre de l’Anjou sera de<br />

sortie cette année. Je cherche deux filles de préférence pour incarner sa première femme (<br />

Isabelle de Loraine ) et sa seconde ( Jeanne de Laval ). L’<strong>ESVA</strong> est un club où on aime faire<br />

la fête sur les courses de la région, c’est aussi une manière de faire parler de notre club sympa.<br />

Jean Pierre BESNARD.<br />

9


VO2 Run in Live a publié un article de<br />

3 pages dans son numéro du mois de<br />

novembre 2008. A lire absolument.<br />

Speaker de notre 7 km et semi-marathon, et de bien d’autres épreuves,<br />

Alain DOHIN, nous livre ses impressions sur notre épreuve (merci Alain ).<br />

Comme pratiquement chaque année, lors de la soirée de remerciement du Semi de Beaufort,<br />

Jean-Pierre m’interpelle :<br />

- Salut Alain, comment vas-tu ? Tu vas bien nous faire un petit article pour le journal du club<br />

… ?<br />

- Salut Jean-Pierre, moi ça va , et toi ? Mais tu sais, j’ai déjà tout dit dans les précédentes<br />

éditions …<br />

Et Jean-Pierre d’insister (vous le connaissez bien !...) :<br />

- Si, si, t’as bien encore 2 ou 3 trucs à nous<br />

dire …Tiens, par exemple, qu’est-ce qui<br />

différencie le Semi de Beaufort des autres<br />

courses que tu connais bien, en toute<br />

transparence ? (le mot est à la mode …)<br />

- Pas facile de répondre, car chaque course a<br />

son identité et c’est aussi ce qui fait son<br />

charme … mais je vais faire de mon mieux<br />

pour toi et les lecteurs du journal !<br />

Alors, j’y vais … c’est reparti pour un tour !<br />

D’abord, j’ai bien aimé le message adressé aux coureurs : ‘on va vous chouchouter’. Car ce<br />

message est vrai et ce n’est pas toujours le cas dans d’autres courses. L’équipe organisatrice<br />

toute entière est accueillante et souriante, disponible, attentive, à la fois très ‘pro’ et<br />

conviviale. Chaque coureur se sent vraiment comme un invité, du début jusqu’au<br />

ravitaillement d’après course … et repart satisfait. A mon avis c’est très important pour la<br />

réputation de l’épreuve.<br />

Que dire de l’organisation ? Les officiels course hors stade sont plus à même de répondre que<br />

moi. Mais je reconnais une organisation rigoureuse : dossards prêts de bonne heure dans une<br />

10


salle (les Halles) spacieuse et accueillante, horaires respectés, bon déroulement du départ<br />

(ligne super respectée !) comme de l’arrivée des premiers … aux derniers (ça aussi c’est<br />

important). Des classements rapides (merci Ipitos), une organisation parfaitement rôdée, sur<br />

tout le parcours, même lorsqu’il y a un imprévu comme une coupure de courant sur le site !...<br />

Et puis le parcours est propice aux bons chronos, ça aussi c’est un plus.<br />

Les récompenses ? Rien à redire non plus… les coureurs les apprécient, y compris le diplôme<br />

et la photo, même si celle-ci n’est pas toujours facile à réaliser…<br />

Et puis les champions restent pour le palmarès, ce qui est apprécié du public, des partenaires<br />

… et des organisateurs !<br />

Une bonne sono, avec un ‘direct’ qui est un plus apprécié du public, tout comme le terminal<br />

installé au car-podium pour annoncer un maximum de coureurs. Et puis, tout est prêt de bonne<br />

heure, sans stress (apparent !). .. ça aussi ça compte !<br />

Que dire encore ? Les courses enfants … ça aussi c’est une bonne idée ! et en plus, ça fait<br />

venir les parents et amis …<br />

Donc tout est bon chez vous … Y a rien à changer … (comme dans la chanson …)<br />

Cependant, si des évolutions sont à prévoir à l’avenir, et là je n’engage que moi ( faut bien<br />

que je me la ramène un peu …), voici le reflet de ma pensée (c’est bien dit, n’est ce pas ?) :<br />

- avoir encore plus de déguisés (… comme aux Foulées du Saumur Champigny, mais c’est<br />

pas facile de trouver un parcours à Beaufort traversant des caves et le vignoble … !)<br />

- si le parcours doit évoluer un jour … rapprocher le Départ de l’Arrivée. Ce sera plus<br />

pratique et puis comme ça, une seule sono (renforcée) pourrait couvrir l’ensemble de la<br />

manifestation dans Beaufort (départ, passages, arrivée …)<br />

- pour le palmarès enfin, après ce que je viens de voir à la salle de sport de La Tourlandry ce<br />

matin, je pense qu’on peut faire mieux en tonicité et musique …<br />

On va vous<br />

chouchouter à<br />

Beaufort …<br />

Et puis, je vais m’arrêter là (… pour cette<br />

année !), car je sais bien que tout ça<br />

c’est plus facile à dire qu’à faire …<br />

Excellente année 2009 à toutes et à tous,<br />

encore merci pour votre accueil et …<br />

vive le journal et le Semi de<br />

Beaufort !<br />

Bien amicalement et à bientôt.<br />

Alain Dohin<br />

Souvenirs de courses et d’entraînements ;<br />

Avec un effectif conséquent, l’<strong>ESVA</strong> Beaufort est présent dans de nombreuses<br />

épreuves importantes, non seulement dans le département du Maine et Loire et ceux<br />

limitrophes, mais aussi à travers la France et l’étranger comme le Marathon de New-York.<br />

Signalons au passage qu’au printemps prochain, Damien PELTIER va participer au marathon<br />

de Tokyo. Il nous racontera, évidemment, tout dans le prochain journal de l’<strong>ESVA</strong> .<br />

Il est clair qu’au retour de chaque compétition, on entend de nombreux membres du<br />

club raconter avec plaisirs d’avoir amélioré leur chrono perso. A chaque fois, une pensée va<br />

aux entraîneurs du club qui en sont remerciés. C’est aussi, pour chaque entraîneur une grande<br />

satisfaction de voir des résultats au bout des efforts.<br />

Les pages du journal qui vont suivre sont consacrées à ces souvenirs que certains ont<br />

bien voulu nous faire partager, qu’ils en soient remerciés !<br />

11


Encore une fois, début juin, courir à Rou-Marson demeure un grand<br />

rendez-vous pour aller chercher le petit cochon, il faut du monde pour l’attraper.<br />

L’<strong>ESVA</strong> remporte une fois de plus le prix du club le plus représenté. Et c’est<br />

dans le mois, qu’il sera passé à la broche chez Jean Allard, au plus grand plaisir<br />

des fêtards. Merci Jeannot pour l’accueil à Brion .Tous à Rou-Marson en 2009.<br />

