31.07.2013 Views

Joyeuses Commères de Windsor

Joyeuses Commères de Windsor

Joyeuses Commères de Windsor

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Les <strong>Joyeuses</strong> <strong>Commères</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>Windsor</strong><br />

William Shakespeare<br />

adaptation et mise en scène :<br />

Jean-Marie Villégier et Jonathan Duverger<br />

du 21 avril au 22 mai 2004<br />

mardi 19h, du mercredi au samedi 20h, dimanche 16h<br />

relâche le lundi et le dimanche 25 avril<br />

Durée du spectacle : 2h15 avec entracte<br />

Location : 01 53 05 19 19<br />

Plein tarif : <strong>de</strong> 28€ à 12€<br />

Tarif réduit* : <strong>de</strong> 23 € à 8 €<br />

*Moins <strong>de</strong> 27 ans, plus <strong>de</strong> 60 ans, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi sur présentation<br />

d’un justificatif<br />

Tarifs Jour J* : <strong>de</strong> 14€ à 6€<br />

*18-27 ans et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi (50% <strong>de</strong> réduction le jour même, sur<br />

présentation d’un justificatif)<br />

Service <strong>de</strong> presse<br />

Athénée Théâtre Louis-Jouvet : zef - Isabelle Muraour & Marion<br />

Bihel<br />

Tél. : 01 43 73 08 88 - Mail : assozef@wanadoo.fr - Port. : 06 18 46 67 37


Sommaire<br />

- Générique p.3<br />

- Abor<strong>de</strong>r Shakespeare p.4<br />

- Un Falstaff recyclé, mais toujours remontant p.5<br />

- Infidèle fidélité, entretien avec Jean-Marie Villégier p.7<br />

- Repères biographiques p.9<br />

- Dates <strong>de</strong> représentations p.15<br />

- Ren<strong>de</strong>z-vous autour <strong>de</strong>s <strong>Joyeuses</strong> <strong>Commères</strong> <strong>de</strong> <strong>Windsor</strong> p.15<br />

- La saison <strong>de</strong> l’Athénée p.16<br />

2


Distribution<br />

adaptation et mise en scène Jean-Marie Villégier et<br />

Avec par ordre d’entrée en scène<br />

Jonathan Duverger<br />

décor Jean-Marie Abplanalp<br />

costumes Patrice Cauchetier<br />

lumières Joël Rollot<br />

maquillages Suzanne Pisteur<br />

coiffures Daniel Blanc<br />

Maître Shallow Alain Delanis<br />

M. Page Didier Niverd<br />

Slen<strong>de</strong>r, neveu <strong>de</strong> Shallow Alexandre Steiger<br />

M. Ledocteur Jean-Clau<strong>de</strong> Fernan<strong>de</strong>z<br />

Le Seigneur Falstaff Jean-Marie Villégier<br />

Pistoll Olivier Treiner<br />

Nym Olivier Augrond<br />

Bardolph Alain Trétout<br />

Mme Gué Karine Fellous<br />

Mme Page Agnès Proust<br />

Anne Page Jonathan Duverger<br />

Simple Alexandre Steiger<br />

L’Aubergiste Geneviève Esménard<br />

Mme Quickly Geneviève Esménard<br />

Dr. Lemonsieur Olivier Augrond<br />

M. Gué Alain Trétout<br />

Fenton Olivier Treiner<br />

Co-production : L’Illustre-Théâtre Compagnie Jean-Marie Villégier, Maison <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> Bourges,<br />

Maison <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> Loire Atlantique, La Coupe d’Or-Théâtre <strong>de</strong> Rochefort.<br />

Co-réalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet.<br />

Avec la participation du Jeune Théâtre National.<br />

3


Abor<strong>de</strong>r Shakespeare<br />

Après une longue et belle promena<strong>de</strong> dans le dix-huitième siècle (Les<br />

Philosophes amoureux, <strong>de</strong> Destouches, 1729), le dix-neuvième (Les Deux<br />

Trouvailles <strong>de</strong> Gallus, <strong>de</strong> Victor Hugo, 1869 ; Victor et Juliette, d’après <strong>de</strong>s<br />

lettres et récits <strong>de</strong> Victor Hugo et Juliette Drouet), et le vingtième siècle<br />

(Le Mariage <strong>de</strong> Le Trouha<strong>de</strong>c, <strong>de</strong> Jules Romains, 1925), la compagnie<br />

revient aux temps pré-classiques : mais quel retour, puisqu’il s’agit<br />

d’abor<strong>de</strong>r enfin Shakespeare !<br />

Les <strong>Joyeuses</strong> <strong>Commères</strong> <strong>de</strong> <strong>Windsor</strong> sont une énigme. Titre célèbre mais<br />

peu joué en France, elles sont la seule véritable comédie farcesque du<br />

grand Will. Œuvre mineure, composée, paraît-il, en moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

semaines, à l’arraché. Œuvre ébauchée, brouillonne, et plus burlesque<br />

encore que farcesque. Œuvre <strong>de</strong>vant laquelle les commentateurs, souvent<br />

réservés, ne reconnaissent qu’à <strong>de</strong>mi la patte du maître.<br />

C’est que Shakespeare, dans sa hâte, nous y laisse plus que jamais<br />

entrevoir ses sources, son arbre généalogique.<br />

Il s’inscrit dans la tradition <strong>de</strong> la Renaissance italienne, celle <strong>de</strong>s contes<br />

facétieux ou <strong>de</strong> la « comédie érudite », et, en remontant plus loin dans le<br />

temps, dans la tradition latine, celle <strong>de</strong> Plaute et Térence. La jeune fille aux<br />

trois soupirants forme l’intrigue <strong>de</strong> la Casina. Falstaff est miles gloriosus.<br />

