Guide technique 2013 - Visit zone-secure.net
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32<br />
Réhabilitation des réseaux<br />
d’assainissement<br />
On distingue 3 types de réseaux :<br />
Le système unitaire<br />
Ce système, qui est l’héritage du “tout-àl’égoût”<br />
consiste à évacuer par un réseau<br />
unique, l’ensemble des eaux usées et<br />
pluviales.<br />
Ces réseaux sont généralement équipés<br />
de déversoirs d’orage permettant en cas<br />
de pluie intense, le rejet d’une partie des<br />
effluents dans le milieu naturel, soit<br />
directement, soit après un traitement<br />
spécifique dans une station d’épuration.<br />
Le système séparatif<br />
Dans ce système, un réseau est affecté à<br />
l’évacuation des eaux usées domestiques<br />
(eaux vannes et eaux ménagères) et des<br />
effluents industriels de composition<br />
comparable (le branchement correspondant<br />
est soumis à autorisation). Un autre réseau,<br />
distinct, est affecté à l’évacuation des eaux<br />
pluviales qui sont rejetées dans le milieu<br />
naturel, soit directement (cas qui demeure le<br />
plus fréquent), soit après stockage et<br />
traitement.<br />
Le système mixte<br />
pseudo-séparatif<br />
Dans ce système, une part des eaux<br />
pluviales provenant de la voirie est rejetée<br />
directement dans le milieu naturel au moyen<br />
de caniveaux et de fossés. L’autre part,<br />
provenant des toitures et des cours<br />
intérieures, est raccordée au réseau des<br />
eaux usées.<br />
La fonction transport est assurée par les<br />
canalisations dont le diamètre et la pente<br />
sont calculés en fonction des débits<br />
collectés et de la configuration du site.<br />
Le plus souvent de section circulaire, les<br />
canalisations peuvent aussi être de sections<br />
ovoïde ou rectangulaire pour répondre à des<br />
contraintes spécifiques (exemple :<br />
encombrement, vitesse limite, etc.) et sont<br />
soit maçonnées, soit en béton, soit en<br />
métal, soit en PVC.<br />
L’urbanisation sans cesse croissante, qui a<br />
pour corollaire l’augmentation des surfaces<br />
imperméabilisées, conduit à une<br />
insuffisance de la capacité hydraulique des<br />
canalisations existantes en cas<br />
d’événements pluvieux importants.<br />
Le stockage provisoire de l’effluent au<br />
moyen d’une <strong>technique</strong> dite alternative<br />
permet de restituer dans le réseau ou dans<br />
le sol, à faible débit, les volumes ainsi<br />
stockés lors des événements pluvieux.<br />
Les <strong>technique</strong>s sont nombreuses :<br />
chaussées et structures réservoirs, bassins<br />
de rétention, réservoirs, puits d’infiltration,<br />
fossés drainants, etc.<br />
Comme pour les ouvrages de génie civil, les éléments en béton constituant les réseaux d’assainissement (canalisations, stations, réservoirs,<br />
postes de relevage…) vieillissent et subissent des agressions mécaniques et/ou chimiques dégradant notablement leur efficacité.<br />
Les éléments enterrés sont soumis en service à un grand nombre d’actions d’ordre mécanique : poids propre, poids de l’effluent, charges<br />
dues au remblai, charges de surface…<br />
Il en résulte différentes pathologies, dont le traitement demande pour chacune l’utilisation de produits adaptés.<br />
A. Pathologies d’ordre mécanique<br />
1. Phénomène d’abrasion du radier/usure<br />
L’usure du revêtement augmente localement la rugosité. Par ailleurs, il peut se produire une perte d’étanchéité avec fragilisation de la<br />
protection des armatures (le cas échéant) et apparition de chevelus de racines.<br />
Le phénomène d’usure préoccupe dorénavant un nombre croissant de gestionnaires de réseaux d’assainissement.<br />
Il intéresse en effet les radiers, <strong>zone</strong> la plus sollicitée et la plus sensible des collecteurs. Cela se traduit par une usure du béton, la mise à nu<br />
des granulats et leur déchaussement provoquent un phénomène de cavitation.<br />
L’usure est un processus évolutif qui peut atteindre toute l’épaisseur de la conduite et aboutir à sa ruine.<br />
A plus brève échéance, la résistance mécanique est affaiblie par la réduction de la section résistante, et des infiltrations / exfiltrations peuvent<br />
se produire avec entraînement de fines, décompression des terrains adjacents, pollution de la nappe phréatique.<br />
Solutions de réparation<br />
• Purger les parties non cohésives.<br />
• Passiver les aciers apparents.<br />
• Utiliser un mortier de réparation PAREXLANKO ayant un indice CNR adapté à la pathologie :<br />
738 LANKOCRETE ABRASION ou 739 LANKOCRETE SPECIAL.<br />
• En fonction du pH rencontré, compléter éventuellement la mise en œuvre par 2 passes de 531 BREPOXY.