"Mares temporaires" volume 2 - Tour du valat
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Notice intro<strong>du</strong>ctive<br />
Ce deuxième <strong>volume</strong> de l’ouvrage “Les <strong>Mares</strong> temporaires méditerranéennes”<br />
présente, sous forme de fiches, une synthèse des<br />
connaissances actuelles sur une sélection d’espèces remarquables<br />
des mares temporaires méditerranéennes (29 espèces végétales,<br />
16 animales). Ces connaissances ont une origine bibliographique<br />
ou ont été acquises au cours <strong>du</strong> projet LIFE-Nature “Conservation<br />
des <strong>Mares</strong> Temporaires Méditerranéennes n°99/ 72049” présenté<br />
page 1 dans le <strong>volume</strong> 1.<br />
Les espèces présentées ont été sélectionnées selon plusieurs critères<br />
:<br />
- Leur dépendance aux milieux aquatiques temporaires.<br />
- Leur rareté (ce critère est cependant très variable selon les pays).<br />
- Le caractère méditerranéen de leur distribution.<br />
- Leur présence dans un ou plusieurs des sept sites <strong>du</strong> projet LIFE.<br />
- Leurs caractéristiques biologiques ou leurs exigences écologiques,<br />
permettant d’illustrer des stratégies adaptatives variées.<br />
Espèces végétales<br />
Les plantes vasculaires amphibies, espèces emblématiques des<br />
mares temporaires, sont les mieux représentées avec 26 espèces,<br />
soit près <strong>du</strong> quart des 107 végétaux rares des mares temporaires<br />
oligotrophes* recensés dans 18 pays <strong>du</strong> Bassin méditerranéen<br />
(voir <strong>volume</strong> 1, tableau 2).<br />
Un groupe discret et souvent méconnu, celui des hépatiques, est<br />
abordé à travers deux fiches. L’une est consacrée à une espèce<br />
très rare des mares temporaires (Riella helicophylla) l’autre à un<br />
genre particulièrement adapté aux zones humides temporaires, le<br />
genre Riccia. Enfin, le choix d’une charophyte* (algue) inféodée<br />
aux mares temporaires méditerranéennes, Nitella opaca, permet<br />
d’illustrer un groupe méconnu mais important dans les zones<br />
humides temporaires.<br />
Macro-crustacés<br />
Sur la cinquantaine d’espèces <strong>du</strong> bassin méditerranéen, cinq ont été<br />
sélectionnées dans trois Ordres différents. Deux espèces sont très<br />
rares en France (Linderiella massaliensis est endémique, Imnadia<br />
yeyetta présente sur deux sites). Les besoins en eau diffèrent<br />
selon les espèces choisies (milieux éphémères pour Tanymastix<br />
stagnalis, à milieu semi-permanents pour Lepi<strong>du</strong>rus apus et Triops<br />
cancriformis). Enfin, douze pays méditerranéens abritent une ou<br />
plusieurs de ces espèces.<br />
Odonates<br />
Chez les odonates, les 25 espèces à distribution méditerranéenne ont<br />
des traits d’histoire de vie adaptés à l’inondation temporaire et parfois<br />
variables avec la latitude. Les six espèces choisies illustrent une<br />
distribution méditerranéenne restreinte (Ischnura genei, endémique<br />
des îles de la Méditerranée occidentale) à vaste (Sympetrum fonscolombii)<br />
ainsi que plusieurs stratégies d’adaptation à la sécheresse<br />
estivale, basées sur les modalités et les dates de ponte, l’existence de<br />
diapauses (œuf ou larve), les périodes d’émergence des a<strong>du</strong>ltes, le<br />
nombre de générations par an, le caractère migratoire, la capacité<br />
plus ou moins importante à coloniser de nouvelles mares, etc.<br />
Amphibiens<br />
Parmi la soixantaine d’espèces connues dans le Bassin méditerranéen,<br />
cinq adaptées aux mares temporaires ont été choisies<br />
6<br />
dans deux groupes différents (anoures et urodèles), illustrant des<br />
exigences environnementales et des caractères biologiques différents<br />
: <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> cycle larvaire, taille des pontes, etc.<br />
Les rubriques des fiches<br />
Nom latin : nomenclature actuelle<br />
Classification : en l’absence d’indications particulières, la classe<br />
puis la famille de l’espèce (nomenclature actuelle) sont mentionnées<br />
(en petites majuscules) sous le titre de chaque fiche.<br />
Principaux synonymes : synonymes utilisés dans les flores et les<br />
faunes “classiques”.<br />
Noms communs : quand ils existent, les noms vernaculaires français,<br />
espagnols, portugais, italiens, anglais, marocains et algériens<br />
sont précisés. Les noms utilisés à une échelle nationale sont<br />
mentionnés, à l’exception <strong>du</strong> Maroc, où seuls certains noms locaux,<br />
de tradition orale, sont connus 265 , sans qu’il ait été possible de<br />
préciser leur région d’utilisation. Pour les pays d’Europe, le site<br />
Internet français www.tela-botanica.org a été consulté. Par ailleurs,<br />
les noms français des espèces végétales ont été recherchés dans<br />
la grande flore de Bonnier 42 et dans le Livre rouge de la flore<br />
menacée de France 274 , les noms espagnols et portugais dans Flora<br />
Iberica 64 , les noms italiens dans le Livre rouge des plantes<br />
d’Italie 86 et dans Flora d’Italia 292 .<br />
Sous-espèces : les sous-espèces actuellement reconnues sont<br />
mentionnées.<br />
Description/Critères d’identification : des sources bibliographiques<br />
variées ont été utilisées, ainsi que les observations personnelles<br />
des auteurs.<br />
Espèces proches : les espèces avec lesquelles une confusion est<br />
possible sont mentionnées, ainsi que leurs caractères distinctifs.<br />
Distribution-Ecologie<br />
Distribution/Répartition<br />
La distribution de l’espèce en France, puis dans les autres pays<br />
méditerranéens est précisée dans la mesure <strong>du</strong> possible, en particulier<br />
dans les pays de Méditerranée occidentale (Espagne, Italie,<br />
Maghreb).<br />
Habitat<br />
Ce paragraphe comprend, pour la France et, si possible, pour<br />
d’autres pays méditerranéens :<br />
- Une description générale des stations.<br />
- La mention des habitats d’“intérêt communautaire” ou “prioritaires”<br />
de l’espèce, listés en annexe I de la Directive Habitats 12, 119 ,<br />
accompagnés de leur code Natura 2000*.<br />
- La mention des habitats français de la typologie CORINE<br />
Biotopes 39 .<br />
-Pour la flore : la liste des groupements phytosociologiques*<br />
caractérisés par l’espèce ou auxquels l’espèce participe, et éventuellement<br />
les principales espèces compagnes.<br />
Ecologie<br />
Ce paragraphe fournit les principales caractéristiques biologiques<br />
et les exigences environnementales utiles à la gestion conservatoire<br />
de l’espèce.