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BeJap Web Magazine - Janvier 2014

BeJap Web Magazine - Janvier 2014 Toute l'actualité de la culture Japonaise et ses environs.

BeJap Web Magazine - Janvier 2014

Toute l'actualité de la culture Japonaise et ses environs.

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UN PREMIER NUMERO QUI, NOUS L’ESPERONS, MARQUERA LE DEBUT D’UNE NOUVELLE AVENTURE.<br />

BEJAP<br />

LE MENSUEL<br />

#1 JANVIER <strong>2014</strong><br />

DOSSIER<br />

L’OCULUS<br />

RIFT<br />

ANIMES<br />

ANIMES DE<br />

L’AUTOMNE<br />

CINÉMA<br />

CAPTAIN<br />

HARLOCK<br />

INTER-<br />

-VIEW<br />

INTERVIEW MOSHI STUDIO<br />

Afin de satisfaire votre soif de savoir, voici une interview<br />

dédiée à l’agence Moshi Studio, et plus précisément à Mike<br />

Wrobel, creative graphic designer, qui s’est installé à Tōkyō.


LE MENSUEL<br />

#1 JANVIER <strong>2014</strong><br />

À LIRE<br />

Ce <strong>Web</strong> <strong>Magazine</strong> ne propose qu’un échantillon<br />

subjectif du contenu proposé sur le site<br />

WWW.BEJAP.COM<br />

DOSSIER<br />

L’OCULUS<br />

RIFT<br />

Coup de projecteur<br />

sur cet outil<br />

merveilleux<br />

ACTUALITÉS<br />

03<br />

03<br />

EDITO<br />

NEWS<br />

Retrouvez l’actualité de nos rubriques Sociétés,<br />

Animes, Mangas, Dramas, Jeux Vidéo et Cinéma<br />

CINÉMA<br />

CAPTAIN<br />

HARLOCK<br />

Albator s’invite<br />

au cinéma pour la<br />

première fois<br />

REVIEWS<br />

08<br />

10<br />

12<br />

DOSSIERS<br />

16<br />

17<br />

18<br />

EXTRA<br />

24<br />

24<br />

POKEMON X ET Y<br />

DRAMAS DE L’AUTOMNE<br />

ANIMES DE L’AUTOMNE<br />

L’OCULUS RIFT<br />

LE JARDIN JAPONAIS<br />

4 MANGAS EN REVUE<br />

RECETTE DU MOIS<br />

Le Taco Rice, plat typique du café japonais<br />

THE ZELDA PROJECT<br />

Le projet DeviantArt du mois<br />

CHRONIQUE<br />

CUISINE<br />

LA RECETTE<br />

DU MOIS<br />

Le Taco Rice, plat typique<br />

du café japonais<br />

ANIMES<br />

ANIMES DE<br />

L’AUTOMNE<br />

Les animes de cet<br />

automne, coups de<br />

cœur et déceptions !<br />

20<br />

INTERVIEW<br />

INTERVIEW MOSHI STUDIO<br />

Afin de satisfaire votre soif de savoir, voici<br />

une interview dédiée à l’agence Moshi Studio,<br />

et plus précisément à Mike Wrobel, creative<br />

graphic designer, qui s’est installé à Tōkyō.<br />

2<br />

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MENTIONS LÉGALES / 25


LE MENSUEL<br />

#1 JANVIER <strong>2014</strong><br />

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WWW.BEJAP.COM<br />

3<br />

EDITO<br />

<strong>BeJap</strong>.com entre enfin dans sa V4 !<br />

c<br />

omme chaque année, nous<br />

n’échappons malheureusement<br />

point au rituel mondain qui est de<br />

fêter le passage à la nouvelle année,<br />

mais cette fois-ci, nous ne faisons pas<br />

les choses à moitié !<br />

Et même avec toute cette agitation en<br />

cette période de fêtes, nous n’avons<br />

pas chômé ces dernières semaines et<br />

avons tous mis les mains à la pâte pour<br />

vous concocter (toujours avec amour,<br />

il ne faut pas l’oublier) une nouvelle<br />

version haut en couleurs pour <strong>BeJap</strong><br />

; pile poil pour les fêtes, c’est tout de<br />

même un beau cadeau !<br />

Voilà déjà plus d’un an que <strong>BeJap</strong>.<br />

com a vu le jour... Et nous pouvons<br />

difficilement faire un réel bilan pour<br />

cette première année écoulée car nous<br />

avons connu pas mal de déboires et<br />

étant bénévoles, nous ne pouvons pas<br />

nous consacrer pleinement au site et<br />

avancer comme nous le souhaiterions.<br />

NEWS SOCIETE<br />

LE PRUNEAU PORTE-BONHEUR<br />

l’approche du Nouvel An, les japonais<br />

A font leurs premiers achats préparatifs. Un<br />

élément essentiel pour bien commencer la nouvelle<br />

année : le oofuku ume ou plus précisément, le<br />

pruneau porte-bonheur.<br />

Néanmoins, il y a certaines choses<br />

que nous pouvons dire avec certitude<br />

: créer un site est une expérience<br />

vraiment excitante et enrichissante,<br />

et c’est également une remise en<br />

question perpétuelle qui, parfois,<br />

nous fait réellement comprendre<br />

l’expression « bien heureux les simples<br />

d’esprit ! » Attention, loin de nous<br />

d’avoir la prétention de nous croire<br />

plus intelligent que les autres, mais il<br />

nous arrive de nous demander si nous<br />

ne sommes pas un peu masochiste<br />

pour s’être lancé dans cette aventure<br />

et de vouloir continuer !<br />

Nous espérions pouvoir vous livrer<br />

cette version 4 un peu plus tôt, mais<br />

cette dernière a pris du retard suite à<br />

des impondérables, mais a posteriori,<br />

nous nous satisfaisons de savoir<br />

qu’il s’agit d’un beau cadeau à la<br />

communauté pour cette période de<br />

fêtes.<br />

Bonne année à tous !<br />

L’équipe<br />

<strong>BeJap</strong>.com<br />

De quoi s’agit-il ? Le oofuku ume s’achète dans<br />

le sanctuaire Itano Tenmangu à Kyōto. Il est<br />

fabriqué à partir des fruits cueillies dans les environs 1500 pruniers qui<br />

poussent dans l’enceinte du sanctuaire. Ces prunes qui ont d’abord été salées,<br />

sont ensuite séchées. L’idée est de les consommer le Jour de l’An en les plongeant<br />

dans une tasse de thé et la boisson devrait alors prendre un goût salé. C’est en la<br />

buvant, qu’on prie pour la bonne santé de ses proches. Cette année, environ 30<br />

000 sachets de 500 yens, contant chacun 6 pruneaux (paquet familial ?) ont été<br />

préparés et les ventes se poursuivent jusqu’au 25 décembre.<br />

NEWS SOCIETE<br />

OE KENZABURO : LE PRIX<br />

NOBEL PARDONNE TOUT ?<br />

ous connaissez peut-être le nom<br />

V d’Ōe Kenzaburō, le lauréat du<br />

prix Nobel de la littérature de 1994 ? Une<br />

nouvelle traduction en français d’un<br />

roman publié au Japon en 2005, est<br />

apparue chez Philippe Picquier cette<br />

année 2013 : Adieu, mon livre ! L’auteur<br />

imagine le personnage de Kogito, un<br />

romancier âgé, qui semble clairement<br />

être l’alter ego d’Ōe Kenzaburō.<br />

C’est à travers les discussions<br />

échangées par ce personnage et<br />

son ami Shigeru, que l’auteur nous<br />

transmet une nouvelle fois ses<br />

réflexions sur la société, la vieillesse<br />

et la violence de la condition humaine.<br />

Ce roman a été très critiqué au Japon ;<br />

Ōe Kenzaburō est toujours un écrivain<br />

respecté dans son pays natal comme<br />

en Occident, mais la réapparition<br />

redondante de son alter ego dans<br />

ses romans semblent déplaire aux<br />

critiques japonaises qui y lisent un<br />

manque de créativité. Par exemple,<br />

Takahashi Genichirō, un professeur<br />

de l’université de Meiji, a rédigé une<br />

critique dans l’Asahi Shinbun suite à<br />

la publication japonaise du roman.<br />

Pour lui, l’écriture d’Ōe Kenzaburō<br />

est scandaleuse, justement parce<br />

qu’il continue à composer sans<br />

jamais se renouveler. Rien ne change.<br />

En ce qui me concerne, c’est un auteur<br />

que j’apprécie grâce à la fluidité de<br />

son texte et l’audace qu’il y met ;<br />

il traite des sujets qu’on n’aborde<br />

parfois que difficilement. Or, ayant lu<br />

seulement une petite partie de son<br />

Œuvre, je ne peux pas m’exprimer<br />

sur la redondance de ses propos. Je<br />

laisse donc à chacun la tâche de se<br />

forger un avis. Après tout, ce n’est<br />

pas parce qu’on a gagné le prix<br />

Nobel qu’il ne faut plus faire d’effort !<br />

Dommage pour nous, qui n’habitons pas au Japon. On va devoir se contenter des<br />

pruneaux vendus dans le supermarché du coin. Mais pourquoi ne pas tester cette<br />

étrange pratique de plonger le pruneau dans le thé. S’il le faut, on gagnera des<br />

points pour nos efforts et le porte-bonheur marchera quand même !<br />

Maupowaa<br />

Critique dans l’Asahi Shinbun<br />

http://cpc.cx/8Nr<br />

Maupowaa


LE MENSUEL<br />

#1 JANVIER <strong>2014</strong><br />

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4<br />

NEWS ANIMES<br />

TAMAKO LOVE STORY AU<br />

CINEMA EN AVRIL <strong>2014</strong><br />

a série Tamako Market signée<br />

L Kyoto Animation et qui a été<br />

diffusée en début<br />

d’année au Japon<br />

aura le droit à un film<br />

d’animation, tout<br />

comme Chuunibyou<br />

demo Koi ga Shitai!.<br />

En effet, la nouvelle<br />

a été annoncée sur<br />

le compte Twitter<br />

de l’anime. Ce film s’intitulera donc<br />

Tamako Love Story et sera projeté<br />

dans les salles nippones le 26 avril<br />

<strong>2014</strong>. À l’heure actuelle la synopsis n’a<br />

pas été dévoilée, seule une image de<br />

Tamako, qui est sûrement l’affiche du<br />

film, est disponible.<br />

ANIMES<br />

NEWS<br />

LUNETTES DE VUE SPECIALES<br />

SHINGEKI NO KYOJIN !<br />

écidément le succès de<br />

D Shingeki no Kyojin (Attack<br />

on Titan) est inébranlable ! Après<br />

les parfums, une Ferrari 458 Italia<br />

et un jeu-vidéo, nous avons le<br />

droit désormais à des lunettes<br />

de vue. En effet, J!NS PC a dévoilé<br />

une prochaine collection<br />

de quatre lunettes aux couleurs<br />

de quatre personnages clés de la<br />

série : Eren, Mikasa, Rivaille et Hanji !<br />

Pour ceux qui souhaitent découvrir<br />

la série, cette dernière est disponible<br />

sur le site d’ADN en streaming légal.<br />

Résumé :<br />

Nous suivons le quotidien de la jeune<br />

Tamako Kitashirakawa qui fait partie<br />

d’une famille possédant une boutique<br />

de mochi assez côté dans le quartier<br />

commerçant de Tama-ya. Un jour elle<br />

fait la connaissance de Dera Mochimazzi,<br />

un oiseau qui parle, venu d’un pays<br />

lointain afin de trouver une princesse<br />

pour son prince.<br />

Je vous renvoie à notre dossier sur les<br />

séries de cet hiver 2013 pour plus d’informations.<br />

Dossier<br />

http://cpc.cx/8Nt<br />

Maxcaz<br />

Comme vous vous attendez, chaque paire a sa propre signification (un peu comme<br />

les parfums). Celles d’Eren seront marron foncé rappelant l’attaque des titans à la<br />

fin de l’anime. Celles de Mikasa seront quant à elles rouges faisant ainsi ressortir le<br />

caractère combatif de Mikasa mais aussi son côté féminin. Celles de Rivaille seront<br />

gris foncé rappelant ainsi son sombre passé. Puis celles d’Hanji seront marron clair<br />

décrivant ainsi son côté intellectuel.<br />

Ces lunettes seront au final disponibles courant mars <strong>2014</strong> au Japon pour la<br />

modeste somme de 50€. Bien évidemment un petit étui à l’effigie du personnage<br />

