3 à 4 minutes - Pour choisir un site

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D O C U M E N T R É S E R V É A U X E X A M I N A T E U R S
Épreuve de production orale
Cette épreuve d’expression orale comporte 3 parties qui s’enchaînent.
La durée totale est de 10 à 15 minutes.
Avant le début de l’épreuve, le candidat dispose de 10 minutes de préparation
pour la 3 e partie.
ENTRETIEN DIRIGÉ - SANS PRÉPARATION - (2 à 3 minutes)
Présentation générale
Parler de soi, de ses activités, de ses centres d’intérêt. Parler de son passé, de son présent et de ses projets.
Cette épreuve permettra aussi de mettre le candidat à l’aise en parlant de lui. Elle se déroule en interaction
sur le mode d’un entretien informel entre le candidat et l’examinateur qui amorcera le dialogue par une
question du type :
Bonjour… Pouvez-vous vous présenter, me parler de vous, de votre famille… ?
L’examinateur relancera l’entretien sur des thèmes tels que :
• Où avez-vous passé vos dernières vacances ?
• Qu’est-ce que vous êtes en train d’étudier ?
• Que voulez-vous faire plus tard ?
• Parlez-moi de vos passe-temps préférés ?
EXERCICE EN INTERACTION - SANS PRÉPARATION - (3 à 4 minutes)
Le candidat tire au sort deux sujets et en choisit un.
EXPRESSION D’UN POINT DE VUE (5 à 7 minutes)
Préparation : 10 minutes
Objectifs :
– Identifier un sujet de discussion à partir d’un texte déclencheur.
– Donner son opinion et en débattre avec l’examinateur.
Le candidat tire au sort deux sujets et en choisit un.
Consigne au candidat :
Vous dégagerez le thème soulevé par le document ci-dessous. Vous présenterez ensuite
votre opinion sous la forme d’un petit exposé de 3 minutes environ. L’examinateur pourra
vous poser quelques questions.
DELF B1
25 points
10 min de préparation
pour la 3 e partie de
l’épreuve uniquement
15 min de passation
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DELF B1
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SUJETS POUR LA 2 e PARTIE DE L’ÉPREUVE
! SUJET 1 (3 à 4 minutes)
! SUJET 4 (3 à 4 minutes)
Votre ami(e) français(e) vient passer des vacances dans votre pays. Il (elle) ne parle presque pas votre langue
et voudrait passer une journée en ville. Ce jour-là vous êtes occupé(e) et ne pouvez pas l’accompagner.
Vous lui expliquez ce qu’il (elle) peut faire et vous lui donnez quelques conseils pour qu’il (elle) se débrouille
tout(e) seul(e).
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de votre ami(e).
! SUJET 5 (3 à 4 minutes)
Votre ami(e) français(e) passe son temps sur Internet et à jouer aux jeux vidéo, il (elle) ne peut plus s’en
passer. Vous lui faites remarquer les côtés négatifs des jeux vidéo et vous lui proposez une autre activité.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de l’ami(e).
! SUJET 6 (3 à 4 minutes)
LE CANDIDAT TIRE AU SORT DEUX SUJETS ET IL EN CHOISIT UN.
Invité(e) chez un(e) de vos ami(e)s français(es), vous ne savez pas quelles sont les habitudes dans ce genre
de situation : si vous devez apporter quelque chose, etc. Vous demandez conseil à votre professeur(e) de
français qui vous pose aussi quelques questions sur votre ami(e) et sa famille.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de votre professeur(e) de français.
! SUJET 2 (3 à 4 minutes)
Votre ami(e) français(e) vous a prêté son ordinateur portable pendant son absence. Peu de temps après,
vous remarquez que le lecteur/graveur de CD/DVD ne fonctionne plus correctement. Votre ami(e) revient et
vous lui expliquez ce que vous comptez faire pour résoudre ce problème.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de l’ami(e).
! SUJET 3 (3 à 4 minutes)
Un(e) ami(e) a échoué à son examen de français. Il (elle) est très déçu(e). Vous lui posez des questions
pour essayer de comprendre les raisons de cet échec puis vous le (la) réconfortez et l’encouragez à mieux
se préparer pour la prochaine fois.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de votre ami(e).
