Rapport d'activité 2007 - FIFA.com

RAPPORT D’ACTIVITÉ 

2007 

AVRIL 2006 – MARS 2007 57 E CONGRÈS DE LA FIFA ZURICH 2007



1 

AVRIL 2006 – MARS 2007 57 E CONGRÈS DE LA FIFA ZURICH 2007 

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2007

2 FIFA 2007 RAPPORT D’ACTIVITÉ 

TABLE DES MATIÈRES 

FIFA 2007 


3 

LA FAMILLE DE LA FIFA 

DÉVELOPPEMENT 

Avant-propos du Président de la FIFA 6 

Congrès de la FIFA 2006 8 

Finances de la FIFA 2006 10 

La FIFA et les associations 12 

La FIFA et les confédérations 16 

L’administration de la FIFA 18 

Développement technique 102 

Arbritage 106 

Football féminin 108 

Beach soccer et futsal 114 

Médecine du sport 116 

DÉFIS 

Task force de la FIFA «For the Good of the Game» 26 

Stades et sécurité 36 

Football de clubs 38 

Lois du Jeu 40 

Questions juridiques 42 

Projets spéciaux 48 

RESPONSABILITÉ 

Introduction 124 

Responsabilité sociale à la CM 2006 126 

Mouvement Football for Hope 130 

Engagement humanitaire 134 

PASSION 

Compétitions de la FIFA 54 

Classement mondial de la FIFA 78 

Joueur Mondial de la FIFA 80 

PERSPECTIVES 

Marketing et télévision 138 

Football et médias 150 

FIFA et nouvelles technologies 152 

CIES 154 

Football et cinéma 156 

INVESTISSEMENTS 

Programmes de développement de la FIFA 86 

Programme Goal 88 

Programme d’Assistance Financière 92 

Education et cours 96 

FAITS ET CHIFFRES 

Distinctions de la FIFA 160 

Commissions de la FIFA 162 

Séances des commissions de la FIFA 170 

Résultats 174 

Nécrologie 188


4 FIFA 2007 RAPPORT D´ACTIVITÉ 








RAPPORT D´ACTIVITÉ 

5 

La famille internationale du football, 

unie par une seule et même passion.



p Avant-propos du Président de la FIFA 6 








7 

Chers membres de notre grande famille internationale du football, 

La FIFA s’attaque à ses multiples chantiers 

avec l’assurance de s’être renforcée durant 

les quatre années écoulées. 

Vous tenez entre vos mains le rapport d’activité de la FIFA 

édité pour le Congrès 2007, par le biais duquel j’ai le 

plaisir de vous dresser, au nom de notre organisation, le 

bilan de l’année écoulée, mais aussi le bilan de l’ensemble 

du cycle 2003-2006. 

Parmi les bons souvenirs ou les grands moments de cette 

période, je citerais volontiers les cérémonies du Centenaire 

de la FIFA en 2004, la conception et la construction du 

nouveau « Home of FIFA », et, comme tous les amoureux 

du ballon rond, la Coupe du Monde de la FIFA 2006 en 

Allemagne. Les hôtes de la compétition, à savoir le Comité 

d’Organisation, le gouvernement allemand et son si 

précieux soutien, les innombrables bénévoles et la 

population locale, tous ont contribué à ce chef-d’œuvre 

en organisant notre compétition phare sans le moindre 

contretemps, en toute sécurité, dans un climat chaleureux 

et avec le sourire. Nous étions bel et bien au rendez-vous 

de l’amitié. 

Plus important encore : cette Coupe du Monde a permis 

aux hôtes de se redécouvrir comme nation, de communier 

et de partager, comme en témoignent les Fanfests où, 

au total, plus de 18 millions de personnes ont vibré 

ensemble. Autre preuve de l’impact de ces manifestations 

dont personne n’oserait à présent priver le football : le 

terme a été désigné « mot de l’année » en Allemagne. Notre 

sport est chaque jour envoûté par un effet unificateur qui 

traverse le monde, sur le terrain comme en dehors. Le 

football est devenu un facteur économique de poids, un 

facteur dont la force et le rayonnement doivent profiter 

à d’autres secteurs comme la santé ou l’intégration ; des 

barrières peuvent tomber, des progrès peuvent être réalisés. 

C’est dans cette optique que doit se concevoir le choix de 

l’Afrique du Sud pour organiser la Coupe du Monde de la 

FIFA 2010. La FIFA et sa compétition phare se mettent 

ainsi au service du développement de toute l’Afrique. 

La FIFA s’attaque à ses multiples chantiers avec l’assurance 

de s’être renforcée durant les quatre années écoulées, 

renforcée d’un point de vue financier, certes, mais aussi et 

surtout d’un point de vue réglementaire et organisationnel. 

Des Statuts révisés, un tout nouveau Code d’éthique et des 

directives rigoureuses pour la tenue des comptes sont par 

exemple les moyens dont s’est dotée la FIFA pour plus de 

stabilité. 

Restons une famille comme ce fut le cas durant les cent 

premières années d’existence de la FIFA, une famille ou 

chacun est là pour l’autre, en pensée comme en action, 

solidaire. Soyons les promoteurs de ce sport qui touche le 

monde entier et qui est capable de lui venir en aide et de 

bâtir un meilleur avenir. 

Joseph S. Blatter 

Président de la FIFA




p Congrès de la FIFA 2006 8 




9 




k En 2006, le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, a dirigé le 56 e Congrès de la FIFA à Munich, à l’occasion duquel la 

chancelière allemande, Angela Merkel, a rendu hommage aux différentes missions de l’instance dirigeante du football 

mondial. La présence sur scène de plus de 150 anciens champions du monde a constitué l’un des temps forts du congrès. 

Le congrès avant le coup d’envoi de la CM 

Volonté de réforme et valeurs fortes 

C’est en présence des représentants des 207 associations 

membres que le Congrès de la FIFA s’est tenu les 7 et 8 juin 

au centre international des congrès de Munich. 

EN MONTRANT UNE VOLONTÉ ferme d’exécuter 

les réformes nécessaires dans le football, le Congrès de la 

FIFA a clairement exprimé son soutien aux idées du 

Président, Joseph S. Blatter. Les scandales des paris et des 

matches truqués et la corruption doivent être résorbés 

grâce à la Commission d’Ethique, approuvée à Munich et 

qui aura le statut de troisième instance juridique aux côtés 

de la Commission de Discipline et de la Commission 

de Recours. 

Des changements sont souhaités, comme l’a montré le vote 

sur le travail réalisé à ce jour et sur les conclusions de la 

Task force de la FIFA « For the Good of the Game ». Le 

Comité Exécutif de la FIFA s’est vu confier la tâche 

d’étudier les décisions appropriées au sujet de la taille des 

ligues, du meilleur contrôle et de la supervision des 

conseillers des joueurs, et d’un processus mondial de 

licences de clubs, et de les mettre en application. 

L’Agence Mondiale Antidopage (AMA) a obtenu le droit, 

par décision du Congrès, d’interjeter un appel auprès du 

Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne contre les 

décisions relatives à des infractions de dopage qui sont 

finales après épuisement des procédures par toutes les 

instances de football. La FIFA est désormais en 

conformité avec le Code de l’AMA après qu’un accord a 

été trouvé sur la prise de sanction ainsi que sur le 

traitement au cas par cas. 

Par la maxime « Développer le jeu, toucher le monde, bâtir 

un meilleur avenir » (Develop the game – touch the 

world – build a better future), la FIFA souhaite ancrer dans 

le monde entier davantage encore ses valeurs de loyauté, 

d’intégrité, d’efficacité et d’unité. Parallèlement, le congrès 

a exprimé son engagement plus marqué dans le domaine 

de la responsabilité sociale, pour laquelle les moyens 

financiers correspondant seront mis à disposition.




p Finances de la FIFA 2006 10 







11 

EVOLUTION DES FONDS PROPRES 2003-2006 (EN CHF MILLIONS) 

800 

700 

600 

500 

400 

300 

200 

100 

94 

238 

461 

752 

≥ 500 

-100 

-15 

1 er janv. 2003 31 déc. 2003 31 déc. 2004 31 déc. 2005 31 déc. 2006 31 déc. 2006 (objectif) 

CRÉATION DE RÉSERVES 

Revenus des droits TV et marketing 

Réserves financières après la CM de la FIFA 

Dépenses 

Coupe du 

Monde 

Coupe du 

de la FIFA 

Monde 

Dépenses Dépenses 


Dépenses Dépenses 

Dépenses 

Coupe du 

Monde 


Finances de la FIFA 

Un résultat digne d’un champion 

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 4 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 

SITUATION ACTUELLE 

OBJECTIF 

La FIFA a clôturé son cycle de Coupe du Monde 2003-2006 

avec un excédent de CHF 816 millions, son meilleur résultat 

en ses 103 ans d’existence. 

L’ARTICLE 67 des Statuts de la FIFA stipule à l’alinéa 

2 que les recettes et les dépenses de la FIFA « doivent être 

équilibrées sur l’exercice ». En outre, « des réserves doivent 

être constituées pour garantir la réalisation des principales 

tâches de la FIFA ». La FIFA a pleinement rempli ses 

obligations statutaires au cours de ces quatre dernières 

années puisque, conformément aux normes IFRS, ses 

recettes se montent à CHF 3 238 milliards contre des 

dépenses à hauteur de CHF 2 422 milliards. La FIFA a 

donc d’une part réalisé un excédent total de CHF 816 

millions et a d’autre part fait passer ses fonds propres à 

CHF 752 millions à fin 2006. L’objectif initial de la FIFA 

était de faire passer ses fonds propres à CHF 500 millions, 

un seuil qu’elle a dépassé de 50% – signe que la FIFA gère 

soigneusement ses finances. A l’instar des précédents cycles, 

l’année de la Coupe du Monde a majoritairement 

contribué au résultat positif de ce dernier cycle. Les recettes 

de 2006 se sont chiffrées à CHF 912 millions, les dépenses 

à CHF 609, ce qui s’est traduit par un excédent de CHF 

303 millions. Il est également à noter que les dépenses 

n’ont jamais dépassé les coûts budgétés et ont même 

diminué en 2006 par rapport à l’année précédente. 

Il y a quatre ans, la FIFA était confrontée à des obstacles 

qui auraient pu faire chuter n’importe quelle autre société. 

Une mesure prise à l’époque pour non seulement 

surmonter les conséquences de l’insolvabilité des 

partenaires TV et marketing, mais aussi pour jeter les bases 

d’un renouveau a été décisive : la titrisation. Avec le 

préfinancement d’une partie de ses revenus marketing 

futurs sur le marché des capitaux, la FIFA s’est créé des 

liquidités supplémentaires afin de pouvoir respecter à tout 

moment et en totalité ses obligations envers ses membres. 

Un esprit de prudence était à la base de la transaction. 

Ainsi, seule une partie des revenus attendus a-t-elle été 

proposée pour le préfinancement et la FIFA a utilisé 

ses revenus anticipés avec réserve. Cette transaction a 

également contribué au résultat positif de ce cycle. L’état 

des fonds propres actuels, lesquels devront continuer 

d’augmenter au cours des quatre prochaines années, 

permet à la FIFA de disposer d’une réserve nécessaire, mais 

non pour autant suffisante. La FIFA a franchi un premier 

pas dans cette direction en se donnant l’objectif de 

constituer d’autres réserves afin de pouvoir financer plus 

tard les trois premières années du cycle suivant sans 

avoir recours aux recettes de la Coupe du Monde 

correspondante (voir graphique). La FIFA a besoin de 

disposer de fonds propres suffisants, car elle finance ses 

activités au combien diverses presque uniquement grâce 

à la Coupe du Monde et il est aujourd’hui devenu 

pratiquement impossible d’assurer une compétition de 

l’envergure d’une Coupe du Monde. 

La plupart des transactions de la FIFA s’effectuent en 

dollars. C’est pourquoi la FIFA a procédé au 1 er janvier 

2007 à la conversion en dollars américains de son bilan et 

de son compte de résultat, jusque-là exprimés en francs 

suisses ; une conversion qu’elle avait déjà annoncée il y a 

quelque temps. Le rapport financier 2006, qui sera soumis 

à l’approbation du Congrès de la FIFA à la fin mai 2007 

à Zurich, contient tous les détails et les explications 

concernant ce qui précède.





p La FIFA et les associations 12 






13 

La FIFA et les associations 

Protection de l’autonomie et 

dialogue avec les autorités 

La FIFA entend plus que jamais s’appuyer sur le dialogue, et presque 

jouer un rôle de « conseiller conjugal », pour défendre l’autonomie 

des associations quand celles-ci rencontrent des difficultés. 

Trois cas de suspension 

MALGRÉ DES CAS ASSEZ EMBLÉMATIQUES, 

la tendance positive observée entre le Congrès de 

Marrakech et celui de Munich s’est encore renforcée. En 

effet, depuis ce dernier congrès, de moins en moins de 

suspensions ont été enregistrées au profit du dialogue. 

La FIFA entend également entretenir des relations avec les 

divers ministères des Sports, dans tous les domaines où la 

dérive criminelle de certaines activités autour du football 

rend nécessaire cette collaboration. 

D’une manière plus générale, la FIFA entend favoriser un 

dialogue positif tout en faisant preuve de fermeté si 

nécessaire. La suspension d’une association n’est cependant 

envisagée que lorsque cette procédure n’aboutit pas à une 

amélioration de la situation et que les voies de recours ont 

été épuisées. 

Le dernier exercice a été marqué par deux suspensions assez 

symboliques, celles de la Grèce et de l’Iran, où la fermeté 

a été nécessaire. Dans les deux cas, la FIFA avait pourtant 

privilégié le dialogue pendant plusieurs mois en expliquant 

notamment aux autorités politiques la nécessité de respecter 

l’autonomie de la fédération, mais sans résultat. La Grèce 

a finalement été suspendue le 3 juillet 2006 et très 

rapidement, le gouvernement grec a saisi l’ampleur du 

problème et fait passer un amendement à la loi du sport 

permettant à la fédération grecque d’être en conformité 

avec ses engagements internationaux vis-à-vis de la FIFA et 

de l’UEFA. La suspension a été levée le 12 juillet. Dans 

le cas de l’Iran, malgré un certain nombre d’avertissements, 

les autorités n’avaient pas pris au sérieux la fermeté de la 

FIFA et de l’AFC, ce qui a entraîné une suspension de la 

fédération iranienne le 22 novembre. Là aussi, les autorités 

iraniennes ont rapidement compris la gravité de la situation 

et ont immédiatement mené des négociations constructives 

débouchant sur la mise en place d’un conseil de transition 

avec pour objectif de réviser les statuts et de procéder à des 

élections pour renforcer l’autonomie du football iranien. 

La suspension a été levée le 19 décembre.






p La FIFA et les associations 12 





15 

BOSNIE-HERZÉGOVINE : 

UN ACCORD HISTORIQUE 

Le travail mené par la FIFA en étroite collaboration 

avec l’UEFA pour atteindre un accord historique 

sur le dossier sensible de la fédération de Bosnie- 

Herzégovine a parfaitement illustré le rôle que 

peut jouer le football au niveau international. 

Le 24 octobre 2006 à Zurich, au terme d’une 

séance de travail réunissant la FIFA, l’UEFA et une 

délégation représentant toutes les entités du 

football bosniaque, un accord a été scellé pour 

amender les statuts de la fédération de Bosnie- 

Herzégovine afin de faciliter la prise de décision, 

tout en respectant chacune des trois composantes 

de la famille. 

k La FIFA soutient la fédération du Monténégro, prête à devenir le 208 e membre de l’instance 

dirigeante du football mondial : le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, et le Secrétaire Général, 

Urs Linsi, reçoivent le président de la fédération monténégrine, Dejan Savicevic (2 e en partant 

de la droite) et son secrétaire général, Momir Djurdjevac (à gauche). 

Ces amendements ont déterminé une procédure 

permettant d’éviter les situations de blocage. 

Ainsi, par exemple, une des trois parties ne peut 

plus pratiquer la politique de la chaise vide pour 

s’opposer, pour une raison ethnique, à une 

décision disciplinaire. Par ailleurs, la fédération 

de Bosnie-Herzégovine applique depuis plusieurs 

années le principe d’une présidence tournante 

tous les dix-huit mois. 

Toute une série de dialogues a 

débouché sur une solution permettant 

ainsi d’éviter une crise. 

La suspension du Kenya est due quant à elle à des 

problèmes structurels qui se sont aggravés en raison d’une 

situation d’ingérence politique ayant un impact direct sur 

les résultats sportifs. Depuis plusieurs saisons, les clubs 

relégables utilisent leurs liens politiques, voire tribaux, pour 

éviter la sanction sportive. Cette situation entraîne des 

interventions qui sont autant d’ingérences dans le 

fonctionnement de la fédération. Selon les statistiques, lors 

des huit dernières saisons, les règles de relégation et de 

promotion n’ont été respectées qu’à trois reprises. 

L’aspect positif 

Au terme de plusieurs réunions avec les représentants du 

gouvernement et de la Fédération Polonaise de Football 

(PZPN), et notamment de la rencontre du 5 mars dernier 

à Varsovie (Pologne) entre le Président de la FIFA, Joseph 

S. Blatter, et le chef de l’Etat polonais, Lech Kaczynski, la 

PZPN a opté, après une longue crise, pour un retour à la 

normalité, évitant ainsi une suspension. Le ministère des 

Sports polonais a finalement accepté de redonner le 

pouvoir à la direction qui avait été élue. Une commission 

électorale indépendante a par ailleurs été créée : celle-ci 

rassemble, outre des représentants du chef de l’Etat et du 

Premier ministre polonais, un représentant de la FIFA et un 

représentant de l’UEFA. 

Autre cas similaire, celui du Sénégal où la fédération avait 

des relations difficiles avec le ministère des Sports mais 

aussi avec une bonne moitié des clubs de première division 

contestant l’organisation du championnat. Face à une 

situation de blocage, un groupe de travail quadripartite 

composé de la FIFA, de la CAF (la confédération 

compétente), du ministère et de la fédération a là aussi été 

mis en place, permettant ainsi de relancer le dialogue. 

Au Portugal, le vote d’amendements sur le sport a permis 

à la fédération portugaise de respecter l’article 18 des 

Statuts de la FIFA qui précise que la ligue est subordonnée 

à la fédération alors que selon la loi portugaise, la ligue 

était indépendante, ce qui posait des problèmes. Enfin, 

une mission FIFA a également abouti au Pérou où les lois 

locales n’autorisaient pas les clubs professionnels à voter à 

l’Assemblée générale de la fédération. 

« Le football est un jeu pour tous, sans distinction 

d’ethnie, de sexe, de religion. Le football a un 

effet fédérateur, en Bosnie-Herzégovine comme 

ailleurs. Notre slogan ‘développer le jeu, toucher 

le monde, bâtir un meilleur avenir’ trouve tout 

son sens avec cet accord historique », a commenté 

Joseph S. Blatter, qui présidait la séance de travail. 

Par ailleurs, la FIFA et l’UEFA se sont engagées à 

fournir leur assistance à la fédération de Bosnie- 

Herzégovine dans plusieurs domaines tels que 

la professionnalisation de l’administration, 

l’intégration de toutes les composantes au sein 

de cette administration ou encore l’amélioration 

des compétitions. 

Enfin, la FIFA a des projets Goal dans les trois entités.







p La FIFA et les confédérations 16 




17 

La vocation première des confédérations est la promotion et la 

diffusion du football ainsi que l’organisation de compétitions. 

k Le Comité Exécutif de la FIFA 

avant sa première séance dans 

l’enceinte du nouveau 

« Home of FIFA » en 

septembre 2006 à Zurich : 

La FIFA et les confédérations 

Des relations et une collaboration 

étroites avec les confédérations 

Les relations de travail extrêmement étroites avec les confédérations 

se sont reflétées dans une excellente collaboration sur tous les sujets, 

indispensable au bon équilibre de l’organisation du football. 

LES CONFÉDÉRATIONS ont été mises à contribution à plusieurs reprises dans la 

mesure où la FIFA invite toujours la confédération compétente à travailler avec elle 

lorsque surgit un problème au sein d’une association. La coopération a également été 

très bonne au niveau des programmes de développement. Il convient de rappeler que 

la vocation première des confédérations est la promotion et la diffusion du football ainsi 

que l’organisation de compétitions. 

La FIFA a été associée aux célébrations du 50 e anniversaire de la Confédération Africaine 

de Football (CAF). Le Président Blatter a ainsi été invité au Sommet de l’Union africaine 

des chefs d’Etat, le 29 janvier à Adis Abeba en Ethiopie, à l’occasion duquel l’année 

2007 a été déclarée « année internationale du football africain ». 

Par ailleurs, la Confédération Océanienne de Football (OFC) a célébré son 40 e anniversaire 

en Polynésie-Française en novembre 2006. Ancienne nation dominante de l’OFC, 

l’Australie, rattachée à l’AFC depuis le 1 er janvier 2006, a participé à ses premières 

compétitions en Asie, un cas de figure qui illustre la bonne entente entre les 

confédérations dans l’intérêt du football. De son côté, la Confédération Sud-américaine 

de Football (CONMEBOL), fondée en 1916, a fêté son 90 e anniversaire. 

(assis, de gauche à droite) 

Ángel María Villar Llona, 

Mong Joon Chung, 

Lennart Johansson, 

Julio Grondona, 

Joseph S. Blatter, 

Urs Linsi, 

David Will, 

Issa Hayatou, 

Jack Warner. 

(Debout, de gauche à droite) : 

Chuck Blazer, 

Worawi Makudi, 

Reynald Temarii (observateur), 

Amadou Diakité, 

Michel D’Hooghe, 

Senes Erzik, 

Viacheslav Koloskov, 

Nicolás Leoz, 

Ricardo Terra Teixeira, 

Slim Chiboub, 

Junji Ogura, 

‘Ahongalu Fusimalohi, 

Michel Platini, 

Gerhard Mayer-Vorfelder 

Amos Adamu. 

Ne figurent pas sur la photo 

Mohamed bin Hammam et 

Isaac David Sasso Sasso.








p L’administration de la FIFA 18 



19 

Administration de la FIFA 

L’année des déménagements 

Au 31 décembre 2006, environ 270 personnes 

travaillaient dans l’administration de la FIFA. 

Beaucoup d’entre elles ont eu des missions durant 

la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006, 

ou durant les autres tournois de l’instance faîtière 

du football mondial. 

LE PRÉSIDENT DE LA FIFA, Joseph S. Blatter, en 

tant que chef exécutif de la Fédération Internationale 

de Football, et le Secrétaire Général, Urs Linsi, chargé 

de la direction des opérations, étaient les personnes 

compétentes dans tous les domaines, avec le soutien des 

différentes divisions et secrétariats. Pour eux comme pour 

tous les employés, 2006 restera comme une date clé dans 

l’histoire de la FIFA. Juste avant la Coupe du Monde, 

l’administration a pris ses quartiers dans son nouveau siège 

à Zurich. Pour la première fois depuis longtemps, toutes 

les divisions sont réunies sous un seul et même toit. 

Le déménagement représentait un défi logistique 

considérable qui se devait cependant d’être relevé afin 

que le travail quotidien ne s’en trouve pas entravé. La 

division Ressources humaines & Services, la plus grande 

avec 70 employés, a joué un rôle crucial. 

Parallèlement, une quantité importante de matériel et de 

documents a été transférée dans le même temps en 

Allemagne alors que la FIFA installait son quartier général 

temporaire à Berlin afin de réduire les processus de 

décisions et de transport durant la Coupe du Monde 2006. 

Classeurs, ballons, ordinateurs, panneaux publicitaires et 

autres – des tonnes de matériel ont été transportées dans 

la capitale allemande. 

personnes travaillaient au 31 décembre 2006 dans l’administration de la FIFA. 

Certains employés avaient débuté leur travail en Allemagne 

bien avant le coup d’envoi du match d’ouverture entre le 

pays hôte et le Costa Rica. Le programme de début juin 

comprenait le 56 e Congrès de la FIFA à Munich. Les 

employés de la FIFA ont accueilli et accompagné les 

représentants des associations participantes durant le 

congrès et ont garanti le déroulement sans faille d’une 

« assemblée générale » annuelle devenue gigantesque. 

La plupart des employés de la FIFA ont eu diverses 

missions lors de la Coupe du Monde elle-même – 

l’apothéose pour tous. La division des Compétitions a une 

fois de plus réalisé un travail immense afin que la qualité 

du tournoi corresponde aux attentes internes et externes. 

La division de la Communication a elle assuré que 

l’information circule conformément aux exigences 

modernes entre la fédération internationale et les milliers 

de représentants des médias (télévision, presse écrite, etc.) 

Ainsi une conférence de presse quotidienne était-elle 

notamment organisée à Berlin. 

Hormis la Coupe du Monde, l’administration de la FIFA 

était occupée par l’organisation et la mise en place d’autres 

tournois ; les meilleures joueuses de moins de vingt ans se 

sont affrontées en Russie, la Coupe du Monde de Beach 

Soccer a de nouveau connu un succès retentissant au Brésil 

et la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA au Japon 

a clôturé une année riche en événements. Pour toutes ces 

compétitions, il fallait installer des infrastructures – non 

seulement techniques, mais aussi administratives comme 

par exemple pour le disciplinaire –, et assurer l’échange 

avec le Comité Organisateur Local et la coopération avec 

les délégations des équipes qualifiées. L’agence de voyages 

de la FIFA a organisé le transport et le logement des 

équipes et de leur encadrement ; la division Marketing & 

TV s’est chargée de contrôler que les droits des partenaires 

de la FIFA étaient protégés dans les stades et aux alentours. 

Le travail comptable de chacune des compétitions a ensuite 

eu lieu à Zurich. La division Finances & Controlling 

conçoit des stratégies financières à moyen et long termes 

qui permettent à leur tour différents engagements d’utilité 

publique. La division du Développement a inauguré en 

2006 le 200 e projet Goal. 

employés travaillent dans la division RH & Services, 

la plus grande de la FIFA. 

La division Juridique de la FIFA reçoit – en plus des cas 

disciplinaires médiatisées tels que l’affaire Zidane/Materazzi 

en finale de la CM à Berlin – un nombre croissant de cas 

concernant la réglementation sur le statut et le transfert 

des joueurs. Il s’agit là de cas litigieux entre clubs et 

entraîneurs, clubs et joueurs, clubs entre eux ou entre l’un 

d’entre eux et des agents de joueurs. 

Dans les prochains mois, le personnel de la FIFA sera 

confronté à d’autres défis. En plus des tournois à venir et 

naturellement le 57 e 

Congrès de la FIFA à Zurich, 

l’attention est tournée vers le continent africain. Le slogan 

des prochaines années est « Gagner en Afrique avec 

l’Afrique ». La Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du 

Sud 2010 marquera alors l’apothéose de toute une série de 

grands rendez-vous du football et d’autres initiatives sur le 

continent.











21 

« Home of FIFA » 

Un chef-d’œuvre 

architectural 

Depuis début mai 2006, le « Home of FIFA » 

est le nouveau siège de l’instance faîtière du 

football mondial. Juste avant la Coupe du 

Monde, les quelque 270 employés de la FIFA 

ont emménagé dans le nouveau bâtiment où 

ils ont depuis trouvé leurs marques. 

QUEL QUE SOIT L’ANGLE d’approche des visiteurs, 

invités ou employés, le nouveau « Home of FIFA » ne 

manque pas d’impressionner. Le bâtiment spacieux et 

lumineux de l'architecte suisse Tilla Theus s’insère dans le 

paysage grâce à son élégance légère et à ses matériaux 

supérieurs et travaillés. L’inclinaison des filets métalliques 

tendus autour du bâtiment lui confère une certaine 

dynamique. 

Mais le véritable cœur de la construction se trouve au 

troisième sous-sol. La grande salle de réunion, où siègent 

l’Exécutif et les commissions permanentes, est éclairée 

d’un lustre de cristal. Au centre de la salle, dans le sol en 

lapis lazuli, se trouve la première pierre du « Home of 

FIFA », un cube de béton contenant le grand ballon où 

ont été déposés pour l’éternité des sacs de terre de tous les 

pays des associations de la FIFA et d’autres souvenirs.











23 

Juste à côté se trouve la salle des prières, qui offre aux 

hommes de toutes religions l’occasion de méditer et de 

se recueillir. 

1 

3 

4 

L’auditorium, doté d’une technologie audio-vidéo de 

pointe, peut accueillir plus de 200 personnes. De 

nombreuses salles de réunions, elles aussi équipées 

d’installations techniques, permettent à la FIFA de mener 

avec efficacité les discussions internes, les réunions avec 

des experts externes ou les séances de groupes de travail 

nécessaires à son activité. 

Les derniers travaux extérieurs ont été achevés fin 2006. 

