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INSTRUCTION N° 700/DEF/EMA/OL/4 relative à la tenue des ...

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<strong>INSTRUCTION</strong> <strong>N°</strong> <strong>700</strong>/<strong>DEF</strong>/<strong>EMA</strong>/<strong>OL</strong>/4 <strong>re<strong>la</strong>tive</strong> <strong>à</strong> <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> <strong>des</strong> ministres du culte<br />

attachés aux forces armées.<br />

Du 7 avril 1986 (A).<br />

Référence : Arrêté du 8 juin 1964 (B).<br />

Modifié par :<br />

Erratum du 22 mai 1986 (BOC, p. 3341).<br />

1 er modificatif du 27 janvier 1987 (BOC, p. 303) NOR <strong>DEF</strong>E8754005J.<br />

Pièce jointe : Une annexe.<br />

Textes abrogés : Instruction n°8282/MA/DAAJC/AA/1 du 13 avril 1965 (BOC/SC, p. 678) et son erratum du 12 février<br />

1985 (BOC, p. 790).<br />

L'arrêté du 8 juin 1964 stipule, dans son article 15, que : " les aumôniers militaires portent <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> de travail, de sortie ou<br />

de cérémonie, <strong>à</strong> l'exception de <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> de soirée, de même coupe et de même couleur que celle <strong>des</strong> officiers de l'armée<br />

au titre de <strong>la</strong>quelle ils servent. Cette <strong>tenue</strong> ne comporte aucun insigne de grade".<br />

La présente instruction a pour but de préciser les attributs portés sur ces <strong>tenue</strong>s et sur les coiffures.<br />

INSIGNE PECTORAL DU CULTE.<br />

L'insigne pectoral du culte, conforme pour chaque culte au modèle indiqué au paragraphe 1 de l'annexe, est constitué :<br />

pour les aumôneries catholiques (1) et protestants par une croix (2) dont le modèle est déposé <strong>à</strong> l'administration <strong>des</strong><br />

monnaies et médailles. La croix <strong>des</strong> aumôniers catholiques porte un christ stylisé (cf. annexe, § 11), celle <strong>des</strong> aumôniers<br />

protestants le chrisme tel qu'il est reproduit en annexe, paragraphe 13.<br />

Cet insigne du culte est porté sur <strong>la</strong> poitrine, suspendu <strong>à</strong> une cordelière (ou une torsade) de couleur :<br />

or pour l'aumônier catholique, protestant ou israélite p<strong>la</strong>cé auprès du chef d'état-major <strong>des</strong> armées ;<br />

noire avec liseré orange pour les aumôniers de l'armée de terre ;<br />

bleu marine pour les aumôniers de l'armée de l'air, de <strong>la</strong> marine et de <strong>la</strong> gendarmerie.<br />

Cet insigne ne se porte qu'en <strong>tenue</strong> de cérémonie. Cette dernière ne comporte pas d'insigne de poitrine, objet du<br />

paragraphe VI ci <strong>des</strong>sous.<br />

<strong>DEF</strong>INITION DES TENUES ET COIFFURES PAR ARMEE.<br />

I. Armée de terre.<br />

11. Sur les pattes d'épaules <strong>des</strong> <strong>tenue</strong>s de travail et de sortie, les aumôniers (3) portent, brodé sur un passant de drap<br />

noir, un rameau d'olivier conforme au modèle décrit au paragraphe 21 de l'annexe :<br />

111. En or avec cadre constitué d'un double liseré or pour l'aumônier p<strong>la</strong>cé auprès du chef d'état-major <strong>des</strong> armées.<br />

112. En or avec cadre constitué d'un simple liseré or pour l'aumônier adjoint terre.<br />

113. en argent avec cadre constitué d'un simple liseré argent pour les aumôniers régionaux.<br />

114. en or sans cadre pour les autres aumôniers<br />

115. Quand <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> comporte le port du képi, ce passant est cousu sur une épaulette rigide noire main<strong>tenue</strong> par un<br />

boutin d'uniforme.<br />

12. Sur <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> de cérémonie bleu armée, ils portent les attentes d'officier supérieur (4).<br />

13. Le bouton d'uniforme, <strong>à</strong> coquille unie brunie, est doré.<br />

14. Coiffure.<br />

141. Le béret de couleur bleu foncé (5) comporte, fixé sur le devant et du côté droit, l'insigne en métal doré, enfermé dans<br />

un cercle également doré de 44 millimètres de diamètre tel qu'il est reproduit en annexe, paragraphe 31.<br />

142. Le képi (cf.annexe, § 4) comporte :<br />

un bandeau noir ;<br />

un turban et un calot bleu ciel.<br />

En outre :<br />

un nœud hongrois, fait <strong>à</strong> 3 brins d'une soutache de 2 millimètres, garnit le calot (6) ;<br />

une soutache or de 4 millimètres sépare le bandeau du turban ; <strong>la</strong> hauteur de turban <strong>la</strong>issé libre au-<strong>des</strong>sus de <strong>la</strong> soutache<br />

est de 10 millimètres ;<br />

les coutures d'assemb<strong>la</strong>ge vertical <strong>des</strong> pièces du turban sont ornées de trois soutaches p<strong>la</strong>tes parallèles en or dites " au<br />

boisseau" ;<br />

une simple soutache identique aux précédentes entoure le bord du calot dans son renfoncement ;<br />

l'insigne brodé du culte en fil d'or (cf. annexe, § 51) est apposé sur le devant de <strong>la</strong> coiffure ;<br />

une fausse jugu<strong>la</strong>ire dorée de 12 millimètres est posée <strong>à</strong> <strong>la</strong> jonction d <strong>la</strong> visière et du bandeau, chaque extrémité est<br />

arrêtée aux coins de <strong>la</strong> visière par un bouton doré <strong>à</strong> coquille unie brunie de 10 millimètres de diamètre.<br />

II. Marine.<br />

21. <strong>la</strong> veste porte les attentes d'officier supérieur (6).<br />

22. Les pattes d'épaule, ou les manchons demi-souples portés sur les <strong>tenue</strong>s autres que <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> bleue, comportent un<br />

motif brodé représentant l'insigne particulier de chaque culte tel qu'il est reproduit en annexe, paragraphe 22 (7).<br />

23. La casquette d'officier comporte :<br />

un bandeau bleu marine avec palmes et ancres brodées en fil du même ton ;<br />

une jugu<strong>la</strong>ire mi<strong>la</strong>naise or de 4 millimètres (modèle officier général) ;<br />

un écusson de casquette représentant l'insigne du culte brodé au fil d'or (cf. annexe, § 52).<br />

III. Armée de l'air<br />

31. L'aile de poitrine (sur <strong>la</strong> veste ou le blouson) comporte une croix brodée en son milieu (8) (cf. annexe, § 6).<br />

32. La veste porte les attentes d'officier.<br />

33. La <strong>tenue</strong> de travail porte <strong>des</strong> fourreaux d'épaule sur lesquels sont brodés, au fil d'or, l'épervier et l'insigne u culte tels<br />

qu'ils sont reproduits en annexe, paragraphe 23 (9).<br />

34. Coiffure.<br />

341. Le bonnet de police comporte, sous l'épervier en métal <strong>à</strong> l'emp<strong>la</strong>cement <strong>des</strong> galons, une petite croix métallique (10)<br />

du modèle décrit en annexe, paragraphe 32.


342. La casquette d'officier comporte :<br />

un bandeau côtelé bleu-noir ;<br />

une mi<strong>la</strong>naise <strong>à</strong> deux brins tressés or, non torsadés et petits boutons dorés <strong>à</strong> coquille unie brunie de 12 millimètres de<br />

diamètre ;<br />

un écusson de modèle général sans motif central (cf. annexe, § 53).<br />

IV. Gendarmerie.<br />

41. Sur les pattes d'épaule <strong>des</strong> <strong>tenue</strong>s de travail et de sortie prennentp<strong>la</strong>ce <strong>des</strong> passants de drap noir (11) sur lesquels<br />

est brodé un rameau d'olivier conforme au modèle décrit au paragraphe 21 de l'annexe. Sur <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> de cérémonie bleu<br />

armée, les aumôniers portent les attentes d'officier supérieur (12). Le bouton d'uniforme en or, du modèle de <strong>la</strong><br />

gendarmerie mobile.<br />

42. Coiffure.<br />

421. Le képi est celui de l'armée de terre.<br />

422. Le bonnet de police, du modèle de <strong>la</strong> gendarmerie mobile, comporte sur le devant et du côté droit l'insigne décrit<br />

dans l'annexe, paragraphe 32.<br />

V. Tenues d'exercice et de campagne.<br />

L'insigne du culte brodé (cf. annexe, §5) est cousu sur une applique en ruban velcro crochet vert armée (13). Il est porté<br />

sur le bord du devant gauche de l'effet, <strong>à</strong> l'intersection <strong>des</strong> lignes du milieu du corps et au -<strong>des</strong>sus de l'emmanchure, pour<br />

l'armée de terre et <strong>la</strong> marine ; pour l'armée de l'air, sur le milieu du devant gauche et <strong>à</strong> 15 centimètres environ de <strong>la</strong><br />

couture de l'épaule.<br />

VI. Insigne métallique distinctif de poitrine<br />

Les aumôniers portent sur <strong>la</strong> poitrine l'insi gne distinctif de leur culte tel qu'il est décrit en annexe, paragraphe 7, <strong>à</strong> droite et<br />

au-<strong>des</strong>sus de <strong>la</strong> poche pour l'armée de terre, <strong>à</strong> droite et au milieu de <strong>la</strong> poche pour l'armée de l'air, <strong>à</strong> droite pour <strong>la</strong><br />

marine.<br />

Cet insigne de poitrine n'est pas porté en<strong>tenue</strong> de cérémonie : cette dernière comporte l'insigne pectoral du culte (cf. §<br />

A).<br />

VII. Coiffure <strong>des</strong> aumôniers p<strong>la</strong>cés auprès du chef d'état -major <strong>des</strong> armées (Modifié : erratum du 22-5-1986.)<br />

Les aumôniers p<strong>la</strong>cés auprès du chef d'état -major <strong>des</strong> armées portent le képi de campagne <strong>des</strong> officiers généraux de<br />

l'armée de terre ou <strong>la</strong> casquette de service courant <strong>des</strong> officiers généraux de marine et de l'armée de l'air.<br />

Ces coiffures comportent, sur le devant, l'insigne brodé, l'insigne brodé du culte prévu pour 'armée l au titre de <strong>la</strong>quelle<br />

servent ces aumôniers.<br />

VIII. Aumôniers "honoraires".<br />

Les aumôniers civils et militaires <strong>des</strong> armées, admis <strong>à</strong> l'honorariat, ont <strong>la</strong> possibilité de revêtir <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> militaire dans les<br />

mêmes conditions que les personnels visés par l'instruction n°20747/<strong>DEF</strong>/DAJ/FM/1 du 13 juin 1979 (BOC, 1981, p. 4473<br />

; BOEM 325, 333, 557-0, 557-1 et 621-5*) <strong>re<strong>la</strong>tive</strong> au port de l'uniforme par les officiers, sous-officiers et officiers<br />

mariniers de réserve ou honoraires et les militaires de carrière retraités non versés dans les réserves.<br />

IX. Mesures transitoires.<br />

Les insignes de culte existant précédemment dans chaque armée pourront continuer <strong>à</strong> être portés jusqu'au 31 décembre<br />

1990.<br />

Pour le ministre de <strong>la</strong> défense et par délégation :<br />

Le général de division aérienne,<br />

Sous-chef d'état -major <strong>des</strong> armées,<br />

SUQUET<br />

BOC, p. 2304.<br />

Inséré dans le présent ouvrage.<br />

(1) A l'exclusion <strong>des</strong> <strong>la</strong>ïcs exerçant les fonctions d'aumôniers catholiques qui ne portent pas non plus l'insigne métallique<br />

distinctif de poitrine (cf. inst. n°10000/<strong>DEF</strong>/DCSSA/1/RA/2 du 29 juin 1984 insérée page précédente).<br />

(2) En argent ou maillechort (en or pour l'aumônier p<strong>la</strong>cé auprès du chef d'état -major <strong>des</strong> armées).<br />

