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Le Vrai sang - Forum-Meyrin

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<strong>Le</strong> <strong>Vrai</strong> <strong>sang</strong><br />

Valère Novarina<br />

Théâtre<br />

www.forum-meyrin.ch<br />

Contact presse: 022 989 34 00<br />

Ushanga Elébé / ushanga.elebe@forum-meyrin.ch<br />

Camille Dubois / camille.dubois@forum-meyrin.ch<br />

29 et 30 mars à 20h30


La pièce<br />

Créateur de mots prolifique et puissant, Valère Novarina figure parmi les auteurs de théâtre les<br />

plus importants de la scène contemporaine.<br />

Inspiré par un souvenir d’enfance vécu près de Thonon, Valère Novarina invente un Faust de<br />

carnaval dans un univers forain. <strong>Le</strong>s personnages portent des noms de fable fantastique : La<br />

Femme en terre crue, la Femme en déséquilibre, Cafougnol, le Vivant malgré lui, Fantochard,<br />

antipersonne I, et ainsi de suite. Ils incarnent à la fois des êtres vivants, des marionnettes et<br />

des énigmes, le véritable héros de ce drame drolatique étant, comme toujours chez Novarina, le<br />

langage.<br />

D’une cruauté cocasse, foisonnant comme jamais, le verbe novarinien engage à imaginer de<br />

nouvelles relations humaines, de nouveaux repères, un nouveau monde.<br />

<strong>Le</strong> spectacle<br />

Fasciné. Envoûté. Médusé. Il fallait voir le public du Théâtre de l’Odéon, à Paris, lors de la première<br />

du <strong>Vrai</strong> Sang début janvier. Dans une salle comble, pendant plus de deux heures et demie, on<br />

n’entendit pas une gorge râcler. Entre les salves de rires, pas un grippé n’osa renifler, pas un<br />

fauteuil n’émit le moindre grincement. Pourtant, sur un rythme de feu d’artifice, les comédiens<br />

proféraient des phrases qui n’avaient pas de sens immédiatement intelligible; ils lançaient à qui<br />

mieux mieux des grappes de mots issus d’aucun dictionnaire imprimé. Rien n’y fit : aucune oreille<br />

présente ne baissa pavillon. On vit même des bouches béer comme pour ne pas manquer une<br />

goutte de ce déluge verbal. Bref, c’était l’ébahissement général, comme si chacun entendait une<br />

parole divine prononcée par des anges.<br />

Un sentiment peut naître d’ailleurs durant le spectacle de la dernière oeuvre de Valère Novarina,<br />

celui de ne plus être seulement au théâtre, mais dans une église et d’assister à une messe.<br />

Malgré le caractère comique et circassien du jeu comme de la mise en scène, plusieurs signes<br />

suggèrent cette image. <strong>Le</strong> nom de certains personnages d’abord : à côtés de figures de foire<br />

comme Cafougnol, le Fantoche, la Femme en déséquilibre, le Bonhomme de glaise et autre<br />

nominations fabuleuses, on trouve un Chantre qui occupe la scène plus qu’aucun autre. On entend<br />

aussi des listes de noms d’hommes ou d’animaux psalmodiées sur un rythme biblique. S’y ajoute<br />

encore ce sentiment de se trouver face à des êtres ultravoyants qui cherchent fébrilement à nous<br />

transmettre des vérités sur l’homme, sur son fond antihumain, sur les pièges de la raison ou sur<br />

l’amour comme clé d’accès à la vérité.<br />

Valère Novarina, un prédicateur déguisé en homme de cirque ? Heureusement non. Il n’y a guère<br />

de maxime définitive à prendre sous son bras en sortant du <strong>Vrai</strong> <strong>sang</strong>. <strong>Le</strong> grand helvético-savoyard<br />

nous convie cependant bien à une cérémonie de type religieux, à cette différence près : on n’y<br />

célèbre rien d’autre que le Langage. La parole dite, qui sourd de la chair des acteurs, investit<br />

l’espace et se frotte au tympan des spectateurs, y est élevée au rang de déesse mystérieuse<br />

et peut-être salvatrice. Impossible de ne pas faire le lien avec ce vers énigmatique du Nouveau<br />

testament, selon lequel le Verbe fut au commencement de toutes choses. Chez Novarina, la Parole<br />

ne se contente pas du début, elle occupe aussi le milieu et la fin. Voire au-delà.


