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LIST OF QUESTIONS WITH REGARD TO ... - Fefac

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FEDERATION EUROPEENNE DES FABRICANTS D’ALIMENTS COMPOSES<br />

EUROPÄISCHER VERBAND DER MISCHFUTTERINDUSTRIE<br />

EUROPEAN FEED MANUFACTURERS FEDERATION<br />

(05) PR-1<br />

16.12.2005<br />

MISE EN ŒUVRE DU NOUVEAU REGLEMENT RELATIF A<br />

L’HYGIENE DES ALIMENTS DES ANIMAUX<br />

(CE) n°183/2005<br />

Questions et Réponses<br />

Introduction : Le nouveau Règlement UE relatif à l’hygiène des aliments des animaux<br />

s’appliquera à partir du 1 er janvier 2006. Le 17 novembre 2005, la FEFAC a organisé<br />

un groupe de travail avec la participation d’experts de la Commission Européenne, des<br />

autorités nationales des Etats membres et des pays tiers ainsi que de l’industrie pour<br />

aborder un certain nombre de questions ouvertes en rapport avec la mise en œuvre<br />

des nouvelles modalités. Les réponses données dans le présent document reflètent<br />

l’état des lieux à la date de sa création et ne préjuge pas de futurs changements<br />

d’interprétation. En cas de doute, il est conseillé aux exploitants du secteur de<br />

l’alimentation animale de contacter les autorités nationales ou régionales<br />

compétentes.<br />

Ce document « Questions et Réponses » doit être lu en liaison avec d’autres<br />

documents concernant la mise en œuvre de la législation alimentaire générale et du<br />

Règlement relatif à l’hygiène des denrées alimentaires et en particulier le document<br />

d’orientations pour la mise en œuvre de la législation alimentaire générale et le<br />

document d’orientations pour faciliter la mise en œuvre des principes HACCP dans<br />

certaines entreprises du secteur alimentaire.<br />

Veuillez également consulter les documents d’orientation publiés par les autorités<br />

nationales compétentes à l’attention des exploitants du secteur de l’alimentation<br />

animale.<br />

Clause de non-responsabilité : Ce document a été élaboré en collaboration avec des tierces parties. La<br />

FEFAC dégage toute responsabilité quant à la pertinence des informations contenues dans ce document<br />

pour quelque usage que ce soit. Ce document est fourni « tel quel », sans garantie aucune. La FEFAC<br />

décline toute responsabilité quant aux informations fournies, y compris en ce qui concerne la<br />

commerciabilité, la convenance à des fins particulières, le titre et la non-contrefaçon. La FEFAC ne peut<br />

en aucun cas être tenue pour responsable de tout dommage quelconque, particulier, indirect ou<br />

consécutif encouru par suite d’une perte d’usage, de données ou de profits résultants ou étant liés à<br />

l’utilisation ou à l’interprétation du présent document. Toute erreur signalée sera, dans la mesure du<br />

possible, corrigée.<br />

FEFAC aisbl<br />

Rue de la Loi 223, Bte 3 B-1040 Bruxelles Tel : (32-2) 285.00.50 Fax : (32-2) 230.57.22 fefac@fefac.org www.fefac.org


A. CHAMP D’APPLICATION<br />

Q1 : L’agriculteur qui ne fabrique pas d’aliments pour animaux sur son<br />

exploitation, mais qui en distribue à ses animaux est-il couvert par le champ<br />

d’application de ce Règlement et, dans l’affirmative, doit-il être considéré<br />

comme un exploitant du secteur de l’alimentation animale ?<br />

R1 : Outre la production et la manutention des aliments des animaux, le champ<br />

d’application du Règlement couvre également l’alimentation des animaux producteurs<br />

de denrées alimentaires (Article 2, paragraphe 1(a)). Aussi, les agriculteurs entrent<br />

dans le champ d’application de ce Règlement dès l’instant qu’ils nourrissent leurs<br />

animaux, qu’ils fabriquent ou non les aliments utilisés à cet effet. Ils sont tenus de<br />

respecter les dispositions à l’Annexe III.<br />

Actuellement, les avis des autorités nationales divergent quant à la question de savoir<br />

si les agriculteurs qui ne font que distribuer des aliments à leurs animaux devraient<br />

être qualifiés d’exploitants du secteur de l’alimentation animale et, à ce titre, être<br />

enregistrés et respecter les dispositions correspondantes à l’Annexe I.<br />

1 e option : Les agriculteurs qui donnent des aliments à leurs animaux poursuivent<br />

forcément une certaine activité d’entreposage. Selon la définition du Règlement (CE)<br />

n° 183/2005, « l’exploitant du secteur de l'alimentation animale » est « une personne<br />

physique ou morale chargée de garantir le respect des prescriptions du présent<br />

Règlement dans l'entreprise du secteur de l'alimentation animale qu'elle contrôle ». Le<br />

Règlement (CE) n°178/2002 définit toute « entreprise du secteur de l'alimentation<br />

animale » comme étant « une entreprise publique ou privée assurant, dans un but<br />

lucratif ou non, des opérations de production, de fabrication, de transformation,<br />

d'entreposage, de transport ou de distribution d'aliments pour animaux, y compris tout<br />

producteur agricole produisant, transformant ou entreposant des aliments destinés<br />

à l'alimentation des animaux sur sa propre exploitation ». Une interprétation stricto<br />

sensu de la définition d’une entreprise du secteur de l’alimentation animale<br />

impliquerait donc que tout agriculteur est systématiquement un exploitant du secteur<br />

de l’alimentation animale.<br />

2 e option : Si tous les agriculteurs doivent être vus comme des exploitants du secteur<br />

de l’alimentation animale, pourquoi le législateur parle-il des « exploitants du secteur<br />

de l'alimentation animale et des agriculteurs » à l’Article 5, paragraphe 6 du Règlement<br />

n° 183/2005, ce qui sous-entend que l’agriculteur ne serait pas toujours un exploitant<br />

du secteur de l'alimentation animale ? Par ailleurs, les éleveurs sont des exploitants du<br />

secteur alimentaire et, de ce fait, ils doivent faire l’objet d’un enregistrement au titre du<br />

Règlement sur l’hygiène des denrées alimentaires. Devront-ils faire l’objet d’un double<br />

enregistrement si l’entreposage est la seule de leurs activités qui relèverait d’une<br />

entreprise du secteur de l’alimentation animale ? Qui plus est, l’Annexe II du<br />

Règlement relatif à l’hygiène des aliments des animaux comporte des prescriptions<br />

spécifiques pour l’entreposage des aliments des animaux et, par conséquent, si<br />

l’activité de l’agriculteur est limitée à l’entreposage et à la distribution d’aliments pour<br />

animaux, il ne serait tenu par aucune des dispositions à l’Annexe I.<br />

Q2 : Les transporteurs d’animaux vivants sont-ils couverts par le champ<br />

d’application du Règlement lorsqu’ils distribuent des aliments aux animaux<br />

durant le transport ?<br />

R2 : L’alimentation des animaux est une opération couverte par le Règlement relatif à<br />

l’hygiène des aliments des animaux, quel que soit le lieu d’affouragement. Aux termes<br />

du Règlement sur l’hygiène des denrées alimentaires (notamment Annexe I du<br />

Règlement (CE) n°852/2004), les transporteurs d’animaux vivants sont considérés<br />

- 2 -


comme des exploitants du secteur alimentaire et le transport d’animaux vivants est<br />

une opération associée à la production primaire. Conformément à ce même<br />

Règlement, les transporteurs ont donc le même statut que les éleveurs. Par extension,<br />

l’on devrait considérer que les transporteurs d’animaux vivants devraient au minimum<br />

satisfaire aux dispositions de l’Annexe III du Règlement relatif à l’hygiène des aliments<br />

des animaux ainsi qu’à celles de l’Annexe I (en fonction de la réponse donnée à la<br />

première question 1 ci-dessus). La question concernant l’extension de l’obligation<br />

d’enregistrement aux transporteurs reste ouverte.<br />

Q3 : Les remorques mélangeuses et les distributeurs, transporteurs et<br />

négociants en d’aliments pour animaux entrent-ils dans le champ d’application<br />

du Règlement relatif à l’hygiène des aliments des animaux ?<br />

R3 : Toutes ces opérations sont couvertes par la définition des exploitants du secteur<br />

de l’alimentation animale. Les négociants qui jouent uniquement un rôle<br />

d’intermédiaire sans accomplir aucune activité physique en rapport avec les aliments<br />

pour animaux sont toujours considérés comme des exploitants du secteur de<br />

l’alimentation animale dans la mesure où ils oeuvrent en tant que distributeurs<br />

d’aliments pour animaux. Dans la pratique, leur principale obligation consiste à<br />

