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GEAI n°3 - Indre Nature

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Le Geai<br />

Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong><br />

Nouvelle série - Numéro 3<br />

2009<br />

Fuligule à tête noire (Aythya affinis), étang de la Gabrière (Lingé) Photo: Eric Sansault<br />

• Synthèse ornithologique du département de l’<strong>Indre</strong> : année 2007<br />

• Observation d’une Alouette calandrelle Calandrella brachydactyla dans l’<strong>Indre</strong> et statut<br />

récent en région Centre<br />

• Etat des connaissances sur les chauves-souris en hiver dans l’<strong>Indre</strong><br />

• Les odonates dans l’<strong>Indre</strong> : état des connaissances


2<br />

Sommaire<br />

Synthèse ornithologique du département de l’<strong>Indre</strong> :année 2007<br />

Thomas Chatton & Pierre Boyer 3<br />

Observation d’une Alouette calandrelle Calandrella brachydactyla dans<br />

l’<strong>Indre</strong> et statut récent en région Centre<br />

Nidal Issa 16<br />

Etat des connaissances sur les chauves-souris en hiver dans l’<strong>Indre</strong><br />

Pierre Boyer 19<br />

Les odonates dans l’<strong>Indre</strong>: état des connaissances<br />

Yohan Morizet 28


Synthèse ornithologique du département de l’<strong>Indre</strong> :<br />

Année 2007<br />

Thomas Chatton & Pierre Boyer<br />

217 espèces ont été notées dans l’<strong>Indre</strong> cette année par 167 personnes ayant réalisé 10422<br />

observations. Merci aux structures ayant communiqué certaines de leurs observations<br />

remarquables : Réserve naturelle de Chérine et LPO Brenne, ONCFS, PNR Brenne et Berry <strong>Nature</strong><br />

Environnement et un grand merci également aux observateurs :<br />

Airault Vivien, Andrieux Bernard, Ardibus Frédérique, Armange Edith, Auclair Déborah, Auclair<br />

Jean-Michel, Baillard M., Baron Patrick, Baulu Michel, Berton Jérôme, Bertrand Thierry, Beucher<br />

Yannick, Billard Claude, Bobigeat Guy, Boccara Paulette, Bougelot Michelle-Marie, Bourdin Sarah,<br />

Boyer Pierre, Brosse François, Bussière Raphaël, Cabard Pierre, Charbonnier Jim, Charbonnier<br />

John, Chastang Yves, Chatton Thomas, Chevallier Laurent, Chottin Claude, Cinget Didier, Contri<br />

Boris, Coquelet Marie-José, Cottet Paul, Couturaud Bernard, Danel Cécile, Davis Tony, Deberge<br />

Joël, Decottignies Laurent, Delhome Mme, Della Valle Philippe, Derrien Patrick, Desage Fabrice,<br />

Dézécot Gilles, Dohogne Georges, Dohogne Romuald, Duchemin Jacqueline, Duhautois Laurent,<br />

Dumeige Bruno, Eldin Jean, Eldin Valérie, Fonbaustier Jean-Pierre, Fradet Michel, Froger<br />

Marie-Hélène, Frontera Jean-Emmanuel, Gallais Lisa, Genot Fred, Geoffroy Martine, Gouzon<br />

Anne, Goydadin Hélène, Grenouilloux Sylvestre, Griard Benjamin, Guenin Philippe, Guilbaud<br />

M., Hersant Frantz, Heslouis Claire, Hoguillard Christian, Holthof E., Ingremeau Daniel, Issa<br />

Nidal, Jourdain Thibault, Jourdier Agnès, Lanchais André, Lawrie Pamela, Leclerc Julien, Leroux<br />

Freddy, Léry Jean-Pierre, Lhours J., Machard Corinne, Marthon Pierre, Mauras Daniel, Mercier<br />

Christophe, Meunier Dominique, Michel Bernard, Michel Thibaut, Montagner Sylvain, Moreau<br />

Bastien, Moreau Raymonde, Morizet Yohan, Moulin Joël, Mouret Thibaut, Nauron Pascal, Nemo<br />

François, Nivet Claude, Nivet Clément, Pareuil Daniel, Patry Jacques, Paty Adeline, Pilorget Jean-<br />

Michel, Pilorget Maurice, Pinet François, Pitois Johann, Pollet Alain, Poullain Jacques, Pradier<br />

Isabelle, Prette J-F., Prevost Jean, Prevost Michel, Queuille Kevin, Raveau Martine, Renard<br />

Philippe, Ribatet Philippe, Riollet Laurent, Robert Georges, Roche François, Rougeron Antoine,<br />

Roy Romain, Rozenblat Daniel, Sallé Louis, Sauret Vincent, Sauvaget Philippe, Serot Jean-François,<br />

Simoulin Jean-Louis, Sionneau Pascal, Souriau Alice, Talmon Claude, Téléfunko François, Thimel<br />

Madeleine, Thuaire Nicolas, Tillet Johan, Trompeau M., Truffaut Michel, Valeix Christian, Van<br />

Der Lans Frederic, Van Ingen Nicolas, Vandromme Denis, Vèque Julien, Verdy Yvette, Vervaeke<br />

Walter, Vincent Sylvain, Virondeau Anthony et Williams Tony.<br />

M Mâle c. Couple ad. Adulte imm. Immanture (x) nombre<br />

Légende du texte : d’observations<br />

F Femelle ch. Chanteur juv. Juvenile ind. individu<br />

• Plongeon catmarin Gavia stellata (3) : 1 ad. du 08 au 09/11 à l’étang du Sault (Migné)<br />

(Christophe Mercier & Julien Vèque), 1 ad. au Grand Etang (Migné) le 19/11 (Pierre Boyer).<br />

• Grèbe castagneux Tachybaptus ruficollis (123) : 185 au total en Brenne le 13/10 et un maximum<br />

de 35 ind. le 15/10 à l’étang de Chalet (Mézières-en-Brenne).<br />

• Grèbe huppé Podiceps cristatus (376) : noté toute l’année surtout en Brenne et queue de<br />

Brenne. Un maximum de 310 individus le 17/12 à l’étang de la Mer Rouge (Rosnay). Premier<br />

juvénile : le 06/04 à l’étang des Essarts (RN Chérine/St-Michel-en-Brenne).<br />

• Grèbe jougris Podiceps grisegena (1) : 1 ind. le 07/04 à l’étang de Pruniers (Dominique<br />

Meunier).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

3


4<br />

• Grèbe à cou noir Podiceps nigricollis (75) : un stationnement printanier d’environ 200 ind. le<br />

01/04 sur l’étang de la Gabrière (Lingé). Reproduction : 258 couples en Brenne donnent 175<br />

familles en 17 colonies (LPO/RN Chérine).<br />

• Grand Cormoran Phalacrocorax carbo (303) : reproduction : 35 couples à l’étang Massé<br />

(Rosnay) et une tentative (1 nid) sur un étang proche de l’étang Egue-froide (Méobecq). Effectif<br />

maximal : 1737 en Brenne le 13/01.<br />

• Butor étoilé Botaurus stellaris (18) : noté uniquement sur 5 communes de Brenne (Ste-Gemme,<br />

Vendoeuvres, Rosnay, Mézières-en-Brenne et Chitray). A signaler 1 ind. le 23/09 à l’étang des<br />

Dames (Chitray). Reproduction : 8 mâles chanteurs sur 8 étangs de Brenne (LPO/RN Chérine).<br />

• Blongios nain Ixobrychus minutus (15): reproduction : 12 à 13 mâles chanteurs (ou couples) sur<br />

12 étangs de Brenne (LPO/RN Chérine).<br />

• Bihoreau gris Nycticorax nycticorax (18) : noté en période de reproduction sur 9 communes:<br />

Ciron, Déols, Issoudun, Méobecq, Mézières-en-Brenne, Neuillay-les-Bois, Niherne, Rosnay et<br />

Saulnay. Reproduction : environ 100 couples sur la base militaire de Rosnay (LPO/RN Chérine). A<br />

signaler 1 ad. le 26/08 sur la commune de Mouhers en Boischaut Sud.<br />

• Héron gardebœufs Bubulcus ibis (116) : effectif maximal : 176 individus le 15/12 en Brenne.<br />

Reproduction : environ 100 couples sur la base militaire de Rosnay (LPO/RN Chérine). A signaler<br />

30 séjournant tout le mois de novembre jusqu’au 07/12 aux Anciens Communaux Bouchauds<br />

(Vigoux) et 1 le 20/12 aux Barres (Orsennes).<br />

• Crabier chevelu Ardeola ralloides (6) : 1 ad. fréquente régulièrement le petit étang de la Maison<br />

du Parc au Bouchet (Rosnay), 1 le 10/08 à l’étang du Prieuré de Loups (St-Michel-en-Brenne), 2<br />

le 16/08 à l’étang du Temple (Rosnay), 1 adulte les 01 et 02/09 sur l’étang de Fourdine (Migné)<br />

et 1 le 07/09 à l’étang Moury (Paulnay). Reproduction : 4 couples probables sur la base militaire<br />

de Rosnay (LPO/RN Chérine).<br />

• Aigrette garzette Egretta garzetta (137) : effectif maximal : 48 le 30/10 à l’étang Foucault<br />

(Rosnay). Reproduction : 80 à 90 couples sur 3 étangs de la base militaire de Rosnay (LPO/RN<br />

Chérine). A signaler 1 ind. le 14/01 dans une pâture à Pouligny-Notre-Dame, 1 le 14/05 et 13/06<br />

sur les bords du Cher à Chabris, et 2 le 25/08 à l’étang de Pruniers.<br />

• Grande Aigrette Egretta alba (393) : effectif maximal : 500 le 17/11 en Brenne. Contactée<br />

sur 34 communes dont un certain nombre en dehors de son aire habituelle : Argenton/Creuse,<br />

Ardentes, Buxières-d’Aillac, Chabris, Châteauroux, Mouhers, Néret, Orsennes, Reuilly et Ste-<br />

Sévère/<strong>Indre</strong>.<br />

• Héron cendré Ardea cinerea (453) : effectifs maximaux : 167 le 21/10 à l’étang des Loges<br />

(Niherne) et 472 le 17/11 en Brenne.<br />

• Héron pourpré Ardea purpurea (46) : deux très précoces observés le 19/02 à Reuilly (Yannick<br />

Beucher). Reproduction : 242 à 280 couples pour 22 colonies (LPO/RN Chérine), minimum 50<br />

couples sur la base militaire de Rosnay le 20/05 (Laurent Duhautois). Dernières observations : 3<br />

juv. le 13/10 à l’étang du Gabriau (Lingé), Monplaisir (Lingé), et Renard (Mézières-en-Brenne).<br />

• Cigogne noire Ciconia nigra (21) : migration prénuptiale : 1 les 07 et 08/04 à l’étang de Lys-St-<br />

Georges (Jeu-les-Bois). Période de reproduction : 1 le 10/06 près du Moulin Mou (Tendu), 1 le<br />

14/06 près de Chantepie (Migné) et 2 ad. le 14/07 à Chassignolles. Un probable couple nicherait<br />

en forêt de Bommiers car un adulte fut observé à trois reprises sur Vouillon les 17/07, 11/08 et<br />

13/08. Migration postnuptiale : 1 ad. le 22/07 à Rivarennes (Le Magny), 1 ind. les 25 et 27/07<br />

à Montipouret, 2 le 13/08 à La Chaume (Parpecay), 1 ad. et 1 juv. le même jour à l’étang Notz<br />

(Saulnay).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


• Cigogne blanche Ciconia ciconia (32) : migration prénuptiale : 98 ind. pour 13 observations<br />

du 19/02 au 20/05, dont un groupe de 50 le 24/02 à Guilly. Reproduction : le nid de Velles a été<br />

de nouveau réoccupé pour la 4ème année consécutive, premier adulte observé en position de<br />

couveur le 08/03, premier jeune le 28/04 puis 3 du 10/05 au 25/06, le nombre de jeunes à l’envol<br />

n’a pu être estimé. Migration postnuptiale : 239 ind. pour 7 observations entre le 26/08 au 14/10<br />

dont un très gros groupe de 228 le 26/08 entre les communes de Chabris et Sembleçay.<br />

• Spatule blanche Platalea leucorodia (6) : 1 le 02/04 à l’étang Cistude (Saint-Michel-en-Brenne)<br />

(Tony Williams), 2 juv. du 10/10 au 21/10 à l’étang des Loges (Niherne) (Michel Prévost) dont 1<br />

baguée le 16/06 sur une île de la mer des Wadden à 764 km de l’étang des Loges. 6 le 12/10 à<br />

l’étang de Madagascar (Velles) (Pierre Boyer et Thomas Chatton).<br />

• Cygne tuberculé Cygnus olor (240) : un maximum de 333 le 13/01 en Brenne. A noter 112 ind.<br />

le 27/05 à l’étang du Gabriau (Lingé).<br />

• Oie cendrée Anser anser (29) : le passage prénuptial a été noté jusqu’au 18/02 pour un effectif<br />

de 167 ind. et le passage postnuptial du 08/10 au 23/12 totalisant 218 ind. Le groupe d’oiseaux<br />

hivernant en Brenne a culminé à 121 le 13/01 sur la remise habituelle de l’étang de la Mer Rouge<br />

(Rosnay).<br />

• Bernache du Canada Branta canadensis (36) : effectifs maximaux : 125 en Brenne le 13/01.<br />

Reproduction : une seule donnée, 2 grands juv. le 01/07 à l’étang Puichevreau (Rosnay).<br />