Les Nuits <strong>de</strong> Straparole fournissent à Shakespeare la situation <strong>de</strong> l’amant<br />

qui confie sa bonne fortune au mari <strong>de</strong> sa maîtresse. Une nouvelle <strong>de</strong><br />

Fiorentino lui fournit le panier à linge. Sources directes ou indirectes : bon<br />

nombre <strong>de</strong> ces thèmes avaient déjà été repris et adaptés par <strong>de</strong>s conteurs<br />

anglais. (…)<br />

4


Un Falstaff recyclé,<br />

mais toujours remontant<br />

Suivant la tradition, c’est la reine Elizabeth qui, requérant les services <strong>de</strong><br />

Shakespeare à l’occasion d’une fête <strong>de</strong> cour, lui aurait suggéré <strong>de</strong> rendre Falstaff<br />

amoureux. Chevalier gourmand, paillard, voleur et hâbleur dans les <strong>de</strong>ux parties<br />

d’Henry IV, il n’en était pas moins compagnon du futur roi, son précepteur sur le<br />

chemin du vice, son inséparable négatif. Silène <strong>de</strong> ce Dionysos, il tirait quelque<br />

gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> sa noble fréquentation. Le voici bien changé : exilé parmi les bourgeois<br />

<strong>de</strong> <strong>Windsor</strong>, Falstaff n’est plus qu’un aventurier, naguère <strong>de</strong> haut vol mais tombé<br />

désormais dans les mesquineries du terre-à-terre, réduit à un quotidien banal, un<br />

poisson hors <strong>de</strong> l’eau. Incorrigible Matamore, s’il rêve encore <strong>de</strong> prouesses, elles ne<br />

relèveront plus <strong>de</strong> Mars, mais seulement <strong>de</strong> Cupidon.<br />

Prouesses, d’ailleurs, intéressées. Falstaff, dans sa disgrâce et son exil, n’a plus <strong>de</strong><br />

quoi soutenir son rang. S’il fait la cour à <strong>de</strong>ux bourgeoises, c’est que leurs maris<br />

sont riches et qu’il espère bien, usant <strong>de</strong> son prestige et <strong>de</strong> ses charmes, détourner<br />

une part du magot. Goujaterie pure où la sensualité, accessoirement, pourrait<br />

trouver son compte : rien, semble-t-il, que <strong>de</strong> grossier et <strong>de</strong> révoltant.<br />

Or nos <strong>de</strong>ux bourgeoises, ulcérées par un assaut d’amour dont elles soupçonnent les<br />

motifs, insensibles aux prétendus attraits <strong>de</strong> ce poussah, et peut-être plus encore<br />

furieuses d’être simultanément convoitées, vont faire preuve d’une rare imagination<br />

dans la mise en œuvre <strong>de</strong> leur vengeance. Epouses fidèles, portant la culotte, elles<br />

mènent par le bout du nez leur volumineux séducteur et le font choir d’humiliation<br />

en humiliation.<br />

C’est alors que le trompeur trompé, le séducteur berné, sans nous <strong>de</strong>venir<br />

sympathique, peut arriver à nous toucher. L’imposteur chevronné n’est qu’un enfant<br />

candi<strong>de</strong> en regard <strong>de</strong> ces dames. Encore mouillé d’eau savonneuse, à peine a-t-il<br />

reçu sa première correction que le voici tout disposé à se reprendre au piège. Sa<br />

naïveté est prête à rebondir d’échec en échec. Toujours perdant, jamais il ne quitte<br />

le jeu. Toujours bafoué, jamais il ne désespère <strong>de</strong> lui-même. Narcisse éperdu, il<br />

rassemble instantanément les éclats <strong>de</strong> son miroir brisé et reverdit en plein hiver. La<br />

vieillesse le rattrape, il le sait, il ne veut pas le savoir. D’où sa sottise. D’où sa<br />

5


gran<strong>de</strong>ur. Son examen <strong>de</strong> conscience, vers la fin <strong>de</strong> la pièce, n’est qu’une parodie :<br />

il est trop tard pour se convertir aux bonnes mœurs. Quelque chose d’increvable,<br />

d’indomptable, s’obstine en lui à vouloir vivre. Il n’est plus Falstaff, gentilhomme<br />

florissant naguère, aujourd’hui décrépit. Il est le Don Quichotte et le Cervantes d’un<br />

roman à nul autre pareil : le sien. Il est le désir même.<br />

Dès lors, peu importe que les moulins à vent ne l’emportent en plein rêve que pour<br />

le jeter dans la boue. Rien ne peut lui advenir que <strong>de</strong> grandiose. A-t-il été embarqué<br />

sous un monceau <strong>de</strong> linge sale ? A-t-il, déguisé en sorcière, reçu une volée <strong>de</strong> coups<br />

