Conges-Baptiste-2013-Dossier-de-presse.pdf Taille : 4.3 Mo

Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France
Communiqué de presse
Lundi 6 mai 2013
Le Congrès de la Fédération Baptiste se tiendra cette année à Roubaix du 9 au11 mai.
Comme tous les ans, la Fédération des Eglises Evangéliques Baptistes de France (FEEBF), dite
Fédération Baptiste, tient son Congrès national à la période de l’Ascension.
400 personnes, dont près de 300 délégués des Eglises de cette fédération, se retrouvent ainsi les 9, 10
et 11 mai prochains dans les locaux de l’Eglise Evangélique Baptiste de Roubaix.
Au cœur d’une actualité qui laisse parfois nos contemporains pessimistes sur leur avenir, c’est autour
du thème « Vivre ensemble dans l’espérance » que les congressistes baptistes vivront un
programme alliant administration, réflexions, convivialité, témoignages et perspectives d’avenir. Un
programme chargé mais passionnant !
Cette thématique les conduira à approfondir le travail commencé l’an dernier sur le thème
« Ensemble, porteurs d’espérance ». Cette année, trois intervenants « internes » à la Fédération
Baptiste conduiront la réflexion des congressistes : deux pasteurs (Richard Gelin et Stéphane Guillet)
ainsi qu’un laïque (Alain Brabant).
Des ateliers nourriront la réflexion des participants sur différents sujets allant de la réflexion
théologique à des questions administratives, en passant par la présence auprès des malades, des
personnes en difficulté économique et sociale, ou encore de la place des enfants dans l’Eglise, ou de
l’art comme composante de la réalité de l’Eglise, et bien d’autres sujets encore…
Pour la 3è année consécutive et pour marquer sa réelle volonté d’engager les jeunes dans les projets
des Eglises de la FEEBF, le Congrès a de nouveau réservé des places privilégiées aux 16-25 ans, et la
soirée du vendredi sera entièrement consacrée à l’apport de la jeunesse au sein de cette Fédération.
Depuis plusieurs mois, une équipe de bénévoles de l’Eglise baptiste de Roubaix et du siège de la
FEEBF prépare avec sérieux et enthousiasme cet événement majeur. Ils ont travaillé dur pour que ce
Congrès soit un temps fort de rencontres, de dynamisme, d’ouverture et de témoignage vivant de ce
que Dieu a fait, fait et veut continuer de faire, à travers la FEEBF.
Marc Derœux
Secrétaire Général de la FEEBF
Contacts Presse :
Pierre de Mareuil : 06.99.35.96.78
Marc Derœux : 06.20.18.40.57
47 rue de Clichy 75311 PARIS CEDEX 09 - Tél. : 01 53 20 15 40 - Fax : 01 53 20 15 41 - secretariat@feebf.com

Vivre ensemble dans l’espérance
Lors du Congrès d’Orléans et tout au long de l’année 2012, les Eglises de la
Fédération Baptiste été portées par le thème "Ensemble, porteurs d'espérance".
Cette année, l'espérance reste au cœur de la réflexion et de la méditation des
délégués du Congrès, mais en mettant cette fois l'accent sur la notion du "vivreensemble".
Comment bien vivre-ensemble ? En quoi notre
espérance influe-t-elle sur notre vivre-ensemble dans
l'Eglise, dans notre fédération et dans la société ?
Trois intervenants de la Fédération Baptiste (deux pasteurs et un laïc)
déclineront le thème cette année :
• Le Vivre-ensemble dans notre Fédération (Richard Gelin)
• Le Vivre-ensemble dans la société (Alain Brabant)
• Le Vivre-ensemble dans l’Eglise locale (Stéphane Guillet)
sous forme de table ronde
Alain Brabant, ces dernières années, a été président, puis viceprésident
de l’ABEJ Nationale. Chirurgien digestif, il a dirigé une
clinique, présidé une Ecole d’infirmière associative ainsi que la
fédération des cliniques chirurgicales en France. Membre d’une
Eglise baptiste depuis 54 ans (dont 45 à Grenoble), il a aussi
présidé la « Commission des ministères auprès des malades » de la
Fédération Protestante de France. Il s’intéresse aux questions
sanitaires et sociales, en particulier celles qui touchent à la
présence et à l’action des chrétiens dans la société.
Richard Gelin est pasteur de la Fédération Baptiste depuis 1978,
actuellement en poste à Paris 14 ème . Il a enseigné l’homilétique à la
Faculté de Vaux-sur-Seine pendant 24 ans. Il a aussi présidé le
Comité de l’Ecole Pastorale. Il est particulièrement sensible à tout
ce qui touche à la cohésion de notre Fédération Baptiste et à son
unité. Il a récemment publié Le mariage en 10 questions, Hors-série
des Cahiers de Christ Seul aux Editions Mennonites.
Stéphane Guillet est pasteur de la Fédération baptiste depuis
1988, actuellement en poste à Tours. Il préside le Comité de
l’Ecole Pastorale. La table ronde qu’il animera nous encouragera à
faire de nos Eglises des communautés porteuses d’espérance.
Participeront à cette table ronde les pasteurs Samuel Alonso
(Cherbourg), Pascal Ollive (Nîmes) et Sang Ik Lee (Paris 7 ème
Toutes les nations).
Dossier de presse 3