• Tadorne casarca Tadorna ferruginea (8) : 2 ind. le 15/03 à l’étang des Vigneaux. 3 du 30/09 à<br />

l’étang Planche-Maillet (Rosnay), 2 du 08/11 au 27/11 à l’étang du Gabriau (Lingé) et 1 le 09/12<br />

à l’étang Montiacre (Rosnay).<br />

• Tadorne de Belon Tadorna tadorna (22) : migration prénuptiale : 8 données du 04/02 au 17/04<br />

avec un maximum de 7 ind. le 17/02 à l’étang du Gabriau (Lingé). Migration postnuptiale : 14<br />

données du 27/09 au 15/12, maximum de 7 à l’étang du Blizon le 11/11. A noter 1juv. le 27/09 à<br />

l’étang de Rongères (Sainte-Sévère-sur-<strong>Indre</strong>)<br />

• Canard colvert Anas platyrhynchos (486) : effectifs maximaux de 11681 en Brenne le 13/01<br />

dont 2800 à l’étang de la Mer Rouge (Rosnay), 1200 au domaine du Plessis (Migné), 840 à l’étang<br />

Ricot (Saint-Michel-en-Brenne) ; 9850 en Brenne le 15/12 dont 2200 à l’étang de la Mer Rouge<br />

(Rosnay).<br />

• Canard chipeau Anas strepera (207) : effectifs maximaux de 770 en Brenne le 13/01 dont 129 à<br />

l’étang des Loges et 110 à l’étang de la Mer Rouge ; 145 le 17/02 à l’étang de l’Ardouine (Lingé).<br />

• Canard pilet Anas acuta (40) : observé uniquement en Brenne et Queue de Brenne. Migration<br />

prénuptiale : noté jusqu’au 17/03, maximum de 44 le 13/01 à l’étang des Essarts (St-Michelen-Brenne).<br />

Migration postnuptiale : noté à partir du 30/09 avec un maximum de 32 individus<br />

le 01/12 encore à l’étang des Essarts (St-Michel-en-Brenne). La réserve naturelle de Chérine<br />

maintient son hivernage de quelques dizaines d’individus sur l’étang des Essarts.<br />

• Canard souchet Anas clypeata (155) : contacté surtout en hiver en Brenne et Queue de Brenne<br />

mais aussi sur les communes de Buxières-d’Aillac, Pruniers et Ste Sévère/<strong>Indre</strong>. Migration<br />

prénuptiale : 828 en Brenne le 17/02 dont 305 à l’étang Piégu. Migration postnuptiale : 1423 en<br />

Brenne le 13/10 dont 550 à l’étang Piégu ; 450 le 17/11 à l’étang Chalet.<br />

• Canard siffleur Anas penelope (95) : migration prénuptiale : noté jusqu’au 17/04, 627 individus<br />

le 13/01 en Brenne dont 150 à l’étang Baigne-Jean (Mézières-en-Brenne) ; 300 le 25/02 à l’étang<br />

Piégu (Mézières-en-Brenne). Migration postnuptiale : noté à partir du 30/09, 100 le 17/12 à<br />

l’étang des Loges (Niherne). A noter 2F le 15/11 à l’étang de Rongères (Ste-Sévère/<strong>Indre</strong>).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

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6<br />

• Sarcelle d’hiver Anas crecca (200) : 2934 en Brenne le 13/01 dont 750 au domaine du Plessis<br />

(Migné), 450 à l’étang de la Mer Rouge et 480 à l’étang de St Georges (Mézières-en-Brenne).<br />

Migration postnuptiale : 2685 en Brenne le 17/11 dont 900 à l’étang de St-Georges. Début<br />

d’hiver avec 3373 en Brenne le 15/12 dont 500 à l’étang de la Mer Rouge. A noter une donnée<br />

en période de reproduction, 1 M le 15/05 à l’étang Grand Brun (Vendoeuvres).<br />

• Sarcelle d’été Anas querquedula (46) : migration prénuptiale notée à partir du 08/03<br />

principalement en Brenne mais aussi sur les communes de Pruniers, Jeu-les-Bois et Ste-Sévère/<br />

<strong>Indre</strong>. En période de reproduction vue à l’étang Foucault (Rosnay) : 1 cple le 27/05 et 2 individus<br />

le 01/07. Migration postnuptiale notée jusqu’au 15/10, avec deux beaux rassemblements sur<br />

l’étang Chalet (Mézières-en-Brenne), 56 le 21/08 et 40 le 24/08.<br />

• Sarcelle à ailes bleues Anas discors (1) : 1 tuée par un chasseur le 03/11 à l’étang du Sault<br />

(Migné), seconde donnée départementale après 1M le 06/12/1974.<br />

• Fuligule milouin Aythya ferina (263) : effectifs maximaux 5905 en Brenne le 13/01 dont 1200<br />

à l’étang Baigne Jean (Mézières-en-Brenne), 1150 à l’étang Nuret (St-Michel-en-Brenne) et<br />

1100 à l’étang de la Mer Rouge. Reproduction : premiers pulli observés le 27/05 à l’étang de la<br />

Gabrière.<br />

• Nette rousse Netta rufina (71) : effectifs maximaux 51 le 17/03 en Brenne dont 24 à l’étang<br />

de la Gabrière (Lingé). Plusieurs dizaines en Brenne en période de reproduction. A noter 1M le<br />

31/03 à l’étang de Rongères (Ste-Sévère/<strong>Indre</strong>).<br />

• Fuligule nyroca Aythya nyroca (2) : 1M le 24/07 à l’étang Renard (Mézières en Brenne) (Frederic<br />

Van der lans) et 1 le 31/12 à la Gabrière (Lingé) (Johann Pitois).<br />

• Fuligule milouinan Aythya marila (17) : 1M et 1F du 25/03 au 18/04 à l’étang de la Gabrière<br />

(Lingé).<br />

• Fuligule morillon Aythya fuligula (222) : effectifs maximaux 816 en Brenne le 17/02 dont 90 à<br />

l’étang de Puichevreau (Rosnay), et 668 le 17/03 dont 130 à l’étang de St Georges (Mézières-en-<br />

Brenne). Reproduction : premiers pulli observés le 15/07 à l’étang Grand Luc (Migné).<br />

• Fuligule à bec cerclé Aythya collaris (8) : 1M du 18 au 25/02 à l’étang de Lérignon (Lingé) (Julien<br />

Vèque/RN Chérine), 1M le 09/03 à l’étang du Gabriau (Lingé) (Fabrice Desage) et 1M les 31/03 et<br />

17/04 à l’étang du Sault (Migné). Probablement le même individu.<br />

• Fuligule à tête noire Aythya affinis (20) : 1M du 26/03 au 17/04 à l’étang de la Gabrière (Lingé)<br />

(Julien Vèque/RN Chérine). Première donnée départementale.<br />

• Macreuse brune Melanitta fusca (1) : 1F le 30/11 à l’étang de Rongères (Ste-Sévère/<strong>Indre</strong>)<br />

(Thomas Chatton).<br />

• Garrot à œil d’or Bucephala clangula (17) : de 2 à 4 individus du 14/01 au 06/04 à l’étang de la<br />

Gabrière (Lingé). Puis 1M du 17/12 au 23/12 à l’étang de la Gabrière (Lingé).<br />

• Harle piette Mergellus albellus (6) : observé uniquement sur la commune de St-Michel-en-<br />

Brenne et plus précisément aux alentours de la réserve naturelle de Chérine. Etang Ricot : 1M<br />

et 1F le 01/01 puis 1F le 08/03. Etang Cistude : 1M le 28/01, 2M le 04/02 et 1M le 25/02. Etang<br />

Nuret : 1M et 3F le 13/01.<br />

• Harle bièvre Mergus merganser (2) : 2F le 17/11 à l’étang Duris (Luant) (Didier Cinget) et 2F le<br />

03/12 à l’étang du Blizon (Rosnay) (Pierre Boyer).<br />

Erismature rousse Oxyura jamaicensis (1): 1F le 26/07 à l’étang du Gabriau (Lingé) (Fabrice<br />

Desage).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


• Pygargue à queue blanche Haliaeetus albicilla (5) : 1 ad. le 29/01 à l’étang du Sault (Frederic<br />

Van der Lans), le 05/02 : 1 ad. à l’étang des Loges et 1 ind. à l’étang Bignotoi, Migné (Fabrice<br />

Desage et Lisa Gallais), puis 1 ad. le 10/03 et 1 ad. et 1 imm. le 01/04 à l’étang du Sault (Laurent<br />

Duhautois).<br />

• Balbuzard pêcheur Pandion haliaetus (49) : Migration<br />

prénuptiale (27 données) : du 29/01 au 21/04 totalisant<br />

31 ind. dont 1 observé en migration active au dessus du<br />

centre ville d’Issoudun le 05/04. Migration postnuptiale<br />

(22 données) : du 09/07 au 04/11 totalisant 24 oiseaux.<br />

• Circaète Jean-le-Blanc Circaetus gallicus (32) :<br />

observé du 10/03 au 13/09 sur 7 communes de Brenne.<br />

Premières parades nuptiales notées le 06/04 au Prieuré<br />

de Loups (Mézières-en-Brenne). Trois observations hors<br />

Brenne : 1 le 07/04 à l’étang de Pruniers (Pruniers), 1<br />

ad. le 23/05 au Pâtis aux chèvres (Chabris) provenant<br />

peut-être d’un couple solognot et 2 le 08/09 à Marteau<br />

(Clion/<strong>Indre</strong>).<br />

• Aigle botté Hieraaetus pennatus (9) : 1 phase claire le 01/04 à l’étang du Sault (Laurent<br />

Duhautois), 1 le 06/04 à l’étang de l’Ardouine (Lingé) (Anthony Virondeau), 1 ad. forme sombre<br />

le 16/04 transporte une branchette à l’étang Foucault, ce qui constitue l’un des rare indice de<br />

reproduction de ces dernières années (Pierre Marthon). 1 forme claire le 20/04 à La Carrière<br />

(Rosnay) (Julien Vèque), 1 le 10/05 à l’étang Vieux de Ste-Gemme (Gilles Dézécot), le 25/05, 1<br />

forme sombre aux Loges de Cousin (Mézières-en-Brenne) et 1 autre forme sombre à l’étang de<br />

Piégu ; et enfin 1 forme sombre le 31/05 aux Grandes Bijottières (Azay-le-Ferron) (Frederic Van<br />

der Lans).<br />

• Milan royal Milvus milvus (14) : migration prénuptiale : 1 le 31/01 à Mézières-en-Brenne,<br />

1 le 03/04 à Lye, 1 le 15/05 à l’étang de Bellebouche (Mézières-en-Brenne) et 1 le 26/05 à<br />

l’étang Purais (Lingé). Migration postnuptiale (7) : 1 le 25/09 au marais Jean Varenne (Thizay),<br />

1 le 30/09 à Ingrandes, 1 le 13/10 à Martizay, 6 le 14/10 à Chassignoles, 1 le 09/11 au Centre<br />

d’Enfouissement Technique (CET) de Gournay, 1 le 29/11 à Ardentes, 1 le 07/12 à Niherne, 1 le<br />

29/12 à Bélâbre.<br />

• Milan noir Milvus migrans (34) : premiers migrateurs notés le 06/03 à la Réserve <strong>Nature</strong>lle<br />

de Chérine (St-Michel-en-Brenne). Nicheur commun en Brenne et Queue de Brenne mais noté<br />

aussi en période de reproduction sur les communes de Cuzion, Gournay, Jeu-les-Bois, Niherne,<br />

Palluau/<strong>Indre</strong>, Pruniers et Ste-Sévère/<strong>Indre</strong>.<br />

• Busard des roseaux Circus aeruginosus (80) : contacté toute l’année en Brenne, uniquement<br />

l’hiver en Queue de Brenne et en migration sur les communes de Clion, Issoudun, Murs,<br />

Sauzelles et Thizay. Reproduction : en Brenne 12 couples nicheurs certains sur 12 étangs et 5<br />

couples nicheurs probables (LPO/RN Chérine). A noter 2 probables couples en plaine céréalière<br />

de Champagne berrichonne : 1 à Ste-Lizaigne et 1 autre dans le marais de Thizay.<br />

• Busard Saint-Martin Circus cyaneus (126) : en période de reproduction noté sur 23<br />

communes<br />

• Busard cendré Circus pygargus (30) : premier individu : 1M le 19/04 à Vineuil. En période de<br />

reproduction noté sur 18 communes. Dernier individu : 1 juv. le 27/08 aux Grands Bois (Nuretle-Ferron).<br />

• Buse variable Buteo buteo (98) : à noter 13 ind. le 30/12 à La Métairie Neuve (Lacs).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

Epervier d’Europe<br />

Accipiter nisus<br />

7


8<br />

• Bondrée apivore Pernis apivorus (18) : premier individu noté le 16/04 à Rosnay. A signaler<br />

quelques petits groupes en migration active : 4 le 24/08 à La Berthenoux et 6 le 06/09 à<br />

Rosnay.<br />

• Autour des palombes Accipiter gentilis (7) : noté à St-Michel-en-Brenne, Jeu-les-Bois (nicheur<br />

probable), Migné, Rosnay, Niherne et Chitray.<br />

• Faucon hobereau Falco subbuteo (25) : reproduction : 1 nid occupé au Fait de Renier (Etrechet)<br />

et 1 couple accompagné de 3 juv le 15/08 à l’étang de Lys-St-Georges. Derniers oiseaux (3 juv.) le<br />

25/09 à la Réserve <strong>Nature</strong>lle de Chérine.<br />

• Faucon pèlerin Falco peregrinus (27) : 5 cples mini suivi en vallée de la Creuse donnent 5 juv<br />

mini à l’envol.<br />

• Faucon émerillon Falco columbarius (25) : noté principalement en Brenne et plus accessoirement<br />

en Boischaut Sud et Champagne Berrichonne. Migration prénuptiale notée jusqu’au 21/04<br />

avec 1 F à l’étang de Pruniers. Migration postnuptiale notée à partir du 18/09 avec 1 individu à<br />