respecter les exigences en matière de traçabilité prévues à l’Annexe II.<br />

Q4 : A quel niveau la notion d’exploitant du secteur de l’alimentation animale<br />

commence-t-elle ? Une entreprise minière qui ne vend qu’un faible pourcentage<br />

de sa production au secteur de l’alimentation animale doit-elle être qualifiée<br />

d’entreprise du secteur de l’alimentation animale ? Un fabricant d’un co-produit<br />

devant faire l’objet d’un traitement spécifique pour satisfaire aux exigences de la<br />

législation alimentation animale (p. ex. la décontamination de tourteaux<br />

d’arachides présentant des teneurs en aflatoxine supérieurs à ce que la<br />

législation permet) doit-il être assimilé aux exploitants du secteur de<br />

l’alimentation animale ?<br />

R4 : Il est impossible de tirer une ligne claire de démarcation entre les opérateurs<br />

couverts par le champ d’application du Règlement relatif à l’hygiène des aliments des<br />

animaux et les opérateurs qui ne le sont pas. Par précaution, en cas de doute, il est<br />

recommandé aux opérateurs de notifier leur existence et leurs activités aux autorités<br />

nationales avant le 1 er janvier 2006, sachant qu’ils disposent encore d’une période de<br />

deux ans pour mettre en œuvre les prescriptions du Règlement en question ou pour<br />

retirer leur demande d’enregistrement (voir aussi Q25).<br />

Dans la pratique, le champ d’application du Règlement devrait être déterminé suivant<br />

une approche axée sur les risques et être examiné à la lumière des définitions fournies<br />

dans la législation alimentaire générale (Article 3, paragraphe 4) et de l’interprétation<br />

donnée aux orientations pour la mise en œuvre de la législation alimentaire générale.<br />

En partant de ce point de vue, il devrait être possible d’identifier des critères à prendre<br />

en considération pour vérifier - au cas par cas - si un produit doit être qualifié d’aliment<br />

pour animaux.<br />

1 er critère : Le produit peut-il être utilisé « en l’état » comme aliment pour animaux?<br />

Si le produit convient pour une utilisation directe en tant qu’aliment pour animaux dans<br />

l’alimentation animale, le producteur est un exploitant du secteur de l’alimentation<br />

animale couvert par le champ d’application du Règlement relatif à l’hygiène des<br />

aliments des animaux, de même que toutes les opérations subséquentes de<br />

manutention, d’entreposage et de livraison. Ceci signifierait en particulier que tout<br />

producteur d’une substance chimique autorisée en tant qu’additif des aliments des<br />

animaux serait un exploitant du secteur de l’alimentation animale.<br />

- 3 -


Si le produit doit seulement faire l’objet d’un simple traitement (p. ex. broyage ou<br />

triage), le processus ne changera pas fondamentalement la nature du produit, de sorte<br />

qu’il devrait déjà être qualifié d’aliment pour animaux avant de subir le traitement en<br />

question. En d’autres mots, si une entreprise minière extrait des blocs de minerais qui,<br />

une fois broyés, pourraient être utilisés en alimentation animale, cette entreprise<br />

devient une entreprise du secteur de l’alimentation animale. En revanche, si le produit<br />

extrait par l’entreprise minière doit faire l’objet d’un traitement complexe, p. ex. pour la<br />

fabrication de phosphate utilisé en alimentation animale, alors le produit brut ne peut<br />

être considéré comme un aliment pour animaux. L’entreprise minière n’appartiendra<br />

pas au secteur de l’alimentation animale, à l’opposé de la société qui se chargera de<br />

faire du produit un aliment pour animaux.<br />

2 e critère : Le produit est-il conforme aux normes UE pour la sécurité des aliments des<br />

animaux ?<br />

Conformément à l’Article 15 de la législation alimentaire générale, aucun aliment pour<br />

animaux n'est mis sur le marché ou donné à des animaux s'il est présumé dangereux.<br />

Dans les orientations sur la mise en œuvre de la législation alimentaire générale,<br />

chapitre IV 3.1. (i), le Comité Permanent de la Chaîne Alimentaire souligne que<br />

« l’Article 15, paragraphe 2 précise que l’on doit tenir compte de l’utilisation prévue<br />

d’un aliment pour animaux avant de conclure éventuellement que cet aliment est<br />

dangereux. A titre d’exemple, il faut savoir que, pour certains contaminants, une<br />

transformation du produit aboutissant à l’élimination du contaminant pourrait être<br />

autorisée sous certaines conditions, fixées par la législation spécifique pertinente ». En<br />

d’autres mots, un produit pourrait être qualifié d’aliment pour animaux même s’il doit<br />

subir un processus de « détoxification » pour satisfaire aux prescriptions en matière de<br />

sécurité des aliments des animaux dans la législation UE. L’Article 8 de la Directive<br />

2002/32/CE prévoit en effet la fixation de paramètres pour le processus de<br />

détoxification. En conséquence, non seulement le fabricant du produit, mais<br />

également le transporteur et d’autres intermédiaires, dont l’opérateur responsable de<br />

la détoxification, devraient être considérés comme des exploitants du secteur de<br />

l’alimentation animale.<br />

3 e critère : L’opérateur est-il au courant de l’utilisation de son produit en tant qu’aliment<br />

pour animaux ?<br />

Il se pourrait qu’un fabricant de produits génériques ne sache pas que ses produits<br />

trouvent une utilisation en alimentation animale. Ceci pourrait notamment être le cas<br />

des produits pour lesquels le secteur de l’alimentation animale ne représente qu’un<br />

faible débouché, p. ex. les entreprises minières ou chimiques qui n’ont guère de<br />

contacts avec le secteur de l’alimentation animale du fait qu’ils travaillent<br />

généralement avec des intermédiaires qui acheminent ces produits vers le secteur de<br />

l’alimentation animale. Dans ce cas, le producteur de départ ne sera pas considéré<br />

comme un exploitant du secteur de l’alimentation animale, à l’opposé toutefois de<br />

l’intermédiaire. Il va sans dire qu’il s’agit d’un critère très subjectif.<br />

C’est pourquoi nous pensons que les Etats membres devraient approfondir leurs<br />

discussions en partant de situations concrètes pour arriver à une interprétation<br />

cohérente du champ d’application du Règlement Hygiène.<br />

- 4 -


Q5 : Les auxiliaires technologiques, les substances médicamenteuses, les<br />

prémélanges médicamenteux ou l’eau sont-ils des aliments pour animaux et les<br />

opérateurs produisant, transportant, etc. ces produits sont-ils tenus de<br />

respecter les dispositions du Règlement (CE) n°183/2005 relatif à l’hygiène des<br />

aliments des animaux ?<br />

R5 : Dans le Règlement (CE) n°1831/2003, les auxiliaires technologiques sont définis<br />

comme des « substances qui ne sont pas consommées comme un aliment pour<br />

animaux en tant que tel ». Dès lors, ces produits sont exclus de la définition des<br />

aliments des animaux et n’entrent pas dans le champ d’application du Règlement.<br />

Cependant, lors du processus de fabrication d’aliments pour animaux, les auxiliaires<br />

technologiques doivent être considérés comme des sources potentielles de danger et<br />

être traités comme telles lors de la réalisation de l’étude HACCP. La même chose vaut<br />

pour les substances médicamenteuses. Quant à l’utilisation de l’eau, les annexes au<br />

Règlement relatif à l’hygiène des aliments des animaux comportent des exigences<br />

spécifiques y relative. Les prémélanges médicamenteux sont déjà couverts par la<br />

législation UE concernant les produits vétérinaires.<br />

Q6 : Aux termes de l’Article 1, paragraphe 2 (c) du Règlement (CE) n°852/2004,<br />

les opérateurs qui fournissent de petites quantités de produits primaires<br />

directement au consommateur final ou au commerce de détail local fournissant<br />

directement le consommateur final sont exclus du champ d’application. Ceci<br />

signifie-t-il qu’ils sont également exclus du champ d’application du Règlement<br />

relatif à l’hygiène des aliments des animaux, quelles que soient les opérations<br />

qu’ils effectuent ?<br />

R6 : Oui. Dans ce contexte, le lien entre l’hygiène des aliments des animaux et<br />

l’hygiène des denrées alimentaires est assuré par l’Article 2, paragraphe 2 (b) du<br />

Règlement (CE) n°183/2005.<br />

Q7 : Qu’entend-t-on par « petites quantités de produits primaires » à l’Article 2,<br />

paragraphe 2 (d) ?<br />

R7 : Il n’y a pas de définition UE qui précise à quoi correspond une « petite quantité ».<br />

L’interprétation doit être assez large pour que les pratiques actuelles puissent être<br />

maintenues à condition toutefois que les objectifs du Règlement puissent être atteints.<br />

