procès verbal du 18/03/2013 - Ville de Tournefeuille
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PROCES-VERBAL<br />
DU CONSEIL MUNICIPAL<br />
EN DATE DU <strong>18</strong> MARS <strong>2013</strong><br />
L'an <strong>de</strong>ux mil treize, le dix-huit mars à dix-huit heures, le Conseil Municipal <strong>de</strong> cette Commune, régulièrement convoqué, s'est réuni au<br />
nombre prescrit par la loi, dans la salle provisoire <strong>du</strong> Conseil Municipal située dans les locaux <strong>de</strong> l’ancienne crèche <strong>du</strong> Moulin Câlin,<br />
impasse Max Baylac, sous la Prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> Monsieur Clau<strong>de</strong> RAYNAL.<br />
Etaient présents ou représentés : Mmes, MM. Clau<strong>de</strong> RAYNAL, Danielle BUYS, Mireille ABBAL, Bernard BENSOUSSAN, Jacques<br />
GUILBAULT, Hélène DESMETTRE, Robert CARRERE, Elisabeth SEGURA-ARNAUT, Françoise HONDAGNEU, Gilbert QUERE,<br />
Bernard MARUEJOULS, Denise LANTA, Danielle QUENARD, Pierre DUFOUR, Martine BOURDON, Michèle SORIANO, Daniel<br />
FOURMY, Jean-Luc AGOSTINI, Alain FONTAINE, Isabelle MEIFFREN, Murielle THOMAS, Nicole RAPON, Jacques TOMASI, François<br />
GODY, Dominique FOUCHIER, Olivier LAMBEAUX, Stéphanie VERLEYEN, Julie LUGA, Patrick BEISSEL, Françoise VIATGE, Patrick<br />
AUBIN.<br />
Absents ayant donné pouvoir :<br />
Francis BARRABES ayant donné pouvoir à Danielle BUYS<br />
Jacques PAQUET ayant donné pouvoir à Mireille ABBAL<br />
Corinne ROULIN ayant donné pouvoir à Hélène DESMETTRE<br />
Sylvie TOMASI-RIVIERE ayant donné pouvoir à Françoise VIATGE<br />
Etaient absents et excusés : /<br />
Secrétaire : Danielle BUYS.<br />
Monsieur le MAIRE ouvre la séance et souhaite la bienvenue à l’Assemblée. Il donne la parole à<br />
Madame BUYS qui procè<strong>de</strong> à l’appel.<br />
<br />
0 – ADOPTION DU PROCES-VERBAL DU CONSEIL MUNICIPAL<br />
EN DATE 28 JANVIER <strong>2013</strong><br />
Monsieur le MAIRE soumet à l’Assemblée le procès-<strong>verbal</strong> <strong>du</strong> Conseil Municipal en date <strong>du</strong> 28 janvier<br />
<strong>2013</strong> et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si <strong>de</strong>s remarques sont à formuler ou <strong>de</strong>s modifications à apporter.<br />
Aucune remarque n’étant formulée, le procès-<strong>verbal</strong> <strong>du</strong> Conseil Municipal en date <strong>du</strong> 28 janvier <strong>2013</strong> est<br />
adopté à l’unanimité.<br />
* *<br />
*<br />
1
Monsieur le MAIRE excuse Jacques PAQUET, absent pour une opération <strong>du</strong> genou. Il présentera donc<br />
le budget à sa place.<br />
Avant d’abor<strong>de</strong>r l’ordre <strong>du</strong> jour, Monsieur le MAIRE souhaite donner la parole à Madame ABBAL pour<br />
une information sur les rythmes scolaires. Cette organisation peut avoir un lien avec le budget car cette<br />
question <strong>de</strong>s 4,5 jours vient poser question sur le plan financier pour certaines communes, en particulier<br />
celles qui étaient à 4 jours. Les 4,5 jours peuvent in<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s surcoûts dans le fonctionnement.<br />
Madame ABBAL confirme ce que tout le mon<strong>de</strong> suppose, c’est-à-dire que la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong>,<br />
effectivement, appliquera la réforme dès la rentrée <strong>2013</strong>. Le contraire aurait été surprenant puisque<br />
nous fonctionnons déjà sur 9 ½ journées et ne pas appliquer la réforme cette année voulait dire revenir<br />
sur 4 jours par semaine pendant un an pour repartir ensuite sur 9 ½ journées dès la rentrée 2014. Par<br />
ailleurs, nous avons toujours été attachés à ce rythme <strong>de</strong> 9 ½ journées car nous pensons que c’est celui<br />
qui est le plus adapté au bon équilibre <strong>de</strong>s enfants. C’est la raison pour laquelle nous avions <strong>de</strong>mandé et<br />
obtenu, en 2008, une dérogation dans ce sens.<br />
Les conséquences <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> cette réforme à <strong>Tournefeuille</strong> seront relativement limitées car nous<br />
sommes déjà sur ce rythme. Ceci dit, quelques petits aménagements seront à effectuer en termes<br />
d’horaires dans la mesure où jusqu’à présent, l’organisation <strong>de</strong>s 24 heures hebdomadaires que doivent<br />
les enseignants reposait sur une organisation <strong>de</strong> 3 semaines à 25 heures et une semaine à 22 heures.<br />
Dorénavant, nous serons sur un rythme régulier <strong>de</strong> 24 heures par semaine. De ce fait, une modification<br />
<strong>de</strong>s horaires hebdomadaires aura lieu. Ce sera l’occasion pour nous <strong>de</strong> travailler avec l’ensemble <strong>de</strong>s<br />
acteurs é<strong>du</strong>catifs pour voir comment organiser l’articulation <strong>de</strong> ces différents temps à la fois dans la<br />
cohérence et dans la complémentarité pour arriver à une proposition <strong>de</strong> l’emploi <strong>du</strong> temps <strong>de</strong> la semaine<br />
aussi optimale que possible pour l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs et en particulier <strong>de</strong>s enfants. Nous avons, bien<br />
sûr, commencé à travailler sur ces sujets avec les services. Un calendrier nous a été dicté par<br />
l’E<strong>du</strong>cation Nationale. Nous avions jusqu’à fin mars pour dire si nous souhaitions, ou pas, appliquer la<br />
réforme. Nous <strong>de</strong>vons faire une proposition d’organisation à Monsieur le Directeur <strong>de</strong>s services<br />
Académiques <strong>de</strong> l’E<strong>du</strong>cation Nationale avant le 19 avril. Nous avons commencé à rencontrer les<br />
Directeurs d’écoles et, sous peu, les parents d’élèves. Quelque soit l’organisation qui <strong>de</strong>vrait être validée<br />
par le Directeur Académique <strong>de</strong>s Services <strong>de</strong> l’E<strong>du</strong>cation Nationale, et ayant la possibilité <strong>de</strong> bénéficier<br />
<strong>du</strong> fonds d’amorçage mis à disposition <strong>de</strong>s communes qui appliquent la réforme par l’Etat, notre budget<br />
ne sera donc globalement pas impacté par cette réforme grâce à cette subvention <strong>de</strong> l’Etat, ni sur <strong>2013</strong>,<br />
ni sur 2014. Nous aurons une réponse <strong>de</strong> l’Inspection Académique à la fin <strong>du</strong> mois d’avril ou au début <strong>du</strong><br />
mois <strong>de</strong> mai. Nous informerons immédiatement les familles <strong>de</strong> la nouvelle organisation pour la rentrée<br />
<strong>2013</strong>.<br />
Monsieur le MAIRE confirme donc qu’il ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra pas le report à 2014 <strong>de</strong> cette réforme.<br />
* *<br />
*<br />
Monsieur le MAIRE indique à l’Assemblée que Monsieur BEISSEL, Madame VIATGE et Madame<br />
TOMASI-RIVIERE ont déposé une question écrite qui sera traitée en fin <strong>de</strong> séance sauf si à l’occasion<br />
d’un sujet traité au cours <strong>de</strong> l’ordre <strong>du</strong> jour, une réponse pouvait être apportée à cette question.<br />
* *<br />
*<br />
2
1 - ADOPTION BP <strong>2013</strong> COMMUNE + ZAC<br />
AP / CP<br />
SUBVENTIONS<br />
TARIFS<br />
TAUX<br />
Monsieur le MAIRE propose une présentation synthétique <strong>du</strong> budget à l’issue <strong>de</strong> laquelle la lecture <strong>de</strong>s<br />
différents chapitres sera faite. Il indique que ce document présenté en séance sera annexé au procès<strong>verbal</strong><br />
<strong>du</strong> Conseil Municipal.<br />
Concernant les recettes <strong>de</strong> fonctionnement, elles s’élèvent à 33 405 000 K€. Les dépenses <strong>de</strong><br />
fonctionnement sont à 29 914 000 K€. La différence <strong>de</strong> 3 491 000 € représente donc l’autofinancement.<br />
Le capital <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte à rembourser est à hauteur <strong>de</strong> 1 755 000 €. Les recettes d’investissement<br />
s’élèvent à 8 339 000 €. Les dépenses d’investissement s’élèvent à 10 075 000 € ; ces dépenses et<br />
recettes comprennent les reports <strong>de</strong> l’année 2012.<br />
Nous verrons que les dépenses strictes <strong>de</strong> l’année <strong>2013</strong> relatives à ce budget s’élèvent à<br />
5 millions d’euros TTC.<br />
Sur les orientations générales :<br />
le budget <strong>de</strong> fonctionnement augmente <strong>de</strong> 0,9 % <strong>de</strong> BP à BP, soit la moitié <strong>de</strong> l’inflation moyenne<br />
constatée en 2012 qui est autour <strong>de</strong> 2 %,<br />
l’autofinancement est stabilisé par rapport au BP 2012,<br />
le désen<strong>de</strong>ttement se poursuit (remboursement <strong>du</strong> capital <strong>de</strong> <strong>de</strong>tte supérieur à l’emprunt<br />
nouveau) avec une baisse <strong>du</strong> stock <strong>de</strong> <strong>de</strong>tte <strong>de</strong> 255 000 €, comme chaque année,<br />
un programme d’équipements nouveaux importants est maintenu en autorisations <strong>de</strong><br />
programme.<br />
L’ensemble <strong>de</strong>s dépenses par secteur d’activité <strong>de</strong> l’action communale se décompose <strong>de</strong> la manière<br />
suivante :<br />
Administration générale et sécurité publique : 4 307 621 €.<br />
Culture et vie associative : 3 733 427 €.<br />
Enfance et é<strong>du</strong>cation : 9 917 453 €.<br />
Patrimoine et environnement : 4 853 842 €.<br />
Solidarité et cohésion sociale : 2 875 780 €.<br />
Sports : 1 314 024 €.<br />
Il convient <strong>de</strong> ramener ces sommes à un budget général d’environ 33 millions d’euros lorsqu’on y<br />
rajoute l’autofinancement et les intérêts <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte.<br />
Monsieur le MAIRE rappelle un certain nombre d’éléments caractéristiques qui sont pris en compte dans<br />
ce budget <strong>2013</strong> :<br />
nous constatons une baisse <strong>de</strong> nos primes d’assurances dans le cadre d’un nouveau marché.<br />
la suppression <strong>du</strong> contrat <strong>de</strong> gardiennage en raison <strong>de</strong> l’installation d’alarmes sur les bâtiments<br />
communaux dans la mesure où nos établissements sont désormais, dans une gran<strong>de</strong> majorité,<br />
soit protégés par vidéo, soit par alarmes anti-intrusion.<br />
le budget <strong>de</strong> la Boutique d’Ecriture qui disparaît suite à son transfert à la Communauté Urbaine.<br />
3
En dépenses supplémentaires, nous noterons :<br />
En restauration, une augmentation <strong>du</strong> prix <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées alimentaires est constatée.<br />
Une subvention en faveur <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sur l’implantation d’un maraîchage est prévue.<br />
Une <strong>de</strong>uxième phase d’abattage <strong>de</strong> platanes est prévue, car malheureusement, les <strong>de</strong>rniers<br />
arbres que nous avions essayé <strong>de</strong> protéger sont également touchés par la maladie.<br />
Pour la jeunesse, un budget d’action <strong>du</strong> Conseil Municipal <strong>de</strong>s Jeunes. Il s’agit d’une somme<br />
modique, mais c’est une nouvelle ligne qui apparaît.<br />
Dépenses <strong>de</strong> fonctionnement : le budget <strong>du</strong> personnel en particulier est une donnée extrêmement<br />
importante <strong>du</strong> budget municipal. Au budget primitif <strong>2013</strong>, cette dépense s’élèvera à 14 270 000 €. Cette<br />
somme est en progression <strong>de</strong> 2 % par rapport au budget primitif 2012, soit très exactement 275 000 €<br />
d’augmentation.<br />
Sur cette somme, est incluse une augmentation décidée par le gouvernement, <strong>de</strong> 1,35 point <strong>de</strong> la<br />
cotisation retraite. Monsieur le MAIRE insiste sur le fait que 1,35 point ne veut pas dire 1,35 % <strong>de</strong> ce qui<br />
était donné antérieurement. Cette somme correspond à environ 120 000 €.<br />
L’impact <strong>de</strong>s recrutements sur toute l’année correspond à 2 personnes en crèche familiale plus 1<br />
personne supplémentaire pour l’Escale. Cela pour un total <strong>de</strong> 105 000 €.<br />
Le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong>s progressions mécaniques <strong>de</strong> carrières (GVT : glissement vieillesse technicité), la hausse<br />
<strong>du</strong> SMIC, dé<strong>du</strong>ction faite <strong>de</strong>s postes non renouvelés, donne un total <strong>de</strong> 120 000 €.<br />
Diminution <strong>de</strong> la prime d’assurance : 70 000 € après appel d’offres.<br />
Toutes ces augmentations donnent donc un total <strong>de</strong> 275 000 €, soit 2 %, pourcentage très exactement<br />
égal à l’inflation, ce qui est extrêmement rare. Ceci est rare puisque d’habitu<strong>de</strong> nous sommes à 3 %<br />
notamment à cause <strong>du</strong> GVT. Par ailleurs, le point <strong>de</strong>s fonctionnaires ne bouge plus <strong>de</strong>puis 3 ans.<br />
Les dépenses imprévues masquent, dans le budget, le fonds <strong>de</strong> roulement <strong>de</strong> la Commune. Cette<br />
somme est retrouvée dans le résultat <strong>de</strong> fin d’année. Fin 2011, la constitution d’un fonds <strong>de</strong> roulement<br />
avait été annoncée en transférant un excé<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> budget <strong>de</strong> la Pa<strong>de</strong>rne vers celui <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>. Ce<br />
processus s’est terminé en 2012 avec <strong>de</strong> nouveaux transferts d’excé<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s budgets annexes<br />
(Pa<strong>de</strong>rne et Quéfets). Ce montant s’élève désormais à 2 millions d’euros. Il apparaît au chapitre<br />
« dépenses imprévues ». Ce fonds <strong>de</strong> roulement est très important. Il nous permet d’éviter le recours à<br />
une ligne <strong>de</strong> trésorerie au fur-et-à-mesure <strong>de</strong>s mois, en fonction <strong>de</strong>s besoins. Ce fonds <strong>de</strong> roulement<br />
permet d’y faire face.<br />
Pour les intérêts <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte, ils baissent <strong>de</strong> 8 % par rapport à 2012.<br />
L’évolution <strong>de</strong>s dépenses réelles <strong>de</strong> fonctionnement, c’est-à-dire lorsque sont enlevées les opérations<br />
d’ordre, 0,7 % par rapport au BP 2012, ce qui se trouve en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s 50 % <strong>de</strong> l’inflation.<br />
L’autofinancement est composé <strong>du</strong> virement à la section d’investissement et dotations aux<br />
amortissements. Il s’élevait à 3 454 000 € en 2012, il reste <strong>du</strong> même ordre : 3 491 000 € en <strong>2013</strong>.<br />
L’augmentation <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong> fonctionnement s’élève à 0,8 % par rapport au budget primitif 2012.<br />
