15.07.2013 Views

Présentation des films par Pierre Barde (pdf, 120k) - Ville de Genève

Présentation des films par Pierre Barde (pdf, 120k) - Ville de Genève

Présentation des films par Pierre Barde (pdf, 120k) - Ville de Genève

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Festival <strong>de</strong> <strong>films</strong> documentaires et débats<br />

L’énergie en questions<br />

Samedi 3 et dimanche 4 novembre 2012<br />

Musée d’histoire <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences<br />

Tout public et gratuit<br />

Le Musée d’histoire <strong><strong>de</strong>s</strong> sciences <strong>de</strong> la<br />

<strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Genève</strong> et Bancs publics, en<br />

collaboration avec la FONSART<br />

(Fondation pour la sauvegar<strong>de</strong> du<br />

patrimoine audiovisuel <strong>de</strong> la RTS),<br />

proposent un week-end dédié à <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>films</strong> documentaires <strong>de</strong> <strong>Pierre</strong> <strong>Bar<strong>de</strong></strong><br />

qui tous abor<strong>de</strong>nt la question <strong>de</strong><br />

l’énergie. Tournés entre 1965 et 1977,<br />

ils témoignent <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong> la question il<br />

y a une quarantaine d’année. Epuisement<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> gisements fossiles, eau,<br />

énergie nucléaire, les énergies<br />

renouvelables : tous ces thèmes sont<br />

restés d’une actualité brûlante.<br />

PRESENTATION DES FILMS PAR PIERRE BARDE<br />

Ces projections sont l’occasion <strong>de</strong><br />

débats pour faire le point sur notre<br />

rapport, nos dépendances et nos<br />

craintes face aux différentes énergies.<br />

Sommes-nous vraiment <strong>de</strong>venus plus<br />

sages et clairvoyants qu’au 20 e<br />

siècle ?<br />

En appui à ce propos, un étonnant<br />

documentaire soviétique <strong>de</strong> l’époque<br />

<strong>de</strong> la Glasnost qui filme sans aucune<br />

censure les jours qui suivent l’acci<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> la centrale nucléaire <strong>de</strong> Tchernobyl<br />

et ses dramatiques conséquences.<br />

Samedi 3 novembre, 18h<br />

L’énergie nucléaire en question<br />

Un film <strong>de</strong> <strong>Pierre</strong> <strong>Bar<strong>de</strong></strong> et Jean-Philippe Rapp, produit <strong>par</strong> Clau<strong>de</strong> Torracinta pour Temps présent,<br />

1975, couleur, format 4:3, 78’.<br />

Au sortir <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième guerre mondiale, sous la pression <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> puissances<br />

et singulièrement <strong><strong>de</strong>s</strong> USA, dans le mon<strong>de</strong> occi<strong>de</strong>ntal, on dépensa <strong><strong>de</strong>s</strong> trésors <strong>de</strong><br />

persuasion pour justifier le recours à l’énergie nucléaire.<br />

Cette « épée » <strong>de</strong> guerre » qu’était la bombe atomique se transformait en « soc <strong>de</strong><br />

charrue » <strong>de</strong> la construction <strong>de</strong> la paix. Les manifestations Atom for peace pullulèrent<br />

autour <strong>de</strong> la Planète Terre. Le battage mondial pré<strong>par</strong>ait les opinions publiques à<br />

accepter le recours massif à cette forme d’énergie nouvelle, en se gardant bien <strong>de</strong><br />

mentionner les dangers mortels qu’elle pouvait receler. Et dans l’enthousiasme<br />

fébrile <strong>de</strong> cette bonne conscience affichée et clamée, les réacteurs se mirent à<br />

proliférer.<br />

Mais plus cela avançait, plus <strong>de</strong> voix discordantes s’élevaient. Elles émanaient<br />

souvent <strong>de</strong> personnalités d’abord très favorables à ce recours massif dont les<br />

conséquences, au fur et à mesure qu’elles se précisaient, se mirent à les angoisser<br />

et les amener à témoigner en toute conscience <strong>de</strong> cause <strong><strong>de</strong>s</strong> doutes qu’ils<br />

concevaient. Dans notre pays, <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> ces spécialistes incontournables<br />

se levaient pour dénoncer les « apprentis sorciers » avec <strong><strong>de</strong>s</strong> arguments soli<strong><strong>de</strong>s</strong> et<br />

très sérieusement étayés. C’est à l’écoute <strong>de</strong> ces voix encore trop peu entendues à<br />

l’époque que le producteur Clau<strong>de</strong> Torracinta reconnut qu’il était <strong>de</strong>venu indis-


