29.01.2014 Views

Le seul vrai Baptême.

Depuis le début des temps, il est fort bien connu que l'eau est la vie et qu'elle détient une puissance de régénération, autant pour le corps humain que pour le sol de la terre. Néanmoins elle détient aussi une force destructrice puissante qui n'est pas à négliger. Dans les cultures et religions des anciens peuples, l'eau à toujours détenu un caractère sacré et était utilisé dans des pratiques cérémoniales pour purifier et apaiser les consciences de la culpabilité des offenses commises envers un dieu quelconque. La chute de l'homme en Éden et le déluge du temps de Noé où les peuples de la terre ont été immergé sous les eaux, ont laissé des traces dans la conscience humaine qui, quoique les souvenirs en furent déformés avec le temps, se retrouvent dans un grand nombre de cultures et traditions anciennes comme modernes. Nous voyons donc que le baptême n’est nullement une invention du christianisme, même si plusieurs voudraient le croire. Ce rite, sous forme d'immersion qui rappelait les eaux du déluge, a existé dans toutes les religions à mystères ou il servait d'initiation, comme dans le culte d'Isis, le culte de Mithra, et surtout dans les Mystères Éleusiniens de l'Orphisme dont les pratiques sont parallèles au christianisme antique. Les Indiens, habitants de l'Inde, de temps immémorial, se plongeaient et se plongent encore dans le Gange. Il y avait de grands réservoirs dans les souterrains des temples d’Égypte pour les prêtres et pour les initiés. Les rites de purification par l’eau au moyen de l'immersion, sont de la plus haute antiquité. Être propre, c’était être pur devant les dieux. Nul prêtre païen n’osa jamais approcher des autels avec une souillure sur son corps. La pente naturelle à transporter à l’âme ce qui appartient au corps fit croire aisément que les lustrations, les ablutions, ôtaient les taches de l’âme comme elles ôtent celles des vêtements; et en lavant son corps on crut laver son âme. De là cette ancienne coutume de se baigner dans le Gange, dont on crut les eaux sacrées; de là les lustrations si fréquentes chez tous les peuples. Les nations orientales qui habitent des pays chauds furent les plus religieusement attachées à ces coutumes.

Depuis le début des temps, il est fort bien connu que l'eau est la vie et qu'elle détient une puissance de régénération, autant pour le corps humain que pour le sol de la terre. Néanmoins elle détient aussi une force destructrice puissante qui n'est pas à négliger. Dans les cultures et religions des anciens peuples, l'eau à toujours détenu un caractère sacré et était utilisé dans des pratiques cérémoniales pour purifier et apaiser les consciences de la culpabilité des offenses commises envers un dieu quelconque. La chute de l'homme en Éden et le déluge du temps de Noé où les peuples de la terre ont été immergé sous les eaux, ont laissé des traces dans la conscience humaine qui, quoique les souvenirs en furent déformés avec le temps, se retrouvent dans un grand nombre de cultures et traditions anciennes comme modernes. Nous voyons donc que le baptême n’est nullement une invention du christianisme, même si plusieurs voudraient le croire. Ce rite, sous forme d'immersion qui rappelait les eaux du déluge, a existé dans toutes les religions à mystères ou il servait d'initiation, comme dans le culte d'Isis, le culte de Mithra, et surtout dans les Mystères Éleusiniens de l'Orphisme dont les pratiques sont parallèles au christianisme antique. Les Indiens, habitants de l'Inde, de temps immémorial, se plongeaient et se plongent encore dans le Gange. Il y avait de grands réservoirs dans les souterrains des temples d’Égypte pour les prêtres et pour les initiés. Les rites de purification par l’eau au moyen de l'immersion, sont de la plus haute antiquité. Être propre, c’était être pur devant les dieux. Nul prêtre païen n’osa jamais approcher des autels avec une souillure sur son corps. La pente naturelle à transporter à l’âme ce qui appartient au corps fit croire aisément que les lustrations, les ablutions, ôtaient les taches de l’âme comme elles ôtent celles des vêtements; et en lavant son corps on crut laver son âme. De là cette ancienne coutume de se baigner dans le Gange, dont on crut les eaux sacrées; de là les lustrations si fréquentes chez tous les peuples. Les nations orientales qui habitent des pays chauds furent les plus religieusement attachées à ces coutumes.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu`au terme de la guerre. Il<br />