<strong>de</strong> bâton ? L’épopée, travestie, est encore en vers ; l’ordure est transfigurée par le<br />

poème. Gloire et dérision vont <strong>de</strong> pair.<br />

Les <strong>Joyeuses</strong> <strong>Commères</strong> <strong>de</strong> <strong>Windsor</strong> sont une journée <strong>de</strong>s dupes. Deux pédants,<br />

prétendant à se battre en duel, ne font que se donner en spectacle, pauvres clowns.<br />

Un jaloux fonce tête baissée dans le chiffon rouge dont on leurre ses yeux hagards.<br />

Une entremetteuse fait son beurre <strong>de</strong>s illusions dont elle berce trois galants. Un<br />

grippe-sou tente <strong>de</strong> faire passer son sot neveu pour un parti sortable. Profitant <strong>de</strong> la<br />

mascara<strong>de</strong> finale, Monsieur et Madame Page voudraient se jouer l’un <strong>de</strong> l’autre. Ils<br />

seront joués l’un et l’autre.<br />

Car il est un jeune gentilhomme désargenté qui a su plaire à leur fille. S’il a conté<br />

fleurette à cette petite héritière, ce ne fut d’abord que pour redorer son blason.<br />

L’amour s’en est mêlé, réciproque. Il surmonte tous les obstacles et déjoue tous les<br />

complots : Anne Page, enlevée par Fenton, l’épouse au nez et à la barbe <strong>de</strong> tous.<br />

Floué, moqué, rossé, c’est encore Falstaff qui triomphe – par procuration. Anne et<br />

Fenton : les vengeurs du désir.<br />

Jean-Marie Villégier - Janvier 2004<br />

6


Infidèle fidélité<br />

entretien avec Jean-Marie Villégier<br />

Jean-Marie Villégier, comment est apparue la nécessité <strong>de</strong> l’adaptation<br />

<strong>de</strong>s « <strong>Joyeuses</strong> <strong>Commères</strong> » ?<br />

Nous avons d’abord lu la pièce, Jonathan Duverger et moi, dans la traduction <strong>de</strong><br />

François-Victor Hugo – la plus fréquemment reproduite. Et nous avons senti<br />

d’emblée qu’il nous fallait chercher ailleurs : le texte <strong>de</strong> François-Victor est malaisé<br />

à mettre en bouche, peu dynamique, peu verveux. Peut-être fallait-il le retravailler ?<br />

Comman<strong>de</strong>r une version nouvelle ? Mais, à la vérité, par-<strong>de</strong>là ce que nous<br />

ressentions comme <strong>de</strong>s faiblesses <strong>de</strong> traduction, c’est la pièce elle-même qui nous<br />

posait problème. Problèmes, plutôt, au pluriel. Comment ne pas se noyer, et noyer<br />

le public avec nous, dans ce flot <strong>de</strong> jeux <strong>de</strong> mots, <strong>de</strong> traits d’esprit aujourd’hui<br />

indéchiffrables ? De références à l’héraldique, aux fêtes <strong>de</strong> la Cour, à la topographie<br />

<strong>de</strong> <strong>Windsor</strong> ? D’allusions aux petits scandales qui faisaient jaser les contemporains ?<br />

Il y avait là <strong>de</strong> grosses difficultés <strong>de</strong> transposition. Mais il y avait plus grave encore,<br />

ou plus troublant. Shakespeare n’est pas, on le sait, l’homme <strong>de</strong>s pièces « bien<br />

faites » et nous n’étions pas à la recherche d’une mécanique bien huilée. Il nous<br />

plaisait et nous amusait fort <strong>de</strong> le voir engager tels <strong>de</strong> ses personnages dans <strong>de</strong>s<br />

querelles absur<strong>de</strong>s qu’il ne se donne même pas la peine <strong>de</strong> dénouer « proprement ».<br />

Nous étions séduits par la fantaisie <strong>de</strong> ce bouquet varié, hâtivement rassemblé, où<br />

les fleurs d’un comique à la Molière se mêlent aux herbes folles d’un burlesque<br />

échevelé. Mais il nous semblait qu’en bien <strong>de</strong>s endroits l’action s’ensablait dans la<br />

surabondance, le sur-développement. Et nous en venions à comprendre que les<br />

connaisseurs, les érudits, les grands amateurs <strong>de</strong> Shakespeare l’aient pudiquement<br />

oubliée ou l’aient traitée par le mépris. Voyez, par exemple, les quelques lignes que<br />

lui consacre W. H. Au<strong>de</strong>n dans son livre récemment traduit.<br />

Nous étions dans ces perplexités quand nous avons eu connaissance du Quarto <strong>de</strong><br />

1602, que Giorgio Melchiori reproduit en appendice <strong>de</strong> son édition dans la fameuse<br />

collection Ar<strong>de</strong>n. De ces <strong>Joyeuses</strong> <strong>Commères</strong>, comme d’autres pièces <strong>de</strong><br />