Mon Premier Marathon<br />

par Lydie BOUCHER.<br />

J'ai commencé à courir en septembre 2004. A ce moment<br />

là, jamais je n'aurai imaginé que 4 ans plus tard je serai au<br />

départ de mon premier marathon à Nantes le 20 avril. J’ai<br />

participé à des courses 10 km, j'y ai pris goût et les courses se<br />

sont enchaînées. En 2008 c’est décidé et je me suis lancée. Une<br />

fois engagée, on est obligé d'avancer.<br />

Sur les conseils de Joël, j'ai commencé la préparation mi-janvier pour 12<br />

semaines, 3 à 4 sorties par semaine objectif 4 h 30. Mais aussi Les sorties du dimanche<br />

matin dans les bois de Fontaine, semi de Laval, Sarrigné et semi Nuaillé. La<br />

préparation se passe bien, je respecte mon programme à la lettre. Le vendredi soir, je<br />

commence à avoir le ventre noué, un vilain doute est en train de s'installer. J'espère<br />

qu'une bonne nuit de sommeil remettra les pendules à l'heure. Le samedi ça va<br />

mieux, une petite sortie de 35 mn, l'après-midi repos. Le dimanche, réveil à 6 h 00.<br />

Petit déj avec thé et gatosport, et nous voilà partis direction Nantes avec Olivier.<br />

8 h 15 retraits des dossards, 9 h 00, il y a une bonne ambiance, le moment du départ<br />

est annoncé, j'en ai des frissons, je pense à toutes les personnes de mon entourage. Le<br />

rêve est en train de se réaliser, les premiers kilomètres défilent presque sans s'en<br />

rendre compte, on est porté par le public qui nous encourage. Il y a des groupes de<br />

musiciens. Les kilomètres continuent à défiler sans problème, je vois Stéphane qui<br />

m’accompagne quelques kms, c’est sympa. On arrive au 10ème km Je suis à 1 h 02<br />

12


mn, nous sommes sur les bords de Loire, il y a moins de public. Passage au 15ème<br />

km en 1 h 36, on a fait le tiers du marathon et Stéphane me souhaite bon courage.<br />

Je poursuis mon chemin jusqu'au semi (2 h 15), les kilomètres défilent. Nous<br />

arrivons au 28ème km (3 h 00), il y a du monde partout, sur les côtés de la chaussée,<br />

sur les ponts. Les gens nous crient des paroles d'encouragement, 33 ème km (3 h35), je<br />

discute avec une dame tout va bien, on n’a pas de coup de barre, Elle se met à<br />

marcher, je décide de continuer, je suis dans ma bulle. J'arrive maintenant au, 35ème<br />

km, je suis à 3 h 50, c'est archi foutu pour les 4 h 30 , mon but est de finir. Des<br />

coureurs se sont mis à marcher et malgré ma lenteur de course, j'en double Il reste 3<br />

km. On arrive au 39 km je vois Claude, le double en lui faisant un petit signe. Ca va<br />

le faire, c'est sûr, kilomètre 40, ce n’est pas possible, les kilomètres compte doublent<br />

à ce stade de la course. Je parcours le dernier kilomètre en me disant que le moment<br />

tant attendu va arriver. Ma joie est grande. Je franchis la ligne en 4 h 40’51 ‘’ à mon<br />

chrono, c'est énorme. L'organisation est au top, j'avance, on me retire la puce<br />

électronique, (comme nous dit toujours Joël pendant les entraînements avec le<br />

sourire) puis on me remet un sac avec des félicitations. Je garderai un super<br />

souvenir de ce week-end, je suis à la fois heureuse d'avoir fini ce marathon. Du coup,<br />

je suis fermement décidée à renouveler l'expérience en 2009. Je tiens à remercier Joël<br />

et Eric nos entraîneurs, Stéphane qui m’a accompagnée au début du parcours et toute<br />

ma petite famille et amis pour leurs paroles d'encouragements, sans oublier tous les<br />

bénévoles tout au long du parcours, sans eux, une manifestation aussi belle<br />

n'existerait pas.<br />

Lydie.<br />

13


Le marathon de Paris par Eric SENEE .<br />

( Meneur d’allure).<br />

Mon 20 ème marathon restera pour moi exceptionnel. Je l’ai fêté à Paris avec une<br />

oriflamme rouge fixée dans le dos avec un chiffre 3 H. Quelle expérience et quel challenge,<br />

car même si cela semble facile, il n’en reste pas moins qu’un marathon reste toujours un<br />

marathon. !<br />

Contacté un mois plus tôt par notre meilleur ambassadeur de course hors stade en la<br />

personne de Dominique Chauvelier dit « chaucho », je ne pouvais que dire oui.<br />

Samedi, en début d’après midi, rendez-vous avec tous les autres meneurs d’allure,<br />

pour la remise de chaussures, de short, maillot et flamme. Ensuite, 3 ou 4 présentations du<br />

groupe pendant la pasta-party, où chaucho fait son show. Tout cela entre- coupé de poses<br />

photos pour jogging-international, polar, la presse « biness oblige », sans oublier la<br />

promenade dans le village expo à la rencontre des coureurs etc …Samedi soir, resto, tous<br />

ensemble afin de mieux se connaître.<br />

Le lendemain nous voilà partis dans le mini bus de l’Endurance 72, qui suit le car des<br />

athlètes élites qui lui suit les motards … on ne se refuse rien. Encore quelques photos devant<br />

la ligne de départ, les dernières consignes et conseils qu’on se donne. Voilà, j’y suis dans le<br />

sas, on est trois meneurs d’allure, cela rassure. Je suis entouré de Bertrand un ancien coureur<br />

de l’Endurance 72 et de Laurence Klein, vice championne du monde des 100 km en 7h23, les<br />

amateurs apprécieront. On se cale bien en 4’15 au km et on se sépare dans le sas, car avec le<br />

monde cela est préférable pour courir.<br />

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Le départ est donné, c’est tranquille et nos allures sont constantes, ça parle beaucoup,<br />