La citation<br />

Une langue maternelle incompréhensible<br />

Ma mère, Manon Trolliet, (...) nous conduisait souvent lorsque nous étions enfants mon frère<br />

Patrice et moi auprès du piano de ma tante Mathilde pour nous jouer (...) La Marche turque, La<br />

Polonaise héroïque, La Sonate au clair de lune et enfin - c’est le moment que nous attendions -<br />

nous chanter en s’accompagnant au clavier cinq chansons de Théodore Botrel (...). Lorsque mon<br />

père était absent, le récital allait un peu plus loin : il s’achevait par La Chanson hongroise ; ma<br />

mère ne parlait pas cette langue mais savait toujours cette chanson qu’Istvan, un jeune étudiant<br />

qu’elle avait connu à Genève lorsqu’elle était toute jeune fille, avait composé pour elle. (...) Elle<br />

chantait cette chanson poignante - et hermétique - avec une grande expressivité et une voix juste<br />

mais un peu voilée (...)<br />

Je ne sais pas l’effet que cette chanson faisait sur mon frère mais elle m’entraînait chaque fois dans<br />

une rêverie profonde : elle me disait tout à la fois que j’aurais pu être hongrois, être juif et ne pas<br />

être - puisque Istvan était mort en déportation avant ma naissance. La Hongrie devint pour moi une<br />

sorte de secrète seconde patrie et la langue hongroise, de toutes les langues étrangères, celle qui<br />

me touchait immédiatement et profondément comme une langue maternelle incompréhensible.<br />

Ma mère ne savait de hongrois que les chiffres, cette chanson d’Istvan et le Notre Père. <strong>Le</strong>s<br />

paroles de la chanson devenaient de moins en moins sûres - elle continuait cependant à nous la<br />

chanter avec cette grande confiance, mais dans une sorte de hongrois à la dérive, presque une<br />

langue en perdition. (...)<br />

<strong>Le</strong> hongrois (vu par un enfant) : une langue qu’il ne comprend pas et qu’il voit chantée. Une île du<br />

langage; la langue à un; une langue orpheline et une langue amniotique; la langue qui ne résonne<br />

nulle part; un corps devant soi ; une onde ; une langue dispensée du fardeau de la communication<br />

et qui nous rappelle à chaque instant, nous fait concrètement toucher, tout au fond du langage - au<br />

fond du son de chaque syllabe mordue, entendue, mâchée et bue, - notre premier étonnement de<br />

parler.<br />

Est-ce à partir de là que je commençai à échafauder une sorte de théorie originelle-enfantine liant<br />

les forces du langage à celle de la géologie - et faisant une bonne fois pour toute de la linguistique<br />

une branche de la physique des fluides ?... Est-ce de là que je tiens la certitude que les langues<br />

n’obéissent à aucune loi que les humains puissent formuler mais qu’elles sont pour toujours des<br />

bêtes respiratoires à jamais imprévisibles, des animaux surprenants - qui ne peuvent finalement<br />

être vus pour de bons, saisis sur le vif, que dans la cage de scène ?<br />

Extrait de L’envers de l’esprit, Valère Novarina, P.O.L, 2009


Valère Novarina<br />

Valère Novarina est le fils de l’architecte Maurice Novarina (1907–2002) et de la comédienne<br />

Manon Trolliet. Il passe son enfance et son adolescence à Thonon-les-Bains, ville du Chablais<br />

savoyard, puis étudie la philosophie et la philologie à la Sorbonne.<br />

En 1974, sa première pièce, L’Atelier volant est mise en scène par Jean-Pierre Sarrazac. En 1976,<br />

pour La Criée-Théâtre national de Marseille, il réalise Falstaff, une libre adaptation des deux Henry<br />