Shakespeare, il existait donc <strong>de</strong>ux états. Celui, posthume, du Folio, que les<br />

traducteurs choisissent toujours. Et celui-ci, paru quelques années seulement après<br />

la création <strong>de</strong> la pièce, mais souvent tenu pour un « mauvais Quarto ». La savante<br />

7


introduction <strong>de</strong> Melchiori nous incitait cependant à y regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> plus près. Ce « bad<br />

Quarto » vaut bien mieux que sa mauvaise réputation. Il est plus nerveux, plus<br />

direct que le Folio, plus dynamique. Il mène l’action <strong>de</strong> façon plus claire, éliminant<br />

certaines incohérences et certaines obscurités. Où le Folio s’éternise, il va droit au<br />

but : son volume ne représente que les <strong>de</strong>ux tiers <strong>de</strong> celui du Folio.<br />

Publié du vivant <strong>de</strong> l’auteur, et peu d’années après la création <strong>de</strong> la pièce, ce texte<br />

peut-il prétendre à l’authenticité ? Ni plus ni moins que celui du Folio. L’un et l’autre<br />

sont <strong>de</strong>s « reconstructions », l’une plus élaborée sans doute, l’autre plus hâtive mais<br />

plus proche <strong>de</strong> ce que Melchiori appelle « an acting version for the public stage »,<br />

une version « grand public » débarrassée <strong>de</strong>s sophistications élitaires dont le Folio<br />

est encombré. Notre décision fut vite prise : il fallait traduire le Quarto.(…)<br />

Quels ont été vos partis pris dans le détail <strong>de</strong> la traduction ?<br />

Au risque <strong>de</strong> l’anachronisme, j’ai transposé <strong>de</strong>s facéties <strong>de</strong>venues pour nous<br />

mystérieuses dans un univers <strong>de</strong> références communément reçues aujourd’hui.<br />

N’oublions pas que la présence <strong>de</strong> Falstaff, contemporain d’Henry IV, dans un<br />

contexte en tous points élisabéthain est elle-même un anachronisme. Un exemple<br />

<strong>de</strong> transposition : Shakespeare, pour évoquer les restrictions auxquelles Falstaff est<br />

contraint, parle <strong>de</strong> « régime français », <strong>de</strong> « diète française ». J’ai choisi en cet<br />

endroit d’évoquer « ce mot d’ordre français : dégraisser le mammouth ! » : ne<br />

s’agit-il pas <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r au licenciement <strong>de</strong> Nym et <strong>de</strong> Pistoll en s’autorisant <strong>de</strong><br />

notre exemple ?<br />

Des transpositions du même ordre s’observent également dans les choix <strong>de</strong> mise en<br />

scène. Jonathan Duverger et moi avons <strong>de</strong>mandé à Patrice Cauchetier <strong>de</strong> concevoir<br />

ses maquettes d’après <strong>de</strong>s archétypes d’aujourd’hui (ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssinées,<br />

personnalités médiatiques, ve<strong>de</strong>ttes du cabaret, <strong>de</strong> la chanson, du cinéma) ou d’hier<br />

(commedia <strong>de</strong>ll’arte, romans d’aventure). (…)<br />

Propos recueillis par Christiane Vigneau<br />

8


Repères biographiques<br />

Jean-Marie Villégier, mise en scène<br />

Depuis 1982, année <strong>de</strong> ses débuts professionnels, Jean-Marie Villégier développe<br />

une réflexion sur le répertoire, sur la mémoire et sur l’oubli. Il a mis en scène Cinna,<br />

Dom Juan, Phèdre, L’Ile <strong>de</strong>s Esclaves, Le Menteur, L’Illusion comique, Le Tartuffe,<br />

mais s’est attaché surtout à découvrir, dans l’ombre du second rayon, <strong>de</strong>s sommets<br />

inexplorés. Fondée dès 1985, sa compagnie, L’Illustre-Théâtre, s’est donnée pour<br />

vocation <strong>de</strong> travailler dans cette optique. Elle a fait revivre <strong>de</strong>s auteurs longtemps<br />

négligés: Larivey, Garnier, Hardy, Mairet, Rotrou, Lambert, Brosse, Quinault, Favart,<br />

Rétif. De Corneille, elle a ressuscité l’étonnante Sophonisbe, le palpitant Héraclius.<br />

Autant <strong>de</strong> pistes ouvertes dans l’immensité <strong>de</strong>s XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.<br />

Dans le domaine <strong>de</strong> l’opéra, collaborant avec William Christie et les Arts Florissants,<br />

Jean-Marie Villlégier a fait preuve du même goût pour l’exploration. Atys (Grand Prix<br />

<strong>de</strong> la Critique, 1987) a précédé Médée et Hippolyte et Aricie sur les gran<strong>de</strong>s scènes<br />

lyriques et jusqu’à la Brooklyn Aca<strong>de</strong>my <strong>de</strong> New York. Pour la première fois <strong>de</strong>puis<br />

sa création, Le Mala<strong>de</strong> imaginaire a recouvré l’intégralité <strong>de</strong> sa musique et <strong>de</strong> ses<br />

divertissements.<br />

Les spectacles <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières saisons sont le fruit d’une collaboration toujours plus<br />