(Christ) fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il<br />

fera cesser le sacrifice et l`offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables,<br />

jusqu`à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur.» (Dan. 9:26,27; voir aussi<br />

Deutéronome 28:15-68). Maintenant, il importe de remarquer que le baptême de Jean était sous la<br />

loi, c'est à dire qu'il était selon les rituels de purifications exigés par la loi (Jean 3:25,26), et il est hors<br />

de tout doute que ce rituel de purification était une forme de consécration qui se faisait par aspersion et<br />

non par immersion (Exode 29:1, 4; Nombres 4:3; 8: 5-7; Hébreux 6:2; 9:8-12). <strong>Le</strong>s synonymes du<br />

mot consécration nous aide davantage à comprendre le sens de ce baptême: consécration:<br />

apothéose, baptême, bénédiction, confirmation, dédicace, dévouement, espèce, eucharistie, gloire,<br />

illustration, impanation, inauguration, onction, ratification, sacre, sanctification, sanction, triomphe,<br />

validation, victoire. Ce baptême comprenait des «sanctions», c'est à dire «un avertissement, une<br />

censure, un châtiment, une condamnation, une confirmation, un jugement, une rançon, une ratification,<br />

une répression, une suspension, et même un tribut: «En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant<br />

dans le désert de Judée. Il disait: Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. Jean est celui<br />

qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète, lorsqu`il dit: C`est ici la voix de celui qui crie dans le<br />

désert: Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers. Jean avait un vêtement de poils de<br />

chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.<br />

<strong>Le</strong>s habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain, se rendaient<br />

auprès de lui; et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain.<br />

Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de<br />

vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? Produisez donc du fruit digne de la repentance, et ne<br />

prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces<br />

pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham. Déjà la cognée est mise à la racine des arbres:<br />

tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.» (Matthieu 3:1-10). Si Jean<br />

adresserait son message aux Évangéliques modernes il serait condamné de manquer d'amour, d'être un<br />

hérétique, de juger des personnes, d'être possédé, d'être un violent, d'être grossier, un dangereux, un<br />

dérangé, un fou, un antitrinitaire, et même d'être un faux chrétien et on l'éviterait comme la peste<br />

bubonique.<br />

Tout le monde sait que les Baptistes et les communautés et Églises dites évangéliques en général<br />

baptisent par immersion. On en fait une condition pour la validité du baptême. <strong>Le</strong> baptême par<br />

aspersion est déclaré non conforme à celui que le Christ a institué et même comme démoniaque. <strong>Le</strong>s<br />

arguments invoqués sont d'ordre linguistique et théologique. «Dans tous les dictionnaires», écrit A.<br />

Kuen, un des grands cornichons Baptiste dont le vinaigre surit le lait de la Parole, «le mot "baptizô" est<br />

traduit par immerger, plonger, submerger. <strong>Le</strong> mot français "baptiser" n'est pas une traduction du verbe<br />

grec, il n'est qu'une francisation qui n'explique pas le sens du mot grec... Nous nous insurgeons à juste<br />

titre contre ceux qui ont retiré la coupe aux fidèles, alors que le Seigneur à dit: "Buvez-en tous".<br />

Pourquoi alors accepterions-nous qu'on se contente de verser quelques gouttes d'eau sur la tête, quand<br />

Jésus-Christ a ordonné: "Immergez-les"? Sommes-nous plus sages que lui?" (<strong>Le</strong> <strong>Baptême</strong>, p.<br />

131,140).» A. Kuen traduit donc "baptisez-les" par "immergez-les", et en tire la conclusion que, pour<br />

être conforme à l'institution du Christ, le baptême doit avoir lieu par immersion.<br />

Il est un fait que le verbe grec signifie souvent immerger, plonger dans l'eau, mais il détient aussi<br />

plusieurs autres significations comme nous avons vu plus haut dans le Dictionnaire de J. Planche et<br />

dans celui de James Donnegan. Affirmer qu'il le signifie nécessairement et toujours la même chose est<br />

aussi faux que de prétendre que le verbe "manier", du fait de son étymologie (manier provient de<br />

main), désigne toujours une action accomplie avec la main. Marc dit des pharisiens: «Quand ils<br />

reviennent de la place publique, ils ne mangent qu'après s'être purifiés. Ils ont encore beaucoup

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!