(3) Les <strong>la</strong>ïcs aumôniers militaires portent, bordé sur un passant de drap bleu ciel, un rameau d'olivier or sans cadre.<br />

(5) Amarante pour les unités parachutistes, bleu roi pour l'aviation légère de l'armée de terre, vert pour <strong>la</strong> légion et en<br />

<strong>la</strong>ine bleu foncé de type montagne pour les troupes alpines.<br />

(6) cf. art.8 de l'arrêté de référence, dernier alinéa.<br />

(7) Avec un cadre constitué d'un liseré or pour l'aumônier p<strong>la</strong>cé auprès du C<strong>EMA</strong>.<br />

(8) Ou les tables de <strong>la</strong> loi pou les aumôniers israélites.<br />

(9) Avec un cadre constitué d'un liseré or pour l'aumônier p<strong>la</strong>cé auprès du C<strong>EMA</strong>. Pour les cs <strong>la</strong>ï aumôniers militaires les<br />

fourreaux d'épaule comportent <strong>des</strong> rameaux d'olivier sans croix.<br />

(10) Ou les tables de <strong>la</strong> loi pour les aumôniers militaires catholiques ne portent pas <strong>la</strong> croix.<br />

(11) Les <strong>la</strong>ïcs aumôniers militaires portent, brodé sur un passant de drap bleu ciel, un rameau d'olivier or sans cadre.<br />

(12) Cf. article 8 de l'arrêté de référence, dernier alinéa.<br />

(13) Ou bleu suivant l'armée ou le corps d'appartenance.<br />

<strong>INSTRUCTION</strong> <strong>N°</strong> 4000/<strong>DEF</strong>/DCSSA/1/RA/2 <strong>re<strong>la</strong>tive</strong> au recrutement, <strong>à</strong> l'exercice <strong>des</strong> fonct ions et <strong>à</strong> l'administration <strong>des</strong><br />

ministres du culte attachés aux forces armées.<br />

Du 9 mars 1981 (A).<br />

Références :<br />

Loi du 8 juillet 1880 (B).<br />

Extrait de <strong>la</strong> loi du 9 décembre 1905 (B).<br />

Décret n°64-498 du 1 er juin 1964 (B).<br />

Arrêté du 8 juin 1964 (B).<br />

Pièces jointes : Dix imprimés répertoriés.


Texte abrogé : Instruction n°995-1/DCSSA/CH du 21 janvier 1970 (BOC/SC, p.32 ; BOC/G, p. 172 ; BOC/M, p. 41 ;<br />

BOC/A, p.101 ; BOEM 332).<br />

PREAMBULE.<br />

La présente instruction a pour but de fixer les modalités d'applicationdu décret modifié du 1 er juin 1964 portant règlement<br />

d'administration publique re<strong>la</strong>tif aux ministres du culte attachés aux forces armées et de l'arrêté modifié du 8 juin 1964<br />

pris pour son application. Ce dernier texte confie <strong>à</strong> <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées (DCSSA)<br />

l'administration et <strong>la</strong> gestion <strong>des</strong> aumôniers militaires et <strong>des</strong> aumôniers civils <strong>des</strong> armées.<br />

Elle comprend trois titres distincts :<br />

Titre premier. Aumôniers militaires du temps de paix.<br />

Titre II. Aumôniers <strong>des</strong> forces mobilisées.<br />

Titre III. Aumôniers civils.<br />

BOC, p. 2061.<br />

Insérés dans le présent ouvrage.<br />

TITRE PREMIER.<br />

AUMONIERS MILITAIRES DU TEMPS DE PAIX.<br />

CHAPITRE PREMIER.<br />

DISPOSITIONS GENERALES.<br />

Article premier.<br />

Formations et établissements d'affectation <strong>des</strong> aumôniers militaires.<br />

En temps de paix, les aumôniers militaires peuvent servir :<br />

dans les camps, garnisons, hôpitaux, formations et établissements <strong>des</strong> armées visés <strong>à</strong> l'article 1 er , a, du décret du 1 er juin<br />

1964 cité en référence.<br />

Dans les unités et forces assimilées aux forces mobilisées, <strong>à</strong> savoir (art. 1 er , 2 e alinéa, du décret) :<br />

les unités qui doivent pouvoir être mises en action sans aucun dé<strong>la</strong>i de préparation et sans mobilisation préa<strong>la</strong>ble ;<br />

les forces stationnées en dehors du territoire métropolitain ;<br />

les forces navales et bâtiments désignés par le ministre de <strong>la</strong> défense.<br />

Auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées, de l'état -major de chacune <strong>des</strong> trois armées et <strong>des</strong> officiers généraux commandant<br />

les régions militaires, aériennes ou maritimes, commandants en chef et commandants supérieurs (art. 2, 1 er aliéna a et b<br />

du décret).<br />

Le ministre de <strong>la</strong> défense détermine les formations ou établissements d'affectation <strong>des</strong> intéressés.<br />

Article 2.<br />

Organismes dont relèvent les aumôniers militaires.<br />

Les aumôniers militaires relèvent :<br />

pour l'organisation et l'emploi : de l'état -major de l'armée ou de <strong>la</strong> direction de <strong>la</strong> formation rattachée au titre de <strong>la</strong>quelle ils<br />

ont été recrutés ;<br />

pour l'administration et <strong>la</strong> gestion : de <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées (DCSSA).<br />

CHAPITRE II.<br />

RECRUTEMENT DES AUMONIERS MILITAIRES.<br />

Section I.<br />

Candidature et nomination.<br />

Article 3.<br />

Constitution et transmission <strong>des</strong> dossiers de candidature.<br />

Cas général.<br />

Les ministres du culte candidats aux fonctions d'aumônier militaire dans une armée adressent une demande écrite <strong>à</strong><br />

l'officier général commandant <strong>la</strong> région militaire, maritime ou aérienne sur le territoire de <strong>la</strong>quelle ils résident, ou aux<br />

commandants en chef et commandants supérieurs pour les territoires hors de <strong>la</strong> France métropolitaine.<br />

Cette demande (imprimé n° 621-6*/1) est accompagnée <strong>des</strong> pièces suivantes :<br />

une fiche d'état civil et de nationalité française établie par <strong>la</strong> mairie ou par l'administration ;<br />

une feuille de renseignements (imprimé n° 621-6*/2) ;<br />

une notice individuelle modèle n° 65/A et éventuellement 65/A/C (4 ex.), <strong>des</strong>tinée au poste de sécurité militaire régional<br />

(PSMR).<br />

Le dossier est complété sur p<strong>la</strong>ce par :<br />

un extrait de casier judiciaire (bulletin n°2) ;<br />

l'avis du préfet de département où réside le postu<strong>la</strong>nt ;<br />

un certificat d'aptitude (imprimé n° 620 -4*/11) délivré depuis moins de trois mois par un médecin <strong>des</strong> armées, et<br />

constatant que l'intéressé présente l'aptitude physique correspondant au profil médical minimum suivant :


S I G Y C O P (1) ;<br />

3 3 3 4 4 3 2<br />

un état signalétique et <strong>des</strong> services délivré par le bureau du service national chargé de l'administration du candidat dans<br />

<strong>la</strong> réserve ou un état de services, s'il est officier ou aspirant ;<br />

les avis de l'officier général qui a reçu <strong>la</strong> demande et de l'aumônier du culte intéressé p<strong>la</strong>cé auprès de cette autorité.<br />

Il est ensuite adressé au ministre de <strong>la</strong> défense, direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées, bureau "réserves et<br />

aumônerie".<br />

Cas particulier <strong>des</strong> ministres du culte résidant outre-mer ou <strong>à</strong> l'étranger.<br />

Les candidats résidant outre-mer adressent leur demande au commandant supérieur du département ou du territoire<br />

outre-mer dont relève leur lieu de résidence. Elle est complétée par l'avis du préfet du département d'outre-mer ou du<br />

représentant du gouvernement dans le territoire d'outre-mer.<br />

Les candidats résidant <strong>à</strong> l'étranger adressent leur demande <strong>à</strong> l'ambassade de France dont ils relèvent. Elle est revêtue de<br />

l'avis de cette autorité.<br />

Dans les deux cas, les documents sont transmis au ministre de <strong>la</strong> défense, direction centrale du service de santé <strong>des</strong><br />

armées, bureau "réserves et aumônerie".<br />

cf instruction n° 1600/<strong>DEF</strong>/<strong>EMA</strong>/<strong>OL</strong>/EP/1 du 1 er octobre 1976 abrogée, en dernier lieu se reporter <strong>à</strong> l'instruction n°<br />

749/<strong>DEF</strong>/<strong>EMA</strong>/<strong>OL</strong>/3 du 29 avril 1992 (BOC, p. 1735 ; BOEM 620-4*) <strong>re<strong>la</strong>tive</strong> aux normes médicales d'aptitu<strong>des</strong><br />

communes au personnel <strong>des</strong> trois armées et <strong>des</strong> services communs, dont le 2 e modificatif du 6 juin 1979 (BOC, p. 2584)<br />

intéresse les candidats aux fonctions d'aumônier civil et précise " les exigences particulières requises pour l'aptitude <strong>à</strong><br />

séjourner outre-mer".<br />

Article 4.<br />

Nomination aux fonctions d'aumônier militaire.<br />

La direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées :<br />

recueille l'avis de l'aumôn ier (catholique, israélite ou protestant) p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées qui, s'il est<br />

favorable, joint <strong>à</strong> cet avis une proposition d'affectation et le certificat de pouvoirs religieux ;<br />

reçoit l'avis de sécurité ;<br />

soumet, si nécessaire, les cas particuliers <strong>à</strong> <strong>la</strong> décision du chef de l'état -major de l'armée intéressée ou du directeur de <strong>la</strong><br />

formation rattaché concerné.<br />

Les ministres du culte dont <strong>la</strong> candidature est agréée sont nommés aumôniers militaires par arrêté du ministre de <strong>la</strong><br />

défense.<br />

Section II.<br />

Engagement <strong>des</strong> aumôniers militaires.<br />

Article 5.<br />

Nature de l'engagement.<br />

5.1. en application <strong>des</strong> dispositions de l'article 6 du décret modifié le 1 er juin 1964, les ministres du culte nommés<br />

aumôniers militaires doivent souscrire un engagement d'une durée de deux ans au titre de l'une <strong>des</strong> armées ou <strong>des</strong><br />

formations qui lui sont rattachés. Cet engagement est conforme <strong>à</strong> l'imprimé n°621 -6*/3.<br />

5.2. Par ailleurs, comme le prescrit l'article 17-1 de l'arrêté modifié le 8 juin 1964, les aumôniers mi litaires désignés pour<br />

exercer les fonctions dans les unités et formations assimilées aux forces mobilisées doivent souscrire, parallèlement <strong>à</strong><br />

l'engagement visé ci -<strong>des</strong>sus, un engagement pour servir en qualité d'aumônier pour <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> guerre (imprimé n°<br />

621-6*/5). En cas de refus, aucune suite n'est donné <strong>à</strong> <strong>la</strong> demande d'exercer les fonctions d'aumônier militaire.<br />

5.3. En tout état de cause, il est toujours proposé aux aumôniers militaires recevant une affectation autre que celles<br />

mentionnées <strong>à</strong> l'alinéa5.2 ci-<strong>des</strong>sus, lors de <strong>la</strong> souscription de leur engagement, de contracter un engagement volontaire<br />

pour servir en qualité d'aumônier pour tout ou partie de <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> guerre (imprimé n° 621 -6*/10).<br />

Article 6.<br />

Etablissement et souscription <strong>des</strong> contrats.<br />

Le ministre de <strong>la</strong> défense (direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées) adresse <strong>à</strong> l'officier général commandant <strong>la</strong><br />

région militaire, maritime ou aérienne - commandant en chef ou commandant supérieur, le cas échéant - qui a transmis <strong>la</strong><br />

demande du ministre du culte, l'arrêté de nomination aux fonctions d'aumônier militaire en l'invitant <strong>à</strong> convoquer<br />

l'intéressé pour signature du ou <strong>des</strong> contrats prévus dans l'arrêté de nomination, devant l'intendant militaire ou son<br />

suppléant, le commissaire de <strong>la</strong> marine chef du centre administratif, ou le commissaire de l'air, le plus proche du domicile<br />

du candidat.<br />

Ces actes d'engagement sont établis en trois expéditions :<br />

<strong>la</strong> première constitue <strong>la</strong> minute conservée par l'autorité qui a reçu l'engagement ;<br />

<strong>la</strong> deuxième est envoyée, le jour même, au bureau du service national du lieu de résidence ;<br />

<strong>la</strong> troisième est remise <strong>à</strong> l'intéressé.<br />

La copie de ces actes est adressé :<br />

<strong>à</strong> <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées ;<br />

<strong>à</strong> l'organisme d'affectation, pour ins ertion au dossier de l'intéressé ;<br />

<strong>à</strong> l'organisme payeur ( <strong>à</strong> l'exception de l'acte d'engagement pour le temps de guerre).