étroite avec Jonathan Duverger: Ro<strong>de</strong>linda (Festival <strong>de</strong> Glyn<strong>de</strong>bourne), Les<br />

Philosophes amoureux (Maison <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> Loire-Atlantique), Le Mariage <strong>de</strong> Le<br />

Trouha<strong>de</strong>c (pour la saison d’hommage à Louis Jouvet du Théâtre <strong>de</strong> l’Athénée),<br />

Béatrice et Bénédict (Opéras <strong>de</strong> Lausanne et <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux), Les Deux Trouvailles <strong>de</strong><br />

Gallus (Théâtre d’Evreux, Théâtre National <strong>de</strong> Belgique). Le champ <strong>de</strong> recherche<br />

s’est élargi, mais le principe reste le même: proche ou lointain, le passé est terre<br />

d’aventure et les chemins <strong>de</strong> traverse féconds en émerveillements.<br />

9


Jonathan Duverger, mise en scène<br />

Après une formation <strong>de</strong> comédien à l’Atelier d’Expression Théâtrale <strong>de</strong> Radka<br />

Riaskowa, Jonathan Duverger a suivi, comme auditeur libre, les ateliers <strong>de</strong> Jean-<br />

Marie Villégier au Théâtre National <strong>de</strong> Strasbourg. Il a joué dans ¡ Perroquet vert<br />

d’Arthur Schnitzler, mise en scène <strong>de</strong> Simon Garnier, et dans Andromaque, mise en<br />

scène d’Emmanuel Ostrovski. Puis avec L’Illustre-Théâtre, dans La Troa<strong>de</strong>,<br />

Bradamante, Antigone, Les Juives, <strong>de</strong> Garnier, L’Ile <strong>de</strong>s Esclaves et La Colonie <strong>de</strong><br />

Marivaux, Héraclius et Médée, <strong>de</strong> Corneille, Cosroès, <strong>de</strong> Rotrou, Le Tartuffe, <strong>de</strong><br />

Molière, Les Philosophes amoureux, <strong>de</strong> Destouches, Le Mariage <strong>de</strong> Le Trouha<strong>de</strong>c, <strong>de</strong><br />

Jules Romains, Les <strong>de</strong>ux Trouvailles <strong>de</strong> Gallus, <strong>de</strong> Hugo. Assistant au T.N.S. pour<br />

Les Innocents coupables (Brosse), La Magie sans magie (Lambert), Le Fantôme<br />

amoureux (Quinault), au Théâtre National <strong>de</strong> Belgique pour Le Menteur, Sophonisbe<br />

et L’Illusion comique, à l’Opéra-comique et à l’Opéra Garnier pour Médée et<br />

Hippolyte et Aricie, il a collaboré à la mise en scène du Tartuffe, <strong>de</strong>s Philosophes<br />

amoureux et du Mariage <strong>de</strong> Le Trouha<strong>de</strong>c. Metteur en scène associé <strong>de</strong> Ro<strong>de</strong>linda à<br />

Glyn<strong>de</strong>bourne et au Théâtre du Châtelet, il vient <strong>de</strong> co-signer avec Jean-Marie<br />

Villégier les mises en scène <strong>de</strong> Béatrice et Bénédict (Berlioz) et <strong>de</strong>s Deux Trouvailles<br />

<strong>de</strong> Gallus .<br />

Jean-Marie Abplanalp, décor<br />

Né à Lausanne en 1967, Jean-Marie Abplanalp est <strong>de</strong>puis 1996 responsable <strong>de</strong> la<br />

construction et <strong>de</strong> la décoration à l’Opéra <strong>de</strong> Lausanne. Après Idomenée <strong>de</strong> Mozart,<br />

mis en scène par Jonathan Miller en 1997, il a signé les décors <strong>de</strong> Béatrice et<br />

Bénédict, <strong>de</strong> Berlioz (Opéra <strong>de</strong> Lausanne, juin 2002 ; reprise à l’Opéra <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux,<br />

mars-avril 2003) et <strong>de</strong>s Deux trouvailles <strong>de</strong> Gallus <strong>de</strong> Victor Hugo en janvier 2003,<br />

dans les mises en scène <strong>de</strong> Jean-Marie Villégier et Jonathan Duverger.<br />

Patrice Cauchetier, costumes<br />

Enumérer dans leur totalité les nombreuses collaborations <strong>de</strong> Patrice Cauchetier aux<br />

productions <strong>de</strong> théâtre et d'opéra les plus prestigieuses tient désormais <strong>de</strong> la<br />

gageure. Rappelons simplement qu’après sa formation à l’Ecole <strong>de</strong>s Arts Décoratifs<br />

et à l’Université Internationale du Théâtre, il <strong>de</strong>vient, <strong>de</strong> 1967 à 1969, l’assistant <strong>de</strong><br />

Jacques Schmidt sur les spectacles <strong>de</strong> Patrice Chéreau. Puis, il collabore avec Jean-<br />