Les recettes (pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong>s services) observent une progression moyenne <strong>de</strong>s tarifs à hauteur <strong>de</strong><br />
l’inflation (2 %) sauf pour la restauration scolaire où elle est limitée à 1 %.<br />
Participations <strong>de</strong>s organismes extérieurs : progression <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong>s crèches liée à l’augmentation<br />
<strong>de</strong>s heures facturées avec une augmentation <strong>de</strong>s prestations <strong>de</strong> services <strong>de</strong> la CAF car nos services ont<br />
particulièrement bien optimisé les heures <strong>de</strong> crèche, cela s’est tra<strong>du</strong>it par une amélioration <strong>de</strong>s recettes<br />
et une amélioration <strong>de</strong> la prestation <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> la CAF avec une hausse <strong>de</strong> 80 000 €.<br />
Le contrat enfance-jeunesse, d’un montant <strong>de</strong> 30 000 €, correspond à la partie qui nous revient suite au<br />
marché passé avec la crèche « Couleur d’Eveil » pour la mise à disposition <strong>de</strong> 10 places. Nous avons<br />
payé ces 10 places dans leur intégralité la première année, la CAF nous rembourse une partie <strong>de</strong> ce<br />
coût à partir <strong>de</strong> l’année 2.<br />
Dotation <strong>de</strong> 40 000 € dans le cadre <strong>de</strong> la mise en place, dès <strong>2013</strong>, <strong>de</strong> la réforme <strong>de</strong>s rythmes scolaires.<br />
Cette dotation sera utilisée, pour partie, dès cette année dans un certain nombre d’ajustements en<br />
matière <strong>de</strong> personnel complémentaire comme l’indiquait Madame ABBAL.<br />
4
Recettes <strong>de</strong> fonctionnement<br />
Progression <strong>de</strong> 2,2 % <strong>de</strong>s recettes (impôts directs) par une progression <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> 1,8 % votée par le<br />
Parlement. Cette progression <strong>de</strong>s bases vient compenser l’inflation. A cela s’ajoute 0,4 % d’évolution<br />
physique correspondant à l’évolution <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> constructions sur la Commune et leur tra<strong>du</strong>ction en<br />
termes d’augmentation <strong>de</strong>s bases. Cette évolution physique nous apparaît d’ailleurs, cette année,<br />
extrêmement faible et, sans doute, pas tout à fait juste, c’est-à-dire que doivent exister <strong>de</strong>s marges <strong>de</strong><br />
manœuvre dans le comptage effectué par l’Etat. Une vérification <strong>de</strong>vra être opérée par nos services afin<br />
<strong>de</strong> voir l’exactitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce chiffre.<br />
Nous proposons <strong>de</strong> voter <strong>de</strong>s taux stabilisés <strong>de</strong>puis 20 ans : taxe d’habitation : 9,54 %, foncier bâti :<br />
22,36 %, foncier non bâti : 106,47 %.<br />
Les reversements <strong>de</strong> la Communauté Urbaine Toulouse Métropole progressent <strong>de</strong> 1,1 % <strong>de</strong> budget à<br />
budget. Ils comprennent l’attribution <strong>de</strong> compensation qui diminue <strong>de</strong> 70 000 € et qui est liée aux<br />
transferts <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> la Commune vers la Communauté Urbaine et à l’extinction <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte<br />
transférée. Nous constatons par contre la progression <strong>de</strong> la dotation <strong>de</strong> solidarité communautaire. La<br />
somme annoncée au budget primitif <strong>de</strong> 570 000 € était une erreur. Cette somme a, <strong>de</strong>puis, été corrigée<br />
lors d’une décision modificative dès que le montant correct a été connu, soit 492 000 €, d’où un gain <strong>de</strong><br />
228 000 €.<br />
Les dotations <strong>de</strong> l’Etat diminuent continuellement <strong>de</strong>puis quelques années, comme la dotation <strong>de</strong><br />
solidarité urbaine. Nous pouvons, cependant, comprendre la baisse <strong>de</strong> la DSU puisque nous ne<br />
sommes pas une ville connaissant <strong>de</strong>s difficultés sociales importantes. Cela nous a fait perdre, sur<br />
quatre années, 500 000 €. Cependant, concernant la DGF et la DNP, nous connaissons aujourd’hui <strong>de</strong>s<br />
pertes importantes particulièrement sur la DNP qui <strong>de</strong>vrait avoisiner zéro. Nous en perdons, au total,<br />
90 %.<br />
Il s’agit-là <strong>de</strong> l’application d’un nouveau système <strong>de</strong> calcul portant sur le potentiel financier, c’est-à-dire<br />
la richesse comparée <strong>de</strong>s communes. Pendant très longtemps, nous avons été considérés comme une<br />
ville pauvre avec <strong>de</strong>s habitants aux revenus plutôt élevés par rapport à la moyenne <strong>de</strong> la strate. « ville<br />
pauvre » car nous avons très peu <strong>de</strong> bases économiques (ex-taxe professionnelle). Lorsque le pro<strong>du</strong>it<br />
fiscal est observé, nous avons pâti <strong>de</strong> longue date <strong>de</strong> bases économiques faibles. La règle <strong>du</strong> potentiel<br />
fiscal a été changée, elle a été transformée en potentiel financier. Face à cette nouvelle règle, nous<br />
sommes perdants car aujourd’hui ce nouveau calcul est basé en intégrant la moyenne sur la<br />
Communauté Urbaine, <strong>de</strong> la richesse économique. Il est considéré que le fait que nous soyons dans une<br />
communauté riche, même si la ville est pauvre, nous bénéficions <strong>de</strong> la richesse <strong>de</strong> la communauté. Cela<br />
n’est effectivement pas tout à fait faux, l’exemple en serait la mise en place <strong>du</strong> BHNS.<br />
Au total, entre la DSU et la DNP, nous perdons 900 000 € en 4 ans. Cette année, nous totalisons<br />
270 000 € <strong>de</strong> perte.<br />
Cela nous oblige chaque année à faire face aux augmentations naturelles <strong>de</strong> nos dépenses, mais<br />
également à récupérer ce montant per<strong>du</strong> <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> l’Etat <strong>du</strong> fait d’un nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul fixé au<br />
plan national.<br />
Dépenses d’investissement<br />
Les principales opérations nouvelles proposées en investissement, pour <strong>2013</strong>, en crédits <strong>de</strong> paiement :<br />
une seule grosse opération, la crèche <strong>de</strong> Quéfets qui vient <strong>de</strong> démarrer pour 1 300 000 € prévus en<br />
<strong>2013</strong> et 900 000 € prévus en 2014.<br />
Les acquisitions foncières concernant <strong>du</strong> foncier autour <strong>du</strong> Phare s’élèvent à 932 000 €.<br />
Les travaux <strong>de</strong> la salle <strong>du</strong> Conseil Municipal représentent un montant <strong>de</strong> 280 000 €.<br />
Le parc Mirabeau pour un montant <strong>de</strong> 175 000 €.<br />
Les dépenses d’équipements nouveaux (hors reports 2012) s’élèvent à 5 092 000 € pour un total <strong>de</strong><br />
10 millions y compris les reports.<br />
La piste d’athlétisme avec les vestiaires et les tribunes est prévue en autorisation <strong>de</strong> programmes, pour<br />
un montant <strong>de</strong> 1 800 000 € TTC. Ce projet ne pourra être réalisé que dans le cadre d’un plan <strong>de</strong><br />
financement où les différents partenaires considèreront que cette opération est importante et utile. Le<br />
5
CNDS verserait 240 000 €, la Région verserait 360 000 €, le Département verserait 200 000 €, la<br />
Commune verserait 650 000 €.<br />
Aucun crédit <strong>de</strong> paiement n’est aujourd’hui indiqué, nous sommes dans l’attente <strong>de</strong>s co-financements et<br />
en particulier celui <strong>du</strong> CNDS afin d’être sûrs, également, d’obtenir le label qualifié d’intérêt régional. Ceci<br />
signifie que la Fédération montrerait son intérêt à réaliser cette piste.<br />
Le CNDS nous a fait savoir qu’il ne présenterait pas notre dossier cette semaine car il existe 2 sessions<br />
par an (mars et novembre). En novembre <strong>de</strong>rnier, la session a été annulée. Les dossiers traités en mars<br />
<strong>2013</strong> seront ceux qui <strong>de</strong>vaient être traités en novembre 2012. Notre dossier passera donc, au mieux, en<br />
novembre <strong>2013</strong>.<br />
Recettes d’investissement : les principales recettes nouvelles sont :<br />
• Les subventions <strong>du</strong> Conseil Général et <strong>de</strong> la CAF pour la crèche <strong>de</strong> Quéfets. Il s’agit <strong>de</strong> la<br />
<strong>de</strong>rnière fois que nous obtenons, sur ce type <strong>de</strong> projet, un niveau <strong>de</strong> participation aussi élevé<br />
puisque nous sommes sur un projet <strong>de</strong> 2 000 000 € HT sur lequel nous avons 900 000 € <strong>de</strong><br />
subventions.<br />
• Les cessions <strong>de</strong> terrains diverses ou les reventes <strong>de</strong> maisons que nous avons acquises :<br />
405 000 €.<br />
• Le fonds <strong>de</strong> remboursement <strong>de</strong> la TVA (FCTVA) : 830 000 €.<br />
• Un emprunt, comme chaque année, d’un montant <strong>de</strong> 1 500 000 €.<br />
• L’autofinancement s’élève à un montant <strong>de</strong> 3 491 000 €.<br />
Au niveau <strong>de</strong> la <strong>de</strong>tte, si on constate l’inscription d’un emprunt nouveau <strong>de</strong> 1 500 000 €, nous<br />
remboursons un capital <strong>de</strong> 1 755 000 €, soit un désen<strong>de</strong>ttement <strong>de</strong> 255 000 €.<br />
Nous proposons également le remboursement anticipé <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux emprunts, budgétés en dépenses pour<br />
175 000 €. Le refinancement est également prévu en recettes mais ne sera mobilisé qu’en 2014.<br />
Pour rappel, en 2012, <strong>de</strong>ux emprunts ont donc été mobilisés : un emprunt signé avec la Banque<br />
Populaire en 2011 mobilisé en 2012 pour 1 000 000 € au taux <strong>de</strong> 4,08 %. Un emprunt signé avec le<br />
Crédit Agricole en 2012 pour 1 500 000 € au taux <strong>de</strong> 4,58 %.<br />
Monsieur le MAIRE propose à l’Assemblée <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à la lecture <strong>de</strong> tous les chapitres, comme la loi<br />
l’y oblige. Des questions pourront être posées ensuite.<br />
Monsieur BEISSEL <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à poser une question dès maintenant concernant la définition <strong>du</strong> fonds <strong>de</strong><br />
roulement. Celui-ci s’élève à un montant <strong>de</strong> 2 millions d’euros. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à ce que lui soit confirmé que<br />
le fonds <strong>de</strong> roulement correspond à une somme disponible que l’on utilise selon les besoins, somme que<br />
l’on remplace dès que possible.<br />
Monsieur le MAIRE répond que cela est possible mais que ce n’est pas sa fonction première. La fonction<br />
première <strong>du</strong> fonds <strong>de</strong> roulement est <strong>de</strong> disposer d’une trésorerie. C’est-à-dire qu’il sert à payer certaines<br />
dépenses. Cette trésorerie revient au coût <strong>de</strong> l’inflation. Si l’on ne disposait pas <strong>de</strong> ce fonds <strong>de</strong><br />
roulement, il serait alors obligatoire <strong>de</strong> puiser dans une ligne <strong>de</strong> trésorerie que met à notre disposition la<br />
banque à laquelle il faut payer un taux d’intérêt.<br />
Monsieur BEISSEL <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à quel montant il est envisagé <strong>de</strong> porter ce fonds <strong>de</strong> roulement.<br />
Monsieur le MAIRE répond que cette somme <strong>de</strong> 2 millions suffit. Cela est une somme correcte.<br />
Sur un budget <strong>de</strong> 33 millions d’euros auxquels on enlève l’autofinancement, il reste 29 millions <strong>de</strong><br />
dépenses possibles à diviser par 12, on obtient alors un mois <strong>de</strong> fonds <strong>de</strong> roulement.<br />
Par ailleurs, la définition <strong>de</strong> Monsieur BEISSEL est également vraie. Il peut effectivement y avoir une<br />
année où une dépense exceptionnelle est à couvrir. Il est alors possible <strong>de</strong> puiser dans ce fonds <strong>de</strong><br />
roulement, à condition <strong>de</strong> le reconstituer dans les années qui suivent.<br />
Monsieur BEISSEL vient d’apprendre que <strong>Tournefeuille</strong> est une ville pauvre. Il entend cela pour la<br />
première fois.<br />
6
Monsieur le MAIRE affirme qu’il a dit cela à plusieurs reprises.<br />
Monsieur BEISSEL indique que Monsieur le MAIRE a mentionné que nous aurions 800 K€ <strong>de</strong> moins en<br />
trois ans. Cela va-t-il être permanent et chaque année ?<br />
Monsieur le MAIRE précise qu’au bout <strong>de</strong>s trois ans, nous aurons 800 K€ <strong>de</strong> moins chaque année et en<br />
permanence si la conjoncture ne s’aggrave pas d’ici là.<br />
Monsieur BEISSEL <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s précisions relatives à la piste d’athlétisme. Il est mentionné 1 450 000<br />
€ pour la piste et 350 000 € pour les vestiaires. Le plan <strong>de</strong> financement ne concerne donc que la piste ?<br />
Monsieur le MAIRE répond que les vestiaires ne sont pas compris dans ces chiffres.<br />
Monsieur BEISSEL conclut donc que la somme supportée par la Commune s’élèvera à 1 million.<br />
Monsieur le MAIRE précise que les vestiaires et tribunes auront un plan <strong>de</strong> financement lors <strong>de</strong> la 2 e<br />
tranche. Le Département versera une subvention.<br />
Monsieur BEISSEL conclut donc qu’à l’issue <strong>du</strong> financement <strong>de</strong> la piste, nous aurons dans la foulée le<br />
financement <strong>de</strong>s vestiaires-tribunes. Cela représente donc un total <strong>de</strong> 2 millions.<br />
Par ailleurs, comme la décision <strong>du</strong> CNDS risque <strong>de</strong> tar<strong>de</strong>r, cette dépense ne sera donc pas pour cette<br />
année.<br />
Monsieur le MAIRE répond que c’est pour cette raison qu’il n’y a aucun crédit <strong>de</strong> paiement.<br />
Nous avons délibéré pour la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention au CNDS, afin <strong>de</strong> s’engager sur l’objectif et<br />
l’inscrire en autorisation <strong>de</strong> programme. Si le CNDS donnait une suite positive à notre <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, nous<br />
pourrions enclencher les travaux à tout moment.<br />
Monsieur BEISSEL indique que Monsieur le MAIRE a parlé d’un désen<strong>de</strong>ttement <strong>de</strong> 250 000 € pour<br />
cette année. Nous avons bien une <strong>de</strong>tte d’un total <strong>de</strong> 16,5 millions ? A ce rythme-là, nous allons mettre<br />