pensable <strong>de</strong> les présenter au grand public dans l’émission Temps présent qu’il<br />

dirigeait. C’était en 1975. Il en confia l’élaboration et la réalisation à <strong>de</strong>ux<br />

collaborateurs <strong>de</strong> la RTS, bons connaisseurs <strong>de</strong> problématiques <strong>de</strong> l’énergie, le<br />

réalisateur <strong>Pierre</strong> <strong>Bar<strong>de</strong></strong> et le journaliste Jean-Philippe Rapp. Ceux-ci firent appel à<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> personnalités majeures et incontestables dont l’autorité en la matière animait<br />

déjà le débat. Il en résultat le film que vous allez voir encore plein <strong>de</strong> pertinente<br />

actualité aujourd’hui, 37 ans après le tournage.<br />

Samedi 3 novembre, 21h<br />

Le tocsin <strong>de</strong> Tchernobyl<br />

Un film <strong>de</strong> Rollan Serguienko produit <strong>par</strong> le Service <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>films</strong> documentaires <strong>de</strong> l’U.R.S.S., 1987.<br />

Adapté en français <strong>par</strong> <strong>Pierre</strong> <strong>Bar<strong>de</strong></strong> et présenté <strong>par</strong> Clau<strong>de</strong> Torracinta pour Temps présent <strong>de</strong> l’été,<br />

1989, 63’.<br />

Avant celle <strong>de</strong> Fukushima, une autre catastrophe nucléaire majeure s’est produite.<br />

C’était le 26 avril 1986 à Tchernobyl, en Ukraine soviétique. Dans les <strong>de</strong>ux cas, ce<br />

qui s’est produit dépassait l’enten<strong>de</strong>ment, toutes les défenses anti-désastre érigées<br />

ayant été pulvérisées l’une après l’autre.<br />

Ce film, tourné dans l’esprit <strong>de</strong> la glasnost initiée <strong>par</strong> Mikhail Gorbatchev, <strong>par</strong> le très<br />

officiel service <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>films</strong> documentaires <strong>de</strong> l’U.R.S.S. dresse l’implacable constat <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

désastres filmés dès les tout premiers jours ayant suivi la catastrophe avec une<br />

franchise totale.<br />

Formidable témoignage <strong><strong>de</strong>s</strong> conséquences d’un désastre prévisible, même si on le<br />

proclamait impossible, si nombreuses étant les précautions accumulées pour qu’il ne<br />

se produise pas. Et pourtant… pourtant une fatale manœuvre expérimentale a suffi<br />

pour tout faire déraper. Et cela entraîna <strong><strong>de</strong>s</strong> conséquences sans nombre.<br />

Conséquences fatales pour les 45'000 habitants <strong>de</strong> la ville voisine <strong>de</strong> Pripiat comme<br />

pour la population totale d’alentour qui expriment sans entraves leur désarroi <strong>de</strong><br />

personnes évacuées, déplacées sans leurs biens les plus chers. Conséquences<br />

fatales pour les ouvriers et les sauveteurs arrivées en nombre, ces héros qui<br />

travaillèrent en prenant <strong><strong>de</strong>s</strong> risques immenses dans <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions épouvantables.<br />

Conséquences dramatiques pour les patients irradiés s’exprimant dans leurs lits<br />

d’hôpital.<br />

Tous ont franchi « les barrières <strong>de</strong> l’impensable » comme le dit un responsable <strong>de</strong> la<br />

sécurité consterné, en même temps qu’il reconnaît que cette apocalypse résulte<br />

d’une erreur humaine, d’une manipulation hasar<strong>de</strong>use qui n’aurait jamais dû être<br />

tentée.<br />

Tourné dans l’urgence, ce film, qui met au premier plan les femmes et les hommes<br />

menacés <strong>par</strong> un péril impalpable et sournois « <strong>par</strong>ce qu’il n’a pas d’o<strong>de</strong>ur et ne se<br />

voit pas », est d’une gran<strong>de</strong> qualité cinématographique, dans la gran<strong>de</strong> tradition du<br />

cinéma soviétique. Un cinéma qui a, <strong>de</strong> plus en l’occurrence, la faculté <strong>de</strong> s’exprimer<br />

sans contraintes, avec une magnifique franchise. Une franchise qui dénonce les<br />

failles béantes d’une organisation défaillante. Un grand et beau film, honnête au<br />

premier chef, qui doit être reçu comme une salutaire leçon, aujourd’hui et <strong>de</strong>main<br />

encore.