Pierre Vincent et Jean Jourdheuil et réalise les costumes <strong>de</strong> Capitaine Schelle,<br />

10


Capitaine Eçço, La Cagnotte, Dans la jungle <strong>de</strong>s villes, Woyzeck¢ Il suit Jean-Pierre<br />

Vincent au Théâtre National <strong>de</strong> Strasbourg pour Germinal, Le Misanthrope, Andrea<br />

Del Sarto, au Festival d’Aix-en-Provence pour Don Giovanni, et à la Comédie-<br />

Française pour Les Corbeaux et Le Misanthrope. Ces <strong>de</strong>rnières années, Patrice<br />

Cauchetier a régulièrement travaillé avec Pierre Strosser, Alain Françon, Jacques<br />

Lassalle, Jean-Pierre Vincent et, fidèlement, dans toutes les productions <strong>de</strong> Jean-<br />

Marie Villégier.<br />

Olivier Augrond<br />

Diplômé en 2001 du Conservatoire National, il débute sa carrière théâtrale en jouant<br />

dans Les Innocents ne savaient pas que c’était impossible, <strong>de</strong> et mis en scène par F.<br />

Sonntag, L’Odyssée d’Homère en trois quarts d’heure et quatre minutes, <strong>de</strong> et mis<br />

en scène par Hedi Dillette <strong>de</strong> Clermont-Tonnerre, Un Chapeau <strong>de</strong> paille d’Italie<br />

d’Eugène Labiche, mis en scène par Arlette Tephany, Opérette <strong>de</strong> Witold<br />

Gombrowicz, mis en scène par Ch. Gangneron, Le Jeu d’Adam <strong>de</strong> la Feuillée, d’Adam<br />

<strong>de</strong> la Halle, mis en scène par J. Rebotier.<br />

Il poursuit également une carrière au cinéma en participant à <strong>de</strong>s longs métrages<br />

tels Merci Dr. Ray, d’Andy Lipvac, L’Idole <strong>de</strong> Samantha Lang, Le Frère du Guerrier<br />

<strong>de</strong> Pierre Jolivet, et A tout <strong>de</strong> suite, <strong>de</strong> Benoît Jacquot.<br />

Alain Delanis<br />

C’est au Conservatoire National <strong>de</strong> Rouen, avec Jean Chevrin, qu’Alain Delanis est<br />

formé à son métier <strong>de</strong> comédien, puis à l’Ecole <strong>de</strong> Pierre Debauche, sous la direction<br />

duquel il joue dans Le Château <strong>de</strong>s cœurs <strong>de</strong> Flaubert.<br />

Il dit Shakespeare pour J.-L. Tardieu, Racine pour S. Lecointe, Di<strong>de</strong>rot pour la mise<br />

en scène <strong>de</strong> J. Schiltz <strong>de</strong> Jacques le Fataliste, et Marivaux pour Le Jeu <strong>de</strong> l’amour et<br />

du hasard <strong>de</strong> F. Genty. Avec L’Illustre Théâtre, il joue dans Le Tartuffe <strong>de</strong> Molière,<br />

mis en scène par Jean-Marie Villégier.<br />

On a pu le voir sur TF1 dans Poker tueur, et sur France 3 dans Un Chinois <strong>de</strong><br />

Bourgogne.<br />

11


Geneviève Esménard<br />

C’est à l'École <strong>de</strong> Théâtre d’Aix-en-Provence, puis au cours <strong>de</strong> Jacques Lecoq que<br />

Geneviève Esménard se forme au théâtre, après quoi on la retrouve sur la scène <strong>de</strong><br />

la Comédie Française pour Les Rustres <strong>de</strong> Goldoni. Interprète polyvalente, elle joue<br />

auteurs du répertoire et auteurs contemporains, et collabore avec <strong>de</strong> nombreux<br />

metteurs en scène. Elle part en tournée européenne avec plusieurs spectacles, puis<br />

crée Le Lavoir, avec le Théâtre <strong>de</strong> la Basoche, qui se jouera <strong>de</strong>ux ans à Paris et en<br />

tournée et obtiendra le prix du Fringe, à Edimbourg. En 2002, elle est sur la scène<br />

du Théâtre <strong>de</strong> l’Opprimé avec la Compagnie Acte Deux, dans Bobby Fischer vit à<br />

Passa<strong>de</strong>na <strong>de</strong> Lars Noren.<br />

Depuis Le Fi<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> Larivey en 1989 au Théâtre <strong>de</strong> Chaillot, elle joue régulièrement<br />

sous la direction <strong>de</strong> Jean-Marie Villégier, notamment dans Le Tartuffe <strong>de</strong> Molière,<br />

Les Philosophes amoureux <strong>de</strong> Destouches, ou encore, <strong>de</strong>rnièrement, dans Victor et<br />

Juliette.<br />

Karine Fellous<br />

Formée à l’E.D.A. avec Yves Pignot, puis à l’ENSATT <strong>de</strong> la rue Blanche, elle joue<br />

dans Les Amours tragiques <strong>de</strong> Pyrame et Tisbé <strong>de</strong> Théophile <strong>de</strong> Viau, mis en scène<br />

par Antoine Girard. En 1997, elle campe le personnage <strong>de</strong> Mélisan<strong>de</strong> dans Pelléas et<br />