choisi sera accompagné pour l’achat d’une de ces paires !<br />

Maxcaz<br />

NEWS MANGAS<br />

300 MILLIONS<br />

D’EXEMPLAIRES ONE PIECE<br />

EN CIRCULATION<br />

C’est dans le 181ème numéro de<br />

C Comics News que l’on apprend<br />

que le manga One Piece de Eiichiro Oda<br />

a atteint le chiffre astronomique de 300<br />

millions d’exemplaires en circulations.<br />

Inutile de préciser que cela constitue<br />

un record et que la série n’est pas<br />

prête de s’arrêter en si bon chemin.<br />

À titre de comparaison, Dragon Ball<br />

culmine approximativement à 156,6<br />

millions d’exemplaires tandis que ce<br />

chiffre s’élève à 126,5 millions pour<br />

Naruto.<br />

NEWS MANGAS<br />

NOUVEAU PROJET DE<br />

TSUKASA FUSHIMI<br />

(OREIMO)<br />

Saebakun<br />

ous avons découvert il y a<br />

N quelques heures déjà via le site<br />

de l’éditeur Dengeki Bunko, l’illustration<br />

du nouveau projet de Tsukasa<br />

Fushimi : Ero Manga-sensei: Imouto to<br />

Akazu no Ma. Pour rappel cet auteur<br />

a écrit la série Ore no Imouto ga Konna<br />

ni Kawaii Wake ga Nai. On retrouve<br />

bien sûr aux commandes des dessins<br />

Hiro Kanzaki qui a aussi travaillé sur<br />

Oreimo.<br />

Ce nouveau roman nous conte<br />

l’histoire d’un jeune lycée et auteur<br />

de light novels, Masamune Izumi. Il<br />

travaille en étroite collaboration avec<br />

« Ero Manga Sensei », qui s’occupe des<br />

scènes érotiques de ses romans.<br />

Ce nouveau roman est disponible<br />

depuis le 10 décembre 2013 chez nos<br />

amis nippons au prix de 610 yens, soit<br />

environ 4,61€. Ce dernier est également<br />

disponible sur le site CDJapan.<br />

Maxcaz


LE MENSUEL<br />

#1 JANVIER <strong>2014</strong><br />

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NEWS DRAMAS<br />

VIKI, UN AUTRE MOYEN DE<br />

REGARDER VOS DRAMAS<br />

LEGALEMENT EN FRANCE<br />

V<br />

iki.com est une communauté<br />

dont la devise est « pour les fans,<br />

par les fans » et les vidéos mises en<br />

lignes étant traduites sur le principe<br />

du bénévolat par des internautes dans<br />

de nombreuses langues.<br />

Jusqu’à récemment, des restrictions<br />

géographiques avaient été mises en<br />

place pour le visionnage de dramas,<br />

notamment liées à l’achat de droit par<br />

des sociétés françaises.<br />

La France étant le marché qui connait le<br />

plus d’expansion, l’industrie coréenne<br />

a mis en place différentes stratégies<br />

pour favoriser la diffusion de ses productions.<br />

Ainsi, certaines licences de<br />

dramas ont été négociées avec Viki qui<br />

peut dès à présent vous permettre de<br />

les regarder depuis la France en soustitré<br />

français. Pour l’instant, il s’agit de<br />

dramas de la chaine SBS.<br />

Certains sont vraiment récents, alors<br />

n’hésitez pas à vous rendre sur leur<br />

site.<br />

Yukivamp<br />

NEWS MUSIQUE<br />

EMIT., NOUVEAU SINGLE DE<br />

THE KIDDIE<br />

oilà déjà plus d’un an que THE<br />

V KIDDIE a sorti son dernier album,<br />

THE 5 -FIVE-. En effet ce dernier est<br />

disponible depuis le 30 novembre<br />

2012 dernier. En cette vieille de noël,<br />

le groupe a dévoilé un nouveau single<br />

pour <strong>2014</strong> ainsi que le look associé, qui<br />

est selon moi, splendide !<br />

Ce nouveau single s’intitulera donc<br />

emit. et verra le jour le 12 février prochain<br />

sous le label avex trax (Acid<br />

Black Cherry, GACKT). Il semblerait<br />

que cette année sans sortie (si on ne<br />

NEWS CINEMA<br />

ALBATOR S’INVITE AU<br />

CINEMA POUR LA PREMIERE<br />

FOIS<br />

vis aux amateurs d’Albator (Har-<br />

A lock), le plus grand corsaire de<br />

l’espace quitte le format papier pour<br />

faire son come-back dans toutes les<br />

salles de cinéma en France dès le 25<br />

décembre prochain.<br />

Son incroyable épopée a enfin elle aussi<br />

eu le privilège d’avoir un film d’animation<br />

à son effigie. Albator, une des<br />

légendes du manga japonais, aura dû<br />

attendre plus de 30 ans avant de pouvoir,<br />

pour la toute première fois, avoir<br />

son propre long métrage, en 3D.<br />

ne compte pas le best-of du 1er mai)<br />

s’explique par le changement de<br />

label. THE KIDDIE était jusqu’à THE 5<br />

-FIVE- chez King Records (AKB48) et<br />

non chez avex trax. emit. sera au final<br />

disponible en deux éditions.<br />

Le single est d’ores et déjà<br />

précommandable sur CDJapan, et<br />

vous pouvez même déjà écouter<br />

une petite preview d’emit. sur le site<br />

officiel du groupe ! Ce single s’annonce<br />

grandiose !<br />

Site officiel<br />

www.kiddie.jp<br />

Maxcaz<br />

Le studio Toei Animation a voulu<br />

marquer le coup en sortant leur film<br />

le jour de Noël, afin d’offrir un beau<br />

cadeau aux fans qui ne peuvent que<br />

s’en réjouir. Associée à cette bonne<br />

nouvelle, la bande-annonce du film est<br />

tout simplement magnifique et vaut le<br />

détour.<br />

Pour les amateurs du format papier,<br />

les éditions Kana ont décidé de<br />

rééditer la série en intégrale dès le 6<br />

décembre pour la modique somme<br />

de 25 euros. De quoi mettre tout le<br />

monde d’accord.<br />

Bande-annonce<br />

http://cpc.cx/8Oa<br />

Arthuragon<br />

5<br />

MUSIQUE<br />

NEWS<br />

T.M.REVOLUTION ET SCANDAL<br />

REUNIS POUR UN SINGLE !<br />

ous l’avons appris aujourd’hui même via le site officiel<br />

N de Sony Music Japan,T.M.Revolution ainsi que le<br />

SCANDAL seront réunis pour un single. Ce dernier s’intitulera<br />

Count ZERO | Runners high Sengoku BASARA 4 EP et verra le<br />

jour le 12 février prochain. Nous ne connaissons pas à l’heure<br />

actuelle les différents détails mais nous savons qu’il sera disponible<br />

en deux éditions : Regular et Limited Edition (+DVD).<br />

À noter que ce single n’est pas une collaboration en tant que<br />

tel comme avec Nana Mizuki. En effet, Count ZERO est signée<br />

T.M.Revolution et Runners high SCANDAL.<br />

Comme le nom l’indique, ces deux morceaux sont actuellement<br />

utilisés pour promouvoir le jeu vidéo Sengoku BASARA 4<br />

prévu pour le 23 janvier au pays du soleil levant sur PS3.<br />

Maxcaz


LE MENSUEL<br />

#1 JANVIER <strong>2014</strong><br />

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NEWS JEUX VIDEO<br />

SUISEI NO GARGANTIA<br />

DEBARQUE SUR PC !<br />

lors qu’une deuxième saison a<br />

A été annoncée début Octobre,<br />

l’anime Suisei no Gargantia aura aussi<br />

le droit à un jeu PC en ligne ! En effet,<br />

le site officiel de la série nous annonce<br />

la sortie courant <strong>2014</strong> de ce jeu. Ce<br />

dernier sera signé DMM qui fête cette<br />

année ses 15 ans.<br />

Peu d’informations sont disponibles<br />

à l’heure actuelle, mais il semblerait<br />

que les joueurs pourront créer leur<br />

propre flotte telle que Gargantia mais<br />

aussi contrôler les personnages clés<br />

de la série : Red, Amy, Chamber, etc.<br />

Certains passages de l’anime seront<br />

aussi présents dans cette adaptation !<br />

Pour rappel, l’anime s’est terminé<br />

le 30 juin dernier et dénombre 15<br />

épisodes dont 2 OAVs. Comme dit au<br />

début de l’article, une seconde saison<br />

est en cours de préparation mais nous<br />

ne savons pas encore quand elle sera<br />

diffusée, soyons patients !<br />

Résumé :<br />

Nous suivons le jeune Lieutenant<br />

Red à bord de sa machine, Chamber. Ce<br />

dernier fait parti de l’alliance galactique<br />

formée par les Hommes après avoir<br />

quitté la Terre, devenue hostile à<br />

toute vie. Malheureusement, la vie<br />

dans l’espace n’est pas de tout repos.<br />

En effet, l’Humanité doit se battre<br />

contre les Hideauzes, des monstres<br />

voulant leur destruction. Au cours<br />

d’une bataille contre ces derniers, Red<br />

se retrouve projeté dans un trou noir.<br />

Six mois après, notre lieutenant et sa<br />

machine sont retrouvés par l’équipage<br />

de Gargantia, un navire immense qui<br />

sillonne les océans de la Terre.<br />

6<br />

Maxcaz


LE MENSUEL<br />

#1 JANVIER <strong>2014</strong><br />

ENCART<br />

REVIEW<br />

JEUX VIDÉO<br />

POKEMON X<br />

ET Y<br />

La Révolution est<br />

en marche ! Tous les<br />

détails dans ce test<br />

DRAMAS<br />

DRAMAS DE<br />

L’AUTOMNE<br />

La valve des nouvelles<br />

sorties dramas a déjà<br />

commencée !<br />

ANIMES<br />

ANIMES DE<br />

L’AUTOMNE<br />

Les animes de cet<br />

automne, coups de<br />

cœur et déceptions !<br />

DOSSIER<br />

CHRONIQUE<br />

JEUX VIDÉO<br />

L’OCULUS<br />

RIFT<br />

Coup de projecteur<br />

sur cet outil<br />

merveilleux<br />

SOCIETE<br />

LE JARDIN<br />

JAPONAIS<br />

Analyse faite par<br />

une Japonaise sur le<br />

jardin japonais à Paris<br />

MANGAS<br />

4 MANGAS<br />

EN REVUE<br />

Des révélations,<br />

l’attaque des clones,<br />

et bien plus encore !