Le baptisme :
Aperçu d'une identité protestante militante. 1
Le prix Nobel de la Paix Martin-Luther King, l'évangéliste Billy Graham, les présidents
américains Harry Truman, Jimmy Carter et Bill Clinton, le pasteur-écrivain John Bunyan,
auteur du livre protestant le plus diffusé après la Bible (Le Voyage du Pèlerin), mais aussi, en
France, Ruben Saillens, auteur de La Cévenole, et le dogmaticien Henri Blocher... sont tous
des baptistes. Quels sont les traits distinctifs de cette identité protestante?
Définition :
Le baptisme se rattache au christianisme protestant, dont il est une des branches
les plus actives. Il puise sa source dans deux courants de la Réforme du XVI e
siècle. Le premier courant est constitué par l'anabaptisme, qui pratique le
baptême des convertis et prône la séparation des Églises et de l'Etat. La seconde
matrice est le puritanisme anglais, dans sa version séparatiste, qui conteste au
XVI-XVII e siècle la synthèse anglicane de l'Église d'Etat au nom de sa conception
de l'Evangile et de l'Église, voulue comme un corps d'assemblées locales
autonomes (congrégationalisme). C'est à la croisée de ces deux dynamiques que
naît le baptisme au début du XVII e siècle, avec John Smyth. Pasteur séparatiste
anglais exilé un moment en Hollande, il y rencontre l'anabaptisme dont il adopte
la logique baptismale. Dès lors, il inaugure, avec le groupe qui le suit, un nouveau
type d'Église : une assemblée de chrétiens "professants" (qui entrent dans l'Église
après profession de leur foi) et baptisés après leur témoignage de conversion.
Depuis ses origines, le baptisme combine trois caractéristiques majeures : une
théologie de type plutôt calviniste, une ecclésiologie de type "professant" et
congrégationaliste (autonomie de l'assemblée locale, refus de l'Eglise d'Etat) et
une conception spécifique du baptême, administré par immersion après
profession de foi.
Chronologie générale :
1525 (21 janvier) : premiers baptêmes d'adultes sur profession de foi en Suisse
(Zollikon), point de départ de l'anabaptisme, l'une des deux matrices du
baptisme.
1559 : Acte de suprématie et Acte d'uniformité promulgués en Angleterre par
Elisabeth Tudor, qui instaurent la via media anglicane et nourrissent par là-même
la contestation puritaine, seconde source du baptisme.
1608-10 : première assemblée de type "baptiste", sur sol hollandais, autour de
John SMYTH (vers 1570-1612).
1 Article de Sébastien Fath
Publié dans la revue LibreSens n° 86 – juin 1999 – pp. 175-179
Revue bibliographique du Centre Protestant d’Etudes et de Documentation
http://www.protestants.org/litterature/libresens.htm
Dossier de presse 4

1612 : première assemblée "baptiste" en Angleterre (autour de Thomas
HELWYS. Cette assemblée se rattache au baptisme dit "général", c'est-à-dire
favorable à l'idée que le Christ est mort pour tous et pas seulement pour les
élus. Cette tendance "générale" (de type arminien) conteste la doctrine de la
prédestination telle qu'elle est formulée par Calvin.
1633 : débuts (autour de Henri JACOB) de la première Église baptiste de type
"particulier" (particular Baptists), c'est à dire très calviniste, qui restreint la
portée efficace du sacrifice du Christ aux seuls élus.
1639 : fondation de la première Église baptiste sur sol américain par le pasteur
Roger WILLIAMS, qui institue également la colonie du Rhode Island, dont la
constitution proclame pour la première fois la liberté religieuse et la liberté de
conscience.
1640 (vers) : Le terme de "baptiste" commence à être couramment employé.
Généralisation progressive du baptême par immersion chez les baptistes
(précédemment souvent accompli par effusion).
1644 : Promulgation à Londres d'une confession de foi (en 52 articles) des
baptistes dits "particuliers", à la fois strictement calviniste, congrégationaliste,
professante, et clairement favorable à la liberté de conscience et de culte. Par
son accent sur le refus de toute contrainte en matière religieuse, elle fait écho à
la première confession de foi protestante, celle de Schleitheim (dès 1527),
promulguée par les anabaptistes.
1660-1672 : emprisonnement dans la geôle de Bedford du baptiste John
BUNYAN, qui y rédige Le Voyage du Pèlerin (The Pilgrim Progress).
1785 : publication par le théologien baptiste anglais Andrew FULLER de
L'Evangile digne d'être accepté par tous (The Gospel Worthy of all Acceptation). Cet
ouvrage majeur contribua à battre en brèche l'ultra-calvinisme alors dominant
chez la plupart des baptistes, relançant leur élan missionnaire.
1792 (2 octobre) : fondation de la Baptist Missionnary Society, première mission
protestante des temps modernes, par le baptiste William CAREY.
1817 : rôle décisif de Robert HALDANE, chrétien écossais de convictions
baptistes, dans les débuts du "Réveil" de Genève.
1820-21 : création de la première assemblée de type baptiste en France (à
Nomain, Nord).
1845 : éclatement de l'ensemble baptiste américain (Nord-Sud) sur la grave
question de l'esclavage. Le baptisme américain va dès lors vivre une contradiction
douloureuse entre le combat pour l'égalité (figure emblématique de Martin
Luther King) et le conservatisme inégalitaire (figure de l'ex-pasteur William
Joseph Simmons, refondateur du Ku Klux Klan en 1915).
1905 : création de l'Alliance Baptiste Mondiale (World Baptist Alliance), organe de
représentation de la majorité (mais pas de la totalité) des baptistes dans le
monde, en vue du témoignage et de la défense de la liberté religieuse.
1920 : création de la Fundamental Baptist Fellowship in America, organisation
baptiste de type "fondamentaliste" (revendication d'un retour aux
Dossier de presse 5