Q8 : La dérogation à l’Article 2, paragraphe 2 (d) requiert « la fourniture directe<br />

de petites quantités de production primaire d'aliments pour animaux à des<br />

exploitations agricoles locales à des fins d'utilisation dans ces exploitations ».<br />

Ceci implique-t-il que les produits animaux venant d’animaux élevés dans les<br />

exploitations où ces « petites quantités de production primaire d’aliments pour<br />

animaux » ont été utilisées sont destinés exclusivement à l’approvisionnement<br />

du marché local, conformément à l’Article 1, paragraphe 2 (c) du Règlement (CE)<br />

n°852/2004 ?<br />

R8 : Il n’y a pas d’exigence spécifique qui établirait un lien entre l’hygiène des aliments<br />

des animaux et l’hygiène des denrées alimentaires dans ce contexte. Cependant, les<br />

exploitations agricoles locales qui utilisent ces petites quantités d’aliments pour<br />

animaux sont couvertes par le Règlement relatif à l’hygiène des aliments des animaux<br />

et, de ce fait, elles sont tenues de contrôler la sécurité des aliments des animaux<br />

qu’elles achètent, à moins qu’elles ne commercialisent pas leurs produits animaux ou<br />

uniquement de petites quantités sur le marché local.<br />

- 5 -


B. OBLIGATIONS SPECIFIQUES<br />

Q9 : A quoi correspond le concept de « production primaire » et en particulier à<br />

quoi correspond un simple traitement physique ?<br />

R9 : La définition de la production primaire fait clairement référence aux activités<br />

d’agriculture ou de chasse. En d’autres mots, l’extraction de substances minérales par<br />

une entreprise minière ne peut être considérée comme une activité connexe à la<br />

production primaire. Il convient de déterminer plus en détail le concept de simple<br />

traitement physique au plan national ; pour les céréales, il devrait couvrir les procédés<br />

de nettoyage et de triage et, pour l’herbe, le séchage au soleil. Le séchage artificiel ou<br />

le broyage ne doivent pas être considérés comme simples méthodes physiques du fait<br />

que ces procédés impliquent un plus grand risque.<br />

Q10 : A quel niveau se situe la délimitation entre les opérations relevant de<br />

l’Annexe I et celles qui relèvent de l’Annexe II en ce qui concerne les activités de<br />

transport, d’entreposage et de manutention des produits primaires ?<br />

R10 : Les activités de transport, d’entreposage et de manutention des produits<br />

primaires entre l’exploitation agricole et les autres établissements sont des activités<br />

relevant de la production primaire et, à ce titre, elles sont couvertes par les<br />

dispositions à l’Annexe I. Dès l’instant qu’un produit primaire est livré à un autre<br />

établissement, il ne relève plus du stade de la production primaire et les autres<br />

opérations dont il fera l’objet devront se faire conformément aux prescriptions à<br />

l’Annexe II. En d’autres mots, le transfert de céréales d’une exploitation agricole vers<br />

un collecteur de céréales est une activité connexe à la production primaire, mais pas<br />

les opérations de transport ultérieures.<br />

Q11 : Quelles sont les activités couvertes à l’Article 5, paragraphe 1 (c) (« le<br />

mélange d'aliments pour animaux pour les besoins exclusifs de l’exploitation<br />

sans utiliser d'additifs ou de prémélanges d'additifs, à l'exception d'additifs<br />

utilisés lors des opérations d'ensilage ») ?<br />

R11 : L’intention délibérée du Conseil UE était d’exempter les mélangeurs à la ferme<br />

des obligations à l’Annexe II lorsque ceux-ci n’utilisent pas d’additifs ou de<br />

prémélanges d’additifs (à l’exception des additifs d’ensilage). En d’autres mots, un<br />

fabricant-éleveur pourrait acheter du tourteau de soja auprès d’un négociant en<br />

aliments pour animaux, des céréales auprès d’un négociant en céréales, des aliments<br />

complémentaires fortement concentrés en additifs auprès d’un fabricant d’aliments<br />

composés et aurait le droit de tout mélanger sans procéder à une évaluation des<br />

risques sur base des principes HACCP et sans appliquer de bonnes pratiques de<br />

fabrication. La Commission UE et les autorités nationales de contrôle reconnaissent<br />

néanmoins la nécessité de prévoir un certain nombre d’exigences spécifiques pour les<br />

activités de mélanges effectuées par ces exploitants du secteur de l’alimentation<br />

animale.<br />

Q12 : L’activité de mélange d’aliments pour animaux à l’aide d’une « remorque<br />

mélangeuse» peut-elle aussi être associée à la « production primaire » ?<br />

R12 : Non. L’Article 5, paragraphe 1 (c) ne peut être invoqué que si l’agriculteur<br />

mélange lui-même les aliments pour animaux. Dès l’instant où l’agriculteur délègue<br />

l’activité de mélange à un exploitant d’une remorque mélangeuse, l’opération ne relève<br />

plus de la production primaire. Si toutefois l’agriculteur loue l’équipement pour<br />

procéder au mélange, l’Article 5, paragraphe 1 (c) s’applique. Quoi qu’il en soit, toutes<br />

les opérations à l’aide d’une remorque mélangeuse devraient être effectuées<br />

conformément à des exigences strictes, ne fusse que pour contrôler la contamination<br />

croisée en tant que risque majeur.<br />

- 6 -


Q13 : Est-il possible pour un fabricant-éleveur d’utiliser des additifs pour<br />

aliments des animaux en bénéficiant de la dérogation consentie à l’Article 5,<br />

paragraphe 1 (c) ?<br />

R13 : Non, ni directement, ni via les prémélanges. Dans la pratique, le cadre légal en<br />

place permettrait toutefois aux agriculteurs d’utiliser, dans certaines circonstances, des<br />

aliments complémentaires avec une concentration en additifs critiques aussi élevée<br />

que dans les prémélanges.<br />

Q14 : Certains additifs d’ensilage sont également autorisés en tant qu’additifs<br />

pour aliments des animaux à d’autres fins d’utilisation (p. ex. les acides<br />

organiques). La dérogation prévue à l’Article 5, paragraphe 1 (c) s’applique-t-elle<br />

aux agriculteurs utilisant des additifs d’ensilage à d’autres fins ?<br />

R14 : Non. La dérogation n’est pas liée à la substance mais à sa fonctionnalité. Dès<br />

lors, tout agriculteur désireux d’utiliser à d’autres fins un produit appartenant à la<br />

catégorie des agents d’ensilage (p. ex. dans l’eau de boisson) ne peut invoquer<br />

l’Article 5, paragraphe 1 (c).<br />

C. MISE EN ŒUVRE DES PRINCIPES HACCP<br />

Q15 : Quelles sont les preuves que doit apporter une entreprise pour démontrer<br />

l’application des exigences en matière d’HACCP prévues à l’Article 7 ?<br />

R15 : Les autorités nationales décident des preuves à fournir, de même que de<br />

l’interprétation à donner à la formulation « en fonction de la nature et de la taille de<br />

l'entreprise du secteur de l'alimentation animale ». Les autorités n’accepteront pas de<br />

certificats délivrés par des tiers. Les autorités nationales de certains pays publieront<br />

une check-list à l’attention des organismes officiels de contrôle.<br />

Q16 : Existe-t-il un document d’orientation commun auquel on pourrait se<br />

référer pour la mise en œuvre des principes HACCP ?<br />

R16 : Pour le secteur de l’alimentation animale, il n’existe pas de document de ce<br />

genre. Cependant, les opérateurs peuvent toujours consulter les orientations<br />

développées par les autorités européennes pour le secteur alimentaire.<br />

D. GARANTIES FINANCIERES<br />

Q17 : Les opérateurs du secteur de l’alimentation animale doivent-ils avoir dès<br />

le 1 er janvier 2006 constitué les garanties financières auxquelles il est fait<br />

référence à l’Article 8 ?<br />

R17 : L’Article 8 est ambigu puisqu’il est possible de l’interpréter en ce sens que la<br />

constitution de garanties financières est déjà obligatoire et le rapport auquel il y est fait<br />

référence vise uniquement à fournir des orientations concernant le fonctionnement<br />

d’un tel système de garanties financières. Cependant, il faut lire l’Article 8 en liaison<br />

avec le considérant 22 qui stipule qu’ « il peut ne pas être possible ni approprié<br />

d'établir un système obligatoire général de responsabilité financière et de garanties<br />

financières, par exemple par la voie d'assurances ». Dès lors, l’Article 8 devrait<br />

s’énoncer comme suit : l’introduction d’un système obligatoire de garanties financières<br />

est dépendant de la présentation d’une nouvelle proposition législative par la<br />

Commission UE qui serait soumise à adoption par le Conseil UE et par le Parlement<br />