LE MENSUEL<br />

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REVIEW<br />

JEUX VIDEO<br />

Kalos<br />

POKEMON<br />

X ET Y<br />

LA REVOLUTION<br />

8<br />

Connaissez-vous les Pokémons ? Ces<br />

petites créatures si mignonnes que<br />

tout le monde a déjà vu au moins une<br />

fois dans sa vie. Qu’importe la version<br />

du jeu, nous avons tous tenté de « Tous<br />

les attraper », et il se peut que certains<br />

d’entre vous se retrouvent aujourd’hui<br />

avec, entre leurs mains, les toutes<br />

dernières versions X et Y, dont nous<br />

allons vous parler aujourd’hui.<br />

Pokémon est un jeu qui se révèle avoir<br />

pris une place importante dans le monde<br />

des jeux vidéo. Malheureusement,<br />

depuis quelques années, les gens y<br />

jouent de moins en moins pour cause<br />

de manque d’originalité entre les<br />

différentes versions. Nintendo a décidé<br />

d’y remédier en ajoutant dans cette<br />

nouvelle version, plein de nouveautés.<br />

par Arthuragon<br />

La 3D<br />

Pour commencer, le jeu est entièrement<br />

en 3D, aussi bien les Pokémons<br />

que le reste ; nouveauté étonnante<br />

sachant que le jeu est connu pour ses<br />

graphismes assez minimalistes malgré<br />

l’actualité des jeux. En un an, il a ainsi<br />

fait un énorme bond graphiquement,<br />

ce qui plaira à tous les joueurs qui<br />

prendront pour une fois plaisir à admirer<br />

les paysages. Sans même mettre le<br />

jeu en 3D.<br />

La gestion du Personnage<br />

Pour la toute première fois dans<br />

Pokémon, vous pourrez aussi choisir<br />

à quoi ressemblera votre personnage<br />

et comment vous voudrez l’habiller,<br />

ce qui donne au jeu un petit coté RPG<br />

fort agréable et une autre utilité aux<br />

Pokédollars que nous avons parfois en<br />

trop.<br />

Les Combats Aériens<br />

Au niveau des combats, plusieurs<br />

choses ont évolué. Pour commencer,<br />

il existe maintenant, deux types de<br />

combats : les combats classiques et les<br />

combats aériens qui sont des combats<br />

uniquement possibles entre Pokémons<br />

de type vol, mais relativement<br />

complexes.<br />

Les Hordes de Pokémons<br />

Vous pourrez également affronter des<br />

hordes de Pokémons. Fini les combats<br />

lassants où l’on affrontait les Pokémons<br />

sauvages un par un pour faire<br />

monter des niveaux à nos bébêtes<br />

préférées, maintenant il est possible<br />

d’en affronter 5 d’un coup. Bien sûr, il<br />

faudra s’armer de techniques capables<br />

d’affecter tout le groupe, mais vous<br />

gagnerez beaucoup de temps, et d’expérience<br />

grâce à ceux-ci.<br />

Les Mégas-Évolutions<br />

Une grande, très grande nouveauté<br />

: les mégas-évolutions. Vous pouvez<br />

à partir de maintenant faire évoluer<br />

certains de vos Pokémons à un 4ème<br />

stade grâce aux méga-évolutions.<br />

Celles-ci sont rendues possibles par<br />

des objets nommés méga-gemmes qui<br />

feront évoluer vos Pokémons, mais<br />

uniquement pendant le combat, à la<br />

fin de celui-ci, le Pokémon reviendra à<br />

son stade d’évolution habituel.<br />

La Région Kalos<br />

Il faut noter que, pour une fois, nous<br />

quittons les régions de Jotho et Kanto<br />

dans lesquelles on évoluait dans les<br />

dernières versions, et nous arrivons<br />

à Kalos, une région qui, vous l’aurez<br />

peut-être remarqué, ressemble étrangement<br />

au nord de la France.<br />

Clins d’œils<br />

Vous remarquerez qu’il y a dans le jeu,<br />

pleins de petits clin d’œils à la France,<br />

d’où la forme de la map. Vous verrez<br />

une tour à Illumis qui vous rappellera<br />

surement la Tour Eiffel et d’autres monuments<br />

dans Kalos qui sont inspirées<br />

de vrais. Encore une bonne raison de<br />

savourer les paysages du jeu.<br />

Les Moyens de Transports<br />

Encore de quoi nous épater avec<br />

dans ce nouvel opus, de nouveaux<br />

moyens de transports. Nous gardons<br />

évidemment les anciens, à l’instar des<br />

chaussures de sport et le vélo. Dans<br />

cette nouvelle version, nous notons<br />

désormais les Rollers et Pokémons.<br />

Pokémons ? Oui, on peut et on doit<br />

dans cette version chevaucher certains<br />

Pokémons pour passer des obstacles<br />

; nous connaissions le principe pour<br />

voler mais pas celui-ci, à voir ce que ça<br />

donne.


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Tour d’Illumis<br />

Habilleur<br />

Combat Aérien<br />

Pokémon X/Y: Sortie en 2013<br />

Pokémon Noir/Blanc 2: Sortie en 2012<br />

Expérience de Capture<br />

Et enfin pour finir, vous gagnerez de<br />

l’expérience lorsque vous capturerez<br />

des Pokémons, ce qui encouragera<br />

certains à la faire et d’autres à le<br />

continuer.<br />

Notre Avis<br />

Tout ça pour dire<br />

que cet opus Pokémon est une<br />

véritable « RÉVOLUTION » à lui tout<br />

seul ; les fans et les novices prendront<br />

tous autant de plaisir à y jouer, quelque<br />

soit l’âge, il est impératif de l’avoir.<br />

Seul bémol, le jeu est ralenti lorsqu’on<br />

joue en 3D, mais très légèrement.<br />

9


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REVIEW<br />

DRAMAS<br />

Secret<br />

ZOOM SUR<br />

LES DRAMAS<br />

D’AUTOMNE<br />

A little love never hurts ou Give Love Aways<br />

Just You<br />

La valse des nouvelles sorties dramas a<br />

déjà commencée. Certains trouveront<br />

peut être cet article un peu tardif, mais<br />

ce temps était nécessaire face aux<br />

nombreux dramas qui se dévoilent à<br />

nous chaque semaine.<br />

4<br />

par Yukivamp<br />

Lan ling wang<br />

10<br />

Secret<br />

Pour ce drama débuté en septembre,<br />

16 épisodes sont prévus.<br />

Résumé :<br />

Pour protéger l’homme qu’elle aime,<br />

Yoo Jung est punie pour un crime qu’elle<br />

n’a pas commis. Après de longues<br />

années de prison, elle retrouve la liberté<br />

mais le destin ne cesse de s’acharner sur<br />

elle, d’autant qu’elle a attiré l’attention<br />

d’un riche chaebol bien déterminé à<br />

exercer sa vengeance.<br />

Pourra t-elle garder le secret sur les<br />

événements tragiques qui l’on conduit<br />

en prison ? L’amour est-il plus fort que<br />

la vengeance ?<br />

Notre Avis<br />

Gros coup de cœur.<br />

Ce drama aborde le thème de la<br />

vengeance comme il a rarement été<br />

déjà traité avec autant de passion et<br />

de complexité. Dans le rôle principal,<br />

Ji Sung livre une performance<br />

incroyable, un jeu d’acteur porté à un<br />

haut niveau. C’est tout simplement<br />

un drama qu’il ne faut pas zapper<br />

(cela ne m’étonnerait pas qu’il soit<br />

licencié sous peu) alors lancez-vous<br />

sans plus tarder. Un drama qui, je<br />

vous le garantis, ne laissera personne<br />

indifférent.<br />

Heirs<br />

Le drama du moment notamment à<br />

cause d’un casting exceptionnel avec<br />

Lee Min Ho et Park Shin Hye.<br />

Pour ce drama débuté en octobre, 20<br />

épisodes sont prévus.<br />

Résumé :<br />

La rencontre d’une fille de domestique<br />

et d’un héritier chaebol en exil<br />

aux États-Unis. Romance moelleuse,<br />

ambiance scolaire dans une académie<br />

de haut vol (qui n’est pas sans rappeler<br />

une certaine école, dans Hana Yori<br />

Dango).<br />

Notre Avis<br />

Les acteurs secondaires<br />

sont tout aussi intéressants que<br />

le casting principal. L’héroine n’est<br />

pas une neuneu.On aime la bande-son<br />

du drama ou pas. Personnellement, «<br />

Love is the moment » ne sera pas dans<br />

mon MP3. La romance est mignonne<br />

mais ne révèle pas tout le potentiel de<br />

Lee Min Ho (en comparaison de Faith<br />

ou City Hunter).<br />

Lan ling wang<br />

Avec 46 épisodes au programme, ce<br />

drama chinois se passe 1 400 ans avant<br />

notre ère.<br />

Résumé :<br />

Yang Xue Wu, descendante d’une<br />

lignée de prêtresse appelées « Filles des<br />

cieux » fait la connaissance du général<br />

et prince Lan Ling Wang, un homme<br />

doué pour la guerre, intelligent et<br />

généreux. Lorsqu’ils combattent, lui<br />

et ses hommes portent des masques<br />

afin d’effrayer l’ennemi ce qui lui a valu<br />

son surnom de « guerrier masqué ».<br />

Lorsque nos deux héros se rencontrent<br />

l’attirance est réciproque mais Yang<br />

Xue Wu est sur ses gardes : grâce à une<br />

prophétie, elle sait que leur destin sera<br />

compliqué mais que le sort du monde<br />

repose sur eux.<br />

Notre Avis<br />

Un coup de cœur<br />

: action, romance et beaux(belles)<br />

acteurs(trices). Les épisodes sont<br />

accrocheurs et soudain, on se rend<br />

compte que l’on est au 30e épisode.<br />

J’apprécie énormément l’opening et<br />

l’ending, et l’acteur principal me fait<br />

vibrer. Il est néanmoins important de<br />

souligner que tous les épisodes ne<br />

sont pas traduits en Français, mais<br />

sont toutefois disponibles en Anglais.<br />

Basketball<br />

Résumé :<br />

Ce drama coréen de 24 épisodes se<br />

passe sous l’occupation de la Corée


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Medical Top Team<br />

Heirs<br />

11<br />

par le Japon (même époque que Bridal<br />

Mask). Pour Kang San, habitant pauvre<br />

le seul espoir réside en la pratique d’un<br />

nouveau sport à la mode : le basketball.<br />

Pourtant face à son rêve il y a des obstacles<br />

: le manque d’argent, de contacts<br />

hauts placés…Le destin lui donne une<br />

chance lorsqu’il fait la rencontre d’une<br />

jeune fille issue d’une riche famille, à<br />

l’esprit libre et romantique.<br />

Notre Avis<br />

Un nouvel aperçu<br />

de cette période très peu représentée<br />

dans les dramas historiques. Un<br />

rythme dynamique entre matchs de<br />

baskets endiablés, triangle amoureux<br />

et intrigues politiques dans un<br />

contexte d’occupation. Il s’agit néanmoins<br />

d’une romance très « poudreuse<br />

» (battements de cils, timidité,<br />

romance d’ados en somme) toute mignonne.<br />

Ça manque de passion ! Mais<br />

un triangle amoureux qui commence à<br />

devenir intéressant au fil des épisodes.<br />

Medical Top Team<br />

Résumé :<br />

Ce drama coréen de 20 épisodes<br />

nous permet de suivre le lancement de<br />

la Top Team : une unité de médecine<br />

regroupant les meilleurs médecins<br />

spécialistes que compte la Corée. On<br />

suit particulièrement une chirurgienne<br />

douée et ambitieuse ainsi qu’un<br />

généraliste de génie qui se dévoue<br />

entièrement à ses patients. Ils vont devoir<br />

faire des choix entre les ordres de la<br />

hiérarchie et l’intérêt des patients.<br />

Notre Avis<br />

Encore un drama<br />

médical après l’excellent Good Doctor,<br />

mais qui dresse des personnages intéressants,<br />

des luttes de pouvoir et soulève<br />

des questions relatives à l’éthique<br />

(la médecine doit-elle servir les intérêts<br />

des hopitaux ?). Les personnages<br />

principaux sont bien travaillés et présentes<br />

un étalonnage intéressant<br />

de caractères. Certains personnages<br />

secondaires mériteraient d’être mieux<br />

mis en valeurs.<br />

Marry him if you dare<br />

Résumé :<br />

Et si a 50 ans votre vie était un désastre<br />

complet ? Et si vous pouviez remonter<br />

le temps pour modifier le cours<br />

des événements ? C’est ce qui arrive à<br />

Na Mi Rae, la trentaine qui a un boulot<br />

médiocre et peu d’espoir de voir ses<br />

rêves se réaliser… Jusqu’à ce qu’elle<br />

fasse la rencontre de la Na Mi Rae du<br />

futur venue intervenir avec le cours du<br />

destin.<br />

Notre Avis<br />

Un concept qui peut<br />

être intéressant avec globalement un<br />

bon casting, mais des difficultés pour<br />

accrocher ! L’héroïne : trop de pathétisme<br />

tue la sympathie.<br />

A little love never hurts ou<br />

Give Love Aways<br />

Résumé :<br />

Pendant 50 épisodes vous suivrez<br />

l’histoire de deux jeunes gens qui<br />

sont amoureux et qui font face à<br />

des difficultés, notamment avec le<br />

remariage de leurs parents respectifs,<br />

ce qui va les obliger à devenir une<br />

famille recomposée.<br />

Notre Avis Les premiers épisodes<br />

peinent à séduire.<br />

Just You<br />

Ce drama taïwanais est quasiment un<br />

remake de Full House.<br />

Notre Avis<br />

Aurait pu séduire,<br />

mais n’a pas réussi à me séduire. Trop<br />

long pour peu d’action.


