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PROGRAMMES PERMANENTS<br />
DES CONCOURS EXTERNES ET INTERNES DU CAPLP et<br />
DES CAFEP ET CAER CORRESPONDANTS<br />
Mathématiques – Sciences Physiques<br />
PROGRAMME DE MATHÉMATIQUES<br />
Le programme des épreuves écrites des concours externe et interne d'accès au corps des professeurs de lycée<br />
professionnel est défini par les titres A et B ci-dessous.<br />
Le programme des épreuves orales des concours externe et interne porte sur le titre A augmenté des paragraphes<br />
suivants du titre B.<br />
I. Analyse : § 2. Fonctions d'une variable réelle-§ 3. Équations différentielles<br />
II. Algèbre : §1. Nombres complexes.<br />
III. Combinatoire. Statistiques. Probabilités : § 1. Combinatoire - § 2. Statistique descriptive - § 3. Probabilité<br />
IV. Géométrie : §1. Géométrie du plan et de l'espace.<br />
A) Programme des lycées professionnels<br />
Ce programme comporte tous les programmes des classes de lycées professionnels en vigueur l'année du<br />
concours.<br />
B) Programme complémentaire<br />
I. Analyse<br />
1. Notions élémentaires sur les suites et les séries<br />
a) Propriétés fondamentales du corps R des réels : majorants, minorants, borne supérieure, borne inférieure.<br />
Toute partie non vide de R majorée admet une borne supérieure (admis).<br />
Aucune construction de R n'est au programme.<br />
b) Convergence d’une suite de nombres réels ; opérations sur les suites convergentes. Convergence d'une suite<br />
monotone ; exemples de suites adjacentes.<br />
Exemples d'études de suites définies par une relation de récurrence U n +1 = f (Un).<br />
c) Définition de la convergence d'une série à termes réels. Convergence des séries géométriques.<br />
Séries à termes positifs : comparaison de deux séries dans le cas où et Un ≤ Vn et où Un ~Vn. Comparaison à une<br />
intégrale ; convergence de séries de Riemann. Comparaison à une série géométrique, règle de d' Alembert.<br />
Comparaison à une série de Riemann.<br />
Séries absolument convergentes. Convergence d'une série alternée dont la valeur absolue du terme général<br />
décroît et tend vers 0.<br />
2.Fonctions d'une variable réelle<br />
Les fonctions considérées dans ce chapitre sont définies sur un intervalle de R non réduit à un point.<br />
a) Fonctions à valeurs réelles : continuité, dérivation.<br />
1° Limite et continuité en un point. Opérations sur les limites. Limite d'une fonction monotone.<br />
Propriété fondamentale des fonctions continues (admise) : l'image d'un intervalle (respectivement d'un segment)<br />
est un intervalle (respectivement un segment).<br />
Continuité de la fonction réciproque d'une fonction strictement monotone et continue sur un intervalle.<br />
2° Dérivée en un point : dérivabilité sur un intervalle. Fonction dérivée. Opérations sur les fonctions dérivées.<br />
Dérivée de la composée de deux fonctions, d'une fonction réciproque.<br />
Définition des fonctions de classes C p , C α . Dérivée n-ième d'un produit (formule de Leibnitz).<br />
3° Théorème de Rolle, formule des accroissements finis, inégalité des accroissements finis. Caractérisation des<br />
fonctions constantes, monotones et strictement monotones.<br />
4° Etude locale des fonctions. Comparaison des fonctions au voisinage d'un point : fonction négligeable devant<br />
une autre, fonctions équivalentes (notation f ~ g). Comparaison des fonctions exponentielle, puissance et<br />
logarithme au voisinage de +∞.<br />
Développements limités, opérations sur les développements limités. Formule de Taylor Young. Développements<br />
limités des fonctions usuelles.
