Les vingts ans de notre compagnie - Rhapsode
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ThéâTre du drame eT <strong>de</strong> la Comédie<br />
1992 — 2012 : <strong>Les</strong> Vingt Premières années
le ThéâTre du drame eT <strong>de</strong><br />
la Comédie en Chiffres :<br />
20 <strong>ans</strong> d’aCTiviTé<br />
17 speCTaCles professionnels<br />
présenTés d<strong>ans</strong> 17<br />
ThéâTres <strong>de</strong> 12 villes en<br />
suisse, en franCe, en russie<br />
eT au luxembourg.<br />
75 sTagiaires onT parTi-<br />
Cipé à 8 laboraToires <strong>de</strong><br />
formaTion pour aCTeurs eT<br />
meTTeurs en sCène.<br />
5 fesTivals inTernaTionaux.<br />
66 personnes engagées en<br />
qualiTé d’arTisTes, TeChniCiens,<br />
CollaboraTeurs adminisTraTifs.<br />
Fondé en 1992 par Mario Bucciarelli et<br />
Adrienne Butty Bucciarelli, sous le nom <strong>de</strong> Compagnie<br />
La Strada, le Théâtre du Drame et <strong>de</strong><br />
la Comédie est engagé d<strong>ans</strong> la production <strong>de</strong><br />
spectacles à haut contenu artistique et d<strong>ans</strong> la<br />
formation et la spécialisation <strong>de</strong> jeunes artistes<br />
dramatiques.<br />
Tout au long <strong>de</strong> <strong>notre</strong> parcours, nous avons<br />
choisi <strong>de</strong> donner la priorité à la recherche <strong>de</strong> la<br />
qualité, tant d<strong>ans</strong> la production <strong>de</strong>s spectacles<br />
que d<strong>ans</strong> la tr<strong>ans</strong>mission <strong>de</strong>s connaissances. En<br />
effet, si la production <strong>de</strong> spectacles représente<br />
la partie visible <strong>de</strong> <strong>notre</strong> édifice, le travail<br />
d’approfondissement, <strong>de</strong> recherche et d’enseignement<br />
en constitue la structure porteuse.<br />
Durant ces 20 <strong>ans</strong>, nous avons essayé <strong>de</strong><br />
sauvegar<strong>de</strong>r nos valeurs philosophiques et nos<br />
finalités artistiques, et cela d<strong>ans</strong> <strong>de</strong> conditions<br />
financières et structurelles souvent difficiles.<br />
Deux éléments restent constants : la fidélité<br />
du public et la reconnaissance <strong>de</strong> la critique.<br />
D<strong>ans</strong> les pages qui suivent, vous pouvez découvrir<br />
ou retrouver les moments-clé <strong>de</strong> ces 20<br />
années <strong>de</strong> recherche, d’approfondissement et<br />
<strong>de</strong> communion artistique et humaine.<br />
2
le spleen <strong>de</strong> paris<br />
<strong>de</strong> Charles Bau<strong>de</strong>laire<br />
6 — 16 septembre 2012 : Maison <strong>de</strong> Quartier <strong>de</strong> Chailly — Lausanne<br />
27 septembre 2012 : Théâtre du Pommier — Neuchâtel<br />
dispositif scénique et mise en scène<br />
Mario Konstantin Bucciarelli<br />
jeu<br />
Adrienne Butty Bucciarelli, Thierry Guillaumin, Maia Jarville, Valentin L’Herminier, Louise<br />
Roch<br />
musique costumes<br />
Andreï Karasev Louise Watts<br />
photos presse et communication<br />
Val<strong>de</strong>mar Verissimo Sandrine Guillaumin<br />
silouhettes affiche et graphisme<br />
Manuela Althaus Céline Mahler<br />
4
Le spleen <strong>de</strong> Paris<br />
Quelques accessoires, un Paris symbolique<br />
en silhouette à l’arrière-plan, <strong>de</strong>s<br />
tissus qui accompagnent l’envol du geste,<br />
désamorcent les tensions. Mis en scène par<br />
Mario Konstantin Bucciarelli, Le spleen <strong>de</strong><br />
Paris et autres textes <strong>de</strong> Charles Bau<strong>de</strong>laire<br />
du Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie<br />
— qui fête cette année ses vingt <strong>ans</strong> — n’est<br />
toutefois pas un simple récital. Intelligent<br />
et juste, il ose les dialogues, les digressions,<br />
s’appuie sur les corps autant que sur<br />
les voix pour réinventer ces poèmes dont<br />
beaucoup nous sont familiers.<br />
Ces mots provoquants, ces phrases<br />
flamboyantes, les comédiens se les réapproprient<br />
en jongleurs délicats comme s’ils<br />
étaient tout neufs et n’appartenaient qu’à<br />
eux.<br />
Un très beau spectacle en forme <strong>de</strong><br />
voyage.<br />
Mireille Descombes<br />
L’Hebdo - 13.09.2012<br />
C R I T I Q U E<br />
<strong>de</strong>sign: carpediem, genève<br />
5<br />
une production du<br />
du 6 au 16 septembre 2012<br />
Maison <strong>de</strong> Quartier <strong>de</strong> Chailly<br />
av. <strong>de</strong> la Vallonnette 12, Lausanne<br />
Réservations : 079 454 07 24 ou<br />
spectacle@animation-chailly.ch<br />
le 26 septembre 2012<br />
théâtre du pommier<br />
rue du pommier 9, Neuchâtel<br />
Réservations : 032 725 05 05 ou<br />
contact@ccn-pommier.ch<br />
le spleen <strong>de</strong> Paris<br />
et autres textes <strong>de</strong> Charles Bau<strong>de</strong>laire<br />
théâtre du drame et <strong>de</strong> la comédie<br />
Il y a un plaisir physique à écouter et se laisser séduire<br />
Dispositif scénique et mise en scène Mario Konstantin Bucciarelli<br />
Jeu Adrienne Butty Bucciarelli<br />
Thierry Guillaumin<br />
Maïa Jarville<br />
Valentin L’Herminier<br />
Louise Roch<br />
Musique Andreï Karasev<br />
Costumes Louise Watts<br />
Web http://bau<strong>de</strong>laire.rhapso<strong>de</strong>.ch<br />
Savourer la beauté <strong>de</strong>s textes. Partager la générosité <strong>de</strong>s grands auteurs avec le public.<br />
Voilà le but que s’est fixé le metteur en scène du Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie,<br />
Mario Konstantin Bucciarelli. (...) Formé à Moscou chez Vassiliev, Mario Konstantin Bucciarelli<br />
développe tous ses projets sur le long terme. « J’ai appris à donner un spectacle au public<br />
