Les Liaisons Dangereuses - Mont de Marsan
Les Liaisons Dangereuses - Mont de Marsan
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L’AUTEUR<br />
<strong>Les</strong> <strong>Les</strong> <strong>Les</strong> <strong>Liaisons</strong> <strong>Liaisons</strong> <strong>Dangereuses</strong><br />
<strong>Dangereuses</strong><br />
ou la fin d’un mon<strong>de</strong>...<br />
Pierre CHODERLOS <strong>de</strong> LACLOS<br />
Pierre-Ambroise CHODERLOS <strong>de</strong> LACLOS naît à Amiens en 1741, dans une famille <strong>de</strong> petite<br />
noblesse. Il entre à dix-huit ans comme élève à l'Ecole Royale d'Artillerie et à sa sortie, <strong>de</strong>ux ans<br />
après, il est envoyé à La Rochelle comme sous-lieutenant. Ses origines ne lui permettent pas <strong>de</strong><br />
prétendre d’emblée à <strong>de</strong> hauts rangs dans l’armée, réservés à la plus haute noblesse. Il parvient<br />
quand même jusqu’au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> capitaine et s’illustre en perfectionnant le matériel d'artillerie et en<br />
écrivant <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> stratégie. Il est initié franc-maçon à Toul, vers 1763, dans une loge<br />
militaire, "L'Union", dont il <strong>de</strong>vint Vénérable par la suite, et côtoie <strong>de</strong> très près les loges féminines.<br />
Dès 1777, il s’essaye, sans succès, à divers genre littéraire (poèmes, opéra). Fin 1781, il se met en<br />
congé <strong>de</strong> l’armée pour écrire <strong>Les</strong> <strong>Liaisons</strong> <strong>Dangereuses</strong>. Son roman épistolaire lui permet <strong>de</strong> régler<br />
ses comptes avec une certaine noblesse, et met aussi en avant les relations complexes qu’il a avec<br />
les femmes, qu’il trouve fascinantes mais inaccessibles, bien que féministe convaincu (il rédigera en<br />
1785 un essai prônant l’égalité <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l’homme et <strong>de</strong> la femme et appelant à une révolution<br />
dans les rapports entre les sexes). Dans ce chef d’œuvre, le mérite <strong>de</strong> LACLOS est aussi d'avoir<br />
porté un regard sans complaisance sur la société <strong>de</strong> son temps, dominée par l'oisiveté, par l'art du<br />
paraître et le culte du plaisir. En 1790, il s’inscrit au Club <strong>de</strong>s Jacobins et s’y implique jusqu’en<br />
1793, date à laquelle il est arrêté. Libéré un an plus tard, il entre dans l’administration, et est<br />
nommé général <strong>de</strong> briga<strong>de</strong> en 1800 par Bonaparte. Il meurt le 3 septembre 1803, à Tarente, lors<br />
d’une épidémie <strong>de</strong> dysenterie.<br />
DIRECTEUR ARTISTIQUE<br />
Patrick COURTOIS<br />
Après quatre années d’étu<strong>de</strong>s au Conservatoire National <strong>de</strong> Bruxelles, Patrick<br />
Courtois, joue « Crucifixion dans un boudoir turc » au Petit Odéon. Puis il<br />
fréquente la Comédie Française (« Monsieur Chasse » <strong>de</strong> Fey<strong>de</strong>au, « La<br />
Comédie <strong>de</strong>s musiciens » <strong>de</strong> Lully, « La Guerre <strong>de</strong> Troie n’aura pas<br />
lieu » <strong>de</strong> Giraudoux…), le Théâtre <strong>de</strong>s Célestins à Lyon… Il joue également<br />
dans « Dormez je le veux ! » , « Restons Courtois », « La Trilogie <strong>de</strong>s<br />
Coûfontaine » <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong>l, « Le Grand Macabre » <strong>de</strong> Ghel<strong>de</strong>ro<strong>de</strong>, « Ne te<br />
promène donc pas toute nue » <strong>de</strong> Fey<strong>de</strong>au, et participe à « La flûte<br />
enchantée » <strong>de</strong> Mozart sous le chapiteau du Cirque Alexis Gruss. À la<br />
télévision, on l’a vu <strong>de</strong>rnièrement dans la série « Femmes <strong>de</strong> loi » sur TF1 et il a écrit et réalisé<br />
une série télévisée « Pat et Pat Paparazzis Anonymes ». Au cinéma on a pu le voir dans « La<br />
Rafle » <strong>de</strong> Roselyne Bosch et « Si tu sais le faire, tu peux le faire » <strong>de</strong> Christian Merret-<br />
Palmair. Il met en scène « Le plus heureux <strong>de</strong>s trois » <strong>de</strong> Labiche, « Courtes pièces » <strong>de</strong><br />
Courteline, « <strong>Les</strong> Zoulous » <strong>de</strong> J.-L. Sobota, « Titanik », « <strong>Les</strong> Marie-Marguerite »,<br />
« Phèdre à repasser » <strong>de</strong> Pierre Dac, « La Vengeance d’une femme » <strong>de</strong> Barbey d'Aurevilly,<br />
« Affreux sales et gentils »… Il intervient également comme coach d’acteurs.