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Fiche génétique simplifiée - Orphanet

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Transmission autosomique<br />

d’une maladie héréditaire<br />

Dans une même famille, la<br />

transmission d’une PsH se fait<br />

toujours par la mutation d’un<br />

seul gène.<br />

Transmission autosomique<br />

➧ Le « matériel <strong>génétique</strong> »<br />

de chaque cellule est composé de<br />

23 paires de chromosomes :<br />

- Une paire de chromosomes<br />

sexuels (XX ou XY) qui déterminent<br />

le sexe de l’individu<br />

- et 22 paires de chromosomes<br />

non-sexuels, appelés autosomes.<br />

➧ Les 23 paires de chromosomes<br />

sont issues par moitié de<br />

la mère et par moitié du père.<br />

➧ La transmission d’une psh<br />

par les chromosomes sexuels est<br />

exceptionnelle.<br />

➧ La maladie se transmet essentiellement<br />

par une mutation<br />

présente sur l’une des 22 Paires<br />

d’autosomes: il s’agit d’une<br />

Transmission Autosomique.<br />

AUTosomiqUe<br />

DominAnT<br />

modes de transmission<br />

La transmission d’une mutation<br />

<strong>génétique</strong> d’un individu à ses<br />

descendants se fait selon deux<br />

possibilités:<br />

➧ Dominante : une seule copie<br />

du Gène muté suffit à faire<br />

exprimer la Maladie; Les formes<br />

à transmission autosomiques<br />

dominantes (AD) sont majoritaires<br />

dans les PSH et pourraient<br />

représenter jusqu’à 70% des cas<br />

de PSH en France. Le risque encouru<br />

de transmettre la maladie à<br />

chaque procréation pour un sujet<br />

affecté est de 50% pour ce mode<br />

de Transmission Dominant.<br />

➧ récessive : elle nécessite<br />

la présence du même gène muté<br />

sur les Chromosomes Maternels<br />

et Paternels. Les formes<br />

de transmission autosomique<br />

récessive (AR) représenteraient<br />

25% de cas des PSH. Le risque<br />

encouru de transmettre la maladie<br />

à chaque procréation pour un<br />

sujet affecté est de 25% pour une<br />

transmission récessive.<br />

AUTosomiqUe<br />

récessiF<br />

Homme Femme Sujets affectés gène muté<br />

La consultation<br />

<strong>génétique</strong><br />

Un conseil <strong>génétique</strong> sur le<br />

risque de transmission de la maladie<br />

est proposé par le généticien<br />

aux patients atteints, sur la base<br />

de la transmission observée dans<br />

leur famille à partir de l’arbre généalogique.<br />

Un test est alors proposé<br />

pour l’identification du gène en<br />

cause chez l’individu affecté (« cas<br />

index »)<br />

L’identification du gène<br />

responsable à l’issue de ce test<br />

permet de confirmer le risque de<br />

transmission préalablement établi<br />

et de proposer dans certains<br />

cas un diagnostic pré-symptomatique<br />

(test des personnes à risque<br />

majeures souhaitant connaitre<br />

leur statut) ou prénatal (test du<br />

fœtus pendant la grossesse).<br />

Ces tests, limités actuellement<br />

à certains gènes ; ne sont<br />

réalisés que dans le contexte de<br />

consultations spécialisées et<br />

sous certaines conditions<br />

Les TesTs GénéTiqUes<br />

(mai 2012)<br />

consultations spécialisées<br />

en France<br />

21 centres experts (centres<br />

de références ou centres de compétences),<br />

répertoriés sur le site<br />

<strong>Orphanet</strong> (http://www.orpha.net)<br />

reçoivent les patients atteints de<br />

PSH.<br />

Les neurologues spécialistes<br />

peuvent prescrire alors un<br />

test <strong>génétique</strong>.<br />

quand et comment ?<br />

Le prélèvement est fait suite<br />

à la suite d’une consultation auprès<br />

d’un généticien ou d’un neurologue<br />

et après signature d’un<br />

consentement éclairé. L’examen<br />

<strong>génétique</strong> nécessite d’abord<br />

d’établir un bilan neurologique<br />

exhaustif par un spécialiste des<br />

PSH.<br />

La prise de sang est effectuée<br />

sur un membre atteint de la<br />

famille (cas index).<br />

Transmission des résultats de<br />

diagnostic de routine:<br />

Les tests pratiques en routine<br />

concernent les gènes les<br />

plus fréquemment impliqués<br />

dans PSH (gènes SPG4, SDPG3A,<br />

SPG10 & SPG31 pour une transmission<br />

AD ; SPG11, SPG5, SPG7<br />

& SPG15 pour une transmission<br />

AR). Pour les autres gènes la recherche<br />

de mutation est réalisée<br />

dans le cadre de la recherche<br />

sans compte rendu diagnostique<br />

au Malade.<br />

si un gène a pu être identifié<br />

comme muté : le résultat remis<br />

au patient lors d’une consultation.<br />

Des examens complémentaires<br />

sur d’autres membres de<br />

la famille sont parfois nécessaires<br />

pour confirmer qu’une<br />

mutation est bien responsable<br />

de la maladie.<br />

si aucune mutation n’a pu<br />

être identifiée : le résultat est<br />

adressé par courrier au patient.<br />

Fréquence des gènes mutés<br />

dans les PSH<br />

FORMES AUTOSOMIQUES<br />

DOMINANTES<br />

Inconnues<br />

sPG 4 = 40-48%<br />

SPG 3A = 3-20%<br />

SPG 10 = 2-3%<br />

SPG 31 = 2-3%<br />

SPG 8 =

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