5° Fonctions usuelles : fonctions circulaires, circulaires réciproques, logarithmes, exponentielles, puissances,<br />
hyperboliques, hyperboliques réciproques.<br />
b) Fonctions à valeurs réelles : intégration sur un segment.<br />
Les seules connaissances exigibles portent sur l'intégration des fonctions continues par morceaux.<br />
1° Linéarité de l'intégrale.<br />
b<br />
Si a≤b, ⏐∫ ( t)<br />
dt ≤ ∫<br />
a<br />
b<br />
f f ( t)<br />
dt.<br />
a<br />
Additivité par rapport à l intervalle d'intégration. Somme de Riemann d'une fonction continue ; convergence de<br />
ces sommes.<br />
2° Primitives d'une fonction continue sur un intervalle.<br />
Théorème fondamental du calcul différentiel et intégral ; si f est une fonction continue sur un intervalle I et à un<br />
point de I,<br />
x<br />
La fonction ∫ → x f ( t)<br />
dt est l'unique primitive de f sur I s'annulant au point a ; inversement, pour toute<br />
a<br />
primitive F de f sur I et pour tout couple (a, b) de points I,<br />
x<br />
∫<br />
a<br />
f ( t)<br />
dt = F(<br />
a)<br />
− F(<br />
b)<br />
Intégration par parties, changement de variable.<br />
Exemples de calcul de primitives, notamment de fonctions rationnelles, de polynômes trigonométriques.<br />
Formule de Taylor avec reste intégral.<br />
3° Exemples de calcul de valeurs approchées d'une intégrale. Exemples de calcul d'aires planes, de volumes, de<br />
masses.<br />
c) Fonctions à valeurs dans C.<br />
Extension à ces fonctions des notions et propriétés suivantes :<br />
Dérivée en un point. Opérations sur les dérivées. Développements limités, formule de Taylor Young.<br />
Fonction t →e it (t réel). Symbole e z (z complexe), règles de calcul.<br />
Dérivation et intégration de t →e at t réel, a complexe).<br />
Intégration, intégration par parties, formule de Taylor avec reste intégral.<br />
d) Notions sur les intégrales impropres.<br />
Définition de la convergence des intégrales<br />
α<br />
∫<br />
a<br />
+∞<br />
f ( t)<br />
dt ; extension aux intégrales ∫ f ( t)<br />
dt<br />
−∞<br />
Convergence des intégrales de Riemann :<br />
+∞ 1<br />
dt dt<br />
∫ et α<br />
1 t ∫ où α est réel.<br />
α<br />
0 t<br />
Intégrales de fonctions positives : comparaison dans les cas f ≤ g et f ~ g.<br />
Intégrales absolument convergentes.<br />
3. Equations différentielles<br />
a) Définition sur un intervalle d'une solution d'une équation différentielle de la forme y ' = f(x, y) ; courbe<br />
intégrale (aucun théorème d'existence n'est au programme).<br />
b) Equation différentielle linéaire du premier ordre ay ' + by = c où a, b, c sont des fonctions numériques<br />
continues sur un même intervalle. Recherche, sur un intervalle où a ne s'annule pas, de la solution satisfaisant à<br />
une condition initiale donnée.<br />
c) Equation différentielle linéaire du second ordre à coefficients constants, dont le second membre est de la<br />
forme e mt P(t) , P étant un polynôme et m un réel ou un complexe.<br />
4. Notions sur les séries de Fourier<br />
a) Coefficients et série de Fourier d'une fonction 2π - périodique continue par morceaux à valeurs complexes<br />
(expression sous forme exponentielle, expression en cosinus et sinus).<br />
b) Théorème de Dirichlet (admis) : convergence de<br />
k n<br />
∑<br />
k n<br />
+ =<br />
= −<br />
C ( f ) e<br />
k<br />
ikx<br />
vers la demi somme des limites à droite et à<br />
gauche de f au point x lorsque f est de classe C 1 par morceaux. Formule de Parseval (admise) : expression de
l'intégrale du carré du module sur une période à l'aide des coefficients de Fourier lorsque f est continue par<br />
morceaux.<br />
Exemples de développement en série de Fourier de fonctions d'une variable réelle.<br />
Notions sur les fonctions de plusieurs variables réelles<br />
Définition d'une application d'une partie de R p dans R n (se limiter à n ≤ 3, p ≤ 3).<br />
Continuité en un point.<br />
Dérivées partielles d'ordre un et supérieur à un. Théorème de Schwarz (admis).<br />
II. Algèbre<br />
1. Nombres complexes<br />
a) Corps des nombres complexes ; module d'un nombre complexe. Argument d'un nombre complexe non nul ;<br />
notation e iβ .<br />
b) Formule de Moivre. Formules d' Euler. Résolution de l'équation z n = a. Applications trigonométriques de<br />