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REVIEW<br />

ANIMES<br />

Nagi no Asukara<br />

LES ANIMES<br />

DE CET<br />

AUTOMNE<br />

COUPS DE COEUR<br />

ET DECEPTIONS !<br />

Kyoukai no Kanata<br />

Magi : The Kingdom of Mag<br />

12<br />

L’automne montre enfin le bout de son<br />

nez ! En effet les jours sont de moins en<br />

moins longs et il fait plus en plus froid<br />

! Qui dit nouvelle saison dit forcément<br />

nouveaux animes. Après une absence<br />

remarquée des ecchis, ces derniers<br />

sont de retours pour nous « réchauffer<br />

» nous les messieurs ! Mais que nos<br />

lectrices ne s’inquiètent pas, de beaux<br />

jeunes hommes sont aussi de la partie<br />

! Autre point à souligner qui a son<br />

importance, les séries de cet automne<br />

sont dotés de très très bons openings<br />

/ endings. Je ne fais que me répéter à<br />

chaque fois, mais cet article aura pour<br />

but de vous donner envie ou non de<br />

regarder tels ou tels animes. Mon avis<br />

n’engage que moi, vous en faites ce<br />

que vous voulez !<br />

Vous retrouverez donc tout au long de<br />

cet article deux parties. La première<br />

regroupera les animes que je regarde<br />

actuellement (soit environ 15 dont<br />

2 que j’ai arrêté, rien que ça) et une<br />

deuxième sur ceux que je ne regarde<br />

pas, puis ceux qui ont débuté en été et<br />

qui sont toujours en cours de diffusion.<br />

par Maxcaz<br />

Nagi no Asukara<br />

Comme toujours, je commence par<br />

l’anime qui est mon vrai coup de cœur<br />

de cette nouvelle saison : Nagi no<br />

Asukara ! Depuis des décennies les<br />

humains vivaient au fond des océans<br />

mais depuis quelques années déjà, ces<br />

derniers ont commencé à habiter sur<br />

la surface de le terre. Nous suivons<br />

donc le quotidien de quatre jeunes<br />

collégiens, Hikari, Manaka, Chisaki et<br />

Kaname, obligés d’étudier à la surface.<br />

Nous découvrons au fur et à mesure<br />

des épisodes que les relations entre<br />

les humains de la mer et de la surface<br />

de le terre sont des plus tendues.<br />

Notre Avis<br />

Les graphismes ainsi<br />

que le character design sont juste<br />

sublimes. Le rendu est très très joli et<br />

apaisant, on a vraiment l’impression<br />

de « vivre » les aventures des ces<br />

personnages ! Le scénario est aussi<br />

excellent. En effet, faire deux peuples<br />

différents est une très bonne idée. On<br />

ressent très bien « les discriminations<br />

» vis à vis des humains de la mer. Le<br />

couple opening / ending, interprété<br />

respectivement par Ray et Nagi Yanagi<br />

rend vraiment l’anime magique. Bref,<br />

l’anime a tout pour plaire ! N’hésitez<br />

donc pas à aller le regarder chez<br />

Crunchyroll.<br />

Kyoukai no Kanata<br />

Après Free!, Kyoto Animation nous<br />

produit une autre petite merveille :<br />

Kyoukai no Kanata ! L’histoire tourne<br />

autour d’un jeune lycéen mi-humain<br />

mi-yomu devenu immortel, Akihito<br />

Kanbara. Un jour il rencontre une jeune<br />

fille sur le point de se suicider qu’il fini<br />

par sauver car il idolâtre les lunettes :<br />

Mirai Kuriyama. Il découvrit ainsi un<br />

peu plus tard que cette dernière est<br />

une chasseuse d’esprit et qu’elle peut<br />

manipuler son sang à volonté.<br />

une chasseuse d’esprit et qu’elle peut<br />

manipuler son sang à volonté.<br />

Notre Avis<br />

Les graphismes sont<br />

bien évidemment géniaux, comme<br />

toutes les autres séries signées Kyoto<br />

Animation. Les scènes d’action sont<br />

à couper le souffle ! Le scénario est<br />

un peu compliqué à comprendre. En<br />

effet on est vite submergé par les<br />

informations données tout au long<br />

des épisodes ce qui rend l’anime plus<br />

ou moins difficile à suivre. A quand<br />

bien même, la bande sonore ainsi que<br />

l’opening / ending sont très agréables<br />

à l’oreille. Kyoukai no Kanata est donc<br />

second à mon classement !<br />

Magi : The Kingdom of<br />

Magic<br />

Magi : The Kingdom of Magic n’est<br />

nul d’autre que la seconde saison de<br />

Magi : The Labyrinth of Magic. On<br />

retrouve donc Aladdin, Morgiana et<br />

Alibaba dans leurs aventures ! Chacun<br />

décide de suivre sa propre route après<br />

leur dur combat dans le Labyrinthe de<br />

Zagan. Aladdin souhaite donc d’aller<br />

étudier à Magnostadt, la plus grande<br />

école de magie du pays, Morgiana<br />

veut retourner dans son pays natal et<br />

Alibaba souhaite devenir plus fort en<br />

allant s’entraîner au Colisée de Rehm.<br />

Notre Avis<br />

Rien de bien nouveau<br />

par rapport à la première si ce<br />

n’est l’opening et l’ending (heureusement).<br />

Notre petit groupe est toujours<br />

aussi marrant, surtout Aladdin et son


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Kakumeiki Valvrave 2nd Season<br />

Galilei Donna<br />

ic<br />

Samurai Flamenco<br />

13<br />

obsession pour les grosses poitrines<br />

! Cette seconde saison s’annonce<br />

cependant un peu plus mouvementée<br />

que la première.<br />

Kakumeiki Valvrave 2nd<br />

Season<br />

On continue avec les secondes saisons<br />

! Cette fois-ci avec Valvrave the<br />

Liberator ! Nous avons quitté nos héros<br />

lorsque ces derniers arrivaient sur la<br />

Lune. Nous connaissons désormais<br />

tous les pilotes des Valvrave (que je ne<br />

citerai pas pour éviter les spoils). Ces<br />

derniers décident de descendre sur<br />

Terre pour « découvrir » l’origine des<br />

leur machine.<br />

Notre Avis<br />

J’étais un peu mitigé<br />

avec la première saison, mais les six<br />

premiers épisodes parus jusqu’à aujourd’hui<br />

sont excellents. On retrouve<br />

avec plaisir la bande sonore signée<br />

Akira Senju (Fullmetal Alchemist) ainsi<br />

que Nana Mizuki x T.M.Revolution et<br />

ELISA pour l’opening et l’ending. Une<br />

seconde saison qui s’annonce bien<br />

prometteuse !<br />

Galilei Donna<br />

Un peu d’histoire ça ne fait pas mal !<br />

Nous faisons connaissance de trois<br />

jeunes sœurs, Hazuki, Kazuki et<br />

Hozuki, membres de la famille Ferrari,<br />

descendante directe du célèbre<br />

physicien Galilée. Ces dernières sont<br />

assez solitaires et se parlent très<br />

rarement jusqu’au jour où elles sont<br />

victimes de tentatives d’enlèvement.<br />

On apprend un peu plus loin dans le<br />

premier épisode que leurs ravisseurs<br />

étaient en fait à la recherche du «<br />

trésor de Galilée ».<br />

Notre Avis<br />

Une bonne petite<br />

série selon moi. Les couleurs vives<br />

rendent les scènes d’actions ainsi que<br />

les personnages sublimes. L’histoire<br />

est aussi très bien ficelée. J’ai toujours<br />

aimé les animes qui ont un lien direct<br />

avec des personnages historiques,<br />

réels. Une fois plus, et je me répète,<br />

le couple opening / ending est extra !<br />

A mon avis on ne risque pas de s’ennuyer<br />

avec ces trois sœurs. Chacune<br />

a son propre caractère ce qui crée de<br />

temps en temps quelques tensions.<br />

Bref, Galilei Donna est un anime à voir !<br />

Samurai Flamenco<br />

Si vous êtes fans des films Kick-Ass,<br />

cet anime est fait pour vous ! L’histoire<br />

nous compte le quotidien d’un jeune<br />

top modèle Masayoshi Hazama, fan<br />

des supers-héros depuis son plus<br />

jeune âge. Ce dernier tente donc d’en<br />

devenir un en réalisant de bonnes<br />

actions sous son déguisement et son<br />

nom : Samurai Flamenco.<br />

Notre Avis<br />

Un bon petit anime<br />

bien drôle qui fait énormément penser<br />

aux films Kick-Ass. En effet Samurai<br />

Flamenco se fait connaître de la même<br />

façon que Kick-Ass. Côté graphismes,<br />

ces derniers sont assez simplets et se<br />

laissent facilement apprécier mais sans<br />

plus. Le personnage qu’est Masayoshi<br />

Hazama est très drôle. Bref si vous<br />

avez un petit coup de mou, regardez<br />

un épisode de SF, ça devrait suffire<br />

pour vous rebooster ! La série est<br />

actuellement disponible en simulcast<br />

légal sur Wakanim.


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Machine-Doll wa Kizutsukanai<br />

Comme je l’ai dit précédemment,<br />

les ecchis sont de retour pour<br />

cette saison ! Machina-Doll en est<br />

justement un petit. Durant ces vingts<br />

derniers siècles la science a permis le<br />

développement d’une nouvelle magie<br />

permettant de donner vie à des objets,<br />

des marionnettes. Akabane Raishin,<br />

un jeune japonais décide donc de<br />

rejoindre l’Académie Royale des Arts<br />

Mécaniques de Walpurgis avec Yaya,<br />

sa marionnette dans le but de devenir<br />

le meilleur marionnettiste au monde<br />

et de se venger d’une personne en<br />

particulier.<br />

Gingitsune<br />

Machine-Doll wa Kizutsukanai<br />

Coppelion<br />

Golden Time<br />

14<br />

Notre Avis<br />

Le scénario n’est pas<br />

trop mal et peu commun selon moi.<br />

Les graphismes ainsi que le style des<br />

personnages font fortement penser à<br />

l’anime Ore no Kanojo to Osananajimi<br />

ga Shuraba Sugiru. Rien de plus<br />

normal car il se trouve que c’est Ruroo<br />

qui s’occupe du character design !<br />

Certains passages d’action (surtout<br />

pendant les combats), sont en 3D ce<br />

qui gâche un peu l’anime, dommage.<br />

Golden Time<br />

Un anime qui mêle amour et humour<br />

! Nous suivons le jeune Tada Banri qui<br />

fait son entrée dans un université de<br />

droit à Tokyo. Il y fera connaissance de<br />

Yanagisawa Mitsuo ainsi que sa meilleure<br />

amie, Kaga Kouko. Banri tomba<br />

bien évidemment sous le charme de<br />

cette ravissante jeune femme.<br />

Notre Avis<br />

Golden Time est le<br />

genre d’anime qu’on regarde quand<br />

on s’ennuie. Même si les couleurs sont<br />

très agréables à l’œil, le scénario est<br />

un peu faiblard. Heureusement que<br />

l’opening et ending interprétés par Yui<br />

Horie sont là pour nous réveiller un<br />

petit peu.<br />

Coppelion<br />

Un bon petit anime apocalyptique !<br />

Nous sommes en 2036 où l’ancienne<br />

capitale du Japon, Tokyo, a été ravagée<br />

par un accident nucléaire rendant<br />

ainsi toute vie impossible. Trois jeunes<br />

lycéennes génétiquement modifiées,<br />

Ibara, Aoi et Taeko sont envoyées par<br />

l’armée afin de trouver éventuellement<br />

des survivants. Malheureusement ces<br />

dernières vont rencontrer quelques<br />

problèmes en cours de route.<br />

Notre Avis<br />

Un anime d’actualité<br />

avec Fukushima. Le scénario est<br />

plausible et très bien ficelé. Chacune<br />

de ces trois jeunes filles ont leur propre<br />

conviction et leur propre atout. En<br />

effet Ibara est une as dans le domaine<br />

du combat et Taeko a une vision ultra<br />

développée. Seul point noir qui peut<br />

déranger certains : les graphismes.<br />

Les gros traits noirs contournant les<br />

personnages peuvent être déplaisants.<br />

Ces derniers sont aussi retrouvés dans<br />

l’anime BTOOOM! Pour couronner<br />

le tout, ANGELA nous sert un couple<br />

opening/ending génialissime !<br />

Gingitsune<br />

Comme chaque saison, nous avons le<br />

droit à un anime « traditionnel » avec<br />

des Dieux, des temples etc. Nous<br />

suivons donc le quotidien de l’esprit<br />

renard du temple d’Inari, Gintaro et<br />

Makoto la prêtresse. Cette dernière<br />

est la seule à voir Gintaro depuis la<br />

mort de sa mère.<br />

Notre Avis<br />

Gingtsune n’est<br />

vraiment pas un anime exceptionnel.<br />

L’histoire est ennuyante, pas d’action<br />

et graphismes enfantins. Seul point<br />

positif, le caractère de Gintaro, qui faut<br />

dire est très très plaisant ! J’espère<br />

qu’on aura le droit à un peu d’action<br />

avant la fin...