50 ans à nous désen<strong>de</strong>tter ?<br />
Monsieur le MAIRE précise que l’objectif n’est pas <strong>de</strong> se désen<strong>de</strong>tter jusqu’à zéro.<br />
Monsieur BEISSEL fait remarquer que Monsieur le MAIRE met toujours en avant le fait que la Commune<br />
est en train <strong>de</strong> se désen<strong>de</strong>tter.<br />
Monsieur le MAIRE indique que la somme <strong>de</strong> 250 000 € n’est pas une somme significative <strong>de</strong><br />
désen<strong>de</strong>ttement. Il précise que tout est affaire <strong>de</strong> capacité <strong>de</strong> remboursement liée à la richesse <strong>de</strong> la<br />
ville. <strong>Tournefeuille</strong> a tout intérêt à se désen<strong>de</strong>tter un petit peu chaque année car nous n’avons pas <strong>de</strong><br />
certitu<strong>de</strong> sur les taux d’intérêt. La seule chose sur laquelle il faut compter, c’est le nombre d’années<br />
d’épargne brute que l’on peut consacrer au désen<strong>de</strong>ttement. Pour <strong>Tournefeuille</strong>, nous avons un stock <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>tte <strong>de</strong> 16,5 millions d’euros, somme à diviser par l’épargne brute d’un montant <strong>de</strong> 3,5 millions, le<br />
résultat donne le nombre d’années <strong>de</strong> désen<strong>de</strong>ttement. Nous sommes, aujourd’hui, entre 4 et 5 années<br />
<strong>de</strong> désen<strong>de</strong>ttement. Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> 15 ans <strong>de</strong> désen<strong>de</strong>ttement, vous êtes dans le « rouge vermillon »,<br />
entre 12 et 15 ans, vous êtes dans le « rouge » et en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> 6 ans, vous êtes peu en<strong>de</strong>ttés. Ceci<br />
est la règle en gestion publique. Nous pouvons conclure que nous n’avons pas <strong>de</strong> difficultés à<br />
<strong>Tournefeuille</strong>.<br />
Monsieur BEISSEL <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si les taux proposés sont susceptibles d’être négociés.<br />
Monsieur le MAIRE répond que les taux dont nous bénéficions aujourd’hui sont très bons. Les taux<br />
accordés aux particuliers ne peuvent être les mêmes que ceux accordés aux collectivités dans la<br />
mesure où les particuliers déposent leurs économies à leur banque alors que les collectivités sont liées<br />
au Trésor Public. Comme les banques ne font pas travailler l’argent <strong>de</strong>s collectivités, elles comptent la<br />
7
marge maximale. Lorsqu’un particulier bénéficie d’un prêt à un taux favorable, toutes conditions réunies,<br />
à 2,8 %, la collectivité obtient un prêt, au taux le plus favorable, entre 4 et 4,5 % sur 15 ans.<br />
Monsieur le MAIRE propose <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à la lecture <strong>du</strong> budget.<br />
Commune<br />
FONCTIONNEMENT<br />
A) Recettes ………………………………………………… 33 405 011.00<br />
002 : Résultat <strong>de</strong> fonctionnement reporté 3 133 893 .93<br />
013 : Atténuations <strong>de</strong> charges 55 000.00<br />
042 : Opération d’ordre <strong>de</strong> transferts entre sections 280 000.00<br />
70 : Pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong>s services <strong>du</strong> domaine et ventes diverses 2 321 598.00<br />
73 : Impôts et taxes 19 <strong>03</strong>3 000.00<br />
74 : Dotations, subventions et participations 8 055 851.00<br />
75 : Autres pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> gestion courante 452 915.00<br />
76 : Pro<strong>du</strong>its Financiers 23 990.00<br />
77 : Pro<strong>du</strong>its exceptionnels 48 763.07<br />
B) Dépenses ………………………………………………… 33 405 011.00<br />
011 : Charges à caractère général 7 757 176.00<br />
012 : Charges <strong>de</strong> personnel et frais assimilés 14 270 000.00<br />
014 : Atténuations <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its 142 000.00<br />
022 : Dépenses Imprévues 2 000 000.00<br />
023 : Virement à la section d’investissement 2 660 694.00<br />
042 : Opération d’ordre <strong>de</strong> transferts entre section 830 000.00<br />
65 : Autres charges <strong>de</strong> gestion courante 4 985 141.00<br />
66 : Charges financières 745 000.00<br />
67 : Charges exceptionnelles 15 000.00<br />
INVESTISSEMENT<br />
A) Recettes<br />
Crédits Proposition Total<br />
Chap Intitulé Reportés BP Budgétisé<br />
Année <strong>2013</strong> Année <strong>2013</strong> Année <strong>2013</strong><br />
021 Virement <strong>de</strong> la section <strong>de</strong> / 2 660 694.00 2 660 694.00<br />
fonctionnement<br />
024 Pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong>s cessions 230 000.00 405 000.00 956 500.00<br />
040 Opération d'Ordre <strong>de</strong> Transferts / 830 000.00 830 000.00<br />
entre sections<br />
10 Dotations, fonds divers et réserves / 2 417 765.26 2 417 765.26<br />
13 Subventions d'investissement reçues 1 908 4<strong>18</strong>.14 696 000.00 2 604 4<strong>18</strong>.44<br />
16 Emprunts et <strong>de</strong>ttes assimilées 800 000.00 1 676 500.00 2 476 500.00<br />
27 Autres immobilisations financières / 205 386.00 205 386.00<br />
Total 2 938 4<strong>18</strong>.44 8 891 345.26 11 829 763.70<br />
8
B) Dépenses<br />
Crédits Proposition Total<br />
Chap Intitulé Reportés BP Budgétisé<br />
Année <strong>2013</strong> Année <strong>2013</strong> Année <strong>2013</strong><br />
001 Sol<strong>de</strong> d’Exécution <strong>de</strong> la section / 4 131 787.54 4 131 787.54<br />
d’Investissement reporté<br />
040 Opération d'Ordre <strong>de</strong> Transferts / 280 000.00 280 000.00<br />
entre sections<br />
16 Emprunts et <strong>de</strong>ttes assimilés / 1 931 500.00 1 930 000.00<br />
20 Immobilisations incorporelles 217.85 29 900.00 30 117.85<br />
204 Subventions d’équipement 24 000.00 246 000.00 270 000.00<br />
versées<br />
21 Immobilisations corporelles 1<strong>03</strong> 969.<strong>18</strong> 1 811 380.00 1 915 349.<strong>18</strong><br />
23 Immobilisations en cours 266 209.13 3 004 800.00 3 271 009.13<br />
Total 394 396.16 11 435 367.54 11 829 763.70<br />
ZAC DE QUEFETS<br />
FONCTIONNEMENT<br />
A – Recettes<br />
002 Exced. Fonctionnem. Reporté 237 231.95 €<br />
042 Variation en cours pro<strong>du</strong>ction 460 000.00 €<br />
697 231.95 €<br />
B - Dépenses<br />
011 Charges à caractère général 230 000.00 €<br />
023 Virement à la section investissement 230 000.00 €<br />
042 Variation stock terrain aménagé 230 000.00 €<br />
65<br />
65 Autres charges <strong>de</strong> gestion courante 7 231.95 €<br />
697 231.95 €<br />
INVESTISSEMENT<br />
A - Recettes<br />
021<br />
Virement <strong>de</strong> la section <strong>de</strong><br />
fonctionnement<br />
230 000.00 €<br />
040 En cours travaux 230 000.00 €<br />
B - Dépenses<br />
460 000.00 €<br />
040 Variation <strong>de</strong> stock 460 000.00 €<br />
460 000.00 €<br />
9
ZAC DE FERRO-LEBRES<br />
FONCTIONNEMENT<br />
A – Recettes<br />
002<br />
042<br />
Résultat <strong>de</strong> fonctionnement reporté<br />
Variation en cours – pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> biens<br />
21 554.95 €<br />
42 000.00 €<br />
63 554.95 €<br />
B - Dépenses<br />
011 Charges à caractère général 21 000.00 €<br />
023 Virement à la section investissement 21 000.00 €<br />
042<br />
65<br />
Variation stocks terrains aménagés<br />
Charges <strong>de</strong> gestion courante<br />
21 000.00 €<br />
554.95 €<br />
63 554.95 €<br />
A - Recettes<br />
INVESTISSEMENT<br />
021 Virement <strong>de</strong> la section fonctionnement 21 000.00 €<br />
040<br />
10<br />
En cours étu<strong>de</strong>s & prest. Services<br />
Excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> fonctionnement capitalisé<br />
21 000.00 €<br />
93 445.05 €<br />
135 445.05 €<br />
B - Dépenses<br />
001 Résult. Invest. Reporté 93 445.05 €<br />
040 En cours étu<strong>de</strong>s & prest. services 42 000.00 €<br />
135 445.05 €<br />
Monsieur le MAIRE déclare qu’il a le plaisir d’informer l’Assemblée que la procé<strong>du</strong>re <strong>de</strong> la ZAC <strong>de</strong> Ferro-<br />
Lèbres va pouvoir redémarrer dans la mesure où l’Administration a trouvé une solution pour le<br />
« relogement <strong>de</strong>s crapauds ».<br />
Dépenses d’investissement<br />
Monsieur BEISSEL <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ce que signifie « opérations non ventilables » page 9.<br />
Monsieur le MAIRE répond qu’il s’agit <strong>du</strong> résultat d’investissement reporté, ce qui veut dire qu’il s’agit<br />
d’une opération d’ordre. On reporte en dépenses et en recettes pour <strong>de</strong>s raisons comptables. Il y a<br />
obligation d’indiquer le déficit d’investissement. Il indique que le Directeur <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong>vra d’ailleurs<br />
nous faire une leçon à tous les <strong>de</strong>ux sur ce sujet, car il reconnaît que les opérations d’ordre sont pour lui<br />
« une horreur ».<br />
Monsieur BEISSEL s’interroge sur l’appellation « <strong>de</strong>tte et imprévus ». La ligne « imprévus » restera-t-elle<br />
vi<strong>de</strong> ?<br />
Monsieur le MAIRE répond qu’il s’agit <strong>du</strong> titre général. Il espère néanmoins que la ligne « imprévus »<br />
restera vi<strong>de</strong>.<br />
10
Recettes d’investissement<br />
Monsieur BEISSEL <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s’il y a <strong>de</strong>s emprunts nouveaux cette année.<br />
Monsieur le MAIRE explique qu’il y a un emprunt nouveau <strong>de</strong> 1,5 million déjà signé l’an <strong>de</strong>rnier et<br />
dépensé, pour une part l’an <strong>de</strong>rnier et, pour une autre part, cette année. Nous pratiquons ainsi pour<br />
avoir la garantie, lorsque l’on prépare le budget, d’obtenir les prêts en temps voulu. Cette année, nous<br />
ferons un appel d’offres pour l’année prochaine.<br />
Annexes<br />
Monsieur le MAIRE liste les différents éléments qui composent ces annexes.<br />
Comparaisons <strong>de</strong> ratios<br />
Autorisations <strong>de</strong> programmes<br />
Monsieur le MAIRE indique que :<br />
• « l’Escale » est achevé.<br />
• la crèche <strong>de</strong> Quéfets va débuter.<br />
• le complexe d’athlétisme figure « en reste à financer » mais pas pour cette année.<br />
• la salle <strong>du</strong> Conseil Municipal qui avait déjà été lancée l’an <strong>de</strong>rnier.<br />
Le tableau <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes avec les <strong>de</strong>ux emprunts nouveaux qui ont été présentés.<br />
Métho<strong>de</strong> utilisée pour les amortissements.<br />
Il s’agit <strong>de</strong> la même chose d’une année sur l’autre.<br />
Reprise <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> l’année précé<strong>de</strong>nte n-1<br />
Compte administratif 2012 <strong>du</strong> budget <strong>de</strong> la ZAC <strong>de</strong> Quéfets repris dans le budget <strong>2013</strong>.<br />
Compte administratif 2012 <strong>du</strong> budget <strong>de</strong> la ZAC <strong>de</strong> Ferro Lèbres<br />
Equilibre dépenses / recettes<br />
Les emprunts garantis par la Commune. Il s’agit <strong>de</strong> la liste <strong>de</strong>s emprunts contractés par rapport aux<br />
logements sociaux : nous sommes tenus <strong>de</strong> garantir une partie <strong>de</strong>s emprunts auprès <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s<br />
Dépôts et Consignations. Nous ne garantissons actuellement que ces types d’emprunts. Nous ne<br />
garantissons plus l’opération liée au cinéma Utopia puisque la <strong>de</strong>rnière mensualité a été remboursée en<br />
novembre <strong>de</strong>rnier. Nous n’avons plus <strong>de</strong> garantie d’emprunt sur cette opération. Par charité, je ne<br />
renvoie pas à ce qui avait été dit à l’époque. Personne, autour <strong>de</strong> cette table, n’est comptable <strong>de</strong> ce qui<br />
a pu se dire comme bêtises à cette époque.<br />
Subventions aux associations<br />
Madame BUYS indique qu’il y a une erreur d’écriture au niveau <strong>de</strong> la subvention au don <strong>du</strong> sang. Il<br />
manque 30 €. Il faut donc lire la somme <strong>de</strong> 230 €.<br />
Monsieur le MAIRE indique que le total <strong>de</strong>s subventions aux associations s’élève à 989 817 €. Certaines<br />
associations énumérées dans ce document pourraient être qualifiées d’intérêt public et d’intérêt général<br />
communal, avec en particulier les crèches. Dans ce montant, figurent 400 000 € en direction <strong>de</strong>s<br />
crèches associatives.<br />
Etat <strong>du</strong> personnel<br />
11
Organismes <strong>de</strong> regroupements communaux<br />
• le syndicat <strong>du</strong> Touch pour lequel nous donnons <strong>de</strong> manière permanente 45 000 €<br />
• l’agence d’urbanisme : 30 000 €<br />
• le SIPR (piscine <strong>de</strong> la Ramée : 175 000 €<br />
• le SDEHG : 310 000 €<br />
• SMPE : 1 900 €<br />
Les taux<br />
Monsieur le MAIRE précise qu’il est proposé <strong>de</strong> conserver les taux <strong>de</strong> la Commune que nous avons<br />
<strong>de</strong>puis une vingtaine d’années y compris les taux <strong>de</strong> la Communauté Urbaine.<br />
Budget primitif ZAC <strong>de</strong> Quéfets<br />
Budget primitif ZAC <strong>de</strong> Ferro-Lèbres<br />
Monsieur le MAIRE précise à l’Assemblée que concernant ces <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>rniers budgets (ZAC <strong>de</strong> Quéfets<br />
et <strong>de</strong> Ferro Lèbres) il convient <strong>de</strong> retenir ce qu’il a indiqué plus haut à ce propos.<br />
Les tarifs communaux<br />
Monsieur le MAIRE précise que ces tarifs ne présentent pas <strong>de</strong> variations importantes par rapport à l’an<br />
<strong>de</strong>rnier.<br />
Monsieur AUBIN souhaite faire un commentaire. Il indique que : « ce budget est le <strong>de</strong>rnier qui sera voté<br />
et exécuté par ce conseil municipal.<br />
Sommes-nous réellement en crise ? La lecture <strong>de</strong>s budgets successifs <strong>de</strong> notre commune laissent plutôt<br />
apparaitre un budget qui se déroule comme un long fleuve tranquille. Il n'y a pas besoin d'être un expert<br />
économique pour s'apercevoir que quelque chose ne tourne pas rond dans le fonctionnement <strong>de</strong> la<br />
société française, que le rêve est en train <strong>de</strong> se transformer en cauchemar.<br />
Ce mal français, nous le retrouvons dans le budget communal sur les recettes où nous pouvons<br />
i<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>ux grosses masses budgétaires :<br />
1) l'une concerne les impôts locaux<br />
2) l'autre concerne les subventions issues <strong>de</strong> l'Etat et <strong>de</strong>s collectivités locales.<br />
Si l'austérité a toujours été présente partout dans le privé, on ne peut pas dire que ce fut le cas<br />