La grande étendue décorée de plantes des six continents 

du football crée un environnement harmonieux. Côté 

forêt, un terrain de football aux dimensions internationales 

et en gazon artificiel de toute dernière génération a été 

installé. A la tête du bâtiment, près de l’entrée principale, 

un centre sportif complète ce chef-d’œuvre architectural 

qui a généré un grand intérêt parmi les experts et dans 

l’opinion publique. 

5 

6 

Seule manque l’inauguration du « Home of FIFA » . Elle 

aura lieu en présence de représentants des associations, de 

membres du gouvernement et des autorités ainsi que de 

nombreux invités le 29 mai 2007, à la veille du 57 e 

Congrès de la FIFA. 

2 

7 

8 

k L’intérieur du nouveau siège de la FIFA : 1 vue sur la cour intérieure 

depuis le hall d’entrée ; 2 un couloir lumineux de la FIFA ; 3 un des 

ascenseurs en verre ; 4 la réception ; 5 la salle des prières ; 6 

l’auditorium ; 7 un salon et 8 la grande salle de conférence.

DÉFIS 










25 

L’autonomie du sport est plus que 

jamais un besoin et un droit.


DÉFIS 

p Task force de la FIFA «For the Good of the Game» 26 








27 

Task force de la FIFA « For the Good of the Game » 

Le sport doit pouvoir préserver son autonomie 

Le sport en général, et le football en particulier, connaissent aujourd’hui un succès 

universel, médiatique et financier. Mais cette popularité attise les convoitises 

et la famille sportive doit faire face à des tentatives de récupération, au service 

notamment d’intérêts politiques ou économiques. Dans ce contexte, l’autonomie 

du sport est plus que jamais une nécessité et un droit. 

Il existe entre sport et politique une limite 

claire qu’il ne faut pas franchir. 

EN EFFET, les tentatives d’ingérence dans le milieu 

sportif touchent désormais tous les sports, les grands 

comme les petits et tous les continents, quelque soit le 

niveau de développement des pays. Cette volonté 

de s’ingérer, loin d’être liée au sous-développement, 

est partout. Dans l’Union européenne, la volonté de 

réglementer le sport uniquement par sa dimension 

économique en est la parfaite illustration. 

Le Comité International Olympique (CIO) a pris 

l’initiative d’organiser le premier séminaire sur l’autonomie 

du sport les 21 et 22 septembre 2006 à Lausanne. Compte 

tenu du rôle de locomotive de la FIFA en matière 

d’autonomie du sport, le Président de la FIFA, Joseph S. 

Blatter, a été l’animateur des débats axés sur l’autonomie 

du Mouvement Olympique et Sportif, essentielle pour 

garantir le maintien des valeurs qui lui sont inhérentes. 

Cette autonomie est également indispensable pour 

protéger une notion essentielle que la FIFA a fait sienne : 

il faut servir le football et non pas s’en servir. 

Cette autonomie s’impose tout d’abord sur un plan 

pratique car le temps du sport n’est pas celui des autres 

activités. Ainsi, pour former un champion, pour structurer 

un club, pour le faire monter de troisième en première 

division, pour organiser une fédération, pour lancer un plan 

de développement national de formation des jeunes, il faut 

cinq ans, huit ans ou dix ans. Ce temps du sport, de 

l’effort, de la ténacité n’est pas le temps de la politique où 

les mandats sont plus courts et imposent une logique de 

résultats rapides.


DÉFIS 









29 

Par ailleurs, l’autonomie préserve les valeurs du sport. 

L’intégrité des compétitions ne doit pas être remise en 

cause par les influences politiques. Le résultat sur le terrain 

ne doit pas être faussé par une intervention extérieure. Il 

n’y a pas un sport de droite et un sport de gauche. Ainsi, 

l’autonomie est essentielle pour assurer le respect de la 

devise : le football s’adresse à tous. 

L’autonomie sert aussi à se protéger contre le contrôle des 

organes sportifs par des puissances politiques ou 

économiques. Il ne s’agit pas d’une volonté de se barricader 

pour protéger des privilèges. C’est une nécessité impérative 

pour protéger le sport dont la base est le droit associatif et 

qui a aussi le droit de s’autogérer, le football devant ainsi 

être géré par sa communauté. C’est important car cela 

permet d’assurer la continuité du mouvement sportif face 

aux changements parfois brutaux de nos vies politiques. 

Cette autogestion doit également s’appliquer aux décisions 

de justice du sport. La position de la FIFA n’est pas 

d’interdire le recours aux tribunaux ordinaires dans les 

cas de litiges potentiels, comme par exemple les litiges 

commerciaux. Mais, s’il s’agit d’un litige du travail, la FIFA 

a mis en place la chambre de résolution des litiges au 

niveau national (50% de joueurs, 50% d’employeurs) pour 

offrir aux joueurs et aux clubs la possibilité d’avoir une 

justice rapide et gratuite permettant de suivre le rythme 

des compétitions et de respecter l’organisation pyramidale 

du sport. 

En fait, ces divers aspects de l’autonomie du sport 

ramènent à la notion de spécificité de l’activité sportive qui 

est une revendication historique de la FIFA et du CIO. 

Aujourd’hui, le sport ne peut simplement être traité sous 

sa dimension économique. Quel serait l’intérêt du sport 

s’il n’y avait pas l’incertitude du résultat ? C’est pour ces 

raisons que la FIFA et le CIO réclament depuis des années 

la reconnaissance par l’Union européenne de l’autonomie 

du sport, sur la base notamment de la déclaration de Nice 

adoptée en décembre 2000. 

Cependant, l’autonomie du sport doit impérativement être 

tournée vers l’extérieur. En effet, le dialogue est plus que 

jamais nécessaire notamment pour le développement du 

sport, comme l’enseignement du sport à l’école, et 

l’organisation des compétitions. La coopération avec les 

gouvernements est également indispensable car même une 

organisation comme la FIFA n’a pas de pouvoir d’action 

contre les dérives criminelles. En réalité, cette coopération 

doit reposer sur le respect mutuel des compétences de 

chacun. Enfin, l’autonomie impose des obligations, 

comme la transparence, et la mise en adéquation de nos 

structures et de nos modes de décision. 

Dans cet esprit, la FIFA, plus que jamais, a un rôle essentiel 

à jouer pour préserver l’universalité du football. 

La notion de spécificité de l’activité 

sportive est une revendication 

historique de la FIFA et du CIO.


DÉFIS 









31 

Accord FIFA/FIFPro 

Une étape essentielle vers 

des solutions mondiales 

La FIFA et la Fédération Internationale des Footballeurs Professionnels (FIFPro) 

ont franchi une étape essentielle vers la modernisation des structures 

du football et le renforcement des relations sociales en signant un protocole 

d’accord en novembre dernier à Barcelone. 

Poignée de mains historique à Barcelone : 

Samuel Eto’o, Joseph S. Blatter, Lilian Thuram 

et Philippe Piat. 

CE PROTOCOLE va notamment permettre de renforcer 

la coopération et le dialogue sur les grandes questions 

du moment entre l’instance dirigeante du football mondial 

et l’unique organisation représentant les footballeurs 

professionnels dans le monde. 

Le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, a souligné 

l’importance de ce protocole en précisant que « bon nombre 

d’acteurs économiques et commerciaux, d’agents de joueurs 

et parfois même de gouvernements tentent d’interférer 

dans les affaires du football et dans sa gestion. En ce sens, 

le football se doit de défendre sa position et surtout 

ses acteurs les plus importants qui ne sont autres que 

les joueurs. La signature de ce protocole d’accord avec 

la FIFPro représente une étape essentielle dans notre 

recherche de solutions, non seulement au niveau européen 

et régional mais aussi au niveau mondial ». En effet, le 

président de l’organisation faîtière du football estime que 

« seules des solutions au niveau mondial permettront 

de répondre aux défis et aux menaces que l’universalité 

croissante du football fait peser sur les valeurs du football ». 

Le président de la FIFPro, Philippe Piat, dont l’organisation 

représente quelques 67 000 joueurs licenciés dans 44 pays, 

abonde dans ce sens. M. Piat a également parlé d’un 

« accord historique » car « les joueurs sont enfin reconnus 

comme des acteurs à part entière du football professionnel 

grâce notamment à l’institution de conditions de contrat 

minimum dans le monde entier, mais également avec la 

création de chambres paritaires de litiges, ce qui est de 

nature à accentuer la représentativité des organisations 

nationales de joueurs ». Enfin, M. Piat a insisté sur le 

fait que l’accord signé avec la FIFA « permet une plus 

grande sécurité juridique de notre discipline, condition 

indispensable à sa pérennité ». 

Joseph S. Blatter et Philippe Piat ont présidé la cérémonie 

marquant la signature de ce protocole d’accord, cérémonie 

qui s’est tenue au Camp Nou, stade du FC Barcelone, en 

présence de Lilian Thuram et Samuel Eto’o, représentants 

du syndicat des footballeurs, d’Angel María Villar Llona, 

vice-président de la FIFA et président de la Fédération 

Espagnole de Football, et de Juan Laporta, président du 

FC Barcelone.


DÉFIS 









33 

Calendrier et compétitions 

Les convocations en sélection nationale 

et le calendrier international 

Le groupe de travail de la Task force de la FIFA sur les compétitions, présidé par Joan Laporta, 

président du FC Barcelone, a travaillé sur plusieurs thèmes d’actualité comme l’assurance 

des joueurs internationaux, le calendrier international des matches, l’arbitrage et les relations 

entre clubs et sélections nationales. 

k Le calendrier international des matches 

coordonné est en permanence amélioré. 

k Aucun des 256 échantillons d’urine 

testés durant la Coupe du Monde 

de la FIFA 2006 ne s’est avéré positif. 

AU SUJET du calendrier international des matches, le 

format des compétitions préliminaires pour les sélections 

nationales a été notamment abordé, ainsi que le nombre 

de matches dans les compétitions nationales (championnats 

et coupes). 

Le groupe chargé des compétitions a également poursuivi 

ses réflexions pour améliorer le calendrier international 

en définissant les formats des compétitions préliminaires 

de la Coupe du Monde 2010 afin de trouver un équilibrer 

entre le nombre de déplacements des joueurs et la nécessité 

pour les ligues d’organiser leurs matches. 

Dans le cadre de cette relation entre les associations 

membres et les clubs, il a été proposé d’établir un code de 

bonne conduite pour la mise à disposition par les clubs des 

joueurs retenus en sélection pour disputer des matches 

internationaux. Par ailleurs, la FIFA a mis en place un 

groupe de travail présidé par Gerhard Mayer-Vorfelder, 

président de la fédération allemande, chargé d’étudier les 

différentes options sur le thème d’une assurance pour les 

joueurs mis à la disposition des équipes nationales. 

Le choix des dates doubles réservées aux matches 

internationaux a également été traité. Il a notamment 

été proposé de disputer ces matches les samedi et mardi, 

au lieu de samedi et mercredi comme c’est actuellement 

le cas. 

Arbitrage 

Pour ce qui est de l’arbitrage, le groupe de travail a souligné 

la nécessité de donner aux arbitres les moyens de progresser 

à tous les niveaux, qu’il s’agisse de préparation physique 

ou de niveau technique ; il encourage la professionnalisation 

de l’arbitrage. 

Le groupe de travail sur les compétitions, composé de 

représentants des confédérations, des associations membres, 

des ligues, des clubs et des joueurs doit élaborer des 

propositions concrètes sur les points abordés afin de les 

présenter pour analyse et vote lors du Congrès de la FIFA 

en mai 2007. 

Lutte contre le dopage 

Dans le domaine de la lutte contre le dopage, il faut noter 

que la FIFA a fait procéder à près de 25 000 contrôles dans 

le monde au cours de la dernière saison, contre 22 000 en 

2005. Selon les chiffres seuls 0,4% des contrôles seraient 

positifs, essentiellement à des drogues dites « récréatives » 

comme la marijuana et la cocaïne. Seuls 0,07% des cas 

relèveraient de la prise de stéroïdes anabolisants. 

Dans ce domaine également, la Coupe du Monde de la 

FIFA, Allemagne 2006 s’est avérée un franc succès dans 

la mesure où aucun cas de dopage n’a été recensé lors des 

256 analyses d’urines effectuées.


DÉFIS 









35 

Finances et investissements 

Plus de transparence 

L’essor économique du football attire de nouveaux intérêts. 

Il est aujourd’hui nécessaire d’améliorer la transparence 

des flux économiques et financiers à l’intérieur du football 

et autour du football. 

Il est nécessaire que le football reste uni et 

ne se divise pas en deux camps : le football 

des riches d’un côté, et le reste de l’autre. 

LE GROUPE DE TRAVAIL SUR LES FINANCES de la Task force de la FIFA 

a ainsi pour mission d’élaborer et proposer des solutions dans des domaines ayant 

trait à la corruption, la multipropriété des clubs par une personne ou une organisation, 

aux paris, au blanchiment d’argent, aux nouvelles évolutions sur le marché des 

transferts ou encore aux agents de joueurs. 

Par ailleurs, dans la mesure où les recettes issues de la vente des droits sont réparties 

inégalement, et notamment dans le football des clubs, il est nécessaire de trouver 

des solutions de manière à ce que le football reste uni et ne se divise pas en deux 

camps : le football des riches d’un côté, et le reste de l’autre. 

Par ailleurs, soixante-dix pour cent des revenus de la FIFA sont reversés à la 

base. Les recettes issues de la vente des droits de diffusion télévisée et marketing 

de la Coupe du Monde sont investies dans l’ensemble du football. La FIFA 

souhaite ainsi voir cette approche appliquée de manière générale et encourage 

davantage de transparence financière au niveau des principes de bonne gestion 

d’entreprise par les clubs. Enfin, la stratégie de la FIFA de verser des fonds selon 

les principes de performances et de solidarité s’est avérée un franc succès car 

elle a contribué à combler le fossé entre les grandes nations de football et les 

fédérations émergeantes. 

Trois grands secteurs d’activité ont été définis 

par le groupe de travail : 

LES TRANSFERTS DES JOUEURS 

Mise en place d’un « système de transferts coordonné » 

informatisé au plus tard à partir de la saison 2008/09, et 

révision de la réglementation du contrôle des activités des 

agents de joueurs pour une plus grande transparence (entrée 

en vigueur prévue pour la saison 2007/08). 

L’INFLUENCE DES PARIS SUR LE FOOTBALL 

Les paris et les jeux dans le football entraînent régulièrement 

des tentatives de corruption. En sa qualité d’organisation 

universelle, responsable de la gestion et du contrôle du 

football mondial, la FIFA est consciente de ce danger, et 

elle se mobilise pour organiser de manière structurée les 

matches de football en écartant toute corruption autant que 

faire ce peut. Pour cette raison il a notamment été décidé de 

créer un réseau d’information mondial (système d’alerte 

précoce) entre confédérations, associations membres 

et organisations de paris, et d’amender les codes 

disciplinaires en introduisant dans les règlements des 

fédérations l’interdiction de parier pour les personnes 

directement concernées. 

PROPRIÉTÉ ET LICENCES DES CLUBS 

L’objectif de la FIFA est de mettre en place d’ici à quelques 

saisons, de concert avec les confédérations, un système 

mondial de licence de club pour connaître les propriétaires, 

et ce dans un souci de transparence. Pour cela, la FIFA 

va mettre en place à l’échelle internationale un processus 

de collecte d’informations sur la propriété, le contrôle 

et l’influence des clubs. 

k A partir de la saison 2008/09 

au plus tard, un système 

informatisé de coordination 

des transferts sera mis 

en place.

DÉFIS 



p Stades et sécurité 36 




37 




Stades et sécurité 

Du pain sur la planche 

Des stades sûrs et modernes, des concepts 

préventifs et des mesures concrètes : le football 

doit s’employer à tous les niveaux pour endiguer 

une recrudescence de violences. 

CES DERNIERS MOIS, le racisme a motivé de 

nombreux débordements, et des affrontements ont fait des 

victimes parmi les forces de l’ordre et les « supporters ». La 

violence qui entoure le football a fait la une des journaux 

dans de nombreux pays, des matches ont été arrêtés, et la 

mort du carabinier Filippo Raciti, tué par des hooligans à 

Catane début 2007, est la bien triste apothéose d’une 

regrettable tendance. 

De tels événements mettent en avant la question de savoir 

qui est responsable de la sécurité dans le football, mais aussi 

où et quand cette responsabilité s’applique. La réponse est 

en principe très claire : la sécurité dans le stade est du 

ressort du football, et la sécurité hors du stade est du ressort 

de l’Etat. Toutefois, si la FIFA, les associations et les clubs 

n’ont en effet aucun pouvoir de police et si le football ne 

saurait être responsable de la sécurité civile, une réelle 

coopération avec les organes étatiques s’impose. 

Lorsqu’il s’agit de mettre en application le principe énoncé 

plus haut, le football doit faire face à ses responsabilités : 

confort et places assises dans les stades, restauration 

décente, installations sanitaires suffisantes, etc. Il faut de 

plus engager du personnel chargé d’aiguiller et renseigner 

les spectateurs, mais aussi pratiquer des contrôles efficaces 

à l’entrée du stade et installer des caméras de contrôle afin 

d’identifier les fauteurs de troubles et pourquoi pas prendre 

les mesures nécessaires pour les empêcher d’agir. 

Il est grand temps que le sport et l’Etat agissent de concert. 

Certains stades sont encore dotés de grilles, or de 

telles séparations, en plus d’être anachroniques, sont 

potentiellement mortelles, comme ce fut le cas en 1989 au 

stade d’Hillsborough de Sheffield. Faut-il s’étonner du 

comportement brutal des gens s’il sont traités comme des 

bêtes sauvages ou des prisonniers ? Un spectateur qui 

trompe la vigilance des stadiers et court sur le terrain peut 

certes faire couler de l’encre et dans de rares cas constituer 

une menace, mais un spectateur qui se retrouve écrasé 

contre un grille est une véritable tragédie. 

Les dernières avancées en matière de construction de stades 

ont été compilées par la FIFA dans la nouvelle édition 

d’une publication à laquelle de nombreux experts ont 

contribué. La FIFA a également mis sur pied un concept 

de sécurité à l’échelle mondiale dans la perspective des 

qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA 2010 ; 

les associations devront nommer un responsable sécurité 

qui sera l’interlocuteur de la FIFA, de la confédération 

concernée et des autorités locales. Par ailleurs, tous les 

stades accueillant des matches de la compétition 

préliminaire devront répondre à des normes définies par 

une commission spécialisée de la FIFA. Depuis fin 

novembre 2006, la FIFA mène des visites d’inspection et 

organise sur place des séminaires sur le nouveau concept 

de sécurité, permettant ainsi de faciliter la mise en 

application des directives.

DÉFIS 



p Football de clubs 38 







39 

Football de clubs 

Le club, structure de base du football 

Le club est la structure de base du football. Dans le monde d’aujourd'hui, 

il est un facteur d’intégration sociale, d’identité locale et donc un élément 

essentiel dans la pyramide du football. 

TOUTES LES ACTIONS, notamment dans le cadre 

de la Task force, tiennent compte des intérêts des clubs. 

Il est nécessaire de les associer aux décisions prises en tant 

que fournisseurs de joueurs, mais aussi de trouver le bon 

équilibre et les mécanismes permettant de prendre en 

compte leurs préoccupations. 

La FIFA encourage les fédérations à mieux intégrer les 

clubs dans le processus de décision et dans la réforme 

mondiale des statuts que l’instance dirigeante du football 

mondial a engagée depuis deux ans. 

Par ailleurs, la troisième édition de la Coupe du Monde 

des Clubs de la FIFA a illustré la bonne organisation 

et la compétitivité des clubs sur tous les continents. 

Quelle évolution depuis la première édition de la Coupe 

Intercontinentale en 1960 ! L’idée de cette Coupe du 

Monde des Clubs est d’arriver à faire pour les clubs ce que 

la Coupe du Monde a fait pour les équipes nationales. 

Ce tournoi est un véritable outil de diffusion et d’échange 

de modèles techniques pour tous les clubs du monde. 

Il donne également lieu à une redistribution économique 

comme le démontre la dotation du club ayant terminé 

à la 6 e place, lequel a empoché un million de dollars. 

Dans ses programmes de développement, la FIFA a élaboré 

avec chacune des fédérations des plans de développement 

à long terme où l’accent est de plus en plus mis sur la 

refonte des ligues nationales, des championnats nationaux 

et des programmes de soutien. 

Enfin, la FIFA a mis sur pied, pendant la Coupe du Monde 

en Allemagne, un fonds d’assurance doté de quinze millions 

de dollars afin d’indemniser les clubs dont les joueurs 

internationaux se sont blessés pendant la compétition, un 

premier témoignage de la volonté de l’instance dirigeante 

du football mondial de trouver des solutions à la situation 

actuelle. 

L’idée de la Coupe du Monde des 

Clubs est d’arriver à faire pour 

les clubs ce que la Coupe du Monde 

a fait pour les équipes nationales.

DÉFIS 




p Lois du Jeu 40 






41 

Lois du Jeu 

Critères pour la technologie 

sur la ligne de but 

A l’occasion de sa 121 e assemblée générale ordinaire, tenue début mars à 

Manchester (Angleterre), l’International Football Association Board (IFAB) 

a fixé les critères à respecter pour tout éventuel apport technologique sur 

la ligne de but. 

UNE FOIS DE PLUS, la gardienne des Lois du Jeu de 

football s’est posée la question de savoir quelle technologie 

employer pour valider un but. L’IFAB a donc établi que, 

pour être approuvé, tout système devra impérativement 

respecter quatre principes essentiels : 

Deux systèmes différents ont été présentés à l’IFAB par 

adidas/Cairos et par la Premier League anglaise. Sur 

d’autres questions techniques, voici les réponses apportées 

par l’IFAB : 

• La technologie ne concerne que la ligne de but et ne 

s’attache qu’à prouver la validité d’un but ; 

• Le système doit être fiable à 100% ; 

• L’information selon laquelle le ballon a entièrement 

franchi la ligne de but ou non doit être immédiatement 

communiquée à l’arbitre ; 

• Le signal doit être exclusivement transmis aux officiels. 

Pour être approuvé, tout système de 

technologie sur la ligne de but devra 

impérativement respecter quatre 

critères essentiels. 

• La Sous-commission de l’IFAB devra, lors de sa 

prochaine séance, présenter un protocole commun pour 

la gestion des joueurs blessés ; 

• La FIFA a soulevé la question de l’usage intentionnel des 

coudes et il a été convenu que les consignes données aux 

arbitres avant la Coupe du Monde de la FIFA 2006 

devront être appliquées uniformément ; 

• Les surfaces synthétiques doivent être de couleur verte. 

Ce critère sera ajouté dans le Concept de Qualité de la 

FIFA ; 

• Un protocole pour les systèmes de communication des 

arbitres a été défini, spécifiant que le système ne doit 

mettre en relation que les officiels de la rencontre, et que 

ces communications ne doivent être ni diffusées, ni 

enregistrées ; 

• L’assemblée a souligné que les écrans placés au bord du 

terrain de jeu ne devaient pas être visibles depuis les zones 

techniques. 

L’IFAB a approuvé les amendements apportés aux Lois du 

Jeu dans les domaines suivants : 

• Interdiction d’afficher toute publicité quelle qu’elle soit 

sur le sol de la zone technique ; 

• Les maillots de corps et les cuissards doivent être de la 

même couleur que la tenue du joueur ; 

• L’équipement du joueur ne doit porter aucun message 

ni symbole politique, religieux ou personnel ; 

• Un arbitre assistant suppléant peut être amené à officier 

dans le cadre d’une compétition, mais uniquement si l’un 

des arbitres assistants se trouve dans l’incapacité de 

continuer ; 

• Un joueur ne peut fêter un but en se couvrant la tête ou 

le visage avec un masque ou un objet similaire. 

D’autres points ont aussi été discutés : 

• Une proposition de la FIFA concernant l’ajout de deux 

arbitres assistants supplémentaires a été transmise pour 

étude à la Sous-commission de l’IFAB ; 

• Le port du voile islamique est déjà traité dans la Loi 4 sur 

l’Equipement des joueurs. 

L’IFAB est composée de représentants des associations 

d’Angleterre, d’Ecosse, du Pays de Galles et d’Irlande du 

Nord ainsi que de représentants de la FIFA. Les quatre 

associations britanniques disposent chacune d’une voix 

tandis que la FIFA, qui représente les 203 autres 

associations membres, détient quatre voix ; une décision 

ne peut être adoptée qu’à la majorité des trois-quarts (soit 

six votes sur huit).

DÉFIS 





p Questions juridiques 42 





43 

Questions juridiques 

Priorité à l’éthique 

Les questions juridiques entourant le sport n’ont pas perdu de leur signification 

durant l’exercice 2006 – au contraire : le droit a pris une place de plus en plus 

importante et la tendance est bel et bien à la hausse. La FIFA tient compte 

de cette évolution et annonce plusieurs nouveautés de portée considérable. 

La Commission d’Ethique exercera ses fonctions 

conformément au nouveau Code d’Ethique adopté 

par le Comité Exécutif de la FIFA en septembre 2006. 

PREMIER JALON : la décision prise en juin 2006 à 

Munich par le 56 e Congrès de la FIFA quant à la création 

d’une Commission d’Ethique indépendante pour relever 

les nouveaux défis qui se posent au monde du football tels 

que les paris illégaux, les manipulations, les tentatives de 

corruption et autres pratiques illicites. Ce troisième organe 

juridictionnel de la FIFA est entré de plein droit dans les 

Statuts de la FIFA par 180 voix contre 15. L’ancienne 

Commission d’Ethique et de Fair-play a donc été rebaptisée 

Commission de Fair-play et de Responsabilité Sociale et 

dotée d’un cahier des charges et un domaine de compétences 

adaptés. 

La Commission d’Ethique exercera ses fonctions 

conformément au nouveau Code d’Ethique adopté par le 

Comité Exécutif de la FIFA en septembre 2006. En cas 

d’infraction, ce code prévoit des sanctions disciplinaires 

contre les officiels, les joueurs, ainsi que les agents de joueurs 

et organisateurs de matches. La présidence de la Commission 

d’Ethique a été confiée à Lord Sebastian Coe (Angleterre). 

Les délégués du congrès ont également franchi une autre 

grande étape en approuvant un amendement à l’art. 

60 des Statuts de la FIFA. Désormais, l’Agence Mondiale 

Antidopage (AMA) disposera d’un droit de recours contre 

des décisions de dernière instance prononcées par les 

associations en matière de dopage. 

Comme le mentionnent les rapports d’activité des années 

précédentes, les représentants de la FIFA et de l’AMA 

s’étaient réunis à plusieurs reprises pour étudier les 

sanctions prévues par la FIFA dans les cas de dopage, ainsi 

que leur compatibilité avec le Code mondial antidopage, 

et avaient fini par trouver un arrangement. En principe, 

les personnes coupables d’un premier délit de dopage 

seront désormais frappées d’une suspension de deux ans. 

Les récidivistes pourront être suspendus à vie. Pour sa part, 

l’AMA a reconnu le droit au traitement au cas par cas 

demandé par la FIFA. 

A l’instar de l’uniformité universelle des Lois du Jeu 

du football, les infractions doivent être sanctionnées 

de manière identique aux quatre coins de la planète. 

Les nouveautés entérinées par le Comité Exécutif de 

la FIFA en septembre 2006 en tiennent également 

compte. Le nouveau Code disciplinaire de la FIFA prévoit 

des dispositions que les associations membres doivent 

obligatoirement observer. Le Code disciplinaire standard 

proposé aux associations est pour la FIFA un outil 

supplémentaire concourant à son objectif d’harmonisation 

mondiale. 

La FIFA a par ailleurs reconnu l’importance et la nécessité 

de lutter efficacement contre le racisme. Elle a donc 

renforcé les dispositions prévues en la matière dans son 

Code disciplinaire. Un comportement raciste peut être 

sanctionné par une suspension, un retrait de points 

et l’exclusion de compétitions. Afin que les sanctions 

soient rigoureusement appliquées, les associations ont été 

tenues d’intégrer ces dispositions dans leur réglementation. 

Une association qui ne respectera pas ses obligations en 

la matière pourra se voir exclue de toute compétition 

internationale pendant deux ans. 

En décembre 2006, un tribunal new-yorkais a rendu un jugement défavorable à la FIFA, interdisant à l’instance 

dirigeante du football mondial d’exécuter le contrat de sponsoring conclu avec l’émetteur de cartes de crédit 

VISA. Le tribunal a en revanche validé le contrat négocié avec MasterCard. Selon ce dernier, la FIFA aurait violé 

le droit de renouvellement prioritaire dont disposait son partenaire de longue date. 

Entre-temps, la FIFA a fait appel de cette décision de première instance. Au moment de la mise sous presse du 

présent rapport, la décision de la procédure d’appel n’avait pas encore été prononcée. D’autres mesures sont 

également à l’étude afin de trouver des solutions à cette affaire. 