Issoudun.<br />

• Caille des blés Coturnix coturnix (44) : contactée essentiellement en Champagne Berrichonne<br />

et Boischaut Nord, plus anecdotiquement en Boischaut Sud et en Brenne. Premier mâle chanteur<br />

le 01/04 à la Fleuranderie (Montierchaume).<br />

• Marouette ponctuée Porzana porzana (1) : 1 ad. et 1 juv. du 02 au 13/09 à l’étang Cistude<br />

(Tony Williams).<br />

• Marouette poussin Porzana parva (1) : 1 mâle chanteur du 21 au 25/06 sur la commune de<br />

St-Michel-en-Brenne (Julien Vèque). Cette espèce était qualifiée de très commune au XIXème<br />

siècle par Martin et Rollinat qui avaient<br />

observé le contenu d’une douzaine de nids.<br />

Elle était tuée en grand nombre en juillet<br />

août. Est devenue très rare depuis, nichant<br />

encore probablement dans les années<br />

cinquante. Rarissime depuis.<br />

• Foulque macroule Fulica atra (435) :<br />

effectifs maximaux 5104 le 13/01 (dont 550<br />

au Plessis à Migné) ; 4056 le 17/02 (dont 750<br />

à l’étang de Piégu) ; 3066 le 17/11 (dont 600<br />

Avocette élégante (Recurvirostra avosetta)<br />

à l’étang de l’Ardouine à Lingé).<br />

• Grue cendrée Grus grus (270) : Hivernage sur le site habituel des environs de la Mer Rouge :<br />

800 le 02/01, 900 le 13/01, 1400 le 30/01 et le 18/02, 800 dernières le 05/03. retour dès le 16/10<br />

avec 60 ind., puis 200 le 11/11, 350 le 01/12 et 400 le 09/12. Migration prénuptiale dès le 13/01<br />

à Vatan totalisant 92818 ind., chiffre très élevé, dont 71538 du 02 au 04/03. Dernières le 03/04.<br />

Une observation estivale à Arthon le 10/07. Migration postnuptiale du 14/09 au 25/12 totalisant<br />

seulement 6604 ind., chiffre très faible. Une grande partie des grues doivent être passées plus à<br />

l’est dans le Cher et l’Allier notamment.<br />

• Outarde canepetière Tetrax tetrax (30) : période de reproduction : 14 mâles chanteurs le 17/05<br />

sur le plateau de Chabris (dernier bastion de l’espèce !), 1 autre le 24/05 aux Roches (Le Tranger)<br />

et 2M vus le 19/06 à l’Aumelette (Fléré-la-Rivière). A signaler quelques données intéressantes<br />

en Brenne et Champagne Berrichonne : 1M et 1F le 28/04 à La Grande Buzaterie (Saulnay), 1F le<br />

25/04 au Mez (Paudy) et 1F le 04/05 à Chezeaudebert (Ste-Lizaigne).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


• Huîtrier pie Haematopus ostralegus (1) : 1 le 08/03 à l’étang des Loges (Niherne) (Michel<br />

Prévost).<br />

• Avocette élégante Recurvirostra avosetta (1) : 11 le 09/11 à l’étang Taillis-Renard (Mézièresen-Brenne)<br />

(Thibaut Michel).<br />

• Echasse blanche Himantopus himantopus (30) : observée uniquement en Brenne, exceptée<br />

une observation insolite de 2 individus le 11/05 sur la Creuse au Barrage de la Roche au Moine<br />

(Baraize).<br />

• Œdicnème criard Burhinus oedicnemus (64) : premiers oiseaux : 6 le 18/03 à la Grande<br />

Buzaterie (Saulnay). Rassemblements postnuptiaux : 11 à Villedieu/<strong>Indre</strong> le 18/09, 33 puis 24<br />

les 29/09 et 03/10 à Vernet (Pouligny-St-Pierre) et 20 le 04/10 au Châtelier (Azay-le-Ferron).<br />

Derniers oiseaux : 2 trouvés morts (cause indéterminée) le 23/10 à Buxeuil.<br />

• Petit Gravelot Charadrius dubius (21) : Premiers oiseaux le 04/03 à l’étang des Vigneaux.<br />

Derniers individus observés le 21/10 à l’étang des Loges.<br />

• Grand Gravelot Charadrius hiaticula (7) : 2 le 17/08 à l’étang Cistude, 2 ad le 21/08 à l’étang<br />

Piguérin (Mézières-en-Brenne), 1 le 07/09 à l’étang Cistude, 2 le 26/09 à l’étang Planche-Maillet,<br />

5 le 12/10 à l’étang des Loges, 5 le 13/10 à l’étang de Ste-Clothilde (Mézières-en-Brenne) et 2 le<br />

15/10 à l’étang de la Gabrière.<br />

• Pluvier argenté Pluvialis squatarola (5) :<br />

2 à 3 individus du 10 au 21/10 à l’étang des<br />

Loges, 1 le 27/10 à l’étang de Puichevreau et<br />

1 le 17/11 à l’étang Foucault.<br />

• Pluvier guignard Charadrius morinellus (2) :<br />

2 ad. les 04 et 05/09 à la Ronde (Paudy) (Jean<br />

Eldin), premières données récentes dans le<br />

département.<br />

• Pluvier doré Pluvialis apricaria (43) :<br />

migration prénuptiale : derniers oiseaux<br />

Pluiver guignard (Charadrius morinellus)<br />

observés le 12/03 avec 7 individus à<br />

l’étang des Chaumes (Rosnay). Migration<br />

postnuptiale : premiers oiseaux observés le 10/10 avec 9 individus à l’étang des Loges. Effectifs<br />

maximaux : 1500 du 01 au 05/01 puis 7000 le 08/01 à l’étang du Sault (Migné), 400 le 03/02 à<br />

Giroux et 2000 le 04/02 à l’étang Foucault.<br />

• Vanneau huppé Vanellus vanellus (235) : effectifs maximaux : 15921 en Brenne le 13/01, 10000<br />

à 25000 du 01 au 08/01 à l’étang du Sault, 4000 le 07/01 à l’étang Montiacre (Rosnay), 6000 le<br />

04/02 à l’étang Foucault et 3500 le 03/12 à l’étang du Gabriau.<br />

• Bécasseau maubèche Calidris canutus (1) : 1 le 01/12 à l’étang du Gabriau (Frederic Van der<br />

Lans).<br />

• Bécasseau variable Calidris alpina (46) : Effectifs maximaux 400 à 450 du 01 au 08/01 à l’étang<br />

du Sault.<br />

• Bécasseau cocorli Calidris ferruginerea (3) : contacté uniquement en migration postnuptiale,<br />

1 le 27/08 à l’étang Piguérin (Mézières-en-Brenne) (Frederic Van der Lans), 2 le 30/09 à l’étang<br />

Foucault (Michel Prévost) et 1 le 10/10 à l’étang des Loges (Niherne) (Michel Prévost).<br />

• Bécasseau de Temminck Calidris temminckii (3) : observé uniquement en migration postnuptiale,<br />

1 le 25/08 à l’étang Piguérin (Daniel Pareuil) et 1 juv. du 13/09 au 17/09 à la pisciculture de Lingé<br />

(Antoine Rougeron).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

9


10<br />

• Bécasseau minute Calidris minuta (11) : contacté uniquement en migration postnuptiale, 1<br />

le 19/08 à l’étang Cistude et un autre le 19/09, 1 ad. le 02/09 à l’étang de la Cosse (Ciron), 1<br />

le 03/10 à l’étang Planche-Maillet, 4 le 10/10 à l’étang des Loges puis 2 le 12/10, 3 le 21/10 et<br />

enfin 1 le 08/11 ; 2 le 08/11 à l’étang Foucault et 4 le 17/11 à l’étang de la Biénaise (Mézièresen-Brenne).<br />

• Chevalier sylvain Tringa glareola (14) : migration prénuptiale : seulement 2 données, 1 le<br />

06/04 à la pisciculture de Lingé et 1 le 16/04 à l’étang de Corbançon (Mézières-en-Brenne).<br />

Migration postnuptiale : 12 données entre le 03/08 et le 12/10 pour 28 individus, max de 8 le<br />

24/08 à l’étang des Baudets (Mézières-en-Brenne).<br />

• Chevalier culblanc Tringa ochropus (71) : migration prénuptiale jusqu’au 04/05, max de 5<br />

le 26/02 à l’étang Taillis-Renard (Mézières-en-Brenne) et 5 le 17/03 à l’étang Vieux de Migné.<br />

Migration postnuptiale à partir du 23/06, max de 8 le 24/07 à l’étang de Lys-St-Georges, 8 le 21/08<br />

à l’étang Planche-Maillet et 8 le 12/10 à l’étang de Madagascar (Velles). A noter 2 individus le<br />

31/07 à l’étang du Bourg (Champillet) et 1 le 04/08 au Marais du Grand Chavenet (St-Valentin).<br />

• Chevalier guignette Actitis hypoleucos (30) : migration prénuptiale : 12 données du 13/01 au<br />

10/05 totalisant 20 individus. Migration postnuptiale : 18 observations entre le 29/07 et le 01/12<br />

représentant 32 individus.<br />

• Chevalier gambette Tringa totanus (22) : observé uniquement en Brenne et sur l’étang de<br />

Lys-St-Georges. Migration prénuptiale : 16 données entre le 04/03 et le 27/04 pour un total de<br />

55 individus, 11 le 06/04 puis 13 le 07/04 à la pisciculture de Lingé. Migration postnuptiale : 5<br />

observations entre le 02/09 et le 03/10 représentant 7 individus.<br />

• Chevalier arlequin Tringa erythropus (29) : noté uniquement en Brenne. Migration prénuptiale :<br />

10 données réalisées jusqu’au 07/04. Migration postnuptiale : noté à partir du 15/08, 58 individus<br />

en Brenne le 13/10 dont 25 à l’étang du Tran (St-Michel-en-Brenne) et 19 à l’étang de Monplaisir<br />

(Lingé).<br />

• Chevalier aboyeur Tringa nebularia (29) : contacté en Brenne et Queue de Brenne. Migration<br />

prénuptiale notée jusqu’au 09/05 totalisant 4 ind. seulement pour 3 observations. Migration<br />

postnuptiale notée à partir du 15/08, 26 données pour 61 ind.<br />

• Barge à queue noire Limosa limosa (13) : observée seulement en Brenne. Migration prénuptiale<br />

du 20/02 au 27/05 avec 9 données pour 41 ind., 20 le 27/05 à l’étang Monmélier. Migration<br />

postnuptiale entre le 04/09 et le 17/11, 3 données pour 3 ind.<br />

• Courlis cendré Numenius arquata (45) : période de reproduction : nicheur probable en Brenne<br />

(Azay-le-Ferron, Lingé, Mézières-en-Brenne, Nuret-le-Ferron et St-Michel-en-Brenne), Boischaut<br />

Nord (Chatillon/<strong>Indre</strong>, La Vernelle et Varennes/Fouzon) et Champagne Berrichonne (Paudy).<br />

Effectifs maximaux : 17 le 04/02 à l’étang Montiacre, 12 le même jour à l’étang Piégu et 16 le<br />

30/09 à l’étang Foucault.<br />

• Courlis corlieu Numenius phaeopus (4) : 1 le 04/04 aux Essarts (Rosnay) (Johann Pitois), 1<br />

le 11/04 à Marnoux (Mézières-en-Brenne) (Frederic Van der Lans), 1 le 19/04 à Corbançon<br />

(Mézières-en-Brenne) (Frederic Van der Lans) et 1 ad le 11/08 à Mézières-en-Brenne (Guillaume<br />

Chevrier).<br />

• Bécasse des bois Scolopax rusticola (4) : notée en hiver sur les communes de Parnac, Mézièresen-Brenne<br />

et St-Aigny. Aucune donnée de chanteurs.<br />

• Bécassine des marais Gallinago gallinago (79) : Migration prénuptiale : notée jusqu’au 09/05.<br />

Migration postnuptiale : notée à partir du 30/07. Effectifs maximaux : 294 en Brenne le 17/11,<br />

dont 107 à l’étang du Gabriau ; 176 le 13/10 dont 58 à l’étang du Tran (St-Michel-en-Brenne).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


• Bécassine sourde Lymnocryptes minimus (4) : 1 les 25/02 et 31/03 à l’étang de Piégu (Nidal Issa)<br />

et 7 puis 8 les 07 et 08/04 à l’étang de Lys-Saint-Georges (Jeu-les-Bois) (Antoine Rougeron).<br />

• Combattant varié Philomachus pugnax (28) : migration prénuptiale : noté jusqu’au 28/04, 13<br />

données totalisant 127 ind. Effectifs maximaux : 21 le 15/02 à l’étang Taillis-Renard (Mézières-en-<br />

Brenne), 26 le 25/02 à l’étang Piégu et 19 le 17/03 à l’étang Beauregard. Migration postnuptiale :<br />

noté à partir du 15/08, 14 données pour 50 ind., 6 le 01/12 à l’étang Montiacre (Rosnay).<br />