nombres complexes. Lignes de niveau des fonctions z → | z - a | et z → Arg (z - a).<br />
1<br />
c) Transformations géométriques définies par z'= az+ b,<br />
z'= z et z ' = ⋅<br />
z<br />
2. Polynômes et fractions rationnelles<br />
a) Algèbre K [X] des polynômes à coefficients dans K (K est R ou C). Degré, division suivant les puissances<br />
décroissantes.<br />
Racines, ordre de multiplicité d'une racine. Polynômes irréductibles sur C ou R. Factorisation. (La construction<br />
de l'algèbre des polynômes formels n'est pas au programme, les candidats n'auront pas à connaître la notion de<br />
PGCD.<br />
b) Fonctions rationnelles : pôles, zéros, ordre de multiplicité d'un pôle ou d'un zéro. Décomposition en éléments<br />
simples dans C (X) et dans R (X) (admis).<br />
3. Algèbre linéaire<br />
a) Espaces vectoriels sur le corps K (K = R ou C).<br />
1° Espaces vectoriels, applications linéaires, formes linéaires.<br />
Exemples fondamentaux : espaces de vecteurs du plan et de l'espace, espace K n .<br />
Composition des applications linéaires, isomorphismes, endomorphismes, automorphismes. Groupe linéaire GL<br />
(E).<br />
2° Combinaisons linéaires, sous-espace vectoriel, sous-espace vectoriel engendré par p vecteurs. Image et noyau<br />
d'une application linéaire.<br />
Espace vectoriel L (E, F).<br />
b) Espaces vectoriels de dimension finie.<br />
Dans un espace admettant une famille génératrice finie, définition des familles libres, des familles génératrices et<br />
des bases. Exemple fondamental : base canonique de Kn. Dimension. Rang d'une famille de p vecteurs.<br />
Sous-espaces vectoriels supplémentaires, projecteurs.<br />
c) Matrices.<br />
Espace vectoriel M p, q (K) des matrices à p lignes et q colonnes.<br />
Isomorphisme entre L (K q , K p ) et Mp, q (K).<br />
Produit matriciel, transposition. Algèbre M n (K) ; matrices inversibles ; groupe linéaire GLn (K).<br />
Changement de base pour une application linéaire, matrice de passage.<br />
d) Éléments propres.<br />
Valeurs propres, vecteurs propres pour une application linéaire.<br />
Diagonalisation en dimension 2 ou 3.<br />
e) Déterminant d’une matrice.<br />
Calcul du déterminant d’une matrice en dimension2 et en dimension 3.<br />
f) Système d'équations linéaires.<br />
Pratique de la méthode de Gauss pour la résolution de systèmes d'équations<br />
III. Combinatoire - Statistiques - Probabilités<br />
1. Combinatoire<br />
a) Nombre des applications d'un ensemble à p éléments dans un ensemble à n éléments ; nombre des injections ;<br />
arrangements. Nombre des permutations d'un ensemble à n éléments.<br />
b) Nombre des parties à p éléments d'un ensemble à n éléments, combinaison.<br />
c) Formule du binôme.<br />
2. Statistique descriptive
a) Analyse statistique d'une variable observée sur les individus d'une population. Exemples de variables<br />
qualitatives et de variables quantitatives : effectifs, fréquences, histogrammes.<br />
Caractéristiques de position (moyenne, médiane, mode, quantile).<br />
Caractéristiques de dispersion (variance, écart-type).<br />
b) Analyse statistique élémentaire de deux variables observées sur les individus d'une population. Tableaux<br />
d'effectifs, fréquences marginales, fréquences conditionnelles. Covariance et coefficient de corrélation linéaire.<br />
Ajustement affine par la méthode des moindres carrés. Droites de régression.<br />
3. Probabilité<br />
a) Probabilité sur les ensembles finis : vocabulaire des événements, probabilité, équiprobabilité.<br />
Exemples simples de dénombrement. Probabilités conditionnelles, événements indépendants.<br />
b) Variables aléatoires.<br />
1° Définition d'une variable aléatoire à valeurs réelles. Evénements liés à une variable aléatoire.<br />
2° Variables aléatoires réelles discrètes :<br />
Loi de probabilité. Fonction de répartition F(x) = P(X ≤x) ; Moments : espérance, variance, écart - type ;<br />
Lois discrètes usuelles : loi uniforme, de Bernoulli, binomiale, de Poisson.<br />
3° Vecteurs aléatoires à valeurs dans R 2 discrets. Loi de probabilité d'un vecteur à valeurs dans R 2 . Lois<br />
marginales.<br />
Indépendance de deux variables aléatoires réelles ;<br />