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Strike the Blood<br />

Yowamushi Pedal<br />

Tokyo Ravens<br />

15<br />

Yowamushi Pedal<br />

Après la natation, nous avons le droit<br />

au cyclisme (on sent les JO arrivés) !<br />

Sakamichi Onada est un jeune otaku qui<br />

rentre tout juste au lycée. Ce dernier<br />

parcourt environ 90 km chaque jour<br />

pour aller à Akihabara avec son vélo<br />

de ville, rien que ça ! De fil en aiguille<br />

et grâce à ces deux amis, Shunsuke<br />

Imaizumi et Shōkichi Naruko, Onada<br />

va rejoindre le club de cyclisme de son<br />

lycée et participer à des courses interlycées.<br />

Notre Avis<br />

J’étais un peu<br />

septique par cet anime à cause du<br />

scénario mais aussi à cause des<br />

graphismes qui sont assez particuliers.<br />

Tout compte fait on se prête au jeu,<br />

limite on commence à apprécier<br />

le cyclisme. On apprend beaucoup<br />

de choses sur ce domaine avec les<br />

différents plateaux, etc. Certains me<br />

font même passer à d’autres dans<br />

l’anime Medaka Box ! L’opening signe<br />

le retour de ROOKiEZ is PUNK’D qui<br />

n’avait pas sorti de CD depuis un an<br />

environ.<br />

Tokyo Ravens<br />

Deuxième anime « traditionnel » où l’on<br />

retrouve les esprits etc., Tsuchimikado<br />

Harutora, dernier descendant d’une<br />

très grande famile d’onmyouji les<br />

Tsuchimikado, devrait être à la tête de<br />

la famille mais malheureusement pour<br />

lui, il ne voit pas les esprits. Il cède<br />

donc sa place à Natsume, son amie<br />

d’enfance. Quelques années plus tard,<br />

Natsume revient dans sa région natale<br />

afin de demander de l’aide à Harutora.<br />

A partir de ce moment-là, ce dernier<br />

décida de devenir son familier.<br />

Notre Avis<br />

Un bon petit<br />

mélange d’humeur et d’action. Le<br />

scénario n’a rien d’d’exceptionnel<br />

mais il reste assez symathique. Les<br />

couleurs vives des graphismes sont<br />

vraiment très agréables à regarder.<br />

Les personnages sont aussi très<br />

attachants contrairement à certains<br />

animes. A noter que l’opening est<br />

interprété par la sulfureuse Maon<br />

Kurosaki ! Le meilleur opening de<br />

cette saison selon moi !<br />

Strike the Blood<br />

On termine la partie des animes que<br />

je regarde actuellement avec un ecchi<br />

: Strike the Blood ! L’histoire autour<br />

de Kojô Akatsuki, un simple humain<br />

devenu le 4ème fondateur, le plus<br />

grand vampire au monde. Ce dernier<br />

vit sur l’île Itogami, une île artificielle<br />

où la majorité des démons de notre<br />

monde habite. Un beau jour Kojô rencontre<br />

Yukina Hirameki, une membre<br />

de l’organisation de Roi Lion. À partir<br />

de ce moment là, Kojô ne peut plus<br />

continuer à vivre sa vie normalement.<br />

Notre Avis<br />

Que dire de cet<br />

anime… Pas grand chose… Il se laisse<br />

facilement regarder mais sans plus.<br />

L’histoire n’est pas trop tirée par<br />

les cheveux. Quelques petits sousentendus<br />

assez drôles par-ci par-là.<br />

On retrouve pas mal de combats assez<br />

dynamiques et agréables à regarder.<br />

Dans le même style on retrouve<br />

Campione! Bref, si vous ne savez pas<br />

quoi regarder, Strike the Blood peut<br />

vous dépanner.<br />

Au final, voici mon classement des<br />

animes de cet automne <strong>2014</strong> :<br />

1° : Nagi no Asukara<br />

2° : Kyokai no Kanata<br />

3° : Valvrave the Liberator 2nd saison<br />

4° : Galilei Donna<br />

5° : Magi : The Kingdom of Magic<br />

6° : Coppelion<br />

7° : Golden Time<br />

8° : Tokyo Ravens<br />

9° : Samourai Flamenco<br />

10° : Yowamushi Pedal<br />

11° : Machine-Doll wa Kizutsukanai<br />

12° : Strike the Blood<br />

13° : Gingstune


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DOSSIER<br />

JEUX VIDEO<br />

L’OCULUS<br />

RIFT<br />

CET OUTIL<br />

MERVEILLEUX !<br />

16<br />

vant d’entrer dans le vif du sujet,<br />

A voici quelques informations sur<br />

l’avancée du projet Oculus Rift, ce<br />

casque de réalité virtuelle qui, je le<br />

pense, révolutionnera le monde vidéoludique.<br />

À noter qu’il est possible de<br />

consulter la liste des jeux compatibles<br />

(qui ne cesse d’être complétée de jour<br />

en jour) à cette adresse : riftenabled.<br />

com.<br />

Si le projet Kickstarter (lancé en août<br />

2012) avait permis de lever la coquette<br />

somme de 2,4 millions de dollars (sur<br />

les 250 000 dollars initialement demandés),<br />

Spark Capital et Matrix Partners,<br />

deux sociétés américaines, viennent<br />

de verser 16 millions de dollars afin de<br />

soutenir le projet (en espérant, bien<br />

sûr, des retombées commerciales).<br />

Ceux qui ont eu l’opportunité de tester<br />

le joujou Hi-Tech le savent : c’est tout<br />

simplement merveilleux. Certaines sociétés<br />

se sont d’ailleurs lancées dans<br />

des idées un peu folles, comme développer<br />

« le tout premier jeu d’aventure<br />

érotique en réalité virtuelle ». Intitulé<br />

Wicked Paradise (anciennement Sinful<br />

Robot), ce projet est prévu pour <strong>2014</strong><br />

sur PC et devrait satisfaire les plaisirs<br />

solitaires des plus complexés. Pour<br />

vous faire une meilleure idée du rendu<br />

visuel, le développeur a déjà concocté<br />

une petite vidéo, à visualiser ici (bande<br />

de petits coquins).<br />

La révolution menant à la perversion,<br />

le Japon ne déroge pas à la règle.<br />

Les japonais considèrent visiblement<br />

l’Oculus Rift comme l’outil divin, offrant<br />

la possibilité d’expérimenter ce à<br />

quoi il n’est pas possible de faire dans<br />

la réalité.<br />

La contrainte technique est loin d’être<br />

une barrière pour les plus pervers qui<br />

ont commencé à imaginer de nouvelles<br />

fonctionnalités et expérimentations<br />

en tous genres, comme un face-à-face<br />

romantique avec Hatsune Miku, ou un<br />

jeu hentai qui exploiterait toutes les<br />

possibilités de l’outil (on remerciera la<br />

société Illusion pour leurs efforts ; oui,<br />

les mêmes qui ont développé RapeLay,<br />

le premier simulateur de viol). On<br />

attribuera toutefois le prix de l’idée la<br />

plus étrange à Nao_u, un développeur<br />

japonais indépendant, qui a imaginé<br />

un monde complètement décalé avec<br />

Hatsune Miku en guest star. La vidéo<br />

est à visionner dans les liens ci-après.<br />

Cette démo technologique est<br />

compatible Oculus Rift et Razer Hydra,<br />

une sorte de Wiimote inutile pour PC.<br />

Et pour les jeux de viol, ne vous en<br />

faites pas, les japonais ont déjà tout<br />

prévu.<br />

StheNn<br />

Site Wicked Paradise<br />

www.wickedparadise.com<br />

Vidéo 1#<br />

http://cpc.cx/8Op<br />

Jeu hentai<br />

http://cpc.cx/8Oq<br />

Site Nao_u<br />

www.game.g.hatena.ne.jp<br />

Site Nao_u<br />

http://cpc.cx/8Or


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CHRONIQUE<br />

SOCIETE<br />

LE JARDIN<br />

JAPONAIS A<br />

PARIS<br />

17<br />

ne amie française habitant à<br />

U Boulogne-Billancourt m’avait dit<br />

qu’il existait un jardin japonais à Paris,<br />

et plus précisément dans ce quartier.<br />

Je fus tout d’abord assez sceptique ;<br />

les jardins japonais en France ne sont<br />

pas réellement des espaces naturels<br />

comme ceux que nous pouvons trouver<br />

ici, au Japon. En effet, en France,<br />

on observe un mélange de différents<br />

styles : ni entièrement Japonais, ni<br />

complètement Chinois, ils empruntent<br />

l’un à l’autre. En outre, bien qu’ils<br />

soient considérés comme un simple<br />

cliché pour les Japonais, ils apparaissent<br />

comme authentiques pour les<br />

Français.<br />

Cependant, lorsque j’ai visité le Musée<br />

Départemental Albert Kahn à Boulogne-Billancourt,<br />

je fus pour le moins<br />

étonnée : ce jardin japonais était identique<br />

et faisait directement écho à<br />

ceux que l’on peut trouver habituellement<br />

Japon, à l’instar de celui que j’ai<br />

pu voir à Kyoto. Pendant un instant,<br />

j’avais presque oublié que je me trouvais<br />

en France ; c’était comme si que je<br />

rentrais dans mon pays natal.<br />

Pour la petite histoire, les jardins<br />

japonais ont été créés entre 1908 et<br />

1909 par Albert Kahn qui, lors de son<br />

voyage au Japon, fut impressionné par<br />

cette culture :<br />

Je suis allé à deux reprises au Japon<br />

; j’aime tout particulièrement ce pays<br />

et c’est pour cela que j’ai voulu poser<br />

ici près de ma demeure, un coin de la<br />

terre japonaise. Ma nature a de grandes<br />

affinités avec la sensibilité des Japonais<br />

et j’apprécie tellement le calme et la<br />

douceur de leur façon de vivre. C’est<br />

peut-être aussi pour retrouver cette<br />

atmosphère qui m’est si familière que<br />

j’ai voulu vivre parmi les fleurs et les<br />

arbres du Japon.<br />

(Albert Kahn interviewé pour la<br />

revue France-Japon, 15 Août 1938)<br />

Albert Kahn a tenté de reconstruire<br />

le modèle du jardin Japonais tout<br />

en respectant son architecture et<br />

son atmosphère. Il avait apprécié<br />

la philosophie et l’art de vivre<br />

typiquement Japonais. Grâce à lui, les<br />

maisons traditionnelles japonaises ont<br />

été transposées en France. Ainsi, on ne<br />

perdait rien de la tradition japonaise.<br />

En 1988-1989, ce jardin fut amélioré<br />

par un paysagiste contemporain,<br />

Fumiaki Takano. Il lui rendit hommage<br />

selon trois thèmes : la vie, la mort et<br />

l’axe féminin-masculin.<br />

Le jardin y est très bien entretenu. Le<br />

chef jardinier Français s’est d’ailleurs<br />

rendu au Japon pour y apprendre les<br />

techniques spécifiques de jardinage,<br />

et tente de maintenir, non seulement<br />

l’aspect, mais aussi l’esprit du jardin<br />

japonais.<br />

Je suis vraiment impressionnée de<br />

trouver des jardins aussi ressemblants<br />

en France. Bientôt l’automne et ces<br />

paysages se teinteront d’or. Si je devais<br />

vous recommander une quelconque<br />

balade, ce serait sûrement dans<br />

ces lieux apaisants où vous pourrez<br />

ressentir la plénitude japonaise.<br />

Nanako


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18<br />

CHRONIQUE MANGAS<br />

4 MANGAS<br />

EN REVUE<br />

DES REVELATIONS,<br />

L’ATTAQUE DES<br />

CLONES, ET BIEN<br />

PLUS ENCORE !<br />

J’ignore s’il y’a une réelle utilité<br />

d’ordre public quand à la création<br />

de cette rubrique sur ce site qu’est<br />

<strong>BeJap</strong>, mais au moins cela fait un peu<br />

vivre la rubrique ‘manga’ qui se trouve<br />

presque aussi déserte que la Namibie<br />

! Mais après réflexion je me dis que<br />

cela peu peut être donné quelques<br />

idées d’achats à certains ou en éviter<br />

d’autres… ! C’est pourquoi voici une<br />

petite chronique mensuelle regroupant<br />

4 mangas sortis dans ou un peu avant<br />

cette période. Ce mois-ci voici donc<br />

les critiques du tome 19 de Pandora<br />

Hearts, le tome 9 d’Afterschool<br />

Charisma, le tome 8 d’Amatsuki et pour<br />

finir le troisième tome de Servamp !<br />

par Acchan<br />

Pandora Hearts T19<br />

Ai-je vraiment besoin de repréciser<br />

le scénario de cette série particulièrement<br />

populaire chez les jeunes<br />

Françaises ? Oz Vessalius est le descendant<br />

d’un Illustre sauveur. Lors<br />

de la cérémonie qui devait marquer<br />

son passage à l’âge adulte, il est précipité<br />

dans l’Abysse, une prison interdimensionel<br />

en quelque sorte. Pour<br />

s’en échapper, il réalise un pacte<br />

avec B-Rabbit : un lapin démoniaque<br />

capable de prendre l’apparence<br />

d’une jeune fille du nom d’Alice qui<br />

se dit être une Chain, l’une des plus<br />

