Troisième catalogue - Librairie BOGATYR

6 dessins originaux au crayon de couleur
118. DELPHI-FABRICE et MÉTÉNIER (O.) Le Bon coq. Pièce en un acte. Présentée pour la première fois à
Paris le 22 octobre 1904. P., G. Ondet, 1905, in-12, br., 37-(2) pp. 180 €
Édition originale. Il n’y a pas eu de grand papier. Celui-ci un des 25 ex. illustrés par l’auteur de 6 dessins
originaux au crayon de couleur sur papier japon, signés, hors-texte, tous protégés par des serpentes.
Ces deux auteurs s’étaient déjà fait connaître avec leur pièce Casque d’or (1902), rendue célèbre au cinéma
par Jacques Becker avec Simone Signoret dans le rôle titre.
Couverture exécutée et calligraphiée par Delphi-Fabrice. Bel exemplaire, rare.
119. DELTHEIL (M.). Fès. Mosaïque de lumière. S.l. (Casablanca), Service Publicité Royal Air Maroc, 1970,
in-4 carré, cart. et jaq. éd., 103-(4) pp. Texte français et anglais. 70 €
Bel album publicitaire illustré par la photographie offert par la Compagnie de transports aériens.
Premier tirage des 43 très belles photos en noir et en couleurs de Jean-Philippe CHARBONNIER, à pleine
et à double page.
Infime manque de papier à la jaquette.
Maquette de Marcel Gayraud. Impression de Dræger. Bel exemplaire.
120. DELTHEIL (M.). Tan-Tan. Au bout du vrai voyage. S.l. (Casablanca), Service Publicité Royal Air Maroc,
1971, in-4 carré, cart. tissus bleu décoré de l’éd. et rhodoïd, 103-(4) pp. Texte français et anglais. 80 €
Bel album publicitaire illustré par la photographie offert par la Compagnie de transports aériens.
Premier tirage des 43 très belles photos en noir et en couleurs de Jean-Philippe CHARBONNIER, à pleine
et à double page : Agadir et sa région, Tafraout, Tan-Tan.
Maquette de Marcel Gayraud. Impression de Dræger. Bel exemplaire.
121. DELTOUR (Dr G.). Le Régime des aliénés. Réforme de la loi du 30 juin 1838. P., Duchemin, Chauny et
Quinsac succ., 1930, in-8, br., (4)-129-(2) pp., biblio. 45 €
La police administrative et les aliénés, les aliénés criminels, condition juridique de l’aliéné interné.
L’auteur compare la loi de 1838 et le projet de loi déposé en avril 1924 par P. Strauss (1852-1942), ministre
de l’hygiène.
122. DEMAY (Dr G.). Des psychoses familiales. P., Ollier-Henry, Imprimerie des thèses de médecine, 1913,
in-8, br., non coupé, 174-(1) pp., biblio. 75 €
Recherches sur les psychoses héréditaires, hors psychoses alcooliques ou toxiques. Psychoses familiales
proprement dites, obsessions et impulsions familiales, idiotie familiale, débilité morale familiale, délires
systématisés et polymorphes familiaux, psychoses périodiques familiales, démences précoces familiales ;
suivi d’un chapitre sur les folies gémellaires. Le docteur Georges Demay était interne des asiles de la Seine.
123. DEROMBIES (Dr M.). L’Illusion de sosie. Forme particulière de la méconnaissance systématique. Cahors,
imprimerie A.Couslant, 1935, in-8, br., 116 pp., biblio. 65 €
Intéressante thèse sur le syndrome de Capgras. Envoi de l’auteur au docteur Demay.
124. [DESLANDES]. OSSIT. Il n’y a plus d’îles bienheureuses. P., Lemerre, 1898, in-12, bradel demi-toile
rouge, dos orné de filets et d’un fleuron dorés, rel. de l’ép., 2 ff.n.ch., 172, 2 ff.n.ch. 60 €
Édition originale de ce recueil d’Ossit, pseudonyme de la baronne Madeleine Deslandes (1866-1929), qui
fréquenta toute sa vie les milieux huppés de l’aristocratie, des arts et des lettres. Elle tint salon à partir de
1890, reçu et fréquenta toute l’élite de cette fin de siècle dont Jean Lorrain, Colette, Barrès, Robert de
Montesquiou, Oscar Wilde, Proust, etc. Elle fut la première à écrire un article en France (dans le Figaro) sur
le peintre préraphaélite Edward Burne-Jones, qui fit son portrait.
Lucie Delarue-Mardrus qui fut une des seules à rester près d’elle jusqu’à sa mort en dresse ce portrait :
« esthète languissante qui restait jeune à travers le temps, pâleur de morte, coiffure au henné de pur ligne
Renaissance, beaux yeux remplis d’une grande fièvre noire, petites mains et petits pieds de poupée (...) en
des temps meilleurs que ceux que nous traversons, elle était d’un grand secours pour les artistes. Elle les
découvrait d’abord, les lançait ensuite, et enfin les faisait travailler pour elle, royalement... » (Mes mémoires,
p. 164).
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