Linéarité de l'espérance mathématique. Espérance mathématique du produit de deux variables aléatoires<br />
indépendantes. Variance d'une somme de variables aléatoires, covariance.<br />
4° Variables aléatoires à densité.<br />
On dira qu'une variable aléatoire X à valeurs réelles admet une densité f si, quel que soit l'intervalle [a, b] de R,<br />
b<br />
∫<br />
p ( a ≤ X ≤ b)<br />
= f ( t)<br />
dt , où f est une fonction à valeurs réelles positives ayant un nombre fini de points de<br />
+∞<br />
discontinuité et telle que ∫<br />
−∞<br />
a<br />
f<br />
( t)<br />
dt<br />
= 1<br />
Moments : espérance, variance, écart-type.<br />
Lois définies par une densité usuelle : loi uniforme, exponentielle, normale.<br />
IV. Géométrie<br />
1. Géométrie du plan et de l'espace<br />
a) Calcul vectoriel.<br />
Produit scalaire, lien avec la norme et la distance. Expression dans une base orthonormale. Relations métriques<br />
dans le triangle.<br />
Orthogonalité.<br />
Produit vectoriel dans l'espace orienté.<br />
Systèmes de coordonnées (cartésiennes, polaires, cylindriques, sphériques) ; changement de repère orthonormal.<br />
Barycentre.<br />
b) Configurations.<br />
Droites et plans : direction, parallélisme, intersection, orthogonalité. Angle de deux droites, de deux plans, d'une<br />
droite et d'un plan.<br />
Distance d'un point à une droite (à un plan). Equations cartésiennes et représentations paramétriques des droites<br />
et plans. Equation normale.<br />
Cercles dans le plan : équation cartésienne.<br />
Sphères : équations cartésiennes. Intersection sphère et plan.<br />
Coniques : équation réduite et équation paramétrique d'une conique en repère orthonormal.<br />
c) Applications affines.<br />
Projections, affinités orthogonales ; conservation des barycentres par une application affine.<br />
Isométries du plan ; réflexion, rotations, déplacements.<br />
Exemples d'isométries de l'espace ; réflexions, rotations, vissages.<br />
2. Géométrie différentielle des courbes planes<br />
a) Fonction d'une variable réelle à valeurs dans R 2 : limite, continuité, dérivée en un point ; opération sur les<br />
dérivées. Dérivée d'un produit scalaire, d'un produit vectoriel.<br />
Fonction de classe C p . Définition des développements limités.
) Etude locale : point régulier ; tangente. Etude de la position locale d'une courbe par rapport à une droite ;<br />
branches infinies.<br />
Exemples de construction de courbes paramétrées.<br />
PROGRAMME DE SCIENCES PHYSIQUES<br />
Le programme des épreuves écrites des concours externe et interne comporte les domaines des sciences<br />
physiques et chimiques auxquels il est fait appel dans les enseignements en vigueur durant l'année scolaire du<br />
concours, en CAP, BEP, baccalauréat professionnel ainsi que dans la série STL physique du laboratoire et des<br />
procédés industriels et chimie du laboratoire et des procédés industriels.<br />
On attend notamment des candidats :<br />
- qu'ils possèdent une culture scientifique comportant des références à l'histoire des sciences et des techniques,<br />
- qu'ils sachent mettre en oeuvre, à un niveau post-baccalauréat (STS, DEUG, DUT) les principes et les lois de la<br />
chimie et de la physique dans les domaines précisés dans le programme ci-dessus, à l'exception, pour les<br />
programmes de baccalauréat professionnel, des unités spécifiques suivantes :<br />
- C13 : Textiles<br />
- C14 : Matériaux inorganiques de construction : ciments, plâtres, verres<br />
- C15 : Céramiques<br />
- O4 : Détecteurs et amplificateurs de lumière<br />
Pour ces quatre unités spécifiques aucune exigence de niveau post-baccalauréat n'est demandée.<br />
Précisions sur l'utilisation des calculatrices<br />
Pour les épreuves d'admissibilité, les candidats sont autorisés à se servir d'une calculatrice conforme aux<br />
spécifications définies par la note n o 99-186 du 16 novembre 1999.<br />
Pour les épreuves d'admission, les calculatrices <strong>personnelles</strong> ne sont pas autorisées. Une calculatrice est mise à la<br />
disposition de chacun des candidats sur le lieu des épreuves.<br />
La présente note abroge et remplace la note du 23 juin 1995 publiée au BO n o 27 du 6 juillet 1995.<br />
(BO n o 37 du 11 octobre 2001).