uniquement quand on sent qu’il est prêt, qu’il a une ligne et une dynamique. » De son travail<br />
sur Bau<strong>de</strong>laire, débuté en 2003, il a <strong>de</strong>ssiné la ligne <strong>de</strong> son spectacle, aidé par sa femme<br />
comédienne, Adrienne Butty Bucciarelli. Avec « ironie et humour », les texte du poète racontent<br />
l’homme face au temps qui passe, la mort, la vie après la vie. L’amour. « Bau<strong>de</strong>laire<br />
nous permet <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong> la distance sur les affres <strong>de</strong> la vie. »<br />
D<strong>ans</strong> le spectacle, le metteur en scène s’est employé à « rendre visible l’invisible »<br />
avec peu <strong>de</strong> moyens scéniques, mais un important travail d’éclairage. « Je cherche à faire<br />
un théâtre où les perspectives du jeu viennent du texte. J’aime découvrir les lois secrètes<br />
<strong>de</strong> l’art <strong>de</strong> l’acteur, puis travailler comme un chimiste. Savoir quels éléments combiner pour<br />
que ça mousse, explose ou fume. »<br />
« Tr<strong>ans</strong>mettre le verbe pour qu’il percute l’imaginaire. » Mario Konstantin Bucciarelli<br />
aimerait permettre au public <strong>de</strong> retrouver le plaisir d’écouter. Loin, le temps <strong>de</strong> la représentation,<br />
du foisonnement d’images tr<strong>ans</strong>mis d<strong>ans</strong> la société contemporaine. « Il y a un plaisi<br />
physique à écouter et se laisser séduire. C’est lié au cœur, au ventre, au sexe. Pas seulement<br />
à l’oreille. »<br />
Céline Rochat<br />
24 heures - 6.09.2012
la moueTTe<br />
d’Anton Tchekhov<br />
Octobre 2011 : Montreux Palace — Salle <strong>de</strong>s Fêtes<br />
Septembre 2011 : Maison <strong>de</strong> Quartier <strong>de</strong> Chailly — Lausanne<br />
Conception globale et mise en scène : Mario Bucciarelli<br />
Scénographie et création accessoires : Adèle Ogier-Akissi<br />
Lumières et machinerie : John Carroll<br />
Traduction : Mario Bucciarelli et Adrienne Butty Bucciarelli<br />
Jeu : Mario Bucciarelli, Adrienne Butty Bucciarelli, Thierry Guillaumin, Maïa Jarville, Vladimir<br />
Kireev, Nathalie Lannuzel, Loïc Le Manac’h, Valentin L’Herminier, Jérémy Montheau, Oleg<br />
Okhotnitchenko et Louise Roch<br />
Couture : Louise Watts<br />
Régie : Mickaël Dimier<br />
Presse et communication : Sandrine Guillaumin<br />
Diffusion : Athina Kantifeli<br />
7
Savoureux mirage <strong>de</strong> « La mouette »<br />
La Maison <strong>de</strong> Quartier <strong>de</strong> Chailly accueille à<br />
Lausanne la pièce d’Anton Tchekhov d<strong>ans</strong> une<br />
magnifique mise en scène <strong>de</strong> Mario Konstantin<br />
Bucciarelli.<br />
Jouée pour la première fois à St-Pétersbourg<br />
en 1896, La Mouette est annoncée comme<br />
une comédie mais prend, au fur et à mesure<br />
<strong>de</strong> son déroulement, <strong>de</strong>s allures <strong>de</strong> tragédie.<br />
Medve<strong>de</strong>nko aime Macha, qui aime Treplev,<br />
qui aime Nina, qui aime Trigorine. Si l’amour<br />
est au centre <strong>de</strong> cette pièce <strong>de</strong> Tchekhov, on y<br />
parle surtout <strong>de</strong> théâtre et <strong>de</strong> littérature, la<br />
parole étant donnée à <strong>de</strong>s auteurs et acteurs<br />
à différents moments <strong>de</strong> leur carrière. On se<br />
trouve confronté à une jeune fille rêvant <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>venir actrice et à une comédienne célèbre<br />
d’âge mûr aveuglée par son propre succès.<br />
La mise en scène <strong>de</strong> Mario Konstantin<br />
Bucciarelli est une belle réussite. Évitant<br />
les <strong>de</strong>ux pièges inhérents à ce texte<br />
légendaire, Bucciarelli ne sombre pas d<strong>ans</strong><br />
une trop gran<strong>de</strong> complaisance ou tristesse,<br />
et ne réserve aucunement une place trop<br />
importante aux aspects légers <strong>de</strong> la pièce.<br />
Chez Tchekhov, la limite entre la gravité et<br />
Ie comique est effectivement si ténue qu’elle<br />
est parfois difficile à percevoir. Durant trois<br />
heures, le spectateur se trouve littéralement<br />
entraîné d<strong>ans</strong> un labyrinthe aux émotions<br />
multiples. <strong>Les</strong> onze personnages doutent, se<br />
cherchent, souffrent <strong>de</strong> leurs passions ou <strong>de</strong><br />
leurs ambitions ; on les voit dénués <strong>de</strong> certitu<strong>de</strong>s<br />
et <strong>de</strong> jugements, perdus au cœur <strong>de</strong><br />
leurs tourments.<br />
Le metteur en scène a choisi <strong>de</strong> conserver<br />
certains passages en russe surtitrés en<br />
français, ce qui permet d’accé<strong>de</strong>r à la musicalité<br />
<strong>de</strong> la langue <strong>de</strong> Tchekhov. L’envie surgit<br />
alors <strong>de</strong> se laisser porter par cette langue<br />
s<strong>ans</strong> nécessairement se raccrocher à la traduction.<br />
Elle met aussi en relief la correspondance<br />
entre l’œuvre et une véritable partition<br />
<strong>de</strong> musique. Divers rythmes et couleurs<br />
se succè<strong>de</strong>nt au gré <strong>de</strong> ruptures, <strong>de</strong> silences<br />
et <strong>de</strong> réelles pauses s’apparentant parfois à<br />
<strong>de</strong>s arrêts sur image. On ressent très fortement<br />
la présence pour ainsi dire permanente<br />
<strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong>s personnages ; tour à tour,<br />
ces <strong>de</strong>rniers prennent place d<strong>ans</strong> le public,<br />
abolissant la frontière entre comédiens et<br />
spectateurs.<br />