Article 7.<br />

Mise en route <strong>des</strong> aumôniers militaires.<br />

Dès <strong>la</strong> signature du ou <strong>des</strong> contrats, l'aumônier militaire est dirigé sur sonlieu d'affectation.<br />

Sa mise en route est effectuée dans les conditions fixées par <strong>la</strong> réglementation sur les frais de dép<strong>la</strong>cement.<br />

Article 8.<br />

Renouvellement <strong>des</strong> contrats d'engagement.<br />

Deux mois au moins avant <strong>la</strong> date d'expiration du contrat souscrit en application de l'article 5.1 ci -<strong>des</strong>sus, les aumôniers<br />

militaires, s'ils veulent rester en service, doivent déposer une demande de renouvellement de leur contrat.<br />

Cet engagement peut être renouvelé par pério<strong>des</strong> de six mois <strong>à</strong> deux ans jusqu'<strong>à</strong> <strong>la</strong> limite d' âge. Le cas échéant, il est<br />

renouvelé pour une période inférieure <strong>à</strong> six mois, décomptée en mois et en jours, pour permettre <strong>à</strong> l'aumônier militaire et<br />

d'atteindre :<br />

soit <strong>la</strong> limite d'âge ;<br />

soit <strong>la</strong> date <strong>à</strong> <strong>la</strong>quelle il aura accompli le temps minimum requis par le code <strong>des</strong> pensions civiles et militaires pour<br />

bénéficier d'une retraite ;<br />

soit <strong>la</strong> date de son retour <strong>à</strong> l'unité <strong>à</strong> <strong>la</strong>quelle il est rattaché, si son contrat vient <strong>à</strong> expiration au cours d'un embarquement<br />

ou de l'exécution d'une mission.<br />

La demande de renouvellement de l'engagement, revêtue de l'avis de l'officier général commandant <strong>la</strong> région militaire,<br />

maritime ou aérienne - éventuellement commandant en chef ou commandant supérieur - et accompagnée de l'avis de<br />

l'aumônier militaire compétent p<strong>la</strong>cé auprès de cette autorité, ainsi que d'un certificat d'aptitude physique délivrée depuis<br />

moins de trois mois par un médecin <strong>des</strong> armées, est transmise au ministre de <strong>la</strong> défense (direction centrale du service de<br />

santé <strong>des</strong> armées).<br />

La direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées recueille, de son côté, l'avis de l'aumônier militaire (catholique,<br />

israélite ou protestant) p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées.<br />

La décision de renouvellement du contrat est prise par le ministre de <strong>la</strong> défense et notifiée <strong>à</strong> l'intéressé par l'officier<br />

général ayant transmis <strong>la</strong> demande. L'aumônier militaire doit, dès réception de cette décision, souscrire un contrat de<br />

renouvellement d'engagement (imprimé n° 621 -6*/4).<br />

Ce contrat sera établi et notifié par l'intendant militaire, ou lecommissaire de <strong>la</strong> marine ou de l'air, du lieu d'affectation,<br />

dans les mêmes conditions que l'acte d'engagement. (cf. art. 6).<br />

Article 9.<br />

Changement d'armée.<br />

Les contrats d'engagement étant souscrits au titre <strong>des</strong> formations de l'une <strong>des</strong> trois armées, les changements d'armée<br />

entraînent <strong>la</strong> résiliation du contrat en cours et <strong>la</strong> signature d'un nouveau contrat ; s'y ajoute éventuellement un<br />

engagement pour <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> guerre en ce qui concerne les unités et formations assimilées aux forces mobilisées.<br />

La décision est prise par le ministre de <strong>la</strong> défense (direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées), <strong>à</strong> <strong>la</strong> demande de<br />

l'intéressé et sans qu'il soit constitué de nouveau dossier d'engagement, sur proposition de l'aumônier militaire compétent<br />

p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées et après accord <strong>des</strong> chefs d'état -major <strong>des</strong> deux armées concernées.<br />

Article 10.<br />

Nomination d'un aumônier civil aux fonction d'aumônier militaire.<br />

Lorsqu'un aumônier civil <strong>à</strong> plein temps ou <strong>des</strong>ervant volontaire est proposé par l'aumônier militair (catholique, israélite, ou<br />

protestant) p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées pour passer, sans interruption de service, du statut d'aumônier civil a<br />

celui d'aumônier militaire, aucun nouveau dossier d'engagement n'est <strong>à</strong> constituer.<br />

Toutefois, l'intéressé doit produire un certificat d'aptitude (imprimé n°620 -4*/11) délivré, depuis moins de trois mois, par<br />

un médecin <strong>des</strong> armées, comme en dispose l'article 3.1 pour les aumôniers militaires.<br />

Dès parution de son arrêté de nomination, le nouvel aumônier militaire est invité <strong>à</strong> souscrire le ou les contrats prévus <strong>à</strong><br />

l'article 5. Le contrat antérieur d'aumônier civil est résilié de plein droit.<br />

CHAPITRE III.<br />

EXERCICE DES FONCTIONS D'AUMONIER MILITAIRE.<br />

Article 11.<br />

Situation, devoirs et obligations <strong>des</strong> aumôniers militaires.<br />

1° Les aumôniers militaires n'ont ni grade ni rang dans <strong>la</strong> hiérarchie militaire pendant <strong>la</strong> durée de leurs fonctions.<br />

Aucune <strong>des</strong> prescriptions réglementaires en matière de marques extérieures de respect ne leur est, en principe,<br />

applicable. Ils doivent néanmoins le salut aux officiers généraux ; ils l'échangent avec les autres officiers et les sousofficiers.<br />

Sur le p<strong>la</strong>n <strong>des</strong> préséances, les trois aumôniers militaires catholique, israélite et protestant p<strong>la</strong>cés auprès de l'état -major<br />

<strong>des</strong> armées prennent p<strong>la</strong>ce après les officiers généraux, les autres aumôniers militaires parmi les officiers supérieurs.<br />

2° Les aumôniers militaires sont directement subordonnés au commandant de leur formation de rattachement et ne<br />

reçoivent d'ordres que de celui-ci. Ils n'ont eux-mêmes aucun pouvoir de donner <strong>des</strong> ordres, sauf dans l'exercice de leur<br />

ministère en ce qui concerne le personnel mis <strong>à</strong> leur disposition. Ils ne peuvent prononcer <strong>des</strong> punitions.<br />

3° Sous réserve <strong>des</strong> dispositions ci-<strong>des</strong>sus et <strong>des</strong> particu<strong>la</strong>rités de leur régime disciplinaire (cf. art. 16), les aumôniers<br />

militaires sont soumis au règlement de discipline générale dans les armées, ainsi qu'aux règles édictées par le titre<br />

premier de le loi du 13 juillet 1972 modifiée portant statut général <strong>des</strong> militaires.<br />

Article 12.<br />

Nomination <strong>à</strong> certains emplois.


Les trois aumôniers militaires catholiques, israélite et protestant p<strong>la</strong>cés auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées sont nommés<br />

par le ministre de <strong>la</strong> défense, sur proposition du chef d'état -major <strong>des</strong> armées.<br />

Les aumôniers militaires adjoints aux aumôniers p<strong>la</strong>cés auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées, qui sont en principe charge<br />

d'assurer les liaisons et consultations auprès <strong>des</strong> états-majors de chacune <strong>des</strong> trois armées, sont nommés par le ministre<br />

de <strong>la</strong> défense, sur proposition de l'aumônier militaire catholique, israélite ou protestant p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong><br />

armées, et après accord du chef d'état -major de l'armée intéressé.<br />

Les aumôniers militaires p<strong>la</strong>cés auprès <strong>des</strong> officiers généraux commandant les régions militaires, maritimes ou aériennes,<br />

commandants en chef et commandants supérieurs, sont nommés par le ministre de <strong>la</strong> défnese, sur proposition de<br />

l'aumônerie militaire catholique, israélite ou protestant p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées et après accord de<br />

l'officier général intéressé.<br />

Article 13.<br />

Aumôniers accrédités auprès d'une autre armée.<br />

Les aumôniers militaires nommés au titre d'une <strong>des</strong> armées peuvent être amenés <strong>à</strong> <strong>des</strong>servir <strong>des</strong> unités <strong>des</strong> autres<br />

armées, lorsque cette mesure permet d'éviter <strong>des</strong> dép<strong>la</strong>cements. Dans ce cas, l'aumônier militaire du culte intéressé<br />

p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées adresse une demande au ministre de <strong>la</strong> défense (direction centrale du service de<br />

<strong>la</strong> santé <strong>des</strong> armées) qui, après consultation <strong>des</strong> généraux commandants de région, prend <strong>la</strong> décision d'accréditer tel<br />

aumônier militaire auprès d'unités ou formations d'une autre armée.<br />

Article 14.<br />

Moyens matériels.<br />

Les unités ou formations où les aumôniers militaires exercent leur ministère, leur donneront, selon leurs possibilités, les<br />

moyens nécessaires <strong>à</strong> l'accomplissement de leur mission, tant pour l'instal<strong>la</strong>tion matérielle que pour les transports.<br />

Article 15.<br />

Notation.<br />

Les aumôniers militaires sont notés par les commandants <strong>des</strong> formations d'affectation, dans les conditions et suivant <strong>la</strong><br />

périodicité fixées pour les officiers de carrière.<br />

Ces notes portant particulièrement sur le comportement <strong>des</strong> intéressés <strong>à</strong> l'occasion de l'exercice de leurs fonctions et sur<br />

leurs rapports avec les autorités militaires.<br />

Les feuilles de notes (imprimé n°621-6*/6) sont adressées aux commandants de région militaire, maritime ou aérienne,<br />

commandants en chef ou commandants supérieurs. Ces derniers les communiquent pour avis <strong>à</strong> l'aumônier militaire du<br />

culte intéressé p<strong>la</strong>cés auprès d'eux, les complètent de leurs propres observations, puis les transmettent <strong>à</strong> <strong>la</strong> direction<br />

centrale du service de santé <strong>des</strong> armées. Celle-ci, <strong>à</strong> son tour, recueille l'avis de l'aumônier militaire catholique, israélite ou<br />

protestant p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées.<br />

Indépendamment de cette notation périodique, tout événement important concernant le comportement d'un aumônier<br />

militaire doit faire l'objet d'un compte -rendu au ministre de <strong>la</strong> défense (direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées),<br />

lequel informe l'aumônier militaire p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées.<br />

Article 16.<br />

Discipline.<br />

Sans préjudice <strong>des</strong> sanctions pénales qu'elles peuvent entraîner, les fautes commises par les aumôniers militaires les<br />

exposent, selon leur gravité, <strong>à</strong> <strong>la</strong> punition disciplinaire de l'avertissement ou <strong>à</strong> <strong>la</strong> sanction statutaire de <strong>la</strong> résiliation de<br />

l'engagement.<br />

L'avertissement, seule punition disciplinaire applicable aux aumôniers militaires, est infligé par le commandant de <strong>la</strong><br />

formation de rattachement dans les conditions et selon les modalités prévues par le règlement de discipline générale<br />

dans les armées.<br />

La résiliation de l'engagement, seule sanction statutaire applicable aux intéressées en vertu de l'article 91 du statut<br />

général <strong>des</strong> militaires, est prononcée par leministre de <strong>la</strong> défense après avis d'un conseil d'enquête, composé et réuni<br />

comme il est prescrit par l'article 8-7 du décret modifié du 1 er juin 1964 cité en référence. Elle ne peut être décidée que<br />

sur avis conforme de ce conseil, si l'aumônier militairene réunit pas quinze ans de service.<br />