"fondamentaux" de la foi). Elle débouche sur la Baptist Bible Union puis sur la
création de la G.A.R.B.C. (General Association of Regular Baptist Churches of
America, créée le 15 mai 1932), principale organisation baptiste fondamentaliste
du XX e siècle.
1920-21 : organisation du baptisme français en "triade" (F.E.E.B.F., A.E.E.B.F.,
Tabernacle, cf. infra.).
1995 (mars) : l'évangéliste américain Billy GRAHAM, de confession baptiste,
prêche en simultané à 185 pays de la Planète à des millions d'auditeurs et
téléspectateurs (opération "Mission Monde") depuis le stade Hiram Bithorn de
San Juan grâce à la technologie de la retransmission par satellite. Une "première"
dans l'histoire chrétienne.
Situation actuelle dans le monde :
A la fin du XX e siècle, les baptistes affichent dans le monde une répartition géographique
inégale. Les Etats-Unis constituent leur principal berceau : ils représentent la dénomination
protestante américaine la plus florissante. Près d'un quart de la population des Etats-Unis se
rattache plus ou moins au baptisme. Cette dénomination est également très présente en
Russie, où elle constituerait le second groupe confessionnel chrétien derrière l'orthodoxie
(et devant le catholicisme). Sur les autres continents, le baptisme est plus discret, mais
développe régulièrement sa présence, notamment en Afrique et en Amérique du Sud, mais
aussi en Europe de l'Est (essor spectaculaire en Ukraine).
Plus que d'autres, les statistiques baptistes sont délicates à manier, en raison de la grande
variété interne des baptistes et de leur caractère "professant" qui ne comptabilise que les
membres baptisés par immersion, à l'exclusion des autres fidèles (adhérents non baptisés par
immersion, enfants, adolescents...). En multipliant environ par trois les effectifs que les
baptistes reconnaissent selon leurs critères restrictifs (ce coefficient est d'usage par
l'ensemble des spécialistes), on peut estimer à environ 125 millions le nombre des baptistes
dans le monde. Parmi eux, les 4/5 sont représentés au sein de l'Alliance Baptiste Mondiale.
Majoritairement engagés dans le dialogue interconfessionnel et oecuménique, les baptistes
n'en maintiennent pas moins, en général, un fort sens de l'évangélisation. Sur cette base, leur
congrégationalisme les expose à un pluralisme d'options. Le baptisme présente un
kaléidoscope théologique assez fascinant.
Travaillés par des tendances libérales actives (surtout au sein de l'American Baptist Convention
du Nord des Etats-Unis), la plupart des baptistes sont cependant de ligne "évangélique"
(attachement fort aux principales doctrines traditionnelles du christianisme protestant, sur la
base de la Bible lue comme Parole de Dieu). Une proportion minoritaire, mais non
négligeable, se réclame du fondamentalisme (qui valorise l'inerrance de la Bible et une très
grande méfiance pour l'oecuménisme).
Les baptistes en France :
Les baptistes restent très peu nombreux en France, où ils représentent un peu moins de
40.000 fidèles à la fin du XX e siècle, dont environ 12.000 membres baptisés. Ils ont
cependant apporté une contribution non négligeable à l'histoire chrétienne de leur pays. Au
Dossier de presse 6