Vous avez joué à la loterie, en partageant le prix du billet avec un(e) ami(e) français(e), et vous avez gagné
une importante somme d’argent. Vous discutez ensemble de ce que vous allez faire de cet argent, comment
vous allez le partager, etc.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de l’ami(e).
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! SUJET 7 (3 à 4 minutes)
DELF B1
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Vous avez oublié chez vous le devoir que vous deviez rendre à votre professeur(e) de français aujourd’hui.
Votre professeur(e) se fâche et vous indique qu’il/elle n’acceptera pas de devoir en retard. Après le cours,
vous allez le/la voir pour lui expliquer les raisons de votre oubli et lui demander si vous pouvez le lui
rapporter au prochain cours.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de votre professeur(e) de français.
! SUJET 8 (3 à 4 minutes)
Vous aviez rendez-vous chez le dentiste ce matin mais vous vous êtes réveillé une heure en retard. Vous
décidez d’aller quand même chez le dentiste car vous avez très mal. Vous tentez de convaincre l’assistant(e)
de vous laisser voir le dentiste malgré votre retard.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de l’assistant(e).
! SUJET 9 (3 à 4 minutes)
Un(e) ami(e) français(e) critique un peu trop à votre goût certains aspects de votre pays (cuisine, télévision,
comportements par exemple). Cela ne vous plaît pas et vous vous défendez.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de votre ami(e).
! SUJET 10 (3 à 4 minutes)
Vous êtes au cinéma, le téléphone portable de votre voisin(e) sonne pendant tout le film. Vous lui demandez
de l’éteindre, il/ elle refuse. A la fin du film, vous lui faites part de votre mécontentement.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle du (de la) voisin(e).
! SUJET 11 (3 à 4 minutes)
Vous partez en séjour linguistique en Suisse et devez partager votre chambre. Votre compagnon n’a pas
besoin de beaucoup d’heures de sommeil, vous si ! Il/ elle lit jusqu’à très tard dans la nuit et la lumière
vous empêche de bien dormir. Vous essayez de trouver ensemble une solution.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de votre compagnon de chambre.
! SUJET 12 (3 à 4 minutes)
Vous revenez d’un stage de ski dans les Pyrénées. Dans l’autocar du retour, au bout d’un quart d’heure
de route, vous vous apercevez que vous avez oublié votre portefeuille à l’hôtel (documents d’identité,
passeport, argent, etc.). Le chauffeur ne veut pas faire demi-tour pour ne pas prendre de retard. Vous insistez
pour le faire changer d’avis.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle du conducteur / de la conductrice du car.
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! SUJET 13 (3 à 4 minutes)
! SUJET 14 (3 à 4 minutes)
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Pendant un séjour linguistique dans un pays francophone, vous déjeunez à midi au restaurant scolaire du
lycée. Vous êtes végétarien et chaque jour, c’est la même chose : aucun plat ne convient à votre régime.
Vous prenez rendez-vous avec le directeur/ la directrice pour essayer de régler le problème.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle du directeur/ de la directrice.
Dans un magasin de souvenirs, vous faites malencontreusement tomber trois verres décorés. Vous pensez
qu’ils étaient mal rangés. Mais le vendeur / la vendeuse est furieux/furieuse et exige que vous les remboursiez.
Vous essayez de trouver un arrangement.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle du vendeur / de la vendeuse.
! SUJET 15 (3 à 4 minutes)
A la fin de la visite d’un musée, vous allez récupérer au vestiaire votre blouson et votre sac à dos. L’employé(e)
vous rend votre blouson et un sac qui n’est pas le vôtre. Vous lui expliquez le problème et l’aidez à retrouver
le bon sac.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle de l’employé(e).
! SUJET 16 (3 à 4 minutes)
Vous avez trouvé un téléphone portable devant un magasin. Vous entrez pour le signaler au vendeur / à la
vendeuse et vous discutez des différentes solutions pour retrouver le propriétaire du téléphone.
L’examinateur/examinatrice joue le rôle du vendeur / de la vendeuse.