CHAPITRE IV.<br />

ADMINISTRATION ET GESTION DES AUMONIERS MILITAIRES.<br />

Article 17.<br />

Dossier <strong>des</strong> aumôniers militaires.<br />

Indépendamment du dossier normal <strong>des</strong> militaires de réserves dont ils peuvent être pourvus le cas échéant, les<br />

aumôniers militaires sont dotés en cette qualité d'un dossier du personnel identique <strong>à</strong> celui <strong>des</strong> officiers de carrière.<br />

Ce dossier est établi par l'autorité auprès de <strong>la</strong>quelle l'aumônier reçoit sa première affectation, il est détenu et mis <strong>à</strong> jour<br />

par l'autorité chargée de l'emploi et <strong>la</strong> notation. Un dossier d'archives est détenu par <strong>la</strong> direction centrale du service de<br />

santé <strong>des</strong> armées.<br />

En cas de mutation ou de nomination <strong>à</strong> <strong>des</strong> fonctions d'aumônier civil, le dossier du personnel (1 re et 2 e parties) est<br />

adressé <strong>à</strong> <strong>la</strong> nouvelle formation d'affectation.<br />

A <strong>la</strong> cessation <strong>des</strong> fonctions d'aumônier, le dossier du personnel mis <strong>à</strong>a jour et complété par l'indication de l'adresse où<br />

se retire l'intéressé, est adressé par l'autorité détentrice :<br />

<strong>à</strong> l'officier général commandant <strong>la</strong> région de résidence, si l'intéressé, lié par un engagement pour tout ou partie de <strong>la</strong><br />

durée de guerre, reste désigné pour un emploi d'aumônier militaire auprès <strong>des</strong> forces mobilisées ;<br />

<strong>à</strong> l'autorité chargé de <strong>la</strong> conservation <strong>des</strong> dossiers du personnel militaire, si l'intéressé, appartenant <strong>à</strong> <strong>la</strong> réserve, n'a pas<br />

souscrit d'engagement pour tout ou partie de <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> guerre comme aumônier militaire ;<br />

au bureau du service national d'origine de l'aumônier, si ce dernier est dégagé d'obligations ilitaires, m <strong>à</strong> charge pour cet<br />

organisme, après apurement, de le transmettre avec les autres documents en sa possession, au service chargé de <strong>la</strong><br />

conservation <strong>des</strong> archives administratives <strong>des</strong> personnels dégagés d'obligations militaires.<br />

Le dossier d'archivesest mis <strong>à</strong> jour par <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées.<br />

Article 18.<br />

Carte d'identité d'officier.<br />

Les aumôniers militaires sont munis d'une carte d'identité militaire, qui leur est attribué dans les mêmes conditions qu'aux<br />

officiers de carrière, selon les modalités propres <strong>à</strong> chaque armée (2).<br />

Article 19.<br />

Carte de circu<strong>la</strong>tion SNCF.


Les aumôniers militaires sont dotés de <strong>la</strong> carte de circu<strong>la</strong>tion modèle "officier", donnant droit au tarif militaire sur les lignes<br />

de <strong>la</strong> société nationale <strong>des</strong> chemin de fer français (SNCF) et <strong>des</strong> réseaux secondaires, dès leur nomination <strong>à</strong> cet emploi<br />

et pour <strong>la</strong> durée du contrat souscrit.<br />

Les modalités d'établissement <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> de carte, de remise et de retrait prévues pour les officiers de carrière <strong>des</strong><br />

trois armées sont entièrement applicables aux aumôniers militaires.<br />

Article 20.<br />

Carte d'identité sanitaire.<br />

Conformément aux dispositions <strong>des</strong> 1 re et 2 e conventions de Genève du 12 août 1949 (3), les aumôniers militaires<br />

attachés aux forces armées doivent être porteurs d'une carte d'identité spéciale munie du signe distinctif de <strong>la</strong> croix rouge<br />

sur fond b<strong>la</strong>nc. Cette carte, du modèle prévu pour les personnels du service de santé <strong>des</strong> armées, est établie dès le<br />

temps de paix (4).<br />

Article 21.<br />

Rémunération.<br />

Les aumôniers militaires sont soumis en matière de rémunération aux mêmes dispositions que les militaires de carrière,<br />

fixées <strong>à</strong> l'article 19-I et 19-II du statut général <strong>des</strong> militaires. Ils ont droit <strong>à</strong> <strong>la</strong> solde et aux indemnités et suppléments<br />

accessoires.<br />

21.1. solde <strong>des</strong> aumôniers militaires.<br />

Les aumôniers militaires p<strong>la</strong>cés auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées, visés <strong>à</strong> l'article 2 de l'arrêté modifié du er 1juin 1964,<br />

par référence <strong>à</strong> <strong>la</strong> hiérarchie générale <strong>des</strong> officiers et dans les conditions prévues aux tableaux ci-après :<br />

Aumôniers militaires p<strong>la</strong>cés auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées visés <strong>à</strong> l'article 2 de l'arrêté modifié le 8 juin 1964, et<br />

aumôniers militaires :<br />

après 6 ans en cette qualité : lieutenant-colonel ou capitaine de frégate, 1 er échelon ;<br />

après 2 ans en cette qualité : commandant ou capitaine de corvette, 3 e échelon ;<br />

avant 2 ans en cette qualité : commandant ou capitaine de corvette, 2 e échelon.<br />

Aumôniers militaires adjoints aux aumôniers militaires p<strong>la</strong>cés auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées, visés <strong>à</strong> l'art icle 3 de<br />

l'arrêté modifié du 8 juin 1964, et aumôniers militaires :<br />

après 10 ans en qualité d'aumônier militaire ou après 4 ans en qualité d'aumônier militaire adjoint : capitaine ou lieutenant<br />

de vaisseau, 4 e échelon ;<br />

après 8 ans en qualité d'aumôniermilitaire ou après 2 ans en qualité d'aumônier militaire adjoint : capitaine ou lieutenant<br />

de vaisseau, 3 e échelon ;<br />

après 6 ans en qualité d'aumônier militaire ou avant 2 ans en qualité d'aumônier militaire adjoint : capitaine ou lieutenant<br />

de vaisseau, 2 e échelon.<br />

Aumônier militaire après 2 ans en cette qualité : sous-lieutenant ou enseigne de vaisseau, 2 e c<strong>la</strong>sse, 3 e échelon.<br />

Aumônier militaire avant 2 ans en cette qualité : sous-lieutenant ou enseigne de vaisseau de 2 e c<strong>la</strong>sse, 2 e échelon.<br />

Le temps accompli comme aumônier militaire adjoint <strong>à</strong> l'aumônier militaire adjoint <strong>à</strong> l'aumônier militaire p<strong>la</strong>cé auprès de<br />

l'état -major <strong>des</strong> armées compte, le cas échéant, comme temps accompli en qualité d'aumônier militaire.<br />

Le grade et l'échelon de référence pour <strong>la</strong> solde sont notifiés aux intéressés par <strong>la</strong> direction centrale du service de santé<br />

<strong>des</strong> armées. Il en est de même de toute modification.<br />

21.2. Accessoires de solde.<br />

A <strong>la</strong> solde <strong>à</strong> <strong>la</strong>quelle ont droit les aumôniers militaires s'ajoutent l'indemnité de résistanc e, l'indemnité pour charges<br />

militaires, les suppléments pour charge de famille et les indemnités particulières, dans les mêmes conditions que pour les<br />

officiers de carrière en service dans <strong>la</strong> même garnison.<br />

Ils peuvent prétendre lors de leur rentrée en service <strong>à</strong> l'indemnité de première mise d'équipement institué par le décret<br />

n°48-1366 du 27 août 1948 modifié (BOEM 520-0*) prévue pour les sous-lieutenants et assimilés au taux fixé pour le<br />

personnel d'origine "autres provenances".<br />

Article 22.<br />

Primes d'engagement.<br />

Les engagements volontaires souscrits au titre de l'aumônerie <strong>des</strong> armées n'ouvrent pas droit aux primes ou allocations<br />

spéciales prévues pour les engagements du régime général.<br />

Article 23.<br />

Frais de dép<strong>la</strong>cement.<br />

En cas de mutation ou de dép<strong>la</strong>cement pour l'exercice de leur ministère les aumôniers militaires perçoivent les indemnités<br />

de dép<strong>la</strong>cement prévues pour les officiers auxquels ils sont assimilés en matière de solde.<br />

Article 24.<br />

Couverture <strong>des</strong> risques et avantages sociaux.<br />

Les aumôniers militaires bénéficient <strong>des</strong> dispositions <strong>des</strong> articles 20 <strong>à</strong> 24 du statut général <strong>des</strong> militaires. En particulier :<br />

1° ils peuvent prétendre, en matière de pension militaire de retraite et de pension militaire d'invalidité, aux droits reconnus<br />

aux officiers de carrière dont ils perçoivent <strong>la</strong> solde (art. 8-9 du décret modifié du 1 er juin 1964).<br />

2° Ils sont assujettis au régime général de <strong>la</strong> sécurité sociale militaire, dans les conditions prévues par <strong>la</strong> circu<strong>la</strong>ire n°<br />

4647/T/PM/1/B du 11 février 1963 (BOC/G, p. 830) (*). Ils ont droit aux prestations de <strong>la</strong> caisse nationale militaire de<br />

sécurité sociale.<br />

3° Ils sont affiliés pour <strong>la</strong> couverture de certains risques au fonds de prévoyance militiare ou éventuellement au fonds de<br />

prévoyance de l'aéronautique.<br />

4° Ils ont droit pour eux-mêmes et éventuellement pour leurs familles aux soins du service de santé <strong>des</strong> armées et <strong>à</strong> l'aide<br />

du service de l'action sociale <strong>des</strong> armées.


En matière de congés, aux termes de l'article 8-4 du décret modifié du 1 er juin 1964, le régime qui leur est applicable est<br />

celui prévu pour les officiers de réserve servant en situation d'activité (art. 3 et 4 du décret n° 77 -162 du 18 février 1977,<br />

BOC, p.962 ; BOEM 300*, 325 et 331).<br />

Par ailleurs, ils peuvent prétendre <strong>à</strong> l'accès dans les mess etcercles d'officiers et, <strong>à</strong> bord <strong>des</strong> bâtiments de l'Etat, <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

table <strong>des</strong> officiers supérieurs (5).<br />

Article 25.<br />

Contrôle médical.<br />

Outre <strong>la</strong> visite médicale prévue pour l'engagement, les aumôniers militaires sont soumis aux mêmes vérifications<br />

périodiques et systématiques ou occasionnelles de leur état de santé que les officiers de carrière.<br />

Article 26.<br />

Tenues et insignes.<br />

Les aumôniers militaires portent <strong>la</strong> même <strong>tenue</strong> de campagne, de travail, de sortie ou de cérémonie que les officiers de<br />

l'armée au titre de <strong>la</strong>quelle ils servent.<br />

Ces <strong>tenue</strong>s ne comportent aucun insigne de grade.<br />

Les intéressés portent sur cette <strong>tenue</strong> une croix (ou tables de <strong>la</strong> loi) pectorale. La coiffure est également frappée de ces<br />

insignes.<br />

La <strong>des</strong>cription de <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> <strong>des</strong> aumôniers militaires a fait l'objet de l'instruction particulière n° 8262/MA/DAAJC/AA/1 du 13<br />

avril 1965, abrogée par l'instruction n° <strong>700</strong>/<strong>DEF</strong>/<strong>EMA</strong>/<strong>OL</strong>/4 du 7 avril 1986, insérée dans le présent ouvrage.<br />

Article 27.<br />

Décorations.<br />

Les aumôniers militaires concourent <strong>à</strong> titre militaire avec les personnels n'appartenant pas <strong>à</strong> l'armée active aux divers<br />

gra<strong>des</strong> et dignités de l'Ordre de <strong>la</strong> Légion d'honneur et de l'Ordre National du Mérite dans les conditions prévues par<br />

instruction du ministre de <strong>la</strong> défense et rappelées ou précisées par une circu<strong>la</strong>ire annuelle.<br />