dans les dépenses <strong>de</strong> l’État. Prenez l'Etat au sens large <strong>du</strong> terme, c'est à dire l'organisation que le<br />
système politique français a mis en place au fur et à mesure.<br />
Tout d'abord, quelle belle escroquerie intellectuelle que d'utiliser le paramètre macroéconomique PIB qui<br />
représente l'ensemble <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction française au lieu d'utiliser le budget propre <strong>de</strong> l'Etat. Qui ici aurait<br />
la stupidité <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un prêt auprès <strong>de</strong>s banques en prétendant que l'ensemble <strong>de</strong> ses revenus sont<br />
constitués <strong>du</strong> cumul <strong>du</strong> revenu <strong>de</strong> toutes les personnes <strong>de</strong> sa famille, ascendants, <strong>de</strong>scendants et<br />
collatéraux inclus ? Et bien oui les Etats, ou <strong>du</strong> moins les hommes qui ont la prétention <strong>de</strong> gouverner les<br />
peuples, et ont eu cette stupidité et se sont appropriés la pro<strong>du</strong>ction privée pour pouvoir emprunter.<br />
Le résultat est le suivant : La France est en déficit permanent <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> 40 ans. Et quand on vous<br />
parle <strong>de</strong> 3% <strong>de</strong> déficit par rapport au PIB, pour minimiser l'impact psychologique, en réalité cela<br />
représente la bagatelle d'un déficit <strong>de</strong> 20% <strong>du</strong> budget <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong> l'Etat. Et par quoi sont couverts<br />
ces déficits ? Par emprunts, ou plus précisément par emprunts obligataires, dont aucun remboursement<br />
en capital n'apparaît dans les comptes annuels <strong>de</strong> l'Etat. Chaque jour l'état français emprunte sur les<br />
12
marchés financiers ainsi quelques 600 millions d'euros pour assurer son fonctionnement. Nous en<br />
sommes à 90% <strong>du</strong> PIB, non pardon à entre 600% et 700% <strong>du</strong> budget <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong> l'Etat. Aucune<br />
entreprise et aucun foyer ne peut continuer sur un tel train <strong>de</strong> vie. Mais nos politiques continuent à<br />
emprunter à tour <strong>de</strong> bras, emprunts qui ne financent rien d'autre que <strong>du</strong> capital à rembourser. Dans le<br />
privé, ceci est une autre forme d'escroquerie : cela s'appelle <strong>de</strong> la cavalerie, c'est à dire similaire au<br />
mécanisme que Madoff avait mis en place, mais à une puissance bien supérieure. Si gérer l'Etat à la<br />
manière dont les politiques français le gèrent <strong>de</strong>puis tant d'années était vertueux, alors pourquoi<br />
n'appliquons-nous pas les recettes à nos propres budgets personnels et à celui <strong>de</strong>s entreprises ? Mais<br />
si nous faisions cela, nous subirions le sort <strong>de</strong> Madoff, mais parce que c'est l'Etat, serait-ce légal ? En<br />
tout état <strong>de</strong> cause, c'est parfaitement illégitime et la légalité d'aujourd'hui ne saurait être celle d'un<br />
mon<strong>de</strong> plus évolué dans la connaissance économique.<br />
Aussi ne nous étonnons pas <strong>de</strong>s suren<strong>de</strong>ttements qui aujourd'hui menacent <strong>de</strong> la faillite la plupart <strong>de</strong>s<br />
sociales-démocraties. Avec <strong>de</strong>s dépenses publiques qui représentent aujourd'hui environ 57% <strong>de</strong> ce qui<br />
s'appelle le PIB, nous ne sommes pas loin <strong>de</strong>s 60% que l'Etat soviétique prélevait juste avant sa chute.<br />
Il manque juste la poussée inflationniste qui se tra<strong>du</strong>it déjà en fait à travers la perte <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> la<br />
monnaie vis à vis <strong>de</strong>s matières premières, dévaluation qui est une autre manière <strong>de</strong> lever <strong>de</strong> l'impôt<br />
sans en avoir l'air et dont vous nous avez prouvé par vos déclarations, M. Le Maire, que vous en êtes un<br />
fervent partisan.<br />
Alors quel avenir les français ont-ils aujourd'hui <strong>de</strong>vant un système irresponsable qui a en<strong>de</strong>tté les<br />
générations à venir ? Je ne fais pas dans l'opportunisme, M. Le Maire, puisque je dénonce ces pratiques<br />
<strong>de</strong>puis bien longtemps et que lors <strong>de</strong> la campagne <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>ntes municipales, le célèbre journal local<br />
titrait : "<strong>Tournefeuille</strong>. Gauche et droite opposées sur le recours à l'emprunt".<br />
En raison <strong>de</strong>s politiques constructivistes qui sont exprimées pour obtenir le suffrage <strong>de</strong>s citoyens, la<br />
souveraineté <strong>de</strong>s Etats mais aussi <strong>de</strong>s collectivités locales sont pieds et poings liés avec le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la<br />
finance. Cela a été un jeu pervers mais les citoyens constatent et vont constater à leurs dépens où cela<br />
nous mène. Vous voulez un BHNS, mais vous allez encore solliciter le recours à l'emprunt. Certes, ce ne<br />
sera pas sur le budget <strong>de</strong> la commune qu'il apparaitra, mais, ce sera encore et encore dans la poche<br />
<strong>de</strong>s contribuables. Tous les emprunts qui sont masqués à travers <strong>de</strong>s officines tel le CCAS ou le<br />
SDEHG, n'apparaissent pas non plus dans ce budget, mais ils sont bien là.<br />
Et, nous ici, conseillers municipaux, nous allons voter un budget qui intègre cette gabegie qui est<br />
<strong>de</strong>venue insupportable pour la majorité <strong>de</strong>s citoyens. Mais il est vrai qu'une gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong> ceux qui<br />
m'écoutent ici et vont donc voter ce budget, ont leurs propres ressources qui dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la spoliation<br />
étatique, c'est à dire <strong>de</strong>s impôts et <strong>de</strong>s taxes. Etat-provi<strong>de</strong>nce, prenez-en toujours plus à ceux qui en ont<br />
plus que moi pour que je puisse en profiter.<br />
Ce n'est pas avec <strong>de</strong>s illusions sociales en écrasant <strong>de</strong> taxes et d'impôts que l'on crée les conditions <strong>de</strong><br />
la création <strong>de</strong> nouvelles richesses. Ce n'est pas non plus avec une bureaucratie pléthorique qui a fait<br />
sombrer le système politique dans le mercantilisme que nous pourrons sortir <strong>de</strong> cette spirale perverse<br />
qui est d'aller chercher toujours plus d'argent dans la poche <strong>de</strong>s quelques citoyens qui peuvent encore<br />
contribuer. Vivre aux dépens <strong>de</strong>s uns <strong>de</strong>s autres à travers la fiscalité, est-ce légitime dans une société<br />
évoluée ? La fiscalité pour être juste doit être comprise <strong>de</strong> tous. Or la fiscalité française n'est comprise<br />
<strong>de</strong> personne car elle est injuste. Prenons uniquement les impôts locaux. Personne dans cette<br />
assemblée ne saura aller expliquer simplement à tout contribuable Tournefeuillais le montant <strong>de</strong> ses<br />
impôts locaux. Comment lui expliquer que ce qu'il paye est juste puisque le calcul est arbitraire et ne<br />
dépend pas <strong>de</strong> ses revenus, juste un dégrèvement pour certains en ce qui concerne pour la taxe<br />
d'habitation.<br />
Nous ne pouvons que constater malheureusement que le système politique d'aujourd'hui est nuisible à<br />
l'économie et donc à la société. Ce système politique a repro<strong>du</strong>it ce qui existait dans l'ancien régime :<br />
les politiques sont équivalents aux nobles <strong>du</strong> royaume avec la haute et basse noblesse; le clergé,<br />
l'exécuteur <strong>de</strong>s basses besognes, s'est transformé en fonction publique, avec également son haut et bas<br />
clergé, et le tiers état subit toujours les affres <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premiers. Nous sommes donc loin, au pays <strong>de</strong>s<br />
13
droits <strong>de</strong> l'homme, <strong>de</strong>ux cents après la déclaration <strong>de</strong>s droits, à avoir un système politique digne <strong>de</strong><br />
garantir les droits <strong>de</strong> l'homme et <strong>du</strong> citoyen. Au lieu <strong>de</strong> construire une société avec <strong>de</strong>s citoyens libres et<br />
responsables, il a été construit une société <strong>de</strong> droits à avoir au lieu <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l'être autour d'une<br />
croyance politique : la solidarité avec la bible <strong>de</strong> l'économie politique. Vous avez le droit d'y croire mais à<br />
trop tirer sur la cor<strong>de</strong>, la société française est <strong>de</strong>venue une société corrompue. Les promesses avec<br />
l'argent <strong>de</strong>s autres alors que l'on se sert également <strong>de</strong> l'argent <strong>de</strong>s autres pour se rémunérer est un<br />
double conflit d'intérêt. Mais c'est <strong>de</strong>venu tellement banal que nous n'avons même plus conscience <strong>du</strong><br />
clientélisme et <strong>de</strong> l'abus <strong>de</strong> pouvoir qui en résultent. Ainsi il en est <strong>de</strong> la quasi-totalité <strong>de</strong>s décisions<br />
municipales qui relèvent <strong>de</strong> l'arbitraire en s'adressant à <strong>de</strong>s intérêts particuliers.<br />
Je prendrai <strong>de</strong>ux exemples :<br />
- une, d'une manière plus générale, concerne ce que vous appelez les investissements. Mais les<br />
dépenses associées ne sont jamais <strong>de</strong>s investissements, mais <strong>de</strong>s dépenses qui entraînent <strong>de</strong>s<br />
dépenses supplémentaires qui entraînent une ponction supplémentaire d'impôts. Même vos préten<strong>du</strong>es<br />
économies d'énergies n'en sont pas car le retour sur investissement n'est jamais évalué, et pour cause,<br />
les dépenses s'avérant pratiquement systématiquement plus importantes que l'économie réalisée.<br />
D'ailleurs, sur ce point la religion sur le réchauffement climatique a aussi la vie longue, mais là aussi la<br />
sémantique permet toujours d'illusionner les citoyens. Laissez croire que vous faites <strong>de</strong>s<br />
investissements par la coercition <strong>de</strong>s impôts relèvent bien d'un tour <strong>de</strong> passe-passe. La chose dont<br />
personnellement je suis sûr, c'est que vous ne créez aucune richesse, car les impôts et taxes seraient<br />
inutiles.<br />
- l'autre, d'une manière plus particulière extraite <strong>du</strong> <strong>de</strong>rnier compte-ren<strong>du</strong> : "Monsieur le Maire explique<br />
qu'une ville fonctionne au gré <strong>de</strong>s élections démocratiques et peut connaître <strong>de</strong>s évolutions dans le<br />
temps. Ce qu'une équipe municipale a fait, une autre équipe municipale peut le défaire. Par ce<br />
protocole, nous fixons un cadre à Patrimoine Languedocienne". C'est ainsi que vous voyez la<br />
démocratie, par un blocage <strong>de</strong> mécanismes qui s'avèrent être un protocole <strong>de</strong> connivence ? Mais on<br />
peut aussi le prendre autrement : l'ensemble <strong>de</strong>s personnes physiques et morales auraient souhaité que<br />
la fiscalité soit fixée une bonne fois pour toute, et ne viennent pas changer tous les quatre matins en<br />
raison <strong>de</strong> l'inconséquence <strong>de</strong> ses gouvernants à maintenir <strong>de</strong>s politiques cohérentes avec le droit.<br />
Il va <strong>de</strong> soi que je vote contre ce budget très largement "socialiste" et qui continuera à enfoncer un peu<br />
plus le pays dans l'expérience collectiviste ».<br />
Monsieur le MAIRE déclare à Monsieur AUBIN que sa présence en Conseil Municipal avait manqué. Il<br />
déclare qu’il est compliqué <strong>de</strong> répondre sur tout. Vous dites qu’une fiscalité doit être fixe, c’est ce que<br />
nous faisons <strong>de</strong>puis 20 ans à l’inflation près, bien sûr. Comme tout le reste.<br />
Il y a certaines choses intéressantes dans vos propos, puis il y a une façon <strong>de</strong> les dire qui détruit l’idée.<br />
Lorsque vous dites qu’il n’y a pas <strong>de</strong> création <strong>de</strong> richesses par les services publics, cela est<br />
« fabuleux ». Essayons d’imaginer une société sans écoles, sans crèches, etc… on peut dire que les<br />
crèches ne servent à personne et que ce n’est pas cela qui permet aux femmes et aux hommes d’aller<br />
travailler. On peut le dire, mais cela ne « tient pas la route ». Ce que vous dites est effrayant.<br />
Monsieur AUBIN souhaite prendre la parole.<br />
Monsieur le MAIRE refuse <strong>de</strong> donner la parole à Monsieur AUBIN car il lui fait remarquer qu’il l’a<br />
longuement écouté sans le couper.<br />
Monsieur le MAIRE cite Monsieur AUBIN qui affirme dans son propos que « l’impôt ne crée pas <strong>de</strong><br />
richesse ». Il indique à Monsieur AUBIN qu’il dit là une grosse bêtise. Il faut veiller à ce que l’argent<br />
public serve à <strong>de</strong>s investissements et à <strong>de</strong>s services utiles et faire la chasse aux dépenses qui ne<br />
servent à rien. Il est d’accord avec cela. Dans ce qui a été voté aujourd’hui et <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années, il n’y a<br />
pas d’investissements qui n’apportent rien.<br />
14
Monsieur AUBIN répond que cela est la vision <strong>de</strong> Monsieur le MAIRE.<br />
Monsieur BEISSEL voudrait revenir à <strong>Tournefeuille</strong>. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si le budget que nous allons voter inclut<br />
la piste ?<br />
Monsieur le MAIRE répond que ce vote n’inclura pas le crédit <strong>de</strong> paiement pour la piste.<br />
Monsieur BEISSEL indique que si nous votons aujourd’hui la piste, nous n’attendons plus que l’avis <strong>du</strong><br />
CNDS pour commencer les travaux.<br />
Monsieur le MAIRE explique que ce soir, nous votons l’intérêt qu’a la Commune pour cette piste. Nous<br />
revoterons en Conseil Municipal une délibération ouvrant les crédits <strong>de</strong> paiement.<br />
Monsieur BEISSEL souhaite savoir s’il n’y a pas aujourd’hui quelque chose <strong>de</strong> plus urgent ou<br />
intéressant qu’une piste ? Il pense que certains <strong>de</strong>s Conseillers considèrent également cet<br />
investissement comme étant un luxe. Il ne faut pas oublier que nous sommes en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise.<br />
Monsieur le MAIRE est d’accord avec cela et le comprend. Il réaffirme qu’à ce jour, nous ne votons pas<br />
les crédits pour la piste. Si nous avions pensé que cela était une priorité, nous ne faisions pas la crèche<br />
et nous faisions la piste.<br />
Nous avons décidé <strong>de</strong> construire la crèche et la piste sera construite à la condition que nous obtenions<br />