puissantes de surcroit. Elle souhaite<br />

gagner elle aussi la « surface » dans<br />

le but de recouvrer ses souvenirs…<br />

Alors qu’il parvint à sortir de sa<br />

prison en compagnie de sa Chain,<br />

Oz va revenir dans son monde où de<br />

nombreuses années semblent s’être<br />

écoulées depuis sa disparition. Depuis<br />

Pandora Heart fait des émules et<br />

ce shojo est l’un des plus populaire<br />

actuellement dans notre doux pays,<br />

chaque tomes étant attendue avec une<br />

ferveur palpable. Lors de la lecture de<br />

ce 19ème tome (ah oui quand même)<br />

on retrouve Oz en mauvaise passe et<br />

en apprenons encore davantage sur<br />

son passé mais aussi celui d’Alice ! La<br />

lumière se fait enfin sur les tréfonds de<br />

toute cette affaire et contrairement à<br />

Amatsuki (nous y viendrons plus tard)<br />

cette nouvelle salve d’informations est<br />

une vraie bouffée d’air frais et on peu<br />

attendre à présent en toute quiétude<br />

le dénouement sur l’avenir incertain<br />

d’Oz et ses amis, voir l’avènement<br />

des Baskerville ? Au niveau du charadesign<br />

pas de changement, c’est<br />

toujours agréable à l’œil, le scénario<br />

évolue donc un peu plus rapidement<br />

et comme à chaque fin de volume on<br />

attends à présent la suite pour avoir<br />

le fin mot de cette affaire. Au vu de<br />

ces révélations et des précédentes,<br />

reste à savoir combien de temps la<br />

série tiendra t-elle encore. Au vue de<br />

la fin de ce volume, sûr que l’échéance<br />

approche à grand pas.<br />

Afterschool Charisma T9<br />

Probablement l’un des mangas qu’il<br />

me taraudait le plus de lire ce mois-ci !<br />

Afterchool Charisma, excellent manga<br />

de Kumiko Suekane (également connu<br />

pour Blood+ A, mais rien de plus) à<br />

pour cadre la prestigieuse académie<br />

de St Kleio, célèbre car elle à pour<br />

particularité de n’y avoir scolarisé que<br />

des clones d’Illustres personnages.<br />

Ainsi se côtois chaque jour Marie Curie,<br />

Napoléon Bonaparte, Jeanne d’Arc ou<br />

encore Amadeus Mozart. Mais toute<br />

cette belle mécanique se trouve éraillé<br />

par la présence de Shiro, un ‘non clone’<br />

fils du directeur. Lorsqu’un groupe de<br />

terroriste composé d’ancien clone<br />

de l’académie vient semer la panique<br />

parmi les élèves c’est le chaos. Autant<br />

vous dire qu’avec la fin du tome 8 et un<br />

tel scénario j’ai bondit de joie lorsque<br />

j’ai enfin pût me le procurer. Ce tome<br />

se concentre sur le passé commun<br />

de Rockwel, Kuroe et Mamiya.<br />

Une grosse introspection qui était<br />

franchement plaisante à regarder,<br />

révélant ces trois personnages qui<br />

tiennent une importance capitale<br />

dans l’histoire mais qui ont rarement<br />

la vedette. Du coup on découvre ici<br />

des coté sombres chez certains et plus<br />

tendre chez d’autres : il était vraiment<br />

intéressant de découvrir quel lien avec<br />

Kuroe avec l’académie et croyez moi<br />

ce tome et riche en surprise ! Enfin ce<br />

gros flash-back nous permet aussi de<br />

découvrir la « Genèse » de l’Académie<br />

St Kleio et le but de son créateur<br />

initial. Pas un instant d’ennui à la<br />

lecture vraiment agréable, l’histoire se


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19<br />

sagement avec de beau dessin égal à<br />

eux même et un style inchangé depuis<br />

le début de la série (à noter simplement<br />

que l’auteur à une fois de plus mis la<br />

dose concernant les gros plans). Bref :<br />

si vous ne connaissez pas Afterschool<br />

Charisma, il est plus que temps de vous<br />

le procurez !<br />

Servamp T3<br />

Un shōnen que j’ai appris à apprécier<br />

pour son chara-design assez sympathiques,<br />

ces répliques vraiment drôles<br />

et ses personnages plutôt attachants.<br />

Servamp nous plonge dans le quotidien<br />

de Mahiru, jeune garçon avec le<br />

cœur sur la main qui recueil un chaton<br />

abandonné dans la rue. Le hic ? Ce<br />

chat est en fait un vampire, un Servamp<br />

plus précisément : un vampire<br />

qui entre au service d’un humain. Par<br />

un malheureux concours de circonstances,<br />

Mahiru deviens le maître de<br />

Kuro alias Sleepy Ash : le vampire de<br />

la paresse. Tout deux vont alors faire<br />

la connaissance des autres Servamp et<br />

chercher à les rallier pour contrecarré<br />

les plans de Tsubaki, le 8ème Servamp,<br />

qui semble avoir des objectifs bien<br />

sombre quand à l’avenir de l’humanité.<br />

Ce tome est dans la continuité<br />

des précédents : on ne se prend pas<br />

franchement au sérieux là dedans ! De<br />

nouveaux personnages assez intéressants<br />

sont introduit, on en apprend un<br />

peu plus sur les Servamps et un bien<br />

étrange labo qui détenait autrefois<br />

Tsubaki (traduisez : on en apprend<br />

donc sur ce personnage). Enfin Kuro<br />

nous dévoile une nouvelle facette de<br />

sa personnalité et j’ai trouvée ça<br />

très interessant de la part d’un des<br />

personnages les plus humoristique du<br />

manga. L’histoire avance doucement<br />

mais sûrement, quelques nouvelles<br />

énigmes viennent s’ajouter aux<br />

précédentes mais sans entraver<br />

l’intrigue principale, ce même fil rouge.<br />

Mais ce titre n’est pas sans défauts :<br />

on peut par exemple évoquer le coté<br />

un peu « brouillon » concernant les<br />

cases et leur juxtaposition ainsi que le<br />

remplissage globale. Du coup certaines<br />

pages en deviennent pénibles à lire.<br />

Mais mis à part ça, Servamp et un<br />

titre qui reste très distrayant sans<br />

forcément rentrer dans le culte, ce qui<br />

n’est probablement pas l’objectif du<br />

mangaka !<br />

Amatsuki T8<br />

Avant tout un tome à l’image des<br />

autres c’est-à-dire qu’il été… compliqué.<br />

Comme si l’histoire en apparence<br />

banale devait se complexifié au maximum<br />

: Tokidoki Rokugô est un lycéen<br />

simplet mais loin d’être modèle… En<br />

effet, à cause de ses mauvaises notes<br />

et notamment en histoire où il semble<br />

être une vraie loque, il est envoyé en<br />

‘cours de rattrapage’ qui consiste ici<br />

en la visite d’un musée à réalité augmenté,<br />

comprenez qu’on vit dans un<br />

futur extra où l’on peu vivre l’espace<br />

de quelques heures la vie passé d’une<br />

époque grâce à un casque révolutionnaire.<br />

C’est ainsi que notre bon Tokidoki<br />

se plonge avec quelques uns de ses<br />

camarades dans le Japon féodale, plus<br />

précisément à l’époque d’Edo. Tout<br />

aurait pu s’arrêter là si suite à l’attaque<br />

d’un Yokai, Tokidoki se retrouve<br />

piégé dans ce monde virtuel…<br />

Un scénario plutôt classique que<br />

Shinobu Takayama, le mangaka, à<br />

pris grand plaisir à le rendre tout<br />

juste compréhensible. En effet,<br />

multipliant les parallèles entre la<br />

réalité, le passé et le nouveau monde<br />

dans lequel évolue notre héro, il<br />

faut bien reconnaître que Toki’ n’est<br />

plus le seul à être perdu… Ce tome<br />

était quand à lui une suite au passé<br />

commun de Ginshu et Bonten, deux<br />

personnages clefs et charismatique.<br />

Quelques éclaircissement donc<br />

mais pas seulement : beaucoup de<br />

questions concernant Bonten reste<br />

par exemple en suspend. On ne sais<br />

toujours pas comment il à pût obtenir<br />

le pouvoir de lire la toile ni même qui<br />

il est réellement, du coup j’ai ressentie<br />

un certain sentiment de frustration car<br />

j’ignore comment l’auteur va pouvoir<br />

nous l’expliquer au vu de la fin de ce<br />

flash-back. Un énième dans le tome<br />

9 ? Peu probable. Le volume s’achève<br />

une fois de plus sur un petit tour dans<br />

le passé/ réalité, je m’y perds. Les<br />

dessins sont grandiose, le récit plutôt<br />

intéressant et les personnages tous<br />

très attachants mais voilà, à force de<br />

brouiller les pistes, passé du coq à<br />

l’âne je crains qu’Amatsuki risque de<br />

perdre le peu de lecteurs qu’il lui reste<br />

en dehors de son pays d’origine…


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INTERVIEW<br />

MIKE<br />

WROBEL<br />

MOSHI STUDIO<br />

Afin de satisfaire votre soif de savoir, voici une interview dédiée à l’agence Moshi<br />

Studio, et plus précisément à Mike Wrobel, creative graphic designer, qui s’est<br />

installé à Tōkyō.<br />

Si vous êtes passé à côté de l’article en mai dernier sur <strong>BeJap</strong>.com, ou si vous<br />

êtes simplement curieux, cette interview devrait vous ravir, tout en vous offrant<br />

l’opportunité d’en apprendre plus sur l’homme qui monte en popularité sur la toile<br />

depuis quelques mois.<br />

Voici donc, sans plus attendre, le compte-rendu de l’interview.<br />

Propos recueillis par StheNn<br />

20<br />

1.Bonjour Mike Wrobel et merci de<br />

nous accorder quelques minutes de<br />

votre temps. Pouvez-vous vous présenter<br />

en quelques mots ?<br />

Je m’appelle Mike Wrobel, j’ai 30 ans,<br />

je suis Français, je vis à vivant au Japon<br />

(à Tōkyō) depuis maintenant 5 ans, et<br />

je suis creative graphic designer.<br />

2.Parlez-nous de votre formation :<br />

pourquoi avoir suivi l’école Pivaut de<br />

Nantes pour vos études supérieures<br />

? Aviez-vous déjà une idée précise de<br />

ce que vous vouliez faire ? Quel fut<br />

l’apport de cette école sur votre projet<br />

professionnel ? Et plus globalement,<br />

avez-vous toujours été intéressé par<br />

l’art et le design ?<br />

Après un Bac L/Arts plastiques, j’ai<br />

intégré la section Dessin d’Animation<br />

de l’école Pivaut de Nantes, une<br />

école de communication visuelle. Ma<br />

promotion était la toute première à<br />

inaugurer cette section, ce qui nous a<br />

valu d’essuyer les plâtres. C’était loin<br />

d’être au point à l’époque, mais cela a<br />

été très formateur.<br />

Je n’ai jamais vraiment eu de problème<br />

de cursus. En effet, j’ai toujours su ce<br />

que je voulais faire, depuis tout petit<br />

déjà. J’étais assez timide et j’ai vite<br />

compris que dessiner était un moyen<br />

pour moi de m’exprimer. Je créais<br />

plein de bandes dessinées que je montrais<br />

à mes camarades de classe. Dessiner<br />

toutes ces aventures était aussi<br />

très exutoire, un moyen de canaliser<br />

un trop plein d’imagination.<br />

3.Pourquoi avoir créé votre propre<br />

agence de design ? Par ailleurs, pourquoi<br />

avoir choisi le Japon, et plus précisément<br />

Tōkyō ? Étais-ce pour vous<br />

un rêve que d’y aller ? Plus largement,<br />

dans quel contexte êtes-vous allé au<br />

Japon ?<br />

Moshi Studio n’est pas juridiquement<br />

parlant une société. C’est un business<br />

freelance légal. Plutôt que de vendre<br />

mes services en utilisant mon nom, j’ai<br />

préféré créer cette « structure » qui me<br />

permettait plus facilement de créer<br />

une marque, dotée d’une philosophie<br />

et d’une identité forte.<br />

Monter mon propre business me<br />

permet de rester indépendant, d’avoir<br />

le contrôle sur ce que je fais et surtout<br />

de véhiculer mes idées, mon univers.<br />

La façon dont je suis parti au Japon<br />

était assez romanesque. Je me suis<br />

réveillé un matin, excédé par la<br />

mauvaise ambiance en France, le<br />

refus quasi-permanent des grandes<br />

instances à tenter quoique ce soit<br />

de nouveau et une culture en totale<br />

perte de vitesse. J’ai alors décidé de<br />

tout lâcher et de tenter ma chance<br />

ailleurs. Afin de réaliser un vieux rêve,<br />

j’ai finalement choisi Tōkyō qui était en<br />

concurrence avec Vancouver. Je suis<br />

d’abord parti 3 mois en mode touriste<br />

avec mon meilleur ami pour tâter le<br />

terrain.