Les mémoires de proposition sont établis par les autorités détentrices <strong>des</strong> dossiers <strong>des</strong> intéressés et transmis par <strong>la</strong> voie<br />

hiérarchique <strong>à</strong> <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées. Celle-ci recueille l'avis de l'aumônier militaire<br />

compétent p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées.<br />

Article 28.<br />

Cessation de fonctions.<br />

La cessation <strong>des</strong> fonctions d'aumônier militaire intervient :<br />

1° Au terme du contrat d'engagement et, en tout état de cause, lorsque l'a umônier militaire a atteint <strong>la</strong> mite d'âge de 58<br />

ans (6) fixée au paragraphe 1, g, de l'annexe <strong>à</strong> <strong>la</strong> loi du 13 juillet 1972 modifiée portant statut général <strong>des</strong> militaires<br />

(BOC/SC, p. 784 ; BOC/G, p. 1001 ; BOC/M, p. 950 ; BOC/A, p. 595 ; BOEM 300*, 332 et 651).<br />

2° en cas de résiliation de l'engagement pour les motifs et dans les conditions rappelées ou prévues par l'article 8.1. du<br />

décret modifié du 1 er juin 1964 cité en référence :<br />

par mesure disciplinaire, comme il a été indiqué <strong>à</strong> l'article 16 ci -<strong>des</strong>sus ;<br />

en cas d'inaptitude définitive constatée par <strong>la</strong> commission de réforme prévue <strong>à</strong> l'article L.61 du code du service national,<br />

<strong>la</strong> résiliation prenant effet deux mois après notification de <strong>la</strong> décision de réforme ;<br />

sur demande agréée par le ministre de <strong>la</strong> défense.<br />

Article 29.<br />

Honorariat.<br />

Lorsqu'ils ont cessé définitivement leurs fonctions, les ministres du culte ayant assuré durant dix années consécutives ou<br />

non, un service comme aumônier militaire ou civil auprès <strong>des</strong> formations militaires peuvent, sur proposition de l'aumônier<br />

militaire catholique, israélite ou protestant p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées et par décision du ministre de <strong>la</strong><br />

défense, recevoir le titre d'aumônier honoraire <strong>des</strong> armées.<br />

Les dix années mentionnées ci-<strong>des</strong>sus ne sont pas exigées <strong>des</strong> aumôniers reconnus inaptes au service pour infirmités<br />

résultant de blessures de guerre.<br />

TITRE II.<br />

AUMONIERS DES FORCES MOBILISEES.<br />

CHAPITRE PREMIER.<br />

DISPOSITIONS GENERALES<br />

Article 30.<br />

Personnel du service de l'aumônerie dans les forcesmobilisées.<br />

Le service de l'aumônerie dans les forces mobilisées est assuré :<br />

1° Par les aumôniers militaires du temps de paix.<br />

2° Par les ministres du culte dégagés de toutes obligations militaires et ayant souscrit, dès le temps de paix, un<br />

engagement volontaire pour tout ou partie de <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> guerre.


3° en cas de besoin, par <strong>des</strong> aumôniers militaires désignés par le ministre de <strong>la</strong> défense parmi les ministres du culte<br />

appartenant aux réserves.<br />

Article 31.<br />

Statut <strong>des</strong> aumôniers <strong>des</strong> forces mobilisées.<br />

Les ministres du culte attachés aux unités, formations et établissements <strong>des</strong> forces mobilisées, ou p<strong>la</strong>cés auprès <strong>des</strong><br />

gran<strong>des</strong> unités sont obligatoirement soumis au statut <strong>des</strong> aumôniers militaires (art. 3 du décret modifié du 1 er juin 1964).<br />

Les dispositions du titre premier de <strong>la</strong> présente instruction leur sont applicables, sauf <strong>à</strong> être adaptées et complétées<br />

comme il est dit aux articles ci-après.<br />

CHAPITRE II.<br />

RECRUTEMENT DES AUMONIERS DES FORCES MOBILISEES.<br />

Article 32.<br />

Aumôniers militaires du temps de paix.<br />

Les aumôniers militaires du temps de paix ont régulièrement une affectation de mobilisation. Ils constituent l'ossature de<br />

l'aumônerie auprès <strong>des</strong> forces mobilisées. Ils sont appelés <strong>à</strong> servir auprès de ces dernières, en principe dans <strong>la</strong> limite du<br />

temps prévu par leur engagement normal, auquel, éventuellement, s'ajoutent ou se substituent, selon les circonstances,<br />

les obligations décou<strong>la</strong>nt d'un engagement pour tout ou partie de <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> guerre, contracté dans les conditions<br />

indiquées aux articles 5 et 6.<br />

Au terme de leur engagement, s'ils sont encore soumis aux obligations prévues pour les militaires de réserves, ils<br />

peuvent être maintenus comme aumôniers militaires auprès <strong>des</strong> forces mobilisées.<br />

Article 33.<br />

Ministres du culte dégagés <strong>des</strong> obligations militaires.<br />

Les ministres du culte qui, dégagés de toutes obligations militaires, demandent leur affectation comme aumôniers auprès<br />

<strong>des</strong> forces mobiisées, doivent, si leur demande est agréée, contracter un engagement volontaire pour tout ou partie de <strong>la</strong><br />

durée de <strong>la</strong> guerre.<br />

33.1. Candidature et nomination.<br />

Les candidats <strong>à</strong> l'emploi d'aumônier militaire auprès <strong>des</strong> forces mobilisées établissent une demande de nomination<br />

imprimé n° 621-6/9.<br />

Cette demande est formulée et transmise dans les conditions et selon les modalités fixées <strong>à</strong> l'article 3, comme pour les<br />

aumôniers militaires du temps de paix. Le dossier de candidature est également identique <strong>à</strong> celui prévu par ce même<br />

article, y compris en ce qui concerne le certificat médical d'aptitude imprimé ( n° 620-4*/11) délivré, depuis moins de trois<br />

mois, par un médecin <strong>des</strong> armées.<br />

Les candidats <strong>à</strong> l'emploi d'aumônier militaire auprès <strong>des</strong> forces mobilisées qui postulent en outre <strong>à</strong> l'emploi d'aumônier<br />

civil, doivent également satisfaire aux conditions d'aptitude définies <strong>à</strong> l'article 48 de <strong>la</strong> présentez instruction.<br />

La décision de nomination est prise par arrêté du ministre de <strong>la</strong> défense (direction centrale du service de santé <strong>des</strong><br />

armées).<br />

Les intéressés reçoivent notification de leur nomination par l'intermédiaire de l'officier général commandant <strong>la</strong> région<br />

militaire, maritime ou aérienne qui a transmis <strong>la</strong> demande.<br />

33.2. Engagement.<br />

Les ministres du culte nommés aumôniers militaires auprès <strong>des</strong> forces mobilisées doivent, dès <strong>la</strong> notification de l'arrêté<br />

de nomination, souscrire un engagement volontaire pour <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> guerre ou pour une durée qui ne peut être<br />

inférieure <strong>à</strong> six mois. L'acte d'engagement imprimé n° 621 -6*/10 est établi comme il est indiqué <strong>à</strong> l'article 6.<br />

Aussitôt en possession de <strong>la</strong> copie de cet acte, <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées prononce l'affectation<br />

de mobilisation de l'intéressé.<br />

Article 34.<br />

Ministre du culte appartenant <strong>à</strong> <strong>la</strong> réserve.<br />

Pour les ministres du culte appartenant <strong>à</strong> <strong>la</strong> réserve, deux situations peuvent se présenter, selon qu'ils sont ou non portés<br />

volontaires pour exercer les fonctions d'aumônier militaire auprès <strong>des</strong> forces mobilisées.<br />

34.1. Les ministres du cultes sont soumis aux obligations militaires dans <strong>la</strong> réserve, candidats <strong>à</strong> l'emploi d'aumônier<br />

militaires auprès <strong>des</strong> forces mobilisées, établissent une demande de nomination imprimé n° 621-6*/9. La procédure suivie<br />

est <strong>la</strong> même que pour les ministres du culte dégagés <strong>des</strong> obligations militaires (cf. art. 33.1).<br />

Les intéressés reçoivent, en même temps que <strong>la</strong> notification de leur nomination, une affectation de mobilisation comme<br />

aumônier militaire; ils n'ont pas <strong>à</strong> signer d'engagement.<br />

34.2 si le recrutement volontaire est insuffisant, les ministres du culte appartenant <strong>à</strong> <strong>la</strong> réserve, titu<strong>la</strong>ires ou non d'un<br />

grade d'officier, peuvent être désignés comme aumôniers militaires auprès <strong>des</strong> forces mobilisées, en particulier s'ils ont<br />

déj<strong>à</strong> rempli les fonctions d'aumônier auprès de formations militaires, soit en qualité d'aumônier militaire soit en qualité<br />

d'aumônier civil. La décision est prise par arrêté du ministre de <strong>la</strong> défense (direction centrale du service de santé <strong>des</strong><br />

armées).<br />

Les intéressés reçoivent notification de leur désignation par les soins de <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong><br />

armées et par l'intermédiaire de <strong>la</strong> région militaire, maritime ou aérienne, le cas échéant de <strong>la</strong> zone de défense ou du<br />

territoire d'outre-mer, de leur résidence


34.3. Volontaires ou désignés, ces ministres du culte affectés comme aumôniers militaires auprès <strong>des</strong> forces mobilisées<br />

ne se voient conférer aucun droit ni dispense, notamment en ce qui concerne les obligations prévues pour les militaires<br />

<strong>des</strong> réserves.<br />

A <strong>la</strong> date où ils sont dégagés de toutes obligations militaires, ils doivent faire connaître leur désir de rester dans les<br />

cadres de l'aumônerie <strong>des</strong> forces mobilisées, ou demander l'annu<strong>la</strong>tion de leur nomination.<br />

Dans le premier cas, ils font une demande d'engagement pour tout ou partie de <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> guerre, qui est transmise<br />

au ministre de <strong>la</strong> défense (direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées), sans constitution d'un nouveau dossier.<br />

Une décision de maintien dans les cadres de l'aumônerie leur est notifiée et ils doivent souscrire le contrat d'engagement<br />

imprimé n° 621-6*/10 dans les conditions précisées <strong>à</strong> l'article 6. Dans le second cas, ils sont radiés <strong>des</strong> contrôles de<br />

l'aumônerie <strong>des</strong> forces mobilisées.<br />

CHAPITRE III.<br />

ADMINISTRATION ET GESTION DES AUMONIERS DES FORCES MOBILISEES.<br />

Article 35.<br />

Rôle <strong>des</strong> commandants de région.<br />

Les aumôniers militaires désignés pour les forces mobilisées sont administrés par l'officier général commandant <strong>la</strong> région<br />

militaire, maritime ou aérienne dans <strong>la</strong>quelle ils résident.<br />

A ce titre, cette autorité :<br />

adresse au bureau intéressé du service national, pour les personnels n'appartenant pas <strong>à</strong> <strong>la</strong> réserve, une copie de l'acte<br />

d'engagement pour tout ou partie de <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> guerre ;<br />

ouvre et tient <strong>à</strong> jour un dossier général du personnel comme il est dit au premier alinéa de l'article 17, pour ceux qui ne<br />

sont pas anciens aumôniers du temps de paix ;<br />

conserve et tient <strong>à</strong> jour les dossiers généraux <strong>des</strong> anciens aumôniers du temps de paix ;<br />

détient le dossier général <strong>des</strong> personnels appartenant <strong>à</strong> <strong>la</strong> réserve, qu'ils aient ou non un engagement pour servir comme<br />

aumônier militaire pour tout ou partie de <strong>la</strong> durée de <strong>la</strong> guerre ;<br />

établit et met en p<strong>la</strong>ce les moyens de rappel ;<br />

convoque périodiquement (en principe, tous les trois ans) les ministres du culte dans leurs foyers, en vue d'une visite<br />

médicale d'aptitude effectuée sous <strong>la</strong> responsabilité d'un médecin <strong>des</strong> armées. (imprimé n°620 -4*/11) est adressé <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées, <strong>à</strong> ce titre de compte rendu.<br />