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TLaurence Loewer — Le Courrier, 28.09.2011<br />
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Sur la scène une immense verrière<br />
tient lieu <strong>de</strong> scène pour une pièce d<strong>ans</strong> la<br />
pièce interprétée par Nina. Tous les conflits<br />
seront générés par ce spectacle. Au fil <strong>de</strong>s<br />
actes, la verrière viendra subtilement tr<strong>ans</strong>former<br />
l’espace, <strong>de</strong>ssinant parfois la limite<br />
entre l’intérieur et le lac ou entre les personnages<br />
en représentation et les témoins <strong>de</strong> la<br />
scène. La Mouette <strong>de</strong>vient une figure allégorique<br />
<strong>de</strong> la liberté <strong>de</strong> l’artiste, pourtant à la<br />
merci du premier porteur <strong>de</strong> fusil venu. Elle<br />
est également le symbole <strong>de</strong> l’existence <strong>de</strong><br />
Nina, rêvant <strong>de</strong> liberté comme la mouette<br />
volant au-<strong>de</strong>ssus d’un lac.<br />
La mise en scène <strong>de</strong> Mario Konstantin<br />
Bucciarelli parvient finalement à faire résonner<br />
toute la vitalité <strong>de</strong> ce texte ainsi que sa<br />
gran<strong>de</strong> sensibilité. L’interprétation <strong>de</strong>s comédiens<br />
nous emporte d<strong>ans</strong> un tourbillon d’une<br />
gran<strong>de</strong> intensité à travers une incarnation<br />
<strong>de</strong>s personnages à la mesure d’une réplique<br />
<strong>de</strong> Treplev : « Il ne faut pas représenter la vie<br />
telle qu’elle est, ni telle qu’elle <strong>de</strong>vrait être,<br />
mais telle qu’elle apparaît d<strong>ans</strong> les rêves. »
Mars - Avril 2011 : Studio Albatros, Montreuil<br />
la moueTTe d’anTon TChekhov, un manifesTe<br />
pour le ThéâTre<br />
Stage pour acteurs.<br />
Directeur : Mario Bucciarelli<br />
Pédagogue : Thierry Guillaumin<br />
Septembre 2010 : Théâtre <strong>de</strong> Carouge<br />
la moueTTe d’anTon TChekhov, un manifesTe<br />
pour le ThéâTre<br />
Stage pour acteurs.<br />
Directeur : Mario Bucciarelli<br />
Pédagogues : Adrienne Butty Bucciarelli,<br />
Thierry Guillaumin, Fanny Noël<br />
Juin 2010 : Maison <strong>de</strong> Quartier <strong>de</strong> Chailly<br />
la moueTTe d’anTon TChekhov, un manifesTe<br />
pour le ThéâTre<br />
Stage pour acteurs.<br />
Directeur : Mario Bucciarelli<br />
Pédagogues : Adrienne Butty Bucciarelli,<br />
Thierry Guillaumin, Vladimir Kireev, Fanny<br />
Noël<br />
Février 2010 : Haute école <strong>de</strong> théâtre <strong>de</strong><br />
Suisse Roman<strong>de</strong><br />
le jeu <strong>de</strong> siTuaTion<br />
Stage pour acteurs.<br />
Directeur : Mario Bucciarelli<br />
Pédagogue : Adrienne Butty Bucciarelli<br />
PEDAGOGIE<br />
9
dipTyque<br />
indiCes TerresTres et mon pouChkine, <strong>de</strong> Marina Tsvetaeva<br />
Février 2008 : Théâtre d’Esch — Esch-sur-Alzette, Luxembourg. D<strong>ans</strong> le cadre <strong>de</strong><br />
« Luxembourg, capitale européenne <strong>de</strong> la culture »<br />
Octobre 2007 : Festival « Théâtre pour l’enfance et la jeunesse du 21ème siècle » - Voronej,<br />
Russie. Le spectacle a obtenu le Diplôme du Festival<br />
Août 2006 : Festival Rilke <strong>de</strong> Sierre<br />
Juin 2006 : Théâtre École d’Art Dramatique <strong>de</strong> Moscou, Studio 1<br />
Avril — mai 2006 : Théâtre Oriental-Vevey<br />
Mars 2006 : Musée Historique <strong>de</strong> Lausanne<br />
Octobre 2005 : PullOff Théâtres, Lausanne<br />
Traduction, adaptation, scénographie, lumière et mise en scène : Mario Bucciarelli<br />
Assistants : Thierry Guillaumin et Sergueï Nilov<br />
Peintures : Bernard Gressot<br />
Costumes : Ma<strong>de</strong>line Golay<br />
Jeu : Adrienne Butty Bucciarelli, Thierry Guillaumin, Vladimir Kireev, Benoît Lavoisier, Fanny<br />
Noël et Oleg Okhotnitchenko<br />
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un SoLi<strong>de</strong> point <strong>de</strong> départ et un eSpoir pour L’avenir<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique d’Elena Golovan<br />
[...] L’art véritable ne connaît ni frontières géographiques, ni<br />
barrières linguistiques. Cela nous a été démontré avec succès<br />
par le Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie. Deux spectacles<br />
magnifiant la beauté <strong>de</strong>s langues (le russe et le français) réunis<br />
d<strong>ans</strong> un seul et unique spectacle : « Diptyque », qui rend<br />
hommage à la fois au charme et à la profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s classiques<br />
russes, et à la poésie <strong>de</strong> Tsvetaeva et <strong>de</strong> Pouchkine. Le spectacle<br />
dure presque trois heures, mais il donne l’impression <strong>de</strong><br />
se dérouler en une seule respiration.<br />
Elena Golovan — Molodoï Kommunar (Voronej — Russie)<br />
diptyque tSvetaeva en création à L’orientaL<br />
En trois heures, le Théatre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie éclaire<br />
<strong>de</strong> manière saisissante l’œuvre et la personnalité <strong>de</strong> Marina<br />
Tsvetaeva, la plus gran<strong>de</strong> poétesse russe contemporaine.<br />
Création à l’Oriental.<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique <strong>de</strong> Mireille Schnorf<br />
« Indices terrestres » et « Mon Pouchkine », <strong>de</strong>ux grands<br />
textes <strong>de</strong> Marina Tsvetaeva, ont hanté longtemps le metteur<br />
en scène Mario Bucciarelli. Avec sa troupe formée à Moscou<br />
et <strong>de</strong>ux comédiens russes, il réalise un spectacle sensible,<br />
lyrique et d’une puissance d’expression rare sous nos cieux.<br />