un jour les financements. La piste ne revêt pas une nature fondamentale. Si cela avait été le cas, nous<br />
l’aurions inscrite au budget avec un peu plus d’emprunt.<br />
Monsieur BEISSEL souhaite savoir, en termes d’accueil, quelle est la capacité maximum d’habitants que<br />
nous pouvons recevoir sur la Commune ?<br />
Monsieur le MAIRE indique que le Plan Local d’Urbanisme a été voté et fait clairement référence à la<br />
capacité d’accueil. Ce document est tout à fait conforme à ce qui se passe : il avait été prévu que<br />
pendant <strong>de</strong>s années, nous stagnerions, voir régresserions. Cinq ans après, nous sommes exactement<br />
comme cela avait été prévu, c’est-à-dire en-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la population que nous avions. Nous étions<br />
montés jusqu’à 27 000 habitants et cinq ans après, nous sommes à 26 000. Cela pour <strong>de</strong>s raisons liées<br />
au type d’habitat à <strong>Tournefeuille</strong> qui fait que l’on démarre entre 4 et 5 en famille et que l’on finit seuls,<br />
une fois les enfants partis. C’est la vie. Nous avons donc une perte <strong>de</strong> population dans le système<br />
pavillonnaire propriétaire qui est l’essentiel <strong>de</strong> notre bâti aujourd’hui. Je ne peux pas répondre<br />
exactement à votre question. Une prévision <strong>de</strong> 29 000 habitants est donnée à l’échéance <strong>de</strong> 2020.<br />
Aujourd’hui, rien ne dit que nous atteindrons ce chiffre.<br />
Monsieur BEISSEL souhaite savoir jusqu’à combien d’habitants les structures dont nous disposons nous<br />
autorisent d’aller?<br />
Monsieur le MAIRE répond que nous considérons que nos structures publiques (écoles à part car il n’y a<br />
pas forcément <strong>de</strong>s enfants dans tous les foyers) sont prévues jusqu’à 30 000 habitants. Cela étant dit,<br />
seul le type <strong>de</strong> logements construits a un impact sur les écoles. Pour exemple : la construction <strong>de</strong> 40<br />
pavillons entraîne la présence d’environ 80 enfants ; la construction <strong>de</strong> 40 appartements entraîne la<br />
présence d’environ 10 à 20 enfants.<br />
Monsieur BEISSEL explique qu’il cherche à voir s’il n’y a pas, dans les développements possibles, <strong>de</strong>s<br />
réalisations à anticiper.<br />
Monsieur le MAIRE indique que cela est une bonne remarque et il attend toujours <strong>de</strong>s propositions.<br />
Monsieur BEISSEL répond qu’il n’est pas sûr que Monsieur le MAIRE atten<strong>de</strong> <strong>de</strong>s propositions. Par<br />
ailleurs, il indique que nous sommes dans une pério<strong>de</strong> difficile et certaines ressources vont diminuer et<br />
15
seront nettement inférieures à celles dont nous disposions dans le passé. Dans les années qui viennent,<br />
il pense que nous aurons <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’Etat portant sur <strong>de</strong>s ré<strong>du</strong>ctions <strong>de</strong> coûts. Il indique n’avoir<br />
rien vu dans le budget et dans les prévisions faites, qui entraînerait un début d’amélioration qui aille<br />
dans le sens <strong>de</strong>s économies.<br />
Monsieur le MAIRE répond qu’il y a <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> Monsieur BEISSEL une certaine cécité. Il rappelle qu’il<br />
y a plusieurs aspects dans les mesures mises en place pour réaliser <strong>de</strong>s économies. L’augmentation<br />
<strong>de</strong>s dépenses naturelles, inflation et augmentation <strong>du</strong> personnel représentent d’une année sur l’autre 2,5<br />
à 3 %. Cette année, c’est 0,7 %. Cela n’est pas un hasard. Il s’agit d’un travail très important sur la<br />
dépense. Chaque adjoint a été obligé <strong>de</strong> revoir son budget et <strong>de</strong>vra ainsi continuer à revoir à la baisse<br />
son budget chaque année désormais. Il a été décidé <strong>de</strong> ne pas augmenter les impôts et <strong>de</strong> faire avec<br />
les ressources dont nous disposons.<br />
Alors que les recettes <strong>de</strong> l’Etat vont continuer à diminuer, comment fait-on pour s’en sortir ? Nous avons<br />
la chance <strong>de</strong> nous trouver sur un territoire dynamique (agglomération toulousaine) où il y a <strong>de</strong> la création<br />
d’emploi. Nous accueillons <strong>de</strong> nouveaux habitants. La taxation <strong>de</strong> leur foncier libère <strong>de</strong>s marges <strong>de</strong><br />
manœuvre qui nous permettent <strong>de</strong> vivre. Par ailleurs, notre territoire est un pays <strong>de</strong> cocagne, c’est une<br />
gran<strong>de</strong> chance, car il y a eu la signature d’une comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> 200 avions. Il y a quelques années,<br />
Monsieur le MAIRE se souvient qu’il y a eu un seul avion ven<strong>du</strong> dans l’année. Aujourd’hui, il y a entre<br />
100 et 200 avions ven<strong>du</strong>s par semaine. Nous avons, à Toulouse, un impôt économique qui, comme en<br />
Ile <strong>de</strong> France, nous permet <strong>de</strong> progresser <strong>de</strong> manière significative. Ce qui fait que la Communauté<br />
Urbaine peut, d’une part, à la fois faire face à cette population en investissant sur <strong>de</strong> nouveaux projets,<br />
quoi que l’on en pense et, d’autre part, peut donner une dotation <strong>de</strong> solidarité aux communes pour leur<br />
permettre <strong>de</strong> suivre l’évolution en termes <strong>de</strong> population. C’est ce développement économique, le retour<br />
<strong>de</strong> la Communauté Urbaine et le développement <strong>de</strong> l’habitat qui permettent <strong>de</strong> faire face aux dépenses<br />
et à la diminution <strong>de</strong>s recettes.<br />
Ce n’est pas bien <strong>de</strong> dire qu’il n’y a pas <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong>s dépenses car cette année, nous avons environ<br />
290 000 € <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> l’Etat et, en même temps, il n’y a pas d’augmentation d’impôts et pas<br />
d’augmentation <strong>de</strong> la dépense.<br />
Monsieur BEISSEL craint que cela ne soit pas suffisant.<br />
Monsieur le MAIRE indique qu’il ne peut pas interdire la crainte à Monsieur BEISSEL. Cela fait 16 ans<br />
qu’il dirige la municipalité, cela <strong>de</strong>vrait rassurer Monsieur BEISSEL. Il faudrait pour cela, qu’il continue,<br />
bien sûr.<br />
Monsieur BEISSEL répond que ce n’est pas cela qui va le rassurer. Cependant, il a enten<strong>du</strong> plusieurs<br />
discours venant <strong>de</strong> Ministres <strong>du</strong> Gouvernement actuel et l’on se rend bien compte qu’il va falloir faire <strong>de</strong>s<br />
efforts vraiment très importants au niveau <strong>de</strong>s territoires, d’en supprimer une couche, vraisemblablement<br />
et, quand il est dit que l’on ne peut pas supprimer cette couche parce qu’aujourd’hui cela nous coûterait<br />
plus cher <strong>de</strong> la supprimer que <strong>de</strong> la gar<strong>de</strong>r, Monsieur BEISSEL avoue être décontenancé. Il ne<br />
comprend pas et se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si dans ce qui est fait au niveau communal, nous sommes un peu dans<br />
cette même mouvance à savoir que l’on fait un petit peu alors que l’on <strong>de</strong>vrait faire beaucoup plus. La<br />
preuve en est, c’est son leitmotiv : il voit que l’on a créé la Communauté Urbaine puis la Métropole,<br />
qu’est-ce-que cela nous a amené ? Pas grand-chose comme ré<strong>du</strong>ctions.<br />
Monsieur le MAIRE répond que nous étions, avant l’entrée dans la Communauté Urbaine, une ville<br />
dotée <strong>de</strong> beaucoup <strong>de</strong> services. Toutes les petites communes bénéficient aujourd’hui d’une qualité <strong>de</strong><br />
services qu’elles n’avaient pas. Ceci fait partie <strong>de</strong> la solidarité générale. Pour le reste, concernant les<br />
innombrables couches, nous sortons <strong>de</strong> 10 ans <strong>de</strong> droite, ne l’oublions pas. Il est amusant <strong>de</strong> constater<br />
que l’on parle <strong>de</strong> multicouches lorsque la droite n’est plus au pouvoir, alors que lorsque la droite est au<br />
pouvoir on n’y touche pas. Malgré tout, cela fait partie <strong>de</strong> l’histoire politique <strong>de</strong> notre pays. Cela étant,<br />
nous ne sortons pas d’une pério<strong>de</strong> où la droite naît aujourd’hui. Il y a eu <strong>de</strong>s partis au pouvoir, <strong>de</strong>s<br />
actions ont été réalisées, on nous parle aujourd’hui <strong>de</strong>s multicouches alors que la droite a eu dix années<br />
pour traiter ce sujet, mais rien n’a été fait. La seule chose que nous ayons vu pendant dix ans, c’est<br />
l’arrivée <strong>de</strong> 800 milliards d’€, chiffre officiel <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong>s Comptes, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ttes supplémentaires.<br />
16
Cela veut dire qu’il y a dix ans, il y avait 1 000 milliards d’€ <strong>de</strong> <strong>de</strong>tte, dix ans après, nous avons 1 800<br />
milliards d’€ <strong>de</strong>tte. Aujourd’hui, il faut rattraper tout cela et nous essayons <strong>de</strong> le faire. A minima, il y a<br />
une responsabilité très collective sur ce sujet. Il ne faut donc pas trop se poser en donneur <strong>de</strong> leçon.<br />
Monsieur GODY souhaite intervenir au nom <strong>de</strong>s élus Communistes <strong>de</strong> la majorité et donner l’explication<br />
<strong>de</strong> leur vote. Il nous est <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> voter les recettes <strong>de</strong> la Commune. Etant donné qu’il n’y a pas <strong>de</strong><br />
changement par rapport à l’an <strong>de</strong>rnier, il n’y a aucune raison que nous nous y opposions. Nous avons<br />
travaillé à la composition <strong>de</strong>s recettes et, bien enten<strong>du</strong>, nous ne voyons pas <strong>de</strong> raison <strong>de</strong> nous opposer<br />
au budget municipal. La seule chose à laquelle nous aurions pu nous opposer ne nous a pas été<br />
<strong>de</strong>mandée, c’est justement ce qui vient d’être vu en débat. En effet, à la suite <strong>de</strong> plusieurs années<br />
<strong>du</strong>rant lesquelles les subventions aux collectivités ont commencé à baisser, le remboursement <strong>de</strong> la<br />
TVA, contrairement aux entreprises, n’est pas intégral pour les collectivités territoriales. Nous avons<br />
l’apparition d’enveloppes normées qui in<strong>du</strong>it que ce qui est prélevé au nom <strong>de</strong>s collectivités locales par<br />
l’Etat ne leur est pas restitué en totalité.<br />
N’oublions pas que dans les subventions dont parle Monsieur AUBIN, il s’agit pour une bonne partie<br />
d’impôts qui ne sont pas prélevés par les collectivités au nom <strong>de</strong> l’Etat et au nom <strong>de</strong> la solidarité. Cela<br />
veut dire que l’Etat ne fait que rendre aux collectivités territoriales ce qui lui appartient <strong>de</strong> droit. Nous<br />
rentrons dans une phase où les dotations versées à l’ensemble <strong>de</strong>s collectivités vont être en très forte<br />
baisse. Or, l’essentiel <strong>de</strong> la fonction <strong>de</strong> ces collectivités dans la solidarité nationale, se trouve autour <strong>de</strong><br />
l’investissement et au niveau <strong>de</strong> la construction d’un avenir dans cette société. Beaucoup parlent et<br />
critiquent la <strong>de</strong>tte <strong>de</strong>s collectivités territoriales, mais une collectivité territoriale qui s’en<strong>de</strong>tte est une<br />
collectivité territoriale qui paie un bâtiment, un investissement qui va <strong>du</strong>rer 20 ans, pério<strong>de</strong> <strong>du</strong>rant<br />
laquelle les citoyens vont pouvoir en profiter. C’est aussi une manière <strong>de</strong> différer dans le temps le<br />
paiement d’un service qui sera pour l’ensemble <strong>de</strong> la collectivité. Il ne faut pas oublier non plus cela. On<br />
voit la <strong>de</strong>tte comme un cancer. Quand j’achète ma maison, je ne paie pas un loyer.<br />
Monsieur AUBIN fait remarquer qu’il s’agit là d’une <strong>de</strong>tte privée et non d’une <strong>de</strong>tte publique.<br />
Monsieur GODY fait remarquer à Monsieur AUBIN qu’il est très doué pour les raccourcis. Monsieur<br />
GODY rappelle que Monsieur AUBIN a indiqué que l’Etat émet <strong>de</strong>s obligations et ne rembourse pas le<br />
capital. Je ne crois pas que la municipalité <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong> ait émis la moindre obligation et tous les<br />
ans, la municipalité rembourse comme un citoyen, capital et intérêts. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à Monsieur AUBIN <strong>de</strong><br />
faire <strong>de</strong>s raccourcis à bon escient.<br />
Monsieur AUBIN indique avoir fait un raccourci à bon escient puisqu’il parlait <strong>de</strong> l’Etat.<br />
Monsieur GODY fait remarquer qu’il parlait <strong>de</strong>s collectivités territoriales. L’essentiel <strong>de</strong> la baisse <strong>de</strong>s<br />
dotations ne pourra porter sur un délai relativement court que sur la baisse <strong>de</strong>s investissements, c’est-àdire<br />
la baisse <strong>de</strong>s services qui seront accordés aujourd’hui et pour plus tard aux citoyens. Par ailleurs,<br />
cela amènera une baisse <strong>de</strong> l’activité. Quand on entend parler <strong>de</strong> baisse <strong>de</strong>s dotations, toutes les<br />
entreprises <strong>de</strong> BTP <strong>de</strong> France et <strong>de</strong> Navarre pleurent car elles savent que leurs carnets <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s<br />
sont bas et grâce aux collectivités territoriales seules quelques unes ont pu maintenir leurs carnets <strong>de</strong><br />
comman<strong>de</strong>s. Il est à craindre qu’au nom <strong>du</strong> sacro-saint désen<strong>de</strong>ttement, nous allions dans la situation<br />
qui est celle <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> la zone euro, c’est-à-dire aller vers <strong>de</strong> l’austérité qui n’amènera<br />
que moins <strong>de</strong> crédit, moins <strong>de</strong> rentrées. Il voulait par là montrer l’inquiétu<strong>de</strong> <strong>de</strong> son groupe sur le chemin<br />
qui est en train d’être pris, au moins au niveau <strong>de</strong>s collectivités territoriales. Je vous remercie.<br />
Monsieur AUBIN indique qu’il n’a jamais vu un pays communiste faire autre chose que faillite.<br />
Monsieur le MAIRE fait remarquer à Monsieur AUBIN qu’il n’a pas la parole.<br />
17
Il propose <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r aux votes.<br />
ADOPTION BP <strong>2013</strong> COMMUNE<br />
Pour : 31<br />