Article 36.<br />

Rôle du service national et <strong>des</strong> organismes d'administration <strong>des</strong> personnels officiers.<br />

Les bureaux du service national, pour les personnels non officiers, aspirants exclus, et les organismes d'administration,<br />

pour les officiers et les aspirants de réserve, sont <strong>des</strong>tinataires <strong>des</strong> décisions d'affectation <strong>des</strong> ministres du culte dési gnés<br />

pour servir en qualité d'aumôniers militaires auprès <strong>des</strong> forces mobilisées.<br />

Ils doivent porter <strong>à</strong> <strong>la</strong> connaissance de <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées, sous couvert de <strong>la</strong> voie<br />

hiérarchique, tous changements intervenus dans <strong>la</strong> situation <strong>des</strong> personnels visés ci-<strong>des</strong>sus qu'ils administrent.<br />

Article 37.<br />

Carte d'identité sanitaire.<br />

Les aumôniers militaires auprès <strong>des</strong> forces mobilisées reçoivent, dès leur nomination, <strong>la</strong> carte d'identité sanitaire prévue <strong>à</strong><br />

l'article 20.<br />

Article 38.<br />

Changements de domicile.<br />

Les ministres du culte désignés pour exercer les fonctions d'aumônier militaire auprès <strong>des</strong> forces mobilisées sont tenus<br />

de faire connaître au général commandant <strong>la</strong> région le lieu de leu résidence ou domicile et de leur signaler tout<br />

changement en ce domaine. Dans l'hypothèse d'un transfert du domicile hors de <strong>la</strong> région, cette autorité transmet au<br />

commandant de <strong>la</strong> région ou est situé le nouveau domicile le dossier général d'aumônier de l'intéressé ainsi,<br />

éventuellement, que son dossier général d'officier ou d'aspirant de réserve ; elle en rend compte <strong>à</strong> l'administration<br />

centrale (direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées).<br />

Article 39.<br />

Changement d'armée.<br />

La désignation comme aumônier militaire auprès <strong>des</strong> forces mobilisées d'une armée d'un ministre du culte n'appartenant<br />

pas aux cadres de réserve de cette armée, comporte changement d'armée pour l'intéressé.<br />

Article 40.<br />

Tenues et insignes <strong>des</strong> aumôniers militaires <strong>des</strong> forces mobilisées.<br />

Les aumôniers militaires <strong>des</strong> forces mobilisées portent, en principe, les mêmes <strong>tenue</strong>s et insignes que les aumôniers<br />

militaires du temps de paix.<br />

En campagne, <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> est complétée par un brassard b<strong>la</strong>nc frappé du signe de <strong>la</strong> convention de Genève, porté sur <strong>la</strong><br />

manche gauche du vêtement extérieur. Le signe distinctif de <strong>la</strong> croix rouge sur fond b<strong>la</strong>nc est également porté sur le<br />

casque (7).


Article 41.<br />

Radiation <strong>des</strong> contrôles de l'aumônerie <strong>des</strong> forces mobilisées.<br />

La radiation <strong>des</strong> contrôles intervient :<br />

pour les ministres du culte appartenant <strong>à</strong> <strong>la</strong> réserve, sur demande de l'intéressé ou de l'aumônier militaire compétent<br />

p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées ou sur décision de l'administration centrale ;<br />

pour les ministres du culte dégagés <strong>des</strong> obligations militaires, en cas de résiliation de l'engagement souscrit pour les<br />

temps de guerre :<br />

par le ministre de <strong>la</strong> défense, pour inaptitude physique ou sur demande agrée ;<br />

de plein droit, lorqu'ils ont atteint <strong>la</strong> limité d'âge de 58 ans, fixée <strong>à</strong> l'annexe <strong>à</strong> <strong>la</strong> loi du 13 juillet 1972 portant tut stagénéral<br />

<strong>des</strong> militaires.<br />

Article 42.<br />

Destination <strong>à</strong> donner aux dossiers <strong>des</strong> personnels rayés <strong>des</strong> contrôles.<br />

Les dossiers <strong>des</strong> personnels rayés <strong>des</strong> contrôles de l'aumônerie <strong>des</strong> forces mobilisées sont adressés par les autorités<br />

détentrices :<br />

pour les personnels appartenant <strong>à</strong> <strong>la</strong> réserve, au bureau du service national ou <strong>à</strong> l'organisme d'administration intéressé ;<br />

pour les personnels dégagés <strong>des</strong> obligations militaires, au bureau du service national dont relève leur domicile, <strong>à</strong> charge<br />

pour cet organisme de les transmettre, après apurement, avec les autres documents en sa possession, au service chargé<br />

de <strong>la</strong> conservation <strong>des</strong> archives administratives <strong>des</strong> personnels dégagés <strong>des</strong> obligations militaires.<br />

(7) La protection <strong>des</strong> conventions de Genève s'étend aux véhicules transportant les aumôniers militaires. Ces véhicules,<br />

dans les forces armées en campagne, doivent être signalés par l'emblème de <strong>la</strong> croix rouge sur fond b<strong>la</strong>nc.<br />

TITRE III.<br />

AUMONIERS CIVILS.<br />

CHAPITRE PREMIER.<br />

DISPOSITIONS GENERALES.<br />

Article 43.<br />

Formations et établissements d'affectation <strong>des</strong> aumôniers civils.<br />

Des aumôniers civils <strong>des</strong> différents cultes peuvent être attachés aux camps, garnisons, hôpitaux, formations et<br />

établissements <strong>des</strong> armées visés <strong>à</strong> l'article 1 er , a, du décret modifié du 1 er juin 1964 cité en référence.<br />

Le ministre de <strong>la</strong> défense détermine les formations ou établissements d'affectation <strong>des</strong> intéressés.<br />

Article 44.<br />

Organismes dont relèvent les aumôniers civils.<br />

Les aumôniers civils relèvent :<br />

pour l'organisation et l'emploi : de l'état -major de l'armée au titre de <strong>la</strong>quelle ils ont été recrutés ;<br />

pour l'administration et <strong>la</strong> gestion : de <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées.<br />

Article 45.<br />

Catégorie d'aumôniers civils.<br />

Les aumôniers civils sont rangés en deux catégories principales :<br />

les aumôniers <strong>à</strong> plein temps, qui consacrent toute leur activité aux personnels militaires ;<br />

les aumôniers <strong>des</strong>servants, qui ne consacrent qu'une partie de leur activité <strong>à</strong> ces personnels.<br />

A ces deux catégories s'ajoutent subsidiairement les aumôniers bénévoles.<br />

Article 46.<br />

Statut <strong>des</strong> aumôniers civils.<br />

Les aumôniers <strong>à</strong> plein temps et les aumôniers <strong>des</strong>servants sont <strong>des</strong> personnels contractuels. Les dispositions générales<br />

qui régissent les personnels civils contractuels du ministère de <strong>la</strong> défense leur sont applicables.<br />

Les aumôniers bénévoles servent sous le régime de l'agrément, sans contrat ni traitement.<br />

CHAPITRE II.<br />

RECRUTEMENT DES AUMONIERS CIVILS.<br />

Article 47.<br />

Généralités.<br />

Les ministres du culte dont <strong>la</strong> candidature est agréée, sont nommés aumôniers civils par décision du ministre de <strong>la</strong><br />

défense ; ils souscrivent alors un contrat <strong>à</strong> durée indéterminée.


Article 48.<br />

Constitution et transmission du dossier de candidature.<br />

Les ministres du culte candidats <strong>à</strong> l'emploi d'aumônier civil, <strong>à</strong> plein temps ou <strong>des</strong>servant, doivent constituer un dossier<br />

comprenant :<br />

1° Une demande d'emploi imprimé n° 621 -6*/7 ;<br />

2° Une fiche d'état civil et de nationalité française établie par <strong>la</strong> mairie ou l'administration ;<br />

3° un extrait de casier judiciaire (bulletin n°2) datant de moins de deux mois.<br />

Ce dossier est adressé par le candidat <strong>à</strong> l'officier général commandant <strong>la</strong> région militaire, maritime ou aérienne sur le<br />

territoire de <strong>la</strong>quelle ils résident, ou aux commandants en chef et commandants supérieurs pour les territoires hors de <strong>la</strong><br />

France métropolitaine. Cette autorité fait compléter le dossier par :<br />

- deux certificats médicaux délivrés depuis moins de trois mois (l'un par un praticien de médecine générale, l'autre par un<br />

médecin phtisiologue) dans les formes prescrites par l'article 13 du décret n° 59 -310 du 14 février 1959 re<strong>la</strong>tif <strong>à</strong> l'aptitude<br />

physique pour l'admission aux emplois publics (8);<br />

le praticien de médecine générale peut, s'il le juge opportun, faire procéder <strong>à</strong> un examen complémentaire par un médecin<br />

spécialiste, en vue de <strong>la</strong> recherche de l'une <strong>des</strong> affectations ouvrant droit au congé de grave ma<strong>la</strong>die prévu <strong>à</strong> l'article 8 du<br />

décret n° 80-552 du 15 juillet 1980 re<strong>la</strong>tif <strong>à</strong> <strong>la</strong> protection sociale <strong>des</strong> agents non titu<strong>la</strong>ires de l'Etat (9).<br />

Une notice individuelle modèle n° 65/A et éventuellement n° 65/A/C (4 exemp<strong>la</strong>ires), <strong>des</strong>tinée au poste de sécurité<br />

militaire régional ;<br />

Un état signalétique et <strong>des</strong> services délivré par le bureau du service national chargé de l'administration du candidat dans<br />

les réserves, ou un état <strong>des</strong> services, s'il est officier ou aspirant.<br />

Le dossier ainsi complété est adressé <strong>à</strong> l'aumônier militaire du culte concerné p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées.<br />

Ce dernier le transmet <strong>à</strong> <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées par l'intermédiaire de l'armée choisie par<br />

l'intéressé, en y joignant son avis, sa proposition d'affectation ainsi qu'un certificat de pouvoirs religieux.<br />

L'avis de sécurité est, lui, directement adressé <strong>à</strong> <strong>la</strong> direction centrale du service de santé <strong>des</strong> amrées par <strong>la</strong> poste de<br />

sécurité militaire régional compétent.<br />

Article 49.<br />

Nomination <strong>des</strong> aumôniers civils.<br />

Les nominations d'aumônier civil sont prononcées par le ministre de <strong>la</strong> défense (direction centrale du service de santé <strong>des</strong><br />

armées) ; <strong>la</strong> décision portant nomination indique, le cas échéant, <strong>la</strong> formation de rattachement.<br />

Article 50.<br />

Etablissement et signature du contrat.<br />

La décision de nomination est notifiée <strong>à</strong> l'intéressé par l'intermédiaire de l'officier général commanda nt <strong>la</strong> région militaire,<br />

maritime ou aérienne de son lieu de résidence.<br />

Cette autorité convoque ensuite l'aumônier pour signature du contrat imprimé n° 621 -6*/8 joint <strong>à</strong> <strong>la</strong> décision de<br />

nomination.<br />

Article 51.<br />

Engagement pour le temps de guerre.<br />

Loin de leur engagement, il est proposé aux aumôniers civils de souscrire une demande de nomination (imprimé n°621-<br />

6*/9) <strong>à</strong> l'emploi d'aumônier militaire auprès <strong>des</strong> forces mobilisées. La suite donnée <strong>à</strong> cette demande est conforme aux<br />

dispositions <strong>des</strong> articles 33 ou 34, selon que les intéressés sont ou non dégagés <strong>des</strong> obligations militaires.<br />

Article 52.<br />

Nomination d'un aumônier militaire aux fonctions d'aumônier civil.<br />

Lorsqu'un aumônier militaire est proposé par l'aumônier militaire de son culte, p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées,<br />

pour passer sans interruption de service de statut militaire <strong>à</strong> celui d'aumônier civil, zuncun nouveau dossier n'est <strong>à</strong><br />

constituer ; seule est exigée <strong>la</strong> demande de l'intéressé.<br />

Cette mesure entraîne <strong>la</strong> résiliation de l'engagement en cours et <strong>la</strong> souscription d'un contrat d'aumônier civil.<br />

Article 53.<br />

Nomination aux fonctions d'aumônier civil bénévole.<br />

Les ministres du culte candidats aux fonctions d'aumônier civil bénévole ne souscrivent pas de contrat.<br />

Ils adressent une demande d'emploi <strong>à</strong> l'aumônier militaire du culte intéressé p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées.<br />

Celui-ci <strong>la</strong> transmet, par l'intermédiaire de l'état -major de l'armée choisie par l'intéressé, <strong>à</strong> <strong>la</strong> direction centrale du service<br />

de santé <strong>des</strong> armées, en y joignant son avis, sa proposition d'affectation ainsi qu'un certificat de pouvoirs religieux.<br />

Dès réception, <strong>la</strong> direction centrale du service de santé sollicite l'avis du poste de sécurité militaire régional compétent.<br />

La décision de nomination est prise par le ministre de <strong>la</strong> défense. Elle est notifiée <strong>à</strong> l'intéressée par l'intermédiaire de<br />

l'officier général commandant <strong>la</strong> région militaire, maritime ou aérienne dans <strong>la</strong>quelle se trouve sa résidence.<br />

Cette décision tient lieu de lettre de service aux aumôniers bénévoles. Ils entrent en fonction le jour où elle leur est<br />

communiquée.<br />

CHAPITRE III.<br />

EXERCICE DES FONCTIONS D'AUMONIER CIVIL.


