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Partie 5 - Noeux-Mémoire

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constatons que le clocher de Noyelles-les-Vermelles est tombé ; il a achevé de brûler dans la<br />

nuit. Nous attendons les ordres ; vers 11 heures, je demande au Colonel de venir déjeuner à<br />

200 mètres en arrière, à la première maison ; à peine sommes-nous à 50 m-près de la maison<br />

que sifflement d’un explosif nous arrive et presqu’aussitôt, sur notre droite, à 100 mètres, un<br />

premier obus vient tomber sur la bordure de l’usine de <strong>Noeux</strong> ; le second ne se fait pas<br />

attendre et éclate presqu’au même endroit puis el nous en arrive ainsi une douzaine. Nous<br />

sommes derrière une meule ; quand l’averse a fini, nous gagnons notre maison ; les vitres ont<br />

volé en éclats, nos secrétaires sont plus morts que vifs, le déjeuner est prêt, on se mat à table ;<br />

à midi, ordre de faire rentrer notre Bataillon; je vais à cheval à Bouvigny, Rainette est<br />

extrêmement énervée, nous finissons après des ordres et contre ordres à rester coucher. A 10<br />

heures du soir, je couche dans l’auto. (Le Bataillon restera à Bouvigny jusqu’au 17 matin. Le<br />

Colonel FARINE sera remplacé par le Commandant CANTEAU). (Carnet de guerre sur la<br />

campagne 1914-1918 du Commandant Jean Maurice ADDE, 142° RTI)<br />

14 octobre ;<br />

Un avion français est abattu, près des Usines, par la DCA allemande ; les pilotes sont tués :<br />

les lieutenants LEFLAIRE et BEAUDOT ;<br />

16 octobre 1914; Occupation du village de Vermelles par les soldats allemands.<br />

16 Octobre 1914. Les « saluts » du soir sont chantés très solennellement et avec une saveur<br />

toute méridionale. Il y a un poste de brancardiers divisionnaires établi dans la ferme<br />

COURCELLE en face de l’Eglise. Ils sont du Midi, des Hautes et Basses Pyrénées, des<br />

Landes et même de Charente, et ils aiment chanter.<br />

17 octobre 1914. Je me lève quand même à 5 heures 30 (mauvaise nuit à cause d’une forte<br />

diarrhée et de la cholérine trop forte). Je fais mon étape jusqu’à <strong>Noeux</strong> et nous croisons en<br />

route le 144 RTI qui va nous remplacer à Bouvigny. D’après ce que nous a dit le général<br />

LERE, nous allons à <strong>Noeux</strong> pour nous reposer pendant deux jours. En arrivant à notre<br />

fameux pont de chemin de fer à l’est de <strong>Noeux</strong>, je vais indiquer leurs tranchées à<br />

LAPEYRE et me rends auprès du général LERE, il me donne des ordres pour le Régiment !<br />

En fait de repos, il faut faire des tranchées. En rentrant de la Division, je suis très fatigué et<br />

suis obligé de me coucher pour l’après-midi ; je suis logé à la direction des Mines de <strong>Noeux</strong>les-Mines,<br />

très belle habitation et beau logement, bureau du Conseil d’Administration.<br />

(Carnet de guerre sur la campagne 1914-1918 du Commandant Jean Maurice ADDE, 142°<br />

RTI)<br />

18 octobre 1914. Départ pour Sailly-Labourse et me mettre en liaison avec la 58° Division. .<br />

(Carnet de guerre sur la campagne 1914-1918 du Commandant Jean Maurice ADDE, 142° RTI)<br />

18 octobre 1914. Enterrement des deux aviateurs abattus le 14 et écrasés sur le terril des<br />

Usines.<br />

19 octobre 1914. Des pièces d'artillerie lourde de l'armée anglaise traversent la ville. La taille<br />

impressionnante de ces canons rassure-t-elle les curieux ?<br />

Mercredi 21 Octobre 1914. Il y a 26 Prêtres brancardiers qui s’organisent pour dire la Messe<br />

à tour de rôle.<br />

24 octobre 1914. Une bombe d’avion explose dans le jardin du maître porion du N°2

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