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DOCUMENTS POUR LA 3 e PARTIE DE L’ÉPREUVE
Consigne au candidat :
Vous dégagerez le thème soulevé par le document ci-dessous. Vous présenterez ensuite
votre opinion sous la forme d’un petit exposé de 3 minutes environ. L’examinateur pourra
vous poser quelques questions.
! DOCUMENT 1
DES PROFESSEURS EXPÉRIMENTENT UN NOUVEAU TYPE D’ÉVALUATION FONDÉ SUR LA CONFIANCE.
Lorsque l’on compare les élèves français à ceux de plusieurs autres pays, ils se classent derniers pour
ce qui concerne la confiance en soi. Afin de combattre ce fléau*, André Antibi, professeur de mathématiques,
propose une nouvelle méthode d’évaluation par contrat de confiance. Environ une semaine avant le contrôle,
l’enseignant donne un programme détaillé de révisions avec une liste de points (cours, exercices,…)
traités ou corrigés en classe.
Deux ou trois jours avant l’épreuve, une séance de questions-réponses permet aux élèves d’interroger le
professeur sur des points non compris. Les élèves révisent sans stress et avec plus de confiance.
Le Monde des ados n°156 du 10/01/2007
* Un fléau : une catastrophe, un désastre
! DOCUMENT 2
INTERNET ET SON UTILISATION CHEZ LES JEUNES
Une étude de l’Association Européenne de Publicité Interactive (AEPI) montre que les 15-24 ans utilisent
de plus en plus Internet pour des usages riches et variés. Selon une autre étude publiée le 27 juin 2005,
Internet gagne du terrain face à la télévision et la radio chez les jeunes européens. En effet, près de la
moitié des 15-24 ans (46 %) regardent moins la télévision, préférant naviguer sur la toile, tandis que 22 %
déclarent passer moins de temps à écouter la radio. Dans toute l’Europe, le temps que les 15-24 ans consacrent
aux médias donne l’avantage à Internet (24 %) plutôt qu’à la lecture de la presse écrite (10 %) ou
des magazines (8 %). L’étude de l’AEPI montre également que les jeunes communiquent largement via
Internet, privilégiant ce moyen aux dépens de celui du téléphone pour converser avec leurs amis.
! DOCUMENT 3
LE CANDIDAT TIRE AU SORT DEUX SUJETS ET IL EN CHOISIT UN.
Institut national de recherche pédagogique, service de Veille scientifique et technologique,
http://www.inrp.fr/vst, Juin 2006
LES ÉLÈVES S’ENNUIENT À L’ÉCOLE
Les élèves s’ennuient à l’école, en France mais aussi en Europe et à une échelle internationale. Tel est le
résultat paradoxal d’une enquête de l’OCDE de 2005, Regards sur l’éducation, menée auprès de 17 millions
d’adolescents dans 32 pays, dans le cadre de son Programme international pour le suivi des acquis des élèves
(PISA), puisqu’il apparaît que même s’ils disent s’ennuyer, avec des taux records en Allemagne (67 %),
en Grèce et en Espagne (66 %), les élèves estiment que l’école est un endroit où ils se font facilement des
amis (82 %). Seuls 14 % d’entre eux se sentent mal à l’aise et se disent seuls. Autre enseignement de cette
enquête : les professeurs ont du mal à faire régner la discipline dans leur classe. Il semble difficile d’être
au calme dans les classes grecques, norvégiennes ou brésiliennes. À l’inverse, la discipline règne dans les
classes russes, lettonnes et polonaises.
www.portal.unesco.org
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! DOCUMENT 4
! DOCUMENT 5
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« TRIER LES DÉCHETS » : MARTIN, 16 ANS, EN SECONDE.
« On a réussi à mettre en place le tri sélectif dans notre lycée. Cela a pris un an! Le proviseur a dit qu’il
tolérait le projet, mais que c’était à nous de trouver les fonds* nécessaires. On a envoyé des lettres à la
commune, à la Région, etc. […] La Région nous a envoyé un chèque de 3 000 Euros pour payer les poubelles,
les sacs de différentes couleurs et le ramassage. Après, il a fallu sensibiliser tout le monde. Pour cela, on
a créé des jeux, organisé des petits débats. Aujourd’hui, ça marche ! Mais ce n’est pas toujours facile. Un
jour, j ’ai vu un enseignant jeter son gobelet dans la corbeille pour le papier. Je lui ai dit que ça ne se
recyclait pas, que ça polluait… Il m’a dit que, « bon, il ne faut pas faire une histoire pour un gobelet ».