Européen en co-décision.<br />

- 7 -


Q18 : En vertu de l’Article 5, paragraphe 1, les exploitants du secteur de<br />

l’alimentation animale seraient-ils également tenus par l’obligation de constituer<br />

des garanties financières ?<br />

R18 : Selon le paragraphe 2 de l’Article 8, seuls les opérateurs au sens de l’Article 5,<br />

paragraphe 2 seraient tenus d’apporter la preuve que leurs activités sont couvertes<br />

par de telles garanties. Les fabricants-éleveurs n’utilisant ni additifs, ni prémélanges<br />

pour aliments des animaux seraient dès lors exemptés de cette obligation.<br />

Q19 : Combien de maillons en aval de la filière ces garanties financières<br />

devraient-elles couvrir en cas de rappel de produits ?<br />

R19 : Les garanties financières – si elles deviennent obligatoires – devront couvrir<br />

autant de maillons que jugé nécessaire par les autorités publiques qui ordonnent le<br />

rappel. En d’autres mots, dans le cas de la crise MPA, l’entreprise BIOLAND qui avait<br />

mélangé des déchets pharmaceutiques avec du sirop de glucose aurait dû disposer de<br />

garanties financières couvrant les frais de rappel pour tous les aliments des animaux<br />

contaminés par la suite ainsi que pour la viande de porc et le lait détruits. Le rapport<br />

que la Commission UE devra présenter, selon l’Article 8, d’ici février 2006 devrait<br />

fournir de plus amples informations à ce sujet et pourrait être accompagné d’une<br />

proposition législative.<br />

E. ENREGISTREMENT / AGREMENT / APPROCHE FILIERE<br />

Q20 : Existe-t-il une dérogation à l’obligation d’enregistrement ?<br />

R20 : Tous les exploitants du secteur de l’alimentation animale, dont les sociétés de<br />

transport, les entrepôts, etc., doivent faire l’objet d’un enregistrement. Cependant, une<br />

dérogation pourrait être consentie aux opérateurs effectuant une opération<br />

d’entreposage ou de transport d’aliments pour animaux familiers en conserves.<br />

Q21 : Les exploitants du secteur de l’alimentation animale et les agriculteurs<br />

doivent s’assurer de l’enregistrement de l’établissement auprès duquel ils<br />

s’approvisionnent. L’exploitant devrait-il aussi vérifier, le cas échéant,<br />

l’enregistrement de ses clients ?<br />

R21 : L’obligation de vérifier le statut des partenaires commerciaux est limitée au<br />

maillon précédent.<br />

Q22 : Y a-t-il un changement en terme d’agrément par rapport à la Directive<br />

95/69/CE ?<br />

R22 : Dans la pratique, les mêmes catégories d’opérateurs sont soumises à<br />

l’obligation d’agrément. Cependant, l’on envisage actuellement de soumettre une<br />

proposition visant à modifier l’Annexe IV du Règlement relatif à l’hygiène des aliments<br />

des animaux afin de tenir compte de la nouvelle classification des additifs dans le<br />

Règlement relatif aux additifs destinés à l’alimentation des animaux. Ceci signifierait<br />

notamment que toutes les références en rapport avec l’agrément lié à la production ou<br />

à l’utilisation d’activateurs de croissance seraient étendues à tous les additifs couverts<br />

par l’Annexe I, point 4, d) (« autres additifs zootechniques ») du Règlement relatif aux<br />

additifs destinés à l’alimentation des animaux qui, jusqu’ici, ne contient que les<br />

activateurs de croissance.<br />

- 8 -


Q23 : Tout établissement agréé selon les dispositions de la Directive 95/69/CE<br />

devra-t-il encore faire l’objet d’une autre procédure complète d’agrément en<br />

vertu du Règlement (CE) n°183/2005 ?<br />

R23 : Non. Le Règlement (CE) n°183/2005 n’introduisant pas de nouvelles exigences<br />

spécifiques par rapport à la Directive 95/69/CE, l’agrément accordé conformément à la<br />

Directive 95/69/CE reste valable. Cependant, l’opérateur doit prouver la mise en<br />

œuvre d’un système HACCP et le respect des exigences à l’Annexe II.<br />

Q24 : Quelles sont les notifications à soumettre par les opérateurs agréés/<br />

enregistrés conformément à la Directive 95/69/CE auxquelles il est fait référence<br />

à l’Article 18, paragraphe 1 ?<br />

R24 : Cette notification vise avant tout à informer les autorités que l’entreprise qu’elles<br />

ont enregistrée / agréée sous le numéro d’enregistrement / d’agrément XXXXXXX est<br />

toujours en place. De plus amples informations peuvent être obtenues auprès des<br />

services nationaux responsables du secteur de l’alimentation animale concernant<br />

notamment l’existence de formulaires officiels et les adresses auxquelles il faut<br />

envoyer les éléments (voir Annexe II du présent document).<br />

F. MESURES TRANSI<strong>TO</strong>IRES / <strong>LIST</strong>ES<br />

Q25 : Le délai de deux ans prévu pour l’envoi de la déclaration aux termes de<br />

l’Article 18, paragraphe 3 doit-il être interprété comme un délai pour se<br />

conformer aux règles en matière d’hygiène des aliments des animaux et à qui<br />

s’adresse-t-il ?<br />

R25 : La Commission UE considère que c’est la date d’application du Règlement qui<br />

est déterminante, soit le 1.1.2006, ce qui signifie qu’un non-respect des exigences<br />

relatives à l’hygiène des aliments des animaux est une « infraction » à la législation,<br />

même si l’opérateur n’a pas encore déclaré aux autorités qu’il respecte les conditions<br />

fixées dans le Règlement (CE) n°183/2005.<br />

Dans la pratique toutefois, la plupart des Etats membres considèrent que les<br />

établissements nouvellement enregistrés disposent jusqu’au 1 er janvier 2008 pour<br />

remplir les conditions énoncées dans le Règlement Hygiène, la seule obligation à<br />

respecter étant la demande d’enregistrement. Les établissements déjà agréés ou<br />

enregistrés en vertu de la Directive 95/69/CE ne bénéficient pas de ce délai.<br />

Q26 : L’Article 18, paragraphe 4 accorde une certaine flexibilité pour la<br />

notification ou la procédure de demande d’enregistrement / d’agrément. En<br />

particulier, il reconnaît que toute notification faite par un exploitant du secteur<br />

alimentaire au titre du Règlement (CE) n°852/2004 concernant l’hygiène des<br />

denrées alimentaires équivaut à une demande au titre du Règlement relatif à<br />

l’hygiène des aliments des animaux. Ceci signifie-t-il qu’une entreprise du<br />

secteur alimentaire est automatiquement enregistrée comme une entreprise du<br />

secteur de l’alimentation animale ?<br />

R26 : Cet article introduit effectivement une certaine flexibilité pour les demandes<br />

d’enregistrement afin d’éviter des charges administratives inutiles. Cependant, le fait<br />

que la notification en tant qu’exploitant du secteur alimentaire puisse être considérée<br />

comme une demande d’enregistrement en tant qu’exploitant du secteur de<br />

l’alimentation animale n’exempte pas l’opérateur de l’obligation de respecter les<br />

exigences en terme d’hygiène des aliments des animaux : l’exploitant du secteur<br />

alimentaire sera toujours tenu d’envoyer sa déclaration conformément à l’Article 18,<br />

paragraphe 3 du Règlement sur l’hygiène des aliments des animaux et il devra en<br />

particulier y préciser que son système HACCP a été étendu aux co-produits destinés à<br />

l’alimentation animale.<br />

- 9 -


Q27 : A quoi devrait correspondre la liste des établissements enregistrés ? Y<br />

aura-t-il un modèle d’identifiant unique ?<br />

R27 : Le Règlement relatif à l’hygiène des aliments des animaux ne requiert plus<br />

d’identifiant unique spécifique pour l’exploitant du secteur de l’alimentation animale<br />

soumis à enregistrement. L’Article 18, paragraphe 4 reconnaît en effet l’existence<br />

d’autres systèmes d’enregistrement et stipule qu’il faut, dans toute la mesure du<br />

possible, faire référence à ces systèmes existants. Dans la pratique, ceci conduirait<br />

finalement à des systèmes avec des numéros d’enregistrement hétérogènes et<br />

l’acheteur, qui selon l’Article 5, paragraphe 6 est tenu de vérifier sur les listes<br />

nationales des établissements enregistrés si son fournisseur est correctement<br />

enregistré, éprouvera certainement de grandes difficultés à s’acquitter de cette tâche.<br />

Cet état de fait pourrait être perçu comme une sérieuse entrave à l’introduction de<br />

systèmes efficaces de traçabilité au niveau de la filière. Par ailleurs, la Directive<br />

79/373/CE concernant la circulation des aliments composés pour animaux stipule que<br />

le numéro d’enregistrement doit être repris sur l’étiquette (Article 5, paragraphe 1 (k))<br />