XIX e siècle, ils se sont particulièrement signalés par leur évangélisation audacieuse, conduite
par des pasteurs comme Jean-Baptiste Crétin (1813-1893). Depuis leurs premiers débuts à
Nomain (Nord) autour de 1810-1821, ils ont bousculé le statu quo concordataire (au prix
d'une discrimination marquée notamment par l'emprisonnement, au total, d'une quinzaine de
baptistes français). Ils ont aussi contribué à faire avancer la laïcité (l'abolition de l'obligation
pour les soldats d'accompagner les processions catholiques est due à l'action des baptistes)
et enrichi la palette protestante française à partir d'effectifs en grande partie issus du
catholicisme.
Au XX e siècle, la pleine intégration des baptistes à la communauté nationale s'exprima
notamment au travers du rattachement des baptistes du Nord à la Fédération Protestante
de France (1916), par leur engagement dans l'ambitieuse société d'édition "Je Sers" (lancée
en 1927), et par une action sociale dynamique (rôle de l'hebdomadaire baptiste La Solidarité
Sociale, dans l'entre-deux-guerres, puis de l'Association Baptiste pour l'Entraide et la
Jeunesse-ABEJ, dans la seconde moitié du siècle). Le premier maire protestant de Bretagne
(Jules Collobert), le premier résistant protestant fusillé de la Seconde Guerre Mondiale (le
morlaisien André Guéziec) sont des baptistes. Telle est aussi l'identité de la première femme
pasteur à part entière de France, Madeleine Blocher-Saillens (dès 1929). Les baptistes ont
aussi joué un rôle moteur dans l'affirmation progressive de la mouvance protestante dite
"évangélique" au XX e siècle, au travers, en particulier, de l'oeuvre de Ruben Saillens (1855-
1942), fondateur de l'Institut Biblique de Nogent-sur-Marne (1921). Ils assurent une fonction
d'interface entre le protestantisme luthérien et réformé et les "évangéliques" au travers de
leur engagement dans la F.P.F. (dont le baptiste Louis Schweitzer a été un récent secrétaire
général).
Les baptistes français sont structurés en trois branches. La Fédération des Églises
Évangéliques Baptistes de France (F.E.E.B.F.) est la plus nombreuse. Elle représente autour de
20.000 fidèles (environ 7000 membres baptisés par immersion) et est affiliée à la Fédération
Protestante de France. Les baptistes indépendants constituent le second groupe baptiste par
ordre d'importance. Ils sont principalement rassemblés au sein de la Communion
Évangélique de Baptistes Indépendants (C.E.B.I.), mais d'autres n'ont pas cette affiliation
(Églises du Tabernacle à Paris, de Nancy-centre, de Colombes...). Ils totalisent près de
12.000 fidèles (autour de 3500 membres baptisés) et militent pour une grande autonomie
locale, associée à une grande réserve vis-à-vis des collaborations inter-confessionnelles.
Enfin, l'Association Évangélique d'Églises Baptistes de Langue Française, en cours
d'agrandissement actuellement (elle intègre progressivement des Églises de l'Alliance Baptiste
de Paris-Nord) représente le troisième ensemble baptiste français et regroupe environ 4500
fidèles (autour de 1500 membres baptisés). L'A.E.E.B.F. partage globalement la "ligne" des
indépendants, mais sur un mode plus structuré, et avec une intégration généralement plus
forte dans les réseaux évangéliques (participation aux cours de la Faculté Libre de Théologie
Évangélique de Vaux-sur-Seine, par exemple).
Dossier de presse 7

Bibliographie 1 :
Cinq titres sur le baptisme :
• HARRISON, Paul M., Authority and Power in the Free Church Tradition : A Social Case
Study of the American Baptist Convention, Princeton, Princeton University Press, 1959.
• MAC BETH, H-Leon, The Baptist Heritage, Four Centuries of Baptist Witness, Nashville,
Broadman Press, 1987. La principale référence sur l'histoire baptiste dans le monde.
• ROUSSEAU, Georges, Histoire des Églises baptistes dans le monde, Paris, Société de
Publications Baptistes (S.P.B.), 1951.
• STAUFFACHER, John-E., La vie et l'oeuvre de John Smyth, 1570?-1612, thèse de
doctorat de Strasbourg, 1987.
• WARDIN, Albert Jr, Baptists Around the World, A Comprehensive Handbook, Nashville,
Broadman & Holman Publisher, 1995.
Sur les baptistes en France :
• BLOCHER-SAILLENS, Madeleine, Témoin des années noires, Journal d'une femme
pasteur 1938-1945 (présenté et annoté par Jacques-E.Blocher), Paris, ed. de Paris,
1998.
• FATH, Sébastien, Une autre manière d’être chrétien en France, Socio-histoire de
l’implantation Baptiste 1810-1950, Paris, Labor et Fidès 2001
• FATH, Sébastien, Les baptistes en France (1810-1950), Faits, dates et documents, Cléon
d’Andran, Excelsis, 2002.
• FATH, Sébastien, Du ghetto au réseau. Le protestantisme évangélique en France, 1800-
2005, Paris Labor et Fides, 2005.
• FATH, Sébastein, "Les débuts de l'implantation baptiste dans le Nord (1810-1821)",
article de la Revue du Nord, n° d'avril-juin 1999 (à paraître).
• LHERMENAULT, Etienne (sous dir.), Les Eglises baptistes, Un protestantisme alternatif,
Parie, Empreinte Temps Présent 2009
• PRUVOT, Jean-Baptiste, Journal d'un pasteur protestant au XIX e siècle (avant-propos et
commentaire de Madeleine Thomas), Lille, Presses Universitaires du Septentrion,
1996.
• THOBOIS, Michel, série de 13 articles parus dans Croire et Servir sur l'histoire
baptiste en France. Un premier volet d'articles, de mai 1986 à juin 1991, présente
cette histoire jusqu'en 1914. Un second volet (en 1996-97) traite de la période de
l'entre-deux guerres.
1 Bibliographie mise à jour en mai 2013
Dossier de presse 8