« L’AFFAIRE MASTERCARD » 

v La Commission d’Ethique et 

son président, Lord Sebastian Coe.

DÉFIS 










45 

Statut des joueurs 

L’affaire Charleroi parmi d’autres cas 

L’association des dix-huit grands clubs européens, connue sous le nom du 

«G-14», est entrée, directement et indirectement, en action contre 

la règle de la FIFA sur la mise à disposition des joueurs internationaux. 

k Des blessures entraînant des indisponibilités et donc des coûts 

(cas Oulmers) sont souvent source de différends. 

AU CENTRE du litige entre le club RSC Charleroi et 

la FIFA se trouve une demande de dommages et intérêts 

de Charleroi auprès de la FIFA au sujet du joueur 

Abdelmadjid Oulmers, qui s’était blessé lors d’un match 

international pour le Maroc et qui n’avait ainsi plus été 

en mesure de jouer pour son club Charleroi pendant un 

certain temps. Mais le club belge, soutenu par le « G-14 », 

ne réclame pas seulement une indemnisation, mais s’en 

prend aussi à la règle de la FIFA sur la mise à disposition 

des joueurs pour les matches internationaux. 

Dans le cadre de la procédure, la Cour de Justice des 

Communautés Européennes est désormais chargée de 

statuer sur la question de la légalité de la règle de la 

FIFA de mise à disposition des joueurs. La Commission 

suisse de la concurrence n’a quant à elle pas donné suite 

à la plainte déposée par le « G-14 » au printemps 2004 

contre la règle de la FIFA de la mise à disposition des 

joueurs internationaux et a classé la procédure au terme 

d’une enquête préalable. Elle statuera sur une éventuelle 

réouverture de l’enquête préalable une fois l’arrêt de la 

Cour de Justice des Communautés Européennes rendu. 

Le nombre de cas traités par le département du Statut 

des Joueurs de la FIFA au cours de la période sous revue 

a de nouveau progressé par rapport à celui de l’année 

précédente. La qualité du travail effectué par ce département, 

mais aussi par la Commission du Statut du Joueur de la FIFA 

et la Chambre de Résolution des Litiges est largement 

reconnue. La constante augmentation du nombre de cas 

traités prouve notamment que l’expertise de la FIFA en 

la matière est extrêmement appréciée et que les différents 

acteurs ont volontiers recours à la possibilité qui leur est 

offerte de régler rapidement les litiges à peu de frais. 

Dans le cadre de la procédure engagée par le club 

Charleroi, la Cour de Justice des Communautés 

Européennes est désormais chargée de statuer 

sur la question de la légalité de la règle de la FIFA 

de mise à disposition des joueurs.

DÉFIS 










47 

Jurisprudence et pratiques disciplinaires 

Un verdict décisif 

Le tribunal fédéral suisse a confirmé dans un verdict du 5 janvier la jurisprudence 

et les pratiques disciplinaires de la FIFA et rejeté la plainte d’un club espagnol, qui avait 

contesté une décision de la Fédération Internationale de Football. La FIFA considère 

ce verdict comme décisif au niveau mondial. Il renforce et confirme aussi l’indépendance 

et la compétence de la juridiction propres à l’association. 

DANS LE CADRE d’un transfert litigieux concernant 

un joueur, la Commission de Discipline de la FIFA 

avait condamné fin octobre 2005 le club concerné 

à une amende de CHF 25 000 et l’avait menacé de 

sanctions telles que le retrait de points et la relégation 

s’il ne versait pas dans un certain délai le montant impayé 

de EUR 373 226 à un club brésilien pour un joueur. 

Auparavant, le club avait ignoré une décision de la 

Commission du Statut du Joueur de la FIFA et interjeté 

un recours auprès du Tribunal Arbitral du Sport à Lausanne 

à la suite de la décision disciplinaire. L’appel avait aussi été 

rejeté. Le club espagnol a notamment fait valoir que la 

FIFA, en le menaçant d’un retrait de points ou d’une 

relégation, avait virtuellement fait une réclamation 

financière, ce qui, selon lui, va contre l’ordre public car 

la FIFA se permet ainsi de prononcer une sanction qui est 

exclusivement réservée à l’Etat. 

Le tribunal a nié cette hypothèse. Dans son verdict, il 

a pris en considération le fait que le régime juridique 

des associations, auquel la FIFA est soumis en tant 

qu’organisation conformément au code civil suisse, prévoit 

des sanctions au niveau des clubs et des associations en cas 

de violation des devoirs des membres. Le tribunal a par 

ailleurs décidé que lorsqu’une association privée (ici la 

FIFA) détermine, pour atteindre son objectif des règles 

auxquelles sont soumis ses membres (ici le club espagnol 

en tant que membre de la Fédération Espagnole de 

Football), il est acceptable qu’une fédération faîtière 

prévoie des sanctions afin de garantir le respect des 

obligations par ses membres. 

Le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, a salué le 

jugement du tribunal suprême helvétique : « Je suis très 

heureux que le tribunal fédéral suisse ait rejeté la plainte 

déposée par le club espagnol. Conformément à ses Statuts 

et à sa réglementation, la FIFA propose à tous les membres 

de la famille du football la garantie d’une jurisprudence 

équilibrée et surtout rapide dans l’esprit du sport, par 

l’intermédiaire de ses diverses instances et de la possibilité 

de recours auprès du Tribunal Arbitral du Sport. »

DÉFIS 






p Projets spéciaux 48 




49 

Une initiative spéciale 

Gagner en Afrique avec l’Afrique 

La FIFA estime que la Coupe du Monde 2010 en Afrique 

du Sud ne sera un succès que si elle profite à l’ensemble 

du continent. 

La FIFA entend donner une vision 

positive du continent africain qui 

se bat et lutte pour son 

développement. 

k Ensemble pour l’Afrique : le 9 juillet 2006, Joseph S. Blatter, Président de la FIFA, et Louis Michel, Commissaire européen au développement et 

à l’aide humanitaire (tout à droite), ont lancé un programme commun pour venir en aide à l’Afrique, aux Caraïbes et à la région Pacifique. 

Etaient également présents : Alpha Oumar Konaré, président de la Commission de l’Union africaine (tout à gauche), Thabo Mbeki, président 

de l’Afrique du Sud (deuxième en partant de la gauche) ainsi que José Manuel Barroso, président de la Commission européenne (deuxième 

en partant de la droite).

DÉFIS 







p Projets spéciaux 48 



51 

Pour « Gagner en Afrique avec l’Afrique», la FIFA entend utiliser 

le football comme un outil de développement. Dans le même temps, elle entend attirer 

l’attention du monde sur l’Afrique lors des trois prochaines années afin de donner une 

vision positive d’un continent qui se bat et lutte pour son développement. L’initiative « 

Gagner en Afrique avec l’Afrique », approuvée au Congrès de Marrakech, a été adoptée 

par le Congrès de Munich qui a voté un budget de 70 millions de dollars pour financer 

les divers projets qui s’y rattacheront. 

ACCORD DE COOPÉRATION ENTRE LA FIFA ET L’UE 

Le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, et le commissaire européen au développement et à l’aide 

humanitaire, Louis Michel, ont signé, le 9 juillet 2006 dans le Stade Olympique de Berlin, un 

programme de coopération en faveur du développement en Afrique, aux Caraïbes et dans 

le Pacifique. Etaient également présents à cette cérémonie le président de l’Afrique du Sud, 

Thabo Mbeki, le président de la Commission de l’Union africaine, Alpha Oumar Konaré, ainsi que 

le président de la Commission Européenne, José Manuel Barroso. Cet accord vise essentiellement 

à promouvoir le dialogue interculturel et la lutte contre le racisme, de même qu’à mettre 

en place des programmes de formation et de santé. Sur ces trois régions, 79 pays devront 

bénéficier de ce soutien qui placera le football au service du développement, de l’éducation 

et de la formation. 

Ces projets sont au nombre de huit et plusieurs 

d’entre eux ont déjà commencé à se mettre 

en place : 

➊ doter chaque pays africain d’une pelouse artificielle de 

dernière génération aux normes internationales. Vingtcinq 

contrats ont déjà été signés et le Président de la 

FIFA, Joseph S. Blatter, a inauguré celle de Khartoum 

en février dernier ; 

➋ développer un programme de soutien aux compétitions 

nationales de première division afin d’aider les 

championnats africains à mieux se structurer ; 

➌ former les cadres africains. Un premier cours 

d’administrateur du sport et d’organisateur d’événements 

a eu lieu à la fin novembre 2006 à Dakar, en Afrique. 

Le programme va se poursuivre avec des universités 

sud-africaines, notamment pour l’enseignement à 

distance dans l’Afrique anglophone ; 

➍ développer la médecine sportive ; 

➎ participer au 50 e anniversaire de la Confédération 

Africaine de Football (CAF) ; 

➏ organiser en Afrique les Coupes du Monde U-20 et 

U-17 de 2009 ; 

➐ mettre en place une aide pour les pays frontaliers de 

l’Afrique du Sud susceptibles d’accueillir des équipes 

qualifiées pour la compétition finale de la Coupe du 

Monde 2010 ; 

➑ élaborer un programme destiné aux télévisions et 

journalistes africains en vue de les associer à la Coupe 

du Monde. 

Ces projets illustrent la volonté de la FIFA de mettre 

à la disposition de l’Afrique le football comme outil 

de développement et d’amélioration sociale. Dans cette 

optique, un accord entre la FIFA et l’Union européenne 

(UE) a été signé le 9 juillet 2006 à Berlin avant la finale de 

la Coupe du Monde en Allemagne : il vise une association 

entre l’UE et la FIFA en matière de financement et de 

développement de la dimension sociale et éducative 

du football. 

La FIFA, qui est peut-être la fédération internationale 

la plus puissante et la plus riche du Comité International 

Olympique (CIO), assume ainsi son rôle d’acteur global 

au service des nations d’autant plus qu’il n’existe pas beaucoup 

d’outils aussi universels que le football, qui est très souvent 

le seul lien commun pour bien des peuples.

PASSION 







53 

L’essence même du football demeure inchangée : 

l’imprévisibilité d’un match, la joie dans la victoire 

ou la tristesse dans la défaite. Le football sera 

toujours mouvement.


PASSION 

p Compétitions de la FIFA 54 





55 

Coupe du Monde 

de la FIFA, 

Allemagne 2006 

Championnat du Monde de 

Football Féminin de la FIFA, 

Russie 2006 

Coupe du Monde de 

Beach Soccer de la FIFA, 

Brésil 2006 


des Clubs de la FIFA, 

Japon 2006 

Compétitions de la FIFA 

Le football fascine le monde entier 

De 2006, l’on retiendra surtout l’Allemagne, ses stades combles et ses Fanfests enivrants, 

Rio et le sable magique de Copacabana, la Russie et les nouvelles étoiles au firmament du 

football féminin, et enfin le triomphe du Brésil en Coupe du Monde des Clubs. 

LE FOOTBALL, littéralement planétaire en 2006, n’a 

rien perdu de sa superbe. L’Italie a remporté sa quatrième 

Coupe du Monde après celles de 1934, 1938 et 1982. 

L’Allemagne, pays hôte de la compétition, s’est quant à elle 

révélée championne de l’hospitalité. Si les performances 

sportives n’ont certes pas été à la hauteur des attentes, la 

Coupe du Monde 2006 aura tout de même instauré une 

nouvelle tradition, celle des Fanfests dont on n’imagine 

plus se passer à l’avenir que ce soit lors de Coupes du 

Monde ou d’autres tournois de la FIFA, mais aussi dans 

d’autres disciplines sportives. L’image du rassemblement 

de milliers personnes animées par un même sentiment de 

joie devant des écrans géants installés dans les centres-villes 

ou les parcs a pris une toute nouvelle dimension depuis 

la Coupe du Monde 2006. 

A Rio de Janeiro, même effervescence. Le Brésil, qui a 

accueilli la deuxième Coupe du Monde de Beach Soccer 

de la FIFA, a enfin pris sa revanche en décrochant le titre 

suprême dans cette discipline. 

Côté football féminin, c’est la Corée du Nord qui a créé 

l’événement en Russie en remportant son tout premier 

championnat de football. La sélection féminine nordcoréenne 

des moins de 20 ans s’est en effet imposée en 

finale face aux Chinoises et ont ainsi écrit une page de 

l’histoire du football féminin. 

Enfin, les Brésiliens ont terminé l’année en beauté avec le 

SC Internacional de Porto Alegre qui a remporté la Coupe 

du Monde des Clubs et offert au Brésil un troisième titre 

dans cette discipline. Si Liverpool est tombé en 2005 face 

au FC São Paulo, c’était en 2006 au tour du FC Barcelone 

de s’incliner en finale.


PASSION 






57 

Le rendez-vous de l’amitié 

L’Allemagne – le rêve d’un été 

L’exceptionnel succès de la Coupe du Monde de la FIFA, 

Allemagne 2006 repose sur une coopération optimale entre le 

Comité Organisateur Local (COL) et l’administration de la FIFA. 

k Cérémonie d’ouverture de la Coupe 

du Monde de la FIFA 2006 à Munich. 

Le Fanfest de Berlin. 

Joseph S. Blatter, Président de la FIFA, 

Horst Köhler, Président de la 

République d’Allemagne, et Franz 

Beckenbauer ouvrent la Coupe 

du Monde. 

Après avoir obtenu la troisième 

place, l’équipe d’Allemagne 

était venue saluer ses fans à Berlin. 

Coucher de soleil sur le Stade 

de la Coupe du Monde de Munich. 

(Légendes de droite à gauche 

et de haut en bas) 

LE VISAGE PUBLIC DU COL de la Coupe du Monde de la FIFA, 

Allemagne 2006, c’était clairement Franz Beckenbauer. L’ancien joueur de 

légende a montré ce qu’était l’hospitalité en la vivant. Et c’est avec la même 

passion que tous les artisans de la compétition, de la direction aux milliers 

de bénévoles, ont abordé leurs tâches. Beckenbauer avait formé une solide 

équipe autour de lui avec les trois vice-présidents Horst R. Schmidt, 

Wolfgang Niersbach et Theo Zwanziger, co-président de la Fédération 

Allemande de Football. La coopération entre le COL et l’administration de 

la FIFA a fonctionné presque parfaitement ; et c’est ainsi que ces travaux 

d’Hercule ont pu être menés à bien avec tant de succès. 

C’était la meilleure 

Coupe du Monde de 

tous les temps. 

Président de la FIFA, Joseph S. Blatter 

Les stades ont presque tous affiché complet, les supportes ont fait la fête 

ensemble avant les matches et après. Les forces de sécurité étaient présentes 

mais ont brillé par leur discrétion, se présentant avant tout amicalement et 

prêts à aider. Ces efforts du gouvernement allemand, entre autres, expliquent 

aussi que la CM se soit déroulée sans incident notoire. 

Même la météo s’est mise au service du football, le soleil estival brillant 

presque durant toute la compétition. Les organisateurs ont récolté les lauriers 

de tous ces efforts sous la forme de l’exceptionnel écho que la compétition a 

connu. S’adressant au nom de millions de passionnés de football, le Président 

de la FIFA, Joseph S. Blatter a déclaré : « C’était la meilleure Coupe du 

Monde de tous les temps. »


PASSION 



FIFA 2007 RAPPORT D’ACTIVITÉ 59 


Champions du monde au mérite 

Quatrième étoile pour l’Italie 

L’Italie a été sacrée championne du monde pour la quatrième fois 

de son histoire. Le sélectionneur Marcello Lippi a ainsi connu 

l’apothéose de sa carrière. Discipline, créativité et esprit d’équipe 

exemplaire ont été les clés du succès. 

NATURELLEMENT, les Italiens disposaient dans leurs rangs d’exceptionnelles 

individualités, comme le capitaine Fabio Cannavaro, vainqueur de presque tous les 

duels défensifs, le gardien Gianluigi Buffon, qui semblait parfois avoir des aimants 

à la place des mains, l’élégant technicien Andrea Pirlo, qui dictait le jeu depuis le 

milieu défensif, l’agressif défenseur Marco Materazzi ou encore l’efficace attaquant 

Vicenzo Iaquinta. Mais c’est avant tout sur l’union que les joueurs ont bâti leur 

succès, en parvenant à mettre de côté le scandale qui a frappé le championnat italien 

juste avant le coup d’envoi de la compétition. 

Lippi, déjà plusieurs fois sacré à la tête de clubs, a fait preuve de flexibilité dans son 

coaching et d’une certaine dose de courage en mettant notamment quatre attaquants 

sur le terrain en demi-finale contre l’Allemagne, à la recherche de la décision à tout 

prix. Fabio Grosso et Alessandro del Piero ont libéré la Squadra Azzurra en 

marquant, ouvrant ainsi à leur équipe la voie de la finale. Là, contre la France, les 

Italiens ne se sont pas laissé déstabiliser par le but précoce des Bleus ; aux tirs au 

but, la chance était de leur côté, et bien nécessaire pour un succès à ce niveau. 

v L’Italie est championne du monde ! 

Le capitaine Fabio Cannavaro embrasse le trophée.


PASSION 






61 

Temps forts 

Buts et triomphes 

Bien que la vigilance tactique ait été de mise, notamment 

en fin de tournoi, les buts spectaculaires et les actions inoubliables 

ont été nombreuses durant la Coupe du Monde de la FIFA, 

Allemagne 2006. 

MAXI RODRIGUEZ n’a pas perdu de temps en réflexion, 

il a repris le ballon de volée et l’a expédié au fond des filets 

mexicains. Le but de 2-1 du milieu argentin dans les 

prolongations du huitième de finale a été décisif, mais 

il restera aussi dans les annales pour son esthétique. 

La CM 2006 a offert buts magnifiques, buts historiques 

(par exemple le tout premier but en compétition finale 

de l’Angola, du Togo, de la Côte d’Ivoire et du Ghana), 

nombreuses situations de fair-play, scènes d’émotion et 

fans colorés – en bref : du sport à son meilleur et du 

divertissement en même temps. 

Les surprises n’ont pas manqué 

non plus : les Trinidadiens ont 

décroché à la volonté un match 

nul contre les favoris suédois, le Ghana a battu la 

République tchèque dans l’un des matches les plus 

captivants, et les champions du monde en titre brésiliens 

ont échoué devant la France sur une erreur d’inattention. 

Le gardien de but allemand Jens Lehmann a exaspéré les 

Argentins aux tirs au but en quarts de finale, tout comme 

l’a fait le portier portugais Ricardo face aux Anglais 

24 heures plus tard. Enfin, Zinedine Zidane a transformé 

en finale un penalty avec une insolence et un détachement 

dont seuls les joueurs d’exception sont capables.


PASSION 






63 

Grande fête estivale pour les fans 

L’Allemagne, pays des Fanfests 

De Munich à Berlin, de Dortmund à Leipzig, la Coupe du Monde 

de la FIFA, Allemagne 2006 a aussi vu la naissance d’un nouveau 

phénomène : les Fanfests, qui ont attiré des millions de supporters. 

TOUT BERLIN a pris des allures de salon géant à chaque match de l’équipe 

allemande. Jusqu’à un million de personnes s’est réuni au Fanfest. Mais les 

rencontres de l’équipe locale n’ont pas été les seules à attirer les foules ; les matches 

sont devenus le temps de quatre semaines le rendez-vous de tous. Le Parc olympique 

de Munich, où le tournoi était diffusé sur écran géant, a été visité par tellement 

de monde qu’à plusieurs reprises, il a dû être fermé. A Dortmund, les organisateurs 

avaient même déroulé un tapis rouge pour les visiteurs, qui les menait de la gare au 

stade. Des centaines de stands proposaient nourriture et souvenirs, la ville a pris des 

airs de parc d’attractions. 

A la fin, cet événement collectif prit un élan incroyable que personne n’aurait 

cru possible. Lorsqu’au lendemain du match pour la troisième place, les joueurs 

allemands ont fêté leurs adieux devant leurs supporters à Berlin, des centaines 

de milliers sont venus les acclamer – sans même qu’un ballon ne soit apparu sur 

l’écran géant. Sur chaque site de retransmission publique, l’ambiance était 

constamment amicale, marquée de chants – de joie ou de détresse. Le football a été 

célébré comme une grande fête. 

L’événement collectif qu’est le 

Fanfest prit un élan incroyable que 

personne n’aurait cru possible.


PASSION 






65 

Conditions idéales et vainqueurs nombreux 

Des outsiders enthousiasmants 

Quels souvenirs nous reste-t-il de la Coupe du Monde de la FIFA, 

Allemagne 2006 ? Principalement l’enthousiasme débordant qu’a généré 

la première manifestation sportive unidisciplinaire au monde dont le 

charme vient aussi de la simple participation d’équipes dites « petites ». 

TOUTE LA DÉCEPTION de Stephen Appiah peut 

se lire sur le visage du milieu de terrain. « Son » Ghana 

vient de perdre en huitièmes contre le Brésil alors que 

les Ghanéens ont tenu la dragée haute aux champions 

du monde. Mais le petit nouveau en Coupe du Monde 

s’est incliné sur des contres. A la fin, le tableau d’affichage 

indique 3-0 pour les Sud-Américains ; de nombreux 

supporters et quelques joueurs ne peuvent retenir leurs 

larmes. 

Le contraste est frappant avec la joie des Italiens après leur 

succès en finale, la victoire tant célébrée des Allemands 

sur la Pologne parce que tardive, ou encore le soulagement 

des Français après le triomphe sur le Brésil, 1-0. Le tournoi 

a été marqué, notamment vers la fin, par un jeu plutôt 

défensif. Plusieurs équipes jouaient avec deux milieux 

défensifs placés devant la défense, avec l’objectif premier 

d’éviter toute erreur. 

Mais cette tendance n’a en rien freiné l’enthousiasme du 

public. Le football fascine les masses par son imprévisibilité, 

par ses retournements de situations et par sa dramatique. 

Et une Coupe du Monde attire les foules parce qu’elle offre 

aux spectateurs la possibilité de découvrir de nouveaux 

joueurs. Qui ne s’est pas réjoui du sensationnel point 

décroché par Trinité-et-Tobago contre la Suède après 

l’excellente performance du gardien remplaçant Shaka 

Hislop ? Qui ne s’est pas laissé enthousiasmer par le jeu 

offensif de la Côte d’Ivoire, qui n’a certes pas suffi pour la 

qualification en huitièmes, mais qui s’est attiré la sympathie 

du public ? Qui aurait cru les Australiens capables d’une 

telle bravoure sous la direction du gourou Guus Hiddink ? 

L’inconnu, le nouveau, l’inattendu sont tant d’éléments 

qui font le charme d’une Coupe du Monde. 

Parmi les gagnants, il convient de ne pas oublier les 

arbitres. Ils n’ont certes pas été parfaits, mais l’impression 

générale qu’ils ont laissée est positive et l’intense phase de 

préparation a porté ses fruits. Mais la FIFA a pour objectif 

de viser encore la professionnalisation de l’arbitrage. 

L’orientation est la bonne, il convient maintenant de 

poursuivre sur cette voie. 

Enfin, la CM en Allemagne a prouvé l’importance de 

stades modernes dans l’organisation d’une telle 

manifestation. Hormis le spectacle proposé, les supporters 

ont pu admirer à chaque match la beauté des stades, et le 

confort et la sécurité ont été garantis partout.


PASSION 






67 

Aux couleurs du pays organisateur, 

l’emblème symbolise le continent africain 

tout entier. 

EN CETTE AVANT-VEILLE DE LA FINALE de la Coupe du 

Monde de la FIFA 2006, plus de 2 000 invités d’honneur et représentants 

des médias étaient réunis au Tempodrom pour l’occasion. Le « passage 

de témoin » de l’Allemagne à l’Afrique a donné lieu à un magnifique 

spectacle de 90 minutes, animé par un conteur africain. 

La FIFA et le Comité Organisateur Local Afrique du Sud 2010 ont 

exprimé le souhait de voir l’Afrique représentée dans son ensemble, 

et non pas seulement son pays le plus méridional, lors du plus grand 

rendez-vous mondial de football. Aux couleurs du pays organisateur, 

l’emblème symbolise le continent africain tout entier. Il est inspiré des 

fresques khoisanes, typiquement africaines. 

Derrière le pays, tout un continent 

Emblème africain 

Le 7 juillet 2006, quatorze ans jour pour jour après le retour de l’Afrique du 

Sud dans le giron de la grande famille internationale du football, l’emblème 

de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 a été dévoilé à Berlin. 

La cérémonie, retransmise en direct en Afrique du Sud par la chaîne 

publique South African Broadcasting Corporation, a également donné 

le coup d’envoi du projet « Gagner en Afrique avec l’Afrique » qui 

durera quatre ans et permettra à la FIFA de s’assurer que l’ensemble 

du continent africain bénéficie des bienfaits de la Coupe du Monde 

de la FIFA 2010. A ce titre, la Coupe du Monde U-17 de la FIFA 

et la Coupe du Monde U-20 de la FIFA seront organisées en 

Afrique en 2009. 

Aux côtés du président Mbeki et de Joseph S. Blatter, d’autres grandes 

personnalités telles que Kofi Annan, secrétaire général des Nations 

Unies, Alpha Oumar Konare, président de la Commission de l’Union 

africaine, Issa Hayatou, président de la CAF, et Franz Beckenbauer, 

président du Comité Organisateur Local de la Coupe du Monde de la 

FIFA 2006, ont assisté à « l’Appel de l’Afrique » qui marquait le début 

officiel du voyage vers la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique 

du Sud 2010.


PASSION 






69 

Coupe du Monde de la FIFA 2010 

L’appel de l’Afrique – cap sur la Coupe 

du Monde de la FIFA 2010 

Du 11 juin au 11 juillet 2010 aura lieu un événement historique, avec la première 

Coupe du Monde de la FIFA organisée sur le sol africain. Le voyage vers l’Afrique 

du Sud a officiellement débuté à Berlin, en présence du président Thabo Mbeki, 

le 7 juillet 2006, lors de la cérémonie d’inauguration de l’emblème officiel et du 

lancement de l’initiative « Gagner en Afrique avec l’Afrique ». 

La FIFA tient à s’assurer qu’en braquant 

tous les projecteurs du monde sur 

le pays et le continent organisateurs, 

la Coupe du Monde de la FIFA 2010 

leur laissera un « bel héritage ». 

L’AFRIQUE a toujours apporté beaucoup de bonnes 

choses au football et au monde. Il apparaît donc plus que 

normal que la Coupe du Monde de la FIFA arrive en 

2010, au bout de 80 années de passion et d’émotion, pour 

la première fois sur le continent africain. 

Le séminaire du coup d’envoi 

Le séminaire du coup d’envoi de la Coupe du Monde de 

la FIFA 2010 organisé au Cap, les 24 et 25 octobre 2006, 

a montré l’importance de la compétition pour l’Afrique 

du Sud et ses 44 millions d’habitants, avides d’en faire un 

événement exceptionnel et inoubliable. 

Le président Thabo Mbeki, accompagné du vice-président 

et de six ministres, a souligné que la Coupe du Monde de 

la FIFA était une priorité nationale. A l’appui de cette 

déclaration, le ministre des Finances, Trevor Manuel, a 

promis, le 25 octobre, le déblocage de 15,1 milliards de 

rands (2,15 milliards de dollars) pour les infrastructures 

de la Coupe du Monde telles que la construction, ou la 

rénovation le cas échéant, de dix stades et d’un nouveau 

réseau de transports. 

k Union sacrée autour de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 : de gauche à droite, Irvin Khoza, 

Président du COL, Alpha Oumar Konaré, Président de la Commission de l’Union africaine, 

Thabo Mbeki, Président de l’Afrique du Sud, Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations Unies, 

Joseph S. Blatter, Président de la FIFA, Issa Hayatou, Président de la CAF, et Danny Jordaan, 

directeur du Comité organisateur sud-africain. 

En présence de l’icône sud-africaine Nelson Mandela, 

le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, avait annoncé, 

le 15 mai 2004, que l’organisation de la 19 e édition de la 

manifestation phare du football international serait confiée 

à l’Afrique du Sud. La décision du Comité Exécutif scellait 

également la confiance de la FIFA en l’Afrique, et plus 

particulièrement en la capacité de l’Afrique du Sud à 

organiser le plus grand événement de football planétaire. 

La FIFA tient à s’assurer qu’en braquant tous les projecteurs 

du monde sur le pays et le continent organisateurs, la 

Coupe du Monde de la FIFA 2010 leur laissera un « bel 

héritage ». Tel est le sens du projet « Gagner en Afrique avec 

l’Afrique » qui a été lancé le 7 juillet 2006 au Tempodrom 

de Berlin. Entouré de Kofi Annan, secrétaire général 

des Nations Unies, d’Alpha Konare, président de la 

Commission de l’Union africaine, de Joseph S. Blatter, 

Président de la FIFA, et d’Issa Hayatou, président de la 

CAF, Thabo Mbeki, président de la république d’Afrique 

du Sud, a déclaré : « La Coupe du Monde de la FIFA 2010 

sera un hommage aux efforts que consentent non 

seulement l’Afrique du Sud mais aussi toute l’Afrique. Le 

football est source d’inspiration pour surmonter nos 

obstacles. L’Afrique est prête, l’Afrique vous appelle, venez 

en Afrique du Sud en 2010 ». 

