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Migration en Côte d'Ivoire Migration en Côte d'Ivoire - IOM Publications

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autres lieux de prov<strong>en</strong>ance des réfugiés sont la République du Congo (156) et la<br />

République démocratique du Congo (149). Au sein des réfugiés, la population<br />

féminine est dominante (54 %) et la proportion des mineurs (moins de 18 ans) est<br />

de 47 % (voir tableau 23 <strong>en</strong> annexe I) (HCR, 2008a).<br />

Le nombre de réfugiés libéri<strong>en</strong>s <strong>en</strong> <strong>Côte</strong> d’Ivoire a fortem<strong>en</strong>t baissé<br />

passant de 117 700 <strong>en</strong> 2000 à 24 300 <strong>en</strong> 2008 (HCR, 2008a). Cette baisse s<strong>en</strong>sible<br />

s’explique par plusieurs facteurs au nombre desquels, les opérations de retour<br />

volontaire au Libéria et la réinstallation aux Etats-Unis conduite <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat<br />

avec l’OIM.<br />

Le nombre des demandeurs d’asile est passé de 1 880 <strong>en</strong> 2000 à 2 500<br />

<strong>en</strong> 2006, puis à 1 740 <strong>en</strong> 2007 (HCR, 2008a ; cf. tableau 23 <strong>en</strong> annexe I). Ces<br />

demandeurs d’asile sont de nationalités diverses et le plus grand nombre<br />

provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t de : Liberia, République du Congo, République démocratique du<br />

Congo, Sierra Leone, République c<strong>en</strong>trafricaine, Togo. Hormis les libéri<strong>en</strong>s pour<br />

lesquels la proportion de mineurs est supérieure à 50 %, les demandeurs d’asile<br />

originaires des autres pays sont <strong>en</strong> majorité des adultes avec des taux variant<br />

<strong>en</strong>tre 62 % et 81 %. Selon Merabet (2006), la quasi-totalité des demandeurs<br />

d’asile résidait à Abidjan et exerçait dans l’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t ou <strong>en</strong> tant que<br />

travailleurs indép<strong>en</strong>dants (médecins, artisans) avant la crise du 19 septembre<br />

2002.<br />

• Travailleurs migrants : Perman<strong>en</strong>ts et temporaires<br />

Le taux brut d’activité élevé chez les immigrants (presque 60 %) semble<br />

indiquer que l’immigration <strong>en</strong> <strong>Côte</strong> d’Ivoire est surtout une immigration de<br />

travail (INS, 2002d). L’arrêté n°2004-6421 du 15 mars 2004 donne les modalités<br />

pour le recrutem<strong>en</strong>t d’un non-national et de la délivrance d’un visa de travail : un<br />

visa de travail de 24 mois est délivré par l’AGEPE dans le cadre du contrat à durée<br />

déterminée et un visa de longue durée pour un contrat à durée indéterminée.<br />

Selon l’AGEPE, 4 833 visas de travail ont été délivrés, dont 4 564 aux hommes<br />

et 269 aux femmes, sur la période 2000-2006 (tableau 24 <strong>en</strong> annexe I). Ces chiffres<br />

confirm<strong>en</strong>t l’impression que la majorité des migrants travaille dans le secteur<br />

informel pour lequel aucune déclaration auprès de l’AGEPE n’est effectuée. Ces<br />

visas ont été délivrés à plus de 57 % aux Burkinabè et Français sur la base de<br />

contrats de travail à durée déterminée (3 966) pour la plupart. Dans le secteur<br />

moderne 8 , les travailleurs migrants sont majoritairem<strong>en</strong>t des perman<strong>en</strong>ts avec<br />

des contrats à durée indéterminée (82 %). Ces emplois sont des emplois d’ouvrier<br />

8 C’est l’emploi offert par le secteur formel privé et qui s’oppose à celui qui est créé dans le secteur informel.<br />

<strong>Migration</strong> <strong>en</strong> <strong>Côte</strong> d’Ivoire : Profil National 2009<br />

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