(quoique cette disposition ait été introduite pour les établissements produisant certains<br />

additifs ou prémélanges utilisés en alimentation animale et enregistrés conformément<br />

à la Directive 95/69/CE).<br />

Q28 : La liste des établissements enregistrés du secteur de l’alimentation<br />

animale sera-t-elle publiée ?<br />

R28 : L’Article 19 prévoit la publication de la liste des établissements enregistrés au<br />

plan national. Une liste des établissements agréés doit également être dressée et<br />

rendue disponible à la Commission UE et aux autorités nationales. Les deux listes<br />

doivent être rendues publiques en principe avant le 1.1.2006. Cependant, cela prendra<br />

des mois, voire des années avant que les listes nationales ne soient disponibles.<br />

Entre-temps, en l’absence d’une mesure transitoire concernant l’obligation pour<br />

l’acheteur de s’assurer du bon enregistrement /agrément de son fournisseur (Article 5,<br />

paragraphe 6), il est recommandé de demander au fournisseur une copie de l’accusé<br />

de réception qu’il a reçu des autorités nationales suite à la notification envoyée<br />

conformément à l’Article 18, paragraphe 1 ou de la demande introduite conformément<br />

à l’Article 18, paragraphe 2.<br />

A partir de novembre 2007, la Commission UE établira la liste des établissements<br />

agréés à l’échelle UE. A l’Annexe I du présent document, vous trouverez les sites<br />

internet qui vous donneront accès aux listes des établissements agréés élaborées au<br />

plan national.<br />

G. CODES DE BONNES PRATIQUES<br />

Q29 : Quel est le statut des Codes de Bonnes Pratiques ?<br />

R29 : La mise en œuvre d’un code de bonnes pratiques est une démarche volontaire.<br />

Si un code est officiellement reconnu, les autorités de contrôles peuvent s’y référer.<br />

Les opérateurs peuvent s’écarter du code original sur certains points, mais ils doivent<br />

prouver que les règles alternatives qui ont été introduites permettent de satisfaire aux<br />

exigences en terme d’hygiène des aliments des animaux. Le statut légal des guides<br />

nationaux est le même que pour un guide communautaire.<br />

- 10 -


Q30 : Les guides de bonnes pratiques peuvent-ils aller au-delà des prescriptions<br />

légales ?<br />

R30 : Les guides communautaires ne peuvent pas contenir d’exigences qui n’entrent<br />

pas dans le champ d’application de la législation. Les systèmes de certification<br />

existants qui contiennent des exigences allant au-delà des prescriptions légales<br />

doivent être distingués des codes communautaires. La FEFAC a notifié son Code<br />

EFMC (European Feed Manufacturers Code) au Comité Permanent pour évaluation<br />

conformément l’Article 22. Le résultat de cette évaluation sera communiqué après le<br />

1 er janvier 2006.<br />

Q31 : Les guides nationaux de bonnes pratiques doivent-ils être évalués par les<br />

autorités de tous les Etats membres UE ?<br />

R31 : Non, les guides nationaux de bonnes pratiques devraient uniquement être<br />

envoyés pour évaluation aux autorités de l’Etat membre en question.<br />

H. IMPORTATIONS<br />

Q32 : Les fournisseurs de matières premières pour aliments des animaux ou<br />

d’aliments composés dans les pays tiers sont-ils tenus de respecter le<br />

Règlement relatif à l’hygiène des aliments des animaux ?<br />

R32 : Le Règlement s’applique avant tout aux exploitants UE du secteur de<br />

l’alimentation animale. Les établissements des pays tiers ne sont pas soumis à un<br />

enregistrement UE. Cependant, l’Article 23 prévoit l’élaboration de listes d’exploitants<br />

du secteur de l’alimentation animale situés dans les pays tiers ayant le droit d’exporter<br />

vers l’UE. Ces établissements peuvent exporter leurs produits à condition qu’ils<br />

respectent les exigences prévues dans le Règlement Hygiène ou qu’ils remplissent<br />

des conditions au moins jugées équivalentes. Les conditions à respecter pour élaborer<br />

ces listes et déterminer l’équivalence sont fixées dans le Règlement (CE) n°882/2004<br />

concernant les contrôles officiels des denrées alimentaires et des aliments des<br />

animaux. Dans l’attente de la publication de ces listes, la Directive 98/51/CE reste<br />

d’application. Celle-ci exige l’enregistrement, dans un des Etats membres UE, d’un<br />

représentant officiel de toute entreprise exportatrice désireuse d’expédier des aliments<br />

pour animaux vers l’UE.<br />

I. PRESCRIPTIONS TECHNIQUES<br />

Q33 : Quelle interprétation faut-il donner aux termes « si nécessaire », « le cas<br />

échéant », « adéquat » et « suffisant » ?<br />

R33 : Lorsque les termes « si nécessaire », « le cas échéant », « adéquat » et<br />

« suffisant » sont utilisés dans les annexes du Règlement, c’est aux autorités qu’il<br />

revient de décider si l’exigence en question s’applique aux activités sous la<br />

responsabilité de l’opérateur dans le but d’atteindre les objectifs du Règlement (CE)<br />

n°183/2005. En déterminant si une exigence est nécessaire, adéquate ou suffisante<br />

pour atteindre les objectifs du Règlement, il convient de tenir compte de la nature des<br />

aliments des animaux et de l’utilisation qui en est prévue. L’opérateur pourra opter<br />

pour une autre approche, mais il devra être en mesure de justifier son choix sur base<br />

des principes HACCP ou du système de fonctionnement de son entreprise. Les guides<br />

de bonnes pratiques auxquels il est fait référence au chapitre III peuvent constituer<br />

une aide dans ce contexte.<br />

- 11 -


Q34 : Faut-il prélever et conserver un échantillon de chaque ingrédient pour les<br />

opérateurs tenus de respecter les exigences à l’Annexe II ?<br />

R34 : Compte tenu du fait que le prélèvement et la conservation d’échantillons visent à<br />

remplir les exigences en terme de traçabilité prévues dans la législation alimentaire<br />

générale (c.-à-d. identification de tous les ingrédients et produits finis selon la méthode<br />

« juste avant/juste après »), il conviendrait de prélever un échantillon sur chaque lot<br />

d’ingrédient pour aliments des animaux au point de réception, même si l’Annexe II ne<br />

l’exige pas explicitement.<br />

Q35 : Le Règlement impose-t-il des exigences en terme de traçabilité interne ?<br />

R35 : Les règles de base en terme de traçabilité dans la législation alimentaire<br />

générale n’obligent pas les opérateurs à établir un lien (ladite traçabilité interne) entre<br />

les produits entrants et sortants. Cependant, les autorités estiment que dans la logique<br />

de l’Article 18, un certain niveau de traçabilité interne devrait être atteint par les<br />

exploitants du secteur alimentaire. Les opérateurs du secteur de l’alimentation animale<br />

pourraient donc également être encouragés par les autorités nationales à élaborer des<br />

systèmes de traçabilité interne conçus en fonction de la nature de leurs activités<br />

(transformation alimentaire, entreposage, distribution, etc.). Quant à savoir jusqu’où<br />

doit aller la traçabilité interne, cela relève d’une décision qui appartient à l’exploitant,<br />

décision à prendre en fonction de la nature et de la taille de l’entreprise concernée.<br />

Dans certains Etats membres, les autorités demandent aux opérateurs d’intégrer en<br />

tant qu’élément clé dans leur système HACCP le concept de perte de traçabilité par<br />

une identification des points critiques en terme de traçabilité.<br />

Q36 : Qu’en est-il de la durée de conservation des registres ?<br />

R36 : La législation alimentation animale ne prévoit pas de durée minimale/maximale<br />

spécifique de conservation des registres. De ce fait, il conviendrait de faire référence<br />

au document d’orientations sur la mise en œuvre de la législation alimentaire générale<br />

et plus précisément au chapitre II 3.2. (vi) qui établit, en tant que règle générale, que<br />

les registres doivent être conservés durant une période de 5 ans.<br />

Cependant, au plan national, cette règle générale peut être aménagée en fonction de<br />

la nature du produit et de sa durée de conservation, sachant que la période durant<br />

laquelle les registres doivent être gardés ne peut être inférieure à la période de<br />

conservation augmentée de 6 mois.<br />

Q37 : Qu’en est-il de la durée de conservation des échantillons ?<br />

R37 : Il n’existe pas de dispositions spécifiques régissant la durée de conservation des<br />