La culture africaine et la passion de ce continent pour 

le ballon rond sont les ingrédients d’une Coupe du Monde 

de la FIFA 2010 qui s’annonce haute en couleur et 

historique. Pour relever le défi, la tâche n’est pas mince, et 

la FIFA suit attentivement la progression des préparatifs. 

Quant au Président de la FIFA, il a résolument démenti, 

dans plusieurs interviews données fin 2006, tout doute sur 

la capacité de l’Afrique du Sud à remplir son office de pays 

organisateur. A propos d’un éventuel plan B au cas où 

l’Afrique du Sud ferait défaut, il a déclaré : « Le plan B 

est l’Afrique du Sud et le plan C est l’Afrique du Sud 

également. La Coupe du Monde de la FIFA aura bel 

et bien lieu dans la nation arc-en-ciel ».


PASSION 






71 

Programme de préparation 

Le ballon roule déjà vers le sud 

Le programme de préparation de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 est lancé. 

Le 23 novembre 2007 aura lieu le tirage au sort préliminaire à Durban. 

QUATRE ANS et trois mois avant le jour J, les contrats 

avec chacun des neuf sites étaient déjà signés. La première 

pierre du futur stade Mbombela de Nelspruit a été posée 

le 12 décembre 2006, en présence de Thabang Makwetla, 

Premier ministre de la province de Mpumalanga, de Justice 

Nsibande, maire de Nelspruit, ainsi que de Danny Jordaan, 

directeur du Comité Organisateur Local. 

Les travaux de terrassement sont menés tambour battant 

pour respecter le délai de livraison du chantier en octobre 

2009. « Certains stades ont été placés sous le haut patronage 

des ministres et des vice-ministres pour s’assurer qu’ils 

seront tous prêts en 2010 », explique Irvin Khoza, chef du 

Comité Organisateur Local, en rappelant les 15 milliards 

de rands alloués par l’Etat aux stades et à l’amélioration 

de l’infrastructure. De plus, le gouvernement sudafricain 

a déclaré la Coupe du Monde de la FIFA 2010 

« manifestation protégée » et promulgué deux lois à ce jour 

pour permettre un soutien international de l’organisation. 

« Nous avons tous fait nos calculs et nous sommes en 

mesure de répondre à toutes les exigences de la FIFA », a 

souligné le président Mbeki avec insistance. 

En décembre 2008, les stades de Johannesbourg (Ellis 

Park), Pretoria (Loftus Versfeld), Port Elizabeth (Nelson 

Mandela Metropolitan Council), Bloemfontein (Mangaung) 

et Rustenburg (Royal Bafokeng) brilleront d’un nouvel 

éclat, prêts à accueillir la Coupe des Confédérations de 

la FIFA qui fera office de répétition générale de la Coupe 

du Monde, du 14 au 27 juin 2009. Les entreprises sudafricaines 

se verront attribuer les chantiers en priorité 

afin que le pays organisateur soit le premier bénéficiaire 

des retombées économiques de la Coupe du Monde de 

la FIFA 2010. 

Rendez-vous est pris pour le tirage au sort préliminaire 

de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, le 23 novembre 

2007, au Centre de conférence international de Durban, 

et le format de la compétition finale de la Coupe du Monde 

est déjà fixé à 32 équipes, comme en 2006. L’Afrique aura 

droit à 6 places, une première dans l’histoire de la Coupe 

du Monde, grâce à la qualification automatique du pays 

organisateur. 

Comme pour les éditions 2002 et 2006, la FIFA a ouvert 

un bureau local dans le pays organisateur, sis dans les 

locaux du Comité Organisateur Local, afin de traiter 

avec efficacité les affaires courantes. Horst R. Schmidt est 

conseiller de la FIFA et du Comité Organisateur Local 

depuis octobre 2006. Il était vice-président du Comité 

Organisateur Local en 2006 et avait déjà assisté la FIFA 

et les Comités Organisateurs Locaux sur les questions 

d’organisation et surtout de sécurité en 1998 et en 2002. 

Le soutien de l’économie locale 

Avec l’attribution des droits télévisés 2007-2014 à la chaîne 

de télévision sud-africaine South African Broadcasting 

Corporation (SABC), la FIFA a scellé un nouveau contrat 

important en Allemagne, le 6 juillet 2006. Les droits 

s’étendent aux deux Coupes du Monde et aux deux Coupes 

des Confédérations de la FIFA de cette période. 

La First National Bank et MTN ont en outre été les 

deux premières entreprises locales à signer dès 2006, 

respectivement comme fournisseur national et comme 

premier sponsor africain de la CM de la FIFA, ce qui 

montre à quel point la CM est également portée par 

l’économie sud-africaine. 

k L’Afrique du Sud est un mélange de nature préservée et d’installations modernes, comme le centre de conférences 

international de Durban où aura lieu le tirage au sort préliminaire. La nouvelle maison du football sud-africain 

est facteur d’unité : en bas à gauche, Molefi Oliphant, président de la SAFA, Danny Jordaan, directeur du COL, 

et Irvin Khoza, président du COL, lors de la remise de clefs.


PASSION 






73 

Les stades de la Coupe 

du Monde en Afrique du Sud 

MOZAMBIQUE 

ZIMBABWE 

NELSPRUIT 

POLOKWANE 

NAMIBIE 

BOTSWANA 

Stade Mbombela 

Construction 

Capacité : 46 000 

Achèvement : Juin 2009 

Evénement(s) : Coupe du Monde 

de la FIFA 2010 

Stade Peter-Mokaba 

Construction 


Achèvement : Juin 2009 



RUSTENBURG 

Stade Royal Bafokeng 

Rénovation 


Achèvement : Décembre 2008 

Evénement(s) : Coupe du Monde de la FIFA 

2010 et Coupe des Confédérations de la FIFA 

2009 

BLOEMFONTEIN 

Stade Free State 

Rénovation 



Evénement(s) : Coupe du Monde de la FIFA 2010 et 

Coupe des Confédérations de la FIFA 2009 

AFRIQUE DU SUD 

DURBAN 

Stade Durban 

Construction 


Achèvement : Octobre 2009 



Stade Loftus Versfeld 

Rénovation 



Evénement(s) : 

JOHANNESBURG 


de la FIFA 2010 et Coupe 

Stade Soccer City 

des Confédérations 

Rénovation 






Stade Ellis Park 

Rénovation 




de la FIFA 2010 et Coupe des 

Confédérations de la FIFA 2009 

PRETORIA 

LE CAP 

PORT ELIZABETH 

Stade Greenpoint 

Construction 





Stade Port Elizabeth 

Construction 



Evénement(s) : Coupe du Monde de la FIFA 2010 

et Coupe des Confédérations de la FIFA 2009


PASSION 






75 

RUSSIE 

Troisième Championnat du Monde 

de Football Féminin U-20 

Le triomphe de la Corée du Nord 

BRÉSIL 

Coupe du Monde de Beach Soccer 


Folle ambiance à Copacabana 

D’un point de vue sportif, le Championnat du Monde de Football 

Féminin U-20 de la FIFA, Russie 2006 a été une véritable réussite. 

La Corée du Nord en est sortie victorieuse après avoir infligé un 

douloureux 5-0 à la Chine, qui comptait pourtant dans ses rangs 

Xiaoxu Ma, sacrée meilleure joueuse du tournoi. Seul le nombre 

de spectateurs n’a pas été à la hauteur des attentes. 

C’est dans une ambiance festive que la célèbre plage de Copacabana 

de Rio de Janeiro a de nouveau accueilli du 2 au 12 novembre 2006 

la deuxième édition de la Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA. 

Cette fois encore, le football était à son sommet. 

CINQ STADES AU TOTAL, situés à Moscou et Saint- 

Pétersbourg, ont accueilli le Championnat du Monde de 

Football Féminin U-20 de la FIFA en Russie. Les demifinales 

et finale se sont disputées dans le très moderne stade 

moscovite du Lokomotiv. A l’inverse des matches de groupes 

et des quarts de finale qui n’ont attiré que quelques centaines 

de supporters, la finale a, elle, accueilli plus de 8000 spectateurs 

malgré la pluie torrentielle qui tombait ce soir-là. 

Pour les temps forts du tournoi, la Corée du Nord 

a répondu présent. Dès son premier match face aux 

Allemandes, considérées comme favorites, l’équipe du 

sélectionneur Kwang Sok Choe a convaincu par son 

excellente organisation, s’imposant ainsi 2-0. L’équipe 

nord-coréenne était équilibrée à l’inverse d’autres sélections 

où les écarts de niveau étaient parfois importants. Sur la 

deuxième marche du podium, l’on a pu retrouver la Chine 

qui, en finale, semblait véritablement à bout de forces. 

Toutefois, pendant la majeure partie de la compétition, 

les « Roses d’Acier » ont pu compter sur l’attaquante 

Xiaoxu Ma, sacrée meilleure joueuse du tournoi, bien 

qu’affaiblie lors de la finale dont elle n’a pu disputer que 

la seconde mi-temps. Les Nord-Coréennes ont pour leur 

part su maintenir un rythme très élevé du début à la fin 

du tournoi. Sur les cinq buts marqués par la Corée du 

Nord en finale, trois ont été l’œuvre de la milieu de terrain 

Song Hui Kim. 

Le Brésil a quant à lui terminé troisième après s’être 

imposé aux tirs au but face aux Etats-Unis lors de la 

petite finale ; la quatrième place des Américaines reflètant 

malheureusement leurs performances dans ce tournoi. 

De plus, si l’équipe nigériane a impressionné, la Russie a, 

quant à elle, quelque peu déçu. 

En 2008, la Nouvelle-Zélande accueillera la première 

Coupe du Monde Féminine U-17. La FIFA espère que 

cette compétition permettra de réduire les écarts de niveau, 

actuellement importants, entre les meilleures équipes et les 

moins bonnes. L’année 2008 sera également l’occasion 

pour le Chili d’accueillir la prochaine Coupe du Monde 

Féminine U-20 de la FIFA. Si la tendance observée en 

Russie se confirme, l’on peut s’attendre à assister à un 

tournoi de haut niveau. 

LA VICTOIRE DU BRÉSIL, pays organisateur, a 

constitué le point d’orgue de cette magnifique compétition. 

Les Brésiliens ont ainsi fait amende honorable de leur 

décevante performance lors de l’édition 2005 devant les 

10 000 supporters qui avaient pris place dans le stade. 

Sous l’égide du magistral sélectionneur Alexandre Soares, 

les Brésiliens – qui rencontraient les Uruguayens en 

compétition de la FIFA pour la première fois depuis 

la fameuse victoire de la « Celeste » au stade Maracana lors 

de la finale de la Coupe du Monde de la FIFA 1950 – sont 

parvenus à battre 4-1 cette équipe coriace. 

Le match pour la troisième place avait un air de déjà-vu : 

la France, sous l’égide du sélectionneur Eric Cantona a su 

de nouveau s’imposer 6-4 face au Portugal, pourtant fort 

du brillant Madjer, qui s’est vu décerner pour la deuxième 

année consécutive le titre de meilleur buteur et de meilleur 

joueur du tournoi. Les tournois de qualification ont pour 

la première fois eu lieu dans les six confédérations de la 

FIFA à l’issue desquels seize équipes ont décroché leur 

billet pour la compétition finale. Des novices tels que le 

Cameroun, le Nigeria ou les îles Salomon, sont repartis 

avec une victoire en poche, tandis que deux autres 

nouveaux venus, le Canada et Bahreïn, ont fait sensation 

en se hissant jusqu’en quarts de finale après avoir battu 

respectivement l’Espagne, championne d’Europe, et la 

puissante Italie, témoignant ainsi de l’intérêt grandissant 

pour cette discipline et de son évolution parmi les associations 

membres de la FIFA.


PASSION 






77 

JAPON 

Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, 

Japon 2006 

La compétition mûrit 

JUIN 2007 


Féminine U-20 de la FIFA 

Canada 

AOÛT 2007 SEPTEMBRE 2007 NOVEMBRE 2007 


U-17 de la FIFA 

Corée du Sud 


Féminine de la FIFA 

Chine 

Autres compétitions de la FIFA 

Un programme bien chargé 


de Beach Soccer de la FIFA 

Brésil 

DÉCEMBRE 2007 


des Clubs de la FIFA 

Japon 

LES ÉQUIPES participantes ont offert un spectacle 

qu’ont particulièrement apprécié téléspectateurs et 

spectateurs. Ces derniers ont afflué en nombre (plus de 

300 000 en tout, soit une augmentation de 15% par 

rapport à la saison passée). Quant à la couverture télévisuelle, 

elle fut très large, non seulement au Japon où NTV a 

diffusé tous les matches en direct, mais aussi à l’étranger 

où le signal TV était accessible dans 219 territoires 

(10% de plus qu’en 2005). Ces statistiques sont très 

encourageantes pour l’avenir de cette compétition qui est 

à la fois une plateforme pour le football de club de haut 

niveau et un tournoi de solidarité puisque qu’il associe 

les six confédérations de la planète football. 

Sur le terrain, les Brésiliens ont ajouté un nouveau titre 

à leur palmarès. Après les Corinthians en 2000 et le FC 

São Paulo en 2005, c’est le Sport Club Internacional qui 

a conquis le prestigieux trophée. Vainqueurs d’Al Ahly 

(Egypte) en demi-finales, les représentants de Porto Alegre 

L’édition 2006 de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 

semble avoir fait un grand pas vers la reconnaissance 

tant méritée de cette compétition. Disputé pour la troisième fois 

– la deuxième consécutive au Japon et avec le nouveau format 

instauré l’an dernier – le tournoi a marqué les esprits. 

ont fait chuter le FC Barcelone (Espagne) en finale. Le club 

catalan avait auparavant démontré l’étendue de son talent 

en demi-finales face au Club América (Mexique). Le 

football africain peut être fier de son représentant. Unique 

club à avoir réussi l’exploit de se qualifier deux fois de suite 

pour cette épreuve, Al Ahly a séduit les observateurs. Les 

Egyptiens se sont emparés de la troisième place en disposant 

des Mexicains du Club América, qui ont tout de même 

obtenu une victoire au Japon, face aux Sud-Coréens du 

Jeonbuk Hyundai Motors FC. Ces derniers ont également 

glané un succès face aux amateurs d’Auckland City 

(Nouvelle-Zélande) qui auront certainement emmagasiné 

beaucoup d’expérience au cours de ce tournoi. 

Enfin, il convient de mettre en avant la qualité remarquable 

de l’organisation mise en place conjointement par la 

Fédération Japonaise de Football et l’agence Dentsu. 

L’édition 2007 aura de nouveau lieu au pays du Soleil 

Levant. 

Entre l’organisation des tournois de 2007 et la préparation des 

compétitions de 2008, l’administration de la FIFA et les Comités 

Organisateurs Locaux ont un emploi du temps bien rempli. 

DE GRANDS TOURNOIS se profilent à l’horizon : 

après son congrès, qui se tiendra fin mai à Zurich, la FIFA 

enchaînera en effet son programme avec cinq compétitions 

tout en continuant de préparer en parallèle cinq autres 

événements pour l’année prochaine. La Coupe du Monde 

U-20 au Canada marquera le coup d’envoi du millésime 

2007. Cette compétition, la plus importante en termes 

de football juniors, attire d’ores et déjà bon nombre 

d’amateurs : avec 500 000 billets d’entrée déjà vendus, 

elle constitue en effet la plus grande manifestation 

unidisciplinaire jamais organisée au Canada. 

D’autres compétitions connaissent le même succès : d’une 

part la Coupe du Monde de Beach Soccer et la Coupe du 

Monde des Clubs, qui, en 2007 et pour la troisième fois 

consécutive, se tiendront respectivement sur la plage de 

Copacabana, à Rio de Janeiro, et au Japon, et d’autre part 

la Coupe du Monde U-17, laquelle a vu le jour en 1985 

en Chine et qui, en 2007, accueillera pour la première fois 

24 équipes en Corée. 

En matière de football féminin, l’Asie et surtout la Chine 

sont bel et bien incontournables. Le 22 avril 2007, la ville 

chinoise de Wuhan a accueilli les délégations des seize 

équipes finalistes lors du tirage au sort final de la Coupe du 

Monde Féminine de la FIFA qui se disputera en septembre 

prochain. Le match de gala qui a opposé, la veille dudit 

tirage au sort, la sélection féminine chinoise à une équipe 

féminine World Stars de la FIFA a laissé présager 

du magnifique spectacle qui attendait les supporters. 

En 2008, les meilleures joueuses du monde se rendront 

de nouveau en Chine, cette fois pour le Tournoi 

Olympique de Football féminin qui accueillera pour la 

première fois douze équipes. D’après le calendrier des 

matches adopté par la Commission d’Organisation des 

Tournois Olympiques de Football de la FIFA, le tournoi 

de football féminin débutera le 6 août 2008 à Tianjin pour 

s’achever le 21 août à Pékin au Stade des Ouvriers. Quant 

au tournoi de football masculin, il démarrera le 7 août 

à Shanghai avec 16 sélections de moins de 23 ans pour 

se terminer le 23 août au Stade National de Pékin. Cinq 

villes accueilleront les 58 rencontres au total : Pékin (Stade 

National et Stade des Ouvriers), Qinhuangdao, Shanghai, 

Shenyang et Tianjin. 

La Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA au Chili 

et la Coupe du Monde Féminine U-17 de la FIFA en 

Nouvelle-Zélande sont déjà inscrites au programme du 

football féminin de 2008. Afin de préparer au mieux ces 

tournois, la FIFA et les Comités Organisateurs Locaux 

respectifs ont déjà sollicité le soutien des gouvernements 

et d’autres groupes d’intérêts travaillant avec les associations 

hôtes en insistant sur les opportunités que représentent ces 

deux compétitions pour la promotion du football féminin 

et du sport en général.

PASSION 



p Classement mondial de la FIFA 78 




79 

Nouveau Classement mondial de la FIFA 

Une évolution plus qu’une révolution 

Classement mondial FIFA/Coca-Cola 

De l’Afghanistan au Zimbabwe 

Classement mondial féminin de la FIFA 

L’année de tous les records 

En bref… 

La refonte du système de calcul et les résultats de 

la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006 

ont marqué la première édition tant attendue du 

nouveau Classement mondial de la FIFA. 

De l’Afghanistan au Zimbabwe, le football 

a bien été présent aux quatre coins de la 

planète en 2006. 

Lors de l’introduction du Classement mondial 

féminin en 2003, les 367 matches disputés 

paraissaient déjà à l’époque être un record… 

MATCHES « A » 1992-2006 

Total par année 

Hommes 

Femmes 

SI LE CLASSEMENT a connu des bouleversements 

à tous les niveaux, le Brésil, numéro un, reste pour sa 

part indétrônable. Les Italiens, champions du monde, 

ont, eux, fait un bond de géant bien qu’ils aient 

manqué de rafler la première place aux Brésiliens 

à cause d’un mauvais départ lors des qualifications pour 

l’EURO 2008. Même si elle s’est traduite pour certains 

par une chute au classement, la nouvelle méthode 

de calcul, désormais simplifiée, a été positivement 

accueillie partout dans le monde : 

• Matches : matches internationaux « A » 

uniquement 

• Résultat : victoire = 3 points, nul = 1 point 

• Importance du match : évaluée selon la 

compétition disputée 

• Valeur de l’adversaire : le rang au classement 

mondial est décisif 

• Valeur régionale : évaluée sur la base des résultats 

en Coupe du Monde 

• Période d’évaluation : prise en compte des quatre 

dernières annéess 

• Critère indispensable : au moins 5 matches par an 

Le Classement mondial FIFA 

Mai 2006 Juillet 2006 

1 Brésil Brésil 

2 République tchèque Italie 

3 Pays-Bas Argentine 

4 Mexique France 

5 Etats-Unis Angleterre 

6 Espagne Pays-Bas 

7 Portugal Espagne 

8 France Portugal 

9 Argentine Allemagne 

10 Angleterre République tchèque 

PERSONNE ne s’y est trompé : les 64 matches de la 

Coupe du Monde de la FIFA ont bel et bien été le 

temps fort de l’année 2006, attirant les regards du 

monde entier et ce, aussi palpitantes qu’avaient été 

d’autres grandes compétitions telles que la Coupe 

d’Afrique des Nations en début d’année ou les 

qualifications pour l’EURO au cours du second semestre. 

Le bilan 2006 chez les hommes est impressionnant : 

804 matches internationaux ont été disputés au total 

avec 186 équipes actives. 2006 est l’année de Coupe 

du Monde où le plus de rencontres ont été disputées. 

Si la tendance de ces dix dernières années se confirme, 

l’année 2008, année de qualifications pour la Coupe 

du Monde en Afrique du Sud, pourrait bien battre le 

record des 1065 matches disputés en 2003. 

Quant au peloton de tête du classement mondial, il reste 

inchangé : même après son élimination prématurée en 

Coupe du Monde, le Brésil se maintient à la première 

place, talonné de très près par les nouveaux champions 

du monde, qui ne retrouvèrent le chemin du succès 

qu’en février 2007. Quant à l’Allemagne, elle a fait son 

retour parmi les meilleures équipes du classement. Fin 

2006, toutes les associations membres de la FIFA, y 

compris les Comores et le Timor oriental, qui ont 

récemment fait leurs débuts, étaient pour la première 

fois présentes dans le classement mondial. 

La traditionnelle moyenne de 2,7 buts par match n’a 

pas été atteinte en 2006, la moyenne de buts calculée 

pour les 804 matches ayant été de 2,6. 

MAIS L’ANNÉE 2006 a confirmé une fois de plus 

que les matches de qualification pour la Coupe du 

Monde sont actuellement le grand moteur du football 

féminin international, permettant à des équipes 

moins présentes sur les terrains de jouer davantage. Les 

448 matches disputés en 2006 – soit plus 20% par 

rapport au dernier record – et le nombre de 134 équipes 

ayant au moins participé à un match international, 

sont sans aucun doute les deux chiffres les plus 

marquants du football féminin international de l’année 

2006. Et pour la première fois, plus de 100 sélections 

féminines ont disputé des matches. 

En marge de l’éternel duel entre les Allemandes, 

championnes du monde, et les Américaines, championnes 

olympiques, les statistiques révèlent également des faits 

intéressants. Le Brésil a fait son retour sur la scène 

internationale exactement 27 mois après avoir perdu 

la finale du Tournoi Olympique de Football, et s’est 

bien défendu – jusqu’en finale – lors du tournoi sudaméricain 

de qualification pour la Coupe du Monde. 

L’Argentine a pour sa part créé la surprise en s’imposant 

face aux Brésiliennes favorites, une victoire inédite en 

Amérique du Sud. Les équipes féminines qui disputent 

le plus de matches internationaux comptent toujours 

parmi les meilleures équipes du monde. Et dans cette 

catégorie, ce sont les Chinoises qui arrivent en tête avec 

pas moins de 29 matches disputées en 2006 en 

Amérique du Nord, en Australie, en Europe, au 

Moyen-Orient, mais aussi à domicile. Les Etats-Unis 

ont été sur tous les fronts en 2006 avec 22 rencontres 

et apparaissent comme la seule grande équipe 

invaincue. Quant à l’Allemagne, elle a maintenu sa 

place en tête du Classement mondial féminin de la 

FIFA, bien qu’elle n’ait disputé que 13 matches. 

1200 

1043 

1065 

1000 

812 879 969 

872 804 

800 749 

726 

747 

595 621 

723 757 

600 

548 

448 

400 

200 97 144 201 179 181 239 214 248 280 367 278 252 

205 

68 

0 

92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 

Chez les hommes, jamais autant de rencontres n’ont été 

disputées dans une année de Coupe du Monde qu’en 2006. 

Le football féminin a quant à lui enregistré une augmentation 

de plus de 20% des matches disputés par rapport à l’année 

précédente. 

MATCHES « A » 1992-2006 

Moyenne annuelle sur des périodes de cinq ans 

1200 

1000 

800 

600 

400 

200 

0 

Hommes 

665 

138 

Femmes 

873 

217 

844 

325 

1992–1996 1997–2001 2002–2006 

Cette analyse réalisée sur des périodes de cinq ans témoigne 

de la constante progression du football féminin. Chez les 

hommes, la moyenne des matches semble avoir déjà atteint 

son plafond.

PASSION 




p Joueur Mondial de la FIFA 80 



81 

Joueur Mondial de la FIFA 

L’exceptionnelle année de Fabio et Marta 

Fabio Cannavaro et Marta sont respectivement le Joueur 

et la Joueuse Mondiale de la FIFA 2006. Une première tant 

pour l’Italien que pour la Brésilienne. 

k Fabio Cannavaro est le premier défenseur à être couronné dans l’histoire du Gala du Joueur Mondial de la FIFA. 

La Brésilienne Marta a été élue Joueuse Mondiale de la FIFA 2006 par 147 sélectionneurs et 149 capitaines. 

EN RÉALISANT LA PORTÉE de son triomphe, Marta 

n’a pu retenir ses larmes le 18 décembre 2006, sur la scène 

de l’Opéra de Zurich, devant plus de 700 spectateurs 

– dont 150 représentants des médias – et des millions 

de téléspectateurs dans plus de 144 pays. A seulement vingt 

ans, la Brésilienne, troisième en 2004 et deuxième en 

2005, a été élue Joueuse Mondiale de la FIFA 2006 

par 147 sélectionneurs nationaux et 149 capitaines 

avec 87 points de plus que l’Américaine Kristine Lilly 

et 170 de plus que l’Allemande Renate Lingor. 

De son côté, Cannavaro affichait le sourire d’un enfant 

à Noël. L’Italien, 33 ans, a reçu beaucoup d’honneurs en 

2006, mais il a surtout mérité ces diverses récompenses 

grâce à d’exceptionnelles performances sportives : sacré 

champion du monde en Allemagne en juillet, il a été élu 

meilleur joueur européen par les journalistes en novembre ; 

il est donc, en quinze ans de gala du Joueur Mondial de la 

FIFA, le premier défenseur à être couronné. Un nombre 

record de 165 sélectionneurs et de 165 capitaines a 

participé au vote, qui a placé Cannavaro devant Zidane – 

Joueur Mondial de la FIFA 1998, 2000 et 2003 – et 

Ronaldinho, titré en 2004 et 2005. 

Facchetti à l’honneur 

Les invités présents à l’opéra – parmi eux le Président 

d’Honneur de la FIFA João Havelange, Franz Beckenbauer 

et Lothar Matthäus, premier Joueur Mondial de la FIFA 

en 1991 – ont aussi pu applaudir ce soir-là les joueurs et 

équipes qui ont brillé lors de la dernière Coupe du Monde 

de la FIFA, en Allemagne (lire aussi l’encadré).


PASSION 



FIFA 2007 RAPPORT D’ACTIVITÉ 83 

p Joueur Mondial de la FIFA 80 

Distinctions 2006 Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006 

Joueur Mondial de la FIFA 

Hommes 

Femmes 

1. Fabio Cannavaro, Italie 1. Marta, Brésil 

2. Zinedine Zidane, France 2. Kristine Lilly, Etats-Unis 

3. Ronaldinho, Brésil 3. Renate Lingor, Allemagne 

Prix du Président de la FIFA 

Giacinto Facchetti (Italie) à titre posthume 

Distinction Fair-play de la FIFA 

Supporters de la Coupe du Monde de la FIFA 

Equipe de l’année (Classement mondial FIFA/Coca-Cola) 

Brésil 

Progression de l’année (Classement mondial FIFA/Coca-Cola) 

Italie 

Les meilleurs joueurs 

Ballon d’Or adidas Zinedine Zidane, France 

Ballon d’Argent adidas Fabio Cannavaro, Italie 

Ballon de Bronze adidas Andrea Pirlo, Italie 

Les meilleurs buteurs 

Soulier d’Or adidas Miroslav Klose, Allemagne 

Soulier d’Argent adidas Hernán Crespo, Argentine 

Soulier de Bronze adidas Ronaldo, Brésil 

Prix Lev Yachine du meilleur gardien 

Gianluigi Buffon, Italie 

Prix du Fair-play de la FIFA 

Brésil et Espagne 

Joueur Interactif de la FIFA 

Andries Smit, Pays-Bas 

k Joseph S. Blatter remet le Prix du Président à Giovanna Facchetti, à la mémoire de Giacinto Facchetti (en haut à gauche). Zinedine Zidane et son 

épouse Véronique à leur arrivée à l’Opéra de Zurich (en bas à gauche). Les lauréats Fabio Cannavaro et Marta, honorés par le chanteur Michael Volle. 