• Labbe pomarin Stercorarius pomarinus (9) : afflux<br />

spectaculaire d’après tempête : 1 juv. le 09/11 à<br />

l’étang du Sault (Julien Vèque), 2 juv. le 15/11 à<br />

l’étang de Piégu (Frederic Van der Lans), 1 juv. du<br />

16 au 26/11 à l’étang du Sault (Laurent Duhautois),<br />

1 juv. le 16/11 à l’étang Duris (Luant) (Pierre Boyer<br />

&Thomas Chatton) puis 1 juv. le 03/12 à l’étang<br />

du Blizon (Rosnay) (Pierre Boyer), 1 juv. le 08/12 à<br />

l’étang du Gabriau et le lendemain 1 juv. à l’étang de<br />

la Gabrière (Benjamin Griard). Probablement entre<br />

3 et 5 individus. Premières observations pour le<br />

département.<br />

• Mouette rieuse Larus ridibundus (216) : effectifs maximaux : 2200 le 13/01 à l’étang de la Mer<br />

rouge et 5000 le 25/02 à l’étang de la Gabrière. Reproduction : niche uniquement en Brenne,<br />

1892 à 1927 couples en 27 colonies (LPO/RN Chérine).<br />

• Mouette mélanocéphale Larus melanocephalus (18) : effectif maximal : 7 ad. le 25/02 à<br />

l’étang de la Gabrière. Période estivale : pas de preuve certaine de nidification mais plusieurs<br />

observations d’adultes fréquentant des colonies de mouettes rieuses laissant présager une<br />

possible reproduction : 2 le 06/04 à l’étang Plume-Cane, 3 le 08/04 à l’étang Lérignon, 2 le 11/04<br />

à l’étang du Grand Riau (Ciron) et 2 le 14/04 à l’étang de l’Ardonnière (St-Michel-en-Brenne).<br />

• Goéland argenté Larus argentatus (1) : 1 juv. le 04/07 à Nuret-le-Ferron (Pierre Boyer).<br />

• Goéland leucophée Larus cachinnans (9) : passage prénuptial : 1 imm. le 11/02 à Martizay, 2<br />

imm. les 24 et 25/02 puis 2 ad le 17/03 à l’étang de la Gabrière et 1 ad le 14/04 à Mézières-en-<br />

Brenne. Passage postnuptial : 1 le 03/08 à l’étang Foucault, 1 imm. le 21/10 à l’étang des Loges,<br />

1 le 17/11 à l’étang du Sault et enfin 1 1er hiver et 1 3ème hiver à l’étang de la Mer Rouge.<br />

• Mouette pygmée Larus minutus (15) : 1 ad le 10/01 à l’étang de la Gabrière et un autre à<br />

l’étang du Gabriau, à la Gabrière encore, 1 le 04/02, 1 ad le 04/03 et 9 le 01/04 ; à l’étang du Sault<br />

1 ad et 1 imm. du 06 au 07/04, 7 ad et 1 imm. le 02/04 et encore 5 ad le 18/04 ; 1 imm. le 06/04<br />

à l’étang de Puichevreau et enfin 2 ad le 15/10 à l’étang du Gabriau.<br />

• Sterne pierregarin Sterna hirundo (4) : 1 le 06/04 à l’étang de la Gabrière, 1 le 08/04 à l’étang<br />

du Sault, 2 le 10/06 à l’étang de Pruniers et 1 le 15/08 à l’étang du Sault.<br />

• Guifette noire Childonias niger (14) : premier individu observé le 19/04 à l’étang du Sault.<br />

Reproduction : niche uniquement en Brenne, 4 couples dont 2 ayant produit des jeunes volants<br />

sur un étang de St-Michel-en-Brenne (LPO/RN Chérine). 1 individu le 10/08 à l’étang de Rongères<br />

(Ste-Sévère/<strong>Indre</strong>).<br />

• Guifette moustac Childonias hybridus (47) : premier individu observé le 17/03 à l’étang de la<br />

Gabrière. Reproduction : 1152 couples en Brenne, dont 944 ayant produit des jeunes volants en<br />

28 colonies (LPO/RN Chérine). A signaler un ad. le 10/06 à l’étang de Pruniers.<br />

• Pigeon colombin Columba oenas (5) : 40 le 06/10 au Grand Igneraie (Montlevicq), 113 le 19/12<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

Labbe pomarin<br />

(Stercorarius pomarinus)<br />

11


12<br />

à Fontgombault, 1 le 30/12 à Port Arthur (Montlevicq). L’espèce est à rechercher vivement en<br />

période de reproduction (Forêt Domaniale de Châteauroux par ex).<br />

• Pigeon ramier Columba palumbus (86) : Vols migratoires : 500 le 23/10 à Levroux, 700 le 29/11<br />

à Chalais et 700 le 25/12 à l’étang de Lys-St-Georges.<br />

• Tourterelle turque Streptopelia decaocto (27) : 23 le 23/09 à Diors.<br />

• Tourterelle des bois Streptopelia turtur (42) : premiers chanteurs le 25/04 à Ste-Lizaigne et à<br />

Mézières-en-Brenne. Dernier individu noté le 08/09 à St-Cyran-du-Jambot.<br />

• Coucou gris Cuculus canorus (38) : premier chanteur noté le 27/03 à l’étang des Loges.<br />

• Effraie des clochers Tyto alba (40) : notée sur seulement 29 communes !<br />

• Grand-duc d’Europe Bubo bubo (1) : 1 pelote attribuée à l’espèce au Rocher de la Dube<br />

(Mérigny) le 28/11 (Pierre Boyer).<br />

• Chevêche d’Athéna Athena noctua (31) : notée en période de reproduction sur 15 communes<br />

du département.<br />

• Chouette hulotte Strix aluco (18) : 2 nichoirs garnis d’œufs le 28/03 à Chabris.<br />

• Hibou moyen-duc Asio otus (5) : 1 juv. non volant le 28/04 à Baudres.<br />

• Engoulevent d’Europe Caprimulgus europaeus (3) : noté sur seulement trois communes,<br />

dernière observation le 02/09.<br />

• Martinet noir Apus apus (12) : Premiers individus observés le 14/04 à Mézières-en-Brenne,<br />

100 le 06/05 à l’étang de Piégu, puis pas d’observations remarquables pour l’espèce.<br />

• Guêpier d’Europe Merops apiaster (9) : 2 le 16/05 aux Loges de Cousin, 9 dans un cerisier le<br />

28/05 dans le bourg de St-Gaultier, 1 couple le 28/06 sur l’Anglin à Ingrandes, 19 nids le 22/07<br />

sur la Creuse à Chitray. Des groupes d’oiseaux pouvant correspondre à des colonies non connues<br />

du voisinage : 4 le 06/08 à Oulches, 18 le 24/08 à Martizay et 7 le 25/08 à Prissac. L’espèce est<br />

en forte progression dans le département, une recherche plus poussée des colonies mériterait<br />

d’être effectuée.<br />

• Huppe fasciée Upupa epops (71) : Notée sur 41 communes du département en période de<br />

reproduction. Premier individu observé le 24/03 aux Auzannes (Fontgombault).<br />

• Torcol fourmilier Jynx torquilla (12) : premier individu le 10/04 à Vendoeuvres, dernier le 25/09<br />

à Rosnay, un nid le 28/04 dans le bourg de St-Marcel. A noter également 4 couples dans un<br />

secteur de landes de 200 hectares à Mézières-en-Brenne.<br />

• Pic noir Dryocopus martius (34) : Noté sur 22 communes du département.<br />

• Pic mar Dendrocopos medius (3) : peu noté cette année : seulement 3 communes.<br />

• Cochevis huppé Galerida cristata(3) : noté sur des zones commerciales et industrielles à<br />

Issoudun, Déols et St-Maur. Sites classiques.<br />

• Alouette lulu Lulula arborea (44) : observée essentiellement en Brenne et Boischaut Sud et<br />

plus ponctuellement en Boischaut Nord (La Vernelle). Premiers chanteurs le 25/01 au barrage de<br />

la Roche Bat l’Aigue (Badecon-le-Pin).<br />

• Alouette des champs Alauda arvensis (155) : notée dans tout le département avec de fortes<br />

concentrations en Champagne berrichonne. Effectifs maximaux : 400 le 27/01 à Pruniers et 1200<br />

le 08/10 à Sauzelles.<br />

• Hirondelle de rivage Riparia riparia (20) : premiers migrateurs : 10 le 17/03 à l’étang de la<br />

Biénaise. Derniers migrateurs : 20 le 05/10 à Vineuil. A signaler 10000 individus le 03/08 à l’étang<br />

de la Gabrière et 1 couple nourrissant 2 juv. le 18/09 à Villedieu/<strong>Indre</strong>.<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


• Hirondelle rustique Hirundo rustica (78) : premier migrateur vu le 03/03 à l’étang Cistude.<br />

Dernier migrateur observé le 13/10 à l’étang Foucault.<br />

• Hirondelle de fenêtre Delichon urbica (17) : premier migrateur le 15/03 à Neuillay-les-Bois.<br />

• Pipit des arbres Anthus trivialis (28) : premiers chanteurs le 07/04 à l’étang de Pruniers.<br />

• Pipit farlouse Anthus pratensis (25) : effectifs maximaux : 140 le 29/09 à Vernet (Pouligny-St-<br />

Pierre) et 50 le 03/10 à Concremiers.<br />

• Pipit spioncelle Anthus spinoletta (23) : migration prénuptiale notée jusqu’au 07/04 avec 1<br />

ind. à l’étang Foucault. Migration postnuptiale notée à partir du 13/10 avec 2 ind. à l’étang Bois<br />

Dion (Migné). Effectifs maximaux : 131 le 28/03 à l’étang Beauregard et 50 le 25/12 à l’étang de<br />

Lys-St-Georges.<br />

• Bergeronnette printanière Motacilla flava (80) : notée principalement dans des zones de<br />

grandes cultures de Champagne berrichonne et plus ponctuellement en Boischaut Sud et Brenne.<br />

Premier ind. observé le 20/03 à l’étang de Lys-St-Georges et le dernier le 08/10 à Sauzelles.<br />

• Bergeronnette de Yarrell Motacilla alba yarrellii (1) : 1 le 11/02 à la Justice (Martizay) (Frederic<br />

Van der Lans).<br />

• Rossignol philomèle Luscinia megarhynchos (66) : premier chanteur le 08/04 à l’étang de Lys-<br />

St-Georges.<br />

• Gorgebleue à miroir Luscinia svecica (1) : 1 le 19/08 à l’étang Cistude (Saint-Michel-en-Brenne)<br />

(Frederic Van der Lans).<br />

• Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus (17) : premier individu observé le 08/04 à<br />

l’étang du Bignotoi (Migné). Dernier oiseau vu le 22/09 à Diors.<br />

• Tarier des prés Saxicola rubetra (15) : premier individu observé le 04/03 à Aigurande. Dernier<br />

individu le 03/10 à Sauzelles.<br />

• Traquet motteux Oenanthe oenanthe (25) : migration prénuptiale notée à partir du 16/04 à<br />

Nuret-le-Ferron et jusqu’au 07/05 à Mézières-en-Brenne. Migration postnuptiale notée à partir<br />

du 26/08 à Bretagne et jusqu’au 06/10 à Montlevicq.<br />

• Merle à plastron Turdus torquatus (2) : 1 M le 09/04 aux<br />

Loges de Cousin (Mézières-en-Brenne) (Frederic Van der<br />

Lans) et 1 M le 15/04 à Rosnay (Tony Williams).<br />

• Grive litorne Turdus pilaris (14) : une seule donnée pour<br />

la migration prénuptiale : 60 le 18/03 à la Grande Buzaterie<br />

(Saulnay). Migration postnuptiale/Hivernage : premiers<br />

oiseaux observés le 15/10 aux Loges de Cousin (Mézièresen-Brenne).<br />

Effectif maximal : 200 le 08/12 aux Grands<br />

Laurets (Nuret-le-Ferron).<br />

• Grive musicienne Turdus philomelos (17) : Effectifs maximaux : 30 le 07/10 aux Prés du Montet<br />

(Déols) et 30 le 15/10 à la Roche (Ruffec).<br />

• Grive mauvis Turdus iliacus (6) : très peu contactée cette année. Migration prénuptiale :<br />

30 le 26/01 à Neuillay-les-Bois, 20 le 18/03 à la Grande Buzaterie (Saulnay) et 20 le 25/03 à<br />

Chassignoles. Migration postnuptiale presque pas remarquée.<br />

• Grive draine Turdus viscivorus (12) : 25 le 06/07 au Marais de la Rompure (Ste-Gemme).<br />

• Bouscarle de Cetti Cettia cetti (83) : notée uniquement en Brenne exceptées 3 données : 1 ch.<br />

le 23/05 à l’étang de la Drevaudière (La Vernelle), 1 ch. le 16/02 à l’étang des Loges et 1 ch. le<br />

16/03 à l’étang de Madagascar (Velles).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

Merle à plastron<br />

(Turdus torquatus)<br />

13


14<br />

• Cisticole des joncs Cisticola juncidis (32) : en dehors de Brenne, une à l’étang de Lys-St-Georges<br />

et une à l’étang de Pruniers. A noter 4 M chanteurs le 06/04 au Prieuré de Loups (St-Michel-en-<br />

Brenne).<br />

• Locustelle tachetée Locustella naevia (14) : notée sur seulement 8 communes du département.<br />

Premier chanteur le 06/04 à la Tourtière (Mézières-en-Brenne).<br />

• Locustelle luscinioïde Locustella luscinioides (3) : 1 M ch. à l’étang de Malakoff (Vendoeuvres),<br />

1 le 11/04 à l’étang Capitaine (Rosnay) et 1 autre le même jour à l’étang du Grand Riau (Ciron).<br />

• Phragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus (8) : premier ch le 31/03 au Gabriau. Très<br />

peu noté par la suite.<br />

• Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (14) : premier ch noté à l’étang de Pruniers le<br />