Dimanche 4 novembre, 11h<br />

Le château d’eau <strong>de</strong> l’Europe<br />

Un film <strong>de</strong> Roger Burckardt et Jean-Philippe Rapp produit <strong>par</strong> <strong>Pierre</strong> <strong>Bar<strong>de</strong></strong> pour Dimensions, 1975,<br />

couleur, format 4:3, 77’.<br />

« La France n’a pas <strong>de</strong> pétrole, mais elle a <strong><strong>de</strong>s</strong> idées » clamaient nos voisins dans<br />

les années 1970, ce qui les conduisit à foncer dans le nucléaire, une dépendance<br />

chassant l’autre. Si elle n’a pas <strong>de</strong> pétrole, la Suisse possè<strong>de</strong> la « clef <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux » ce<br />

qui fait l’elle le « château d’eau <strong>de</strong> l’Europe ».<br />

On mesure à leur juste valeur l’importance <strong><strong>de</strong>s</strong> grands barrages <strong>de</strong> nos Alpes qui<br />

contribuent massivement à notre production d’électricité. Leur édification fut<br />

entreprise précisément <strong>par</strong>ce que notre pays n’abritait aucun gisement exploitable<br />

d’énergie fossile, charbon, pétrole ou gaz naturel. Tout cela est bien connu. C’est<br />

pourquoi, plutôt que <strong>de</strong> production énergétique, ce film traite <strong>de</strong> la prospection, <strong>de</strong> la<br />

gestion et <strong>de</strong> l’exploitation judicieuse <strong>de</strong> la seule ressource naturelle dont nous<br />

disposons en quantité et qui est précieuse entre toutes pour garantir la vie, l’eau.<br />

Cette eau <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée à la consommation, objet <strong>de</strong> soins constants sur notre territoire,<br />

qu’il s’agisse <strong>de</strong> prospection, <strong>de</strong> nouvelles sources, <strong>de</strong> sa mise à disposition <strong>de</strong><br />

l’économie et <strong>de</strong> la population, <strong>de</strong> son assainissement et <strong>de</strong> son recyclage. C’est un<br />

atout précieux que la Suisse possè<strong>de</strong> là, face notamment aux producteurs <strong>de</strong><br />

pétrole. Un atout qui <strong>de</strong>vrait compter à l’avenir dans une politique globale <strong>de</strong> gestion<br />

concertée <strong><strong>de</strong>s</strong> ressources naturelles, basée sur une politique active d’échanges<br />

internationaux.<br />

Rêverie d’avenir ? Peut-être. Mais cela n’empêche pas d’y réfléchir à <strong>par</strong>tir<br />

notamment <strong>de</strong> ce que met en valeur ce beau film basé sur un savoir-faire ma<strong>de</strong> in<br />

Switzerland.<br />

Dimanche 4 novembre, 14h30<br />

L’énergie dans tous ses états<br />

Un film <strong>de</strong> <strong>Pierre</strong> <strong>Bar<strong>de</strong></strong>, Henri Hartig et Enzo Pelli, produit <strong>par</strong> Clau<strong>de</strong> Torracinta pour Temps présent,<br />

1977, couleur, format 4:3, 77’.<br />

La « question énergétique » est au cœur <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes majeurs <strong>de</strong> nos sociétés<br />

<strong>de</strong>puis la fin du 20 e siècle. Et en ce début du 21 e siècle, le débat sur l’énergie est<br />

plus vif que jamais.<br />

Comment exploiter et utiliser à bon escient ce « sang vital » pour l’existence et le<br />

fonctionnement <strong>de</strong> notre mon<strong>de</strong> dans son entier qu’est l’énergie ? Ou bien plutôt, les<br />

énergies, sous toutes les formes sous lesquelles elles peuvent se concrétiser.<br />

Comment en faire usage le plus judicieusement possible, en tirant le profit maximum<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> potentialités <strong>de</strong> chacune d’entre elles en mettant en œuvre leurs spécificités les<br />

plus efficacement possible avec tout le ren<strong>de</strong>ment qu’on peut en attendre ?<br />

Comment évoluer le plus efficacement possible pour éviter dangers et catastrophes,<br />

locaux ou planétaires, et ceci dans tous leurs domaines d’application, allant <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

pratiques individuelles à celles <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> communautés ?