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Cela fait cinq ans que je vis à Tōkyō, et<br />

j’en suis toujours autant amoureux.<br />

C’est une ville incroyable, extrêmement<br />

dense où tout est à découvrir.<br />

Une sorte de labyrinthe démesuré<br />

où tous les buildings, maisons, commerces,<br />

temples sont empilés les uns<br />

sur les autres à la manière de Tetris,<br />

mais paradoxalement c’est une ville<br />

très bien organisée. Elle est conçue<br />

pour que les gens sortent. Elle regorge<br />

ainsi d’izakaya (petits restos pas<br />

chers), de bars conceptuels, de karaokés,<br />

de commerces complètement<br />

délirants. Tōkyō est un paradis pour<br />

les photographes, artistes, designers,<br />

fashion stylistes qui peuvent laisser<br />

s’exprimer librement leur créativité.<br />

Du fait de son taux de délinquance et<br />

criminalité extrêmement bas, la vie est<br />

vraiment douce. C’est ce que j’apprécie<br />

le plus ; évoluer dans un environnement<br />

serein, fluide et positif.<br />

21<br />

4.Êtes-vous plusieurs au sein de<br />

l’agence ? En outre, quel est votre rôle<br />

au sein de l’agence ? Qu’avez-vous à<br />

gérer au quotidien ?<br />

Je suis tout seul à gérer mes clients, la<br />

création, les démarches, etc., mais depuis<br />

le buzz autour de mes illustrations<br />

de Game of Thrones, c’est devenu difficilement<br />

gérable. Beaucoup d’e-mails,<br />

de propositions de publication, et de<br />

commandes. Je suis en train d’engager<br />

quelqu’un pour m’aider dans la<br />

partie administrative. On est en discussion,<br />

pour le moment.<br />

5. Est-ce que vous vous considérez uniquement<br />

comme graphiste, ou plutôt<br />

comme une personne multi-facettes ?<br />

Je dirai que je suis très polyvalent dans<br />

mon domaine, de par mon background<br />

en animation où l’on vous apprend à<br />

vous adapter aux différents styles graphiques.<br />

Je suis un artiste avant tout<br />

et forcément, cela pose quelques difficultés<br />

avec la partie business, deux<br />

états d’esprit qui ont souvent du mal<br />

à cohabiter. Ce qui me conforte dans<br />

mon idée d’engager quelqu’un pour<br />

m’aider à gérer la paperasse.<br />

6. Quel a été votre parcours professionnel<br />

dans la création numérique<br />

avant de créer Moshi Studio ?<br />

Après mon école, je me suis lancé<br />

comme auteur freelance dans l’animation.<br />

Je créais des concepts de séries<br />

pour la TV, développais la bible graphique<br />

et littéraire puis démarchais les<br />

sociétés de production. Mes projets<br />

d’animation ciblaient les 15/30 ans, et<br />

se voulaient dans la veine des Simpsons,<br />

South Park, ou encore Family<br />

guy.<br />

7.Qu’en est-il de votre apprentissage<br />

du Japonais ? Avez-vous appris directement<br />

dans le pays ? Ou avez-vous<br />

pris des cours durant votre cursus<br />

avant de partir vivre au Japon, et ce,<br />

pendant combien de temps ?<br />

Au niveau de la langue, je me débrouille,<br />

mais vu que je travaille tout<br />

seul, cela n’aide pas pour pratiquer.<br />

J’apprends sur le tas, avec mes amis<br />

ou la télévision japonaise.<br />

En outre, j’avais pris une dizaine de<br />

cours peu de temps avant de partir,<br />

histoire de connaître au moins<br />

quelques mots-clés.<br />

8. Parlez-nous un peu de la vie là-bas,<br />

quel est votre ressenti sur la ville<br />

tokyoïte ?<br />

9. Comment décririez-vous votre quotidien<br />

dans le quartier de Shinjuku ? À<br />

ce titre, pourriez-vous nous décrire en<br />

quelques mots la vie de ce quartier ?<br />

Shinjuku est un arrondissement divisé<br />

en plusieurs quartiers, dont un portant<br />

le même nom et étant le plus grand et<br />

le point névralgique de Tōkyō. J’habite<br />

non loin, à 4 minutes en métro, dans<br />

un quartier sympa qui s’appelle Ochiai.<br />

Tōkyō est tellement dense que, quel<br />

que soit le quartier où vous habitez,<br />

tout est toujours à portée de main.<br />

Vous n’avez jamais besoin de courir<br />

bien loin pour trouver ce que vous<br />

cherchez.<br />

Shinjuku est extrêmement vivant. On<br />

y trouve la station de métro la plus fréquentée<br />

du monde qui divise le quartier<br />

en deux. D’un côté le quartier des<br />

affaires, constitué de gigantesques<br />

buildings, de l’autre, des magasins<br />

énormes, des bars, restaurants, izakaya,<br />

karaokés, le tout créant une<br />

jungle de signes et néons. Au Japon, le<br />

culte de la nourriture est assez hallucinant,<br />

je n’ai jamais vu ça auparavant,<br />

on y voit que ça à la télévision et les<br />

rues pullulent d’endroits où se restaurer.<br />

Du coup, on mange beaucoup à<br />

l’extérieur.


LE MENSUEL<br />

#1 JANVIER <strong>2014</strong><br />

Ce <strong>Web</strong> <strong>Magazine</strong> ne propose qu’un échantillon<br />

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22<br />

10.Est-ce difficile d’ouvrir sa propre<br />

société au Japon ? Comment partir de<br />

zéro et entreprendre quelque chose<br />

dans un nouveau pays ? Pourriez-vous<br />

nous préciser les démarches ?<br />

Monter sa propre société au Japon est<br />

assez facile, les démarches administratives<br />

sont fluides et moins lourdes<br />

qu’en France ; j’ai d’ailleurs plusieurs<br />

amis Japonais trentenaires autour de<br />

moi qui ont monté leur affaire. C’est<br />

très fréquent. Ce qui complique un<br />

peu la donne quand on est étranger<br />

c’est l’obtention d’un visa. On ne peut<br />

évidemment pas débarquer comme ça<br />

en créant son petit business personnel,<br />

il faut obligatoirement être sponsorisé<br />

par une entité (une société, une<br />

école), et obtenir un statut de société<br />

vous soumet à quelques obligations,<br />

comme engager un certain nombre<br />

de salariés, ou disposer d’un capital<br />

départ minimum, etc. Si ce statut vous<br />

paraît trop exigeant, vous pouvez<br />

toujours vous mettre en Kojin Jigyou,<br />

c’est-à-dire en travailleur indépendant,<br />

ce que j’ai fait dans mon cas.<br />

11.Parlez-nous de votre studio : que<br />

proposez-vous, quels sont vos clients,<br />

par exemple ? Comment les démarchez-vous<br />

? Ces derniers sont-ils essentiellement<br />

japonais ou mondiaux ?<br />

Une des philosophies de Moshi studio,<br />

c’est de rendre chaque projet unique,<br />

attractif, même pour les commandes<br />

les moins « glamour ». Il y a toujours<br />

moyen de faire quelque chose qui sorte<br />

du lot. J’aime contourner les normes,<br />

casser les codes, réfléchir à quelque<br />

chose de nouveau. N’oublions pas<br />

que le but premier d’un client est de<br />

générer de la visibilité sur son produit,<br />

site, commerce, et de se démarquer<br />

de ses concurrents.<br />

Mes clients sont très divers, cela va de<br />

grosses machines comme ESPN à des<br />

salons de coiffures à Kyōto, en passant<br />

par des particuliers pour des posters,<br />

stickers, etc.<br />

12. Quels sont vos clients pour lesquels<br />

vous préférez travailler ?<br />

Petits clients, gros clients, peu<br />

importe, j’aime simplement travailler<br />

pour des gens qui respectent ce que<br />

je fais. Cela passe par le respect des<br />

deadlines de paiement, ou encore<br />

l’écoute mutuelle.<br />

13. Parlons un peu de vous : quels sont<br />

vos centres d’intérêts ? Vos influences ?<br />

Vos inspirations ? Vos genres créatifs ?<br />

Je suis quelqu’un de passionné, de très<br />

entier, parfois un peu trop. Un accro<br />

de musique, de cinéma et de séries<br />

télévisées. Je suis de cette génération<br />

qui a grandi dans les années 90 avec<br />

le Club Dorothée, Dragon Ball, Parker<br />

Lewis, Sauvé par le Gong, Le prince<br />

de Bel Air, X-Files, la Super Nintendo,<br />

Nirvana… C’est tout naturellement<br />

chargé de ces références cultes que j’ai<br />

développé mon intérêt pour la culture<br />

pop et iconique ; définitivement les<br />

meilleurs souvenirs de mon enfance.<br />

Je garde cette douce nostalgie comme<br />

quelque chose de très précieux et<br />

m’en sert comme d’un moteur dans<br />

mon travail.<br />

14.Vos influences et vos inspirations<br />

ont-elles un impact sur votre manière<br />

de travailler et sur votre style ?<br />

Comme je l’amorçais justement dans<br />

le point ci-dessus, ces références ont<br />

sans aucun doute façonné mon style.<br />

De la même manière que les œuvres<br />

qui m’ont marqué dans mon enfance,<br />

j’essaie d’insuffler cette même énergie<br />

dans mes travaux.<br />

15.Comment définissez-vous votre<br />

style ? Et à ce titre, comment les<br />

Japonais conçoivent-ils vos travaux ?<br />

Il est assez difficile de s’auto-définir,<br />

mais en quelques mots : pop, « catchy<br />

», lumineux, contemporain.<br />

Les Japonais utilisent souvent les mots<br />

« fashion » et « fresh » pour qualifier<br />

mon travail, ils sont très réceptifs<br />

aux palettes de couleurs que j’utilise.<br />

Ils raffolent de ce qui vient d’ailleurs.<br />

Justement à ce propos, le piège dans<br />

lequel tombent beaucoup d’étrangers<br />

qui viennent au Japon, c’est de<br />

vouloir absolument faire du manga,<br />

de la japanimation ou autres designs<br />

asiatiques. Les Japonais trouvent cela<br />

étrange et ne vous prendront pas<br />

vraiment au sérieux. Vous passerez<br />

pour un touriste geek plus qu’un<br />

professionnel.<br />

16.Pour rebondir sur la question<br />

précédente, quel est l’apport de votre<br />

culture française auprès de vos clients<br />

Japonais ?<br />

Une perception, un jugement, un<br />

sens de la critique qui ne fait pas du<br />

tout partie de la culture japonaise.<br />

Il faut simplement faire attention<br />

à ne pas être trop abrupt dans la<br />

communication.<br />

17.Selon vous, en tant qu’étranger<br />

et pour percer au Japon, faut-il avoir<br />

un style neutre de toute inspiration<br />

japonaise ?<br />

Je ne pense pas qu’il faut<br />

nécessairement avoir un style neutre<br />

de toute inspiration japonaise. Faire<br />

évoluer son style en s’intéressant aux<br />

codes des autres cultures est plutôt<br />

enrichissant, mais il faut néanmoins<br />

éviter de tomber dans l’excès.<br />

Beaucoup de graphistes passionnés<br />

par le Japon viennent ici avec leur<br />

portfolio constitué d’illustrations de<br />

type manga. Comme je le disais un peu<br />

plus haut, cela amuse les Japonais mais<br />

ils ne vous prendront pas au sérieux.<br />

Un graphiste étranger au Japon a tout<br />

intérêt à mettre en avant son propre<br />

style pour exister. Les Japonais, bien<br />

qu’ils soient un peu robotisés, linéaires<br />

et introvertis, se passionnent pour<br />

l’exotisme (entendez ici « ce qui vient<br />

d’ailleurs »).<br />

18.Pouvez-vous nous décrire votre<br />

méthode de travail pas à pas ? Avec<br />

quels outils travaillez-vous ? Quel est<br />

votre philosophie de travail ?<br />

Je déteste travailler dans le silence,<br />

je trouve cela angoissant et pas<br />

très chaleureux. J’ai toujours la<br />

télévision ou la musique en fond.<br />

Paradoxalement, cela m’aide à me<br />

concentrer. Les méthodes varient<br />

selon le type de projet mais pour<br />

décrire le processus commun, c’est<br />

beaucoup de recherches, de temps de<br />

réflexion et d’implication. Je travaille<br />

aussi beaucoup la nuit. Pour moi,<br />

l’atmosphère est plus propice à la<br />

création. Je suis un adepte des nuits<br />

banches entrecoupées de pauses<br />

ramen et konbini dans mon quartier.