21/04. Dernières le 25/08 à l’étang des Nielloux (Bouesse).<br />

• Rousserolle turdoïde Acrocephalus arundinaceus (3) : 1 M ch. le 18/05 à l’étang Pré Blanc<br />

(Douadic), 1 M ch. le 27/05 à l’étang Piégu (Mézières-en-Brenne) et 1 autre le même jour à<br />

l’étang de la Gabrière (Lingé).<br />

• Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta (34) : premier chanteur noté le 10/04 à l’étang de Bois<br />

Martin (Mézières-en-Brenne).<br />

• Fauvette pitchou Sylvia undata (1) : 1 M ch. le 06/04 au Prieuré de Loups (Saint-Michel-en-<br />

Brenne) (Anthony Virondeau).<br />

• Fauvette babillarde Sylvia curruca (1) : 1 le 10/04 à Poncet-la-Ville (Paudy) (Romuald<br />

Dohogne).<br />

• Fauvette grisette Sylvia communis (38) : Premier chanteur le 08/04 à l’étang de Lys-St-Georges.<br />

Derniers oiseaux observés le 02/09 à l’étang de Pruniers.<br />

• Fauvette des jardins Sylvia borin (12) : notée sur seulement 10 communes. Premier chanteur<br />

le 26/04 à l’étang de Pruniers.<br />

• Pouillot de Bonelli Phylloscopus bonelli (13) : premier chanteur le 10/04 en Forêt de Berger<br />

(Ste-Gemme).<br />

• Pouillot siffleur Phylloscopus sibilatrix (5) : une dizaine de chanteurs le 26/04 au Bois de Ste-<br />

Sévère/<strong>Indre</strong>, 2 chanteurs le 27/04 au Bois des Tailles (Jeu-les-Bois) et 2/3 chanteurs les 28 et<br />

29/04 en Forêt de Berger à Ste-Gemme.<br />

• Pouillot fitis Phylloscopus trochilus (9) : premier migrateur : 1 M ch. le 03/04 à l’étang du Sault.<br />

A signaler 3 M ch. le 09/04 au camping de Rosnay.<br />

• Gobemouche gris Muscicapa striata (10) : premier oiseau observé le 28/04 à Ste-Gemme. A<br />

noter un couple accompagné de 2 juv. le 26/08 à Montchevrier.<br />

• Gobemouche noir Ficedula hypoleuca (6) : aucune observation en migration prénuptiale.<br />

Migration postnuptiale peu détectée : les 2 premiers migrateurs le 11/08 à St-Michel-en-Brenne,<br />

5 le 14/08 au Parc Balsan et l le 23/09 à Pouligny-Notre-Dame.<br />

• Rémiz penduline Remiz pendulinus (1) : 1 individu le 24/11 à l’étang Ricot (St-Michel-en-<br />

Brenne) (Raphaël Bussière).<br />

• Loriot d’Europe Oriolus oriolus (25) : 1 le 12/04 dans le parc du Château Raoul (Châteauroux),<br />

dernier le 25/08 à Prissac.<br />

• Pie-grièche écorcheur Lanius collurio (82) : notée sur 41 communes du département en<br />

période de reproduction. Premier migrateur (1 M) observé le 22/04 aux Grandes Bijottières<br />

(Azay-le-Ferron) et dernier individu (1 juv.) noté le 25/09 à Sauzelles.<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


• Pie-grièche grise Lanius excubitor (1) : 1 le 13/01 à Marcheboeuf (Le Blanc) (Frederic Van der<br />

Lans).<br />

• Pie-grièche à tête rousse Lanius senator (19) : notée dans 9 communes du département.<br />

Première observation le 18/05 près de l’étang de Pruniers ; derniers individus observés le<br />

02/09 à la Chauffetière (Vendoeuvres). A signaler : 3 juv. le 28/07 au stade municipal de Rosnay,<br />

1 couple accompagné d’un juv. le 25/08 à Pruniers, 1 ad. et 1 juv. le 02/09 à la Chauffetière<br />

(Vendoeuvres).<br />

• Choucas des tours Corvus monedula (9) : 40 le 26/07 à la prairie de Valançay (Châteauroux) et<br />

100 le 30/12 à Port Arthur (Montlévicq) constituent les 2 seules observations remarquables.<br />

• Corbeau freux Corvus frugilegus (16) : 132 couples au Moulin de Tournon-St-Martin le 15/03.<br />

• Corneille noire Corvus corone corone (112) : 250 le 30/12 à Port Arthur (Montlévicq).<br />

• Grand Corbeau Corvus corax (8) : un nid occupé à Cuzion le 10/05 en vallée de la Creuse, les<br />

autres observations viennent également de la vallée, essentiellement de St-Plantaire.<br />

• Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris (59) : le plus gros rassemblement avec 1800 ind. le<br />

19/02 à l’étang des Loges est très loin des chiffres habituels en hiver (pouvant atteindre plusieurs<br />

centaines de milliers d’individus).<br />

• Moineau friquet Passer montanus (6) : 1 à la fin janvier à Sarzay, 1 le 20/04 dans le bourg de St-<br />

Florentin, 2 couples le 22/05 aux Consains (Coings) et 3 ind. le 22/05 au captage de Fontenay.<br />

• Pinson des arbres Fringilla coelebs (70) : effectifs maximaux 150 à Poulaines le 23/10 et 100 à<br />

Mérigny le 19/12.<br />

• Pinson du Nord Fringilla montifringilla (8) : 1 M le 05/04 à Issoudun sinon rien de<br />

remarquable.<br />

• Verdier d’Europe Carduelis chloris (25) : 80 le 24/10 à l’étang de Pruniers.<br />

• Tarin des aulnes Carduelis spinus (13) : 20<br />

premiers le 03/10 au bord de l’Anglin à Mérigny,<br />

40 le 24/11 au Parc Balsan et 90 le 31/12 aux<br />

Prés du Montet à Déols.<br />

• Linotte mélodieuse Carduelis cannabina (54) :<br />

150 le 08/10 à Sauzelles.<br />

• Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula (5) : noté<br />

à l’unité sur les communes de Chassignolles, Le<br />

Magny, Migné, Niherne et Saulnay (1 M ch. le Bruant zizi ( Emberiza cirlus)<br />

10/05).<br />

• Grosbec casse-noyaux Coccothraustes coccothraustes (17) : noté nicheur à Chabris, en forêt<br />

de Laleuf (St-Maur et Luant), Neuillay-les-Bois, St-Gaultier, Mézières-en-Brenne (nourrissage le<br />

28/05), Vendoeuvres et St-Civran. A noter 5 ad et 5 juv. le 07/07 à l’étang de Pruniers.<br />

• Bruant jaune (44) : 50 à l’étang des Baudets (Mézières-en-Brenne) le 13/01.<br />

• Bruant zizi (23) : 22 le 27/01 à Pruniers.<br />

• Bruant des roseaux Emberiza schoenclus (15) : 40 individus le 13/01 à Marcheboeuf (Le<br />

Blanc).<br />

• Bruant proyer Miliaria calandra (86) : 12 le 03/10 à Sauzelles.<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

15


16<br />

Observation d’une Alouette calandrelle Calandrella<br />

brachydactyla dans l’<strong>Indre</strong> et statut récent en région Centre<br />

Nidal Issa<br />

En cette matinée du 16 mai 2008, de retour de Brenne, je décide de prospecter une zone<br />

de labours située sur la Commune de Saint-Maur, au lieu-dit la Vallée de l’Arcade, à une<br />

dizaine de kilomètres à l’ouest de Châteauroux. En effet, j’estimais cette grande parcelle très<br />

caillouteuse, légèrement vallonnée et dominant le secteur, comme propice au stationnement<br />

de Pluviers guignards. L’observation fin avril de plusieurs passereaux migrateurs (Bergeronnettes<br />

printanières, Traquets motteux, Tariers des prés et un Pipit rousseline) me confortait dans l’idée<br />

que ce secteur présentait un fort attrait pour les oiseaux en halte. Alors que je parcourais la<br />

piste longeant le champ, un petit passereau brun sable décolla soudain du chemin pour se poser<br />

à quelques mètres. L’observant aux jumelles, j’identifie rapidement l’oiseau comme étant une<br />

Alouette calandrelle.<br />

Description et éléments d’identification<br />

L’Alouette calandrelle se reproduit dans les étendues ouvertes présentant une végétation herbacée<br />

dense avec de faibles taux de recouvrement. Ainsi, on la retrouve aussi bien dans les biotopes<br />

naturels (pelouses de la Crau, les causses, les dunes et les sansouïres à salicornes littorales) que<br />

dans les plaines viticoles du Languedoc (Olioso & Cheylan in Rocamora & Yeatman-Berthelot<br />

1999). Petite alouette d’apparence très pâle, elle se distingue principalement de l’Alouette<br />

des champs Alauda arvensis et lulu Lullula arborea par ses parties inférieures uniformément<br />

blanchâtres sans aucune strie au niveau de la poitrine. Elle est caractérisée par la présence sur<br />

les cotés de la poitrine de deux taches sombres plus ou moins marquées, d’un bec épais et long,<br />

d’un large sourcil pâle semblant former autour de<br />

l’œil une lunette blanche. Au niveau de l’aile, on<br />

distingue très nettement une large barre alaire<br />

sombre formée par les moyennes couvertures<br />

et une petite barre chamoisée formée par<br />

l’extrémité des grandes couvertures. Les parties<br />

supérieures sont chamoisées, fortement striées<br />

de sombre, tant au niveau de la calotte que du<br />

manteau. Le cri typique consiste en un « tchirrp »<br />

sec et roulé. Le chant est formé de phrasés brefs<br />

rappelant un peu celui de l’Alouette des champs,<br />

avec plusieurs insertions de son cri.<br />

Statut en France et en Région Centre<br />

Alouette calandrelle<br />

(Calandrella brachydactyla)<br />

En France, l’Alouette calandrelle est principalement répartie autour du bassin méditerranéen,<br />

entre les Pyrénées-Orientales et les Bouches-du-Rhône, notamment en Crau (Olioso & Cheylan<br />

in Rocamoran & Yeatman-Berthelot op. cit.). D’après Mayaud (1936), la Calandrelle nichait<br />

également du Sud et du Centre de la France jusqu’à la Champagne et à l’Ouest le long du littoral<br />

atlantique au Sud de la Bretagne (Olioso in Yeatman-Berthelot & Jarry 1994). Au cours du 20 ème<br />

siècle, son aire de répartition a subi de fortes régressions (Cruon & Nicolau-Guillaumet 1985),<br />

laissant subsister quelques populations résiduelles et très localisées dans le Morbihan, la Vendée,<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


l’Eure-et-Loir et le Loiret. Sur la façade Atlantique, l’espèce semble désormais avoir disparu de<br />

Vendée (Noirmoutier, la Belle-Henriette et la pointe de l’Aiguillon) où elle nichait jusqu’en 2001<br />

au moins (M. Vaslin comm. pers.). En région Centre, elle est aujourd’hui considérée comme un<br />

nicheur très rare, retrouvée en Beauce et dans l’Orléanais depuis 1978 (Dubois & al. 2008), et<br />

un migrateur occasionnel.<br />

Dans l’<strong>Indre</strong>, son observation est mentionnée à la fin du 19 ème siècle dans les environs du Blanc<br />

en mars et en mai ainsi qu’une prise aux lacets en avril, dans les environs d’Argenton (Martin<br />

& Rollinat 1894). En 1994, Trotignon et al. la signalent de passage rare en Brenne avec une<br />

seule observation le 08 juillet 1982 à Mézières-en-Brenne «Etang des Vigneaux» (T. Williams, J.<br />

Trotignon). Ailleurs dans le département, deux autres observations sont signalées pour le 20 ème<br />

siècle : une le 07 mai 1965 à Montgivray et une le 19 août 1987 à Ciron (Ingremeau 1991).<br />

Dans le Loiret, où l’espèce a été trouvée (ou retrouvée) nicheuse (Muselet 1983), quelques<br />

oiseaux chanteurs sont contactés chaque année dans les environs de Villeneuve-sur-Conie (un<br />

en mai 2006, un en juin 2007, 3 en mai 2008) (S. Branchereau & C. Lartigau in Issa & le CHR<br />

Centre 2006 et 2007 ; B. Delahaie comm. pers.).<br />

Dans l’Eure-et-Loir, où l’espèce était signalée nicheuse depuis le début du 20 ème siècle (Etoc<br />

1907 in Cruon & Nicolau-Guillaumet op. cit.) jusqu’aux années 1980-1990 (Olioso in Yeatman-<br />

Berthelot & Jarry op. cit.) quelques observations d’oiseaux considérés comme migrateurs ont été<br />

notés en 2005, notamment en mai. Toutefois, aucune mention d’individus chanteurs ne semble<br />

avoir été réalisée récemment (J.-Y. Barnagaud in Issa & le CHR Centre 2005).<br />

En <strong>Indre</strong>-et-Loire, l’observation d’un individu le 08 mai 2008 à Beaumont-Village constitue la<br />

première mention départementale de l’espèce (Fide CHR Centre).<br />

Dans le Loir-et-Cher, l’espèce aurait été nicheuse en Beauce jusqu’au début du 20 ème siècle selon<br />

Etoc (1907). Les données récentes concernent uniquement des migrateurs, avec 3-4 individus fin<br />

avril 1992 à Blois et un oiseau en septembre 2006 à Mulsans (Collectif coordination A. Perthuis<br />

2007).<br />

Dans le Cher, trois observations sont signalées avec un chanteur en juin 1978 à Marmagne et un<br />

chanteur en mai 1994 et juin 1996 à Chezal-Benoit (A. Liger comm. pers.).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