ça pousse aussi, ils veulent tous coller aux meneurs, je les calme un peu « cool les gars la<br />

route est longue » . Néanmoins, il y a plus de monde autour de Laurence que de moi …<br />

bizarre non ! Vers la mi-course, je me retrouve seul, mes coéquipiers sont en pose pipi. J’ai un<br />

peu la pression, faut rester régulier, mais je gère. Ouf, vers le 30 ème Bertrand et Laurence sont<br />

pas loin. C’est marrant plus personne ne parle maintenant, il est temps de motiver les<br />

coureurs, là notre rôle est important. Au 38 ème , les coureurs sont beaucoup moins nombreux,<br />

moi je les pousse dans leurs efforts en oubliant le chrono.<br />

C’est la fin, on vise moins de 3h, une barrière pour ces athlètes.Ca y est, la dernière<br />

ligne droite avec en ligne de mire l’arrivée, qui est franchie en 2h25’35. Angélina est là dans<br />

le sas d’arrivée. Grâce au laisser-passer officiel donné par Dominique, elle vit elle aussi le<br />

marathon de Paris. Les coureurs viennent vers nous, nous remercient, ça « fout » les boules de<br />

partager leurs joies, beaucoup ont amélioré leur chrono, il y en a même qui pleurent … La<br />

magie du marathon opère, c’est une aventure, challenge personnel, qui nous unit tous, quels<br />

que soient nos chronos, car on est avant tout marathoniens.<br />

Merci Chaucho pour ces moments.<br />

Eric SENEE .<br />

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Marathon de New-York 2008 par Alain Foucher .<br />

Passage au semi.<br />

L’impressionnante foule.<br />

Nous étions près de 40000 coureurs, à New-York pour participer au plus important<br />

marathon du monde, auquel tout marathonien rêve de participer, mais qui a la réputation<br />

d’être difficile.<br />

Coureur habitué à courir sur cette distance de 42 km195 et voir plus, je me suis décidé,<br />

il y a plus d’un an à participer à la 39 ème édition qui avait lieu le 2 novembre dernier, avec<br />

pour objectif d’améliorer ma meilleure performance qui était de 3h38.<br />

Parti seul, je suis arrivé à New-York, le mercredi, pour ne pas être trop perturbé par le<br />

décalage horaire et être prêt pour la course du dimanche matin. En guise d’échauffement, j’ai<br />

participé le samedi, à la course des Nations-Unies, petite mise en jambes de 7 kms, avec une<br />

ambiance de fête avec plus de 138 pays représentés.<br />

Et voici le jour J, la course partant à 9h40, je me lève à 4h, pour manger des pâtes,<br />

aliment primordial pour le marathonien, qui dans les huit derniers jours ne mange que<br />

cela,…des pâtes, rien que des pâtes.<br />

Je prends le bus au pied de mon hôtel pour rejoindre le départ sur Staten Island, longue<br />

attente dans le froid et le petit matin, avant le moment magique du départ. Impressionnant,<br />

cette foule de coureurs, en vagues de départs successives, et voilà on est parti. La traversée du<br />

Verrazano Bridge est glaciale, mais l’accueil dès la sortie du pont nous réchauffe tous. Je suis<br />

sur un bon rythme, et les kilomètres se suivent, et je tiens toujours la cadence. Je m’étais fixé<br />

de passer le semi-marathon en 1h44, je passe en 1h43, donc tout va bien, les kilomètres<br />

s’accumulent, plutôt les miles ici, et avec l’expérience je sais que la barre des 30 peut être<br />

fatale, alors je gère. Je passe le 35 ème toujours sur un bon tempo, et toujours avec une foule<br />

considérable sur les cotés. Quelle fierté en tant qu’anonyme parmi les 40000 coureurs de se<br />

16


voir encouragé, « Allez France », cela donne des ailes. L’arrivée sur Central Park, à la<br />

réputation difficile, se profile, et je donne tout ce que j’ai, les 3h30 sont jouables, mais non ce<br />

ne sera pas pour cette fois ci, je passe l’arrivée en 3h 33’24 . Loin du vainqueur, je termine<br />

5200 ème sur 40000, mais aussi loin du dernier donc satisfait, organisation exemplaire, tout<br />

était parfait.<br />

Si l’envie de participer vous titille, et je sais qu’il y a des projets pour<br />

l’an prochain pour certains du Club, et bien n’hésitez pas, c’est<br />

inoubliable. Petit bémol, compter quand même un budget d’environ<br />

2000 € (avec Thomas Cook Marathons).<br />

Continuons à nous entraîner dans le sérieux et la bonne humeur, pour<br />

avoir encore longtemps le plaisir de courir ce genre de course.<br />

Alain FOUCHER<br />

Tout d’abord, un grand merci, à Serge GIRARD pour sa présence à<br />

Beaufort –en -Vallée , le jour de notre épreuve au mois d’Octobre .<br />

The Badwater Race<br />

Par Joël RICHARD .<br />

Zoom sur ces deux jours chauds chauds de juillet passés dans la Death Valley en compagnie de<br />

Serge Girard pour participer à la Badwater Race en Californie<br />

Cette course de 135 miles (217km) se déroule dans la Death Vallée (Vallée de la mort) par 55<br />

degrés la journée et 45 la nuit cause du bitume qui rejette la chaleur. C’est comme l’effet que<br />

l’on ressent quand on ouvre le four … mais là on ne le referme pas !<br />

La Badwater est l’une des course les plus dures et les plus exigeantes au monde. Le départ est<br />

donné dans le bassin de la Badwater à moins 86m au-dessous du niveau de la mer et l’arrivée est<br />

jugée sur un col du mt Winthey à 2530 m d’altitude<br />

Patricia et moi avons eu la chance d’assister Serge dans ce défi. Dès notre arrivée aux USA, à<br />

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Las Vegas, nous avons passé plus de temps dans les super marchés à préparer la course que dans<br />

les casinos. Néanmoins, nous avons parcouru cette ville posée au milieu du désert ou les jeux sont<br />

omniprésents ou la vie ne s’arrête jamais la nuit<br />

Au départ de la course, nous avons rencontré tous ces extra-terrestres très concentrés dans<br />

une ambiance très particulière Dès le 5 ème mile, nous sommes rentrés en scène avec chacun un<br />

rôle bien défini.<br />

Tous les miles, à chaque ravitaillement, Patricia avait le rôle de rafraichir Serge par tous les<br />

moyens (poser des glaçons enroulés dans un bandana et posé autour du cou, poser une serviette<br />

mouillée sur la tête et les épaules, asperger les jambes sans mouiller les chaussures) de noter<br />

tout au long de la journée, les faits marquants de ce périple<br />

Pour ma part, je m’occupais de conduire, et de préparer les ravitos (préparation des bouillons du<br />

thé, des salades de fruits, de varier les menus<br />

Laure, la compagne de Serge coordonne tout ça et bien entendu s’occupait de l’hydratation et<br />

autre<br />

Cette activité a été répétée plus de 100 fois pendant 42 heures. A chaque check point 5 au<br />

total, il fallait refaire le plein de glaçons car à cette température ils fondent comme neige au<br />

soleil, racheter quelques vivres, faire le plein d’essence etc etc …<br />

Après 150km de course, tous les 10 km environ Patricia devait préparer des bacs remplis de<br />

glaçons pour permettre à Serge de se rafraichir les pieds La température du bitume était telle<br />