Contre : 4 (MM. Mme BEISSEL, VIATGE, AUBIN, Mme TOMASI-RIVIERE par procuration)<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
BUDGETS ZAC <strong>de</strong> QUEFETS et <strong>de</strong> FERRO-LEBRES<br />
Pour : 31<br />
Contre : 1 (M. AUBIN)<br />
Abstentions : 3 (MM. Mme BEISSEL, VIATGE, Mme TOMASI-RIVIERE par procuration)<br />
Non participation au vote : 0<br />
AP / CP<br />
Pour : 31<br />
Contre : 4 (MM. Mme BEISSEL, VIATGE, AUBIN, Mme TOMASI-RIVIERE par procuration)<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
SUBVENTIONS<br />
Pour : 34<br />
Contre : 1 (M. AUBIN)<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
TARIFS<br />
Pour : 31<br />
Contre : 4 (MM. Mme BEISSEL, VIATGE, AUBIN, Mme TOMASI-RIVIERE par procuration)<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
TAUX<br />
Pour : 34<br />
Contre : 1 (M. AUBIN)<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
Monsieur AUBIN déclare que les taux pourraient être diminués.<br />
Monsieur le MAIRE répond que cela lui rappelle la diminution <strong>de</strong>s recettes <strong>de</strong> l’Etat par le bouclier fiscal :<br />
15 milliards <strong>de</strong> per<strong>du</strong>s. Nous allons essayer d’éviter cela.<br />
<strong>18</strong>
2 – CREATION DE POSTES<br />
Madame BUYS indique à l’Assemblée qu’il conviendrait <strong>de</strong> créer les postes suivants afin <strong>de</strong> permettre la<br />
nomination au gra<strong>de</strong> supérieur <strong>de</strong>s agents inscrits au tableau d’avancement <strong>2013</strong>.<br />
Il s’agit <strong>de</strong> :<br />
• 2 postes d’adjoint technique principal <strong>de</strong> 1 ère classe ;<br />
• 11 postes d’adjoint technique principal <strong>de</strong> 2 ème classe ;<br />
• 1 poste d’agent <strong>de</strong> maîtrise principal ;<br />
• 2 postes d’auxiliaire <strong>de</strong> puériculture principal <strong>de</strong> 2 ème classe ;<br />
• 3 postes d’ATSEM principal <strong>de</strong> 1 ère classe ;<br />
• 5 postes d’ATSEM principal <strong>de</strong> 2 ème classe ;<br />
• 1 poste d’animateur principal <strong>de</strong> 2 ème classe ;<br />
• 1 poste d’agent social <strong>de</strong> 1 ère classe ;<br />
Les sommes afférentes à ces rémunérations sont inscrites au chapitre frais <strong>de</strong> personnel <strong>du</strong> Budget<br />
<strong>2013</strong> <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong><br />
Madame BUYS précise qu’il s’agit <strong>du</strong> tableau d’avancement.<br />
Monsieur AUBIN souhaite faire remarquer qu’il manque un « L » à <strong>Tournefeuille</strong> dans les délibérations.<br />
Monsieur le MAIRE indique que cette remarque sera prise en compte.<br />
Monsieur BEISSEL <strong>de</strong>man<strong>de</strong> si ce sont <strong>de</strong>s créations <strong>de</strong> postes par rapport au tableau que nous avons<br />
vu précé<strong>de</strong>mment. Serait-il possible <strong>de</strong> faire un peu <strong>de</strong> nettoyage ?<br />
Monsieur le MAIRE répond qu’il va voir avec le Directeur Général si cela est possible.<br />
Résultat <strong>du</strong> vote :<br />
Pour : 34<br />
Contre : 0<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
Refus <strong>de</strong> vote : 1 (M. AUBIN)<br />
3 – REVALORISATION DES REMUNERATIONS DES ANIMATEURS OCCASIONNELS DU SERVICE<br />
JEUNESSE ET PREVENTION<br />
Madame DESMETTRE indique à l’assemblée que la rémunération <strong>de</strong>s animateurs intervenant <strong>de</strong> façon<br />
occasionnelle aux Service Jeunesse et Prévention n’a pas connue d’augmentation <strong>de</strong>puis le 1 er janvier<br />
2007.<br />
Elle propose donc à l’Assemblée <strong>de</strong> revaloriser le montant <strong>de</strong> ces vacations à compter <strong>du</strong> 1 er mars <strong>2013</strong>.<br />
Il convient d’augmenter les rémunérations <strong>de</strong>s animateurs occasionnels selon les modalités suivantes:<br />
• Directeurs : 84.26 € par vacation journalière (8 heures) sur la base <strong>du</strong> 5 ème échelon <strong>du</strong> gra<strong>de</strong><br />
d’Animateur Territorial (IB : 374).<br />
• Divers spécialisés (surveillant <strong>de</strong> baigna<strong>de</strong>, cuisinier…) : 68.17 € par vacation journalière<br />
19
(7 heures) sur la base <strong>du</strong> 8 ème échelon d’Adjoint d’Animation Territorial <strong>de</strong> 2 ème classe (IB : 337).<br />
• Animateurs : 56.60 € par vacation journalière (6 heures) sur la base <strong>du</strong> 1 er échelon <strong>du</strong> gra<strong>de</strong> d’Adjoint<br />
d’Animation Territorial <strong>de</strong> 2 ème classe (IB : 297).<br />
Les sommes afférentes à ces rémunérations seront prévues au chapitre "frais <strong>de</strong> personnel" <strong>du</strong> Budget<br />
Primitif <strong>2013</strong> <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong> <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong>.<br />
Monsieur BEISSEL <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à quoi correspon<strong>de</strong>nt les chiffres annoncés : est-ce le taux actuel ou le<br />
taux avec l’augmentation comprise ?<br />
Madame DESMETTRE répond qu’il s’agit <strong>du</strong> coût <strong>de</strong> la vacation avec l’augmentation comprise.<br />
Résultat <strong>du</strong> vote :<br />
Pour : 34<br />
Contre : 0<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
Refus <strong>de</strong> vote : 1 (M. AUBIN)<br />
4 – BILLETERIE SPECTACLES VENDUS PAR LE SERVICE CULTUREL<br />
Madame BUYS explique à l’Assemblée que dans le cadre <strong>de</strong>s partenaires engagés entre la ville <strong>de</strong><br />
<strong>Tournefeuille</strong> et diverses structures organisatrices <strong>de</strong> spectacles, il est décidé que la ville encaissera les<br />
pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> la billetterie ven<strong>du</strong>e au Service Culturel et reversera l’intégralité <strong>de</strong> ces pro<strong>du</strong>its aux<br />
partenaires concernés.<br />
Ces partenaires en convention avec la <strong>Ville</strong>, sont :<br />
• ADANSA<br />
• ADDA 31<br />
• AGIT Théâtre<br />
• Association Columérine Socio-E<strong>du</strong>cative<br />
• Association Mon P’tit Loup<br />
• Baro d’Evel Cirk Compagnie<br />
• Bleu Citron<br />
• Cinémathèque <strong>de</strong> Toulouse<br />
• Comité <strong>de</strong>s Fêtes <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong><br />
• Compagnie Emmanuel Grivet<br />
• Compagnie Le Phun<br />
• Compagnie Tapage<br />
• Côté diffusion<br />
• Et qui libre<br />
• Figaro and Co<br />
• Grenier <strong>de</strong> Toulouse<br />
• L’Usine<br />
• La Ménagerie<br />
• Manifesto<br />
• Odyssud<br />
• Orchestre <strong>de</strong> Chambre <strong>de</strong> Toulouse<br />
• Association Piano aux Jacobins<br />
• Première Pression<br />
• Société Musicale <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong><br />
• Théâtre National <strong>de</strong> Toulouse<br />
• Utopia<br />
• Yemaya<br />
20
• Association Culture et Loisirs <strong>de</strong> Pahin<br />
• Association Les Théâtreux<br />
• Association Idée en Bulle<br />
• Ensemble vocal <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong><br />
• Association Gospel’n’Soul 31<br />
Les tarifs <strong>de</strong>s spectacles seront déterminés par les partenaires sus indiqués.<br />
Résultat <strong>du</strong> vote :<br />
Pour : 34<br />
Contre : 0<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
Refus <strong>de</strong> vote : 1 (M. AUBIN)<br />
5 – PREEMPTION PARCELLES M. BALLESTA<br />
Monsieur BENSOUSSAN informe l’Assemblée avoir reçu une Déclaration d’Intention d’Aliéner <strong>de</strong>s<br />
parcelles cadastrées BY 82 et 83, situées chemin <strong>de</strong> l’Armagnac, propriété <strong>de</strong> Madame ABADIE<br />
Jeanne, veuve BALLESTA.<br />
Ces <strong>de</strong>ux parcelles, d’une contenance respective <strong>de</strong> 46 m 2 et <strong>de</strong> 43 m 2 , constituent <strong>du</strong> foncier non bâti.<br />
Le montant <strong>de</strong> cette cession proposée à la Déclaration d’Intention d’Aliéner est <strong>de</strong> 200 € HT.<br />
Cette acquisition a pour objectif <strong>de</strong> permettre à la commune <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong> la réalisation d’un projet<br />
d’intérêt général. Il consiste en la création d’une liaison piétonne entre la rue Pierre Mendès-France et le<br />
chemin <strong>de</strong> l’Armagnac à travers un bois communal.<br />
Résultat <strong>du</strong> vote :<br />
Pour : 34<br />
Contre : 0<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
Refus <strong>de</strong> vote : 1 (M. AUBIN)<br />
6 – SERVITUDE A CREER SUR PARCELLES BB 228 et 465 (Capella)<br />
Monsieur BENSOUSSAN informe l’Assemblée que la Commune est sollicitée par Monsieur CAPELA<br />
David pour la construction d’une maison indivi<strong>du</strong>elle située chemin <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>noire.<br />
Cette construction est implantée sur la parcelle cadastrée BB 466. Cette parcelle est issue <strong>de</strong> la parcelle<br />
antérieurement cadastrée BB 229, divisée en <strong>de</strong>ux lots à bâtir (BB 466 et 467), et en un espace vert (BB<br />
465) acheté par la commune <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong>.<br />
Le permis <strong>de</strong> construire prévoit l’accès par le chemin <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>noire. Cependant, afin d’améliorer les<br />
conditions d’accessibilité à cette construction, il est proposé un accès par l’impasse <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>noire, ce<br />
qui nécessite la traversée <strong>de</strong>s parcelles BB 228 et BB 465 ven<strong>du</strong>es à la commune <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong> par<br />
les légataires <strong>de</strong> Madame OURNAC.<br />
Il propose au Conseil Municipal d’accor<strong>de</strong>r une servitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> passage grevant les parcelles BB 228 et BB<br />
465, fonds servant, au profit <strong>de</strong> la parcelle BB 466, fonds dominant, et d’autoriser Monsieur CAPELA<br />
David à réaliser à sa charge les travaux d’aménagement <strong>de</strong> l’accès.<br />
21
Il s’agit d’une servitu<strong>de</strong> discontinue apparente qui, en vertu <strong>de</strong>s articles 682 et suivants <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> Civil, ne<br />
peut être établie que par titre notarié.<br />
Résultat <strong>du</strong> vote :<br />
Pour : 34<br />
Contre : 0<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
Refus <strong>de</strong> vote : 1 (M. AUBIN)<br />
7 – SDEHG : PROJECTEURS TERRAIN RUGBY<br />
Monsieur QUERE informe le Conseil Municipal que dans le cadre <strong>de</strong> ses compétences statutaires, le<br />
Syndicat Départemental d’Electricité <strong>de</strong> la Haute-Garonne a étudié les travaux suivants :<br />
travaux <strong>de</strong> remplacement <strong>du</strong> projecteur n° 50004, à lampe Io<strong>du</strong>res Métalliques 2000 Watts au<br />
TERRAIN DE RUGBY.<br />
Le coût total <strong>de</strong> ce projet est estimé à 1 853 €.<br />
Compte tenu <strong>de</strong> la participation <strong>du</strong> SDEHG sur le montant restant à la charge <strong>de</strong> la commune après<br />
dé<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> cette subvention, la contribution <strong>de</strong> la commune serait au plus égale à 834€.<br />
Résultat <strong>du</strong> vote :<br />
Pour : 34<br />
Contre : 0<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
Refus <strong>de</strong> vote : 1 (M. AUBIN)<br />
8 – DEFI DES FAMILLES A ENERGIE POSITIVE A TOURNEFEUILLE<br />
Madame MEIFFREN explique à l’Assemblée que cette délibération a pour objectif <strong>de</strong> vali<strong>de</strong>r la<br />
candidature <strong>de</strong> la Commune <strong>de</strong> TOURNEFEUILLE à une opération lancée sous maîtrise d’ouvrage <strong>de</strong> la<br />
Communauté Urbaine Toulouse Métropole avec le soutien <strong>de</strong> l’ADEME et <strong>de</strong> la Région Midi-Pyrénées.<br />
Dans le cadre <strong>de</strong> notre Agenda 21, nous avons un programme <strong>de</strong> sensibilisation <strong>de</strong> nos citoyens aux<br />
économies d’énergie. Le Défi <strong>de</strong>s familles à énergie positive est un jeu organisé avec les habitants <strong>de</strong><br />
<strong>Tournefeuille</strong>. L’objectif est <strong>de</strong> mettre en mouvement les citoyens avec un défi à relever qui est <strong>de</strong><br />
ré<strong>du</strong>ire, sur une saison <strong>de</strong> chauffe, <strong>de</strong> 8 % ses consommations d’énergie avec un gain espéré <strong>de</strong><br />
quelques centaines d’euros. Par cette délibération, nous exprimons aussi notre souhait d’investir dans<br />
les économies d’énergie. Ce sont <strong>de</strong>s investissements positifs pour la collectivité.<br />
Le lancement <strong>de</strong> l’opération aura lieu, au niveau national, en mai <strong>2013</strong>. Toulouse accueillera tous les<br />
défis nationaux menés sur le territoire. <strong>Tournefeuille</strong> est la première commune <strong>de</strong> la métropole à se<br />
lancer dans cette initiative.<br />
Résultat <strong>du</strong> vote :<br />
Pour : 34<br />
Contre : 0<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
Refus <strong>de</strong> vote : 1 (M. AUBIN)<br />
22
L’ordre <strong>du</strong> jour étant épuisé, Monsieur le MAIRE propose <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à la présentation <strong>du</strong> rapport sur la<br />
Commission Communale pour l’accessibilité aux personnes handicapées ainsi que sur le bilan <strong>de</strong>s<br />
actions <strong>de</strong> l’Agenda 21.<br />
* *<br />
*<br />
PRESENTATIONS :<br />
Rapport 2012 <strong>de</strong> la Commission Communale pour l’accessibilité aux personnes handicapées<br />
Madame DESMETTRE indique à l’Assemblée que chacun a reçu le rapport 2012 <strong>de</strong> la Commission<br />
Communale pour l’accessibilité. La Commission existe <strong>de</strong>puis 2007, mais c’est la première fois qu’un<br />
rapport est établi puisque nous attendions d’avoir une avancée conséquente.<br />
Nous avons pour objectif d’établir un diagnostic sur l’état d’accessibilité <strong>de</strong> l’existant, <strong>de</strong> proposer un<br />
programme d’actions, d’améliorer l’accessibilité pour les personnes porteuses d’un handicap, d’apporter<br />
<strong>de</strong>s réponses aux problèmes posés par le handicap <strong>de</strong> quelque nature qu’il soit.<br />
Neuf domaines d’intervention ont été i<strong>de</strong>ntifiés :<br />
• la mobilité et transports,<br />
• l’accès aux lieux publics,<br />
• l’enfance et l’é<strong>du</strong>cation,<br />
• les sports et la culture,<br />
• le logement,<br />
• l’information, la communication et l’accompagnement,<br />