17


18<br />

Conclusion<br />

L’Alouette calandrelle reste d’apparition très rare en région Centre, notée à quelques reprises<br />

seulement depuis les années 2000. Ces observations concernent pour une part des oiseaux<br />

en migration prénuptiale (principalement en mai), sans qu’aucun cantonnement ne soit pour<br />

autant constaté ; et d’autre part des chanteurs isolés, derniers représentants des populations<br />

résiduelles de Beauce (Loiret et Eure-et-Loir) ayant subsisté après l’effondrement de l’espèce<br />

dans sa zone nord de répartition au cours du 20 ème siècle. Discrète, peu recherchée et difficile<br />

à détecter en dehors des phases de chant, cette espèce passe vraisemblablement inaperçue<br />

dans certains secteurs comme l’attestent les observations d’individus chanteurs dans les années<br />

1990 dans le Cher. Toutefois, la tendance à l’échelle nationale caractérisée par une régression<br />

continue en dehors des zones méditerranéennes, fait de cette espèce l’un des nicheurs les plus<br />

menacés de la région Centre à l’heure actuelle, probablement au bord de l’extinction.<br />

Bibliographie<br />

- Collectif coordination A. Perthuis (2007). Les Oiseaux du Loir-et-Cher. Editions du cherche-Lune.<br />

Vendôme : 208.<br />

- Cruon R. & Nicolau-Guillaumet P. (1985). Notes d’Ornithologie française XII. Alauda, 53 : 34-<br />

63.<br />

- Dubois P.-J., Le Maréchal P., Olioso G. & Yésou P. (2008). Nouvel Inventaire des Oiseaux de<br />

France. Delachaux & Niestlé. Paris.<br />

- Etoc G. (1907). Les Oiseaux du Loir-et-Cher. Faune ornithologique. Bull. de la Société <strong>Nature</strong>lle<br />

de Loir-et-Cher, 10 : 145-214.<br />

- Ingremeau D. (1991). Inventaire des espèces d’oiseaux occasionnelles dans l’<strong>Indre</strong> au XIX ème et<br />

XX ème siècle. Le Geai 1991. <strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong>.<br />

- Issa N. & le CHR Centre (2007). Les oiseaux rares en 2006 en région Centre. Deuxième rapport<br />

du Comité d’Homologation Régional Centre.<br />

- Issa N. & le CHR Centre (2006). Les oiseaux rares en 2005 en région Centre. Premier rapport du<br />

Comité d’Homologation Régional Centre.<br />

- Martin R. & Rollinat R. (1894). Vertébrés sauvages du département de l’<strong>Indre</strong>. Société d’éditions<br />

scientifiques. Paris : 136.<br />

- Muselet D. (1983). L’Alouette calandrelle (Calandrella brachydactyla) dans le Loiret. L’Oiseau et<br />

RFO, 53 : 182.<br />

- Olioso & Cheylan (1999). Alouette calandrelle. In Rocamora G. & Yeatman-Berthelot D., Oiseaux<br />

menacés et à surveiller en France. Liste rouge et priorités. Populations. Tendances. Menaces.<br />

Conservation. Paris, SEOF/LPO : 418-419.<br />

- Olioso G. (1994). Alouette calandrelle. In Yeatman-Berthelot D. & Jarry G. Nouvel Atlas des<br />

Oiseaux Nicheurs de France. 1985-1989. SEOF. Paris : 448-449.<br />

- Trotignon J., Williams T., Desbordes F. (1994). Guide nature de la Brenne. Association pour la<br />

Conservation du Patrimoine <strong>Nature</strong>l de la Gabrière (Lingé).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


Etat des connaissances sur les chauves-souris en hiver<br />

dans l’<strong>Indre</strong><br />

Pierre Boyer, Thomas Chatton et Jean-Emmanuel Frontera<br />

Introduction<br />

Le suivi hivernal de 7 sites importants pour les chauves-souris cavernicoles est effectué dans<br />

le département depuis 1988. Ces sites, pour l’essentiel d’anciennes carrières d’extraction de<br />

tuffeau, sont désormais très bien connus et bénéficient tous de systèmes de protection (depuis<br />

la simple convention jusqu’aux grilles interdisant l’accès).<br />

Ils abritaient dans le courant des années 2000 en moyenne plus de 4 000 individus de onze<br />

espèces. Le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), espèce dont les effectifs<br />

augmentent régulièrement depuis 20 ans en période hivernale, représente à lui seul, plus de 50<br />

% des effectifs départementaux.<br />

Depuis l’automne 2007, un inventaire départemental des sites souterrains aussi exhaustif que<br />

possible a été entrepris. Environ 200 sites ont été inventoriés entre octobre 2007 et mars 2008.<br />

Plus de 120 d’entre eux accueillaient des chauves-souris.<br />

Méthodes<br />

Nous avons recherché les sites souterrains d’après les cartes IGN au 25 000 e , auprès des<br />

municipalités et en effectuant du porte à porte mais surtout en consultant la base de données<br />

du BRGM et les connaissances des spéléologues du département.<br />

Nous avons classé les sites souterrains en 5 principaux types : les grottes, les carrières d’extraction<br />

de tuffeau, les caves des particuliers, les souterrains (tunnels divers) et les mines.<br />

L’exploration de ces sites a été grandement facilitée lorsque des relevés topographiques<br />

existaient et que les spéléologues pouvaient nous accompagner. Quand ce n’était pas le cas et<br />

que les réseaux étaient longs et complexes, nous utilisions des systèmes de fléchage. Il est arrivé<br />

qu’il faille s’y reprendre à plusieurs reprises avant d’explorer complètement certains sites, et<br />

malgré cela, certains d’entre eux ne restent que partiellement inventoriés.<br />

Pour hiérarchiser l’intérêt chiroptérologique des sites, nous avons repris la méthode mise au<br />

point par Roué (2004) utilisée au niveau national. Elle est basée sur :<br />

-C, le coefficient de l’espèce (classification de 1 à 4) déterminé par rapport à la rareté de l’espèce<br />

concernée au niveau européen et national :<br />

coefficient 1 : Pipistrelle commune<br />

coefficient 2 : Murin de Daubenton, Pipistrelle de Kuhl, Pipistrelle pygmée, Sérotine bicolore,<br />

Sérotine commune, Sérotine de Nilsson, Vespère de Savi.<br />

coefficient 3 : Grande Noctule, Molosse de Cestoni, Murin à moustaches, Murin d’Alcathoe,<br />

Murin de Brandt, Murin de Natterer, Noctule commune, Noctule de Leisler, Oreillard montagnard,<br />

Oreillard gris, Oreillard roux, Pipistrelle de Nathusius.<br />

coefficient 4 : Barbastelle d’Europe, Grand Murin, Grand Rhinolophe, Minioptère de Schreibers,<br />

Murin à oreilles échancrées, Murin de Bechstein, Murin de Capaccini, Murin des marais, Murin<br />

du Maghreb, Petit Murin, Petit Rhinolophe, Rhinolophe de Méhely, Rhinolophe euryale.<br />

-G, le type d’occupation du gîte<br />

1 : gîtes de transit (T) et d’estivage (E)<br />

2 : gîtes de reproduction (R), d’hivernage (H) et de regroupement automnal (A)<br />

-N, l’importance de la colonie en terme d’effectifs (classification de 1 à 4) :<br />

1 : 5


20<br />

Pour chaque espèce présente dans la cavité (et dont les effectifs sont supérieurs à 5 individus),<br />

un indicateur est calculé selon la formule : I espèce = C (GT*NT + GR*NR + ...).<br />

(remarque : Le transit d’une espèce n’est pris en compte qu’à partir du moment où les effectifs<br />

du transit sont plus importants que les effectifs estivaux ou hivernaux).<br />

La valeur patrimoniale du gîte correspond à la somme des indicateurs pour toutes les espèces<br />

présentes dans le gîte :<br />

Valeur patrimoniale du gîte = I espèce 1 + I espèce 2 + ... + I espèce n<br />

4


vallée du Modon mais également en quelques localités de la basse vallée de l’<strong>Indre</strong>, les souterrains<br />

se situent un peu partout dans le département, les caves des particuliers essentiellement en<br />

Boischaut sud, mais ceci est dû à des prospections particulières dans ce secteur, les mines se<br />

situent toutes en Marche berrichonne.<br />

Environ 160 sites ont été explorés lors de l’hiver 2007-2008 (du 15 novembre 2007 au 30 mars<br />

2008), 122 abritaient au moins un individu.<br />

Dénombrement des espèces lors de l’hivernage 2007-2008<br />

7344 individus de 14 espèces ont été inventoriés cet hiver. Les effectifs des sites découverts cet<br />

hiver représentent 38% des effectifs connus sur les sites de référence habituellement dénombrés<br />

(tableau 1).<br />

Tableau 1 : Effectifs de chauves-souris dénombrés dans l’<strong>Indre</strong> au cours de l’hiver 2007-2008<br />

Les trois espèces de rhinolophes, avec plus de 2000 individus, représentent une très grande<br />

valeur patrimoniale car ces espèces sont toutes en régression plus ou moins importantes dans<br />

leur aire de répartition.<br />

Le Vespertilion à oreilles échancrées, avec près de 3500 individus, continue sa très forte<br />

progression initiée en 1996 : de 563 individus en 1996, l’espèce atteint 2534 individus en 2006,<br />

sur le même échantillon de sites (graphique 1).<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

21


22<br />

Graphique 1 : Evolution des effectifs de Murin à oreilles échancrées dans l’<strong>Indre</strong> en hiver<br />

Importance du département de l’<strong>Indre</strong> pour l’hivernage des chauves-souris<br />

Nous avons rassemblé les données hivernales pour huit départements proches (totalité de la<br />

région Centre et départements de la Vienne, de la Haute-Vienne et de la Creuse) collectées<br />

par les associations locales (Perche <strong>Nature</strong>, Eure-et-Loir <strong>Nature</strong>, Sologne <strong>Nature</strong> Environnement,<br />

Vienne <strong>Nature</strong> et Groupe Mammalogique et Herpétologique du Limousin) et les membres<br />

du Groupe Chiroptères de la Région Centre afin de relativiser les résultats obtenus dans le<br />

département (tableau 2).<br />

Tableau 2 : Effectifs de chauves-souris dénombrés dans neufs départements du centre de la<br />

France au cours de l’hiver 2007-2008<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


Plus d’un tiers des sites dénombrés dans les neufs départements l’ont été dans l’<strong>Indre</strong>, celui-ci<br />

accueille un quart des 32 000 individus dénombrés. L’<strong>Indre</strong> est particulièrement important pour<br />

les trois espèces de rhinolophes, ainsi que pour les Vespertilions de Daubenton, à moustaches et<br />

à oreilles échancrées. Pour cette dernière espèce, les 14 500 individus dénombrés dans les neufs<br />

départements représentent une population très importante, vraisemblablement d’importance<br />

internationale.<br />

Photo 1 : Grappe de Rhinolophe euryale<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

La découverte majeure de l’hiver reste un<br />

groupe de 304 Rhinolophes euryales dans<br />

une salle de la grotte Chabot (Réserve<br />

Régionale du Bois des Roches à Pouligny-<br />

Saint-Pierre).<br />

Ce groupe représente à lui seul 2 % de la<br />

population nationale de cette espèce très<br />

menacée (photo 1).<br />

Trois grandes régions accueillent la quasi totalité des chauves-souris en hivernage : les vallées du<br />

Modon et du Nahon ; la vallée de l’<strong>Indre</strong> et la basse vallée de la Creuse (carte 2).<br />

Il s’agit pour les deux premières de zones où se sont effectuées les extractions de pierre de<br />

tuffeau et où se trouvent donc la plupart des grands réseaux souterrains artificiels (Photo 2).<br />

La dernière recèle l’essentiel des grottes naturelles. Ailleurs, il s’agit dans la plupart des cas de<br />

sites assez peu profonds n’ayant qu’une capacité d’accueil réduite.<br />

Photo 2 : Ancienne carrière de tuffeau (Palluau-sur-<strong>Indre</strong>)<br />

23


24<br />

Carte 2 : Localisation des sites d’hivernage de chauves-souris de l’hiver 2007-2008<br />

Photo 3 : Les caves du Pont de Bois au Pont Chrétien-Chabenet<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


Hiérarchisation de l’intérêt des sites pour les chauves-souris<br />

Il a paru intéressant d’effectuer une classification de l’intérêt des sites pour la conservation<br />

de chauves-souris. Nous avons repris la méthodologie développée par Roué (2004) qui a le<br />

mérite de combiner la patrimonialité des espèces, l’importance des effectifs, ainsi que certains<br />

paramètres du cycle annuel des espèces.<br />

Sur les 122 sites inventoriés cette année, 53 ont un intérêt patrimonial : 15 sites sont d’importance<br />

locale, 24 d’importance départementale, 9 d’importance régionale, 2 d’importance nationale et<br />

3 sont d’importance internationale (carte 3).<br />

Carte 3 : Valeur patrimoniale des sites souterrains pour les chauves-souris dans l‘<strong>Indre</strong><br />

Graphique 2 : Pourcentage des effectifs<br />

départementaux bénéficiant de protections<br />

Si les sites historiques bénéficient tous de<br />

systèmes de protection plus ou moins stricts<br />

(de la simple convention orale à la grille<br />

condamnant l’accès), les nouveaux sites<br />

découverts cette année devront peu à peu être<br />

mis sous protection.<br />

La hiérarchisation de l’importance des sites pourra servir de guide pour la mise en œuvre de<br />

systèmes de protection.<br />

Près de la moitié des effectifs dénombrés dans l’<strong>Indre</strong> ne sont pas ou peu protégés (graphique<br />