« Indices terrestres » est présenté comme un oratorio dont la<br />
voix principale est tenue avec une autorité souple et insolente<br />
par Adrienne Butty Bucciarelli.<br />
« Mon Pouchkine » est tout à la fois déclaration d’amour, initiation<br />
et célébration lyrique. La mise en scène fait apparaître<br />
autour <strong>de</strong> Marina, les figures <strong>de</strong> ses visions d<strong>ans</strong> un<br />
jeu extraordinairement vivant où l’engagement physique et<br />
vocal <strong>de</strong>s comédiens russes, français et suisses est sidérant.<br />
Casca<strong>de</strong>s, d<strong>ans</strong>e <strong>de</strong> claquettes, chant et guitare, profération<br />
puissante et sc<strong>ans</strong>ion, tout est d<strong>ans</strong> le style russe !<br />
<strong>Les</strong> grands él<strong>ans</strong> sensuels autour d’Eugène Onéguine, le désespoir<br />
et la passion prennent <strong>de</strong>s formes brillantes, véhémentes<br />
et néanmoins sensibles et subtiles. L’évocation <strong>de</strong>s Tsiganes,<br />
la découverte frustrante <strong>de</strong> la mer ou encore la plongée d<strong>ans</strong><br />
l’obscur territoire <strong>de</strong>s ombres sont impressionnantes. Au travers<br />
<strong>de</strong>s scènes et <strong>de</strong>s poèmes <strong>de</strong> Pouchkine qu’elle cite, c’est<br />
Marina qui se revèle, enfantine et entière, luci<strong>de</strong> et infiniment<br />
tendre. Et c’est la poésie russe toute en contrastes mélancoliques<br />
et débridés que l’on entend en russe et en français,<br />
d<strong>ans</strong> une précieuse musicalité.<br />
Mireille Schnorf — 24heures<br />
11
l’aCTion eT sa sourCe<br />
Masterclass pour acteurs et metteurs en scène dirigée par<br />
Mario Bucciarelli.<br />
Octobre 2007 : Festival « Théâtre pour l’enfance et la<br />
jeunesse du 21ème siècle » — Voronej, Russie.<br />
pas <strong>de</strong> savoir vivre s<strong>ans</strong> savoir mourir<br />
Textes <strong>de</strong> Tsvetaeva, Rilke et Pasternak<br />
Août 2006 : Lac souterrain <strong>de</strong> Saint-Léonard.<br />
Festival Rilke <strong>de</strong> Sierre.<br />
Jeu : Mario Bucciarelli, Adrienne Butty Bucciarelli, Benoît<br />
Lavoisier et Fanny Noël<br />
13
LE MYTHIQUE<br />
STUDIO 1<br />
DU THÉÂTRE<br />
ÉCOLE D’ART<br />
DRAMATIQUE<br />
DE MOSCOU<br />
14
ConquêTes <strong>de</strong> liberTé<br />
Textes <strong>de</strong> Bau<strong>de</strong>laire, Rimbaud, Tsvetaeva et Pouchkine<br />
Mars 2005 : Fondation L’Estrée — Ropraz<br />
Jeu : Mario Bucciarelli et Adrienne Butty Bucciarelli<br />
le journal d’un fou<br />
<strong>de</strong> Nikolaï Gogol<br />
Janvier 2005 : Théâtre <strong>de</strong> Poche <strong>de</strong> la Grenette — Vevey<br />
Janvier 2004 : Fondation l’Estrée — Ropraz<br />
Août 2003 : Atelier Volant — Lausanne<br />
Juin 2003 : Fondation l’Estrée — Ropraz<br />
Traduction, mise en scène et lumière : Mario Bucciarelli<br />
Assistante : Adrienne Butty Bucciarelli<br />
Jeu : Benoît Lavoisier<br />
15
poprichtchine eSt <strong>de</strong> retour<br />
Le journal d’un fou<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique <strong>de</strong> Christophe Fovanna<br />
Sur un plateau nu, tendu <strong>de</strong> draps blancs, il est là, nous récitant<br />
une fois <strong>de</strong> plus son histoire. Il s’appelle Poprichtchine<br />
(servi par le jeu très tenu <strong>de</strong> Benoît Lavoisier) [...] Mario<br />
Bucciarelli nous présente la célèbre œuvre <strong>de</strong> Gogol d<strong>ans</strong><br />
une mise en scène toute <strong>de</strong> dépouillement. Pas d’artifice,<br />
ici, pour faire ressortir le tragique du texte et son lent basculement<br />
du côté <strong>de</strong>s inquiétantes obsessions <strong>de</strong> son auteur.<br />
Et, moment <strong>de</strong> grâce offert, le temps d’une superbe scène <strong>de</strong><br />
« couronnement » — où l’on voit Poprichtchine se faire ôter<br />
ses vêtements puis être rhabillé en tenue d’interné — qui<br />
nous fait sentir comme est fragile la frontière entre la normalité<br />
et la folie. Au final, un excellent moment <strong>de</strong> théâtre.<br />
Christophe Fovanna — Le Matin<br />
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TouT va pour le mieux<br />
à La recherche <strong>de</strong> don Juan avec pouchkine, moLière, tSvetaeva et akhmatova<br />
Septembre 2001 : Palais <strong>de</strong> Rumine — Lausanne<br />
Juin 2001 : 3ème Olympia<strong>de</strong> Mondiale du Théâtre — Moscou<br />
Mise en scène, traduction et adaptation : Mario Bucciarelli<br />
Assistants : Mikhaïl Polovinkine et Anne-Dominique Crettaz<br />
Professeur <strong>de</strong> tango : Daniel Caran<br />
Jeu : Ajja, Barbara Baker, Mario Bucciarelli, Adrienne Butty Bucciarelli, Anne-Dominique<br />
Crettaz, Emílio <strong>de</strong> Mello, Fiona Friedman, Pierre Heitz, Vladimir Kireev, Oleg Okhotnitchenko<br />
don Juan rô<strong>de</strong> au paLaiS <strong>de</strong> rumine<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique <strong>de</strong> Michel Caspary<br />
[...] La <strong>compagnie</strong> est partie à la recherche <strong>de</strong> Don Juan, on pourrait dire qu’elle l’a trouvé,<br />
au moins en partie. <strong>Les</strong> mystères du personnage sont si multiples. Depuis <strong>de</strong>s siècles, il<br />
trouble et attire, telle une énigme magnétique. Mario Bucciarelli est un habitué <strong>de</strong>s montages.<br />
Celui-ci tient la route, même s’il y a quelques chose d’abrupt d<strong>ans</strong> ce collage. À<br />
l’inverse, la nervosité du découpage sert la mise en scène, qui fait déplacer acteurs et spectateurs<br />