Le Nord, berceau du baptisme français
C’est entre 1810 et 1832 que le baptisme français prit naissance autour du village de
Nomain dans un groupe biblique qui s’était développé depuis la fin du 18ème siècle.
Comme le précise l’historien Sébastien Fath, spécialiste du baptisme français, « à partir de ce
premier noyau baptiste, une évangélisation très dynamique se développa. […] En dix ans [il]
réussit à essaimer avec la création d’une communauté baptiste à Bertry, à Reumont
(Nord)… ». 1 Jusqu’à cinq ou six communautés naîtront de ce petit groupe. C’est
aussi le Nord qui donna au baptisme français son premier pasteur, un ancien alcoolique
converti à l’Evangile : Joseph Thieffry (1797-1879).
A partir du Nord, le baptisme s’étendra en Picardie, dans l’Aisne tout d’abord puis dans
l’Oise. C’est ensuite sous l’impulsion de missions baptistes américaines et britanniques que le
baptisme se développera dans le reste de l’hexagone et en particulier dans la Capitale. Mais
ce sera toujours dans le Nord que l’implantation baptiste restera la plus forte. La Fédération
Baptiste y compte 18 Eglises (à Anzin, Arras - Saint Laurent Blangy, Auchel, Bethune,
Bohain-en-Vermandois, Bruay-la-Buissière, Cambrai, Denain, Douai, Henin-Beaumont, Lens,
Lille, Mons-en-Baroeul, Pecquencourt, Roubaix, Roubaix «Toutes les Nations», Sin-le-Noble
et Wattrelos).
1 Fath, Sébastien, « Les baptistes en France : une « précarité prospère » in Lhermenault, Etienne (sous dir.), Les
Eglises baptistes, Un protestantisme alternatif, Paris, Empreinte Temps Présent 2009, p. 41
Dossier de presse 9

Développement
La Fédération Baptiste en 2013
Après la forte croissance qu’elle a connue durant toute la 2 nde moitié du 20 ème siècle, la
Fédération Baptiste s’est stabilisée à près de 120 Eglises. Pour autant, sa progression reste
dynamique. En témoigne l’activité de son Département Evangélisation qui soutient différents
projets de développement. Ainsi, de Biarritz à Saint Denis de la Réunion, de nouvelles Eglises
rentrent dans une phase de stabilisation et de croissance. A Sommières, dans le Gard, c’est
un tout nouveau projet qui prend forme depuis quelques mois. Signe de la volonté
d’expansion de la Fédération Baptiste, un Responsable Développement prendra
progressivement ses fonctions au mois de septembre. Il aura la charge de mettre en place la
stratégie de développement réfléchie par l’ensemble des pasteurs, missionnaires et autres
responsables de « postes pionniers » (implantation de nouvelles Eglises). Celle-ci met
l’accent sur le principe, bien baptiste, que chaque Eglise est missionnaire.
Gestion immobilière
Autre enjeu important de la
Fédération Baptiste, la gestion de son
important parc immobilier. A la suite
du Congrès 2012, la Fédération
Baptiste s’est dotée d’une
Commission Finances – Immobilier.
Le pôle immobilier y occupe une
place particulièrement importante
dans la stratégie immobilière de la
Fédération Baptiste qui propose aux
Eglises locales de mettre en commun
leurs biens immobiliers afin de faire
jouer la solidarité dans le montage de
projets immobiliers (acquisitions,
constructions ou rénovations).
L’enjeu est de taille puisque le
patrimoine immobilier de la
Fédération Baptiste s’élève en tout à
presque 13 Millions d’Euros
Action sociale
Paris, 48 rue de Lille
Fleuron du patrimoine de la Fédération Baptiste,
l’immeuble du 48 rue de Lille a été entièrement
rénové. Ce bâtiment du 19ème siècle, constitué
d’un temple et de différents locaux et
appartements, abrite non seulement la
communauté baptiste historique : l’Eglise
Evangélique Baptiste de Paris 7ème mais aussi 4
autres Eglises de différentes origines culturelles
et même de différentes dénominations
évangéliques. Vitrine de la Fédération Baptiste à
Paris et particulièrement dans le 7ème
arrondissement, ce bâtiment se veut ouvert sur la
vie du quartier et accueille aussi une librairie
(7ici) et une association d’artistes (le Pavé
d’Orsay) qui y organise expositions, concerts,
conférences et autres événements artistiques.
(Photos en annexe)
La Fédération Baptiste a toujours été sensible à la dimension sociale de l’Evangile et a depuis
ses origines développé différents outils pour favoriser l’engagement social de ses Eglises.
C’est ainsi qu’est née en 1945 l’Association Baptiste pour l’Entraide et la Jeunesse (ABEJ).
Cette dernière, véritable bras armé de la Fédération Baptiste en matière d’action sociale
Dossier de presse 10