Le Gala du Joueur Mondial de la FIFA 2006 

était placée sous le signe de Mozart. 

Le public a ainsi acclamé les représentants des supporters 

de la Coupe du Monde de la FIFA, qui ont reçu la 

Distinction Fair-play de la FIFA 2006, mais aussi la 

mémoire de Giacinto Facchetti, ancienne star du football 

italien, président de l’Inter de Milan, instructeur de la 

FIFA et membre de la Commission du Football de la 

FIFA, honoré par le Prix du Président de la FIFA. Facchetti 

est décédé le 4 septembre 2006 à 65 ans. Sa femme 

Giovanna est venue recevoir la récompense. 

Le spectacle de 90 minutes a offert au public de l’opéra 

et aux téléspectateurs d’émouvants moments de musique. 

La 16 e édition du Gala du Joueur Mondial de la FIFA 

était placée sous le signe de Mozart. En l’honneur du 

250 e anniversaire de sa naissance, Jonas Kaufmann, 

Michael Volle, Elena Mosuc, Sandra Trattnigg, Irène Friedli, 

Katharina Peetz et Eva Liebau ont interprété certains des 

plus célèbres airs du virtuose, accompagnés par l’orchestre 

de l’Opéra de Zurich et dirigé par Vladimir Fedoseïev. 

Le Gala du Joueur Mondial de la FIFA 2006, animé par 

l’ancienne star néerlandaise Ruud Gullit et la présentatrice 

américaine Amanda McLane, s’est déroulé dans un cadre 

musical et sportif, mais n’a pas manqué de revenir sur 

toutes les compétitions de la FIFA organisées en 2006, 

notamment sur la Coupe du Monde en Allemagne, et 

sur l’engagement social de la Fédération Internationale 

de Football.









85 

La FIFA peut se féliciter d’avoir réalisé la 

meilleure période quadriennale de son histoire. 

L’avenir semble tout aussi prometteur.



p Programmes de développement de la FIFA 86 






87 

Programmes de développement de la FIFA 

Un jalon dans l’histoire du sport 

Durant la période 1975-1999, l’instance dirigeante du football mondial avait fait 

œuvre de pionnière en matière de développement, et investi quelque 32 millions 

de dollars dans ce domaine. Lors de la phase 1999-2006, elle a confirmé son 

ferme engagement en finançant divers programmes à hauteur de 874 millions 

de dollars. Ce faisant, elle a conforté sa position de leader dans le développement 

et posé un jalon dans l’histoire du sport. 

EN 1999 ont été lancés Goal et le Programme d’Assistance 

Financière (FAP). Avec ses douze bureaux de développement 

dans le monde, Goal est tout à la fois le point de départ 

et le moteur du développement du football, et pourrait 

s’établir comme une marque porteuse de la FIFA. Durant 

la période 2003-2006, parallèlement à leur consolidation, 

la priorité a été donnée au rapprochement des différents 

programmes de développement. Le FAP, les cours et Goal 

ont été réunis au sein du département « Programmes de 

développement » qui a été structuré de manière à permettre 

l’intégration des programmes en tenant compte des 

spécificités régionales. 

L’objectif de ces prochaines années sera d’approfondir le 

travail accompli, selon les trois axes énoncés ci-après, 

ce qui, grâce aux bureaux de développement déjà en place 

et à leurs réseaux d’experts, ne nécessitera pas de grandes 

restructurations. 

1. Programmes régionaux spécifiques (tels que « Gagner 

en Afrique avec l’Afrique ») ; 

2. Organisation du football dans les associations membres 

couvrant notamment le soutien de championnats 

professionnels et amateurs, l’assistance aux clubs et le 

développement d’activités de football populaire dans 

les clubs et les écoles ; 

3. Lancement de programmes de développement spécifiques 

dans les domaines du football féminin, du futsal, du beach 

soccer et de l’arbitrage, à intégrer dans les programmes 

de développement existants. 

Ces nouvelles orientations amélioreront considérablement 

l’offre d’assistance de la FIFA. Dorénavant, l’instance 

dirigeante du football mondial sera en effet en mesure de 

proposer une solution à toutes ses associations membres, 

les grandes nations de football comme celles qui ont des 

besoins spécifiques, quelle que puisse être la nature de ces 

besoins. 

Au bout du compte, c’est au niveau des associations 

membres que doit se faire l’intégration des programmes 

de la FIFA – et, de plus en plus, des confédérations – avec, 

comme principe directeur, que le développement du 

football est, à l’instar d’une jeune entreprise, un projet de 

longue haleine qui doit s’appuyer sur un plan directeur. 

PROGRAMMES DE DÉVELOPPEMENT 

MISSION 

PROGRAMMES DE DÉVELOPPEMENT 

OBJECTIFS 

Les programmes de développement de la FIFA sont l’expression de la 

solidarité au sein de la famille du football. Ils encouragent la 

professionnalisation du football à travers les associations membres 

ainsi que les personnes et les organisations qui y sont affiliées. Les 

programmes de développement de la FIFA contribuent à véhiculer 

partout dans le monde, au sein de la famille du football et dans la 

société, les valeurs universelles, éducatives, culturelles, sociales et 

humanitaires du football. Le développement du football signifie 

également investir dans les individus et les sociétés et apporter 

de l’espoir. En tant qu’organisation universelle, innovatrice et 

consciente de ses responsabilités, la FIFA se doit de montrer 

l’exemple aux autres organisations sportives. 

• Encourager une approche globale du développement, qui place 

au premier plan le développement des individus et les besoins 

des associations membres 

• Véhiculer les valeurs du football 

• Professionnaliser le football dans les domaines techniques 

et toutes les autres branches 

• Mettre en place à l’échelle mondiale des programmes de 

développement du football de type technique ou financier, 

des programmes d’informations ainsi que des programmes 

sociaux et humanitaires spécifiques 

• Elaborer et mettre en œuvre, en collaboration avec les 

confédérations, des programmes culturellement adaptés 

aux régions 

• Encourager la propre responsabilité des associations 

membres tout en garantissant en même temps la plus 

grande transparence possible 

• Encourager les partenariats avec les gouvernements 

et les institutions spécialisées qui partagent et soutiennent 

les valeurs essentielles du football, notamment celles 

du fair-play, de l’esprit d’équipe, de l’éducation etc.



p Programme Goal 88 

88 FIFA 2007 RAPPORT D’ACTIVITÉ FIFA 2007 RAPPORT D’ACTIVITÉ 89 



Programme Goal 

Chaque membre a sa maison 

La vision du Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, 

d’une Maison du Football pour chaque association membre, 

date de 1999. Ce vœu s’est réalisé à la fin de 2006.




p Programme Goal 88 





91 

LE PROGRAMME de développement Goal, qui couvre 

292 projets pour 185 associations et représente une dépense 

totale de 200 millions de francs suisses, a largement 

contribué à la réalisation de la vision du Président Blatter. 

Si son idée a pu être concrétisée en un temps record, c’est 

aussi grâce au soutien qu’elle a reçu des associations, des 

sponsors et des gouvernements sous des formes aussi variées 

que financement direct, octroi de terrain, exonérations 

fiscales ou encore conseils techniques. Tous les projets ne 

sont pas encore achevés – déjà plus de 150 à la fin de 2006 

– mais ils sont suffisamment avancés pour permettre à la 

FIFA d’ouvrir une nouvelle ère dans le domaine du 

développement. A ce jour, 185 pays, soit 90% des membres 

de la FIFA, sont partenaires du Programme Goal. 103 

associations se sont vu accorder un deuxième projet, et deux 

membres en sont déjà à leur troisième projet. Le lancement 

du Programme Goal et du Programme d’Assistance 

Financière (FAP) en 1999 – qui a coïncidé avec la mise en 

place de douze Bureaux de Développement dans le monde 

– a marqué un tournant radical dans les activités de 

développement de la FIFA, aussi bien au plan conceptuel 

que financier. Durant la période 1975-1999, l’instance 

dirigeante du football mondial avait investi environ 

32 millions de dollars dans un travail de pionnier en 

matière de développement. Lors de la phase 1999-2006, 

son ferme engagement dans ce domaine a été confirmé par 

le budget de 874 millions de dollars mis à disposition pour 

divers programmes. Ainsi, au cours des huit dernières 

années, la FIFA a investi près de 30 fois plus dans le 

développement qu’au cours des 25 années précédentes, 

ce qui lui donne une position de leader dans ce domaine. 

PROGRAMME GOAL MISSION 

La FIFA encourage l’indépendance, l’autonomie et la professionnalisation 

de ses associations membres grâce à une Maison 

du Football. Le Programme Goal se veut l’expression de 

la solidarité et il aide les associations à concrétiser leurs projets 

de construction de sièges, de centres techniques, de terrains 

en gazon naturel et artificiel et d’écoles de football sur mesure 

PROGRAMME GOAL 

OBJECTIFS 

• Encourager le football, ses principes et ses valeurs 

sociales, éducatives et culturelles dans le monde 

entier 

• Harmoniser le niveau et l’infrastructure du football 

de différents pays 

Besoins croissants 

La mise en place des programmes et la rationalisation des 

procédures ont tout d’abord pris du temps, ce dont il n’y 

a pas matière à s’étonner. Le lancement des projets a parfois 

pris du retard et il a fallu tirer les enseignements des fautes 

qui ont pu être commises. Mais la mise en service des 

premières « Maisons du Football » a fait taire les derniers 

sceptiques. Lors du Congrès de la FIFA 2002 à Séoul, les 

membres ont ainsi approuvé à l’unanimité une deuxième 

phase du Programme Goal. 

Celui-ci avait initialement été conçu pour répondre aux 

besoins spécifiques d’une centaine d’associations. Mais il 

apparut rapidement qu’un plus grand nombre d’associations 

avaient besoin de soutien – plus important que prévu pour 

certaines. Aussi fallut-il planifier la réalisation de la vision 

en plusieurs étapes, par le biais de plusieurs projets. La 

limitation volontaire de la contribution de la FIFA à 

seulement 400 000 dollars visait à en garantir l’octroi à de 

nombreuses associations. Simultanément, ces subsides se 

voulaient une impulsion décisive au cofinancement et à 

l’auto-initiative ainsi qu’à l’implication des gouvernements 

comme partenaires. Une coopération qui a nettement 

contribué à améliorer les relations des associations avec les 

gouvernements. 

Volonté de transparence 

Durant la deuxième phase de Goal (2003-2006), 

parallèlement à la consolidation et au développement, 

autant que possible en collaboration avec les confédérations 

et les gouvernements. Le Programme Goal Plus est censé 

garantir, à travers d’autres actions (principalement conseil 

technique et cours), la prise en compte de l’autonomie comme 

partie intégrante d’une stratégie de développement durable 

mise en œuvre de manière professionnelle par les associations 

membres et réellement viable. 

• Créer une gestion du football moderne, 

transparente et fonctionnelle 

• Développer durablement les associations 

membres de la FIFA et leur solidarité 

mutuelle 

Statut des projets Goal 

au 31 décembre 2006 

Statut des projets par confédération 

(294 projets dans 187* associations) 

* 186 membres de la FIFA + 1 territoire régional 

AFC 

CAF 

CONCACAF 

CONMEBOL 

OFC 

UEFA 

Projets 

la priorité a été donnée au rapprochement des différents 

programmes de développement (dont le FAP, les cours et 

les séminaires). Pour faciliter les choses, les programmes ont 

tous été rattachés à la division du Développement, qui a été 

structuré de manière à les intégrer au niveau national tout 

en tenant compte des spécificités régionales. De plus, les 

règles gouvernant le FAP ont été intégralement remaniées, 

et les cours et séminaires ont été développés et améliorés. 

L’intégration des programmes est désormais accomplie et 

l’offre – notamment de cours et de séminaires – est si variée 

que la FIFA peut aujourd’hui proposer aux associations 

membres des solutions sur mesure dans tous les domaines. 

L’utilisation transparente des fonds est elle aussi garantie. 

Mais plus encore que les résultats chiffrés, on retiendra du 

Programme Goal les valeurs qu’il promeut : 

SOLIDARITÉ des associations membres et de la grande 

famille internationale du football. Il ne s’agit pas d’une 

solidarité ponctuelle qui se manifeste en temps de crise mais 

bel et bien d’une solidarité durable qui permet notamment 

aux associations d’investir dans le développement du football 

à long terme. 

RESPONSABILITÉ PROPRE : encouragement de l’autonomie 

et de la responsabilité propre. La Maison du Football et le 

centre technique de chaque association sont l’expression 

de cette autonomie et garantissent l’indépendance des 

membres par rapport aux influences politiques. 

STABILITÉ : la mise en place des Bureaux de Développement 

a renforcé la cohésion dans le monde du football. Les 

responsables de ces bureaux et leurs assistants, de même 

que les experts régionaux, sont en contact permanent avec 

les associations, dont ils connaissent les préoccupations et 

les besoins. L’avantage de cette proximité ne doit pas être 

sous-estimé car les associations savent que la FIFA leur est 

dévouée et qu’elle peut leur apporter son soutien sur tous 

les plans du management du football. Les responsables 

des Bureaux de Développement apportent la stabilité 

33 

43 

18 

9 

12 

8 

6 1 

30 4 

31 17 10 

Réalisés 

En construction 

Approuvés 

0 10 20 30 40 50 60 70 80 

nécessaire à la collaboration de la FIFA en matière de 

développement. 

PROFESSIONNALISME : tous les programmes de 

développement de la FIFA sont mis en œuvre par des 

spécialistes et des instructeurs, assurant aux associations 

une expertise et un soutien de premier choix. 

Troisième phase 

26 7 

32 7 

Les progrès et l’élargissement constants du football au 

niveau des associations nécessitent d’adapter et d’étendre 

les infrastructures en conséquence. Les sièges de fédérations 

et les centres techniques inaugurés dans les premières 

années du Programme Goal requièrent parfois déjà des 

travaux de rénovation ou d’agrandissement. Pour répondre 

aux exigences accrues, chaque centre technique doit 

impérativement être équipé d’un système d’éclairage et 

d’un terrain en gazon artificiel. Par ailleurs, les fédérations 

régionales devraient disposer de leur propre siège à l’instar 

de la fédération nationale, et partager avec elle le même 

réseau informatique. C’est le seul moyen d’organiser 

efficacement le football au niveau national. 

Toutes les associations n’étaient pas dans leurs murs à la 

fin de 2006. Le chantier des Maisons du Football devra 

être poursuivi dans le cadre de la phase III du projet Goal, 

d’autant que les besoins en infrastructures de nombreuses 

associations telles que l’Inde ou la Chine justifieraient sans 

problème la poursuite du Programme Goal pendant 

plusieurs décennies. 

L’infrastructure – qu’il s’agisse du siège national ou régional 

d’une association, d’un centre technique, d’une école de 

football ou d’un terrain en gazon naturel ou artificiel – est 

et restera l’image de marque de la fédération et un 

indicateur important de la qualité de son football et de son 

management.





p Programme d’Assistance Financière 92 




93 

FAP 

Développement ciblé 

Grâce au Programme d’Assistance Financière (FAP), le football est devenu 

un bien universel. Le sport le plus populaire de la planète a en effet pu être 

structuré et professionnalisé dans de nombreux pays. Le programme FAP 

permet aux associations d’effectuer des plans à long terme et d’investir 

dans le football des jeunes.





p Programme d’Assistance Financière 92 




95 

OÙ VA L’ARGENT ? 

En observant les dépenses effectuées depuis 2003, nous avons constaté 

d’importants changements dans quatre catégories, à savoir les compétitions 

hommes, le football féminin, les infrastructures, l’administration et le 

management. Ces changements sont en grande partie imputables à une 

amélioration de la planification au niveau des associations membres, 

ainsi qu’à des relations intensifiées avec le monde de l’économie et les 

gouvernements ; l’évolution au niveau du football féminin est pour sa 

part indéniablement due à l’engagement de la FIFA dans ce domaine : 

10% de l’allocation FAP sont à présent obligatoirement injectées dans 

le développement du football féminin. 

Pour ce qui est de l’administration et du management, des professionnels 

ont été engagés et la qualité des équipements s’est améliorée. Ces progrès 

sont le reflet des moindres dépenses au niveau des infrastructures car les 

associations sont à présent presque toutes pourvues de leur Maison du 

Football. L’autre domaine où les dépenses FAP sont en baisse est le football 

masculin. A cela deux raisons : tout d’abord le rappel que les fonds FAP 

doivent servir au développement de l’ensemble du football, ensuite le fait 

que les partenaires marketing et les gouvernements couvrent de plus en 

plus les dépenses des sélections « A » masculines. 

LE PROGRAMME D’ASSISTANCE FINANCIÈRE 

est l’élément moteur des programmes de développement 

de la FIFA. Chaque année, 67 millions de dollars sont 

dépensés dans le cadre du FAP, soit plus de deux fois le 

budget du projet Goal. Ce sont les plus petites associations 

et confédérations qui profitent le plus du programme FAP. 

Nombreuses sont les associations qui ne pourraient 

assumer leurs obligations statutaires sans le soutien de la 

Fédération Internationale de Football. Le fait de rendre 

obligatoire l’affectation de 10% des fonds FAP au football 

féminin montre que ce programme est un excellent outil 

de développement : grâce à ce quota imposé, le football 

féminin peut à présent se développer et s’organiser partout 

dans le monde en fonction des besoins de chacun. 

Comme les associations membres ont pu le comprendre, 

l’argent ne suffit pas. Il est clair que seule la combinaison 

d’une aide financière et technique permet de développer 

efficacement le football. L’élément central de cette aide 

annexe est la mise en place de plans de développement, ce 

qui demande temps et travail. En 2002 et 2003, 

l’important était de dresser des plans à long terme ; lors de 

ces trois dernières années, il a ensuite été question de 

systématiser le contrôle des fonds, puis de l’améliorer. 

Depuis 2004, toutes les associations membres et les six 

confédérations doivent soumettre leurs fonds FAP à un 

audit local et en envoyer le rapport à la FIFA. Cet audit 

local s’ajoute à l’audit central effectué par KPMG. En plus 

d’une amélioration des rapports d’expertise, l’ensemble des 

travaux d’audit effectués par les sociétés locales et la FIFA 

a été, à l’inverse de l’an passé, plus rapide et moins 

déficient. A la fin 2006, 98% de tous les dossiers des 

associations membres et confédérations avaient été bouclés. 

La FIFA peut affirmer avec certitude que c’est avec succès 

que la révision du règlement opérée en 2003 a été mise en 

application. Hommage doit donc être ici rendu aux 

associations membres dont la collaboration a été 

exemplaire. 

Le 56 e Congrès de la FIFA a prolongé le Programme 

Goal de quatre années supplémentaires. Cette période 

comportera donc trois tâches principales : 

1. Les audits ont mis le doigt sur des faiblesses auxquelles la 

FIFA s’attelle à présent dans le cadre du programme de 

professionnalisation des administrations. L’objectif est une 

amélioration sur la durée. Des critères doivent être définis 

pour le management financier, et certaines associations 

doivent recevoir une aidée ciblée en fonction de leurs 

besoins spécifiques. En plus du soutien offert dans la 

gestion quotidienne, la formation continue du personnel 

et le recrutement de spécialistes sont les idées-forces. 

2. Un business-plan exhaustif doit être mis en place. 

3. Des audits d’activités doivent être menés. 

Le programme FAP doit par ailleurs être soumis à une 

évaluation, laquelle permettra d’effectuer d’autres 

améliorations. 

PROGRAMME D’ASSISTANCE FINANCIÈRE 

MISSION 

PROGRAMME D’ASSISTANCE FINANCIÈRE 

OBJECTIFS 

Le Programme d’Assistance Financière (FAP) doit motiver les 

associations membres et les confédérations à mettre en œuvre 

des programmes de développement sur mesure et à renforcer 

durablement le football et la gestion du football et leur donner les 

moyens de le faire. Dans ce but, la FIFA leur fournit des moyens 

financiers et un conseil technique selon des critères très précis. 

Selon le Règlement du FAP, les fonds doivent être investis sur la 

base d’un plan de développement à long terme et les principes de 

transparence et de « bonne gestion » respectés du mieux possible 

dans la comptabilité. 

• Promouvoir le football, ses principes et ses valeurs sociales, 

éducatives et culturelles dans le monde 

• Adapter les normes et l’infrastructure du football 

des différents pays 

• Promouvoir le développement durable des associations 

membres de la FIFA 

• Promouvoir la solidarité parmi les membres de la FIFA 

• Mettre en place une gestion du football transparente 

et fonctionnelle 

• Poursuivre le développement technique et administratif 

des membres de la FIFA 

• Promouvoir et développer le football féminin (auprès 

des femmes et des jeunes filles) à l’aide d’un programme 

de développement à long terme





p Education et cours 96 




97 

En 2006, 112 cours ont été dispensés dans le monde à quelque 3 390 participants. Deux chiffres 

en hausse par rapport à l’année précédente, alors même qu’aucune activité de formation 

n’a eu lieu pendant toute la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006. L’Afrique et l’Asie 

se sont montrées particulièrement actives dans ce domaine : elles totalisent la moitié des 

cours et des séminaires de l’année. 

112 

COURS POUR 3 390 PARTICIPANTS 

LE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT FUTURO III 

a pris de l’ampleur. La formation et la formation continue 

des instructeurs nationaux chargés de transmettre leur 

savoir aux collègues de leur association sont restées 

un axe important en 2006. Les premiers cours de 

perfectionnement ont été organisés dans les domaines de 

la technique et de l’arbitrage. Ils s’adressent aux personnes 

qui ont déjà suivi le cours FUTURO III de base et qui 

sont activement impliquées dans le développement du 

football au sein de leur association. Environ 70% des 

participants aux premiers cours FUTURO III s’étaient 

inscrits au deuxième cours. La FIFA a pris connaissance 

avec satisfaction de ce pourcentage qui témoigne d’une 

certaine continuité au sein des associations membres. 

Le thème « administration et management » avait été testé 

en 2005 lors d’une phase pilote de quatre cours qui avait 

permis à la FIFA d’adapter le programme et le matériel 

didactique. Une formule basée sur trois cours a été lancée 

au dernier trimestre de 2006. Les principaux thèmes 

abordés dans cette filière sont la structure et l’organisation 

d’une association membre, la planification, les finances, la 

communication, le marketing, l’organisation de compétitions 

et autres manifestations, ainsi que l’administration des clubs. 

k Le futsal attire toujours plus de femmes. 

La quatrième grande branche du football, introduite 

dans le programme FUTURO III en 2006, est celle de 

la médecine du sport. La phase pilote s’est déroulée 

en Nouvelle-Zélande et en Argentine. En 2007, quatre 

cours seront organisés dans le monde. Ils traiteront des 

principaux aspects de la médecine du sport et seront tous 

suivis d’un séminaire d’une demi-journée sur le thème 

du dopage. 

En 2006, des représentants de 163 associations membres 

ont bénéficié des cours organisés en collaboration avec la 

FIFA, et avec son soutien financier et technique (instructeur, 

matériel didactique et équipements) sur les principaux 

thèmes suivants : formation des arbitres et des entraîneurs, 

administration et management, futsal, beach soccer, football 

féminin et médecine du football. 

EDUCATION ET COURS 

MISSION 

EDUCATION ET COURS 

OBJECTIFS 

La FIFA propose un programme de cours complet qui offre la 

possibilité d’une formation et d’un suivi aux instructeurs, entraîneurs, 

arbitres, médecins, managers et journalistes. Les cours doivent 

être structurés de façon à ce qu’en plus des aspects techniques, 

les valeurs sociales du football soient aussi promues. La transmission 

des connaissances sur le terrain et dans l’équipe doit avant tout 

devenir une école de la vie pour les jeunes. Au centre de la formation 

se trouvent le partage et l’échange du savoir, de l’expérience et des 

informations des instructeurs vers les participants et entre les 

associations, les instructeurs et les autres domaines de la société, 

comme le secteur privé, les offices gouvernementaux et les 

organisations non gouvernementales (ONG). Les programmes ont 

pour objectif d’offrir aux associations membres une formation sur 

mesure adaptée à leurs besoins. Ils servent principalement à élargir 

la base d’instructeurs et au développement cohérent du football 

dans le monde entier à long terme. 

• Création d’une base d’instructeurs de la FIFA ; 

amélioration de leurs capacités techniques et pédagogiques 

• Organisation de cours sur tous les points nécessaires 

• Création et distribution de méthodes d’apprentissage 

et de documents pour les cours 

• Coordination du programme international de cours avec 

les dates des événements des six confédérations 

• Développement de technologies modernes de communication 

pour la diffusion d’informations 

• Développement de l’échange de connaissances et d’expériences 

parmi les associations membres 

• Amélioration de la coopération entre les membres de la FIFA, 

les offices gouvernementaux, les organisations non 

gouvernementales, les médias et l’économie






p Education et cours 96 



99 

LE PROGRAMME DES COURS 

ET DES SÉMINAIRES EN CHIFFRES 

A l’avenir, la FIFA et ses bureaux de développement 

apporteront aux participants de FUTURO III un soutien 

plus efficace et pro-actif dans l’exercice de leur activité. 

Des cours seront organisés par les associations membres, 

avec le soutien technique et financier de la FIFA et sous 

la direction des participants. Les instructeurs de la FIFA 

joueront le rôle de superviseurs et d’observateurs. Cette 

action coordonnée vise à renforcer l’importance accordée 

à la formation et aux interventions des instructeurs dans 

les associations membres. 

Les dix séminaires Com-Unity ont constitué un autre 

aspect du travail de développement de la FIFA en 2006. 

Leur objectif est de promouvoir le football et ses valeurs 

pédagogiques, sociales, culturelles, économiques et d’échange. 

Ce programme met l’accent sur la création et l’entretien 

d’un réseau entre la grande famille internationale du 

football (associations, clubs, etc.) et les gouvernements, 

les organisations non gouvernementales et les médias. 

Dans le cadre de ce projet, représentants gouvernementaux 

et responsables du football s’assoient ainsi à la même table 

pour parler de leurs activités respectives ou d’éventuelles 

initiatives communes, ou encore pour résoudre des 

malentendus. Les associations membres peuvent aussi 

inviter les médias à discuter, sous l’égide de la FIFA, des 

problèmes de relations avec les responsables du football 

et à collaborer activement à des propositions de solutions. 

Un autre axe de Com-Unity est la création et l’entretien 

d’un réseau de partenaires économiques potentiels et 

existants. Des groupes de travail réfléchissent en concertation 

avec les sponsors actuels et potentiels à la conception de 

différents produits de football, à leur public cible, à leur 

commercialisation ou à un plan de marketing. Les douze 

bureaux de développement de la FIFA s’assurent que 

les décisions prises à la fin de chaque séminaire sont 

effectivement mises en œuvre grâce à une collaboration 

plus intensive des différentes instances dans le cadre de 

projets communs. 

La FIFA organise de plus en plus souvent des séminaires 

thématiques regroupant 10 à 20 associations membres 

dans une même situation. Elle met à leur disposition une 

tribune qui leur permet d’échanger leurs expériences, de 

discuter en détail de certains thèmes, d’identifier les 

facteurs de succès et d’étoffer leur réseau. Ainsi peuvent 

être mises en place des procédures pratiques et adaptées 

aux besoins régionaux. En 2006, plusieurs séminaires de 

football féminin et de futsal/beach soccer ont notamment 

été organisés. 

La FIFA et la Solidarité olympique du Comité International 

Olympique (CIO) entretiennent de longue date une 

collaboration fructueuse. Leur échange régulier d’expériences 

et d’idées profite directement aux techniciens des associations 

membres, sous forme de cours ou de bourses. Un programme 

spécial qui fait bénéficier les associations sportives 

internationales telles que la FIFA des prestations de services 

du Comité International Olympique pour des projets 

particuliers (tels que la promotion du football féminin en 

Afghanistan) sert également le développement international 

de notre sport. 

Le programme FFTT (FIFA’s Flying Teaching Team) lancé 

en 2005 en vue d’apporter une assistance immédiate aux 

associations membres, en cas d’urgence, dans les domaines 

de la formation des entraîneurs, de l’arbitrage, du football 

féminin, du futsal, ainsi que de l’administration et de 

la médecine du sport, a été utilisé à trois reprises en 

2006. Des cours visant une meilleure commercialisation 

du football féminin, la formation des entraîneurs et la 

promotion de l’administration et du management ont 

été mis en œuvre à court terme. 

Et pour les instructeurs 

La FIFA organise chaque printemps en son siège, à Zurich, 

des séminaires pour les instructeurs de ses différents 

programmes. Tel a aussi été le cas en 2006. Ces séminaires 

favorisent l’échange d’expériences, la présentation des 

méthodes et du matériel pédagogiques les plus récents, 

ainsi que le contact personnel entre l’administration de la 

FIFA et ses experts. Ces rencontres sont primordiales pour 

la mise en œuvre et le perfectionnement constant des 

différents programmes. Les représentants des douze bureaux 

de développement de la FIFA disséminés dans le monde 

et responsables de la coordination des programmes dans 

leur région ont également participé à ces séminaires qui 

leur ont permis d’obtenir, de la part d’experts de la FIFA, 

des avis et des témoignages de première main qui leur 

seront utiles dans leur travail. 