échantillons. Une période de conservation de cinq ans – telle que recommandée pour<br />

les registres – pourrait être jugée excessive dans le secteur de l’alimentation animale<br />

pour plusieurs raisons : la durée de vie limitée, le nombre et le volume d’échantillons à<br />

conserver et la difficulté à garantir de bonnes conditions de conservation. Il<br />

conviendrait de suivre une approche axée sur le risque : concernant les aliments<br />

composés, il semble logique de garder les échantillons jusqu’à la fin de la durée de<br />

conservation du produit. S’agissant des matières premières pour aliments des<br />

animaux, des périodes de conservation différentes pourraient être prévues en fonction<br />

des résultats de l’étude HACCP.<br />

- 12 -


Q38 : Existe-t-il un temps de réaction précis pour la disponibilité des données de<br />

traçabilité ?<br />

R38 : Nous pouvons trouver réponse à cette question dans les orientations concernant<br />

la mise en œuvre de la législation alimentaire générale: selon la règle générale, toute<br />

information pertinente concernant les produits, les fournisseurs et les clients doit être<br />

immédiatement mise à disposition des autorités compétentes, alors que les<br />

informations plus détaillées comme le numéro du lot ou la composition du produit<br />

doivent être mises à disposition « dans les plus brefs délais raisonnablement<br />

envisageables ». Un certain nombre d’Etats membres estiment qu’un délai de<br />

48 heures serait raisonnablement envisageable et qu’il conviendrait de le respecter<br />

dans le cas d’une contamination sérieuse.<br />

Q39 : Quelles sont les prescriptions à respecter par les transporteurs ?<br />

R39 : A l’Annexe II, il n’y a pas de dispositions spécifiques pour les transporteurs<br />

d’aliments pour animaux. Cependant, l’on s’attend à ce que le Comité Permanent de la<br />

Chaîne Alimentaire développe un chapitre spécial à ce sujet à l’Annexe II du<br />

Règlement relatif à l’hygiène des aliments des animaux.<br />

- 13 -


Annexe I<br />

<strong>LIST</strong>ES NATIONALES DES ETABLISSEMENTS DU SECTEUR DE<br />

L’ALIMENTATION ANIMALE AGREES CONFORMEMENT A LA DIRECTIVE<br />

95/69/CE<br />

Autriche : http://www13.ages.at/servlet/sls/Tornado/web/ages/content/D1B26DE684A7<br />

789AC1256E2700537152<br />

Belgique : http://www.favv-afsca.fgov.be/images/cereus/f/pdf/AnimalFeed/Lijst%20DIE<br />

R%20EG-internet-05-08-04.doc<br />

République tchèque :<br />

http://www.ukzuz.cz/publikace/krmiva/schvalene_registrovane_vprovozy.pdf<br />

Danemark : http://www.pdir.dk/Files/Filer/English/Feeding_stuffs/English_name.pdf<br />

Estonie : http://www.plant.agri.ee/default.asp?lng=eng&default.asp?lng=eng&s=menu<br />

&ss=sisu&id=979&news=1128&id=972<br />

Finlande : http://www.plant.agri.ee/default.asp?lng=eng&default.asp?lng=eng&s=menu<br />

&ss=sisu&id=979&news=1128&id=972<br />

France: http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/RechercheSimpleTexte.jsp (indiquer la<br />

date du 15 février 2004 dans le formulaire de recherche – point n°34)<br />

Allemagne :<br />

http://www.bvl.bund.de/cln_007/nn_491210/DE/02__Futtermittel/00__doks__download<br />

/korrigierte__Anlage1,templateId=raw,property=publicationFile.pdf/korrigierte_Anlage1<br />

.pdf<br />

http://www.bvl.bund.de/cln_007/nn_491210/DE/02__Futtermittel/00__doks__download<br />

/korrigierte__Anlage2,templateId=raw,property=publicationFile.pdf/korrigierte_Anlage2<br />

.pdf<br />

Lettonie : http://www.pvd.gov.lv/index.php?id=1963&sadala=615<br />

Lituanie : http://www.vsgt.lt/lt.php/pages,id.107<br />

Luxembourg : http://www.asta.etat.lu/asta2.data/composants/new%20Pages/rregistre.htm<br />

Suède : http://www.sjv.se/amnesomraden/djurveterinar/foder/fodertillsatser/godkannan<br />

deregistrering.4.7502f61001ea08a0c7fff49114.html<br />

Slovénie : http://www.gov.si/vurs/EUregister-krma.php<br />

Pays-Bas :<br />

http://www.vwa.nl/index.php?main_id=1&thread_id=00748064408d8692b740c536308<br />

4b8c4&iframe_src=/php/page_sub.php?structure_id=71 (cliquer sur « Approved<br />

establishments » et ensuite sur « DIR 95/69/EC »)<br />

Royaume-Uni : http://www.food.gov.uk/enforcement/applicense/feedpremisesregister<br />

- 14 -


AT<br />

BE<br />

Annexe II<br />

<strong>LIST</strong>E DES AU<strong>TO</strong>RITES NATIONALES COMPETENTES POUR LA MISE EN<br />