Mélisan<strong>de</strong> <strong>de</strong> Maeterlinck, mis en scène par Olivier Werner en 1997.<br />

Régulièrement présente dans les mises en scène <strong>de</strong> Jean-Marie Villégier, elle<br />

interprétait Marianne dans Le Tartuffe, Clarice dans Les Philosophes amoureux <strong>de</strong><br />

Destouches, et Rolan<strong>de</strong> dans Le Mariage <strong>de</strong> Le Trouha<strong>de</strong>c <strong>de</strong> Jules Romains. C’est<br />

dans le rôle <strong>de</strong> Nella qu’elle est apparue dans Les Deux Trouvailles <strong>de</strong> Gallus <strong>de</strong><br />

Victor Hugo.<br />

Jean-Clau<strong>de</strong> Fernan<strong>de</strong>z<br />

Pour la télévision et le cinéma, il a collaboré avec R. Heffron, R. Kahane, J. Ertaud,<br />

M. Burtin, R. Bernard. Au théâtre, on le retrouve sur les scènes <strong>de</strong> l’Athénée, <strong>de</strong><br />

Chaillot, <strong>de</strong> l’Odéon, ou encore <strong>de</strong> la Colline, dirigé par J. Savary, M. Galabru, J. et<br />

R. Azencott, P. Haggiag, J.-L. Jacopin, L. Wurmser, F. Mentré.<br />

En 2001, il joue Le Mariage <strong>de</strong> Le Trouha<strong>de</strong>c <strong>de</strong> Jules Romains, mis en scène par<br />

Jean-Marie Villégier. Dans le spectacle <strong>de</strong> Natalie Van Parys, Comme <strong>de</strong> bien<br />

12


entendu, qui sera repris en 2004-2005, il œuvre à la fois comme comédien et<br />

chanteur.<br />

Avec Alain Trétout, il crée la compagnie LATITUDE 45, qui a pour vocation la<br />

création d’auteurs contemporains, ainsi qu’en attestent ses <strong>de</strong>ux premiers<br />

spectacles : L’Echec fou <strong>de</strong> Vittorio Franceschi et Monsieur Lovestar et son voisin<br />

d’Eduardo Manet.<br />

Agnès Proust<br />

Après une formation à l’ENSATT <strong>de</strong> la Rue Blanche avec Brigitte Jaques et Stuart<br />

Sei<strong>de</strong>, elle interprète <strong>de</strong>s auteurs très différents, tels B. Strauss, Gorki, T. <strong>de</strong> Viau ;<br />

F. Billetdoux, Anouilh et Marivaux, et travaille sous la direction <strong>de</strong> J.L Revol, B.<br />

Wilson, Y. Hachemi, A. Girard, G. Werler, B. Murat, J. Danet.<br />

Son parcours est semé <strong>de</strong> rencontres fidèles avec <strong>de</strong>s metteurs en scène : avec<br />

Arlette Tephany et Pierre Meuraud, avec G. Boungue, Félix Pruvost, M. Loiseau, et<br />

avec Jean-Marie Villégier.<br />

Didier Niverd<br />

S’il apparaît au cinéma et à la télévision, et qu’il participe à <strong>de</strong> nombreuses lectures<br />

d’auteurs contemporains, Didier Niverd n’en oublie pourtant pas la scène : il joue<br />

Molière, Shakespeare, Goldoni, Brecht, Beckett, J. Dragutin, Y. Reynaud, E.<br />

Cormann, A. Jarry, Ph. Soupault, R. Weingarten, avec M. Dubois, A. Reybaz, A.L.<br />

Perinetti, G. Vergez, F. Dragon, P. Simon, W. Mehring, C. Boskowitz...<br />

Dernièrement, on l’a retrouvé dans Les Amours tragiques <strong>de</strong> Pyrame et Tisbé <strong>de</strong><br />

Théophile <strong>de</strong> Viau, mis en scène par Antoine Girard, dans L’Eternel mari <strong>de</strong><br />

Dostoïevski, dans une mise en scène <strong>de</strong> François Frapier.<br />

Sa collaboration avec Jean-Marie Villégier est fréquente et régulière <strong>de</strong>puis plusieurs<br />

années, comme dans L’Illusion comique <strong>de</strong> Corneille, Le Tartuffe <strong>de</strong> Molière, ou<br />

encore Victor et Juliette.<br />

13


Alexandre Steiger<br />

Au CNSAD, il a pour professeur Philippe Adrien et Dominique Valadié. Dans le cadre<br />

<strong>de</strong>s ateliers <strong>de</strong> 3ème année, il travaille avec Alain Françon dans £ ¤ ce n’est toi<br />

d’Edouard Bond, avec Jean-Paul Wenzel dans 13 objets d’Howard Barker, avec<br />

Caroline Marcadé dans une création, et avec Hélène Vincent autour <strong>de</strong> Shakespeare.<br />

On a pu le retrouver en 2003 en tournée dans La religion <strong>de</strong>s imbéciles d’Henri<br />