• la formation <strong>de</strong>s personnels municipaux,<br />
• l’emploi,<br />
• la vie à domicile.<br />
Nous avons signé une charte ville-handicap qui constitue un document cadre. Cette commission se<br />
réuni trois fois par an. Les actions entreprises en 2011 par la Commune <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong> sont relayées<br />
par la Communauté Toulouse Métropole. Monsieur Gilbert QUERE a participé à tout ce travail. Sur la<br />
Commune <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong>, les travaux effectués <strong>du</strong>rant l’année 2012 sont : la rénovation <strong>de</strong> l’Escale,<br />
<strong>du</strong> groupe scolaire <strong>du</strong> Château, <strong>de</strong> l’esplana<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Mairie. L’accessibilité <strong>de</strong> la voirie, <strong>de</strong>s transports en<br />
commun. Sur le rapport figurent les noms <strong>de</strong> toutes les voiries ayant été mises aux normes <strong>du</strong>rant 2012.<br />
Nous avons <strong>de</strong>s réunions <strong>de</strong> concertation et <strong>de</strong> réflexion avec <strong>de</strong>s thèmes inscrits dans la charte. Afin<br />
<strong>de</strong> faire vivre cette commission, nous avons mis en place <strong>de</strong>s fiches-action dont le récapitulatif se trouve<br />
à la fin <strong>du</strong> rapport : accessibilité aux services publics, accompagnement <strong>de</strong> parents d’enfants porteurs<br />
<strong>de</strong> handicap, café-débat frères et sœurs d’un enfant handicapé et ateliers parents-enfants à la<br />
ludothèque, diagnostic <strong>de</strong>s conditions d’accessibilité, insertion professionnelle <strong>de</strong>s personnes en<br />
situation <strong>de</strong> handicap, ai<strong>de</strong> aux associations, accès au sport, groupes <strong>de</strong> paroles d’enfants, associations<br />
<strong>de</strong> type « chanter, marcher et vivre », ai<strong>de</strong> à toutes les associations sur <strong>de</strong>s thématiques particulières,<br />
développement <strong>du</strong>rable puisque, bien sûr, ces actions sont également inscrites. Monsieur LAMBEAUX<br />
en parlera dans le cadre <strong>de</strong> l’Agenda 21.<br />
23
Monsieur le MAIRE précise que ce document sera joint au procès-<strong>verbal</strong> <strong>du</strong> Conseil Municipal et<br />
disponible sur internet pour ceux qui souhaiteraient le consulter.<br />
A ce sta<strong>de</strong>, il convient <strong>de</strong> prendre acte <strong>de</strong> ce rapport.<br />
Résultat <strong>du</strong> vote :<br />
Pour : 34<br />
Contre : 0<br />
Abstentions : 0<br />
Non participation au vote : 0<br />
Refus <strong>de</strong> vote : 1 (M. AUBIN)<br />
Bilan synthétique actions Agenda 21<br />
Monsieur LAMBEAUX indique à l’Assemblée que vue l’heure avancée, il va tâcher d’être synthétique en<br />
passant sur certaines planches. Ce bilan pourra être consulté en ligne sur le site internet <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>, ce<br />
qui permettra à tout un chacun <strong>de</strong> pouvoir le lire avec attention.<br />
La première planche rappelle l’Agenda 21 à travers 4 axes différents associés à 38 actions figurant dans<br />
un rapport toujours en ligne sur le site.<br />
La planche suivante décrit la métho<strong>de</strong> d’évaluation entamée avec une nomenclature qui dépend <strong>de</strong><br />
l’avancement <strong>de</strong> l’action. Le camembert en donne le détail. Les indicateurs permettent <strong>de</strong> lire les<br />
tableaux dans les planches suivantes.<br />
La planche présentée fait la synthèse <strong>de</strong> l’état d’avancement <strong>de</strong>s actions avec différentes couleurs.<br />
Quand l’action a été inscrite et aujourd’hui non programmée, elle se trouve <strong>de</strong> couleur bleue foncé. La<br />
raison en est que le sujet n’est pas encore assez mûr ou parce que <strong>de</strong>s négociations avec la<br />
Communauté Urbaine sont en cours. A l’inverse, 7 actions sont retrouvées, évaluées et terminées ou<br />
sont en cours.<br />
Planche suivante : le point important <strong>de</strong> 2012 a été l’obtention <strong>du</strong> label Agenda 21. Ce label figure sur le<br />
schéma indiqué. Cela avait donné lieu à un dossier longuement préparé par l’équipe puis présenté au<br />
niveau <strong>de</strong> l’Etat. Ce travail a permis d’obtenir ce label qui permettait <strong>de</strong> reconnaître que le travail avait<br />
été exhaustif et riche. Cela démontre que l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs s’impliquent fortement pour la réussite<br />
<strong>de</strong> ce projet.<br />
Focus sur les actions importantes sur 2012.<br />
Axe 1 – <strong>Tournefeuille</strong> ville <strong>de</strong> nature – l’action majeure a été celle <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong> la gestion<br />
différenciée <strong>de</strong>s espaces verts publics. Au niveau <strong>de</strong>s travaux municipaux, il y a eu beaucoup d’actions<br />
et <strong>de</strong> réflexions. Une information a été faite au niveau <strong>du</strong> collectif « habitants », ce qui a permis <strong>de</strong><br />
mettre en avant les efforts faits par la municipalité et, en même temps, la manière dont sont traités<br />
chacune <strong>de</strong>s zones <strong>de</strong> manière différente. Ceci permettra à chaque habitant <strong>de</strong> voir, en fonction <strong>de</strong><br />
l’endroit où il se trouve, à quelle partie appartient la zone qui l’intéresse et voir comment elle est traitée.<br />
Cela sera en ligne sur le site.<br />
Toujours dans l’axe 1 : la mise en valeur paysagère <strong>de</strong>s aménagements <strong>de</strong>s espaces publics liés à<br />
l’eau. Photo : parc <strong>de</strong> la Pa<strong>de</strong>rne.<br />
Axe 2 – urbanisme <strong>du</strong>rable – le centre-ville a été un espace d’action important avec l’Escale qui est un<br />
lieu <strong>de</strong> culture intéressant. Les jours <strong>de</strong> spectacle, la fréquentation étant importante, il est constaté que<br />
les habitants, ainsi que ceux qui viennent <strong>de</strong> l’extérieur, sont satisfaits <strong>de</strong> cette réalisation et <strong>de</strong> sa<br />
programmation. Cela a donné lieu à une valorisation <strong>de</strong>s déplacements doux piétonniers. Nous pouvons<br />
voir la qualité <strong>de</strong> la place telle qu’elle est aujourd’hui.<br />
Axe 3 - Une action forte a été réalisée sur les économies d’énergie au niveau <strong>de</strong>s bâtiments municipaux.<br />
Ce travail a été mené par notre chargé <strong>de</strong> mission Romain GRANIER qui est d’ailleurs l’auteur <strong>de</strong><br />
l’ensemble <strong>de</strong>s planches. Nous l’en remercions fortement. Nous pouvons constater, alors que la<br />
consommation était au maximum (indiquée par un point), elle n’a cessé <strong>de</strong> diminuer. Il faut bien<br />
comprendre que les KWh sont indiqués en mètre carrés par an. Cela veut dire que si les bâtiments<br />
croissent, la consommation d’énergie peut croître, mais nous arrivons à la stabiliser. Il est également<br />
24
pris en compte la météo. Il y a <strong>de</strong>s années où il fait plus froid, nous consommons plus, les années où il<br />
fait plus chaud, nous consommons moins. On peut constater que les bâtiments <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong><br />
connaissent une ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> consommation énergétique importante. Les dépenses engagées sont<br />
largement couvertes. Celui qui doute encore peut se poser <strong>de</strong>s questions sur la satisfaction <strong>de</strong>s<br />
habitants <strong>de</strong> la cité <strong>de</strong>s Saules qui a été rénovée au niveau énergétique et qui montre que, là aussi, les<br />
charges diminuent largement. Certes, il y a un investissement au départ qui s’amorti au fil <strong>de</strong><br />
l’amortissement <strong>de</strong>s charges.<br />
L’action majeure a été la première organisation <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable, recon<strong>du</strong>ite d’ici peu, en avril.<br />
Il s’agit <strong>de</strong> la semaine <strong>du</strong> développement <strong>du</strong>rable national. Une action est prévue sur un forum un<br />
samedi.<br />
Axe 4 – la ville solidaire et citoyenne – l’importance était <strong>de</strong> promouvoir la démocratie participative au<br />
travers <strong>de</strong> la mise en œuvre d’un conseil <strong>de</strong> parents dans les établissements petite enfance. Ce conseil<br />
a donc été mis en œuvre et se réuni régulièrement à la satisfaction <strong>de</strong> tout le mon<strong>de</strong>.<br />
Au niveau culturel, l’action majeure était « ville 3.0 – laboratoire <strong>de</strong>s cités futures ». Cela a entraîné<br />
beaucoup <strong>de</strong> manifestations et <strong>de</strong> relations internationales avec plusieurs villes espagnoles. L’action est<br />
terminée puisqu’il s’agissait d’un programme annuel. Cependant, l’action n’a pas disparu puisqu’elle<br />
reprend une nouvelle action avec un nouveau thème : « terres d’imaginaire ». Un article récent dans le<br />
journal La Croix montre bien que la ville présente une action culturelle reconnue d’importance.<br />
Le Conseil Municipal <strong>de</strong>s Jeunes a démarré en fin d’année. L’élection s’est déroulée en décembre. Les<br />
jeunes se sont mis en œuvre en début d’année <strong>2013</strong>. Ce sera une action que l’on présentera au Conseil<br />
Municipal <strong>de</strong> mars 2014, sur tout ce qui aura pu être réalisé au cours <strong>de</strong> l’année <strong>2013</strong>.<br />
Monsieur LAMBEAUX rappelle que cet exposé est à la disposition <strong>de</strong> tous sur le site <strong>de</strong> la <strong>Ville</strong>. Des<br />
réunions sont tenues régulièrement avec les habitants pour mettre en avant les actions menées.<br />
Des actions nouvelles ont été proposées par les habitants. Nous y travaillons au niveau municipal. Dans<br />
un futur Conseil Municipal, nous prendrons position sur leur acceptation, ou non, pour enrichir le plan<br />
d’action actuel.<br />
Monsieur le MAIRE remercie Monsieur LAMBEAUX pour cette belle synthèse, compréhensible.<br />
Monsieur AUBIN <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel est le niveau d’économies estimées sur l’Agenda 21 ?<br />
Madame MEIFFREN répond que nous avons une facture énergétique <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 1 million d’euros. Le<br />
gaz représente la moitié <strong>de</strong> cette facture. Il est réalisé une économie <strong>de</strong> gaz <strong>de</strong> 5 % chaque année. Je<br />
vous laisse faire le calcul.<br />
Monsieur AUBIN <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le chiffre exact. La ligne « Agenda 21 » pèse combien dans le budget ?<br />
Madame MEIFFREN indique que le salaire <strong>de</strong> la personne embauchée est remboursé par les<br />
économies d’énergie.<br />
Monsieur AUBIN <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à nouveau combien coûte dans le budget la ligne « Agenda 21 » ?<br />
Monsieur TOMASI répond 160 000 €. Il souhaite cependant faire remarquer à Monsieur AUBIN que<br />
l’Agenda 21 regroupe une batterie d’actions qui sont aujourd’hui intégrées en termes <strong>de</strong> résultat dans<br />
l’ensemble <strong>de</strong>s différentes activités (culture, espaces verts…). Nous n’avons pas fait un total « Agenda<br />
21 ». Quant à son objectif, il faut être clair, l’aspect énergétique étant d’économiser <strong>de</strong> l’énergie, il ne<br />
saurait se limiter à un objectif comptable puisqu’il a aussi un objectif <strong>de</strong> lien culturel, <strong>de</strong> lien social et<br />
également d’avenir <strong>de</strong> notre planète. L’ensemble <strong>de</strong> ces points représente le développement <strong>du</strong>rable. Je<br />
suis désolé, on ne peut pas résumer la vie à <strong>de</strong>s lignes comptables.<br />
Monsieur le MAIRE précise qu’il s’agit d’un rapport annuel. Il remercie Romain GRANIER qui travaille<br />
sous la responsabilité <strong>de</strong> nos élus sur ces questions.<br />
25
Avant <strong>de</strong> donner la parole à Monsieur BEISSEL pour sa question, il souhaite donner une information<br />
relative au marché <strong>de</strong> plein vent. Il rappelle qu’après avoir fait le tour <strong>de</strong> la question <strong>de</strong> manière très<br />
large et en détail, et après avoir vu à la fois les commerçants <strong>du</strong> marché puis la commission <strong>de</strong>s<br />
marchés qui s’est tenue pour traiter <strong>du</strong> lieu définitif <strong>du</strong> marché dominical, il indique à l’Assemblée qu’il<br />
restera en bas, sur l’allée <strong>de</strong>s Sports. A titre personnel, il regrette cela car il était attaché à sa remontée.<br />
Techniquement, cela s’est avéré difficile. Après la réflexion qui avait profité à la remontée <strong>du</strong> marché à<br />
54 % contre 46 %, nous avons plutôt favorisé la solution <strong>de</strong> le laisser en bas. L’implantation <strong>du</strong> marché<br />
sur la place était infaisable techniquement car les arbres nouvellement plantés ne sont pas assez hauts.<br />
Les camions <strong>de</strong>s forains pourraient tout casser. Le revêtement résisterait difficilement aux salissures.<br />
Pour autant, l’installation telle qu’elle est faite préserve cette possibilité.<br />
Nous y reviendrons lorsque les arbres auront grandi et que l’intérêt d’être sur une place ombragée sera<br />
revenu comme c’était dans le passé. Le Maire qui sera en place dans quelques années déci<strong>de</strong>ra. Toutes<br />
les possibilités restent ouvertes.<br />
* *<br />
*<br />
Monsieur le MAIRE propose <strong>de</strong> passer à la question orale <strong>de</strong> Monsieur BEISSEL.<br />
QUESTION ORALE POSEE PAR MONSIEUR BEISSEL<br />
BHNS<br />
Monsieur BEISSEL indique que « l’emplacement <strong>du</strong> marché a fait l’objet d’une consultation <strong>de</strong>s<br />
Tournefeuillais où la majorité s’était prononcée, à l’époque, pour un retour sur la place <strong>de</strong> la Mairie.<br />
L’aménagement <strong>de</strong> cette place a été fait, je le pense, en prenant en compte cet état <strong>de</strong> fait, mais le<br />
marché restera finalement sur l’allée <strong>de</strong>s Sports et on peut se poser, dès lors, la question <strong>de</strong> l’utilité <strong>de</strong><br />
cette consultation.<br />
N’êtes-vous pas en train <strong>de</strong> d’adopter la même démarche avec le BHNS ?<br />
Ce projet a fait l’objet, ces <strong>de</strong>rniers temps, <strong>de</strong> beaucoup <strong>de</strong> réunions dites « ateliers <strong>de</strong> concertations ».<br />