Article 54.<br />

Situation, devoirs et obligations <strong>des</strong> aumôniers civils.<br />

Les aumôniers civils sont directement subordonnés au commandant de <strong>la</strong> formation ou de l'établissement auxquels ils<br />

sont affectés. Ils ne reçoivent d'ordre que de celui -ci. Ils n'ont eux-mêmes aucun pouvoir de donner <strong>des</strong> ordres, sauf dans<br />

l'exercice de leur ministère en ce qui concerne le personnel mis <strong>à</strong> leur disposition.<br />

Ils sont liés par l'obligation de discrétion pour tout ce qui concerne les faits et informations dont ils ont connaissance dans<br />

l'exercice ou <strong>à</strong> l'occasion de leurs fonctions.<br />

Article 55.<br />

Entrée dans les établissements militaires.<br />

Les aumôniers civils ont libre accès dans les casernes, hôpitaux, camps et établissements militaires où ils sont appelés <strong>à</strong><br />

exercer leurs fonctions.<br />

Article 56.<br />

Moyens matériels.<br />

L'instal<strong>la</strong>tion matérielle de l'aumônerie est assurée, <strong>à</strong> chaque échelon, <strong>à</strong> <strong>la</strong> igence dil <strong>des</strong> autorités militaires dont elle<br />

relève.<br />

Les aumôniers doivent en principe se pourvoir directement, et <strong>à</strong> leurs frais, <strong>des</strong> divers objets nécessaires <strong>à</strong> <strong>la</strong> célébration<br />

du culte (10).<br />

Les moyens de transport nécessaires <strong>à</strong> l'exercice de leurs fonctionssont fournis par les formations, selon leurs<br />

possibilités.<br />

Article 57.<br />

Aumôniers civils accrédités auprès d'une autre armée.<br />

Les aumôniers civils <strong>à</strong> plein temps ou <strong>des</strong>servants nommés au titre d'une armée peuvent être amenés <strong>à</strong> <strong>des</strong>servir <strong>des</strong><br />

unités <strong>des</strong> autres armées, lorsque cette mesure permet d'éviter <strong>des</strong> dép<strong>la</strong>cements. Dans ce cas, l'aumônier militaire du<br />

culte intéressé p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées adresse une demande au ministre de <strong>la</strong> défense (direction<br />

centrale du service de santé <strong>des</strong> armées), qui, après consultation <strong>des</strong> généraux commandants de région, prend <strong>la</strong><br />

décision d'accréditer l'aumônier civil.<br />

Article 58.<br />

Notation.<br />

Les aumôniers civils sont notés annuellement par les commandants <strong>des</strong> formations d'affection.<br />

Ces notes portent particulièrement sur le comportement <strong>des</strong> intéressés <strong>à</strong> l'occasion de l'exercice de leurs fonctions et sur<br />

leurs rapports avec les autorités militaires, sans tenir compte <strong>des</strong> critères de notations prévus pour les aumôniers<br />

militaires.<br />

Les feuilles de notes (imprimé n°621-6*/6) sont communes aux aumôniers civils et militaires.<br />

Ces feuilles de notes sont adressées aux commandants de région militaire, maritime ou aérienne, commandants en chef<br />

ou commandants supérieurs. Ces derniers les communiquent pour avis <strong>à</strong> l'aumônier militaire du culte intéressé p<strong>la</strong>cé<br />

auprès d'eux, les complètent de leurs propres observations, puis les transmettent <strong>à</strong> <strong>la</strong> direction centrale du service de<br />

santé <strong>des</strong> armées. Celle-ci, <strong>à</strong> son tour, recueille l'avis de l'aumônier militaire catholique, israélite ou protestant p<strong>la</strong>cé<br />

auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées.<br />

Indépendamment de cette notation périodique, tout événement important concernant le comportement d'un aumônier civil<br />

doit faire l'objet d'un compte rendu au ministre de <strong>la</strong> défnese (directioncentrale du service de santé <strong>des</strong> armées), lequel<br />

informe l'aumônier militaire p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées.<br />

(10) Des dispositions particulières régissent les frais de culte dans les hôpitaux <strong>des</strong> armées.<br />

Article 59.<br />

Discipline.<br />

Les aumôniers civils peuvent être l'objet de sanctions disciplinaires, qui sont :<br />

l'avertissement prononcé par le commandant de <strong>la</strong> formation de rattachement ;<br />

le licenciement prononcé par le ministère de <strong>la</strong> défense sur proposition de l'officier général commandant <strong>la</strong> région ou le<br />

territoire et sur avis de l'aumônier militaire catholique, israélite ou protestant p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées.<br />

Le licenciement par mesure disciplinaire ne peut intervenir sans que l'intéressé ait été appelé <strong>à</strong> fournir ses explication<br />

verbales ou écrites.<br />

CHAPITRE IV.<br />

ADMINISTRATION ET GESTION DES AUMONIERS CIVILS.<br />

Article 60.<br />

Dossiers <strong>des</strong> aumôniers civils.


Dès leur nomination, les aumôniers civils sont en cette qualité dotés d'un dossier du personnel identique <strong>à</strong> celui <strong>des</strong><br />

aumôniers militaires (cf. art. 17).<br />

Ce dossier est établi par l'autorité auprès de <strong>la</strong>quelle l'aumônier reçoit sa première affectation ; il est détenu et mis <strong>à</strong> jour<br />

par l'autorité chargé de l'emploi et de <strong>la</strong> notation. Un dossier d'archives est détenu par <strong>la</strong> direction centrale du service de<br />

santé <strong>des</strong> armées.<br />

En cas de mutation ou de nomination aux fonctions d'aumônier militaire, le dossier du personnel (1 re et 2 e parties ) est<br />

adressé <strong>à</strong> <strong>la</strong> nouvelle formation d'affectation.<br />

Article 61.<br />

Dispositions statutaires.<br />

Hormis certaines dispositions particulières explicitement précisées par le décret modifié du 1 er juin 1964 et l'arrêté modifié<br />

du 8 juin 1964, les aumôniers civils <strong>à</strong> plein temps et <strong>des</strong>servants reçoivent application <strong>des</strong> dispositions du décret modifié<br />

n° 49-1378 du 3 octobre (BOEM 354*) fixant le statut <strong>des</strong> agents sur contrat du ministère de <strong>la</strong> défense.<br />

Leur sont également applicables les dispositions du décret n°80-552 du 15 juillet 1980 (*) re<strong>la</strong>tif <strong>à</strong> <strong>la</strong> protection sociale <strong>des</strong><br />

agents non titu<strong>la</strong>ires de l'Etat.<br />

Article 62.<br />

Traitement et accessoires de traitement.<br />

Les aumôniers civils <strong>à</strong> plein temps perçoivent un traitement correspondant <strong>à</strong> <strong>la</strong> solde prévue pour les lieutenants (ou<br />

enseignes de vaisseau de 1 re c<strong>la</strong>sse) 2 e échelon. Ils ont droit <strong>à</strong> l'indemnité de résidence et, suivant leur situation familiale,<br />

aux indemnités et prestations <strong>à</strong> caractère familial allouées aux fonctionnaires et agents de l'Etat.<br />

Les aumôniers civils <strong>des</strong>servants perçoivent une rémunération mensuelle calculée sur <strong>la</strong> base de traitement <strong>des</strong><br />

aumôniers civils <strong>à</strong> plein temps, proportionnellement au nombre de journées et de demi-journées prévues par leur contrat.<br />

Ils perçoivent donc respectivement 1/30 ou 1/60 du traitement ( y compris l'indemnité de résidence et les indemnités <strong>à</strong><br />

caractère familial) d'un aumônier civil <strong>à</strong> plein temps par journée ou demi -journée d'emploi. toutefois, cette, cette<br />

rémunération ne peut en aucun cas excéder les trois quarts (45/60)de <strong>la</strong> rémunération allouée aux aumôniers <strong>à</strong> plein<br />

temps.<br />

Article 63.<br />

Protection sociale et régimes de retraite.<br />

La protection sociale <strong>des</strong> aumôniers civils, <strong>à</strong> plein temps et <strong>des</strong>servants, est assurée, en vertu de l'article 9, 2 e alinéa, du<br />

décret modifié du 1 er juin 1964 cité en référence, dans le cadre <strong>des</strong> dispositions du décret du 15 juillet 1980 re<strong>la</strong>tif <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

protection sociale <strong>des</strong> agents non titu<strong>la</strong>ires de l'Etat.<br />

Les aumôniers civils, notamment, sont assujettis au régime général de <strong>la</strong> sécurité sociale, dont <strong>la</strong> réglementation leur est<br />

entièrement applicable ; ils sont affiliés au régime de retraite complémentaire dit "Institution de retraite complémentaire<br />

<strong>des</strong> agents non titu<strong>la</strong>ires de l'Etat et <strong>des</strong> collectivités publiques" (IRCANTEC), prévu par le décret n°70 -1277 du 23<br />

décembre 1970 (BOEM 354* et 360-1*), modifié.<br />

Article 64.<br />

Congés.<br />

Les aumôniers civils <strong>à</strong> plein temps et les aumôniers <strong>des</strong>servants bénéficient <strong>des</strong> congés prévus par le décret n°80-552 du<br />

15 juillet 1980 (*). Ils ont droit <strong>à</strong> un congé annuel et peuvent obtenir divers congés spécifiques tels que congés de<br />

ma<strong>la</strong>dies, congés pour grave ma<strong>la</strong>die, congés consécutifs <strong>à</strong> un accident de travail, congés pour convenances<br />

personnelles…, dans les conditions fixées par le titre II du décret.<br />

En ce qui concerne les aumôniers <strong>des</strong>servants, <strong>la</strong> durée <strong>des</strong> services <strong>à</strong> prendre en compte pour <strong>la</strong> détermination de leurs<br />

droits <strong>à</strong> congé de ma<strong>la</strong>die, doit être calculée depuis <strong>la</strong> date de leur nomination <strong>à</strong> l'emploi qu'ils occupent, quel que soit le<br />

nombre de journées de <strong>des</strong>servance effectuées depuis cette date. Toutefois, <strong>la</strong> rémunération <strong>à</strong> <strong>la</strong>quelle les intéressés<br />

pour prétendre pendant leur congé de ma<strong>la</strong>die sera calculée proportionnellement au nombre de journées ou demijournées<br />

prévues dans leur contrat initial ou actuel.<br />

Article 65.<br />

Accidents du travail.<br />

En cas d'accident du travail oude ma<strong>la</strong>die d'origine professionnelle, les aumôniers civils <strong>à</strong> plein temps et les aumôniers<br />

<strong>des</strong>servants ou bénévoles bénéficient <strong>des</strong> dispositions du code de <strong>la</strong> sécurité sociale <strong>re<strong>la</strong>tive</strong>s <strong>à</strong> <strong>la</strong> prévention et <strong>à</strong> <strong>la</strong><br />

réparation <strong>des</strong> accidents du travail, dont les modalités d'application sont réglées par le décret modifié n° 46 -2959 du 31<br />

décembre 1946 (BO/A, 1960, p. 1939 ; BOEM 362*).<br />

Les aumôniers civils bénéficient d'une indemnité égale <strong>à</strong> leur plein traitement durant le premier, les deux premiers ou les<br />

trois premiers mois d'incapacité temporaire, selon qu'ils totalisent au moins six mois, trois ans ou cinq ans de présence<br />

dans l'administration militaire. Les indemnités particulières qui peuvent leur être consenties en application de <strong>la</strong><br />

réglementation <strong>re<strong>la</strong>tive</strong> aux accidents du travail, viennent en déduction du montant de ce traitement.<br />

A l'expiration de <strong>la</strong> période de rémunération <strong>à</strong> plein traitement, les intéressés bénéficient <strong>des</strong> indemnités journalières<br />

prévues dans le code de <strong>la</strong> sécurité sociale.<br />

Pour déterminer le taux de l'indemnité journalière ou de <strong>la</strong> rente susceptibles d'être octroyées <strong>à</strong> <strong>des</strong> aumôniers<br />

bénévoles, il convient d'assimiler les intéressés <strong>à</strong> <strong>des</strong> aumôniers <strong>des</strong>servant assurant un nombre identique de journées<br />

de ministère. Les dépenses correspondantes seront imputées sur les crédits figurant au chapitre budgétaire supportant <strong>la</strong><br />

rémunération <strong>des</strong> aumôniers civils <strong>des</strong> armées.