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La société est régie par d’innombrables<br />

normes sans intérêt qui se sont<br />

souvent imposées d’elles-mêmes, à<br />

défaut d’autres propositions. J’essaie<br />

de casser cela et de faire comprendre<br />

à mes clients que s’ils veulent que leur<br />

image soit mise en valeur, il n’y a alors<br />

aucun intérêt à faire ce que tout le<br />

monde fait déjà.<br />

Je déteste la norme et faire les choses<br />

comme ci ou comme ça, parce que<br />

la masse le fait, c’est anti-créatif. Je<br />

fais toujours de mon mieux pour que<br />

les clients qui font appel à moi se retrouvent<br />

avec un produit fini qui sort<br />

du lot. Être payé pour faire quelque<br />

chose de conventionnel et sans impact<br />

ne m’intéresse pas vraiment.<br />

Par ailleurs, je travaille sur un peu tous<br />

les supports, cela dépend du projet,<br />

qu’il soit digital, papier, peinture, custom<br />

graphique de produits, etc. Néanmoins,<br />

je travaille essentiellement sur<br />

Photoshop et Illustrator, parfois un<br />

peu After Effect, mais mon chouchou<br />

reste clairement Photoshop.<br />

20. Quelle est la phrase qui vous définit<br />

le plus ?<br />

Une phrase d’Oscar Wilde, un de mes<br />

auteurs préférés : « Une idée qui n’est<br />

pas dangereuse ne mérite pas d’être<br />

appelée une idée ».<br />

21.Vos derniers travaux sur la série<br />

Game of Thrones vous ont-ils propulsé<br />

sur le devant de la toile ?<br />

Le buzz a été incroyable et absolument<br />

inattendu. Je poste chaque<br />

semaine sur mon Tumblr des illustrations<br />

rendant hommage à mes films,<br />

séries télévisées, personnages préférés.<br />

Mon projet sur les personnages<br />

de GOT version 80/90s s’est propagé<br />

à une vitesse hallucinante sur la toile.<br />

Seulement quatre jours après le premier<br />

post, je recevais des messages<br />

de fans, des propositions professionnelles,<br />

des demandes d’interviews et<br />

publications des quatre coins de la<br />

planète pour des magazines, sites, galeries,<br />

etc. Aujourd’hui encore, les demandes<br />

affluent, ces illustrations ont<br />

définitivement changé mon rythme de<br />

vie.<br />

etc., mais aussi profiter des festivals<br />

d’été à Tōkyō !<br />

24.Éventuellement, quels seraient vos<br />

conseils pour ceux qui souhaiteraient<br />

créer leur propre agence de design,<br />

et plus largement, pour les personnes<br />

intéressées à l’idée de créer leur société<br />

au Japon ?<br />

Je ne suis pas suffisamment calé pour<br />

donner de grands conseils sur la création<br />

de société au Japon, mais ayez<br />

suffisamment d’expérience sur place<br />

et de connaissances sur le pays avant.<br />

Travailler avec les Japonais peut être<br />

très déroutant, ce sont de très bons<br />

exécutifs, fidèles en affaires, et toujours<br />

prêts à se plier en quatre, mais<br />

qui ont énormément de mal à penser<br />

en dehors du système et à improviser.<br />

Aussi, comme je le disais un peu avant,<br />

il ne faut pas venir ici en pensant faire<br />

du manga ou de l’animation. Les meilleures<br />

chances que vous avez c’est de<br />

leur apporter ce qu’ils n’ont pas.rer.<br />

Du coup, on mange beaucoup à l’extérieur.<br />

23<br />

19.Pour rebondir sur votre réponse à<br />

la question précédente, comment se<br />

passe une journée type à votre lieu<br />

de travail ? Quelle est l’ambiance qui<br />

y règne ? Pourriez-vous nous montrer<br />

votre lieu de travail ?<br />

Je vis dans un type d’appartement<br />

qu’on appelle au Japon designer’s<br />

mansion (en opposition avec les appartements<br />

japonais traditionnels), c’est<br />

aussi là que je travaille. J’ai une grande<br />

baie vitrée qui fait toute la longueur de<br />

l’appartement, ce qui me donne une<br />

vue imprenable sur l’ouest de Tōkyō et<br />

le mont Fuji. C’est agréable de pouvoir<br />

lâcher l’ordinateur des yeux quelques<br />

minutes et de contempler la vue, et<br />

c’est parfait pour l’inspiration.<br />

Une idée qui<br />

n’est pas<br />

dangereuse<br />

ne mérite pas<br />

d’être appelée<br />

une idée<br />

22.Est-ce important pour vous de<br />

continuer à travailler sur des projets<br />

personnels en dehors de vos obligations<br />

professionnelles ?<br />

Je ne conçois même pas de ne m’en<br />

tenir qu’à mes obligations professionnelles.<br />

Les projets personnels sont<br />

nécessaires, pour continuer à évoluer,<br />

apprendre, nourrir sa créativité… On<br />

ne fait pas toujours ce qui nous excite<br />

le plus quand on travaille sur un projet<br />

pour un client, donc c’est important<br />

d’équilibrer la balance et de se faire<br />

plaisir. Et les projets personnels, c’est<br />

aussi ce qui vous donne de la visibilité<br />

et des opportunités.<br />

23.Quels sont vos projets pour les<br />

prochains mois ?<br />

L’été est assez déroutant à Tōkyō, très<br />

chaud et très humide. Je pense que je<br />

vais rester assez proche de mon meilleur<br />

ami de saison, l’air conditionné.<br />

Plus sérieusement, j’ai pas mal de projets<br />

pour les deux/trois prochains mois<br />

: un album cover pour un artiste hip<br />

hop aux États-Unis, plusieurs illustrations<br />

pour des magazines, du contenu<br />

pour mon ma boutique en ligne, des<br />

participations sur d’autres projets,<br />

25. Un dernier mot pour les lecteurs ?<br />

Merci à tous ceux qui ont contribué à<br />

créer le buzz autour de mon travail. En<br />

outre, je ne peux que vous conseiller<br />

de venir passer quelques jours ici au<br />

moins une fois dans votre vie.<br />

N’hésitez pas à me suivre sur Tumblr<br />

ou sur Facebook, et vous pouvez également<br />

retrouver mes artworks sur<br />

ma boutique en ligne à cette adresse<br />

: society6.com/Moshikun.<br />

26. Merci à vous pour nous avoir<br />

consacré un peu de votre temps !<br />

Merci à tous et merci à l’équipe <strong>BeJap</strong> !<br />

Tumblr<br />

moshi-kun.tumblr.com<br />

Facebook<br />

www.facebook.com/MoshiStudio


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EXTRA<br />

RECETTE DU<br />

MOIS<br />

LE TACO RICE,<br />

PLAT TYPIQUE DU<br />

CAFE JAPONAIS<br />

Aujourd’hui, je vous présente un mélange<br />

entre les cuisines japonaises et<br />

a cuisine japonaise, ce n’est pas<br />

L seulement la cuisine tradition-<br />

-nelle comme les Sushi, les Tenpura,<br />

les Yakitori… Les Japonais apprécient<br />

également les cuisines françaises,<br />

chinoises, mexicaines ou bien encore<br />

espagnoles (n’importe quel pays)<br />

et tentent souvent des mélanges<br />

originaux entre celles-ci et la cuisine<br />

japonaise. Ce mélange des cuisines<br />

est une des particularités de la cuisine<br />

japonaise contemporaine !<br />

mexicaines, le Taco Rice. Le Taco est<br />

en-cas classique de la cuisine mexicaine<br />

à base de tortillas. Les japonais<br />

tentent de recréer le goût du Taco<br />

dans un plat à base de riz.<br />

Depuis 10 ans, le Taco Rice est très à la<br />

mode au Japon. Dans les cafés de Shibuya,<br />

Shinjuku, Harajuku ou Shimokitazawa,<br />

vous trouverez facilement ce<br />

plat ! Mais il est aussi très facile à faire<br />

à la maison !<br />

Ingrédients (Pour une personne) :<br />

Un grand bol de riz<br />

100 mg de viande hachée<br />

1/2 oignon<br />

1/2 tomate<br />

1/2 avocat<br />

Trois feuilles de salade<br />

Fromage rapé<br />

Assaisonnement pour tacos<br />

Tortillas chips<br />

Préparation :<br />

1/ Faites revenir l’oignon dans de l’huile<br />

pendant quelques minuties. Ajoutez la<br />

viande et faites revenir à feu vif. Ajoutez<br />

l’eau et l’assaisonnement pour tacos,<br />

mélangez et laissez mijoter à feu<br />

doux pendant 5 min.<br />

2/ Mettez le riz sur le plat. Ajoutez les<br />

feuilles de salade, les tomates et les<br />

avocats coupés, la viande et le fromage<br />

rapé. Broyez les tortillas chips.<br />

C’est fini !<br />

Nanako<br />

THE ZELDA<br />

PROJECT<br />

personnages tels qu’ils apparaissent<br />

dans la réalité, au mieux de nos capacités,<br />

en les plaçant dans de beaux décors<br />

fidèles à leurs homologues d’Hyrule, et<br />

à travers la création d’albums photo<br />

élaborés en utilisant l’art allant de costumes<br />

à la 3D CGI ».<br />

24<br />

e vous propose un nouveau<br />

J DeviantArt particulier qui n’est<br />

qu’un avant gout d’un projet en devenir.<br />

Il s’agit du DeviantArt Adella, de<br />

Sarah Quillian, mais qui n’est pas le<br />

travail d’une seule et même personne,<br />

mais d’un collectif de cosplayer de Los<br />

Angeles : « The Zelda Project » !<br />

Enivré par l’univers de Ocarina of time,<br />

ils souhaitent à travers leurs photos<br />

et vidéo donner vie aux personnages,<br />

aux décors , et à la sensation globale<br />

de Ocarina of Time.<br />

En souhaitant aller plus loin dans leur<br />

projet, ils ont sollicité la plateforme<br />

participative Kickstarter afin de pouvoir<br />

produire et réaliser un court<br />

métrage de Ocarina of Time, mettant<br />

en scène la bataille finale. En projet<br />

encore en cours, auquel vous pouvez<br />

donner un petit coup de pouce à travers<br />

la page de The Zelda Project.<br />

Maedataison<br />

DeviantArt Adella<br />

www.adella.deviantart.com<br />

Sitte officiel The Zelda Project<br />

www.thezeldaproject.net<br />

Le but de ce collectif est : « De créer les


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Un premier numéro qui,<br />

nous l’espérons, marquera le début d’une nouvelle aventure.<br />

Retrouvez-nous en février pour le second numéro.<br />

25<br />

Mensuel, le <strong>Web</strong> <strong>Magazine</strong><br />

<strong>BeJap</strong> paraît le 5 de chaque mois.<br />

<strong>BeJap</strong>.com est l’actualité de la<br />

culture Japonaise et ses environs.<br />

EQUIPE DIRIGEANTE<br />

Co-fondateur : Charles Roehrich<br />

Co-fondateur : Brice Guinot<br />

Associés : Dylan Descourtieux,<br />

Romain Gaullier<br />

COMPOSITION<br />

Romain Gaullier<br />

REDACTION<br />

Rédacteur en chef & Responsable<br />

éditorial : Romain Gaullier<br />

Ont participé à ce numéro :<br />

Matthieu Peigné, Maria Gjerlev,<br />

Maxime Caz, Myléne Naminé,<br />

Kathleen Marie-Joseph, Arthur<br />

Chambost, Soriba Gassama, Dylan<br />

Descourtieux, Nanako Kitagawa<br />

Tous droits réservés.<br />

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