Et moi, je lui ai répondu : « Mais si on est vingt à le faire, oui, cela pose un problème… », ça ne lui a pas plu,
mais il a compris. »
Phosphore, septembre 2007
* Les fonds : l’argent.
! DOCUMENT 6
CONCOURS : DESSINE-MOI UN CARTABLE !
Pour répondre aux inquiétudes des associations de parents d’élèves, le ministère de l’Éducation
nationale lance un concours pour créer un cartable léger et solide.
Pour remporter le concours lancé par le Ministère de l’Éducation nationale, le cartable de demain devra
« peser moins d’1 kilo, être robuste et résistant aux chocs, pratique et à la mode. » L’objectif du concours
un cartable léger et solide est de répondre aux associations de parents d’élèves qui s’inquiètent du
poids des cartables des écoliers français.
Qui peut y participer ? À peu près tout le monde, à condition de présenter un cartable qui pourra être
produit à grande échelle avec des matériaux respectueux de l’environnement. C’est à un jury composé de
professionnels de la santé, de représentants l’éducation nationale et des parents d’élèves que reviendra
la décision finale.
Tiphanie Truffaut, http://www.lesclesjunior.com, 28/01/2008
DES ADOS DE MOINS EN MOINS ACTIFS
Du fait des conditions de vie plus confortables (transport motorisé, ascenseurs, chauffage central, climatisation…)
et de la sédentarisation des loisirs (télé, jeux vidéo, ordinateur), le niveau d’activité a globalement
diminué dans les sociétés occidentales.
Depuis une soixante d’années, la dépense énergétique des jeunes a diminué tout comme le temps consacré
à l’activité physique. Les adolescents sont globalement plus pantouflards* qu’autrefois. Et ce phénomène
est plus important chez les filles que chez les garçons. Selon une étude menée dans le Bas-Rhin, à peine
un tiers des collégiens de 1 ère année de collège marchent ou font du vélo plus de vingt minutes par jour
pour se rendre au collège. Et près de la moitié des filles et un quart des garçons ne font pas de sport
en dehors de l’école.
http://www.doctissimo.fr
* Pantouflard : personne qui aime rester chez elle.
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! DOCUMENT 9
! DOCUMENT 10
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LA PUBLICITÉ TRAQUE LES JEUNES
Depuis 25 ans, les jeunes sont présents dans l’imaginaire publicitaire, notamment pour les produits qui
les concernent. Ces publicités jouent souvent sur l’humour. L’objectif est de créer une relation affective
avec le téléspectateur. L’enfant influence le choix de consommation d’une famille. Concernant le contenu
des pubs*, le Bureau de vérification de la publicité (BVP) fait des recommandations. Par exemple, les enfants
ne doivent pas apparaître dans une publicité qui ne les concerne pas directement. Pourtant, on en voit
beaucoup dans des publicités pour des voitures…
Les clés de l’actualité, n°707
* Pubs : abréviation de publicités.
POUR LES ADOS, DORMIR N’EST PAS SI SIMPLE
Ils n’arrivent pas à se lever le matin ! 30 % des ados se plaignent de ne pas dormir suffisamment. Il semble
que chez les filles, plus angoissées, la proportion soit plus élevée : 34,4 % contre 17,5 % chez les garçons.
A l’adolescence, on a besoin de dormir huit à neuf heures par nuit. Mais, par ailleurs, on a constaté que
les adolescents qui dormaient plus de dix heures par nuit étaient nettement plus performants que ceux qui
dormaient huit heures.
Le Monde de l’éducation, décembre 2006
OBÉSITÉ : LES PUBS* ÉLIMINÉES DE LA TÉLÉ
La décision britannique est plus forte que ce qui se fait en France ! En France, où 1,5 million d’enfants
souffrent d’obésité, seul un message de prévention est mis sous les pubs pour des boissons et des
aliments trop sucrés, trop salés et trop gras. Du genre : « pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et
légumes par jour », « pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière », « pour votre santé,
évitez de grignoter entre les repas »…
Au Royaume-Uni, ces publicités viennent donc d’être carrément interdites dans les émissions de télé pour
les moins de 16 ans. Une mesure pour tenter de lutter contre l’augmentation de l’obésité !