qu’elle brûlait la plante des pieds au travers des chaussures<br />

Au km 175 , Serge fait un « coup de chaud », il faut<br />

le monter dans la voiture avec la clim à fond pour qu’il puisse<br />

reprendre ses esprits Cet incident fait perdre une heure A compter<br />

de ce moment, je vais l’accompagner pour faire les 42km qui restent<br />

A 11h du soir, on attaque la montée du mont Winthey environ 21km<br />

à plus de 10% Après 180 km de course, inutile de vous faire un<br />

dessin pour illustrer la souffrance de Serge durant cette ascension<br />

.Nous mettrons 5 h pour atteindre l’arrivée.<br />

L’arrivée restera pour tout ce petit monde, coureurs et<br />

accompagnateurs un moment inoubliable Et pour terminer, que les paysages sont beaux ! Les<br />

couleurs du matin, les lumières du soir, un vrai spectacle. Traverser la Vallée de la mort à 7<br />

ou 8 km /h n’est quand même pas banal.<br />

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Sortie dominicale à Saint - Rémy la Varenne le 16/11/2008.<br />

Le jour de l’assemblée générale du club, Rémi m’avait demandé d’organiser une sortie en<br />

hiver sur notre charmante commune de Saint Rémy la Varenne. Cet événement eu lieu le 16<br />

novembre 2008, nous nous étions donné rendez vous au parking de la riviera à 9 heures avec<br />

un temps un peu gris.<br />

Grâce à Patrice et son renfort publicitaire sur internet,<br />

nous nous sommes retrouvés 62 coureurs au départ ! Quelle<br />

agréable surprise ! J’avais demandé à Xavier de nous servir de<br />

guide. Après avoir couru le chemin d’interprétation, nous avons<br />

monté la côte de Boissay, parcouru les vignes au dessus de<br />

l’Abbaye de Saint Maur, monté la croix de Saint Maur ; quelle<br />

magnifique vue. Nous sommes passés par la forêt du bois Davy,<br />

fait une pose photographique sur le dolmen de la Bajoulière et<br />

nous sommes repartis sur Marigné : belle cote) pour finir, nous<br />

sommes redescendus sur Saint Rémy la Varenne. Les premiers<br />

arrivés en haut des côtes attendaient les autres.<br />

A l’arrivée, un casse-croûte arrosé attendait tout ce petit monde qui semblait ravi de cette<br />

escapade Saint Rémoise.<br />

Merci, à vous toutes et tous d’être venus si nombreux et merci à Xavier, Thierry, Patrick pour<br />

leur aide.<br />

PH Dubé<br />

Les premiers arrivés en haut des<br />

côtes attendent les autres …<br />

Les fées du logis de l’<strong>ESVA</strong><br />

Une chose est sûr, c’est<br />

qu’un casse-croûte arrosé<br />

nous attendra à l’arrivée …<br />

19


Ce jour-là il y avait sur le circuit des Foulées du<br />

Champigny quatre fées affublées d’éponges grattantes, de<br />

balais, de serpillières, de plumeaux, de gants de caoutchouc (la<br />

panoplie de la parfaite ménagère) et évidemment… d’une<br />

baguette magique! Quatre fées : Anne, Claudine, Odile et<br />

Suzanne qui, si elles ont bien chaussé les runnings, sont surtout<br />

là pour une journée de franche rigolade (rigolade qui ira<br />

crescendo au fur et à mesure des dégustations …)<br />

On n’oublie pas le sport, n’est-ce pas Joël ? Trente secondes de fractionné avant d’arriver<br />

aux stands – puis VMA (Vitesse Minimale Allégée !) à la sortie !<br />

Jamais très loin, les deux Vététistes Jacky et Jean-Mi ont revêtu, eux, la tenue du parfait<br />

jardinier : tablier, plantoirs, graines, légumes … rien ne manque ! Sans oublier Claude qui<br />

nous encourage tout au long du parcours. Un moment fort quand Jacky, délaissant le plantoir<br />

s’empare de la baguette de l’orchestre du Trille Bouchon pendant que les fées esquissent<br />

quelques pas de danse …<br />

Allez les fées, encore un dernier sprint avant l’arrivée. C’est fini : 2h 20 pour 16 km<br />

…Wouaooh… !!! Moins que l’an dernier ( 2h 30 ) Content, Joël ? Après la course,<br />

traditionnel pique-nique pour terminer ensemble cette journée sympa.. A l’année prochaine ?<br />

Odile<br />

Une chose est certaine, c’est<br />

qu’avant de faire la vaisselle, on va<br />

vider les verres de Champigny … …<br />

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Saint-Pol Morlaix, un semi très vivifiant (26 octobre 2008)<br />

Par Bernard LIGER .<br />

Jean-Pierre me demande depuis longtemps d’écrire un article pour le journal de<br />

l’<strong>ESVA</strong>. C’est vrai que le dernier date d’au moins dix ans… Sa persévérance sera<br />

récompensée, et après tout, ça fera au moins deux lecteurs.<br />

Le ravitaillement au petit port de Penzé<br />

En 2006, j’avais participé au 10 km Taulé-Morlaix, c’était le championnat de France. La<br />

course m’avait enthousiasmé : la ville de Morlaix, tout d’abord, qui a beaucoup de charme ;<br />

puis l’organisation, l’ambiance. Surtout, j’avais trouvé le parcours absolument génial, avec<br />

une descente époustouflante et un final tout plat le long du port jusqu’à l’imposant viaduc.<br />

Quand on a connu ça, on y retourne ! Et cette année, j’ai embarqué dans l’aventure mon ami<br />

Sylvain, pour le 21 km cette fois… C’est un parcours beaucoup plus vallonné, même si le final<br />

reste le même que sur le 10 km.<br />

Personnellement j’aime beaucoup les courses en ligne, il y règne une atmosphère particulière,<br />

surtout si on emprunte les navettes. Ici, c’est un défilé incessant de cars bleus qui arrivent et<br />

repartent avec leurs pleins de coureurs vers Taulé ou Saint-Pol. Ce dimanche midi, une légère<br />

confusion règne d’ailleurs sur le parking de Géant car pour la première fois les navettes ne<br />

partent pas du centre de Morlaix ; les habitués sont un peu désorientés et le temps n’est pas<br />

folichon. C’était prévu… le mauvais temps.<br />

Nous attendons sagement. Notre voisin, venu du sud de la Bretagne, nous conseille de laisser<br />

passer encore quelques bus , car non seulement il pleut davantage à Saint-Pol, mais surtout il<br />

n’y a pas assez d’abris pour les 4000 coureurs ! Visiblement, notre ami Breton s’y connaît…<br />

Incrédules, nous écoutons ses prévisions météorologiques : « Il fera beau en fin d’après-midi !<br />