d<strong>ans</strong> différents lieux du bâtiment. [...] Il y a <strong>de</strong>s séquences captivantes, comme il y<br />
a <strong>de</strong>s images percutantes (cette façon d’inscrire les corps d<strong>ans</strong> l’achitecture).<br />
17<br />
Michel Caspary — 24heures
le misanThrope <strong>de</strong> molière<br />
ou <strong>de</strong> L’amour et <strong>de</strong> La vertu<br />
Février 2000 : Théâtre Arsenic — Lausanne<br />
Mise en scène : Mario Bucciarelli<br />
Assistante : Fiona Friedmann<br />
Scénographie et costumes : Sonia Kersul Construction : Olivier Jousson<br />
Lumière : Nicolas Mayoraz<br />
Jeu : Barbara Baker, Adrienne Butty Bucciarelli, Patrick Dentan, Pascal Francfort, Fiona<br />
Friedmann, Nathalie Gaubicher, Marc Mayoraz et Fabienne Schnorf<br />
moLière <strong>notre</strong> contemporain<br />
Mario Bucciarelli monte le Misanthrope à l’Arsenic <strong>de</strong> Lausanne. Magnifique moment <strong>de</strong><br />
théâtre qui mise sur la simplicité et les acteurs plutôt que sur les paillettes racoleuses.<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique <strong>de</strong> Christophe Fovanna<br />
On a l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> voir Molière monté au théâtre à grand renfort <strong>de</strong> costumes, <strong>de</strong> décors<br />
luxueux, et, pour les amoureux du vérisme paléonthologique, d’entractes d<strong>ans</strong>és. Au<br />
Théâtre <strong>de</strong> l’Arsenic <strong>de</strong> Lausanne où il présente « Le Misanthrope », le metteur en scène<br />
Mario Bucciarelli nous prouve que tout ce bataclan n’est pas (ou plus) nécessaire. [...]<br />
La mise en scène <strong>de</strong> Mario Bucciarelli rend visible la géométrie <strong>de</strong> la pièce. En effet, les<br />
déplacements <strong>de</strong>s comédiens tracent d<strong>ans</strong> l’espace trois formes significatives : le carré<br />
(qui dit le masculin), le triangle (qui dit le féminin) et le cercle (la forme parfaite qui symbolise<br />
l’amour). Grâce au <strong>de</strong>ssin <strong>de</strong> cette structure abstraite, la misanthropie d’Alceste,<br />
la coquetterie <strong>de</strong> Célimène, ou encore l’amour vrai que se découvrent Éliante et Philinte<br />
cessent d’être <strong>de</strong> simples éléments <strong>de</strong> caractère. Ils <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> vrais pôles magnétiques<br />
entre lesquels les dialogues peuvent être mis sous tension. [...] Une belle leçon <strong>de</strong> théâtre<br />
qui mérite vraiment le détour.<br />
18<br />
Christophe Fovanna ― Le Matin
projeT pouChkine<br />
travaiL <strong>de</strong> recherche Sur L’œuvre d’aLexandre pouchkine<br />
Octobre 2000 : Théâtre Arsenic ― Lausanne<br />
Direction : Mario Bucciarelli<br />
Jeu : Barbara Baker, Mario Bucciarelli, Adrienne Butty<br />
Bucciarelli, Vladimir Kireev et Oleg Okhotnitchenko<br />
Ce travail marque la frontière entre la première et la <strong>de</strong>uxième<br />
phase <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> <strong>notre</strong> <strong>compagnie</strong>. D’importants<br />
changements concernant le traitement <strong>de</strong>s textes et<br />
<strong>de</strong> leurs contenus, ainsi que <strong>de</strong>s changements méthodologiques,<br />
ouvrent une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> grand approfondissement et<br />
<strong>de</strong> perfectionnement.<br />
19
peTiTes Tragédies<br />
d’Alexandre Pouchkine<br />
Février 2000 : Festival Théâtral Pouchkine <strong>de</strong> Pskov, Russie<br />
Le spectacle a obtenu le Diplôme du Festival. Le Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie a été la<br />
première <strong>compagnie</strong> étrangère invitée au Festival<br />
Février 1999 : Théâtre Arsenic — Lausanne<br />
Traduction et mise en scène : Mario Bucciarelli<br />
Assistants : Jean Jenny et Fiona Friedmann<br />
Scénographie et costumes : Sonia Kersul<br />
Lumière : Nicolas Mayoraz<br />
Jeu : Barbara Baker, Georges Brasey, Adrienne Butty Bucciarelli, Patrick Dentan, Xavier<br />
Fernan<strong>de</strong>z-Cavada, Pascal Francfort, Nathalie Gaubicher, Marc Mayoraz, Fabienne Schnorf<br />
petiteS tragédieS entre amiS et ennemiS<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique <strong>de</strong> Christophe Fovanna<br />
[...] Incarner cette parole sur un plateau reste<br />
néanmoins une sacrée affaire. Parce que les<br />
acteurs ne peuvent tr<strong>ans</strong>mettre la subtilité<br />
et surtout, la vérité <strong>de</strong> ces «Petites tragédies»<br />
qu’en trouvant le juste équilibre entre<br />
ce qu’ils montrent, disent et suggèrent. Pour y<br />
parvenir ils doivent en premier lieu se délester<br />
<strong>de</strong> tous les tics <strong>de</strong> jeu instaurés par le théâtre<br />
bourgeois et restaurer la sincérité du corps<br />
mis à nu.<br />
À cette fin, Mario Bucciarelli n’hésite pas à prendre <strong>de</strong>s chemins surprenants, faisant notamment<br />
jouer «Mozart et Salieri» par <strong>de</strong>ux comédiennes. Mais ses choix <strong>de</strong> mise en scène<br />
ne sont jamais artificiels, et trouvent constamment une justification d<strong>ans</strong> la portée d’un<br />
regard, la sensualité d’un geste ou d’une position, la violence d’un cri. Toutes choses que<br />
la scénographie <strong>de</strong> Sonia Kersul, simple et efficace, et les lumières <strong>de</strong> Nicolas Mayoraz soulignent<br />
parfaitement. Du très beau travail remarquablement concrétisé sur les planches par<br />
les acteurs.<br />
Christophe Fovanna — Le Matin<br />
20
en aTTendanT godoT <strong>de</strong> samuel beCkeTT<br />
Stage pour acteurs<br />
Mars 1999 : Atelier 6kv, Lausanne<br />