D’après Isabelle Desprez, http://www.lesclesjunior.com, 05 janvier 2008
* Pubs : abréviation de publicités
LYCÉE : 35 HEURES* ?
Les lycéens travailleraient-ils plus que leurs parents ? Sans doute pas tous… mais sûrement une bonne partie
d’entre eux ! Pour le vérifier, il suffit de se pencher sur les horaires officiels (environ trente heures par
semaine) et d’y ajouter le travail fait à la maison (quinze heures ou plus). On note que l’emploi du temps d’un
lycéen normalement sérieux et assidu atteint vite les quarante heures hebdomadaires, voire quarante cinq
ou plus pour les plus motivés. Record planétaire ! Faut-il réduire le temps de travail des lycéens ? Idée absurde,
affirment certains professeurs : la charge de travail varie d’un élève à l’autre, diminuer le nombre d’heures
de cours conduirait à augmenter le temps de travail personnel…
Phosphore, avril 2005
* Durée hebdomadaire actuelle du travail en France pour la plupart des salariés
depuis la loi sur la réduction du temps de travail.
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LES JEUNES MENACÉS DE SURDITÉ
De plus en plus de jeunes seraient menacés de surdité,
notamment à cause d’un usage intensif des baladeurs*.
Lorsque tu écoutes ton baladeur mp3 pendant des heures,
ton tympan se retrouve très proche du haut-parleur. Cela
peut entraîner des dommages irréparables.
Dans les mauvais élèves du son, il y a aussi les discothèques
et les salles de concert. Sans que l’on s’en aperçoive, le
niveau sonore augmente au cours de la soirée. Il est
conseillé de porter des bouchons d’oreille lorsque tu sors !
Les chercheurs expliquent aussi que la qualité de notre audition
se dégrade à cause de la musique compressée (mp3).
Pour transformer une chanson en fichier mp3, on déforme
le son en égalisant les niveaux faibles et les niveaux forts. Les variations des instruments disparaissent et
nous nous habituons à écouter de la musique uniforme et sans nuance.
Marie Lebas, Coline Arbouet, http://www.lesclesjunior.com, 09 janvier 2008
* un baladeur : un lecteur de musique portable
! DOCUMENT 12
OÙ EN SONT LES BANLIEUES ?
Le mot banlieue désigne les quartiers populaires, souvent situés autour des grandes villes. Elles ont mauvaise
réputation, et pourtant, il s’y passe aussi des choses positives !
Les habitants des banlieues se sentent souvent isolés : ils manquent de commerces, de banques et de bureaux
de poste. Les transports en communs sont mal organisés et le taux de chômage est très élevé, surtout
chez les jeunes. Dernièrement, le gouvernement a proposé un plan banlieue, pour améliorer les conditions
de vie dans les quartiers.
Mais comme dans toutes les villes de France, il se passe aussi des choses sympas dans les banlieues.
Par exemple, des jeunes de la banlieue de Bondy, près de Paris, animent un blog d’actualité : le Bondy Blog.
Avec l’aide de journalistes, les jeunes peuvent s’exprimer par écrit, mais aussi en radio et en vidéo. De
nombreux artistes sont issus des quartiers comme la chanteuse Diam’s ou encore Faïza Guene, l’auteur de
Kiffe kiffe demain.
D’après Marie Lebas, http://www.lesclesjunior.com, 18 au 24 février 2008
! DOCUMENT 13
CINÉMA : UN MENSONGE
Peut-être as-tu entendu parler du film « Survivre avec les loups » inspiré du récit
de Misha Defonseca ? Pendant la seconde Guerre mondiale (1939-1945), elle était
une petite fille qui est partie à la recherche de ses parents en traversant toute
l’Europe à pied. Cachée dans une forêt, elle a été adoptée par des loups qui l’ont
empêchée de mourir de faim.
Des millions de lecteurs et de spectateurs ont été bouleversés par cette histoire.