Article 66.<br />

Autres avantages sociaux.<br />

Les aumôniers civils peuvent bénéficier :<br />

<strong>des</strong> soins du service de santé <strong>des</strong> armées, dans les conditions prévues <strong>à</strong> l'article 5 du décret n° 78 -194 du 24 février<br />

1978 (BOC, p. 1379 ; BOEM 360-1* et 620-6*) ;<br />

de l'aide du service de l'action sociale <strong>des</strong> armées.<br />

Ils peuvent prétendre <strong>à</strong> l'accès aux mess et cercles d'officiers.<br />

Article 67.<br />

Mutations.<br />

Les mutations d'aumôniers civils a plein temps ou <strong>des</strong>servants, qui doivent demeurer exceptionnelles, sont prononcées<br />

par le ministre (direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées) <strong>à</strong> <strong>la</strong> demande de l'aumônier militaire du culte intéressé<br />

p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées ou de l'un de ses adjoints.<br />

Article 68.<br />

Frais de dép<strong>la</strong>cements.<br />

Les aumôniers civils <strong>à</strong> plein temps ou <strong>des</strong>servants appelés <strong>à</strong> se dép<strong>la</strong>cer pour l'exercice de leur ministère, perçoivent les<br />

indemnités de dép<strong>la</strong>cement dans les mêmes conditions que les agents civils <strong>des</strong> armées c<strong>la</strong>ssés dans le groupe II (cf.<br />

décret modifié n° 66-619 du 10 août 1966 (*).<br />

Dans le cas exceptionnel où un aumônier bénévole aurait <strong>à</strong> se dép<strong>la</strong>cer pour les besoins du service, il conviendrait de<br />

l'assimiler, pour le paiement de ses frais de dép<strong>la</strong>cement, <strong>à</strong> un aumônier <strong>des</strong>servant.<br />

Article 69.<br />

Port de <strong>la</strong> <strong>tenue</strong> militaire.<br />

Aux termes <strong>des</strong> articles 14 du décret et 32 de l'arrêté cités en référence, les aumôniers civils peuvent porter <strong>la</strong> <strong>tenue</strong><br />

militaire dans l'exercice de leur ministère et lorsqu'ils y sont invités ou autorisés par le commandement.<br />

Cette <strong>tenue</strong> est celle prévue pour les aumôniers militaires.<br />

Pour l'achat de celle-ci, ils peuvent prétendre <strong>à</strong> une indemnité de première mise d'équipement, au taux fixé pour les souslieutenants<br />

de réserve ou assimilés. Elle leur est payée, après entrée en service, sur demande visée par le commandant<br />

de <strong>la</strong> formation dont ils relèvent.<br />

Les aumôniers bénévoles n'ont pas droit <strong>à</strong> cette indemnité.<br />

Article 70.<br />

Carte d'identité.<br />

Les aumôniers civils sont munis <strong>des</strong> cartes d'identité sanitaire prévues par <strong>la</strong> 1 re et 2 e conventions de Genève du 12 août<br />

1949.<br />

Les modalités d'établissement et <strong>des</strong> retraits de ces cartes font l'objet d'instructions particulières <strong>à</strong> chaqu e armée (11).<br />

Article 71.<br />

Contrôle médical.<br />

Les aumôniers civils sont obligatoirement soumis <strong>à</strong> une visite médicale annuelle (12).<br />

(*) Abrogé par notification du 14 février 1992 (BOC, p. 725).<br />

(11) Instruction n°550/DN/3/T/DCSSA/ du 22 août 1955 (insérée dans le présent ouvrage) pour les armées de terre et de<br />

l'air et n° 11295/I/M/DCSSA du 28 juin 1952 (BO/M, 1956, p. 1119) pour <strong>la</strong> marine.<br />

(12) Instruction n° 2983/<strong>DEF</strong>/DCSSA/2/RT/2 du 17 octobre 1975, abrogée, en dernier lieu se reporter <strong>à</strong> l'instructi on n°<br />

3018/<strong>DEF</strong>/DCSSA/AST/TEC/3 du 21 décembre 1992 (BOC, 1993, p. 1791 ; BOEM 126* et 628*).<br />

Article 72.<br />

Décorations.<br />

Les aumôniers civils peuvent accéder aux divers gra<strong>des</strong> de l'Ordre de <strong>la</strong> Légion d'honneur et de l'Ordre national du<br />

Mérite, sur les contingents civils annuels alloués au ministère de <strong>la</strong> défense.<br />

Pour ce qui concerne <strong>la</strong> valeur <strong>à</strong> donner aux services accomplis en qualité d'aumônier <strong>à</strong> plein temps, d'aumônier<br />

<strong>des</strong>servant ou d'aumônier bénévole, ces services doivent être pris en compte indisti nctement.<br />

Ces aumôniers peuvent donc, chaque année, faire l'objet de propositions qui sont <strong>à</strong> adresser <strong>à</strong> l'administration centrale<br />

en même temps que celles concernant les autres personnels civils.<br />

Il en sera de même pour les proportions concernant les autres décorations pouvant être attribuées aux personnels civils<br />

contractuels.<br />

Article 73.<br />

Cessation <strong>des</strong> fonctions.


Les aumôniers civils sont, en principe, rayés <strong>des</strong> contrôles <strong>à</strong> l'âge de 63 ans. Toutefois, s'ils le demandent, ils peuvent<br />

être maintenus en activité au-del<strong>à</strong> de cet âge, dans <strong>la</strong> limite maximum de deux ans. La demande de maintien est adressé<br />

au chef de service ou au commandement de <strong>la</strong> formation dont ils dépendent, qui <strong>la</strong> transmet <strong>à</strong> <strong>la</strong> direction centrale du<br />

service de santé <strong>des</strong> armées avec un certificat d'aptitude médicale établi par un médecin de l'administration.<br />

Les décisions de maintien ou de radiation sont prises par le ministre de <strong>la</strong> défense (direction central du service de santé<br />

<strong>des</strong> armées).<br />

Hors le cas de licenciement par mesure disciplinaire (cf. art.59), <strong>la</strong> résiliation du contrat d'aumônier civil peut intervenir :<br />

soit <strong>à</strong> l'initiative de l'aumônier ;<br />

soit du fait de l'administration, notamment en cas de réduction ou suppression d'emploi ;<br />

soit <strong>à</strong> <strong>la</strong> demande de l'aumônier militaire du culte intéressé p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées, pour incapacité <strong>à</strong><br />

accomplir sa mission ou pour tout autre motif de nature <strong>à</strong> compromettre <strong>la</strong> bonne exécution du service, sans que<br />

s'attache <strong>à</strong> cette mesure un caractère disciplinaire.<br />

Dans <strong>la</strong> première hypothèse, l'offre de démission, déposée auprès de l'officier général commandant <strong>la</strong> région, est adressé<br />

<strong>à</strong> <strong>la</strong> direction centrale <strong>des</strong> armées, qui recueille l'avis de l'aumônier militaire p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées. La<br />

décision d'acceptation est notifiée <strong>à</strong> l'intéressé dans les formes habituelles.<br />

Dans les autres hypothèses, <strong>la</strong> décision prise par le ministre de <strong>la</strong> défense est adressée au général commandant <strong>la</strong><br />

région, qui <strong>la</strong> notifie <strong>à</strong> l'aumônier.<br />

Dans tous les cas, doit être respecté le préavis prévue <strong>à</strong> l'article 3 du décret modifié du 22 juin 1927 (13) pendant lequel<br />

l'aumônier est tenu de rester <strong>à</strong> <strong>la</strong> disposition de l'administration militaire.<br />

Le licenciement par mesure disciplinaire ne donne pas lieu <strong>à</strong> préavis et intervient le jour de <strong>la</strong> notification de <strong>la</strong> sanction <strong>à</strong><br />

l'intéressé.<br />

Les aumôniers civils <strong>à</strong> plein temps licenciés pour un motif autre que disciplinaire bénéficient de l'indemnité de<br />

licenciement dans les conditions fixées par le décret modifiée du 22 juin 1972 (13).<br />

Les aumôniers civils <strong>à</strong> plein temps licenciés <strong>des</strong>servants n'ont droit <strong>à</strong> aucune indemnité.<br />

Article 74.<br />

Honorariat.<br />

Lorsqu'ils ont cessé définitivement leurs fonctions, les ministres du culte ayant assuré durant dix années, consécutives ou<br />

non, un service aumônier militaire ou civil, auprès <strong>des</strong> formations militaires, peuvent sur proposition de l'aumônier militaire<br />

catholique, israélite ou protestant p<strong>la</strong>cé auprès de l'état -major <strong>des</strong> armées et par décision du ministre de <strong>la</strong> défense,<br />

recevoir le titre d'aumônier honoraire <strong>des</strong> armées.<br />

Les dix dernières années mentionnées ci-<strong>des</strong>sus ne sont pas exigées <strong>des</strong> aumôniers reconnus inaptes au service pour<br />

infirmité résultant de blessures de guerre.<br />

Article 75.<br />

Destination <strong>à</strong> donner au dossier <strong>des</strong> aumôniers civils rayés <strong>des</strong> contrôles.<br />

A <strong>la</strong> cessation <strong>des</strong> fonction d'aumônier civil, le dossier de l'intéressé est conservé par l'établissement ou <strong>la</strong> formation<br />

d'emploi pendant cinq ans. A l'issue de ce dé<strong>la</strong>i, par analogie et conformément aux dispositifs de <strong>la</strong> dépêche n°<br />

200140/<strong>DEF</strong>/DPC/4 du 7 janvier 1977 (BOC, p. 3393 ; BOEM 340*) concernant le regroupement <strong>des</strong> dossiers personnels<br />

civils au centre de regroupement de Pussay - 91740, les dossiers <strong>des</strong> aumôniers civils sont adressés <strong>à</strong> cet organisme<br />

après apurement. La direction centrale du service de santé <strong>des</strong> armées est informée de cette transmission.<br />

Article 76.<br />

Texte abrogé.<br />

L'instruction n° 995 -1/DCSSA/CH du 21 janvier 1970 est abrogée.<br />

Pour le ministre de <strong>la</strong> défense et par délégation :<br />

Le médecin général inspecteur, directeur central du service de santé <strong>des</strong> armées,<br />

Ch TOURNIER-LASSERVE.<br />

(13) Décret n° 72-512 du 22 juin 1972 modifié, abrogé par le décret n° 86-83 du 17 janvier 1986 (BOC, p. 410 ; BOEM<br />

354*).

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