Ce matin, au large de Brest, sous le ciel gris, j’ai vu une grande ligne bleue qui barrait<br />

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l’horizon… ». La « ligne bleue » deviendra notre plaisanterie du jour ; comme l’Arlésienne,<br />

on ne la verra jamais.<br />

Saint-Pol de Léon. Il est 13 heures, et pas un chat dans cette petite ville tout en granit<br />

mouillé, hormis des vagues de semi-marathoniens qui déambulent tranquillement vers la ligne<br />

de départ. Dans un bar bondé, la machine à café tourne à plein régime, la patronne se régale.<br />

Les conversations sont chaleureuses, on a l’impression que tout le monde se connaît.<br />

Dehors, une pluie franche a remplacé le crachin breton et mon parapluie s'est déjà retourné<br />

deux fois. Aux abords du départ, effectivement ça manque d’abris. Près d’un mur qui nous<br />

protège un peu, nous nous mettons en tenue. Optimiste, j’enfile le maillot du club sans rien<br />

d’autre dessous, il séchera bien sur la fin, je risque même d’avoir chaud… Sylvain se marre<br />

doucement ; plus prudent, il glisse un ticheurte sous le sien. Comme tout le monde, nous<br />

nous affublons de grands sacs en plastique distribués à volonté ; ça protégera provisoirement.<br />

Après un petit échauffement sous de grands arbres, nous attendons dans la foule, serrés les<br />

uns contre les autres, et plaisantant. Un Kényan en bonnet de laine et sac poubelle se faufile<br />

vers sa ligne de départ. Nous sommes tous déjà bien trempés, mais le moral est bon. « L’air de<br />

la Bretagne, c’est vivifiant ! » lance une souriante Bretonne ; ça, on avait remarqué…<br />

Départ, 14 h 45. Malgré le nombre, aussitôt la ligne de départ franchie, nous courons<br />

librement sur une large route bordée de choux. Quel beau spectacle que de voir ce long ruban<br />

de 4000 coureurs qui ondule dans la campagne léonarde !<br />

5 ème km. Dans le peloton règne une ambiance sympathique, joyeuse ; Nous sommes heureux<br />

d’être là et nous respectons facilement notre tableau de marche (5mn 05 au kilo). Le maillot de<br />

l’<strong>ESVA</strong> est repéré, on connaît le semi de Beaufort par ici. La pluie a faibli et le vent est notre<br />

allié, le bleu n’apparaît pas encore à l’horizon, mais ça ne saurait tarder…<br />

Au 10 éme km, après avoir longé un joli petit aber, j approche de la redoutable côte de Penzé.<br />

Devant le tout petit port, un public chaleureux nous encourage au rythme d’un orchestre. Au<br />

sommet, sous la pluie battante, je rejoins mon copain pas très à l’aise dans son short trempé<br />

qui lui colle désagréablement. Les bavards se sont fait rares dans le peloton pourtant toujours<br />

aussi dense. Tout autour, le ciel reste désespérément gris foncé et je commence à avoir froid.<br />

A 7 km de l’arrivée, je reconnais les lieux, et j’accélère franchement à l’amorce de la longue<br />

descente. Dans ces grands virages je me régale, je dépasse des paquets de coureurs malgré<br />

les feuilles et l’eau qui ruisselle de partout. A l’entrée de Morlaix, je n’en reviens pas de voir<br />

autant de monde, et ils nous encouragent encore sous leurs parapluies. Le long du port je ne<br />

cherche même plus à éviter les flaques, et pour ne pas me refroidir j’essaye de garder un bon<br />

rythme jusqu’au bout. Ça tombe bien, je me retrouve avec un groupe de joyeux Bretons<br />

déguisés en lapins. Ces lapins détrempés me serviront de lièvres jusqu’à la ligne d’arrivée (<br />

que c’est drôle !).<br />

Alors qu’il commence à faire sombre, le tapis rouge surgit enfin au milieu d’une foule de<br />

spectateurs. Le sponsor n’a pas radiné sur la longueur de la moquette. Comme elle est gorgée<br />

d’eau, ça éclabousse bizarrement à chaque foulée et cela nous amuse. La ligne d’arrivée<br />

franchie, derrière le viaduc c’est une immense et joyeuse cohue. Pendant la course, nous<br />

bravions stoïquement la pluie, maintenant chacun cherche à s’abriter comme il peut, et sans<br />

oublier sa belle médaille, son maillot, etc. Il faut quand même s’y mettre à deux pour<br />

retrouver un sac transformé en grosse serpillière, mais Chantal a eu la bonne idée de nous<br />

apporter des serviettes, sèches.<br />

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Les commentaires fusent déjà, et nous ne sommes surtout pas déçus, au contraire… ravis.<br />

C’est un peu ça la magie de la course à pied… et de la Bretagne.<br />

C’est sûr que j’y retournerai, "qu’il pleuve ou qu’il vente" ( mais un peu moins si possible).<br />

31 ème Paris-Versailles ( Sortie du club ).<br />

De Patrick Boussard, inscrit au club depuis Octobre 2006.<br />

Bernard Liger<br />

Le 28 septembre 2008, c’était la sortie du club <strong>ESVA</strong> pour un 16 km300 Paris-Versailles .<br />

Nous étions une quinzaine à participer à cette course. C’était la première fois que je<br />

participais à une course avec autant de coureurs (environ 17000) .<br />

Le départ était assez long, surtout pour les derniers, nous partions par vague de 500 coureurs,<br />

il a fallu 1h 00 pour faire partir tout le monde.<br />

Cette course a une particularité, une côte de 2 km à 12% environ au 6 ème km, pas facile<br />

de tenir un rythme sur ces 2 km. Mais heureusement, les entraînements du jeudi avec<br />

Eric m’ont permis de beaucoup progresser et je suis très satisfait de mon résultat :<br />

Temps 01h16mn10s et classé 1872 ème sur 13652 arrivants. La plupart des participants<br />

du club ont aussi fait une très bonne performance.<br />

Après la course nous sommes allés pique-niquer au bord des étangs du château (5 à 6 km<br />

de marche avec une promenade dans les jardins du château), le soleil était au rendez-vous.<br />

Après cette bonne journée bien remplie (+ 8 h 00 de car) , le retour était très calme.<br />

Vivement la prochaine sortie, avec un peu plus de monde ce serait encore plus sympa.<br />