ŒUVRE DU REGLEMENT (CE) n°183/2005<br />

(ENTRE AUTRES POUR LES DEMANDES D’ENREGISTREMENT EN TANT<br />

QU’EXPLOITANT DU SECTEUR DE L’ALIMENTATION ANIMALE (ARTICLE 18))<br />

Autorité compétente Adresse<br />

Bundesministerium für Land- und<br />

Forstwirtschaft Umwelt und<br />

Wasserwirtschaft<br />

Österreichische Agentur für<br />

Gesundheit und<br />

Ernährungssicherheit GmbH<br />

(AGES)<br />

(Agence fédérale autrichienne<br />

pour la santé publique et la<br />

sécurité alimentaire)<br />

Bundesministerium für Soziale<br />

Sicherheit Generationen und<br />

Konsumentenschutz (BMSG)<br />

Agence Fédérale pour la Sécurité<br />

de la Chaîne Alimentaire<br />

(AFSCA/FAVV)<br />

Direction Générale Police de<br />

Contrôle<br />

Service Public Fédéral (SPF)<br />

Santé Publique, Sécurité de la<br />

Chaîne Alimentaire et<br />

Environnement<br />

DG Animaux, Végétaux et<br />

Alimentation<br />

Division Food, Feed and other<br />

consumer goods<br />

CY Ministry of Agriculture, Natural<br />

Resources and Environment<br />

Department of Agriculture<br />

CZ<br />

Central Institute for Supervising<br />

and Testing in Agriculture -<br />

Division of Feedingstuffs (CISTA)<br />

State Veterinary Administration<br />

(SVA)<br />

Stubenring 1<br />

A-1012 Wien<br />

Tél. : (+43-1) 71100-0<br />

Fax : (+43-1) 71100-6503<br />

http://www.lebensministerium.at<br />

Spargelfeldstrasse 191<br />

A-1226 Wien<br />

Tél. : (+43-1) 73216-…<br />

http://www.ages.at<br />

Radetzkystrasse 2<br />

A-1030 Wien<br />

Tél. : (+43-1) 7100-0<br />

Fax : (+43-1) 7104151<br />

http://www.bmsg.gv.at<br />

WTC 3 - Etage 8<br />

Boulevard S. Bolivar 30<br />

1000 Bruxelles<br />

Tél. : (+32-2) 208.32.11<br />

Fax : (+32-2) 208.38.66<br />

http://afsca.fgov.be/<br />

Eurostation bloc II, 7th floor<br />

Place Victor Horta 40 bte 10<br />

1060 Bruxelles<br />

Tél. : (+32-2) 524.73.51 / 2<br />

Fax : (+32-2) 524.73.99<br />

Loukis Akritas Avenue<br />

1412 Nicosia<br />

Za opravnou 4<br />

150 06 Prague-Motol<br />

Slezská 7<br />

120 56 Prague 2<br />

- 15 -


DE<br />

Autorité compétente Adresse<br />

Institute for State Control of<br />

Veterinary Biologicals and<br />

Medicaments (ISCVBM)<br />

Au niveau fédéral<br />

Bundesministerium für<br />

Verbraucherschutz, Ernährung<br />

und Landwirtschaft<br />

Baden-Württemberg<br />

Regierungsbezirk Stuttgart<br />

Regierungspräsidium Stuttgart<br />

Baden-Württemberg<br />

Regierungspräsidium Karlsruhe<br />

Referat 31<br />

Baden-Württemberg<br />

Regierungsbezirk Freiburg<br />

Regierungspräsidium Freiburg<br />

Referat 34<br />

Baden-Württemberg<br />

Regierungsbezirk Tübingen<br />

Regierungspräsidium Tübingen<br />

Referat 34<br />

Bayern<br />

Regierung von Oberbayern<br />

Sachgebiet 214<br />

Berlin<br />

Senatsverwaltung für Gesundheit,<br />

Soziales und Verbraucherschutz<br />

Hudcova 56a<br />

621 00 Brno Medlánky<br />

Postfach 14 02 70<br />

53107 Bonn<br />

Tél. : (+49) 228.529.0<br />

Fax : (+49) 228.529.4262<br />

(+49) 228.529.4221<br />

poststelle@bmvel.bund.de<br />

http://www.verbraucherministerium.de<br />

Ruppmannstraße 21<br />

70565 Stuttgart<br />

Contact : Mme Hildegard Assfalg<br />

Tél. : 0711 / 904 – 29 42<br />

Fax : 0711 / 904 – 29 38<br />

Mail hildegard.assfalg@rps.bwl.de<br />

72247 Karlsruhe<br />

Contact : Mme Andrea Stegili<br />

Tél. : 0721 / 926 – 37 50<br />

Fax : 0721 / 926 38 02<br />

Mail Andrea.Stegili@rpk.bwl.de<br />

79083 Freiburg<br />

Contact : M. Koch<br />

Tél. : 0761 / 208 – 12 13<br />

Fax : 0761 / 38 99 62 0<br />

Mail poststelle@rpf.bwl.de<br />

Konrad-Adenauer-Straße 20<br />

72072 Tübingen<br />

Contact : M. Horst Kraus<br />

Tél. : 07071 / 757 – 33 62<br />

Fax : 07071 / 757 – 9 33 62<br />

Mail horst.kraus@rpt.bwl.de<br />

Maximilianstraße 39<br />

80538 München<br />

Contact : Mme Monika Goriß<br />

Tél. : 089 / 2176 – 27 81<br />

Fax : 089 / 2176 – 28 52<br />

Mail monika.goriss@reg-ob.bayern.de<br />

Oranienstraße 106<br />

10969 Berlin<br />

Contact : Mme Barbara Krüger<br />

Tél. : 030 / 9028 – 16 42<br />

Fax : 030 / 9028 – 20 60<br />

Mail barbara.krueger@sengsv.verwalt-berlin.de<br />

- 16 -


Autorité compétente Adresse<br />

Brandenburg<br />

Ringstraße 1010<br />

15236 Frankfurt/Oder<br />

Landesamt für<br />

Verbraucherschutz,<br />

Landwirtschaft und<br />

Flurneuordnung<br />

Referat 21<br />

Bremen<br />

Senator für Wirtschaft, Häfen und<br />

Kultur<br />

Hamburg<br />

Behörde für Wissenschaft und<br />

Gesundheit<br />

Amt für Gesundheit und<br />

Verbraucherschutz<br />

Lebensmittelsicherheit /<br />

Veterinärwesen<br />

Hessen<br />

Regierungspräsidium Gießen<br />

Mecklenburg-Vorpommern<br />

Amt für Landwirtschaft<br />

Niedersachsen<br />

Niedersächsisches Landesamt<br />

für Verbraucherschutz und<br />

Lebensmittelsicherheit<br />

Chef d’unité : Dr Naumann<br />

Tél. : 0335 / 5217 – 743<br />

Fax : 0335 / 5217 – 350<br />

Responsable nutrition animale : M. Fürst<br />

Tél. : 0335 / 5317- 412<br />

Zweite Schlachtpforte 3<br />

28195 Bremen<br />

Contact : M. Karsten Bredemeier<br />

Tél. : 0421 / 361 – 85 02<br />

Fax : 0421 / 361 – 82 83<br />

Mail karsten.bredemeier@wuh.bremen.de<br />

Lagerstraße 36<br />

20357 Hamburg<br />

Contact : Mme Jutta von Brackel-Schmidt<br />

Tél. : 040/42841-4034<br />

Centrale : 040/42841-0<br />

Fax : 040/42841-4040<br />

Mail jutta.vonbrackel-schmidt@bwg.hamburg.de<br />

Abt. 5 / Dez. 51.3<br />

Schanzenfeldstraße 8<br />

35578 Wetzlar<br />

Contact : Dr Dürhßen<br />

Tél. : 0641/303-5110/5170<br />

Fax : 0641/303-5107/5108<br />

Bützow Schlossplatz 6<br />

18246 Bützow<br />

Contact : Mme Schmid-Thiel<br />

Tél. : 0385 / 588 – 65 41<br />

Fax : 0385 / 588 – 60 24<br />

Mail c.schmid-thiel@lm.mvnet.de<br />

Birkenweg 1<br />

26127 Oldenburg<br />

Contact : Dr Reinhold Schütte<br />

Tél. : 0441 / 57026 – 1 10<br />

Fax : 0441 / 57026 – 1 39<br />

Mail Reinhold.Schuette@laves.niedersachen.de<br />

- 17 -


Autorité compétente Adresse<br />

Nordrhein-Westfalen<br />

Tannenstraße 24b<br />

40476 Düsseldorf<br />

Landesamt für<br />

Ernährungswirtschaft und Jagd<br />

Nordrhein-Westfalen<br />

Rheinland-Pfalz<br />

Aufsichts- und<br />

Dienstleistungsdirektion<br />

Landwirtschaft<br />

Saarland<br />

Amt für Landentwicklung<br />

Sachsen<br />

Sächsische Landesanstalt für<br />

Landwirtschaft<br />

FB Markt, Kontrolle, Förderung<br />

Sachsen-Anhalt<br />

Landesverwaltungsamt des<br />

Landes Sachsen-Anhalt<br />

Bezirksregierung Halle, Abt. 5<br />

Schleswig-Holstein<br />

Ministerium für Landwirtschaft,<br />

Umwelt und ländliche Räume<br />

Thüringen<br />

Thüringer Landesanstalt für<br />

Landwirtschaft<br />

Abt. Markt / Ernährungswirtschaft<br />

SG Markt pflanzlicher<br />

Erzeugnisse<br />

Contact : Dr Antonius Woltering<br />

Tél. : 0211 / 4 58 65 58<br />

Fax : 0211 / 4 58 65 01<br />

Mail antonius.woltering@lej.nrw.de<br />

OU Mme Karin Bosshammer<br />

Tél. : 0211 / 4 58 65 23<br />

Fax : 0211 / 4 58 65 01<br />

Mail karin.bosshammer@lej.nrw.de<br />

Willy-Brandt-Platz 3<br />

54290 Trier<br />

Contact : M. Hans Rudolf Ewen (chef d’unité)<br />

Tél. : 0651 / 94 94 – 631<br />

Fax : 0651 / 94 94 – 568<br />

Mail hans-rudolf.ewen@add.rlp.de<br />

Dillinger Straße 67<br />

66822 Lebach<br />

Contact : M. Alfred Hoffmann<br />

Tél. : 06881 / 928 – 2 75<br />

Fax : 06881 / 928 – 2 60<br />

Mail alfred.hoffmann@afl.saarland.de<br />

Söbrigener Straße 3a<br />

01326 Dresden<br />

Contact : Mme Ines Schammler<br />

Tél. : 0351 / 26 12 - 4 49<br />

Fax : 0351 / 26 12 – 4 62<br />

Mail ines.schammler@pillnitz.lfl.smul.sachen.de<br />

Willy-Lohmann-Straße 7<br />

06114 Halle<br />

Contact : Mme Eldegard Knabe<br />

Tél. : 0345 / 514 – 26 43<br />

Fax : 0345 / 514 – 26 99<br />

Mail edelgard.knabe@lvwa.lsa-net.de<br />

Adolf-Westphal-Straße 4<br />

24106 Kiel<br />