Direction : Mario Bucciarelli<br />
PEDAGOGIE<br />
d o m j u a n e T l e m i s a n T h r o p e d e<br />
m o l i è r e<br />
l e C o n v i v e d e p i e r r e d’alexandre<br />
p o u C h k i n e<br />
Stage pour acteurs<br />
Octobre 1997 : Atelier 6kv, Lausanne<br />
Direction : Mario Bucciarelli<br />
21
amphiTryon<br />
<strong>de</strong> Molière<br />
Mai 1998 : Théâtre Arsenic – Lausanne<br />
Mise en scène : Mario Bucciarelli<br />
Scénographie et costumes : Sonia Kersul<br />
Lumière : Nicolas Mayoraz<br />
Assistant : Thierry Guillaumin<br />
Construction : Olivier Jousson<br />
Jeu : Barbara Baker, Adrienne Butty Bucciarelli, Michel Demierre, Xavier Fernan<strong>de</strong>z-Cavada,<br />
Pierre Heitz, Fanny Noël<br />
à L’arSenic, un amphithéâtre accueiLLe <strong>de</strong>ux SoSieS burLeSqueS<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique d’Emmanuelle Ryser<br />
[...] Amphitryon charme son public. De par son cadre, <strong>de</strong> par son comique et, surtout, <strong>de</strong> par<br />
son texte. La pièce offre une réflexion sur la confusion entre réel et apparence que Mario<br />
Bucciarelli a bien su exploiter. Plaçant ses comédiens d<strong>ans</strong> le public lorsqu’ils ne jouent pas,<br />
forçant leur jeu vers la caricature ou donnant <strong>de</strong>ux rôles à un même comédien, il s’amuse<br />
avec les thèmes traités par Molière et donne à ses vers tout lieu <strong>de</strong> s’épanouir.<br />
22<br />
Emmanuelle Ryser — 24heures
les noTes du sous-sol<br />
<strong>de</strong> Fiodor Dostoïevski<br />
Avril 1997 : Théâtre 2.21 ― Lausanne<br />
Mise en scène, traduction et adaptation : Mario<br />
Bucciarelli<br />
Assistante : Nanou Duggan<br />
Scénographie et costumes : Sonia Kersul<br />
Lumière : Nicolas Mayoraz<br />
Jeu : Georges Brasey, Xavier Fernan<strong>de</strong>z-Cavada,<br />
Fanny Noël<br />
le rêve d’un homme ridiCule<br />
<strong>de</strong> Fiodor Dostoïevski<br />
Février 1998 : Espace Pouya - Paris Octobre 1997 : École <strong>de</strong>s maîtres, Paris<br />
Juillet 1997 : Festival d’Avignon Public Off Avril 1997 : Théâtre 2.21 — Lausanne<br />
Mise en scène, traduction et adaptation : Mario Bucciarelli<br />
Assistante : Nanou Duggan<br />
Scénographie et costumes : Sonia Kersul Lumière : Nicolas Mayoraz<br />
Jeu : Pierre Heitz<br />
23<br />
LeS démonS <strong>de</strong> doStoïevSki hantent La<br />
Scène du 2.21<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique <strong>de</strong> Christophe<br />
Fovanna<br />
C’est toujours un pari difficile que <strong>de</strong><br />
vouloir adapter à la scène <strong>de</strong>s textes<br />
qui ne lui sont originellement pas <strong>de</strong>stinés.<br />
Au Théâtre Espace 2.21 à Lausanne,<br />
le metteur en scène Mario Bucciarelli<br />
tente doublement la gageure<br />
en présentant les adaptations qu’il a<br />
signées lui-même <strong>de</strong>s Notes du sous-sol<br />
et du Rêve d’un homme ridicule.<br />
[...] Deux textes d’une gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité<br />
que Mario Bucciarelli, à son habitu<strong>de</strong><br />
et d<strong>ans</strong> sa quête <strong>de</strong> la sincérité du jeu,<br />
abor<strong>de</strong> d’abord par les questions qu’ils<br />
posent aux acteurs. Force est <strong>de</strong> dire<br />
que le résultat est <strong>de</strong> très belle facture.<br />
D<strong>ans</strong> le décor <strong>de</strong> Sonia Kersul (intelligemment<br />
pensé et d’une esthétique très<br />
sûre), les acteurs engagés par Mario<br />
Bucciarelli ne trichent effectivement<br />
pas. On les sent en phase avec ce qu’ils<br />
font autant qu’avec les modulations du<br />
texte. Du coup, d<strong>ans</strong> la sorte d’intimité<br />
qu’ils ont avec l’univers <strong>de</strong> Dostoïevski,<br />
leurs gestes, leur diction, leurs rires ou<br />
leurs chuchotements livrent toujours<br />
du sens. Un sens qui permet aux spectateurs<br />
<strong>de</strong> mieux saisir les enjeux véritables<br />
<strong>de</strong> l’œuvre. Tel est le beau fruit<br />
du travail exigeant que mène Mario<br />
Bucciarelli.<br />
Christophe Fovanna — Le journal <strong>de</strong><br />
Genève
on ne saiT CommenT<br />
<strong>de</strong> Luigi Piran<strong>de</strong>llo<br />
Février 1996 : Théâtre du Grütli — Genève<br />
Janvier 1996 : Théâtre Arsenic — Lausanne<br />
Mise en scène : Mario Bucciarelli<br />
Traduction : Mario Bucciarelli et Adrienne Butty Bucciarelli<br />
Décor : Thierry Guillaumin Costumes : Clau<strong>de</strong> Rueger<br />
Lumière : Nicolas Mayoraz Assistante : Stella Lo Pinto<br />
Jeu : Mario Bucciarelli, Patrick Dentan, Xavier Fernan<strong>de</strong>z-Cavada, Shin Iglesias, Chryssoula<br />
Nissianaki<br />
24<br />
piran<strong>de</strong>LLo<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique <strong>de</strong> Jérôme Zanetta<br />
[...] Le décor <strong>de</strong> Thierry Guillaumin et la mise en scène <strong>de</strong> Mario Bucciarelli sont très judicieux<br />
pour donner au texte et aux comédiens tout l’espace et la matière qui leur conviennent.<br />
Bref, Piran<strong>de</strong>llo est ici, d<strong>ans</strong> l’ensemble, bien servi et le défi (car c’en est un !) relevé est <strong>de</strong><br />
tout premier ordre et il force l’admiration.<br />
Jérôme Zanetta — Scène Magazine<br />
six personnages en quêTe d’auTeur <strong>de</strong> luigi piran<strong>de</strong>llo<br />
Stage pour acteurs<br />
Octobre 1994 : Théâtre Arsenic — Lausanne<br />
Direction : Mario Bucciarelli
Trois plaisanTeries en un aCTe. l’ours. la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en mariage. le jubilé.<br />
d’Anton Tchekhov<br />
Août 1994 : La Cité du Théâtre — Lausanne<br />