IV de William Shakespeare.<br />

Valère Novarina a mis en scène huit de ses textes : <strong>Le</strong> Drame de la vie, créé au Festival d’Avignon,<br />

repris au Festival d’Automne à Paris en 1986 ; Vous qui habitez le temps, créé au Festival d’Avignon,<br />

repris au Festival d’Automne en 1989 ; Je suis, créé au Théâtre de la Bastille en 1991, dans le cadre<br />

du Festival d’Automne à Paris ; La Chair de l’homme, créé en juillet 1995 au Festival d’Avignon ;<br />

<strong>Le</strong> Jardin de reconnaissance créé en mars 1997 au Théâtre de l’Athénée à Paris ; L’Origine rouge<br />

créé au Festival d’Avignon en 2000 ; La Scène, créé pour le Festival d’Avignon 2003, et dont la<br />

première eut lieu au Théâtre de Vidy à Lausanne ; L’Espace furieux, créé en janvier 2006 à la<br />

Comédie Française ; L’Acte inconnu, créé le 7 juillet 2007 dans la Cour d’Honneur du Palais des<br />

Papes au festival d’Avignon. Il a peint de grandes toiles pour chacun de ces spectacles.<br />

Il a réalisé deux émissions pour l’Atelier de création radiophonique sur France Culture : <strong>Le</strong> Théâtre<br />

des oreilles (1980) et <strong>Le</strong>s Cymbales de l’homme en bois du limonaire retentissent (1994).<br />

A partir des années 80, Valère Novarina a intensifié ses activités de dessinateur et de peintre. Il<br />

réalise ainsi plusieurs performances où il mêle les « actions » de dessin ou de peinture, le texte,<br />

et parfois la musique ou la vidéo.<br />

Au cinéma, trois films ont utilisé des extraits de ses textes : Zanzibar, réalisé par Christine Pascal,<br />

Soigne ta droite et Nouvelle vague, réalisés par Jean-Luc Godard.<br />

En 2003, il a obtenu le Prix Marguerite Duras pour L’Origine rouge.<br />

fr.wikipedia.org


Publications de Valère Novarina<br />

Aux éditions P.O.L<br />

• <strong>Le</strong> Drame de la vie, 1984<br />

• <strong>Le</strong> Discours aux animaux, 1987<br />

• Théâtre (L’Atelier volant, <strong>Le</strong> Babil des classes dangereuses, <strong>Le</strong> Monologue d’Adramélech, La<br />

Lutte des morts, Falstafe), 1989<br />

• <strong>Le</strong> Théâtre des paroles (<strong>Le</strong>ttre aux acteurs, <strong>Le</strong> Drame dans la langue française, <strong>Le</strong> Théâtre des<br />

oreilles, Carnets, Impératifs, Pour Louis de Funès, Chaos, Notre parole, Ce dont on ne peut parler,<br />

c’est cela qu’il faut dire), 1989<br />

• Vous qui habitez le temps, 1989<br />

• Pendant la matière, 1991<br />

• Je suis, 1991<br />

• L’Animal du temps, adaptation pour la scène du Discours aux animaux, 1993<br />

• L’Inquiétude, adaptation pour la scène du Discours aux animaux, 1993<br />

• La Chair de l’homme, 1995<br />

• <strong>Le</strong> Repas, adaptation pour la scène des premières pages de La Chair de l’homme, 1996<br />

• L’Espace furieux, adaptation pour la scène de Je suis, 1997<br />

• L’Avant dernier des hommes, adapt. pour le chapitre XVII de La Chair de l’homme, 1997<br />

• <strong>Le</strong> Jardin de reconnaissance, 1997<br />

• L’Opérette imaginaire, 1998<br />

• Devant la parole, 1999<br />

• L’Origine rouge, 2000<br />

• L’Équilibre de la croix, version scénique de La Chair de l’homme, 2003<br />

• La Scène, 2003<br />

• Lumières du corps, 2006<br />

• L’Espace furieux, nouvelle édition, 2006<br />

• L’Acte inconnu, 2007<br />

• <strong>Le</strong> Théâtre des paroles, réédition en poche, 2007<br />

• Falstafe, réédition, 2008<br />

• <strong>Le</strong> Monologue d’Adramélech, réédition, 2009<br />

• L’Envers de l’esprit, 2009<br />

• L’Atelier volant, nouvelle édition, 2010<br />

• Devant la parole, réédition en poche, 2010<br />

• <strong>Le</strong> Babil des classes dangereuses, nouvelle édition, 2011<br />