Contact : Dr Jürgen Trede<br />

Tél. : 0431/988-4940<br />

Fax : 0431/988-5343<br />

Mail juergen.trede@sozmi.landsh.de<br />

Naumburger Straße 98<br />

07743 Jena<br />

Contact : Dr Meixner<br />

Tél. : 03641 / 68 3 – 2 11<br />

Fax : 03641 / 68 3 – 2 39<br />

Mail b.meixner@jena.tll.de<br />

- 18 -


Autorité compétente Adresse<br />

DK Ministeriet for Fødevarer,<br />

Landbrug og Fiskeri<br />

Plantedirektoratet<br />

(Ministère de l’Alimentation, de<br />

l’Agriculture et de la Pêche,<br />

Directorat Phytosanitaire Danois)<br />

EE<br />

Skovbrynet 20<br />

DK-2800 Kgs. Lyngby<br />

Tél. : (+45) 45263600<br />

Fax : (+45) 45263610<br />

pdir@pdir.dk<br />

http://www.pdir.dk<br />

Pöllumajandusministerium 39/41 Lai str.<br />

(Ministère de l’Agriculture) 15056 Tallinn<br />

Plant Production Inspectorate Teaduse 2<br />

75501 Saku<br />

Veterinary and Food Board Väike-Paala 3<br />

11415 Tallinn<br />

ES Ministerio de Agricultura, Pesca y<br />

Alimentación<br />

Dirección General de Ganadería<br />

C/ Alfonso XII, 62 (1 a Planta)<br />

28014 Madrid<br />

Tél. : (+34-91) 347 66 12 - 13<br />

Fax : (+34-91) 347 66 71<br />

EL Ministry for Agriculture 6 Kapnokoptiriou street<br />

10176 Athens<br />

FR<br />

Ministère de l’Economie, des<br />

Finances et de l’Industrie<br />

Direction Générale de la<br />

Concurrence, de la<br />

Consommation et de la<br />

Répression des Fraudes<br />

(DGCCRF)<br />

Ministère de l'Agriculture, de<br />

l'Alimentation, de la Pêche et des<br />

Affaires Rurales<br />

Direction Générale de<br />

l’Alimentation (DGAL)<br />

Tél. : (+30-210) 212 56 99<br />

Fax : (+30-210) 825 30 56<br />

(+30-210) 822 91 88<br />

ka6u001@minagric.gr<br />

Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie<br />

Bureau D3 - télédoc 251<br />

75703 Paris CEDEX 13<br />

Tél. : (+33-1) 44 97 23 53<br />

Fax : (+33-1) 44 97 05 27 / 44 97 30 48<br />

Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la<br />

Pêche et des Affaires Rurales<br />

251, rue de Vaugirard<br />

75732 Paris CEDEX 15<br />

Tél. : (+33-1) 49 55 58 43<br />

Fax : (+33-1) 49 55 43 98<br />

- 19 -


Autorité compétente Adresse<br />

FI Ministry of Agriculture and<br />

Forestry<br />

Food and Health Department<br />

Unit for Plant Production and<br />

Animal Nutrition<br />

HU Ministry of Agriculture and Rural<br />

Development<br />

Animal Health and Food Control<br />

IT<br />

Department<br />

Ministero della Salute<br />

Direzione Generale della Sanità<br />

Pubblica Veterinaria, degli<br />

Alimenti e della Nutrizione<br />

Ministero per le Politiche Agricole<br />

Ispettorato centrale repressione<br />

frodi<br />

IE Department of Agriculture and<br />

Food<br />

LT Valstybinė maisto ir veterinarijos<br />

tarnyba<br />

(State Food and Veterinary<br />

Service)<br />

LU Administration des Services<br />

Techniques de l’Agriculture<br />

(ASTA)<br />

Division des laboratoires de<br />

contrôle et d’essais<br />

LV State Food and Veterinary<br />

Service<br />

Animal Feedingstuffs Control Unit<br />

Mariankatu 23<br />

Helsinki<br />

P.O. Box 30<br />

FIN - 00023 GOVERNMENT<br />

Tél. : (+358-9) 1605 2692<br />

Fax : (+358-9) 1605 2443<br />

animalfeed@mmm.fi<br />

http://www.mmm.fi<br />

Kossuth tér 11<br />

H-1054 Budapest<br />

Piazzale G. Marconi, 25<br />

I – 00144 Roma<br />

Tél. : (+39-06) 5994.3946<br />

Fax : (+39-06) 4665.6625<br />

Via 20 Settembre, 20<br />

I – 00187 Roma<br />

Fax : (+39-06) 4665.6601<br />

Block B<br />

Maynooth Business Campus<br />

Maynooth<br />

Co. Kildare<br />

Tél. : (+353-1) 505 3363<br />

Fax : (+353-1) 505 3565<br />

http://www.irlgov.ie/daff/<br />

Siesikų g. 19,<br />

LT 2010 Vilnius<br />

Lithuania<br />

Tél. : (+370) 5 24043 62<br />

Fax : (+370) 5 2404362<br />

vvt@vet.lt<br />

Avenue Salentiny, b.p. 75<br />

L-9001 Ettelbruck<br />

Tél. : (+352) 81 00 81-1<br />

Fax : (+352) 81 00 81 333<br />

Republikas Lauk. 2<br />

Riga, LV-1981<br />

http://www.zm.gov.lv<br />

- 20 -


Autorité compétente Adresse<br />

MT Ministry of Rural Affairs and<br />

Environment<br />

Food and Veterinary Regulatory<br />

NL<br />

Division<br />

Ministerie van Landbouw,<br />

Natuurbeheer en Visserij<br />

Direktie Landbouw<br />

(Ministère de l’Agriculture, de<br />

l’Aménagement du Territoire et<br />

de la Pêche<br />

Département de l’Agriculture)<br />

Ministerie van Landbouw,<br />

Natuurbeheer en Visserij<br />

Rijksdienst voor de keuring van<br />

Vee en Vlees (RVV)<br />

(Ministère de l’Agriculture<br />

Service National d’Inspection des<br />

Animaux et des Produits<br />

Animaux)<br />

Ministerie van Landbouw,<br />

Natuurbeheer en Visserij<br />

Algemene Inspectiedienst (AID)<br />

(Ministère de l’Agriculture<br />

Inspection Générale)<br />

Productschap Diervoeder (PDV)<br />

(Animal Feed Product Board)<br />

Ministerie van Volksgezondheit<br />

Welzijn en Sport Keuringsdienst<br />

van Waren<br />

(Inspectorat pour la Protection de<br />

la Santé Publique et la Santé<br />

Animale)<br />

PL Główny Inspektorat Weterynarii<br />

(Inspection Vétérinaire)<br />

PT Direcção Geral de Veterinária<br />

(DGV)<br />

(Ministère de l’Agriculture<br />

Directorat Vétérinaire)<br />

Barriera Wharf<br />

Valletta, CMR 02<br />

Bezuidenhoutseweg 73<br />

P.O. Box 20401<br />

2500 EK The Hague<br />

Tél. : (+31-70) 378 44 52<br />

Fax : (+31-70) 378 61 61<br />

"Foreburg" Burgemeester Feithplein 1<br />

Postbus 3000<br />

2270 JA Voorburg<br />

Tél. : (+31-70) 357 88 11<br />

Fax : (+31-70) 387 65 91<br />

Bezuidenhoutse weg 73<br />

Postbus 20401<br />

2500 EK's Gravenhage<br />

Tél. : (+31-70) 378 41 00<br />

Fax : (+31-70) 378 61 56<br />

Stadhoudersplantsoen 12<br />

Postbus 29739<br />

2502 LS ‘s-Gravenhage<br />

Tél. : (+31-70) 370 87 08<br />

Fax : (+31-70) 370 84 44<br />

Parnassusplein 5<br />

Postbus 16108<br />

2500 BC Den Haag<br />

Tél. : (+31-70) 340 56 90<br />

Fax : (+31-70) 340 54 35<br />

ul. Wspólna 30<br />

00-930 Warszawa<br />

Tél. : (+48-22) 623 26 70<br />

Fax : (+48-22) 623 14 08<br />

wet@wetgiw.gov.pl<br />

Largo da Academia Nacional das Belas Artes, 2<br />

1294-105 Lisboa<br />

Tél. : (+351-21) 323 95 00<br />

Fax : (+351-21) 323 95 65<br />

- 21 -


Autorité compétente Adresse<br />

Inspecção Geral das Actividades<br />

Económicas (IGAE)<br />

(Ministère de l’Economie<br />

Inspection Générale)<br />

Avenida Duque de Ávila, 139<br />

1050 Lisboa<br />

Laboratório Nacional de<br />

Tél. : (+351-21) 311 98 00<br />

Fax : (+351-21) 311 98 59<br />

Estrada de Benfica, 701<br />

Investigação Veterinária (LNIV)<br />

(Ministère de l’Agriculture<br />

1500 Lisboa<br />

Laboratoire National pour la Tél. : (+351-21) 716 20 75<br />

Recherche Vétérinaire)<br />

Fax : (+351-21) 716 39 64<br />

SE Jordbruksverket<br />

(Conseil Suédois pour<br />

SE-551 82 Jönköping<br />

l’Agriculture)<br />

Tél. : (+46-36) 15 50 00<br />

Department for Animal Production Fax : (+46-36) 30 81 82 / 19 05 46<br />

and Health<br />

Division Animal Production and<br />

Management<br />

jordbruksverket@sjv.se<br />

http://www.sjv.se<br />

SI Ministry of Agriculture, Forestry, Dunajska 56 - 58<br />

Hunting and Fisheries<br />

Animal Feedingstuffs Department<br />

1000 Ljubljana<br />

Ministry of Agriculture, Forestry,<br />

Hunting and Fisheries<br />

Veterinary Administration of the<br />

Republic of Slovenia<br />

SK Central Control and Testing<br />

Institute for Agriculture<br />

Department of Feedingstuffs and<br />

Animal Nutrition<br />

UK Food Standards Agency<br />

Department for Environment,<br />

Food and Rural Affairs<br />

Veterinary Medicines Directorate<br />

Parmova 53<br />

1000 Ljubljana<br />

Matúškova 21<br />

833 16 Bratislava 37<br />

Aviation House<br />

125 Kingsway<br />

London WC2B 6NH<br />

New Haw<br />

Addleston<br />

Surrey KT 15 3LS<br />

- 22 -

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