3 390 participants 

163 associations participantes 

112 cours et séminaires au total 

Répartition des cours et des séminaires 

27 en Asie 

23 en Afrique 

15 en Amérique du Nord, 

centrale et Caraïbes 

6 en Amérique du Sud 

18 en Océanie 

23 en Europe 

Type de cours et de séminaires 

9 cours de futsal (combinés pour entraîneurs 

et arbitres) 

8 cours FUTURO III pour arbitres 

(hommes et femmes) 

8 cours FUTURO III pour entraîneurs 

(football masculin) 

1 cours FUTURO III pour entraîneurs 

(football féminin) 

6 cours FUTURO III d’administration 

et management 

2 cours FUTURO III de médecine du football 

3 cours FFTT (FIFA Flying Teaching Team) 

13 cours de Solidarité olympique 

9 cours d’association pour entraîneurs 

12 cours d’association pour arbitres 

6 cours d’association pour entraîneurs femmes 

3 cours d’association en administration 

et management 

2 cours d’association en médecine du football 

10 séminaires Com-Unity 

8 séminaires pour instructeurs de la FIFA 

1 cours de beach soccer 

7 séminaires de promotion du football féminin 

1 séminaire de beach soccer 

1 séminaire de beach soccer/futsal 

1 séminaire de futsal 

1 séminaire de droits télévisés et new media 

v Les formations proposées par la 

FIFA allient théorie et pratique.




Arbritage 106 






101 

La FIFA met l’accent sur la recherche 

et le développement pour continuer de faire 

avancer le football.



p Développement technique 102 

Arbritage 106 




103 



Développement technique 

Première à Berlin 

Le Colloque international de la FIFA sur le football et la Conférence de l’UEFA 

pour les sélectionneurs nationaux ont eu lieu du 11 au 13 septembre 2006 

à Berlin en présence de près de 130 sélectionneurs et directeurs techniques. 

L’ORIGINE de cet événement, organisé conjointement par 

la FIFA et l’UEFA, remonte au mois de mars dernier à 

Düsseldorf, durant le séminaire des équipes rassemblant 

tous les participants de la Coupe du Monde. Les 

sélectionneurs et les managers avaient alors émis le vœu de 

participer à l’évaluation du tournoi, faisant ainsi naître l’idée 

d’une conférence commune, sorte de forum pour mieux 

définir et protéger le rôle des sélectionneurs et des arbitres. 

Lors de cette conférence de trois jours, les sélectionneurs, 

dont Marcello Lippi, Raymond Domenech, Luiz Felipe 

Scolari, Carlos Alberto Parreira, José Pekerman, Javier 

Clemente, Jakob Kuhn, Aníbal Ruíz, Luis Oliveira 

Gonçalves et Joachim Löw, ont présenté leurs exigences et 

leurs expériences à un cercle d’experts. C’est précisément 

ce dialogue qui fut très apprécié par les participants. Le 

sélectionneur national de la Tunisie, Roger Lemerre, a exigé 

plus d’écoute pour l’opinion des sélectionneurs : « Si nous, 

qui connaissons tous les aspects du football, ne sommes 

pas entendus, il y a un problème. Nous devons continuer 

à développer le football par des analyses et des dialogues 

permanents. Qui peut le faire mieux que les sélectionneurs ? 

Nous sommes au cœur de l’action dans les stades, entre 

joueurs et spectateurs. Ce colloque nous a permis 

d’échanger et d’être entendus à ce sujet ». 

En dehors de l’échange d’opinions et d’expériences, un 

programme intéressant a été proposé aux participants sous 

la houlette d’Andy Roxburgh, directeur technique de 

l’UEFA et d’Holger Osieck, directeur du Groupe d’Etude 

Technique de la FIFA. Les moments importants du premier 

jour furent la présentation du rapport technique de la 

Coupe du Monde de la FIFA 2006 par Holger Osieck et 

l’interview captivante de Marcello Lippi, sélectionneur des 

champions du monde, par Andy Roxburgh. 

La seconde journée du colloque s’est ouverte par une table 

ronde sur « l’entraîneur, l’arbitre, les règles » sous l’égide de 

Markus Siegler, Directeur de la division Communication 

de la FIFA. Pour la première fois, un entraîneur (Roy 

Hodgson, sélectionneur de la Finlande) et un arbitre (Peter 

Mikkelsen, ancien arbitre de la FIFA) ont discuté en public 

de l’application des règles. Lors de discussions toujours 

correctes, des sujets comme la simulation, la faute de main 

et le hors-jeu ont été évoqués, puis repris par les techniciens 

au sein des groupes de travail. 

Le professeur Jiri Dvorak, Médecin en Chef de la FIFA, a 

ensuite montré que le nombre de blessures avait baissé 

depuis 1998, date à laquelle elles ont commencé à être 

répertoriées en détail. Comparé à la Coupe du Monde 

2002, le nombre moyen de blessures enregistrées en 2006 

est passé de 2,7 à 2,3. Moins satisfaisant était en revanche 

le nombre de « blessures » interrompant les matches pour 

intervention des soigneurs sans finalement être déclarées 

comme telles à l’issue de la rencontre. 

Les thèmes des Lois du Jeu, des problèmes du football 

international, des aspects organisationnels de la Coupe du 

Monde de la FIFA ainsi que des objectifs du travail de 

développement des associations membres de la FIFA ont 

été évoqués dans sept groupes de travail. 

Le dernier jour, Holger Osieck a d’abord présenté les 

résultats et les recommandations des groupes de discussion, 

qui seront examinés par la FIFA et l’International Football 

Association Board (IFAB), lui aussi représenté. Alors que 

l’utilisation de la vidéo sur la ligne de but et le recours au 

gazon synthétique étaient approuvés à l’unanimité, 

l’interprétation de la règle du hors-jeu et la date de dépôt 

des listes des joueurs pour la Coupe du Monde de la FIFA, 

Allemagne 2006 furent âprement discutées. 

Un concentré de savoir-faire : les participants 

de la grande conférence post-Coupe du 

Monde réunis à Berlin. 

Andy Roxburgh a également présenté une vue d’ensemble 

des tendances tactiques constatées lors de la Coupe du 

Monde et de la Ligue des Champions de l’UEFA 2006. 

Pour terminer, il y eut une table ronde où les sélectionneurs 

Domenech (France), Scolari (Portugal), Parreira (Brésil) 

et Gonçalves (Angola) ont présenté leurs expériences et 

leurs impressions sur cette Coupe du Monde.



p Développement technique 102 

Arbritage 106 




105 



Le Groupe d’Etude Technique (GET) 

Des experts au service du football 

En 1965, la FIFA a décidé de fonder un groupe d’experts pour analyser la Coupe 

du Monde de la FIFA. Le Groupe d’Etude Technique (GET), qui débuta son travail 

lors de la Coupe du Monde de la FIFA en 1966, était bien sûr présent lors de la 

Coupe du Monde 2006 en Allemagne. 

De grandes questions sur le football sont aussi évoquées, comme le rôle essentiel 

des équipes nationales face à la mondialisation croissante du football, d’autant que 

les grandes compétitions internationales révèlent la force d’identification des peuples 

avec leur équipe. 

Lors de la Coupe du Monde en Allemagne, le GET était composé de quatorze 

entraîneurs de renommée mondiale et anciennes stars du football : Andy Roxburgh 

(Ecosse), Jozef Venglos (Slovaquie), György Mezey (Hongrie), Roy Hodgson 

(Angleterre), Francisco Maturana (Colombie), Teófilo Cubillas (Pérou), Jim Selby 

(Australie), Rodrigo Kenton (Costa Rica), Alvin Corneal (Trinité-et-Tobago), Kim 

Chon Lim (Malaisie), Ka-Ming Kwok (Hongkong), Kalusha Bwalya (Zambie), 

Roger Milla (Cameroun) et Holger Osieck (Allemagne, Directeur du Groupe 

d’Etude Technique de la FIFA). 

k Le GET de la Coupe du Monde de 

la FIFA 2006 : (1 er rang, de gauche 

à droite) Andy Roxburgh, Holger 

Osieck (directeur), Roger Milla, 

Jürg Nepfer. 2 e rang : Jim Selby, 

Jozef Venglos, Roberto Brantschen. 

3 e rang : Lim Kim Chon, Kalusha 

Bwalya, Teofilo Cubillas, Rodrigo 

Kenton. 4 e rang : Francisco 

Maturana, Kwok Ka-ming, 

Roy Hodgson, Alvin Corneal. 

Dernier rang : Walter Gagg, 

György Mezey, Philipp Mahrer. 

LE RÔLE DU GET consiste principalement à observer les équipes à l’entraînement 

et en match. Les données recueillies sont discutées et analysées en interne. Les 

évolutions du jeu, tant tactiques que techniques, servent de base aux débats plus 

généraux sur le développement du football à l’échelle internationale. 

Lors des compétitions de la FIFA, le GET se compose de spécialistes du football, 

entraîneurs ou anciens joueurs, se distinguant par un niveau très élevé de compétence 

et d’expérience. Ces experts collaborent directement avec tous les sélectionneurs afin 

de collecter des informations spécifiques à chaque équipe. 

Les analyses qui en résultent sont ensuite compilées dans un rapport que la FIFA 

transmet à ses associations membres, accompagné d’un support visuel sous la forme 

d’un DVD pour aider et stimuler l’entraînement quotidien. Le but est l’amélioration 

du niveau de jeu et le développement continu de chaque joueur. 

Chacun des 64 matches a été supervisé par deux membres du GET, chargés 

d’analyser la rencontre et d’élire l’Homme du Match Anheuser-Busch Bud. Par 

ailleurs, ils ont proposé une liste de nominés à partir de laquelle les journalistes 

accrédités ont ensuite élu le meilleur joueur du tournoi (Zinédine Zidane, France). 

Pour la première fois, le GET a également participé à l’élection du Meilleur Jeune 

Gillette : à l’issue des demi-finales, une liste de six candidats a été dressée, dont trois 

ont été choisis par les utilisateurs du site officiel FIFAworldcup.com et trois par le 

GET. Le vainqueur, Lukas Podolski (Allemagne), a finalement été désigné par le 

GET. Le Groupe d’Etude Technique a également attribué le Prix Lev Yashin du 

meilleur gardien du tournoi (Gianluigi Buffon, Italie) et le Prix du Fair-play de la 

FIFA pour le comportement exemplaire sur et en dehors du terrain (Brésil et 

Espagne), de même qu’il a déterminé la composition de l’équipe All Star Mastercard. 

Les tâches du GET sont donc très variées, mais l’objectif principal est clair : 

le développement du sport le plus populaire au monde.




p Arbritage 106 




107 



Arbitrage 

Sur la bonne voie 

Aucun arbitre ne pourra être mieux préparé à une telle 

compétition. L’encadrement et les entraînements pendant 

la Coupe du Monde ont été parfaits. 

Markus Merk, arbitre allemand de la FIFA 

Les arbitres et arbitres assistants n’ont jamais été préparés de manière aussi intensive 

et professionnelle à une compétition de la FIFA qu’ils l’ont été pour la Coupe du Monde 

de la FIFA 2006. Ces efforts ont porté leurs fruits. 

Bien que nous ayons des cultures, des langues, des religions, 

des habitudes alimentaires et des philosophies de vie différentes, 

nous ne formons qu’un. Je suis fier d’avoir fait partie de cette 

superbe équipe. 

Mark Shield, arbitre australien de la FIFA 

SI LE 9 JUILLET 2006, aucun homme en noir n’a levé 

le trophée de la victoire dans le stade olympique de Berlin, 

les 21 arbitres et 42 arbitres assistants de la Coupe du 

Monde de la FIFA 2006 ont tout de même été eux aussi 

vainqueurs de la compétition. 

Les arbitres se sont efforcés d’appliquer rigoureusement les 

consignes de l’International Football Association Board 

(IFAB), à savoir sanctionner sévèrement tout coup de 

coude, faute brutale, simulation et retard de jeu. De cette 

manière, ils n’ont pas seulement protégé les joueurs mais 

aussi le jeu. Les blessures recensées chez les joueurs en 

Allemagne ont été en effet moins nombreuses que lors de 

la Coupe du Monde de la FIFA, Corée/Japon 2002. 

Cette Coupe du Monde a toutefois démontré combien il 

est difficile pour les arbitres, toutes confédérations 

confondues, d’interpréter uniformément les règles. 

Certaines actions ont parfois été perçues de différentes 

manières : tel coup de sifflet aura été considéré comme 

pointilleux, l’autre comme généreux, tel arbitre aura pu 

avoir la main lourde sur les cartons jaunes, l’autre fermait 

plutôt les yeux. 

De manière générale, les performances des arbitres 

de cette Coupe du Monde ont été bonnes, voire très 

bonnes. Bien sûr, certaines décisions prises n’ont pas 

toujours été correctes, mais cela fait partie du jeu, les 

arbitres ont eux aussi droit à l’erreur. 

Ángel María Villar Llona, vice-président de la Commission des 

Arbitres de la FIFA et vice-président de la FIFA 

Malgré tout, le nombre d’erreurs commises par les arbitres 

lors de cette CM a été plus faible qu’il y a quatre ans, en 

Asie. Allemagne 2006 a été également l’occasion de tester 

pour la première fois le système des trios d’arbitres 

originaires du même pays ou au moins de la même 

confédération. Ces groupes d’arbitres qui se connaissaient 

tous bien ont fourni de meilleures prestations. 

Ce système de communication, éprouvé pour la première 

fois en 2006, a profité à l’arbitrage. L’arbitre, les deux 

assistants et le quatrième officiel ont en effet pu se 

concerter à tout moment et se tenir sans cesse 

mutuellement informés des incidents survenus sur le 

terrain et en dehors. Le seul incident de communication 

recensé lors de cette Coupe du Monde a été le cas de 

l’arbitre anglais Poll qui a attribué trois cartons jaunes à un 

même joueur croate. Poll ne s’est pas concerté avec ses 

assistants de la ligne de touche ni avec le quatrième officiel, 

et dans le feu de l’action, personne n’a remarqué l’erreur. 

La préparation des arbitres et des assistants de la Coupe du 

Monde 2006 a duré près d’un an et demi. Toute une 

équipe de masseurs, de physiothérapeutes, de médecins, 

de préparateurs physiques, de psychologues et 

d’instructeurs se sont soigneusement occupés d’eux. La 

préparation professionnelle et intensive, mais aussi les 

entraînements quotidiens, les soins et les analyses vidéo 

pendant la compétition ont permis aux hommes en noir 

d’évoluer physiquement, mentalement et techniquement 

au meilleur niveau. 

A l’instar des hommes, les femmes arbitres et arbitres 

assistantes sont elles aussi préparées de manière intensive à 

la Coupe du Monde Féminine de la FIFA qui se disputera 

cette année en Chine. Bien que la plupart d’entre elles 

soient encore amateurs, l’encadrement et la préparation qui 

leur sont dispensés se professionnalisent petit à petit. 

L’arbitrage est bel et bien sur la bonne voie.




Arbritage 106 

p Football féminin 108 





109 

Une année de progrès 

La nouvelle réalité du football féminin 

1 

cours FUTURO III 

en Russie 

6 

séminaires sur le développement 

du football féminin 

Le football féminin a bel et bien le vent en poupe ! Le haut niveau et la densité de la compétition 

lors du Championnat du Monde de Football Féminin U-20 de la FIFA 2006 en Russie ont illustré 

l’évolution substantielle de la technique chez les jeunes femmes. 

4 

cours pour entraîneurs des 

AM en Iran, à Bahreïn, en 

Jordanie, aux Samoa et au 

Tonga 

1 

cours Solidarité Olympique 

à Trinité-et-Tobago 

ELLES SONT 40 MILLIONS de femmes de toutes 

races et de tous âges de par le monde à jouer, sur de véritables 

terrains ou des terrains de fortune, voire dans la rue, pour 

connaître la joie et l’excitation que procure le football. Mais 

pourquoi ? La réponse se trouve peut-être dans les initiatives 

lancées par la FIFA pour abolir les frontières liées au football 

féminin – souvent décrit comme « le plus beau jeu ». Outre 

le soutien financier nécessaire, la tendance est à la mise en 

place de mesures via le Programme Goal de la FIFA, qui 

encourage un meilleur accès des femmes à des 

infrastructures de football de qualité dans leur pays, avec 

par exemple des terrains en gazon artificiel et des centres 

techniques financés par ledit programme. Cette étape est 

nécessaire car de nombreuses femmes n’ont pas accès aux 

installations utilisées par les hommes dans leur pays. En 

Iran, les femmes ne sont pas autorisées à se rendre au stade 

ni à jouer au football en présence d’hommes. 

Le gain de popularité du football féminin présente un grand 

défi. Grâce au programme de séminaires et d’évaluation, 

l’on sait déjà que des jeunes filles et des femmes jouent au 

football dans presque chaque association membre, même 

lorsque la société n’encourage pas les femmes à pratiquer 

un sport. Partout, les femmes sont prêtes à se lancer sur le 

terrain, mais il est évident que l’argent manque pour leur 

permettre de participer à tous les niveaux. Les allocations 

FAP et l’introduction de prize money lors de la Coupe du 

Monde Féminine de la FIFA feront avancer les choses mais 

ne sont pas une fin en soi. Cela dit, c’est un bon début. 

Aider les fédérations dans l’accès à leur propre financement 

sera aussi essentiel, notamment au vu des compétitions 

internationales de plus en plus nombreuses dans plusieurs 

régions. Tandis qu’en général, les régions africaine, 

océanienne et sud-américaine semblent connaître des 

difficultés dues au manque de compétition, l’excès de 

matches en Europe peut en partie expliquer l’absence 

d’équipes U-20 du Vieux Continent dans le dernier carré 

en Russie. Ce décalage des niveaux de compétition fait de 

l’établissement d’un calendrier international et la création 

d’une bonne opposition pour les nations hors des 

confédérations actives un véritable défi dans le football 

féminin. En 2008, les nations devront gérer non seulement 

leurs matches nationaux et internationaux habituels, mais 

aussi une Coupe du Monde Féminine U-17 dont 

l’organisation a été attribuée en 2006 à la Nouvelle- 

Zélande, la Coupe du Monde Féminine U-20 au Chili et 

les Jeux Olympiques en Chine. 

Concernant les défis auxquels est confronté le jeu féminin, 

2006 a été très progressive. La FIFA a investi dans la 

construction d’une base solide de connaissance du football 

féminin afin que des stratégies claires puissent être établies 

et mises en place pour développer le sport dans son ensemble. 

Le football féminin est aujourd’hui bien représenté et bien 

structuré dans la plupart des associations. La prochaine étape 

de formation de qualification au niveau des fédérations 

emmènera sans aucun doute le football féminin vers des 

sommets encore inconnus, profitant aux femmes, aux jeunes 

filles et à leurs communautés partout dans le monde. 

DOTATION À LA COUPE DU MONDE FÉMININE DE LA FIFA 

 

Une impulsion financière bien méritée 

L’un des facteurs les plus 

contraignants dans le football 

féminin reste aujourd’hui, hormis 

le manque d’entraîneurs qualifiés 

et d’accès aux terrain, est le 

manque de ressources disponibles 

à un niveau tant individuel 

que social. Tandis que leurs 

homologues masculins reçoivent 

des salaires élevés, il n’est pas 

rare d’entendre dire que de 

grandes joueuses vivent à peine 

de leur sport. Pour rectifier la 

situation, la FIFA a annoncé en 

octobre 2006 que pour la 

première fois, une dotation de 

USD 6,4 millions sera distribuée 

entre les équipes qualifiées pour 

la Coupe du Monde Féminine 

de la FIFA, Chine 2007. Mais 

qualifiés ou non pour la 

compétition finale de la Coupe 

du Monde Féminine, tous les 

pays continueront de profiter 

du Programme d’Assistance 

Financière de la FIFA (FAP). 

Depuis 2005, l’un des critères 

pour l’éligibilité à ce programme 

est de consacrer au football 

féminin 10% des USD 250 000 

(4% en 2004) alloués par la FIFA 

aux associations membres. Cela 

a permis à de nombreux pays 

d’employer du personnel à plein 

temps dans l’unique but de 

mener à bien le développement 

du jeu féminin. Dans le monde 

entier, le financement a été bien 

utilisé pour profiter au football 

féminin, et le montant a même 

été augmenté dans les 

associations souhaitant 

capitaliser sur la croissance du 

secteur. L’essor de l’activité a à 

son tour créé le besoin d’un 

financement accru, notamment 

pour des programmes 

promotionnels dans les clubs 

et les écoles, ainsi que pour 

des programmes d’entraînement 

afin que ces domaines puissent 

gérer le nombre croissant de 

jeunes filles et femmes désirant 

pratiquer le football. 

MONTANT DE LA DOTATION (EN USD) 

250 000 

350 000 

550 000 

650 000 

800 000 

1 Million 

9 E -16 E Quarts de 

finalistes 4 E PLACE 3 E PLACE 2 E 1 E




Arbritage 106 





111 


Faire passer le message 

L’impact considérable des séminaires 

La FIFA a mis en place une série de séminaires sur le développement 

du football féminin afin de promouvoir le dialogue avec les pays sur 

des points liés à l’amélioration de la place des femmes dans le football. 

CES SÉMINAIRES, organisés par la FIFA et ses 

Responsables du Développement (DO), ont été lancés aux 

îles Cook en septembre 2005 avec l’objectif de réunir les 

spécialistes du football féminin et les responsables de dix 

à quinze pays d’une région spécifique afin de discuter de 

points clés et d’identifier les meilleures pratiques à 

appliquer pour développer le jeu. A ce jour, huit séminaires 

(îles Cook, Samoa, Qatar, Bolivie, Malte, Philippines, 

Panamá et Namibie), sur tous les continents et en présence 

de plus de 90 pays, ont eu lieu, procurant aux participants 

l’occasion de créer un réseau et la possibilité d’acquérir des 

idées qui peuvent contribuer à l’amélioration du football 

féminin dans leurs pays respectifs. Il est envisagé que d’ici 

au coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine de la 

FIFA 2007 en Chine, plus de 150 pays issus des six 

confédérations auront assisté aux séminaires et que plus de 

170 auront fait l’objet d’une évaluation relative au football 

féminin. Cette initiative aura lieu en public à l’occasion 

d’un séminaire de football féminin de la FIFA afin 

d’évaluer l’état d’avancée du football féminin au sein de 

chaque association membre. A ce jour, plus de 100 de ces 

évaluations ont été réalisées par les DO de la FIFA ou par 

le réseau d’experts en football féminin de la FIFA. 

L’impact combiné des évaluations et des séminaires a été 

considérable. En plus de fournir une base de connaissances 

solide de l’évolution du football féminin dans le monde, 

ils ont permis au secteur féminin de s’établir dans les 

associations et les confédérations – l’Océanie, par exemple, 

a désormais une Commission du Football Féminin, la 

Confédération Asiatique de Football un département de 

football féminin de trois personnes et la Syrie un 

programme de développement du football féminin. 

La Syrie, tout comme l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan, la 

Palestine, le Koweït, l’Irak, le Liban, Bahreïn, les Emirats 

Arabes Unis, le Qatar, la Jordanie, le Bangladesh et le Yémen, 

ont pris part à un séminaire historique sur le football féminin 

à Doha, au Qatar, en mars 2006. Avant le séminaire, l’on ne 

savait pas clairement si des femmes jouaient effectivement 

dans ces pays en raisons de restrictions culturelles les 

empêchant de pratiquer tout sport. Il a été particulièrement 

intéressant d’apprendre que les femmes jouaient 

effectivement, et même en grand nombre dans certains cas. 

Permettre aux femmes ou leur donner la possibilité de jouer 

en montrant une certaine flexibilité en matière vestimentaire 

était une recommandation importante du séminaire, tout 

comme le nombre nécessaire pour mettre sur pied une 

équipe, ou encore la décision quant à l’emplacement du 

terrain, à l’extérieur ou dans un stade fermé. 

Certaines conclusions clés de ce séminaire étaient similaires 

à celles d’autres séminaires organisés dans d’autres régions 

du monde. Clairement, la couverture médiatique du 

football féminin reste un défi important. A l’exception 

d’une poignée de pays, les médias, et la télévision en 

particulier, couvrent très peu le football féminin. Cela crée 

un cercle vicieux – le public ne connaît pas le niveau ni la 

participation tant à l’échelle nationale qu’internationale. 

Cela entraîne à son tour un manque d’intérêt pour le jeu, 

ce qui a des répercussions sur la capacité à attirer des 

sponsors et partenaires pour le football féminin, qui 

permettraient de jouer un rôle majeur dans la signature 

pour une couverture médiatique de la discipline. 

L’impact du manque de couverture médiatique se ressent 

même au sein de la communauté du football féminin. Si 

vous demandez à des jeunes filles pratiquant le football qui 

est leur joueur préféré, la plupart vous répondront le nom 

d’un homme malgré l’existence de la Coupe du Monde de 

Football Féminin depuis 1991. Souvent, elles n’ont pas 

d’idole dans le football féminin, et les femmes adultes n’en 

ont pas non plus. Cela complique considérablement la 

tâche quand il s’agit de désigner la Joueuse Mondiale de la 

FIFA, alors que la plupart des électeurs n’ont jamais vu en 

action les candidates à la récompense. Les votes sont donc 

favorables à celles qui sont populaires ou bien connues dans 

le milieu. 

La FIFA aborde ce manque de couverture médiatique de 

deux façons. Tout d’abord, elle fournit aux associations 

membres des vidéos de football féminin afin d’améliorer 

leur connaissance de l’évolution du jeu. Cette année, des 

vidéos des temps forts et des buts ainsi qu’une analyse 

technique du Championnat du Monde de Football 

Féminin U-20 de la FIFA ont été réalisées, en plus de deux 

vidéos sur le football féminin dans les pays arabes et 

océaniens (le football féminin en Afrique en 2004 et le 

football féminin en Amérique du Sud en 2005 ont déjà été 

réalisés). 

Ensuite, la FIFA inclut le football féminin dans un module 

à part entière dans son programme Com-Unity. Ce 

programme réunit les personnalités clés du gouvernement, 

des médias, des sponsors et partenaires avec leurs 

associations membres dans le but d’identifier et 

d’implémenter des projets qui profiteront non seulement 

au football dans leurs pays respectifs, mais à toute la 

communauté. L’inclusion de la présentation générale sur le 

football féminin et sur le succès de la promotion et du 

marketing du football féminin en Angleterre, en Afrique 

du Sud, au Pérou, en Nouvelle-Zélande et en Allemagne a 

pour but d’informer et d’impliquer les personnes présentes 

(et notamment les médias) en relation avec les bénéfices et 

les moyens de soutenir la variante féminine du football. 

La couverture médiatique du 

football féminin reste un défi 

important.




Arbritage 106 





113 


4 e symposium de la FIFA 

sur le football féminin 2007 

Parler des défis à venir 

Influencer les responsables et leur prédisposition au football féminin est essentiel 

et ce sur quoi les préparatifs pour le 4 e symposium de la FIFA sur le football féminin 

mettent l’accent. 

Le symposium a aussi 

pour objectif de générer des 

débats actifs sur certains des 

défis futurs auxquels sera 

confronté le football féminin. 

L’ÉVÉNEMENT sera organisé sur deux jours durant la Coupe du 

Monde Féminine de la FIFA 2007. Les secrétaires généraux des 

associations ainsi que les personnes chargées du football féminin seront 

invités. Le symposium sera le théâtre de la présentation des leçons tirées, 

des bonnes pratiques et d’études de cas sur le développement du 

football féminin actuellement en cours de préparation dans divers 

domaines. Afin de garantir que les participants obtiennent un conseil 

pratique à emporter, un kit de documentation sur le football féminin de 

la FIFA sera aussi préparé et distribué à toutes les personnes 

responsables du football féminin après son lancement à l’occasion du 

symposium. 

Le symposium a aussi pour objectif de générer des débats actifs sur 

certains des défis futurs auxquels sera confronté le football féminin. Il 

conviendra d’identifier comment le football peut être introduit dans 

les écoles pour améliorer la participation et augmenter la popularité du 

sport auprès des jeunes filles. Permettre à celles-ci de découvrir le sport 

régulièrement dès un jeune âge aura un impact important sur le 

développement technique du jeu et fera avancer l’acceptation du 

football comme sport pouvant être pratiqué par des femmes. De même, 

parler du manque d’installations et de soutien accordé aux jeunes filles 

jouant en clubs après avoir quitté l’environnement scolaire sera une 

étape essentielle pour les maintenir dans le jeu, pas seulement en tant 

que joueuses de loisirs ou de haut niveau, mais aussi en tant 

qu’entraîneurs, arbitres, bénévoles, administratrices, dont le football 

féminin manque beaucoup, ou encore en tant que mères susceptibles 

d’impliquer leurs enfants dans le football.