Patrick.<br />

Qu’elle court vite notre Géraldine ! ( Gilles ) .<br />

23


L'année 2008 se termine avec plein de souvenirs de courses .<br />

J'ai commencé l'année par la traditionnelle course<br />

PELLOUAIL<strong>LE</strong>S ANGERS, un peu pour tester ma forme en ce début<br />

d'année puis j'ai continué avec les championnats de France de<br />

marathon à SENART, le 01/05 que j'ai couru en 3H25 et un mois<br />

après j'ai enchaîné avec les 24H DE Grainville Ymauville<br />

organisées par Serge Girard ; C'est JoËl qui nous a emmenés<br />

dans cette galère. Quelle aventure, une course bien organisée,<br />

un public chaleureux, un circuit en campagne de 4KM,5 de<br />

nombreux ravitaillements, et au final une première place chez<br />

les féminines et une 16ème place parmi 80 coureurs ( il paraît<br />

que sur les grandes courses, les femmes résistent mieux ..).<br />

Ce fut la surprise car au départ mon but était surtout de<br />

gérer cette course que je ne connaissais pas et malgré une<br />

pause de deux heures , j'ai bien terminé . Un 24H de course<br />

c'est long mais à 12H au moment du départ on rentre dans une<br />

sorte de bulle et ensuite j'ai compté les kms, les tours<br />

pendant tout le temps et plus on fait de kms plus on veut en<br />

faire afin de connaître ses limites : essayez et vous verrez.<br />

Puis on pense aussi au prochain WE que l'on passera à faire de<br />

la chaise longue ou au bord d'une piscine ou faire des bons<br />

restos... Il ne faut pas oublier que c'est aussi une course<br />

assez dure qui demande un bon entraînement, un bon moral car<br />

au final j'ai grimpé 1700 m Il est vrai que les meilleures<br />

féminines n'étaient pas là , elles venaient de courir les<br />

France de 24H. Aussi, si tout va bien en 2009, je m'inscrirais<br />

sur les France DE 24H .<br />

Puis, en juillet, j'ai fait MARVEJOLS MENDE une belle course à<br />

faire que je vous conseille, c'est seulement 22KM avec deux<br />

cols à grimper, <strong>LE</strong> GOUDARD et le CHABRIT et de belles<br />

descentes et ce dans une magnifique région l AUBRAC<br />

Après avoir fait 2 10KMS et le semi de Beaufort j'ai terminé<br />

cette année par le marathon de la ROCHEL<strong>LE</strong>.<br />

Eh oui, j'aime la course, on me dit<br />

que je suis un peu droguée ; Je ne crois<br />

pas mais il m'arrive de penser lorsque je<br />

suis dans mon Tribunal ( mais ça ne va pas<br />

durer) et avec mes dossiers que je serais<br />

mieux à courir en campagne ou autour d'une<br />

piste. En tout cas, il est hors de<br />

question que j'emmène à nouveau ma famille<br />

à MARVEJOL MENDE où à LA PLAGNE pour des<br />

courses car, selon leurs dires ce ne sont<br />

pas des vacances ou alors il faudra que je<br />

négocie très dur. Eh oui les temps sont<br />

durs !<br />

Sur ces quelques brèves, je vous souhaite une bonne année 2009 avec beaucoup de<br />

plaisir à courir et surtout pas trop de blessures.<br />

Géraldine .<br />

24


Voyages avec Claudine et Patricia ;<br />

Voyage en Dordogne. 100 km Belves.<br />

Je dirai « nous », car cette année encore notre tandem a bien fonctionné.<br />

Belves. 26 avril. L’<strong>ESVA</strong>, bien représentée, soleil radieux, nous descendons allègrement la<br />

pente depuis Belves, pente que nous retrouverons au final dans …. l’autre sens. Et durant 50<br />

km, la Dordogne, superbe, et ses villages pittoresques, accompagnent notre foulée : 14‘ de<br />

course, 1’ de marche. C’est la partie facile de ce cent bornes. Nous savons que la deuxième<br />

moitié sera difficile, pas d’interminables côtes, comme à Millau, mais que des petites bosses<br />

qui usent et nous font adopter le rythme 9‘ / 1‘. Au 75 ème , les cuisses, les jambes se font<br />

dures ; plus tard, le tube digestif râle. Je ne peux plus rien avaler, boire est un effort, il semble<br />

que tout est plein à l’intérieur, mais il faut quand même s’hydrater. Un centbornard et son<br />

suiveur s’accrochent à nous, trouvant dans notre rythme un certain réconfort ; mais moins<br />

expérimenté, ils nous lâchent plus loin. C’est cela aussi un cent km : des rencontres, des<br />

paroles, des regards. Ce serait bien tristounet s’il n’y avait que les kilos, les ravitos, les bobos<br />

et le chrono sans ces échanges. Et puis des expressions fusent à notre égard : « Tiens, voilà les<br />

jumelles » ou bien « Tiens, voilà les métronomes ». C’est ainsi qu’au bout de 13h 40 de<br />

course, nous remontons la pente du départ. Quel bonheur pour finir ! ça fait terriblement mal<br />

mais une joie indicible nous envahit. Nous en avons terminé toutes les deux, toujours unies,<br />

jamais agacées, toujours à l’écoute de l’autre dans la douleur comme dans les fous rires.<br />

Jacky, comme toujours, fut notre suiveur attentif.<br />

Claudine et Patricia.<br />

Autre voyage… circadien, en Normandie.<br />

24 h de Grainville-Ymauville, le 31 mai.<br />

Nous voici revenues chez Serge Gérard pour un 24 h en solo, mais pour une fois nous<br />

courrons côte à côte. Patricia s’aligne sur mon désir de courir non stop, pas de repos, pas de<br />

dodo, désobéissant ainsi au plan que Joël nous a concocté. En fait, nous les prendrons bien,<br />

ces temps réservés au repos et au sommeil dans la tente, mais répartis entre les quelques 34<br />

tours que nous allons effectuer, soit 6’ à chaque tour, pour : se ravitailler, s’étirer, se masser<br />

les pieds. Le manque de sommeil n’est pas un problème sur un 24 heures. Formidable 24 h de<br />

Grainville, tous les ingrédients sont réunis pour en faire encore un moment de bonheur.<br />

Organisation toujours irréprochable grâce à Laure et son équipe, à Eliane, que l’on apprécie<br />

toujours, à son sourire lorsqu’elle nous tend un bol de soupe chaude. Au final, 153 km avec<br />

juste un peu de lassitude à la fin, mais ponctués de fous rires, quand, entre autre, nous<br />

rencontrons Jean Chantreau maugréant qu’on ne l’y reprendrait plus, et un peu bancal. Sacré<br />

jean, premier V 4 avec 156 km. Il faut dire qu’il avait eu une épreuve préliminaire avec le<br />

montage de sa tente et que bouclant son 24 h, il ignorait encore la dernière épreuve : soit le<br />

démontage de sa tente. Cet épisode mériterait à lui seul un sketch dans le style : le K-Way de<br />