Mise en scène, costumes et lumière : Mario Bucciarelli<br />
Jeu : Georges Brasey, Christine Delhomme, Nanou Duggan, Thierry Guillaumin, Shin Iglesias,<br />
Stella Lo Pinto<br />
tchekhov rit <strong>de</strong>S hommeS pour ne paS en pLeurer<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique <strong>de</strong> Jean-Louis Kuffer<br />
[...] Ce qui est sûr, en tout cas, c’est qu’on rit beaucoup, avec une pointe <strong>de</strong> jaune, en<br />
assistant à l’épatante interprétation, par cette jeune <strong>compagnie</strong>, <strong>de</strong> trois pièces brèves,<br />
agrémentées <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux interlu<strong>de</strong>s maison sur le thème du candidat comédien <strong>de</strong>venu souffleur<br />
par inadvertance, et <strong>de</strong> la Dame au petit chien. Avec autant d’intelligente habileté que <strong>de</strong><br />
malice farceuse, le metteur en scène et les comédiens ont choisi d’éviter toute composition<br />
appuyée (leur âge s’y prête d’ailleurs mal) pour accentuer la part burlesque <strong>de</strong>s situations,<br />
avec force clins d’œil. [...] Reste à espérer que le spectacle, peaufiné aux entournures,<br />
fasse bientôt l’objet d’une reprise sur l’une ou l’autre <strong>de</strong> nos scènes.<br />
25<br />
Jean-Louis Kuffer — 24heures
la CriTique <strong>de</strong> l’éCole <strong>de</strong>s femmes<br />
<strong>de</strong> Molière<br />
Décembre 1993 : Atelier Volant — Lausanne<br />
Mise en scène : Mario Bucciarelli<br />
Assistantes : Adrienne Butty Bucciarelli et Christine Delhomme<br />
Costumes : Clau<strong>de</strong> Rueger<br />
Jeu : Barbara Baker, Mario Bucciarelli, Nathalie Gaubicher, Thierry Guillaumin, Pascal Jodry,<br />
Fanny Noël, Christian Scheidt<br />
un modèLe <strong>de</strong> SubtiLité<br />
Extrait <strong>de</strong> la critique <strong>de</strong> Christophe Fovanna<br />
[...] Avec un parfait doigté, Mario Bucciarelli conduit ses acteurs d<strong>ans</strong> ce confin où le vrai et<br />
le faux, le joué et le vécu, le personnage et l’acteur à la fois se confon<strong>de</strong>nt et se distinguent.<br />
[...] Avec une gran<strong>de</strong> intelligence, et parfois <strong>de</strong> l’impertinence, Mario Bucciarelli navigue<br />
d<strong>ans</strong> cette complexité <strong>de</strong>s interactions entre personnages sur laquelle repose toute la pièce.<br />
Et il parvient à tr<strong>ans</strong>mettre à ses acteurs cette rare finesse du jeu qui fait s’écrouler la<br />
frontière entre le théâtre et la vie.<br />
26<br />
Christophe Fovanna — Le Journal <strong>de</strong> Genève
misTero buffo<br />
<strong>de</strong> Dario Fo<br />
Juillet 1993 : Festival <strong>de</strong> la Cité — Lausanne<br />
Août 1992 : La Cité du Théâtre — Lausanne<br />
Mise en scène : Adrienne Butty<br />
Assistant : Domenico Carli<br />
Costumes : Clau<strong>de</strong> Rueger<br />
Jeu : Roberto Betti, Mario Bucciarelli, Alessandro Campioni,<br />
Domenico Carli, Daniela D’Ottavi, Shin Iglesias, Frédéric Martin<br />
vif, drôLe et JubiLatoire<br />
Adrienne Butty signe un spectacle parfaitement adapté aux<br />
conditions du plein air. Belle réussite théâtrale<br />
Extrait <strong>de</strong> la citique <strong>de</strong> René Zahnd<br />
[...] L’ensemble est vif, drôle, enlevé, et parfaitement adapté<br />
aux conditions du plein air. Il n’y a rien <strong>de</strong> prétentieux d<strong>ans</strong> ce<br />
spectacle : juste l’envie, très saine, <strong>de</strong> partager un moment <strong>de</strong><br />
théâtre (ce qui fait rapi<strong>de</strong>ment oublier quelques faiblesses).<br />
[...] Pour son premier spectacle, la <strong>compagnie</strong> frappe fort et<br />
juste.<br />
27<br />
René Zahnd — Le Journal <strong>de</strong> Genève
le ThéâTre éCole d’arT dramaTique <strong>de</strong><br />
mosCou<br />
R<br />
En 1992, nous avons rencontré à Lausanne<br />
le metteur en scène et pédagogue Vassili<br />
Skorik.<br />
Vassili était l’un <strong>de</strong>s fondateurs du Théâtre<br />
École d’Art Dramatique <strong>de</strong> Moscou, créé<br />
vers la fin <strong>de</strong>s années 80.<br />
C’est grâce à lui que certains d’entre nous<br />
ont eu le privilège d’étudier l’art <strong>de</strong> l’acteur<br />
et <strong>de</strong> la mise en scène à Moscou, et <strong>de</strong><br />
travailler ensuite avec Anatoli Vassiliev.<br />
A<br />
C<br />
Le Théâtre École d’Art Dramatique a été<br />
dès sa fondation une référence du Nouveau<br />
Théâtre Moscovite. Tout le mon<strong>de</strong> s’intéressait<br />
à ce qui se passait (parfois en secret)<br />
I<br />
entre ses murs blancs, immaculés. Tout le<br />
mon<strong>de</strong> voulait étudier d<strong>ans</strong> ce théâtre, ou<br />
tout simplement, avoir le privilège d’assister<br />
à un spectacle, à un laboratoire, à un<br />
travail d’élèves.<br />
N<br />
<strong>Les</strong> acteurs et les metteurs en scène venaient<br />
y apprendre une nouvelle vision <strong>de</strong><br />
l’art dramatique, une nouvelle philosophie<br />
<strong>de</strong> travail, une approche scientifique <strong>de</strong><br />
l’art théâtral.<br />
Quelques-uns <strong>de</strong>s spectacles les plus importants<br />
<strong>de</strong>s 30 <strong>de</strong>rnières années ont été<br />
créés d<strong>ans</strong> ce Théâtre, et l’École d’Art Dramatique,<br />
ses pédagogues, ses metteurs en<br />
scène, ses acteurs, ses élèves ont atteint le<br />
statut <strong>de</strong> mythes du théâtre contemporain.<br />
Peu connu en Suisse, ce temple <strong>de</strong> l’art<br />
théâtral est considéré comme l’un <strong>de</strong>s lieux<br />
les plus significatifs <strong>de</strong> l’histoire du théâtre.<br />