• <strong>Le</strong> <strong>Vrai</strong> <strong>sang</strong>, 2011<br />

Chez d’autres éditeurs<br />

• Falstafe, d’après Shakespeare, Paris, Christian Bourgois, 1977<br />

• <strong>Le</strong> Babil des classes dangereuses, Paris, Christian Bourgois, 1978<br />

• La Fuite de bouche, Marseille, Jeanne Laffitte, « Approches Répertoire », 1978<br />

• <strong>Le</strong>ttre aux acteurs, Paris, L’Énergumène, 1979<br />

• La Lutte des morts, <strong>Le</strong> Drame dans la langue française, Paris, Christian Bourgois, 1979<br />

• <strong>Le</strong>ttre aux acteurs, suivie de quelques dialogues, Saint-Julien-du-Sault, Editions F.P. Lobies, «<br />

Gramma », 1985<br />

• 100 / 2587, cent des 2587 personnages du Drame de la vie dessinés à La Rochelle en juillet<br />

1983, Paris / Dijon, Editions Beba / <strong>Le</strong> Consortium, 1986<br />

• Pour Louis de Funès, Paris, Actes Sud, 1986.<br />

• <strong>Le</strong> Feu, écrit en collaboration avec Thérèse Jolly, Seyssel-sur-Rhône, Editions Comp’act, 1994<br />

• La Loterie Pierrot, texte augmenté de la scène XII de La Chair de l’homme, Genève, Héros Limite,<br />

1995. Version annotée et illustrée, Genève, Héros Limite, 2009<br />

• <strong>Le</strong> Drame de la vie, Paris, Gallimard, « Poésie » (réédition en poche), 2003<br />

• L’Acte inconnu, Paris, Gallimard, « Folio Théâtre » (réédition en poche), 2009


Entretien avec Valère Novarina<br />

<strong>Le</strong> « <strong>Vrai</strong> <strong>sang</strong> », n’est-ce pas la parole, la langue, celle qui court dans tous vos livres ?<br />

Oui. quelque chose comme l’offrande, la danse de la parole, la dépense de la parole, mais aussi<br />

son précipité : sa matérialisation en torrents, ondes, chair qui parle, blocs de tuf, matière vraie a<br />

lieu tactilement devant nous. C’est cela qui est offert, qui se donne à voir sur la scène du livre ou<br />

dans le théâtre de la lecture. <strong>Le</strong> don du verbe. <strong>Le</strong> versement, déversement de notre vie. L’idée<br />

d’une fontaine est sous-jacente dans ce livre et j’ai acheté tout au début de mon chantier le Fons<br />

vitae (Meqor hayyîn) d’Ibn Gabirol. Sans jamais avoir le temps de le lire mais en ayant au mur une<br />

image. On pourrait longuement développer sur ce thème : la parole, qui n’est en français que la<br />

parole mais qui est aussi en grec la raison - et en hébreu la chose.<br />

Comment naît un livre chez vous ? Y a-t-il au préalable un texte source (un psaume, un<br />

épisode de la Bible) que votre écriture va recouvrir comme un palimpseste ?<br />

Aucune source noble, aucun projet artistique, aucune volonté voulante - mais d’abord un retour,<br />

un abaissement, une descente. Aller dans la nuit du langage. Aller toucher les mots qui en savent<br />

bien plus que nous. <strong>Le</strong> retourner, les porter à son oreille pour entendre : comme des coquillages.<br />

Être humble et défait. Renoncer à la stature humaine. Renoncer à toute représentation culturelle.<br />