Dany Boon. Le podium ? Très <strong>ESVA</strong> : Jean, premier V4, Géraldine première femme, Patricia<br />

et moi deuxièmes ex aequo. Joël, trop jeune encore pour un podium V3, mais ça ne saurait<br />

tarder. (Il y a une justice).<br />

Et un petit mot perso : une rencontre en particulier pour moi : Marie-Lise, 11 ans, que j’ai<br />

trouvée régulièrement sur mon chemin, du vendredi soir au dimanche midi, et avec qui je<br />

corresponds régulièrement.<br />

Claudine et Patricia.<br />

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La marathon de Marrakech par Jean Yves COCARD .<br />

En déposant ma fille au car le matin, j’attends avec mon fils le suivant qui le déposera dans une autre<br />

école. Pendant ce laps de temps il en profite pour s’amuser avec ses camarades dans la cour en<br />

courant dans tous les sens les uns après les autres. Leur plaisir est manifeste. Ils goûtent simplement<br />

au plaisir de se dépenser sainement. On a même organisé quelques petites courses, 4 tours de cour.<br />

Du premier au dernier le même sourire bien que le mercure flirtait avec les 0° en décembre.<br />

Au début de l’année 2008 j’ai eu le plaisir de me rendre à Marrakech pour participer au Marathon avec<br />

le groupe Loire Aubance composé entre autre de Philippe, Thierry, Patrick et Dimitri. L’ambiance du<br />

groupe a permis de passer un superbe séjour dans la convivialité. La veille de l’épreuve, en sortant de<br />

l’hôtel j’ai assisté aux courses d’enfants. Quel que soit leur rythme, tous affichaient au moindre<br />

encouragement un large et franc sourire tout en accélérant de plus belle. Ils ont offert aux spectateurs<br />

présents une belle leçon d’humilité. Cela restera pour moi une des images fortes de mon voyage.<br />

La course à pied est universelle, ludique et source de bien être.<br />

Le lendemain j’ai participé à l’épreuve la plus dépaysante et atypique qu’il m’ait été donné de courir.<br />

L’organisation n’était certes pas au niveau de l’épreuve internationale qu’elle affichait (d’ailleurs sur<br />

les 5 000 marathoniens annoncés il n’y eut que 512 arrivants (et pas 90 % d’abandons). Qu’importe,<br />

la simplicité de l’épreuve, la beauté des paysages et de l’architecture, les encouragements nourris et<br />

chaleureux du public marocain et la magie du Marathon ont permis de vivre un moment inoubliable.<br />

Aux portes de l’Atlas, le départ par un temps frais nous a entraînée dans la Médina et ses jardins puis<br />

le long des remparts de la ville. Ensuite le parcours se dirige au nord vers la palmeraie pour revenir<br />

près du départ par de longues et larges avenues (et là le moral en prend un coup) . C’est d’ailleurs<br />

après le 30ème kilomètre sur ces avenues que j’ai vu passer 2 fusées (Philippe et Thierry partis<br />

prudemment et même pas fatigués) mais n’ai pas pu attraper le wagon. Au final 3h44’13’’ net et une<br />

belle journée.<br />

Jean Yves .<br />

Mon aventure du GRAND RAID 2008<br />

par Didier GAUTRAY.<br />

Ca y est, je suis parti pour ma deuxième Diagonale des fous à La Réunion . Après une belle<br />

réussite en 2002, 38 heures pour 127 km et 8000 mètres de dénivelé + / -,je vais vous raconter mon<br />

expérience de l’année 2008.<br />

Atterrissage, le 21 octobre à 10 heures sur l’aéroport de Gillot avec L. Jalabert dans l’avion.<br />

Départ prévu le vendredi 24 octobre à minuit de Cap Méchant ( St Philippe ) pour 147 km et 9000 de<br />

dénivelé + / - cette fois-ci le parcours est plus long et plus haut.<br />

Jeudi après le déjeuner, je prépare le sac du raideur, je fais une sieste de 2 heures et je<br />

prends un dernier repas de sucre lent et c’est parti. Nous prenons la direction du stade et y arrivons<br />

vers 22 h 30.<br />

Je me mets en condition et m’applique pour la dernière fois de la pommade sous le rythme<br />

des percussions et flambeaux. Et là à minuit, un coup de canon retentit et nous prenons le départ en<br />

fin de peloton avec 2229 raideurs.<br />

Nous commençons par 4 km de route avant de monter sur le volcan, nous progressons en file<br />

indienne sur 11 km de chemins étroits et une chaleur moite et étouffante.<br />

Voici le premier ravitallement marathon, nous faisons une pause de 15 mn et continuons sur<br />

un chemin forestier « Foc Foc crête de l’enclos » 23.7 km et 2350 mètres d’altitude, allez encore 7 km<br />

avant d’être au poste du volcan<br />

Il y a un ravitaillement de sandwichs et de boissons chaudes, je passe le pointage<br />

électronique avec 8 h 32 de course ( soit 30 km et 734 ème au classement V1H ), à ce moment avec<br />

un camarade d’équipe, nous nous sentons pas très bien et c’est là qu’intervient un co-équipier, nous<br />

demandant déjà de repartir, alors que l’ensemble de l’équipe n’était pas totalement prête à repartir (<br />

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ça me fatigue le moral encore plus ).<br />

Nous enchaînons par la plaine des sables sur la lave, passage très chaud et très dur,<br />

car nos pieds partent en vrille, mais le paysage est absolument magnifique.<br />

Ensuite, nous montons lentement sur « Oratoir Saint-Thérèse » ( 2400 m ) et la<br />

traversée de « mur à boue », ces 5 km là furent difficiles, car la pluie a rendu le sentier gras sur les<br />

rondins de Tarmarin.<br />

Nous abordons la « Plaines des cafres », on se croirait en Auvergne et enfin nous<br />

pouvons courir jusqu’au ravitaillement, il est 12h 25 et prenons un repas complet ( poulet et pâtes ).<br />

Après 30 mn d’arrêt, nous empruntons un chemin qui monte régulièrement et voici le passage des<br />

échelles du « coteau maigre » <strong>LE</strong> GRAND RAID est une aventure humaine.<br />

Finalement, je décide de progresser seul, 3 h 30 pour atteindre le gîte des neiges ; la nuit et le<br />

brouillard commence à tomber, le reste de l’équipe suit, 12 mn après. Mon camarade Didier R. à une<br />

ampoule qui se forme sous la plante du pied, je lui mets une compeed et de l’élastoplaste , mais ce<br />

cher Jean Pierre est là et me tresse . Nous prenons deux soupes de pâtes chaudes avant d’aborder la<br />

longue descente de Cilaos de nuit. Il pleut et cela rend le sol glissant, juste devant nous un raideur<br />

tombe dans une ravine, il resta pendant 3 heures accroché à un arbre avant que les sapeurs<br />

pompiers ne viennent le remonter, c’est ça La REUNION.<br />

Nous voyons les lumières de Cilaos, il reste encore 1 h 30 pour y arriver et c’est hyper<br />

dangereux . Il est 21 h 30 pour la mi-course et 69, 6 km de parcouru, maintenant pour nous ce sera<br />