Or, des journalistes belges ont mené une enquête qui démontre que cette histoire
est un mensonge. Misha Defonseca a admis hier qu’elle avait tout inventé. Loin
de survivre dans une forêt, elle était en fait dans une école belge durant la guerre.
Ce mensonge choquant doit décevoir les millions d’admirateurs de Misha Defonseca, bouleversés par cette
histoire incroyable. Mais il peut aussi nous servir à faire preuve d’esprit critique face à toutes les histoires
que nous entendons.
Frédéric Fontaine, www.lesclesjunior.com, 01/03/2008
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! DOCUMENT 14
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LES ÉLÈVES FRANÇAIS VONT BIEN
Selon un récent rapport sur « La santé à l’école en Europe », les 11-15 ans de l’Hexagone vont bien, voire
mieux que leurs camarades européens.
Seul un élève sur six passe trois heures par jour ou plus à faire ses devoirs à la maison en semaine. Alors
qu’ils sont beaucoup plus à se consacrer aux devoirs au Portugal, en Espagne et en Pologne. Et moins de
un élève français sur quatre ressent une pression par le travail à l’école, soit moins que dans la plupart des
neuf pays européens étudiés.
Le collégien français n’est d’ailleurs pas le plus bosseur* du continent : les Italiens (1 089) et Néerlandais
(1 067) ont plus d’heures de cours par an que les Français (1 032). La moyenne européenne est à 922 heures.
« Il faut arrêter de dramatiser, on ne torture pas nos élèves ! Même si, en France, la pression à la performance
est énorme par rapport aux pays scandinaves », assure Didier Jourdan, le coauteur du rapport.
Isabelle Desprez, http://www.lesclesjunior.com, 14/01/2008
* bosseur : travailleur
! DOCUMENT 15
LE MÉDIATEUR*, C’EST TOI!
« Moi, […] je m’investis comme médiateur […] pour changer le collège en un lieu agréable où l’on travaille
et pour avoir une vie scolaire la plus confortable possible », écrit Omel, 14 ans, collégien dans un établissement
proche de Paris. Avec une dizaine d’autres élèves, Omel a suivi la formation à la médiation pour prévenir
les conflits, mettre des mots sur les frustrations et les blessures, apprendre à se définir positivement
en retrouvant les mots justes, et développer la confiance en soi.
« Le principe, explique Christine Beaudé, conseillère principale d’ éducation, est le règlement des conflits
des élèves par les élèves. »
Organisés en binôme*, les médiateurs assurent une permanence pendant les récréations. Parmi les règles
à appliquer : parler chacun à son tour, avoir un temps égal de parole et s’interdire les insultes.
Vies de famille, septembre 2007
* médiateur : personne qui facilite un accord, qui aide à trouver une solution acceptable pour les deux parties.
* en binôme : par groupe de deux
! DOCUMENT 16
LE SKI, C’EST SUPER… MAIS CHER !
Les vacances de février démarrent ce week-end dans certaines régions de France. Beaucoup de Français
aimeraient bien aller au ski mais ce loisir coûteux est souvent réservé aux familles les plus riches.
Ça y est, c’est les vacances pour les familles des régions de Marseille, Besançon, Lille, Nice, Tours…
La semaine suivante, ce sera au tour de Toulouse, Rennes, Caen, Lyon Montpellier… Puis viendront les
Parisiens et les Bordelais. Ces vacances sont notamment décalées pour éviter que tout le monde se
retrouve sur les pistes de ski en même temps. Il s’agit de permettre aux commerçants des stations, aux
écoles de ski, aux hôtels d’avoir des clients sur une période plus longue.
Malgré ces aménagements, seulement 7 % des Français partent en vacances aux sports d’hiver en famille.
Car le ski, c’est super mais cher. Il faut payer la location, les skis, les forfaits, la nourriture, etc. Il existe d’autres
solutions, moins chères, comme les colos* ou la classe de neige. Mais certains écoles hésitent à organiser
ces séjours car cela demande beaucoup d’encadrement pour assurer la sécurité des jeunes skieurs.
http://www.lesclesjunior.com, 09/02/2008
* les colos : les colonies de vacances
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