fédère à la fois de grandes œuvres gestionnaires d’établissements médicaux, sociaux et
éducatifs ainsi que des actions initiées par les Eglises. Plus modestes, elles n’en sont pas
moins enracinées sur le terrain dans des actions de proximité. La ville de Lille est d’ailleurs le
terrain de ces différents types d’actions avec à la fois l’ABEJ Solidarité, l’une des œuvres
pionnières dans le travail auprès des populations défavorisées ainsi que l’ABEJ Réconciliation,
qui partage ses locaux et ses projets avec la Communauté de la Réconciliation (à savoir
l’Eglise Baptiste de Lille).
Pour favoriser et dynamiser l’action sociale des Eglises Baptistes en France, l’ABEJ se
restructure cette année en fédération, pour devenir l’ABEJ Fédération Nationale avec pour
quadruple objectif de sensibiliser aux difficultés de nos contemporains, stimuler les actions
des Eglises, soutenir les œuvres locales, et susciter la collaboration entre les associations et
les Eglises membres. L’une de ces orientations importantes consiste à accompagner le
développement des services d’aumônerie dans les établissements gérés par les ABEJ. Afin de
mieux gérer les biens immobiliers, elle s’est aussi dotée d’une Fondation abritée au sein de la
Fondation du Protestantisme. Elle met ainsi ses forces en commun avec l’une des plus
grandes fondations françaises.
Renouvellement du Conseil
Enfin, comme c’est le cas tous les 2 ans, le Congrès 2013 sera l’occasion d’un
renouvellement important du Conseil de la Fédération Baptiste. 5 postes sont ainsi à
pourvoir cette année dont en particulier le poste stratégique de trésorier. A noter
cependant la faible représentation féminine dans le Conseil due à la difficulté à recruter des
candidates. Ce n’est pourtant pas la volonté qui manque ! Même s’il se refuse à en faire une
obsession, le Conseil et plus spécifiquement son président, Jean Dupupet, sont
particulièrement sensibles à cet enjeu.
Des pasteurs reconnus
A l’inverse, on observe lors des reconnaissances de
ministères, une proportion croissante de femmes. Le
Congrès 2013 accueillera ainsi formellement Marie-Laure
Fenet 1 , pasteure à Sartrouville, parmi le corps pastoral de
la Fédération Baptiste aux côtés de Yannick Leray,
pasteur à Saint Malo. Tous deux passeront du statut de
«pasteur local» à celui de «pasteur de la Fédération
Baptiste», à la suite de leur reconnaissance de ministère
lors du culte de clôture du Congrès, le samedi 11 mai au
matin. L’entrée de ces deux pasteurs «autodidactes» dans
le corps pastoral baptiste marque d’ailleurs une évolution
de la pratique de la Commission des Ministères vers une
procédure de VAE (Validation des Acquis de
l’Expérience) à côté des cycles de formation «classiques»
des pasteurs via les facultés de théologie ou instituts
bibliques. Cette nouvelle procédure est en cours
d’élaboration.
1 Cf. portrait p. 16
Ministère féminin
Depuis 2005, la Fédération
Baptiste reconnaît la validité
du ministère pastoral
féminin. Si chaque Eglise
locale reste libre de faire
appel ou non à une femme
comme son pasteur, la
pratique se met en place
petit à petit. Ainsi, ces
dernières années le nombre
de femmes n’a cessé de
croitre et à chaque Congrès
des femmes ont fait partie
des pasteurs dont le
ministère a été reconnu.
Dossier de presse 11