Arbritage 106 


p Beach soccer et futsal 114 




115 

DEPUIS LES TOUT PREMIERS TOURNOIS professionnels, au début des 

années 1990, avec le Pro Beach Soccer Tour et l’Euro BS League, jusqu’à l’entrée 

de la discipline au sein de la FIFA en 2004, l’essor du beach soccer n’a pas 

discontinué. Pourtant, ce football spectaculaire a encore du chemin à faire en matière 

de promotion et de développement. 

La FIFA, qui s’est donné pour mission 

de développer ce sport à l’échelle 

mondiale, travaille notamment à la 

diffusion des connaissances et à la 

promotion du jeu. L’organisation de 

la première Coupe du Monde de 

Beach Soccer de la FIFA en 2005, 

disputée à Rio, sur la plage de 

Copacabana, et la tenue d’un tournoi 

de qualification dans les six 

confédérations affiliées à la FIFA pour 

l’édition 2006 – une première cette 

année – montrent que le niveau 

d’organisation du beach soccer 

s’approche de plus en plus de celui 

qu’exige une compétition de la FIFA. L’introduction, en 2006, de premières 

Lois du Jeu de Beach Soccer harmonisées, la préparation d’un manuel 

d’entraînement et la réalisation d’un film de présentation de la discipline 

constituent trois outils supplémentaires à même de permettre une meilleure 

connaissance et une meilleure approche du jeu dans les fédérations. Pour 

constituer un programme de base solide, capable d’ancrer les fondements 

du beach soccer de façon universelle, il est également crucial de faire 

connaître la discipline à l’ensemble de la famille du football et d’aider les 

fédérations à organiser des ligues et des compétitions. 

Beach soccer 

La discipline s’ancre 

solidement sur le sable 

Pour ce faire, la FIFA, qui organise déjà des séminaires de développement 

destinés aux dirigeants ainsi que des ateliers d’entraînement et d’arbitrage, 

envisage de multiplier ces rendez-vous dans un avenir proche. L’intérêt qu’ils 

suscitent est grandissant ; preuve en est, le récent succès du séminaire de Tahiti 

en septembre 2006 auquel ont participé tous les pays de l’OFC. En outre, la 

FIFA souhaite promouvoir la création d’événements au sein des fédérations, 

mais aussi participer à la construction d’infrastructures permanentes pour le 

beach soccer – lesquelles requièrent moins d’investissement et moins 

d’espace que les autres installations sportives – sur des terrains 

publics, parcs ou plages, afin de promouvoir ce sport sain et 

convivial. 

Eric Cantona, les Espagnols Michel et Julio Salinas, les stars 

du Brésil Romario, Junior et Zico sont autant de grands 

footballeurs qui ont contribué à l’essor du beach soccer. 

Futsal 

Un présent florissant 

et un avenir radieux 

D’après une enquête réalisée par la FIFA auprès des 

fédérations, le futsal se porte à merveille. La discipline 

s’est développée rapidement au cours de ces dernières 

années et pas moins de 130 pays l’ont déjà intégrée dans 

leurs structures. 

CE SPORT EST PROMIS à un bel avenir, puisque 50 nouvelles fédérations 

souhaitent développer la discipline. Si l’on tient compte de ces chiffres et de la 

perspective de la Coupe du Monde de Futsal au Brésil en 2008, l’on peut 

probablement tabler sur la participation de plus de 86 équipes aux tournois de 

qualification de cette compétition. 

Outil de formation extrêmement efficace pour les 

footballeurs, le futsal est aussi un sport à part 

entière doté d’une identité propre. Selon Javier 

Lozano, sélectionneur de l’équipe espagnole de 

futsal et double champion du monde, « le futsal 

permet de développer chez les enfants les capacités 

motrices et socio-motrices, perceptives et 

physiques. Le futsal est un sport adapté aux plus 

jeunes qui, avec un petit terrain et un petit ballon, 

offre une plus grande participation, des 

remplacements à tout moment et un jeu rapide. 

Aujourd’hui, la vitesse est un élément clé dans le 

sport, tant en termes de déplacement qu’en termes 

de réaction, d’observation, de prise de décision ou 

d’exécution. Cette qualité essentielle chez un 

joueur est inhérente au futsal ». 

C’est d’ailleurs en Espagne que se déroule le 

championnat de futsal le plus passionnant du 

monde, avec celui du Brésil. Des matches y sont 

diffusés à la télévision pratiquement tous les week-ends, et des 

milliers d’inconditionnels se rendent dans les salles des différents 

clubs pour soutenir ce que le futsal compte déjà de stars 

internationales : Falcao, Schumacher, Lenisio, Manel Tobias, Javi 

Rodriguez, Kike, Luis Amado, Shamsee et Pinilla, la nouvelle étoile 

du futsal colombien. 

Les fédérations sont soucieuses d’améliorer la 

formation de tous les acteurs du futsal afin de ne pas 

freiner son essor vertigineux. Depuis l’introduction 

de cette discipline dans son portefeuille, la FIFA 

ne cesse de contribuer à cette lourde tâche. Pour ce faire, 

elle compte bien développer son programme pédagogique destiné 

aux fédérations en leur proposant de nouveaux séminaires et ateliers, 

ainsi que de nouvelles publications. Le futsal pourra ainsi s’ancrer 

définitivement dans le paysage sportif mondial et devenir une 

alternative à la fois passionnante et complémentaire au football. 

Le niveau d’organisation du beach soccer s’approche de 

plus en plus de celui qu’exige une compétition de la FIFA. 

Outil de formation extrêmement efficace 

pour les footballeurs, le futsal est aussi un sport 

à part entière doté d’une identité propre.




Arbritage 106 



p Médecine du sport 116 



117 

Une fête du football idéale 

Pas de dopage et peu de blessures 

à la Coupe du Monde de la FIFA 

Une fois encore, le plus grand événement sportif du monde a été épargné 

par les scandales de dopage : un message fort de la part des tout meilleurs footballeurs, 

mais également une confirmation pour la stratégie de lutte contre le dopage de la FIFA. 

POUR LA COUPE DU MONDE de la FIFA, 

Allemagne 2006, la barre avait été placée haut : lors de la 

2 e Conférence internationale de la FIFA sur le football et 

la médecine du sport qui s’est tenue début mars à 

Düsseldorf, la Commission de Médecine Sportive avait, 

sous la présidence du Dr Michel D’Hooghe, sollicité la 

collaboration des médecins des équipes qualifiées afin que 

la compétition soit dépourvue de dopage et que les 

blessures soient le moins nombreuses possible. 

Pour la première fois de l’histoire de la Coupe du Monde 

de la FIFA, les joueurs ont tous passé un examen médical 

approfondi avant la compétition, dont un test cardiaque 

complet. L’objectif était de s’assurer de l’état de santé des 

joueurs et de déceler d’éventuels risques. Ces rapports, qui 

sont anonymes, ont été de plus analysés dans le cadre d’une 

étude menée par le Centre d’Evaluation et de Recherche 

Médicale de la FIFA (F-MARC), présidé par le Prof. Jiri 

Dvorak ; ils serviront à améliorer la prévention. 

Comme en France en 1998 et en Corée et au Japon 

en 2002, aucun des échantillons d’urine analysés 

n’ont révélé la présence de substances interdites. 

Moins de blessures 

Comme c’est le cas depuis 1998, les médecins des équipes 

ont transmis à l’issue de chaque match un rapport médical 

qui a ensuite été immédiatement analysé par le Dr Astrid 

Junge (F-MARC). Au total, 145 blessures ont été 

répertoriées durant les 64 matches de la Coupe du Monde 

de la FIFA 2006, soit une moyenne de 2,3 blessures par 

match. Ce chiffre est légèrement inférieur à celui de 2002 

(2,7 blessures par match à l’époque). La majorité des 

blessures sont dues à des contacts avec les autres joueurs, 

adversaires ou coéquipiers, mais le nombre de joueurs se 

blessant tout seuls est considérable (26%). 

Les études menées par le F-MARC ont révélé que les 

blessures à la tête les plus graves étaient causées par des 

coups de coude. Ces conclusions ont incité l’International 

Football Association Board (IFAB) à durcir les Lois du Jeu. 

Les arbitres ont également reçu pour instruction de 

sanctionner les coups de coude par un carton rouge. Au 

cours des 64 matches de la Coupe du Monde de la FIFA, 

Allemagne 2006, on a dénombré 13 blessures à la tête, ce 

qui représente 9% de toutes les blessures recensées, contre 

un total de 15% en 2002. Cette tendance à la baisse 

conforte le travail du F-MARC, mais seule l’analyse d’un 

plus grand nombre de cas pourra démontrer si l’impact est 

réel sur la fréquence des blessures. 

Le temps de convalescence, crucial pour la suite du 

tournoi, permet aussi de mesurer la gravité de la blessure. 

Moins d’un tiers (29%) des blessures étaient mineures : les 

joueurs ont pu s’entraîner ou disputer un match le 

lendemain. 65% des blessures enregistrées ont nécessité un 

repos de 1 à 28 jours. En revanche, sept blessures (5%) ont 

nécessité au moins quatre semaines d’indisponibilité. 

L’autre grande nouveauté de cette Coupe du Monde de 

la FIFA a été l’enregistrement vidéo de tous les soins 

prodigués sur le terrain. Les rapports de blessure des 

médecins des équipes ont ainsi pu être confrontés pour la 

première fois à ces enregistrements. Au final, seules 42% 

des blessures traitées sur le terrain ont été qualifiées comme 

telles par les médecins des équipes. Il reste désormais à 

examiner les raisons d’une telle divergence. 

Troisième Coupe du Monde sans dopage 

Lors de chacun des 64 matches, deux joueurs par équipe 

ont été tirés au sort et ont été soumis à un contrôle de 

dopage. Comme en France en 1998 et en Corée et au Japon 

en 2002, aucun des 256 échantillons d’urine analysés n’ont 

révélé la présence de substances interdites. Il en a été de 

même pour les 64 prélèvements effectués au hasard pour 

détecter toute présence d’érythropoïétine, ainsi que pour 

les 224 prélèvements réalisés au terme de matches amicaux 

ou lors des camps de préparation. 

Chaque équipe a donc subi douze contrôles de dopage lors 

des matches de groupes, et les quatre équipes qui ont 

disputé la finale ou le match pour la troisième place en 

auront subi 20 à 22 jusqu’à la fin de la compétition. Le 

nombre de contrôles, y compris ceux des matches de 

qualification, est passé de 472 lors de la Coupe du Monde 

de la FIFA 2002 à 844 en 2006. Ces résultats, qui 

confortent la stratégie de la Commission de Médecine 

Sportive de la FIFA basée sur la prévention et l’éducation, 

indiquent clairement que l’augmentation du nombre de 

contrôles n’a pas modifié la donne. 

La coopération avec les deux laboratoires accrédités, à 

Cologne et à Kreischa, a été remarquable. Les deux 

laboratoires ont travaillé d’arrache-pied pour délivrer les 

résultats d’analyse en moins de 24 heures. Leur travail a été 

des plus efficaces et mérite les félicitations. Une fois encore, 

le rôle primordial des laboratoires dans la lutte contre le 

dopage a été démontré. 

Les efforts conjugués de la Commission de Médecine 

Sportive, des médecins des équipes, des joueurs et des 

laboratoires, ont permis de disputer, pour la troisième fois 

consécutive, une Coupe du Monde de la FIFA sans dopage. 

Tous les footballeurs ont ainsi pu constater que le dopage 

n’a pas sa place dans le football. 

Au total, 145 blessures ont été répertoriées durant 

les 64 matches de la Coupe du Monde de la FIFA 2006, 

soit une moyenne de 2,3 blessures par match.




Arbritage 106 




119 



Plus efficace que le dopage 

Augmenter ses performances 

par une bonne alimentation 

Les risques et les dangers des substances dopantes sont 

sans commune mesure avec les avantages escomptés. 

Améliorer ses performances par des moyens licites 

et protéger sa propre santé : les deux publications 

du F-MARC sur la nutrition et le dopage ont 

un message bel et bien complémentaire. 

LE DOPAGE EST DÉLOYAL et porte atteinte à l’éthique sportive mais 

il met surtout en danger la santé des joueurs. Quoi qu’il en soit, la pratique 

du football est faite de mouvements fort complexes, et de nombreux autres 

facteurs entrent en jeu pour que l’équipe toute entière connaisse la réussite 

et la renommée. L’article du F-MARC paru dans le British Journal of Sports 

Medicine et la brochure de la FIFA intitulée La lutte contre le dopage dans le 

football, qui s’adressent aux médecins des équipes, aux entraîneurs, aux 

responsables et aux joueurs, montrent clairement que les risques et les dangers 

des substances dopantes sont sans commune mesure avec les avantages 

escomptés. Ces avantages ne justifient pas non plus qu’un joueur mette sa 

carrière en jeu lors d’un des nombreux contrôles de dopage effectués. 

Connaître les nombreux et souvent dangereux effets secondaires des 

substances les plus fréquemment détectées peut peut-être suffire à dissuader 

certains de se doper, tout comme savoir que les méthodes d’analyse des 

laboratoires sont sans cesse affinées et que les modalités des contrôles de 

dopage sont elles aussi de plus en plus strictes. 

Sûr, efficace et sain 

k Pour rester sain et performant, un joueur 

doit juste consommer les bons aliments 

au bon moment et boire de manière 

optimale. 

Dans le même temps, le F-MARC a également publié une brochure pratique 

intitulée L’alimentation du joueur de football, un ouvrage qui propose une autre 

méthode, efficace, légale et saine : bien se nourrir. Pour rester sain et 

performant, éviter les blessures et utiliser au mieux ses capacités physiques et 

tactiques, un joueur doit juste consommer les bons aliments au bon moment 

et boire de manière optimale. Des principes scientifiques établis par des experts 

du monde entier dans le réputé Journal of Sports Sciences sont énoncés dans 

cette brochure qui synthétise toutes les connaissances existantes en la matière 

à l’attention des joueurs, entraîneurs et responsables (comme le cuisinier de 

l’équipe). Des exemples précis sont également donnés : menus et horaires, 

entre autres.




Arbritage 106 




121 



Pas davantage de blessures 

Le gazon artificiel 

est-il plus sûr ? 

Pour les hommes comme pour les femmes, 

les blessures sont généralement de même 

gravité sur les deux surfaces. 

Des terrains synthétiques sont à l’heure actuelle 

construits un peu partout, et ils demandent de 

l’adaptation aux joueurs. Mais une question 

se pose : entraînent-ils moins, plus de blessures 

ou peut-être de nouveaux types de blessures ? 

UN PROGRAMME DE RECHERCHE COMMUN mené par le F- 

MARC et la National Collegiate Athletic Association (Etats-Unis) se penche 

sur les blessures des étudiantes et des étudiants qui pratiquent le football 

sur gazon naturel ou artificiel, à l’entraînement comme en match. Après 

une saison d’analyses et au vu des résultats de la saison en cours, il n’existe 

aucune différence notable au niveau de la fréquence des blessures, ni chez 

les hommes ou les femmes, pas plus qu’à l’entraînement ou en match. 

Pour les hommes comme pour les femmes, les blessures sont généralement 

de même gravité sur les deux surfaces. En compétition sur gazon artificiel, 

moins de blessures ont toutefois été enregistrées chez les hommes. Les 

blessures graves entraînant de longues indisponibilités ont en outre été 

moins nombreuses. 

La nature des blessures ne diffère quasiment pas, quelle que soit la surface, 

et il en est de même pour leurs causes : de grandes différences ne peuvent 

pas non plus être mises en avant. 

Les analyses approfondies de toutes les données sur les deux saisons 

viendront renforcer les premières conclusions. Elles permettront également 

de révéler et de mieux analyser les éventuels écarts. Il s’agira ensuite de 

comparer le gazon artificiel avec d’autres surfaces comme la pierre ou la 

terre. Une pelouse bien entretenue est le rêve de tout footballeur, mais une 

surface en gazon synthétique offre une réelle alternative, et il est en tous cas 

possible de partir du principe qu’elle n’est pas plus dangereuse.









123 

Le football est une source 

inépuisable d’espoir.



p Introduction 124 






125 

Responsabilité sociale 

Football + Responsabilité + 

Engagement + Programmes durables = 

Mouvement Football for Hope 

Si tous les éléments de cette formule sont réunis dans les bonnes 

proportions, la grande famille internationale du football a de grandes 

chances de pouvoir contribuer concrètement à la réalisation des 

objectifs pour le Millénaire du développement des Nations Unies. 

LES VALEURS, la popularité, l’universalité et la résonance 

du football (sous toutes ses formes) en font l’instrument 

idéal pour atteindre les objectifs de développement social 

et humain, et pour affronter les principaux problèmes 

auxquels est confrontée la société contemporaine. 

L’approche qu’a la FIFA de ses activités humanitaires a 

considérablement évolué ces dernières années. Caritative 

au départ, elle met aujourd’hui davantage l’accent sur la 

responsabilité sociale, l’engagement et l’investissement. 

Dans la lignée de l’accord en vertu duquel, lors de 

la Conférence internationale sur le financement du 

développement tenue à Monterrey en 2002, les pays 

industrialisés se sont engagés à contribuer à l’aide au 

développement à hauteur de 0,7% de leur PIB, la FIFA 

a décidé elle aussi de consacrer au moins le même 

pourcentage de son revenu total au développement social 

par le football. 

Afin d’atteindre cet objectif de « bâtir un meilleur avenir », 

la FIFA prend son rôle très au sérieux et a fait du mouvement 

Football for Hope un sujet stratégique en élaborant un 

plan de développement à long terme en collaboration avec 

streetfootballworld. 

L’objectif du mouvement Football for Hope est de 

rapprocher, soutenir, conseiller et renforcer les programmes 

de développement humains et sociaux dans les domaines 

de la promotion de la paix, des droits et de l’éducation des 

enfants, de l’information sur la santé, de l’intégration 

sociale et anti-discriminatoire et de l’environnement. 

Les activités 

●+ 

Au cours des 12 derniers mois, la FIFA a intensifié 

les initiatives dictées par la responsabilité sociale, accru 

son soutien aux projets existants et incorporé divers 

nouveaux programmes au mouvement Football for 

Hope. L’alliance stratégique avec streetfootballworld 

a été cruciale pour le développement du mouvement. 

●+ 

La Coupe du Monde de la FIFA 2006 a constitué une 

tribune idéale pour les campagnes de sensibilisation 

et de collecte de fonds. « Dites non au racisme » a 

délivré au monde un message clair sur la position de 

la grande famille internationale du football contre 

la discrimination. La campagne de collecte de fonds 

« 6 villages pour 2006 » associée à une Coupe du 

Monde a connu un succès historique. 

●+ 

Le festival streetfootballworld 06, qui s’est déroulé 

à Berlin durant la dernière semaine de la Coupe du 

Monde de la FIFA, a pleinement rempli sa mission de 

développement du football à la base et de promotion 

des valeurs sociales et humaines par le football. 

●+ 

L’année dernière, la FIFA a également poursuivi son 

assistance aux régions sinistrées par le tsunami, le 

tremblement de terre au Cachemire, etc. 

Nous sommes convaincus du potentiel social du football 

et nous nous engageons pour son développement – pour 

le bien du jeu et pour le bien de la société dans son 

ensemble. 

La FIFA consacrera au moins 0,7% de son 

revenu total au développement social 

par le football. 

BROCHURE FOOTBALL FOR HOPE 

Publiée en 2006, la brochure « Rendre le 

monde meilleur » offre une vue d’ensemble 

de l’approche stratégique qu’a la FIFA de la 

responsabilité sociale, des objectifs du 

mouvement Football for Hope ainsi que 

de ses programmes.



p Responsabilité sociale à la CM 2006 126 

126 FIFA 2007 RAPPORT D’ACTIVITÉ FIFA 2007 RAPPORT D’ACTIVITÉ 127 



La FIFA et SOS Villages d’Enfants 

25 millions d’euros pour « 6 Villages pour 2006 » 

L’Italie a été sacrée championne du monde sur le terrain, 

mais l’autre grand gagnant de la Coupe du Monde 

de la FIFA 2006 sont les enfants. 

1 2 3 

4 5 6 

LA CAMPAGNE CONJOINTE de SOS Villages 

d’Enfants et de la FIFA « 6 villages pour 2006 » a recueilli 

25 millions d’euros de dons qui permettront de donner 

un foyer à 800 enfants orphelins ou abandonnés à travers le monde. 

Par ailleurs, 5 000 enfants et 1 000 familles dans le besoin bénéficieront 

aussi de nouveaux projets éducatifs et sociaux. 

Tous les fonds récoltés depuis le lancement de la campagne, en décembre 

2004, sont alloués à la construction et à l’entretien pendant 5 ans de 

six nouveaux villages, ainsi qu’à des programmes sociaux au Brésil, 

au Mexique, au Nigeria, en Afrique du Sud, en Ukraine et au Vietnam. 

Le soutien et les efforts incessants des partenaires et des amis de 

« 6 villages pour 2006 » ces deux dernières années ont joué un rôle 

déterminant dans le succès de cette campagne de collecte de fonds 

qui est la plus ambitieuse de l’histoire de la compétition phare du 

football. De grands joueurs tels que Franz Beckenbauer, Pelé, Andreï 

Shevchenko, Fabio Cannavaro, Wayne Rooney, Dunga, Jay-Jay 

Okocha, Hugo Sánchez, Ruud van Nistelrooy, Mahmoud El-Khatie, 

tous très sollicités, ont eu à cœur de soutenir « 6 villages pour 2006 ». 

Un nouveau foyer sera donné 

à 800 enfants orphelins ou 

abandonnés à travers le monde. 

L’OBJECTIF 

En 2003, nous nous étions fixé l’objectif de recueillir 18 millions 

d’euros pour construire 6 nouveaux villages au Brésil, au Mexique, 

au Nigeria, en Afrique du Sud, en Ukraine et au Vietnam et de les 

entretenir pendant au moins 5 ans. L’objectif était très ambitieux 

mais la prestigieuse tribune de la Coupe du Monde de la FIFA et 

l’engagement à toute épreuve de nombreuses personnes étaient 

d’excellents atouts pour notre vaste campagne de collecte. Après 

le grand succès de la Coupe du Monde 2006, nous sommes 

aujourd’hui heureux de pouvoir annoncer que l’objectif a été atteint 

et même dépassé. 

LES RÉSULTATS 

Outre les quelque 20 millions d’euros recueillis avant la fin de la 

Coupe du Monde de la FIFA, plus d’un million par an sous forme 

d’engagements à long terme a été garanti. Si l’on prend 

uniquement en considération la période initialement prévue de 

5 ans, on arrive au montant record de 25 millions d’euros. 

COUVERTURE MÉDIATIQUE 

Bien que l’intérêt des médias pour ce type d’engagement soit 

généralement faible – en particulier lorsque le football occupe 

toutes les ressources –, la campagne, les activités de SOS Villages 

d’enfants et le soutien de la FIFA ont eu un impact extrêmement 

positif, aussi bien au plan qualitatif que quantitatif. « 6 Villages 

pour 2006 » est la campagne qui a bénéficié de la plus forte 

couverture médiatique de toute l’histoire de SOS Villages d'Enfants. 

L’analyse de la couverture médiatique fait état d’une large présence 

dans plus de 50 pays avec des chiffres records dans certains pays tels 

que l’Allemagne (couverture éditoriale et publicitaire dans la presse 

allemande avec des tirages respectivement à 188,6 et à 53,7 millions 

d’exemplaires) ou l’Italie (campagne diffusée sur les principales 

chaînes et dans les émissions de télévision à succès en Italie et plus 

de 100 articles dans les plus grands titres de la presse écrite entre 

janvier et juillet 2006) pour ne citer que quelques exemples. 

4 

Dans le cadre de ses activités humanitaires, la FIFA soutient SOS 

Villages d’Enfants depuis plus de 10 ans en mettant ses événements 

d’envergure internationale au service des enfants dans le besoin, partout 

dans le monde, et en contribuant au financement de la construction 

d’infrastructures sportives dans les villages SOS de plus de 40 pays. 

1 

6 

2 

5 

3




p Responsabilité sociale à la CM 2006 126 





129 

« Dites non au racisme » 

Le football contre le racisme 

Festival streetfootballworld 06 

L’autre Coupe du Monde 

Pendant la Coupe du Monde de la FIFA 2006, la grande famille internationale du football 

a organisé plusieurs actions et événements pour signifier son rejet catégorique de toute 

forme de discrimination et prévenir les incidents racistes. 

La dernière semaine de la Coupe du Monde de la FIFA 2006, un autre événement 

original a retenu l’attention dans la métropole multiculturelle de Berlin. 

k Unis contre le racisme : Urs Linsi, Secrétaire Général de la FIFA, Ann M. Veneman, directrice exécutive de l’UNICEF, Joseph S. Blatter, Wolfgang Schäuble, ministre 

allemand de l’Intérieur, Tokyo Sexwale, défenseur sud-africain des droits de l'homme, Franz Beckenbauer et Philippe Piat, président du syndicat des joueurs. 

UNE BANNIÈRE RECOUVRANT le rond central a été 

déployée avant chacun des 64 matches de la compétition 

pour envoyer au monde entier un message clair contre 

le racisme. De plus, la FIFA a dédié les quarts de finale 

des 30 juin et 1 er juillet à la lutte contre le racisme, avec la 

lecture sur le terrain, par les capitaines, d’une déclaration 

dénonçant ce fléau, avant le coup d’envoi des matches. Un 

système de prévention des actes racistes avait été mis en 

place dans les 12 stades de la Coupe du Monde de la FIFA 

2006. La FIFA a soutenu de nombreux autres projets : 

« Football unites – le football unit » 

Ce projet visait à entretenir une atmosphère festive et 

conviviale durant la compétition. Il était coordonné par 

le réseau FARE (Football Against Racism in Europe – le 

football contre le racisme en Europe). 

« Streetfootball for everyone 

– le football de rue pour tous » 

Des matches de football sur des mini-terrains délimités par 

des boudins gonflables (Streetkick) ont été organisés pour 

les jeunes et les supporters de tous les pays, tout au long 

de l’événement. 

Matériel, publications, expositions 

Dans le cadre de la Coupe du Monde de la FIFA 2006, 

FARE a publié une brochure contre le racisme, contenant 

des déclarations de joueurs et des informations sur le 

racisme dans le football. Les stadiers et les volontaires 

avaient été formés pour pouvoir faire face à tout 

comportement raciste et des mini-spots contre le racisme 

ont été diffusés. 

LE FESTIVAL streetfootballworld 06 célébrait l’autre 

dimension du football. Il a rassemblé, à l’occasion de 

la toute première Coupe du Monde de football de rue, 

250 participants et participantes représentant 22 projets 

sociaux liés au football. Les équipes, issues de 22 pays, 

représentaient des organisations du réseau streetfootball 

world, qui met le football au service du développement 

social. 

Pour accueillir le festival 06, qui a attiré plus de 32 000 

spectateurs de toute l’Allemagne et du monde entier 

pendant une semaine, un immense stade de football de rue 

d’une capacité de 2 200 spectateurs avait été construit sur 

la Mariannenplatz, dans le quartier de Kreuzberg à Berlin. 

Des jeunes de 31 nationalités différentes, qui n’avaient 

jusque-là été impliqués que dans des projets locaux de lutte 

contre la pauvreté, la toxicomanie et la violence, se sont 

ainsi côtoyés et ouverts au monde grâce au football. 

Des films et des photos de football de rue ont été diffusés 

sur l’écran géant du stade tout au long du festival 06 

qui était également placé sous le signe de la musique et 

de la danse. Les 86 matches de la compétition ont été 

commentés en direct dans six des langues les plus parlées 

de la planète. 

Le festival 06 s’est achevé au bout de 1 000 minutes de jeu, 

de près de 400 buts et d’innombrables figures aériennes. 

La FIFA est fière d’avoir apporté son soutien à l’événement 

et contribué ainsi à promouvoir la dimension sociale du 

football.





p Mouvement Football for Hope 130 




131 

Football for Hope 

Education, intégration et esprit d’équipe 

A travers le mouvement Football for Hope, la FIFA soutient, en collaboration 

avec d’autres organisations, de nombreux programmes de développement 

social et un large éventail d’activités visant à promouvoir l’éducation, l’intégration 

sociale et l’esprit d’équipe par le football, dans le monde entier. 