S’étonner de parler.<br />

<strong>Le</strong> texte est porté par des personnages, ou plutôt des noms de personnages. Ce sont des<br />

noms (multiples et souvent extraordinaires) qui lancent l’écriture ? D’où viennent-ils ?<br />

Quelle importance donnez-vous à l’onomastique (la science des noms propres, ndlr)?<br />

Cette passion des noms, elle vient des généalogies de la Bible, bien sûr... D’un séjour à Salt Lake<br />

City chez des cousins Mormons - mais aussi de l’écoute des double noms, surnoms, sobriquets<br />

que l’on se donne dans la montagne et encore un peu à Thonon : Jean la Grêle, Zèbe au Cuirassier,<br />

La Lène à Physon, Oui-Va, Pite à Pacot, L’Amiral patte à l’oeil, <strong>Le</strong> triste individu, Jean Bobet,<br />

Olympe à Peufier, etc. Mais aussi de l’extraordinaire variété des toponymes dans les Alpes, et<br />

particulièrement autour du Léman : Vacheresse, Samoëns, Mésinges, Champanges, <strong>Le</strong>s Arces,<br />

Poëse, Outrebrevon, Darbon, Pertuis, Ireuse, Brenthonne, Drozaillis, La Rasse, Trélachaux,<br />

Seytrouset, Hautecisère, Vauverdanne, Jambe-de-ça, Maugny, Essert-Romand, Séchemouille,<br />

Torchebise, Bougeailles, etc. Il n’y a nulle part au monde, je crois, de palette sonore de notre<br />

langue aussi ouverte.<br />

Extrait du mensuel <strong>Le</strong> Matricules des anges n°119, janvier 2011


La presse<br />

Ah comme c’est bon de sortir d’un théâtre ragaillardi, les veines palpitantes, le cervelet en surchauffe,<br />

la gorge débordante d’épithètes laudateurs ! L’auteur a mis en scène sa nouvelle et énième pièce,<br />

et c’est double bonheur. Car le texte et le spectacle, s’ils font bon ménage, se complètent sans se<br />

superposer. (...) jamais un spectacle de Novarina n’avait si bien marié les corps et les mots dans<br />

une sorte d’animalité partagée.<br />

Jean-Pierre Thibaudat, Rue89<br />

Célébré durant toute la saison à l’Odéon, l’auteur met en scène <strong>Le</strong> <strong>Vrai</strong> <strong>sang</strong>, un jouissif tsunami de<br />

mots servis comme un numéro de cirque. C’est d’abord une forme d’exploit. Tenir en haleine une<br />

pleine salle durant deux heures quarante avec un texte dont une bonne partie des mots n’existent<br />

pas, n’est pas donné au premier venu. (...) Sous la triple influence de Rabelais, de l’Oulipo et de<br />

l’annuaire du téléphone, les mots se téléscopent, à peine le temps de rire d’une réplique qu’on est<br />

déjà largué par la suivante.<br />

René Solis, Libération<br />

Avec <strong>Le</strong> <strong>Vrai</strong> <strong>sang</strong>, l’auteur offre au Théâtre de l’Odéon l’une de ses meilleures pièces. L’année<br />

théâtrale commence bien : drôle et réjouissante, la nouvelle création de Valère Novarina, <strong>Le</strong> <strong>Vrai</strong><br />

Sang, a enthousiasmé le public de l’Odéon lors de la première, mercredi 5 janvier. L’auteur français<br />

signe un de ses meilleurs spectacles, une sorte de synthèse de tout son univers, de son verbemonde,<br />

incarné par une bande d’acteurs renversants, dopés par cette amphétamine qu’est la<br />

langue novarinienne.<br />

Fabienne Darge, <strong>Le</strong> Monde<br />

Un maelström jouissif où l’époque contemporaine, le langage et les souvenirs sont passés à la<br />

moulinette de l’écriture d’un Valère Novarina maitre de son talent.<br />

Fabienne Arvers, <strong>Le</strong>s Inrockuptibles


Distribution<br />

Texte et mise en scène Valère Novarina<br />

Interprétation Raphaël Dupleix, Julie Kpéré, Norah Krief, Manuel <strong>Le</strong> Lièvre, Mathias Lévy, Olivier<br />