La Fédération Baptiste
Quelques repères
En 2013, la FEEBF compte 116 églises et plus de 6’500 membres baptisés.
Les Eglises de la FEEBF accueillent environ 20’000 fidèles en France.
Le mouvement baptiste est une des branches importantes du protestantisme et représente
l’une des plus importantes dénominations chrétiennes à travers le monde. Les
origines du baptisme “moderne” remontent à plus de 400 ans. Cette grande tradition
chrétienne promeut depuis l’origine la liberté de conscience et la liberté de culte. Cette
question reste l’une des priorités de l’Alliance Baptiste Mondiale à laquelle la FEEBF
appartient (cf. p. 35 de ce dossier la résolution n°2 du Conseil Général de l’ABM).
La FEEBF a rejoint, presque dès ses origines officielles en France, la Fédération
Protestante de France (FPF) en 1916. La FEEBF a aussi contribué à la création du
Conseil National des Evangéliques de France (CNEF) dont elle est membre fondateur.
La FEEBF, comme l’ensemble des baptistes, insiste sur :
• la conversion individuelle conduisant à un engagement personnel à travers le
baptême des croyants
• la reconnaissance de l’autorité pleine et entière des Écritures Saintes,
fondement de la foi et des choix de vie
• l’autonomie de l’Eglise locale, d’où le choix de s’organiser en fédération d’églises
La FEEBF s’est aussi impliquée dans un engagement social reconnu et apprécié,
notamment à travers l’association dont elle est fondatrice, l’ABEJ, et dans un dialogue
ouvert et constructif avec toutes les composantes du Christianisme.
On peut citer comme figures contemporaines du baptisme, Ruben Saillens, Martin
Luther King, Billy Graham, Jimmy Carter, Samuel Escobar.
Dossier de presse 12

Jean Dupupet,
Président du Conseil
Président du Conseil de la Fédération
Baptiste depuis 2009 (membre du
Conseil depuis 1999), Jean Dupupet a
été un des pasteurs de l’Eglise Baptiste
de Montesson de 1983 à 2000 avant
que celle-ci ne déménage à Sartrouville (78). Il a aussi présidé pendant quelques temps la
Mission Intérieure Baptiste qui œuvre au développement des Eglises Baptistes en France.
Dans le civil, il exerce un métier de conseiller en gestion de patrimoine et de conseil en
investissement financier.
A 60 ans, dans son rôle de président du Conseil de la FEEBF, il se veut être un simple
serviteur et non de pouvoir, « ce ne sont pas les titres qui font le pouvoir ! » énonce-t-il
avant de préciser sa
« Ce ne sont pas les titres
perception du pouvoir
dans l’Eglise : « Dans
qui font le pouvoir ! »
l’Eglise, contrairement
aux syndicats ou à la politique, nous sommes
dans une pyramide inversée : le pouvoir se trouve dans les Eglises, leurs assemblées
générales ou dans le Congrès, nous sommes des serviteurs qui essayons de favoriser le vivre
ensemble. »
Marié, père de 3 enfants et grand-père de 2 petits-enfants, il précise « comme n’importe
quel chrétien, j’essaye de mettre en cohérence ma foi chrétienne dans mon quotidien et
particulièrement dans mon travail. » puis il insiste « mes responsabilités au niveau de la
Fédération baptiste me rendent plus exigeant encore ». Ses compétences professionnelles
sont pour lui un apport utile à la gestion d’une union d’Eglises comme la Fédération baptiste.
Pour lui, les réalités et langages matériels,
d’une part, et spirituels, de Faire communiquer le l’autre, ne doivent pas
rester hermétiques. Son spirituel et le matériel ambition, au contraire,
est de faire communiquer le mieux possible ces
deux mondes qui se côtoient inévitablement dans une fédération d’Eglises comme la nôtre. Il
aime montrer qu’il existe bien aussi une dimension spirituelle dans la manière d’aborder la
gestion financière, immobilière et administrative et en même temps exprimer les concepts
spirituels et théologiques dans un langage aussi concret que possible.
Dossier de presse 13