2). Or il est connu que les chauves-souris sont particulièrement vulnérables aux dérangements<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

25


26<br />

répétés lors de l’hivernage.<br />

Il reste donc un important travail de conservation à effectuer, notamment dans les sites Natura<br />

2000 où 10% des effectifs départementaux ne sont pas encore protégés par une réglementation<br />

des accès. Plus du quart des effectifs départementaux bénéficie d’une protection par convention<br />

orale. Ce système, pour être souple, n’offre pourtant que la garantie du bon vouloir des<br />

propriétaires. Il devra être peu à peu conforté par des protections plus strictes, notamment pour<br />

les sites les plus importants. Enfin un très grand nombre de sites ne bénéficie d’aucun statut de<br />

protection, ceci concerne tout de même plus de 10% des effectifs départementaux.<br />

Ces 48 sites rassemblent plus de 7100 individus et pourraient constituer une nouvelle base de<br />

travail pour les comptages hivernaux futurs. Ils abritent en effet à eux seuls 97 % des effectifs<br />

départementaux comptabilisés sur les 122 sites inventoriés cette année.<br />

Tableau 3 : Récapitulatif des principaux sites d’hivernage dans l’<strong>Indre</strong><br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


Protection des espèces sur leur sites d’hivernage<br />

Un bilan des espèces les mieux représentées lors de l’hivernage montre la disparité de leur<br />

protection (tableau 4).<br />

L’espèce la mieux protégée est le rhinolophe euryale dont 98% des effectifs sont regroupés dans<br />

des sites aux accès réglementés. Le murin à oreille échancrées est lui aussi très bien représenté<br />

dans les sites protégés (65% des effectifs) et presque absent des sites sans aucune protection (127<br />

individus soit 3,6%). C’est également le cas du grand Rhinolophe car 563 individus sont présents<br />

dans les sites protégés (soit 63%) et seulement 59 individus dans les sites non protégés.<br />

Environ un tiers des effectifs de Grand Murin se situent dans les sites aux accès réglementés mais<br />

un sixième de la population ne bénéficie d’aucune protection.<br />

Pour les Murins à moustaches et de Daubenton la situation est intermédiaire, respectivement un<br />

quart et un cinquième des individus de ces deux espèces se retrouvent dans les sites réglementés,<br />

le reste de la population se répartissant dans des sites peu ou pas protégés.<br />

Enfin, le Petit Rhinolophe est sans doute l’espèce dont les effectifs sont les plus dispersés : seuls<br />

14% des effectifs sont installés dans les sites aux accès réglementés et 27% des effectifs (soit 214<br />

individus) se situent dans des sites non protégés.<br />

Bibliographie<br />

Tableau 4 : Degré de protection des espèces en hivernage<br />

- Bernard, T., 2008. Compte-rendu des comptages hivernaux 2007-2008 en Auvergne. La<br />

Barbastelle (23) : 2-5.<br />

- Boireau, J. 2008. Plan de restauration national chauves-souris. Observatoire des populations<br />

de chiroptères en Bretagne. Bilan des comptages estivaux et hivernaux de 2000 à 2007. Diren<br />

Bretagne, Groupe Mammalogique Breton, 43 p.<br />

- Gressette, S., 2007. Réserve Régionale du Bois des Roches. Suivi de l’occupation des grottes par<br />

les chauves-souris. Suivi 2007 de la population de Rhinolophe euryale. CPNRC, 14 p.<br />

- Némoz, M. et Brisorgueil, A. (coord.), 2008. Connaissance et conservation des gîtes et habitats<br />

de chasse de 3 chiroptères cavernicoles. Rhinolophe euryale, Murin de Capaccini, Minioptères<br />

de Schreibers. SFEPM, 102 p.<br />

- Prévost, O., 2008. Les chiroptères du Puits de la Bossée (Saint-Pierre-de-Maillé) et de la grotte<br />

de Boisdichon. Vienne <strong>Nature</strong>, 10 p.<br />

- Roué, S. Y., (coord.), 2004. Plan de restauration des chiroptères. Inventaire des sites à protéger<br />

en France métropolitaine. Rapport final. SFEPM, 91 p.<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

27


28<br />

Les odonates dans l’<strong>Indre</strong>: État des connaissances<br />

Yohan Morizet<br />

Introduction<br />

L’intérêt pour les libellules est croissant d’années en années, surtout depuis l’édition de nouveaux<br />

ouvrages de détermination accessibles au plus grand nombre (Dijkstra K.-D.B., 2007 et Wendler<br />

A. & NüB J-H, 1997). En 2008, la base de données de l’association comptabilisait 2530 données<br />

d’odonates pour 58 espèces différentes.<br />

En se basant sur les dernières connaissances en la matière, cet article dresse un premier bilan de<br />

ce que nous savons sur les libellules dans l’<strong>Indre</strong>.<br />

Le tableau de la page suivante (p.29) présente une synthèse de l’état de nos connaissances sur ce<br />

groupe ainsi que le nombre de données présentes dans notre base de données BD-Nat.<br />

Liste Rouge France (J.-L. Dommanget 1987)<br />

1 Citations anciennes et non confirmées actuellement<br />

2 Espèce excessivement localisée mais signalées récemment par au moins une citation.<br />

3 Espèces généralement très localisées mais observées assez régulierement<br />

4 Espèces très localisées ou peu fréquentes en plaine mais présentant des effectifs nettement<br />

plus importants à moyenne et haude altitude<br />

5 Espèces localisées ou disséminées dont les effectifs sont en général assez faibles<br />

6 Espèces fréquemment localisées mais pouvant présenter des populations importantes<br />

Espèces assez fréquentes en général<br />

8 Espèces répandues dans notre pays<br />

9 Espèces très répandues dans notre pays<br />

10 Espèces excessivement communes<br />

LR Liste rouge au niveau national ou régional<br />

DZ<br />

Espèce déterminante dans le cadre des<br />

ZNIEFF<br />

DH<br />

Espèce inscrite en annexe (II ou IV) de<br />

la directive Habitat<br />

P Espèces protégées au niveau national<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


Nom français Nom scientifique DZ DH Protection<br />

Statut<br />

Région<br />

Liste Rouge<br />

France<br />

BD-Nat<br />

Nbre<br />

Caloptéryx vierge Calopteryx virgo meridionalis x 7 228<br />

Caloptéryx éclatant Calopteryx splendens 8 170<br />

Calopteryx ouestméditerranéen<br />

Calopteryx splendens<br />

xanthostoma<br />

DD 6<br />

Leste brun Sympecma fusca 7 68<br />

Leste sauvage Lestes barbarus 6 33<br />

Leste verdoyant Leste virens 6 14<br />

Leste verdoyant Lestes virens vestalis 7 20<br />

Leste vert Lestes (=Chalcolestes) viridis 9 34<br />

Leste fiancé Lestes sponsa 8 24<br />

Leste dryade Lestes dryas x NT LR 4 9<br />

Agrion orangé Platycnemis acutipennis x NT 6<br />

Agrion blanchâtre Platycnemis latipes DD 6<br />

Agrion à larges pattes Platycnemis pennipes 9 218<br />

Agrion élégant Ischnura elegans 10 150<br />

Agrion nain Ischnura pumilio x NT LR 5 28<br />

Petite Nymphe au corps de feu Pyrrhosoma nymphula 9 73<br />

Agrion délicat Ceriagrion tenellum 6 39<br />

Agrion mignon Coenagrion scitulum LR 5 25<br />

Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale x II P VU LR 5 83<br />

Agrion jouvencelle Coenagrion puella 10 117<br />

Agrion gracieux Coenagrion pulchellum x VU 7 20<br />

Agrion porte-coupe Enallagma cyathigerum 9 21<br />

Naïade aux yeux rouges Erythromma najas 7 24<br />

Naïade au corps vert Erythromma viridulum 6 21<br />

Agrion à longs cercoïdes Erythromma (= Cercion) lindenii 7 46<br />

Gomphus très commun Gomphus vulgatissimus 7 29<br />

Gomphus gentil Gomphus pulchellus 8 22<br />

Gomphus similaire Gomphus simillimus 7 2<br />

Gomphus à cercoïdes fourchus Gomphus graslini x<br />

II &<br />

IV<br />

P EN LR 5 3<br />

Gomphus à pinces Onychogomphus forcipatus 8 28<br />

Gomphus à crochets Onychogomphus uncatus x EN LR 5 8<br />

Aeschne paisible Boyeria irene x VU 6 13<br />

Aeschne printanière Brachytron pratense 7 21<br />

Aeschne bleue Aeschna cyanea 9 28<br />

Grande Aeschne Aeschna grandis x DD LR 4<br />

Aeschne mixte Aeschna mixta 8 15<br />

Aeschne affine Aeschna affinis 7 26<br />

Aeschne isocèle<br />

Aeschna (=Anaciaeschna)<br />

isosceles<br />

x EN 7 23<br />

Anax empereur Anax imperator 9 73<br />

Anax napolitain Anax parthenope DD 6 1<br />

Cordulégastre annelé Cordulegaster boltonii boltonii x NT LR 5 58<br />

Cordulie bronzée Cordulia aenea 8 28<br />

Cordulie à corps fin Oxygastra curtisii x<br />

II &<br />

IV<br />

P VU 6 14<br />

Cordulie à deux taches Epitheca bimaculata x NT LR 2 8<br />

Cordulie à taches jaunes Somatochlora flavomaculata x VU 6 20<br />

Cordulie métallique Somatochlora metallica x LR 4 3<br />

Libellule déprimée Libellula depressa 10 149<br />

Libellule fauve Libellula fulva x NT 6 9<br />

Libellule à quatre taches Libellula quadrimaculata 10 52<br />

Orthétrum réticulé Orthetrum cancellatum 9 69<br />

Orthétrum à stylets blancs Orthetrum albistylum 6 63<br />

Orthétrum brun Orthetrum brunneum 7 25<br />

Orthétrum bleuissant Orthetrum coerulescens 7 38<br />

Libellule écarlate Crocothemis erythraea 7 33<br />

Sympétrum rouge sang Sympetrum sanguineum 10 82<br />

Sympétrum déprimé Sympetrum depressisculum DD LR5 1?<br />

Sympétrum noir Sympetrum danae x CR LR 4<br />

Sympétrum à nervures rouges<br />

Sympetrum (=Tarnetrum)<br />

fonscolombii<br />

DD 7 4<br />

Sympétrum méridional Sympetrum meridionale 8 34<br />

Sympétrum à côté strié Sympetrum striolatum 10 45<br />

Sympétrum vulgaire Sympetrum vulgatum VU LR 5 8<br />

Leucorrhine à gros thorax Leucorrhinia pectoralis x<br />

II &<br />

IV<br />

P CR LR 3 3<br />

Leucorrhine à front blanc Leucorrhinia albifrons P DD LR 2<br />

Leucorrhine à large queue Leucorrhinia caudalis x IV P EN LR 2 30


30<br />

Données rares<br />

Parmi les 58 espèces dans le département nous remarquons dix espèces très faiblement<br />

représentées (moins de dix observations).<br />

Sympetrum depressisculum : nous avons affaire à une espèce pour laquelle la détermination<br />

est extrêmement difficile, car la confusion est très aisée avec Sympetrum sanguineum qui est<br />

très commun (Dommanget J.L., 1987). Les informations fiables que nous avons, hors base de<br />

données, indiquent des contacts avec l’espèce en Brenne, mais remontent à 1988 (Dommanget<br />

J.L., 1987). Dans le livre rouge des odonates de la région Centre elle est classée [DD].<br />

Gomphus graslini : il n’était connu que sur la commune de<br />

Varennes-sur-Fouzon et dans le sud du département. En 2008 une<br />

nouvelle station a été découverte (VARENNE Eric). Dans la région<br />

elle est présente sur la liste rouge et considéré [EN], « en danger ».<br />

Le département limitrophe d’<strong>Indre</strong>-et-Loire accueille de nombreux<br />

sites sur la rivière <strong>Indre</strong> ce qui laisse de bonnes chances de trouver<br />

d’autres stations dans notre département surtout sur l’<strong>Indre</strong>, l’Anglin<br />

et le Fouzon (ATTENTION : identification complexe).<br />

Anax parthenope : Dans notre base de données nous n’avons<br />

qu’une donnée de cette espèce datant de 2006. C’est une espèce<br />

facilement identifiable pour l’observateur qui s’y attarde. Le seul<br />

risque de confusion possible est avec une vielle femelle d’Anax<br />

imperator. Dans l’<strong>Indre</strong> cette espèce est rare, même en Brenne. Dans<br />

les départements limitrophes, il y a de nombreuses données a sont<br />

sujet. Vu les mœurs migratrices de cette espèce, nous avons de très<br />

fortes chances d’avoir nous aussi des passages d’anax parthenope.<br />

Reste à trouver des preuves de reproduction (exuvie, femelle en<br />

ponte, accouplements)<br />

Epitheca bimaculata : nous comptabilisons huit données en tout<br />

sur cette espèce facilement identifiable, dont le seul risque de<br />

confusion pourrait ce faire avec Somatochlora flavomaculata et<br />

Libellula quadrimaculata. Mais pour l’observateur expérimenté ou<br />

attentif, l’identification est aisée. Le manque d’informations à son<br />

sujet vient sûrement du fait de ses mœurs. En effet, elle aime les<br />

étangs à végétation flottante, nécessaires pour sa reproduction et<br />

sa période de vol est assez réduite (début juin à mi juillet). Il faudrait<br />

donc insister sur cette espèce pour avoir plus de recul quant à ses<br />

effectifs et à sa répartition qui, pour l‘instant, reste cantonnée en<br />

Brenne. Son statut dans le livre rouge est « quasi menacé [NT].<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