Nous voulons remercier ces <strong>de</strong>ux immenses<br />
artistes qui ont changé <strong>notre</strong> existence et<br />
nous ont rendus meilleurs.<br />
E<br />
S<br />
28<br />
Vassili Skorik<br />
Anatoli Vassiliev
Entre 1992 et 2012, les personnes suivantes ont collaboré avec le Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie :<br />
Actrices et acteurs<br />
Barbara Baker, Roberto Betti, Georges Brasey, Mario Bucciarelli, Adrienne Butty Bucciarelli, Domenico<br />
Carli, Anne-Dominique Crettaz, Christine Delhomme, Emílio De Mello, Michel Demierre, Patrick Dentan,<br />
Nanou Duggan, Xavier Fernan<strong>de</strong>z-Cavada, Pascal Francfort, Fiona Friedmann, Nathalie Gaubicher,<br />
Thierry Guillaumin, Pierre Heitz, Shin Iglesias, Maïa Jarville, Pascal Jodry, Vladimir Kireev, Nathalie<br />
Lannuzel, Benoît Lavoisier, Loïc Le Manac’h, Valentin L’Herminier, Stella Lo Pinto, Frédéric Martin,<br />
Marc Mayoraz, Chryssoula Nissianaki, Fanny Noël, Oleg Okhotnitchenko, Louise Roch, Christian Scheidt,<br />
Fabienne Schnorf<br />
Metteurs en scène, pédagogues<br />
Mario Bucciarelli, Adrienne Butty Bucciarelli, Thierry Guillaumin, Vladimir Kireev, Fanny Noël, Oleg<br />
Okhotnitchenko<br />
D<strong>ans</strong>eurs, chanteurs et musiciens<br />
Ajja, Leo Calvelli, Alessandro Campioni, Daniel Caran, Daniela D’Ottavi, Andreï Karasev, Liza Schnei<strong>de</strong>r,<br />
Eugenia Usandivaras<br />
Scénographes, peintres, décorateurs<br />
Mario Bucciarelli, Bernard Gressot, Sonia Kersul, Adèle Ogier-Akissi,<br />
Thierry Guillaumin<br />
Traducteurs<br />
Mario Bucciarelli, Adrienne Butty Bucciarelli, Alexandre Mejenski<br />
Assistants à la mise en scène<br />
Marina Alexandrovskaya, Adrienne Butty Bucciarelli, Anne-Dominique<br />
Crettaz, Christine Delhomme, Nanou Duggan, Thierry Guillaumin, Jean<br />
Jenny, Stella Lo Pinto, Sergueï Nilov, Mikhaïl Polovinkine<br />
Costumes<br />
Mario Bucciarelli, Ma<strong>de</strong>line Golay, Sonia Kersul, Clau<strong>de</strong> Rueger, Louise<br />
Watts<br />
Lumière<br />
Mario Bucciarelli, John Carroll, Thierry Guillaumin, Nicolas Mayoraz,<br />
Benoît Michellod<br />
Photographes et graphistes<br />
Mario Bucciarelli, Nicolas Gressot, Céline Mahler, Véronique Marti, Martin<br />
Reeves, Clau<strong>de</strong> Rueger, Val<strong>de</strong>mar Verissimo<br />
Vidéo<br />
Mario Bucciarelli, Denis Dartnell<br />
Attachées <strong>de</strong> presse et communication<br />
Adrienne Butty Bucciarelli, Sandrine Guillaumin, Stella Lo Pinto<br />
Diffusion<br />
Athina Kantifeli<br />
Construction<br />
Mickaël Dimier, Olivier Jousson<br />
Technique <strong>de</strong> scène<br />
Keyne Motte<br />
29
Entre 1992 et 2012, le Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie est présent d<strong>ans</strong> les théâtres<br />
suivants :<br />
Atelier Volant — Lausanne, Théâtre Arsenic — Lausanne, Théâtre du Grütli — Genève, Théâtre<br />
2.21 — Lausanne, Espace Pouya — Paris, École <strong>de</strong>s Maîtres — Paris, Théâtre École d’Art Dramatique<br />
— Moscou, Fondation l’Estrée — Ropraz, Théâtre <strong>de</strong> Poche <strong>de</strong> la Grenette — Vevey,<br />
PullOff Théâtres — Lausanne, Théâtre Oriental-Vevey, Théâtre d’Esch — Luxembourg, Théâtre<br />
<strong>de</strong> Carouge, Maison <strong>de</strong> Quartier <strong>de</strong> Chailly — Lausanne, Montreux Palace, Théâtre du Pommier<br />
— Neuchâtel<br />
Nos spectacles ont été présentés également d<strong>ans</strong> les lieux suivants :<br />
Palais <strong>de</strong> Rumine — Lausanne, Musée Historique <strong>de</strong> Lausanne<br />
Nos spectacles ont été invités d<strong>ans</strong> les festivals suivants :<br />
La Cité du Théâtre — Lausanne, Festival <strong>de</strong> la Cité — Lausanne, Festival d’Avignon Public Off,<br />
7ème Festival Théâtral Pouchkine — Pskov, 3ème Olympia<strong>de</strong> Mondiale du Théâtre — Moscou,<br />
Festival Rilke <strong>de</strong> Sierre, 5ème Festival « Théâtre pour l’enfance et la jeunesse du 21ème<br />
siècle » — Voronej<br />
Pour leur soutien entre 1992 et 2012, nous remercions :<br />
La Loterie Roman<strong>de</strong>, les Amis du Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie, la Ville <strong>de</strong> Lausanne,<br />
le Consulat Honoraire <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong> Russie à Lausanne, l’État <strong>de</strong> Vaud, le Fonds Intermittents,<br />
le Groupe LCF Rothschild, la Ville <strong>de</strong> Genève, Pro Helvetia, Ernst Göhner Stiftung,<br />
Fondation Nestlé pour l’Art, Ikea, Migros Pour-cent Culturel, le Fairmont Montreux Palace,<br />
la Ville <strong>de</strong> Montreux, la Librairie La Fontaine<br />
<strong>Les</strong> personnes suivantes ont été membres du Comité du Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie<br />
entre 1992 et 2012 :<br />
Mario Konstantin Bucciarelli, Adrienne Butty Bucciarelli, Domenico Carli, Bernard Gressot,<br />
Stella Lo Pinto, Alexandre Mejenski, Chiara Perazzolo, Marianne Rouyer, Jan van <strong>de</strong> Poll<br />
Photos<br />
© Val<strong>de</strong>mar Verissimo, Mario Bucciarelli, Martin Reeves, Véronique Marti, Clau<strong>de</strong> Rueger<br />
Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie<br />
C.P. 274<br />
CH - 1000 Lausanne 12<br />
Tél. +41 76 244 16 78<br />
www.rhapso<strong>de</strong>.ch<br />
info@rhapso<strong>de</strong>.ch<br />
Si vous souhaitez soutenir le Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie, vous pouvez effectuer un don par<br />
virement bancaire en faveur <strong>de</strong> :<br />
Postfinance<br />
IBAN : CH06 0900 0000 1002 0162 0<br />
Titulaire : Théâtre du Drame et <strong>de</strong> la Comédie — Lausanne