Février - The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints
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À GAUCHE : PHOTO ROBERT CASEY ; À DROITE : PHOTO ERIN JENSEN<br />
• Trouvez quels sont les centres<br />
d’intérêt de l’enfant.<br />
Les enfants se sentent valorisés<br />
quand d’autres personnes manifestent<br />
de l’intérêt pour ce qu’ils<br />
aiment. Les enfants handicapés<br />
sont souvent attachés à certaines<br />
choses comme un jouet, un<br />
animal ou un jeu en particulier.<br />
L’instructrice peut demander<br />
à l’enfant de parler de ce qui<br />
l’intéresse et y faire référence<br />
pendant la leçon. Même si l’enfant<br />
ne parle pas, l’instructrice<br />
peut tout de même en parler.<br />
Intégrer<br />
Dans la plupart des cas, l’enfant<br />
qui a un handicap cognitif devrait<br />
aller dans la classe de Primaire<br />
qui correspond à sa tranche d’âge.<br />
C’est important à la fois pour<br />
l’enfant et pour ses camarades.<br />
Cette intégration l’aidera à apprendre<br />
à interagir avec les autres, à<br />
avoir une conduite appropriée à l’église et à se préparer<br />
à la transition vers les classes des jeunes. Être en classe<br />
avec lui <strong>of</strong>frira à ses camarades des occasions de servir et<br />
de découvrir la vision particulière des choses qu’ont les<br />
enfants handicapés. Le temps qu’ils passeront ensemble<br />
favorisera aussi l’amitié, composante importante du sentiment<br />
de se sentir inclus et désiré à l’église.<br />
Avant que notre fils soit en âge d’aller à l’école, une<br />
petite fille s’asseyait souvent à côté de lui à la Primaire. S’il<br />
manquait le cours, elle préparait pour lui des cartes et des<br />
images. Notre fils ne pouvait pas nous dire son nom, mais<br />
il la prenait par la main et l’appelait « mon amie ». Leur<br />
amitié a donné à cette petite fille l’occasion de le servir et<br />
de l’aider à être heureux d’aller à l’église.<br />
Pour que des amitiés se nouent, un parent ou une<br />
instructrice peut choisir de présenter l’enfant à ses camarades,<br />
le premier jour de classe, et parler de lui personnellement,<br />
en évoquant ses talents, ses aptitudes et ses activités<br />
préférées. Ensuite, ils pourront parler du handicap, pour<br />
que les camarades comprennent les besoins de l’enfant et<br />
tout comportement qui pourrait leur paraître inhabituel.<br />
Souvent, si les parents et les dirigeants de l’Église sont<br />
ouverts quand ils expliquent ces choses, les camarades de<br />
l’enfant seront plus à l’aise pour se lier d’amitié avec lui.<br />
Envisagez de contacter des spécialistes qui pourront aider<br />
Faire en sorte qu’un enfant qui a un handicap<br />
cognitif soit intégré dans une classe de Primaire<br />
aidera à la fois l’enfant et ses camarades. Ici,<br />
Audrey S. lit les Écritures avec Isaac.<br />
les instructrices de la Primaire à<br />
mettre sur pied un plan pour que<br />
l’enfant s’implique plus complètement.<br />
Parfois, l’instituteur de l’enfant<br />
sera disposé à rencontrer les parents<br />
et les dirigeantes de la Primaire pour<br />
leur enseigner des techniques qui<br />
fonctionnent à l’école avec l’enfant.<br />
Il sera peut-être même d’accord<br />
d’aller à l’église pour vous montrer<br />
des exemples pratiques.<br />
Dans de rares cas, il est possible,<br />
à titre exceptionnel, d’instruire<br />
l’enfant séparément ou de prévoir<br />
d’autres aménagements. La rubrique<br />
Primaire de la section Servir<br />
dans l’Église du site LDS .org fournit<br />
d’autres renseignements sur<br />
cette possibilité 5 .<br />
Prévoir un soutien en classe<br />
Il peut s’avérer difficile de répondre<br />
aux besoins de chaque enfant<br />
dans toutes les classes de Primaire.<br />
Quand un enfant handicapé est<br />
dans une classe, il faudra peut-être appeler une deuxième<br />
instructrice ou une assistante. Les deux instructrices pourront<br />
s’occuper, à tour de rôle, de l’enseignement des leçons<br />
et de l’aide à l’enfant, ou alors une assistante peut être<br />
appelée pour travailler spécifiquement avec l’enfant handicapé.<br />
Les personnes qui travaillent à la Primaire devront<br />
coordonner l’horaire des leçons, créer un système de communication<br />
et discuter de la manière de traiter les différentes<br />
situations qui peuvent survenir. Comme dans toute<br />
situation, la prière, la communication et la planification sont<br />
essentielles à la réussite de la collaboration et pour que<br />
l’expérience pédagogique soit édifiante.<br />
Lors de l’appel d’une deuxième instructrice ou d’une<br />
assistante, songez au fait que les parents travaillent avec<br />
leur enfant et assument, vingt-quatre heures sur vingtquatre,<br />
les problèmes qu’implique le fait d’élever un<br />
enfant handicapé. Ils peuvent avoir besoin d’assister aux<br />
cours de l’École du dimanche ou de s’engager dans d’autres<br />
appels ; ce court répit peut leur permettre de puiser<br />
une énergie nouvelle et de se préparer à affronter les<br />
problèmes de la semaine à venir.<br />
Adapter le plan des leçons<br />
Le Manuel d’instructions de l’Église enseigne que<br />
« les dirigeants et les instructeurs doivent intégrer le plus<br />
<strong>Février</strong> 2012 35