REPUBLIQUE DU BURUNDI - GAFSP

4.2. Dispositifs de suivi-évaluation de la SAN
4.2.1 Cadre logique de la SAN
MINAGRIE
Le cadre logique de la SAN présente la logique d’intervention, les Indicateurs
Objectivement Vérifiables (IOV), les sources de vérification et les hypothèses pour
atteindre les objectifs poursuivis. Ce cadre logique (parties Objectif et Résultats) est
reporté dans sa version initiale en annexe 3.
Pour le cas spécifique de la SAN, les niveaux des IOV à atteindre pour la période de la
SAN restent modestes car le secteur agricole restera à moyen terme marqué par des
changements modérés. Les mesures incitatives à initier et qui pourraient contribuer
fondamentalement aux performances du secteur agricole tarderont à produire leurs effets.
En outre, la modestie des indicateurs annoncés dans le cadre logique trouve son origine
dans les programmes d’assistance des différents PTF du Burundi pour la période couverte
par la SAN. En effet, les principaux programmes porteurs de croissance sont encore en
phase d’identification et/ou formulation (exemples : PIC 2010-2013, 10 ème FED,
PRODEMA, PRODEFI, etc).
La liste d’indicateurs proposés dans ce cadre logique n’est pas limitative ni exhaustive,
ces indicateurs pourront être affinés lors de la mise en place effective d’un système fiable
de suivi-évaluation, ce qui n’est pas le cas actuellement (voir ci-après).
4.2.2 Mise en place d’un système performant de suivi-évaluation
Avec l’appui de la FAO, un manuel des procédures du système de suivi-évaluation de la
SAN a été élaboré en août 2008, qui vise à évaluer périodiquement l’état d’avancement
de la mise en œuvre des projets et programmes du secteur agricole (suivi technique et
financier), d’apprécier ses effets (indicateurs liés aux résultats) et à termes l’impact sur
les bénéficiaires et l’économie nationale. Il est utile de rappeler aussi qu’il existe un
système de suivi technique et financier pour le PIP au niveau du Ministère du Plan depuis
fin 2007, or ce système qui est un input pour le système de suivi-évaluation de la SAN
n’a pas encore été mis en pratique au niveau du MINAGRIE.
Ainsi, le suivi technique et financier des projets reste très insuffisant. Par ailleurs, les
indicateurs de résultats et d’impact qui font largement appel aux statistiques agricoles, ne
sont que très peu renseignés faute de statistiques fiables.
Le PASAN recommande donc qu’un effort particulier des services concernés avec un
appui de ses partenaires techniques et financiers soit engagé au plus vite afin de rendre
effectif le suivi-évaluation de la SAN.
Sur le plan institutionnel, le suivi-évaluation de la SAN est piloté au niveau central par la
Direction Générale de la Planification Agricole et de l’Elevage à travers la Direction du
Suivi-Evaluation (DSE). Le monitoring quotidien est assuré par les services de suivi –
évaluation des DPAE. La DSE est épaulée par la DSIA en ce qui concerne la mise en
place d’un système performant de collecte et durable des données statistiques.
PASAN 2009-2011 30