Marc Derœux,
Secrétaire Général
Originaire du Nord, le pasteur
Marc Derœux est Secrétaire
Général de la Fédération Baptiste
depuis du 1er septembre 2011. Il se
présente.
« Les briques rouges d’un coron du Nord de la France, un terril sur fond de ciel bas, une
place de village aux accents et odeurs de la ducasse furent le décor qui m’a vu naître il y a
maintenant 45 ans. Décor dans lequel j’ai grandi avec joie et curiosité pendant les 17
premières années de ma vie, entouré de parents attentionnés et engagés dans une foi
fervente. Petit dernier d’une famille recomposée avec deux frères et une sœur, j’ai très tôt
accepté Jésus dans mon cœur et reçu, encore jeune garçon, la certitude de servir Dieu
comme pasteur. A travers épreuves et difficultés, mon père, mineur ch’ti, et ma mère,
poitevine d’origine, m’ont laissé l’exemple d’une foi vécue dans la prière et la méditation
quotidienne de la Bible. Ils ont aussi su nourrir en moi le goût d’un engagement pour le
Seigneur qui ne se limite pas au dimanche matin.
Fort de cet héritage, mon bac scientifique en poche, j’ai décidé, malgré certaines réticences à
cause de mon jeune âge,
Interpellé par le besoin social
d’entrer à la Faculté de
Théologie, à Vaux-surde
nos contemporains
Seine. Là, j’ai appris la
rigueur et l’exigence du travail biblique, la richesse
et la profondeur des vérités théologiques. J’ai surtout retenu que plus on sait, plus on a
conscience de devoir apprendre...
Baigné dans un contexte social difficile, habitué des colonies et camps où mes parents
faisaient la cuisine, j’étais, au fond de moi, interpellé par le besoin social de nos
contemporains et par la complexité de l’être humain dans sa relation à lui-même et aux
autres. En parallèle de ma quatrième année en théologie, j’ai donc poursuivi un DEUG en
Sciences Humaines à Paris. Pendant ces années d’études, Cathy et moi nous sommes fiancés
; nous nous connaissions depuis l’enfance, ayant grandi ensemble dans les Eglises baptistes du
Douaisis et participé à de nombreux camps où nos parents étaient engagés.
Bardé de mes connaissances théologiques et sociales, j’avais besoin de me confronter à la
réalité de la vie. Ce qui devint ensuite la Communauté Chrétienne de la Réconciliation à Lille
a été pour moi un terrain d’apprentissage particulièrement bénéfique, au contact des plus
démunis. Mon engagement et mon intérêt passionné pour l’ABEJ (Association Baptiste pour
l’Entraide et la Jeunesse), jusqu’à en devenir président pendant quelques années, a
commencé là-bas. Ce stage pastoral de deux ans, combiné à mon service civil comme
objecteur de conscience, a profondément marqué mon ministère.
En octobre 1989, jeunes mariés d’un an, Cathy et moi avons été appelés à rejoindre l’Eglise
baptiste dite du cours Vitton à Lyon où nous avons été accueillis et soutenus avec beaucoup
d’affection, tout comme nos trois enfants nés ensuite, Emmanuel (21 ans), Benjamin (17 ans)
Dossier de presse 14

et Mickaëla (16 ans). Pendant onze ans, j’y ai exercé le ministère pastoral développant le
travail social et les séjours d’enfants et de préadolescents, m’initiant au monde de la radio,
m’investissant dans le dialogue interconfessionnel, m’impliquant dans des actions de
témoignage commun d’envergure. Ce terreau d’expériences diverses et variées m’a été
précieux pour assurer la direction générale de la Ligue pour la Lecture de la Bible
de 2000 à 2011. Pendant toutes ces années au service d’un mouvement à forte vocation
biblique et à dimension internationale, j’ai eu le privilège de rencontrer des personnes de
grande qualité humaine et d’arrière-plans tellement différents. Mon grand défi de tous les
jours est de combiner avec justesse et dynamisme les exigences d’une entreprise (gestion
d’équipe de salariés comme de bénévoles, équilibre budgétaire, etc.), et les projets d’une
œuvre missionnaire.
Depuis bientôt deux ans que je suis Secrétaire Général de la Fédération Baptiste, j’ai
beaucoup de joie à rencontrer les Eglises et collègues qui font vivre son dynamisme. De
belles choses s’y vivent et sont en perspective ! Selon moi, les deux enjeux principaux de la
Fédération Baptiste sont que chacune de ses Eglises reste toujours missionnaire, et
que nous vivions sans complexe notre vocation de baptistes dans l’ouverture et le
respect de ceux avec qui nous vivons la mission du Christ. »
Dossier de presse 15

Marie-Laure Fenet,
Vice-Présidente du Congrès
Marie-Laure Fenet assure cette année la viceprésidence
du Congrès. Par ailleurs son ministère
pastoral sera officiellement reconnu lors du culte de
clôture du Congrès le samedi 11 mai.
Comme un poisson dans l’eau dans la foi chrétienne
et dans sa vie d’Eglise depuis ses jeunes années -
elle se souvient de ce groupe de maison auquel elle
assistait avec une quinzaine d’adultes pour partager chaque vendredi soir sur un chapitre du
Livre des Actes des Apôtres… Quand ce fut son tour, elle avait 10 ans, elle a préparé et
animé Actes 18… et elle s’est «éclatée» ! – Marie-Laure a grandi et continué à vivre sa foi en
Jésus-Christ, en prenant une part très active dans sa communauté locale. Des études dans
une école de commerce, 11 ans dans le marketing pour une Maison de Couture, des
« concours de circonstances » plus tard et une formation pastorale dans la foulée, la voilà
responsable d’une église baptiste en 2001. 12 ans après elle y sert toujours avec beaucoup
de plaisir et grand enthousiasme, entourée d’une équipe pastorale jeune et très créative. Et
devinez quoi ? Les enfants ont une place importante dans cette Eglise de Sartrouville ; ils
représentent d’ailleurs la moitié de l’assistance des célébrations le dimanche !
Dossier de presse 16