Mommier, montée par Julia Vidit, et dans Jules César, mis en scène par Marion<br />

Lecrivain à Charleville Mézières. Enfin, c’est sous la direction <strong>de</strong> Jean-Baptiste<br />

Sastre qu’il a foulé les planches du Théâtre National <strong>de</strong> Chaillot, dans Les Paravents<br />

<strong>de</strong> Jean Genet.<br />

Olivier Treiner<br />

Diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2003, Olivier<br />

Treiner a travaillé sous la direction <strong>de</strong> Philippe Adrien dans L’achat du cuivre <strong>de</strong><br />

Brecht, et <strong>de</strong> Catherine Hiegel dans Les Belles <strong>de</strong> Pékin. Il a également joué dans<br />

Pièces <strong>de</strong> Guerre d’Edouard Bond mis en scène par Alain Françon, dans Les Démons<br />

<strong>de</strong> Dostoïevski mis en scène par Lukas Hemleb, ainsi que dans Fondus enchaînés,<br />

chorégraphie <strong>de</strong> Caroline Marcadé, et dans Quand sortirez-vous <strong>de</strong> la rêverie où<br />

vous êtes ? <strong>de</strong> Denis Podalidès.<br />

Alain Trétout<br />

Formé au théâtre par Tania Balachova, Alain Trétout entame sa carrière en Suisse<br />

où il œuvre dans différents théâtres comme comédien et metteur en scène. Il<br />

travaille avec Benno Besson pendant huit ans à la Comédie <strong>de</strong> Genève.<br />

Dirigé tour à tour par Besson, Savary, Pitoiset, Werner, Jacopin, Haggiag, Lénaël,<br />

Lhermite, Druet, il collabore régulièrement, <strong>de</strong>puis 1989, avec Jean-Marie Villégier,<br />

sous la direction duquel il joue Larivey, Favart et Duni, Molière, Destouches, Hugo,<br />

Jules Romains, et même Berlioz.<br />

Avec Jean-Clau<strong>de</strong> Fernan<strong>de</strong>z, il crée la Compagnie LATITUDE 45, qui se donne pour<br />

vocation la création d’auteurs contemporains. Montpellier, Paris, Genève et Beyrouth<br />

ont déjà assisté au second spectacle monté par LATITUDE 45, Monsieur Lovestar et<br />

son voisin d’Eduardo Manet.<br />

14


Calendrier <strong>de</strong>s représentations<br />

Création le 9 mars à la Maison <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> Bourges<br />

Maison <strong>de</strong> la Culture <strong>de</strong> Bourges<br />

du 9 au 13 mars 2004<br />

La Coupe d’Or – Théâtre <strong>de</strong> Rochefort<br />

le 16 mars 2004<br />

Ren<strong>de</strong>z-vous autour <strong>de</strong>s<br />

<strong>Joyeuses</strong> <strong>Commères</strong> <strong>de</strong> <strong>Windsor</strong><br />

Mercredi 12 mai à 16h30<br />

Rencontre avec Jean-Marie Villégier et l’équipe artistique du<br />

spectacle.<br />

FNAC Saint-Lazare, 6 passage du Havre 75009 Paris<br />

15


¥ ¦ § ¨ © ¦ ¨ § ¦<br />

Anatole<br />

mise en scène : Clau<strong>de</strong> Baqué<br />

17 09 03 / 01 11 03<br />

Solness, le constructeur<br />

HENRIK IBSEN<br />

mise en scène : Sandrine Angla<strong>de</strong><br />

08 11 03 / 06 12 03<br />

Le Docteur Ox<br />

JACQUES OFFENBACH<br />

direction musicale : Benjamin Lévy<br />

mise en scène : Stéphan Druet<br />

11 12 03 / 03 01 04<br />

Le Gendarme incompris / Histoire du soldat<br />

FRANCIS POULENC / IGOR STRAVINSKI<br />

direction musicale : Jean-Luc Tingaud<br />

mise en scène : Antoine Campo<br />

chorégraphie : Jean Guizerix<br />

16 12 03 / 04 01 04<br />

Eva Perón<br />

COPI<br />

mise en scène : Gloria Paris<br />

14 01 04 / 14 02 04<br />

La Danse <strong>de</strong> mort<br />

AUGUST STRINDBERG<br />

mise en scène : Jacques Lassalle<br />

03 03 04 / 10 04 04<br />

Les <strong>Joyeuses</strong> <strong>Commères</strong> <strong>de</strong> <strong>Windsor</strong><br />

WILLIAM SHAKESPEARE<br />

mise en scène : Jean-Marie Villégier – Jonathan Duverger<br />

21 04 04 / 22 05 04<br />

Reigen d’après <strong>de</strong> Schnitzler<br />

PHILIPPE BOESMANS<br />

direction musicale : Jean-Luc Tingaud – Neil Beardmore<br />

mise en scène : Matthew Jocelyn<br />

08 06 04 / 16 06 04<br />

___________________________________________<br />

Les partenaires <strong>de</strong> l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet<br />

France Inter – Télérama – Paris Première – Théâtres<br />

Biche <strong>de</strong> Bere – Air France<br />

16

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!