Gomphus simillimus : Sur les deux données que nous possédons<br />

l’une d’entre elle peut être considérée comme douteuse (Com. Pers.).<br />

Quant à l’autre, elle est fiable. Là encore nous avons affaire à une<br />

espèce dont la détermination doit être méticuleuse, car le risque de<br />

confusion avec G. vulgatissimus est assez élevé. Donc pour l’instant<br />

seul le sud du pays Blancois semble abriter l’espèce, bien qu’il soit<br />

possible de la trouver dans bien d’autres endroits. Ce Gomphe est<br />

donc à chercher avec attention.<br />

Lestes dryas : seulement huit données pour ce leste qui se repartissent<br />

en peu partout dans le département (Brenne, Champagne, Boischaut<br />

sud). Le manque d’informations à son sujet peut venir du fait qu’on<br />

peut le confondre facilement avec L. sponsa et qu’il affectionne des<br />

milieux vulnérables comme les milieux aquatiques temporaires.<br />

Présent dans toute la France, il est connu pour être souvent très<br />

localisé. Il est donc important de dénombrer rapidement les stations<br />

de notre département pour assurer sa survie à long terme. Du fait<br />

de ces particularités il est classé « quasi menacé » [NT] dans le Livre<br />

Rouge régionale.<br />

Leucorrhinia pectoralis : nous avons le privilège d’accueillir trois espèces de leucorrhine dans<br />

le département, et cette dernière semble être la plus menacée car les dernières données à<br />

son sujet remontent à 1991. Localisée exclusivement en Brenne (Male-Malherbe E.), elle est<br />

menacée à l’échelle de nombreux pays et nous ne faisons pas exception à la règle. Elle possède<br />

donc le plus haut niveau d’alerte du livre rouge, c’est-à-dire « en danger critique d’extinction »<br />

[CR]. D’une manière générale, les leucorrhines font partie des espèces à surveiller de très près.<br />

Libellula fulva : les observations de cette espèce ne cessent<br />

d’augmenter chaque année. Elle est extrêmement facile à identifier,<br />

même en vol, pour l’observateur qui fera l’effort de bien mémoriser les<br />

critères. On la retrouve surtout dans la partie nord du département,<br />

en stations bien localisées, mais aux effectifs nombreux. Elle est<br />

néanmoins classée comme « quasi menacé » [NT] dans le Livre<br />

Rouge régional.<br />

Onychogomphus uncatus : ce gomphe relativement aisé à<br />

différencier d’O. forcipatus apparaît relativement rare à l’image de<br />

son statut régional. En 2007 plusieurs nouvelles stations ont été<br />

découvertes dans des milieux assez variés. Le Boischaut sud abrite<br />

encore de nombreuses stations à découvrir, et il serait intéressant de<br />

voir jusque où remonte l’espèce. Néanmoins, ce gomphe est classé<br />

comme « en danger » [EN] dans la région, et il est important d’étoffer<br />

nos connaissances à son sujet dans l’<strong>Indre</strong>.<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

31


32<br />

Somatochlora metallica : un peu comme les informations nationale<br />

sur la repartion de cette espèce, l’<strong>Indre</strong> contient peu de données,<br />

réparties en petites stations éparpillées dans le département. Par<br />

contre chacune d’elle semble abriter un grand nombre d’individus.<br />

Assez hétérogène dans ses choix d’habitats, il faut mettre l’accent sur<br />

cette espèce pour découvrir de nouvelles stations. Attention tout de<br />

même à la détermination, et le risque de confusion avec C. aenea.<br />

Sympetrum fonscolombii : ce sympetrum est l’exemple type de<br />

l’espèce dont il est difficile de déterminer le statut. C’est un migrateur<br />

qui peut apparaitre très commun sur des milieux localisés et rare à<br />

l’échelle d’une région. De ce fait il est considéré à l’égal de l’Anax<br />

parthenope dans le livre rouge, c’est à dire comme une espèce dont<br />

le recul n’est pas suffisant pour dégager une tendance. Cependant,<br />

nous encourageons vivement les observateurs à s’intéresser à cette<br />

espèce dont la détermination est extrêmement simple et la période<br />

de vol très étalée (fin mai à fin octobre). Les preuves de reproduction<br />

sont là encore les plus intéressantes. Notons tout de même que les<br />

effectifs peuvent être très fluctuant d’une année sur l’autre (en 2008,<br />

seulement une observation).<br />

Sympetrum vulgatum : la première chose à dire est une mise en<br />

garde sur son identification. En effet le risque de confusion avec S.<br />

striolatum est extrêmement élevé. L’observateur non expérimenté<br />

devra se méfier. De ce fait, les informations que l’on a sur cette<br />

espèce sont faibles. Cantonnés principalement en Brenne, il s’agit<br />

trés souvent d’individus isolés en compagnie d’autre sympetrum<br />

(d’où une détectabilité faible). Ce manque de recul en fait une espèce<br />

classé « en danger » [VU] au niveau régional<br />

Espèces à surveiller<br />

Malgré un nombre de données plus élevé que les espèces aux données rares, quatre espèces<br />

aux effectifs plus importants nécessitent une attention toute particulière.<br />

-Boyeria irene qui reste une espèce difficilement observable car affectionnant les cours d’eau<br />

ombragés. « Quasi menacé » [VU] dans la région.<br />

-Coenagrion mercuriale : le nombre important de données à son sujet provient d’un effort de<br />

prospection très important et d’une recherche active et spécifique ; Il n’en reste pas moins que<br />

c’est une espèce très sensible qui mérite une attention toute particulière. Vulnérable [VU] dans<br />

la région.<br />

-Leucorrhinia caudalis qui fait l’objet d’un suivi régulier chaque année (RN Chérine). Comme<br />

toutes les leucorrhines elle est très vulnérable et rare. En danger [EN] dans la région.<br />

-Oxygastra curtisii : qui est facilement reconnaissable et paraît parfois abondante. Néanmoins<br />

elle reste très localisée. Vulnérable [VU] dans la région.<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


-Ischnura pumilio dont les stations se répartissent un peu partout dans le département.<br />

Contrairement à ce qui est cité dans la bibliographie, dans l’<strong>Indre</strong> elle utilise une large palette<br />

d’habitats. Au niveau régional elle est classée comme « quasi vulnérable » [NT].<br />

-Coenagrion pulchellum : la majorité des données que nous avons datent d’avant 2000. La<br />

dernière étant de 2007. Majoritairement localisée en Brenne, on ne peut dire si cela est dû à un<br />

manque de prospection ou à un fort déclin. Quoi qu’il en soit, au niveau régional cette tendance<br />

semble être la même. « Vulnérable » [VU]<br />

-Somatochlora flavomaculata : la moitié des données que nous possédons datent d’avant les<br />

années 2000. Heureusement en 2006 et 2007 deux données en Brenne attestent de sa présence.<br />

Mais c’est la seule localité où l’espèce est récemment confirmée. Elle est classée « en danger »<br />

[VU].<br />

Évolution de la base de donnée<br />

En ce qui concerne l’évolution du nombre d’observations, on ne peut être que positif. On<br />

constate nettement une augmentation chaque année. En 2007, le nombre des observations<br />

représentait 26% des données de la base. Nous tenons donc à féliciter et à remercier tout les<br />

contributeurs (Déborah AUCLAIR, Edith ARMANGE, Camille VAN BEUSEKOM, Pierre BOYER,<br />

Thomas CHATTON, Romuald DOHOGNE, Marie-Hélène FROGER, Sylvain MONTAGNER, Yohan<br />

MORIZET, Jacques POULLAIN, Nicolas VAN INGEN, Robert VAN SLAGEREN), et espérons que cette<br />

tendance continuera.<br />

Parallèlement à cela, le nombre d’observateurs n’augmente pas aussi vite que l’on aura pu<br />

l’imaginer. Il atteignait 12 en 2005 et 2006. Ce nombre à même diminué en 2007 (10 seulement).<br />

Malgré cela, chaque observateur devient de plus en plus expérimenté à en juger l’évolution du<br />

nombre de données (Graphique 1).<br />

Graphique 1: évolution du nombre de données d’odonates au fil des années<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

33


34<br />

Répartition des observations dans le département<br />

En avril 2008, on comptabilisait 164 communes qui présentaient au moins une donnée<br />

d’odonates pour 83 communes sans (Carte 1). On remarque très nettement la forte pression<br />

d’observation localisée en Brenne et dans le sud du département. La zone qui présente le plus<br />

faible taux de prospection reste le Boischaut nord, bien que les quelques données que nous<br />

avons sont très encourageantes quant à la richesse de cette région. Nous citerons par exemple<br />

Coenagrion mercuriale, Lestes dryas, Boyeria irene, Cordulia aenea, Cordulegaster boltoni et<br />

Oxygastra curtisii.<br />

A l’heure actuelle, la priorité reste de combler ces vides le plus rapidement possible, et d’avoir un<br />

minimum de 25 observations par communes pour pouvoir faire un bilan réaliste des odonates<br />

dans le département.<br />

Conclusion<br />

Carte 1: situation départementale des observations d’odonates par commune<br />

La base de données ne cesse de se remplir, surtout ces dernières années et nous espérons que<br />

cette tendance continuera. Chaque année est riche en découvertes mais il reste beaucoup de<br />

choses à faire.<br />

Nous avons la chance d’avoir un département avec une mosaïque de paysages variés et<br />

d’accueillir des espèces d’odonates rares comme les Leucorrhines.<br />

Nous n’avons malheureusement pas assez de recul pour faire un constat sur l’évolution des<br />

populations d’odonates dans le département.<br />

Néanmoins, on peut déjà discuter de certains groupes.<br />

Les leucorrhines sont à surveiller en priorité. Leurs exigences écologiques en font des espèces<br />

particulièrement vulnérables. Exclusivement localisées en Brenne, leur survie dépend de<br />

l’évolution de la gestion des étangs.<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009


Les Gomphes représentent un groupe très intéressant, inféodé aux cours d’eau bien oxygénés<br />

et aux fonds sableux. Dans ce groupe il convient de s’intéresser de près à Gomphus simillimus<br />

dont la présence n’est signalée que par une donnée, ainsi qu’au Gomphe de Graslin dont la<br />

répartition départementale doit être bien plus large qu’on ne l’imagine. Onychogomphus<br />

uncatus qui présente un statut alarmant dans la région possède des effectifs encourageants<br />

dans notre département. Ceci veut dire qu’il doit être surveillé de près, et que nous devons<br />

rapidement faire état de sa répartition<br />

globale pour mieux appréhender son<br />

avenir.<br />

Pour ce qui est des Sympetrum, c’est<br />

un groupe facilement détectable qui<br />

peut, là encore, réserver de belles<br />

surprises. Il faut mettre l’accent sur<br />

la détermination de Sympetrum<br />

vulgatum et surtout chercher des<br />

preuves de reproduction de Sympetrum<br />

fonscolombii.<br />

Enfin, la présence de l’Anax parthenope<br />

est une nouvelle très encourageante<br />

et, là aussi, il faut essayer de trouver<br />

des preuves de reproduction.<br />

Mais dans un premier temps, la priorité<br />

reste tout de même de combler tous<br />

les vides à l’échelle communale pour avoir une première vision d’ensemble.<br />

Bibliographie<br />

- D’Aguilar J. et Dommanget J.-L., 1998. Guide des libellules d’Europe et d’Afrique du nord.<br />

Delachaux et Niestlé.<br />

- Dommanget Jean-Louis, 1987. Étude faunistique et bibliographique des odonates de France.<br />

Inventaire de faune et de flore. Fascicule 36. Muséum national d’histoire naturelle.<br />

- Dijkstra K.-D.B., 2007. Guide des libellules de France et d’Europe. Delachaux et Niestlé.<br />

- Lett Jean-Michel & al. , 2008. « Livre rouge » Groupe invertébré – Odonates. Document de<br />

travail.<br />

- Male-Malherbe Eric. Les libellules de la Brenne.<br />

Le Geai - Bulletin naturaliste d’<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> - N°3 - 2009<br />

Leucorrhine à large queue (Leucorrhinia caudalis), Eric Varenne,<br />

Sainte-Gemme, 2008<br />

- Wendler Arne et NüB Johann-Hendrik, 1997. Libellules : Guide d’identification des libellules de<br />

France, d’Europe septentrionale et centrale. Société française d’odonatologie.<br />

35


36<br />

<strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong><br />

Parc Balsan - Maison de l’environnement<br />

44, avenue François Mitterrand<br />

36000 Châteauroux<br />

Tél: 02 54 22 60 20<br />

association@indrenature.net<br />

http://www.indrenature.net<br />

Association Loi 1901 de protection de la nature et de l’environnement dans l’<strong>Indre</strong><br />

Le <strong>GEAI</strong>, le bulletin scientifique de l’association <strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong><br />

Directeur de publication : Jean-Pierre Fonbaustier<br />

Directeur de rédaction : Pierre Boyer<br />

Rédaction: Pierre Boyer, Thomas Chatton, Nidal Issa, Yohan Morizet<br />

Conception graphique : Yohan Morizet<br />

Crédits photos:<br />

Pierre Boyer (p23, p 24), Thomas Chatton (p11, p13), Nidal Issa (p8, p9, p16), Dominique<br />

Meunier (p7, p15), Yohan Morizet (p23), Eric Sansault (page de garde), Eric Varenne (p35).<br />

Réalisé avec le concours financier de la DIREN et de la région Centre<br />

Tarif du <strong>GEAI</strong> <strong>n°3</strong><br />

4,50 euros<br />

plus frais de port<br />

ISSN : 1257-5445 - Edition 2009 © <strong>Indre</strong> <strong>Nature</strong> 2009

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