C’est à éclairer les multiples faces du problème que s’est attaché ce film, à travers<br />

les réflexions <strong>de</strong> spécialistes incontestables et en présentant <strong><strong>de</strong>s</strong> exemples aussi<br />

concrets que variés, voire <strong>par</strong>fois inattendus. Depuis le tournage <strong>de</strong> ce<br />

documentaire, il y a 29 ans, les fon<strong>de</strong>ments scientifiques, économiques et<br />

psychologiques du débat sont <strong>de</strong>meurés les mêmes, avec davantage d’urgence<br />

encore. C’est dire l’intérêt <strong>de</strong> ce « retour en arrière » qui peut éclairer <strong><strong>de</strong>s</strong> choix<br />

urgents auxquels nos sociétés n’échapperont pas, qu’elles le veuillent ou non.<br />

Dimanche 4 novembre, 17h<br />

Energie noire<br />

Un film <strong>de</strong> <strong>Pierre</strong> <strong>Bar<strong>de</strong></strong> et Guy Ackermann (1965), produit dans le cadre <strong>de</strong> la série Vivre au XXe<br />

siècle, noir-blanc, format 4:3, 44’.<br />

Pour toute l’équipe <strong>de</strong> la RTS qui l’a tournée au printemps 1964 dans le bassin<br />

houiller <strong>de</strong> Charleroi en Belgique, ce film ravive à chaque vision la profon<strong>de</strong> émotion<br />

ressentie durant son séjour au pays <strong><strong>de</strong>s</strong> terrils. Nous avions le sentiment, l’espace <strong>de</strong><br />

ces <strong>de</strong>ux semaines, <strong>de</strong> vivre au milieu d’un équipage navigant sur un « Titanic » en<br />

train <strong>de</strong> sombrer.<br />

Partout dans la région, dans tout le Benelux et le Nord <strong>de</strong> la France, les<br />

charbonnages s’épuisent, comme ceux <strong>de</strong> l’Allemagne voisine d’ailleurs. Il fallait<br />

creuser <strong>de</strong> plus en plus profond pour trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> filons <strong>de</strong> moins en moins riches et<br />

plus en plus difficiles à exploiter. Nous sommes <strong><strong>de</strong>s</strong>cendus à 1200 mètres sous terre<br />

pour voir <strong><strong>de</strong>s</strong> filons épais <strong>de</strong> moins d’un mètre que les mineurs <strong>de</strong>vaient creuser<br />

presque couchés face au « front <strong>de</strong> taille », armés <strong>de</strong> leur lourd marteau-piqueur<br />

difficile à manœuvrer dans cette position incommo<strong>de</strong>. Pénible et formidable effort<br />

pour une productivité fortement réduite <strong>par</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> travail à la limite <strong>de</strong><br />

l’impossible, donc coûteuses. C’est ainsi que les aciéries voisines, installées là <strong>de</strong><br />

longue date pour profiter du charbon abondant au dé<strong>par</strong>t, s‘approvisionnaient<br />

désormais en combustible venant <strong><strong>de</strong>s</strong> USA, lequel, bien qu’ayant traversé<br />

l’Atlantique, était meilleur marché que celui <strong>de</strong> la production locale. Triste <strong>par</strong>adoxe.<br />

Cette production locale invendable aux gros clients <strong>de</strong> la proximité, on la maintenait<br />

quand même pour <strong><strong>de</strong>s</strong> motifs politiques et dans l’expectative un peu vaine <strong>de</strong><br />

l’avènement <strong>de</strong> techniques d’extraction moins dévoreuses en vies humaines et moins<br />

coûteuses. En attendant, on continuait l’exploitation dans une ambiance morose, où<br />

chacun conservait la mémoire <strong>de</strong> drames du passé. Dix-huit ans au<strong>par</strong>avant, le<br />

bassin <strong>de</strong> Charleroi avait pleuré en 1956 les morts <strong>de</strong> la catastrophe <strong>de</strong> Marcinelle, la<br />

mine pourtant la plus prometteuse à l’époque, car la plus judicieusement<br />

mo<strong>de</strong>rnisée, porteuse d’un mince espoir finalement évanoui.<br />

Tel est le contexte dans lequel nous nous sommes trouvés immergés dans ce mon<strong>de</strong><br />

en voie <strong>de</strong> dis<strong>par</strong>ition, à la rencontre <strong>de</strong> ceux qui consacraient encore leur force <strong>de</strong><br />

travail, avec une lassitu<strong>de</strong> imprégnée <strong>de</strong> lucidité, mais où ne pouvait manquer <strong>de</strong><br />

s’exprimer <strong>par</strong>fois la fierté traditionnelle <strong>de</strong> ceux qui <strong><strong>de</strong>s</strong>cendaient dans la mine au<br />

risque <strong>de</strong> leur vie, dans la belle époque où le charbon était roi. Mais c’était un passé<br />

qui s’évanouissait chaque jour un peu plus, bouchant leurs perspectives d’avenir, les<br />

laissant prisonniers dans leurs corons où ils s’exprimaient avec une dignité qui nous<br />

bouleversait au tournage et qui est toujours bouleversante 48 ans plus tard.<br />

* * *

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!