Pour avoir participé à plusieurs <strong>de</strong> ces réunions, nous avons pu constater que c’était surtout un exposé<br />
<strong>de</strong> la solution trouvée, unique par ailleurs, et qu’il était quasi impossible <strong>de</strong> pouvoir apporter <strong>de</strong>s<br />
modifications au projet. Les suggestions évoquées par les participants étaient balayées en étant souvent<br />
qualifiées <strong>de</strong> stupi<strong>de</strong>s et « que nous n’oserions » même pas proposer.<br />
26
Le projet, tel que vous l’imposez, soulève malgré tout quelques points bloquants et les solutions que<br />
vous évoquez pour les annuler nous semblent encore faire partie <strong>du</strong> domaine <strong>du</strong> rêve. L’un <strong>de</strong> ces<br />
points est la mise en sens unique <strong>de</strong> la rue <strong>du</strong> Petit Train. Il est impossible, aujourd’hui, <strong>de</strong> mesurer<br />
l’impact <strong>de</strong> cette décision.<br />
Plutôt que <strong>de</strong> prendre une décision sur laquelle vous-même pourriez revenir, nous proposons <strong>de</strong> faire un<br />
essai pendant quelques mois qui consisterait <strong>de</strong> mettre les rues impactées dans la configuration <strong>du</strong><br />
projet présenté et d’analyser les conséquences. Qu’est-ce qui s’oppose à cette façon <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r qui<br />
permettrait <strong>de</strong> constater la validité ou non <strong>de</strong> cette solution ? »<br />
Monsieur le MAIRE remercie Monsieur BEISSEL qui lui permet ainsi <strong>de</strong> faire un point sur l’état<br />
d’avancement <strong>du</strong> BHNS. Il rappelle que nous sommes aujourd’hui dans une pré-concertation qui a<br />
débouché sur sept réunions qui se sont, dans l’ensemble, très bien passées. Chacun s’est exprimé sur<br />
ses idées par rapport au projet. Ces pré-concertations sont <strong>de</strong>s réunions qui ont donné lieu à la<br />
présentation <strong>du</strong> projet et à la défense <strong>du</strong> projet tel que la société mixte (la SMAT) le concevait. Il<br />
s’agissait <strong>de</strong> questions très techniques présentées par la SMAT.<br />
Monsieur le MAIRE indique qu’il n’est pas dans ses habitu<strong>de</strong>s d’utiliser en réunion publique le mot<br />
« stupi<strong>de</strong> ». La réunion a été enregistrée et cela pourra facilement être retrouvé. Pour la <strong>de</strong>uxième<br />
partie, c’est vrai, car il considère que le sujet mérite d’être regardé précisément et quelques questions<br />
formulées trouvaient leurs réponses assez rapi<strong>de</strong>ment et assez facilement. Le compte-ren<strong>du</strong> qui sera<br />
fait <strong>de</strong> cette réunion sera extrêmement exhaustif.<br />
Il précise que le propos <strong>de</strong> Monsieur BEISSEL n’est pas juste, c’est-à-dire que la concertation a fait<br />
remonter beaucoup <strong>de</strong> questions auxquelles <strong>de</strong>s réponses immédiates ont été apportées et ont<br />
convenu. Dans d’autres cas, ces questions sont restées ouvertes. Il est d’ailleurs à noter que la question<br />
que vous posez par rapport à la rue <strong>du</strong> Petit Train est une question toujours ouverte. La SMAT a<br />
démontré qu’il y avait la possibilité <strong>de</strong> faire 2 voies <strong>de</strong> bus plus une voie en sens unique. Il a été<br />
clairement <strong>de</strong>mandé que soit regardée la solution avec une voie centrale. Il rappelle que la SMAT voulait<br />
montrer la possibilité <strong>de</strong> faire 2 voies <strong>de</strong> bus avec <strong>de</strong>s contraintes qui pourraient également être <strong>de</strong>s<br />
avantages.<br />
Il a été évoqué que la circulation passait tous les matins et soirs par la rue <strong>du</strong> Petit Train en direction <strong>de</strong><br />
Plaisance et La Salvetat et que cette circulation pouvait être ramenée sur la voie. Beaucoup d’habitants<br />
<strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong> ont compris cette position et une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> la rue notamment. Il a<br />
été démontré qu’il y avait la possibilité qu’à certains endroits les voies à 2 x 2 bus pouvaient exister,<br />
mais également, à certains endroits 1 seule voie. Sur certains tronçons, la circulation se fera ensemble.<br />
Monsieur BEISSEL a d’ailleurs écrit un article dans la presse sur cette <strong>de</strong>rnière possibilité. Article qu’il va<br />
conserver.<br />
Monsieur le MAIRE rappelle qu’il s’agit <strong>de</strong> pré-concertations et qu’il n’y a aucune difficulté. Cela donnera<br />
lieu à un compte-ren<strong>du</strong> où chacun retrouvera exactement ce qui a été dit. Il s’agit d’un travail technique<br />
essentiellement. Il indique qu’il a défen<strong>du</strong> certaines positions en sa qualité <strong>de</strong> Maire car il est <strong>de</strong> son<br />
<strong>de</strong>voir <strong>de</strong> donner quelques positions. Cela ne ferme pas la discussion, au contraire, cela donne<br />
quelques possibilités. Chaque fois qu’il y a <strong>de</strong>ux ou trois solutions, elles seront chaque fois toutes<br />
étudiées dans le rapport qui sera fait par la SMAT, organisme sérieux qui répondra à l’ensemble <strong>de</strong>s<br />
questions.<br />
Monsieur le MAIRE indique à Monsieur BEISSEL que lors d’une réunion récente, il lui a donné la parole<br />
en souhaitant qu’il puisse participer. Monsieur BEISSEL a expliqué qu’il était obligé <strong>de</strong> partir et qu’il<br />
essaierait <strong>de</strong> se faire représenter par quelqu’un mais cela n’a pas été possible. Monsieur le MAIRE<br />
déclare que Monsieur BEISSEL ne peut pas lui reprocher <strong>de</strong> ne pas avoir été ouvert à ce qu’il y ait un<br />
dialogue public sur ces questions et ce n’était pas <strong>du</strong> tout pour renvoyer le sujet.<br />
Monsieur BEISSEL souhaite préciser que sur ce point précis, il remercie Monsieur le MAIRE.<br />
Cependant, si vraiment il voulait lui donner la parole, pourquoi ne pas l’avoir appelé dans la journée afin<br />
qu’il puisse intervenir. Au lieu <strong>de</strong> cela, Monsieur le MAIRE le prévient en début <strong>de</strong> réunion qu’il lui donne<br />
la parole alors que rien n’est préparé et que Monsieur BEISSEL est venu complètement par hasard.<br />
27
Si vraiment vous vouliez que je participe, vous m’auriez prévenu la veille et ç’aurait été avec plaisir que<br />
je serais intervenu.<br />
Monsieur le MAIRE <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à Monsieur BEISSEL <strong>de</strong> reconnaître que sur un sujet aussi important, on<br />
peut penser qu’il aurait été possible <strong>de</strong> rester ou que quelqu’un le représente.<br />
Monsieur BEISSEL <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pourquoi à cette réunion et pas aux autres ?<br />
Monsieur le MAIRE répond que c’est à ce moment-là que vous avez fait votre tract.<br />
Monsieur le MAIRE montre sur la vue projetée, le plan <strong>de</strong> circulation <strong>du</strong> BHNS qui part <strong>de</strong> Plaisance,<br />
passe par <strong>Tournefeuille</strong> et se dirige vers Lar<strong>de</strong>nne.<br />
Il rappelle les propositions formulées par Monsieur BEISSEL pour lesquelles Monsieur le MAIRE a<br />
déclaré qu’elles n’avaient pas beaucoup <strong>de</strong> sens. Les <strong>de</strong>ux positions formulées existent déjà : la ligne 21<br />
passe par l’avenue Vincent Auriol et repart vers la roca<strong>de</strong> pour se diriger vers Basso Cambo. La ligne 21<br />
sera donc en site propre à partir <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong>.<br />
Il suffit d’un changement au centre pour aller directement à Basso Cambo. Ainsi, Basso Cambo sera<br />
directement alimenté <strong>de</strong>puis le lycée <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong> en contournant la Ramée et en prenant la voie <strong>du</strong><br />
canal <strong>de</strong> Saint-Martory qui sera ouverte à la fin <strong>de</strong> l’année. Il y aura donc 2 lignes directes pour aller à<br />
Basso Cambo pour les Tournefeuillais. Il s’agit <strong>de</strong> bus classiques utilisant le site propre. Seul le débit ne<br />
sera pas le même. Aujourd’hui, il y a 1 million <strong>de</strong> passagers sur la ligne 65. Il y en a 600 000 sur les<br />
lignes secondaires. La ligne préférée <strong>de</strong>s Tournefeuillais, aujourd’hui, est la ligne 65, justement celle que<br />
propose la SMAT. L’autre idée était celle <strong>du</strong> rabattement sur la gare <strong>de</strong>s Ramassiers. Cependant, cela<br />
existe déjà : c’est la ligne 63. Aujourd’hui, les Tournefeuillais peuvent déjà, et pourront avec le BHNS, se<br />
rendre directement sur les Ramassiers en site propre sauf le petit tronçon <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Montjoie se<br />
trouvant sur <strong>Tournefeuille</strong>. Tout le reste sera en site propre.<br />
L’inconvénient est qu’aux Ramassiers, alors que la ligne 63 existe, personne ne prend le train parce qu’il<br />
n’existe <strong>de</strong>s trains que toutes les ½ heures. Cela n’a rien à voir avec un passage <strong>de</strong> bus toutes les 5<br />
minutes.<br />
Monsieur le MAIRE fait remarquer à Monsieur BEISSEL que ce qui l’a le plus surpris n’est pas sa<br />
question, ce n’est pas non plus son tract qui défend une position, c’est plutôt son article dans la<br />
Dépêche. Dans cet article est écrit « c’est une position commune <strong>de</strong> Plaisance Présence et <strong>de</strong><br />
l’association <strong>de</strong> Monsieur Mou<strong>de</strong>nc ». Monsieur le MAIRE indique ne pas être sûr qu’il y ait une position<br />
socialiste sur un tracé <strong>de</strong> bus. Monsieur BEISSEL en fait une question politique. Il est écrit : « l’UMP <strong>de</strong><br />
<strong>Tournefeuille</strong>, Plaisance et Toulouse est pour un tracé <strong>de</strong> bus… ». Cela est très curieux. Il ne voit pas ce<br />
que la politique a à faire sur un tracé <strong>de</strong> bus. Il peut comprendre une position en qualité <strong>de</strong> Conseiller<br />
Municipal <strong>de</strong> <strong>Tournefeuille</strong>, mais cette jonction avec la droite Toulousaine et la droite <strong>de</strong> Plaisance est<br />
incompréhensible, d’autant moins que le vœu <strong>de</strong> Monsieur Mou<strong>de</strong>nc à la Communauté Urbaine dit, à la<br />
manière un peu pompeuse <strong>de</strong> Giscard : « cette volonté <strong>de</strong> renforcer en transports en communs l’ouest<br />
toulousain est louable… », c’est-à-dire que Monsieur Mou<strong>de</strong>nc considère « louable » d’alimenter la 3 e<br />
ville <strong>du</strong> Département en transports en commun. Pour Monsieur le MAIRE, ce n’est pas « louable », c’est<br />
obligatoire, absolument nécessaire, indispensable. Un peu plus loin, Monsieur Mou<strong>de</strong>nc dit : « les<br />
communes extérieures ont fait part <strong>de</strong> leur désir <strong>de</strong> voir implanté un bus à haut niveau <strong>de</strong> service sur<br />
leur territoire ». Nous ne sommes pas une commune extérieure. Nous sommes dans la communauté<br />
urbaine et nous définissons un schéma <strong>de</strong> transport pour l’ensemble <strong>de</strong> l’agglomération toulousaine.<br />
Nous ne sommes pas dans une vision « Toulouse et le reste <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> ». Vous <strong>de</strong>vriez vous méfier<br />
d’amis ayant une position qui consiste à ce que les choses passent à l’extérieur <strong>de</strong> leur territoire. Le<br />
problème <strong>de</strong> Toulouse, <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années, rési<strong>de</strong> dans la question qui consiste à dire « comment ne<br />
pas traverser le territoire Toulousain par les transports publics » et le faire ailleurs que dans les<br />
territoires pertinents. Il faut se méfier <strong>de</strong> cette position que tient historiquement Jean-Luc Mou<strong>de</strong>nc à<br />
laquelle vous vous êtes malheureusement ralliés alors que je crois que tous ensemble, ici, au Conseil<br />
Municipal, nous <strong>de</strong>vons défendre la position <strong>de</strong>s Tournefeuillais qui souhaitent majoritairement avoir un<br />
accès rapi<strong>de</strong> à Toulouse par Lar<strong>de</strong>nne.<br />
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Monsieur BEISSEL indique ne pas revenir sur les questions techniques qui ne font pas partie <strong>de</strong> la<br />
réunion <strong>de</strong> ce soir, mais il voudrait revenir sur la <strong>de</strong>rnière intervention <strong>de</strong> Monsieur le MAIRE. Il déclare<br />
qu’il a toujours dit et écrit que cette proposition ne vient pas <strong>de</strong> l’opposition et il est regrettable que<br />
Monsieur le MAIRE ait aussi dit cela <strong>de</strong>vant les commerçants en disant « proposition <strong>de</strong> l’opposition ».<br />
Le titre <strong>de</strong> l’article est « l’opposition s’oppose au BHNS ». Cependant, il n’a pas donné ce titre et il n’a<br />
jamais dit que c’était au titre <strong>de</strong> l’opposition qu’il faisait cette proposition.<br />
Par ailleurs, quand il dit qu’il s’est rapproché <strong>de</strong> « Tous pour Plaisance » et <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong> Monsieur<br />
Mou<strong>de</strong>nc, c’est qu’avant <strong>de</strong> sortir ce document, il voulait savoir si les gens avec qui il allait travailler<br />
après étaient d’accord avec ce que l’on sortait, soit ils étaient d’accord, et il n’y avait pas <strong>de</strong> souci, soit ils<br />
ne l’étaient pas et on discutait alors avec eux et on voyait les défauts <strong>de</strong> notre système par rapport au<br />
leur. Nous avons eu <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés <strong>de</strong>s approbations, il n’y a pas <strong>de</strong> raison que je ne mentionne pas<br />
cette approbation.<br />
Il termine en disant qu’il est tout à fait d’accord avec Monsieur le MAIRE sur l’attitu<strong>de</strong> que peut avoir<br />
Monsieur Mou<strong>de</strong>nc <strong>de</strong> temps en temps, et par rapport à cela, il a <strong>de</strong>mandé qu’au niveau <strong>de</strong>s<br />
municipales <strong>de</strong> l’année prochaine, il y ait un certain nombre d’uniformisations qui se fassent au niveau<br />
<strong>de</strong>s propositions que l’on fait. Ce n’est pas pour s’opposer à l’un ou à l’autre, c’est simplement en tant<br />
que citoyen et financeur, nous estimons qu’à la place <strong>de</strong> ce projet-là, il y a peut-être d’autres choses à<br />
faire.<br />
Monsieur le MAIRE prend acte <strong>de</strong>s éléments <strong>de</strong> réponse <strong>de</strong> Monsieur BEISSEL et souhaite une bonne<br />
soirée à chacun.<br />
La séance est levée à 20 h 15.<br />
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