Martin-Salvan, Christian Paccoud, Dominique Parent, Richard Pierre, Myrto Procopiou, Agnès<br />

Sourdillon, Nicolas Struve, Valérie Vinci<br />

Improvisations au violon Mathias Lévy<br />

Assistanat à la mise en scène Adélaïde Pralon et Pascal Omhovère<br />

Assistante de l’auteur Lola Créïs<br />

Philosophie générale Clara Rousseau<br />

Collaboration artistique Céline Schaeffer<br />

Stagiaire répétitrice Marjorie Efther<br />

Musique Christian Paccoud<br />

Scénographie Philippe Marioge<br />

Peintures Valère Novarina<br />

Construction du décor et des accessoires <strong>Le</strong>s ateliers de l’Odéon-Théâtre de l’Europe<br />

Costumes Renato Bianchi<br />

Réalisation costumes Luiggi Paddeau et Sylvie Lombart assistée de Catherine Manceau et Anne<br />

Poupelin<br />

Conception et suivi des accessoires Céline Schaeffer et Philippe Marioge<br />

Maquillage Carole Anquetil<br />

Lumières Joël Hourbeigt<br />

Régie générale Richard Pierre<br />

Régie lumière Paul Beaureilles<br />

Régie plateau Raphaël Dupleix<br />

Production Séverine Péan en collaboration avec Carine Hily, platÔ<br />

Production déléguée L’Union des contraires<br />

Coproduction Odéon-Théâtre de l’Europe avec l’aide du Ministère de la Culture et de la<br />

Communication<br />

<strong>Le</strong> texte est publié aux éditions P.O.L<br />

Cette oeuvre a bénéficié de l’aide à la production et à la diffusion du fonds SACD Théâtre et du<br />

soutien de la Spedidam.<br />

Crédit photo Alain Fonteray<br />

<strong>Le</strong>s à-côté du spectacle<br />

Lundi 28 mars à 20h30<br />

Rencontre avec Valère Novarina<br />

Lundi 28, mardi 29 et mercredi 30 mars à 18h30<br />

Ce dont on ne peut parler, c’est cela qu’il faut dire<br />

Film de Raphaël O’Byrne<br />

Valère Novarina dialogue avec un traducteur-acteur, un peintre, une philosophe, un physicien, un<br />

chanteur. Et le théâtre – non seulement le sien, mais le théâtre contemporain dans sa globalité –<br />

s’en trouve miraculeusement éclairé.


Locations et renseignements<br />

Théâtre <strong>Forum</strong> <strong>Meyrin</strong><br />

Place des Cinq-Continents 1<br />

1217 <strong>Meyrin</strong> (GE)<br />

Billetterie<br />

Du lundi au vendredi de 14h à 18h<br />

ou par téléphone au 022 989 34 34<br />

Achat des billets en ligne sur<br />

www.forum-meyrin.ch<br />

Prix des billets<br />

Plein tarif : CHF 39.- / CHF 32.-<br />

Prix réduit : CHF 30.- / CHF 25.-<br />

Prix étudiant, chômeur, enfant : CHF 18.- / CHF 15.-<br />

Autres points de vente<br />

Service culturel Migros,<br />

Rue du Prince 7, Genève / 022 319 61 11<br />

www.culturel-migros-geneve.ch<br />

Stand Info Balexert<br />

Migros Nyon-La Combe<br />

Partenaire Chéquier culture<br />

<strong>Le</strong>s chèques culture sont acceptés à nos guichets<br />

Ce spectacle s’inscrit dans l’abonnement commun<br />

Théâtre <strong>Forum</strong> <strong>Meyrin</strong> / Théâtre de Carouge / Théâtre <strong>Le</strong> Châtelard<br />

Relations presse<br />

Responsable : Ushanga Elébé<br />

ushanga.elebe@forum-meyrin.ch<br />

Assistante : Camille Dubois<br />

camille.dubois@forum-meyrin.ch<br />

T. 022 989 34 00 (10h-12h et 14h-18h)

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