Kiné et « carri-poulet ».<br />

Je me change entièrement pour pouvoir me reposer un peu dans les gradins du stade , puis<br />

nous repartons de Cilaos à 23 h 48 pour nous diriger vers le col du « Taibit ».<br />

La montée de « Bras rouge » est très raide 16 %, un vrai mur, le physique est là, mais je sens<br />

que mon mental me lâche, je m’endors en marchant et je me fais peur au bord du précipice<br />

Arrivée au ravitaillement du pied du col, mon cerveau est vide de motivation pour rentrer dans<br />

le cirque de « Mafate »( car je connais bien cet endroit et je sais qu’il n’y a pas de route de sortie, c’est<br />

soit en hélico ou à pied) et là je prends la décision d’abandonner, je rends mon dossard sans réfléchir<br />

et pourtant le gars du pointage me dit que j’ai jusqu’à 5 heures du mat’ pour repartir.<br />

Mais pour moi, j’en ai fini de cette Diagonale des fous, j’ai beau aimer l’aventure, je prends<br />

conscience qu’un cap a été franchi.<br />

Bien sûr après quelques jours de repos, je trouve ma décision stupide !!!<br />

Nous avons clôturé cette aventure par de belles vacances sur cet île magnifique pleine de<br />

beauté, de charme et de richesse.<br />

Didier.<br />

Le 07 décembre, j’ai participé à la 55 ème édition<br />

de la « SAINTE-ETENNE- LYON » avec Philippe L. ,<br />

Rémi G. et Bruno F.sur un circuit de 69 km avec 55 % de<br />

routes et 45 % de sentiers gras et très boueux, course<br />

difficile à faire lorsqu’on débute les courses de nuit avec<br />

du dénivelé ( n’est-ce pas Rémi … ).<br />

Didier.<br />

Je tiens à remercier Jacques BEILLOUIN<br />

pour la relecture du journal.<br />

Jean Pierre.<br />

Bonne année 2009<br />

à tous et à toutes !<br />

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Pourquoi je me suis absenté 5 semaines en cette fin d’année<br />

Eh bien, je vais vous le dire<br />

J’avais 2 missions<br />

- Accompagner Serge sur un 72h à Phoenix en Arizona<br />

- Faire la reconnaissance pour la future Trans America<br />

Joël RICHARD.<br />

Les 72h de Phoenix<br />

Quand Serge m’a demandé de lui faire son plan d’entraînement pour cette course, j’ai hésité car<br />

je n’ai aucune expérience sur de telles distances Je me suis documenté et je lui ai proposé un<br />

plan Pour aller au bout de ma mission, Serge m’a demandé de faire partir de son « Crew »<br />

équipage en français et d’assurer la logistique sur cette épreuve<br />

La course s’est déroulée dans un parc sur un circuit de 500m dans une ambiance très conviviale<br />

L’ambiance de l’ultra est vraiment particulière J’ai vu passé Serge 700 fois devant moi et tous les<br />

3 ou 4 tours, je lui proposais à boire et /ou à manger et ce pendant 72h Nous nous sommes<br />

relayés avec Laure pour assurer cette tâche car il faut bien dormir un peu<br />

J’ai vraiment apprécié cette ambiance au milieu de ces extra-terrestres. Le vainqueur a parcouru<br />

plus de 400 km et Serge termine avec près de 350 km au compteur .<br />

La reconnaissance pour une futur Trans America<br />

Avant toute chose, un peu d’histoire<br />

C’est en lisant un reportage sur le Tour de France que le promoteur américain C.C. Pyle eut<br />

l’idée d’importer le concept de course par étape aux USA. Il n’oublia pas d’y rajouter la<br />

démesure propre à nos cousins d’Amérique : sans bicyclette et à travers tout le continent !<br />

Ainsi naquit en 1928 le Bunion Derby, première traversée des USA en course à pied, de Los<br />

Angeles à New York. Cent quatre vingt dix neuf coureurs, véritables pionniers, se lancèrent à<br />

l’assaut de l’Amérique et cinquante-cinq d’entre eux vinrent à bout des 5374 kilomètres<br />

découpés en quatre-vingt-quatre étapes. L’Histoire retiendra le nom d’Andy Payne qui<br />

empocha la substantielle prime de vingt-cinq mille dollars attribuée au vainqueur.<br />

Une seconde édition du Derby se déroula l’année suivante dans le sens retour, mais cette fois<br />

l’organisateur en faillite ne pu honorer les primes promises et l’épreuve disparut, vaincue par<br />

le crash boursier et la crise économique. Il faudra alors attendre cinquante-six ans pour que<br />

deux hommes décident de revivre l’aventure en 1985. La course-‘’duel’’ sera baptisée The<br />

Lou Gehrig Race for Life et après plus de 5500 kilomètres foulées dans foulées, l’Américain<br />

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Marvin Skakerberg l’emporte pour seize petites minutes devant l’Anglais Malcolm Campbell.<br />

Puis, en 1992 les Américains Jesse Dale Riley et Michael Kenney annoncent une version<br />

modernisée du fameux Derby sous l’appellation de Trans America Footrace. Elle sera<br />

disputée à quatre reprises jusqu’en 1995, regroupant entre quinze et trente concurrents par<br />

édition mais, victime de la défection de son sponsor principal, elle disparaît à son tour…<br />

La reconnaissance pour une futur Trans America<br />

Serge souhaite refaire une édition de la traversée des USA Comme nous étions sur place ,<br />

nous avons commencer la reconnaissance pour établir un road book Nous sommes partis de<br />

Los Angeles , sur la route 66 , nous avons traversé la Californie , passé au Nevada, puis,<br />

l’Arizona, le new Mexico l’Oklahoma, le Missouri pour terminer dans l’Illinois Mon travail<br />

consistait à noter toutes les intersections, les ponts, le nom des routes et rues, etc etc Nous<br />

avons fait ça sur 3600km , inutile de vous dire que j’ai un paquet de notes sur ce sujet Ce<br />

périple m’a permis de découvrir l’Amérique profonde comme rarement on découvre un pays<br />

Les états sont tous différents, le climat , le relief, les gens Quand on change d’états, on change<br />

de pays<br />

Maintenant que ce projet est lancé, nous allons poursuivre notre travail pour proposer en juin<br />

2011 cette nouvelle épreuve « 3000miles en 66 jours sans un jour de repos » Si vous<br />

souhaitez des bordereaux d’inscription, je suis tous les samedis matin au stade de Beaufort !!!<br />

Merci à Joël !<br />

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