« Search and Groom » (Lagos, Nigeria) 

Ce projet est ciblé sur les enfants les plus démunis, à qui 

il propose des séances hebdomadaires d’éducation et 

d’entraînement de football. Pour leur venir en aide, 

l’association travaille notamment en partenariat avec les 

centres sociaux gouvernementaux, les foyers pour sans-abri, 

les centres de jour et les autorités locales. Ses 60 équipes 

réparties entre quatre zones dans la ville de Lagos 

sensibilisent les enfants à des questions telles que le virus 

du VIH/sida, les droits de l’Homme, l’éducation civique, 

le développement communautaire et la responsabilisation 

économique, le matin, et organisent des matches de 

football le soir. 

Jeux paralympiques (Afrique) : intégration 

sociale des handicapés mentaux 

« Defensores del Chaco » (Buenos Aires, 

Argentine) 

« Defensores del Chaco », l’une des principales parties 

prenantes au mouvement Football for Hope, a mis 

en place un championnat de football de rue régional 

tout en apportant son soutien et son savoir-faire à 

d’autres organisations parentes, en Argentine et dans 

toute l’Amérique du Sud. Les projets de long terme des 

« Defensores del Chaco » portent principalement sur 

la promotion du football de rue, déjà en plein essor, en 

Amérique du Sud. Ils trouvent un soutien efficace dans 

le mouvement Football for Hope, nouveau vecteur du 

développement à travers le football conçu par la FIFA, 

ainsi que dans le streetfootballworld. 

« Escuelas Deporte y Vida » (Lima, Pérou) 

1 2 

1 – MYSA, Kenya 

2 – Le football et l’école, Iles Salomon 

3 – Play Soccer, Zambie 

4 – Football Friends Balkan, ARY Macédoine 

5 – Deporte y Vida, Pérou 

6 – Defensores del Chaco, Argentine 

7 – Jeux paralympiques, Afrique 


9 – Search and Groom, Nigeria 

6 

3 

4 5 

En décembre 2005, les Jeux paralympiques et la FIFA ont 

uni leurs forces et leur influence respective pour donner 

aux handicapés mentaux, grâce au football, un soutien 

et une visibilité qui leur faisaient gravement défaut. La 

Namibie, le Botswana et la Tanzanie ont été sélectionnés 

pour le projet pilote. L’objectif était d’enregistrer et de 

former des athlètes à l’échelle nationale (500 athlètes ont 

ainsi été enrôlés) ainsi que d’organiser un forum parent 

et des séminaires pour les entraîneurs. Des compétitions 

de football et des activités de dépistage des maladies 

sont venues compléter le projet. A partir de début 2007, 

ce programme conjoint du mouvement Football for Hope 

et des Jeux paralympiques a été perfectionné dans les 3 pays 

où il avait été inauguré et étendu au Bénin, au Cameroun, 

à la Côte d’Ivoire, au Ghana, à l’île Maurice, au Rwanda 

et à l’Afrique du Sud. 

« Escuelas Deporte y Vida » enseigne et promeut les valeurs 

de solidarité, de cohésion sociale et d’esprit d’équipe à plus 

de 1 400 enfants répartis entre cinq écoles ainsi qu’à des 

centaines de jeunes qui participent à des tournois de 

football de rue, à Lima et dans tout le pays. Le nombre de 

championnats de football de rue locaux est en augmentation 

constante depuis l’an 2000. Ce projet vise à promouvoir 

la philosophie et l’ensemble du mouvement du football 

de rue au Pérou. Les initiatives d’ « Escuelas Deporte 

y Vida » et les programmes relatifs au football tels que 

les festivals locaux hebdomadaires seront complétés par 

une série de séminaires visant à promouvoir l’échange 

constructif de savoir-faire et la compréhension des règles 

du football de rue. 

9 

7 8





p Mouvement Football for Hope 130 




133 

« Street Football for Peace and Tolerance » 

(Skopje, Macédoine) 

En tant que branche de la fondation Football Friends basée 

à Belgrade, en Serbie, cette initiative s’attache à lutter 

contre les problèmes ethniques sévissant dans cette région. 

Pour apaiser les esprits et améliorer la coexistence des 

différents groupes sociaux, religieux et ethniques, « Street 

Football for Peace and Tolerance » vise à rassembler les 

jeunes des diverses régions de la Macédoine. A travers les 

tournois de football de rue, le projet favorise l’intégration 

sociale, donne aux enfants confiance en eux et renforce 

leur intérêt pour le football. 

1 2 

MYSA (Nairobi, Kenya) 

h 

Defensores del Chaco, Argentine 

La « Mathare Youth Sport Association » (MYSA) est une 

organisation autonome d’aide à la jeunesse qui, depuis 

sa création en 1987 dans la vallée de Mathare, l’un des 

bidonvilles les plus pauvres et les plus surpeuplés de toute 

l’Afrique, a vite pris de l’ampleur. De 400 jeunes répartis 

entre 25 équipes de football, volley-ball et netball féminin 

au départ, elle est passée à plus de 17 500 jeunes et compte 

plus de 1 100 équipes de football masculin et féminin 

réparties entre plus de 100 ligues dans 16 zones. Ceux-ci 

participent aux activités sportives mises en place par 

l’association, au nettoyage du bidonville, et bénéficient 

de programmes de prévention du virus VIH/sida, du 

travail des enfants, de programmes d’entraînement au 

leadership et de développement de la communauté ainsi 

que d’autres activités telles que la photo, la danse, le théâtre 

et l’art des marionnettes, qui constituent un bon angle 

d’approche pour aborder les grands sujets sociaux et les 

préoccupations des jeunes. En 2006, la MYSA a organisé 

un tournoi de football international féminin. Pour l’avenir, 

elle a des projets similaires encore plus ambitieux auxquels 

elle compte notamment associer un nombre croissant de 

femmes arbitres. 

k En haut à droite : 

1 – Play Soccer, Zambie 

2 – Deporte y Vida, Pérou 


4 – Jeux paralympiques, Afrique 

5 – Search and Groom, Nigeria 

Villages d’Enfants SOS 

Installation de terrains de football ; collecte de 

fonds pour le projet « Six villages pour 2006 » 

en Afrique du Sud, au Brésil, au Mexique, au 

Nigeria, en Ukraine et au Vietnam 

Colombianitos 

Projet combinant éducation et football, avec 

pour but de sortir les jeunes de la drogue 

et de la criminalité à Carthagène (Colombie) 

ExChange for Peace 

Programmes d’éducation s’appuyant sur 

la fonction pacificatrice du sport et visant 

à favoriser l’épanouissement des jeunes 

cadres dans des pays frappés par les conflits 

Handicap International 

Promotion du sport des handicapés en 

Afghanistan et au Maroc 

Organisation Mondiale de la Santé 

(OMS) 

Campagne de la Fédération de Football du 

Sri Lanka et de Madagaskar menée en 

collaboration avec l’Organisation Mondiale 

de la Santé : sensibilisation aux risques de 

maladies tropicales 

3 

FOOTBALL FOR HOPE EN PLEINE EXPANSION 

Les programmes Football for Hope, qui ont vu le jour ces dernières années, ne cessent de gagner en importance grâce à la FIFA. 

En voici un aperçu : 

AfghanistanHilfe Paderborn 

Ecole et football pour 400 enfants de Kaboul 

Play Soccer 

Développement local par le biais de 

programmes de football en Afrique du Sud, 

au Ghana, au Malawi, au Sénégal et en 

Zambie 

OIT/IPEC 

Lutte contre le travail des enfants au 

Pakistan ; programmes de formation et de 

sport pour les enfants ayant travaillé dans 

l’industrie du football à Sialkot 

Conférence de la jeunesse du Pacifique 

Programme visant à promouvoir les jeunes 

cadres de 22 pays du Pacifique à travers le 

football, moteur du développement social 

de la région 

Campagne Accion Diablos Rojos 

Construction d’un mini-terrain de football à 

San Pedro Totoltepec, Mexique 

Réseau FARE 

Promotion des échanges entre groupes de 

supporters 

4 5 

Projets de défense de la planète Green- 

Goal 

Compensation des conséquences entraînées 

par les émissions de gaz à effet de serre de 

la Coupe du Monde de la FIFA 2006 grâce 

à des projets financés par la FIFA dans 

les bidons-villes de Letaba et Sebokeng 

(Afrique du Sud) 

Equipe nationale des handicapés du 

Maroc 

Equipement de football pour l’équipe 

nationale des handicapés 

Coupe du Monde des Aveugles 

Initiative visant à promouvoir la solidarité 

parmi les aveugles et l’intégration sociale 

de ces derniers 

Iles Salomon 

Projet conjoint « Le football et l’école » 

destiné à 360 garcons et jeunes filles dans 

trois régions : Malaita, province de l’est, 

Guadalcanal





p Engagement humanitaire 134 




135 

Engagement humanitaire 

Lueurs d’espoir 

Au printemps 2006, le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, s’est rendu, 

en compagnie du président du Fonds de solidarité FIFA/AFC-Tsunami, 

Mohammed bin Hammam, dans les pays qui avaient été durement touchés 

par le tsunami de décembre 2004, à savoir le Bangladesh, le Sri Lanka, 

la Thaïlande, les Maldives et la province de Banda Aceh en Indonésie. 

Bangladesh 

Inde 

L’INSTALLATION de nouveaux terrains de football 

peut paraître secondaire comparé aux travaux herculéens 

que représente la reconstruction de toute une région. Mais 

pour ces habitants démunis, le football et le soutien de la 

famille du football mondial apportent de réelles lueurs 

d’espoir. Lors de sa visite, Joseph S. Blatter a pu se rendre 

compte personnellement de la rapide progression de la 

reconstruction des stades, des terrains de football et des 

centres d’entraînement grâce à l’aide internationale et la 

solidarité dont a fait preuve la communauté du football 

mondial. Ce soutien a notamment permis l’organisation 

de cours de football où bon nombre d’enfants orphelins 

et de jeunes dans la misère ont reçu un enseignement de 

la part d’entraîneurs et d’instructeurs de la FIFA. 

k Les jumeaux Thong et Thon s’entraînent pour 

entrer à l’académie de football de Bangkok (Thaïlande). 

Le Président de la FIFA rencontre les enfants des clubs locaux 

de Male (en bas à gauche). Les enfants s’entraînent sur le 

terrain du Carlos Club (en bas à droite). 

Le Groupe de travail pour le fonds en faveur des victimes 

du tsunami, présidé par Mohamed bin Hammam (Qatar), 

également membre du Comité Exécutif de la FIFA et 

président de l’AFC, a alloué, lors de sa séance – probablement 

la dernière – du 30 janvier 2007, le reste des 10,55 millions 

du fonds pour des projets de reconstruction dans les 

six associations membres du Bangladesh, de l’Inde, de 

l’Indonésie, des Maldives, du Sri Lanka et de la Thaïlande. 

Le groupe de travail a approuvé trois nouveaux projets, en 

Inde, en Indonésie et aux Maldives, pour une valeur totale 

de 1,44 millions de dollars. Ces projets visent notamment 

la construction d’infrastructures diverses, telles que des centres 

d’entraînement et vestiaires, ainsi que la reconstruction 

d’un stade qui avait été détruit par le tsunami. 

Maldives 

Sri Lanka 

Thaïlande 

Indonésie 

La mise en place des projets, dont la majorité est pour 

l’heure achevée, s’est faite sans encombre, surtout en 

Indonésie et en Thaïlande. Au Sri Lanka, de nouveaux 

troubles politiques et plusieurs questions liées aux droits 

de la propriété ont ralenti la concrétisation des projets. 

Le Fonds de solidarité FIFA/AFC-Tsunami avait été lancé 

grâce à des versements de la FIFA (deux millions de 

dollars) et de l’AFC (un million de dollars). L’UEFA avait 

peu après ajouté un million et, grâce à d’autres donations 

du monde entier et au match de charité Football for Hope 

organisé à Barcelone, la somme de 10,55 millions de 

dollars avait pu être débloquée. 

ENGAGEMENT HUMANITAIRE 

En 2006, divers projets approuvés par le fonds 

humanitaire ont pu grandement avancer, voire 

se réaliser : 

• Plusieurs manifestations associant entraîneurs 

et enfants ont été organisées dans la région 

du Cachemire qui avait été dévastée par 

un séisme en octobre 2005. Dans le même 

temps, la reconstruction de trois centres 

d’entraînement a démarré respectivement 

à Muzaffarabad, Abottabad et Peshawar. 

• Fédération de Football d’Haïti : 

prise en charge des coûts de sécurité 

• Fédération de Football de Guyana : 

remise en état du siège de la fédération 

et des équipements de football destinés 

à l’équipe nationale à la suite d’inondations 

• Fédération de Football de RD Congo : 

reconstruction du siège de la fédération 

(endommagés à la suite de troubles politiques 

ayant éclaté après les élections présidentielles) 

• Fédération de Football d’Ethiopie : 

reconstruction des infrastructures de football 

à la suite d’inondations 

• Fédération de Football de Palestine : 

rénovation du Stade de Palestine à Gaza

PERSPECTIVES 





CIES 154 




137 

La FIFA peut se féliciter d’avoir réalisé la meilleure 

période quadriennale de son histoire. L’avenir semble 

tout aussi prometteur.


PERSPECTIVES 

p Marketing et télévision 138 





139 

CIES 154 


Marketing 

Nouvelle ère 

k Le trophée de la Coupe du 

Monde de la FIFA jouit d’un 

degré de reconnaissance au 

niveau mondial de près de 90%. 

Il y a deux ans, la FIFA est entrée dans une nouvelle ère 

de la vente des droits marketing et télévision, avec pour 

corollaire une approche novatrice du sponsoring sportif. 

LA COUPE DU MONDE DE LA FIFA, Allemagne 2006 

a ouvert aux sponsors une foule d’opportunités inédites de 

se rapprocher des supporters et de capter leur passion pour 

le sport le plus populaire au monde. Des formes de 

marketing innovantes telles que les Fan Fests – projections 

officielles sur écrans géant – et la tournée mondiale du 

trophée en or massif de la Coupe du Monde de la FIFA 

ont été inaugurées avec un succès au-delà de toute attente. 

La nouvelle structure commerciale de la FIFA distingue, 

depuis le 1 er janvier 2007, trois catégories d’affiliés pour la 

période 2007-2014 : les partenaires de la FIFA, qui sont 

très étroitement associés à tous les projets de la FIFA de la 

période 2007-2014 ; les sponsors de la Coupe du Monde 

de la FIFA, qui jouissent de droits mondiaux sur les 

Coupes du Monde de la FIFA 2010 et 2014 ainsi que sur 

les Coupes des Confédérations de la FIFA 2009 et 2013, 

et enfin les fournisseurs nationaux, qui sont dotés de droits 

de sponsoring nationaux pour un événement donné. 

Tous les contrats de partenariat au plus haut niveau avaient 

déjà trouvé preneur avant le coup d’envoi de la Coupe du 

Monde de la FIFA, Allemagne 2006, le 9 juin (sous réserve 

de l’appel interjeté à New York contre la décision relative 

à MasterCard, cf. chapitre 2, Questions juridiques), et 

d’autres engagements pour la Coupe du Monde de la 

FIFA, Afrique du Sud 2010 et les événements ultérieurs 

étaient en bonne voie de finalisation à cette date. Comme 

cela a été mentionné dans le rapport d’activités de l’année 

dernière, Anheuser-Busch, sponsor de longue date de la 

FIFA, est devenu le premier sponsor de la Coupe du 

Monde de la FIFA pour 2007-2014. McDonald’s, 

sponsor officiel de la FIFA depuis 1994, et MTN, 

premier opérateur de téléphonie mobile sud-africain, ont 

rapidement marché sur ses traces. 

Autre signal clair que le marché fait entièrement confiance 

à l’Afrique et au football comme instrument de marketing, 

la First National Bank (FNB) a été la première société 

d’Afrique du Sud à signer un contrat de fournisseur 

national pour la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Ce 

contrat de sponsoring est sans précédent dans l’histoire de 

la banque sud-africaine.


PERSPECTIVES 






141 

CIES 154 


Fanfests 

Pour vivre l’événement au plus près 

Les Fanfests, qui ont réuni des centaines de milliers de supporters dans une 

formidable atmosphère festive et bon enfant, ont donné tout son sens au slogan 

officiel de la Coupe du Monde de la FIFA de la FIFA : « le rendez-vous de l’amitié ». 

L’EXCELLENCE 

La FIFA et les douze villes organisatrices de la Coupe 

du Monde de la FIFA, Allemagne 2006 se sont vu 

décerner le Prix allemand du marketing sportif 2007 

pour le concept des Fanfests, lequel a vu le jour en 

l’espace de deux ans grâce à une étroite collaboration 

entre le bureau de la FIFA en Allemagne et les villes 

hôtes de la Coupe du Monde d’une part, et le Comité 

Organisateur Local d’autre part. Les municipalités 

allemandes et les agences locales mandatées par ces 

dernières ont été les organisateurs de ces fêtes mises 

en place en totale autonomie. Outre la coordination 

générale, la FIFA s’est également chargée de mettre à 

la disposition des villes des infrastructures de base, à 

savoir des écrans, des scènes, des lumières et du son, 

mais aussi de la décoration avec près de 20 000 m 2 

de design aux couleurs de la Coupe du Monde, la 

valeur totale de ces infrastructures s’étant chiffrée à 

plus de six millions d’euros. Leur mise à disposition 

a été possible grâce à l’engagement de Coca-Cola, 

Hyundai, MasterCard et Toshiba, premiers partenaires 

des Fanfests dans toutes les villes hôtes. 

LE SUCCÈS DE CE CONCEPT totalement inédit de lieux 

d’animation parallèles aux stades a été total, tant auprès 

des supporters que des organisateurs, des bailleurs de fonds 

et de l’activité locale. Ces retransmissions publiques sur 

écran géant, organisées dans des lieux emblématiques des 

12 villes organisatrices, en collaboration avec la FIFA et ses 

partenaires officiels Coca-Cola, Hyundai, MasterCard et 

Toshiba, étaient notamment agrémentées de stands de 

boissons et de nourriture ainsi que de boutiques de 

souvenirs. 

Les Fanfests ont offert aux sponsors un nouveau moyen 

d’aller à la rencontre des supporters et notamment de ceux 

qui, faute d’une place dans les tribunes, seraient restés en 

marge de la compétition. Les chiffres sont éloquents : alors 

que 7 à 8 millions de personnes étaient attendues, plus de 

18 millions de visiteurs ont afflué. Les « festivaliers » de la 

Coupe du Monde de la FIFA ont fait tourner les stands 

installés sur les sites à un rythme digne de la fête de la bière 

en engloutissant 3,5 millions de saucisses et autant de litres 

de bière. Au total, les fan fests ont employé 19 000 

personnes. 

Une enquête commandée par la FIFA n’a fait que 

confirmer l’éclatant succès de ces nouveaux lieux 

d’animation, qui ont été plébiscités par 100% des 

personnes interrogées. Par ailleurs, 89% d’entre elles ont 

estimé que les Fanfests étaient la meilleure alternative aux 

stades pour suivre les matches en direct, tandis que 84% 

ont exprimé le sentiment que leur popularité était appelée 

à croître encore lors des prochaines éditions. Plus d’un tiers 

des personnes interrogées ont dit apprécier de pouvoir 

suivre des matches avec un public « dans le même état 

d’esprit » ou « entourées d’autres supporters », tandis 

que 84% y voyaient l’occasion de passer un bon moment 

entre amis. 

Les retransmissions publiques feront désormais partie 

intégrante du programme de la compétition et l’objectif 

est maintenant de développer ce concept original pour 

mettre l’événement à la portée d’un public encore plus 

nombreux en 2010.


PERSPECTIVES 






143 

CIES 154 


Programme de licences de la FIFA 

Forte valeur ajoutée 

Le programme d’accord de licences a pour vocation 

première d’offrir un accès universel à l’événement, à 

travers une vaste gamme de produits de qualité. 

IL S’ARTICULE AUTOUR des trois marques officielles 

– l’emblème, le trophée et la mascotte – qui, d’après les 

résultats d'une enquête mandatée par la FIFA, sont très 

cotés auprès des consommateurs. 

Les ventes des produits officiels sous licence de la Coupe 

du Monde de la FIFA 2006 ont littéralement explosé, 

générant un chiffre d’affaires estimé à quelque 2 milliards 

de dollars. 

Le succès de la Coupe du Monde de la FIFA n’attire pas 

que des supporters et des partenaires officiels. De 

nombreuses sociétés tentent de profiter de cette réussite 

sans verser de contrepartie. 

L’emblème officiel, la mascotte ou encore le trophée de la 

Coupe du Monde n’apparaissent souvent pas seulement 

sur les espaces publicitaires officiels. Des entreprises non 

habilitées tentent de plus en plus d’utiliser à des fins 

commerciales la valeur de ces symboles universels – le 

trophée de la Coupe du Monde de la FIFA jouit d’un degré 

de reconnaissance au niveau mondial de près de 90%. De 

telles activités mettent en danger le déroulement d’une 

manifestation sportive de la dimension de la CM de la 

FIFA, financée par des fonds privés, et qui réunit en 

audience cumulée quelque 27 milliards de téléspectateurs 

et dont les coûts d’organisation s’élèvent à plus de 1,1 

milliard d’euros. Les onze autres Coupes du Monde de la 

FIFA sont aussi menacées par ce type de pratiques. La lutte 

contre ces parasites est donc une partie importante du 

programme de protection des droits (PPD) de la FIFA. La 

FIFA fait la différence entre l’abus commercial intentionnel 

des marques et l’utilisation descriptive, et évalue chaque 

cas individuellement et en profondeur. L’étendue de 

l’éventuelle infraction détermine si un rappel à l’ordre de 

la part de la FIFA s’impose ou non. Moins de 20% des cas 

(environ 700) ont fini devant les tribunaux. Souvent, une 

communication téléphonique ou un courrier suffit à régler 

ces affaires rapidement et sans procédure judiciaire.


PERSPECTIVES 






145 

CIES 154 


Télévision 

Nouvelle dimension 

La FIFA poursuit la vente et la distribution de ses événements 2007-2010, fidèle à 

son objectif de maximiser l’audience internationale et de renforcer ses liens avec 

les diffuseurs du monde entier. 

p Les droits de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 et 

des autres compétitions FIFA pour 2007-2010 ont été 

vendus partout dans le monde. 

LES DROITS DE DIFFUSION pour la Coupe du Monde 

de la FIFA 2010 ont été attribués à la chaîne sud-africaine 

SABC tandis que HBS, partenaire de longue date de la 

FIFA, était désigné diffuseur hôte. Ces deux piliers 

joueront un rôle déterminant dans le succès de la plateforme 

de diffusion du plus grand événement 

unidisciplinaire mondial. 

La FIFA a achevé avec succès son appel d’offres pour le 

continent asiatique (Japon excepté), le Moyen-Orient, 

l’Asie et l’Eurasie en retenant la candidature de Football 

Media Services. Cette joint-venture de Dentsu et Infront 

devient ainsi représentant officiel des ventes des droits pour 

les territoires asiatiques sélectionnés. 

Les droits de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 et des 

autres compétitions FIFA pour 2007-2010 ont été vendus 

partout dans le monde. En Océanie, le groupe de radiotélévision 

australien Special Broadcasting Service a acquis 

les droits de diffusion pour l’Australie, la Nouvelle-Zélande 

et les îles du Pacifique pour les quatre années à venir. OTI 

assurera, en collaboration avec la FIFA, une couverture 

optimale en Amérique latine – excepté au Brésil où les 

droits de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 sont 

détenus par TV Globo. Au Canada, CBC/Radio Canada 

a obtenu les droits télévisés de 2007-2010, Coupe du 

Monde de la FIFA comprise, et a été désigné diffuseur hôte 

de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA, Canada 2007. 

Dans l’ensemble, la couverture quasi-universelle de la 

Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010 est 

assurée puisque l’événement sera retransmis dans la plus 

grande partie de l’Europe, de l’Asie, de l’Amérique latine 

et de l’Océanie et que la vente des droits est assurée dans 

des régions clés telles que les Etats-Unis, le Brésil, le Japon, 

la Corée et l’Afrique du Sud.


PERSPECTIVES 






147 

CIES 154 


Internet 

FIFA.com sous un nouveau jour 

Pour répondre à l’incroyable succès du site Internet officiel de la Coupe du 

Monde de la FIFA, Allemagne 2006, qui a enregistré 4,2 milliards de pages 

visitées (un record mondial pour un site web sportif – voir encadré), le 

département New Media de la FIFA s’apprête à lancer la nouvelle version de 

FIFA.com. 

Deux minutes gratuites d’accès aux 

meilleurs moments vidéo de tous 

les matches de la FIFA, de la Coupe 

du Monde U-20 de la FIFA, Canada 

2007 à la Coupe du Monde de la 

FIFA, Afrique du Sud 2010. 

Une vidéothèque unique 

incluant les meilleurs 

moments des matches des 

précédentes Coupes du 

Monde de la FIFA (de 

1966 à 2006). 

Le Club FIFA.com : après l’énorme 

succès des services interactifs 

proposés pendant la Coupe du 

Monde de la FIFA 2006, FIFA.com 

rassemblera désormais sur son 

nouveau site les commentaires et 

souvenirs des supporters. Des jeux 

tels que Fantasy et Predictor 

seront aussi proposés sur 

l’ensemble de la saison. 

Une couverture unique du 

football mondial, notamment 

grâce au réseau international 

des rédacteurs du département 

New Media de la FIFA, avec des 

informations complètes sur 

près de 100 championnats 

nationaux. 

LA DATE DE LANCEMENT a été fixée au vendredi 1 er juin 2007. Le site Internet de football 

le plus populaire au monde proposera un contenu exceptionnel qui s’appuiera sur deux piliers : 

les images des matches (archives et vidéos en direct) et un vaste espace réservé aux utilisateurs. 

Disponible dans les quatre langues officielles de la FIFA – à savoir l’anglais, l’espagnol, le français 

et l’allemand – ainsi que dans les langues des pays organisateurs des différentes compétitions 

(par exemple en chinois pour la rubrique concernant la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 

2007), FIFA.com envisage également de décliner, dans sa nouvelle version, le contenu du site 

dans de nouvelles langues afin de permettre aux utilisateurs du monde entier d’avoir le meilleur 

accès possible aux services proposés. 

FIFA.com constituera par ailleurs une vitrine unique sur le large éventail des activités de la FIFA, 

de la billetterie à l’hébergement pour toutes les compétitions de la FIFA en passant par l’extranet 

du Media Channel et l’accès aux informations mises à disposition par les Comités Organisateurs 

Locaux des différentes compétitions de la FIFA. 

Les affiliés commerciaux de la FIFA (partenaires, sponsors et fournisseurs) seront également 

présents sur le site à travers des offres promotionnelles, le sponsoring de programmes ainsi qu’un 

contenu taillé sur mesure et des annonces publicitaires. 

Une grande rubrique 

consacrée à la Coupe du 

Monde de la FIFA, avec, 

en direct, tous les buts 

de tous les matches de 

la compétition 

préliminaire de la 

Coupe du Monde de la 

FIFA 2010. 

« Super-packages » sur les 

compétitions de la FIFA 

comprenant toutes les 

informations : buts en direct, 

statistiques, flash-infos, 

interviews, analyses, etc. 

La rubrique des 207 

associations membres 

comprenant l’actualité de 

l’association : dates et 

résultats concernant les 

championnats et les 

matches internationaux 

«A». 

Statistiques et Classement 

mondial de la FIFA/Coca- 

Cola, faits et chiffres de 

la FIFA, statistiques et 

distinctions officielles. 

FIFA.com sera 

totalement 

accessible aux 

utilisateurs 

malvoyants.


PERSPECTIVES 




CIES 154 




149 

1 

une adresse 

URL unique 

pour le site 

Internet officiel 

5 

régions du monde 

possèdent une 

boutique en ligne. 

9 

langues 

disponibles 

212 903 226 

138 513 366 

750 000 000 

48 034 104 

1 300 000 

4 233 224 140 21 

15 

partenaires présents sur 

le site Internet officiel. 

249 148 195 

pages ont été visitées le 22 juin 2006. 

annonces publicitaires ont été visualisées chaque jour 

sur FIFAworldcup.com. 

vidéos ont été produites durant la Coupe du Monde 

de la FIFA, Allemagne 2006. 

pages visitées ont été enregistrées pour les services 

Internet mobiles de FIFAworldcup.com. 

utilisateurs ont été recensés pendant 

la Coupe du Monde de la FIFA, 

Allemagne 2006. 

mots ont été écrits par les 

journalistes du département 

New Media de la FIFA. 

pages ont été visitées durant la Coupe du 

Monde de la FIFA, Allemagne 2006. 

875 843 

personnes ont participé au 

jeu McDonald Fantasy. 

328 462 

messages ont été reçus sur le 

Matchcast d’Emirates Airlines. 

FIFAworldcup.com 

en chiffres 

25 000 

26 797 

264 462 

votes en ligne ont été recensés 

pour le Fan of the Match Hyundai. 

1635 

220 

médias ont visité 

le Media Channel. 

99 

147 

25 

64 

69 

96 

pays ont visité le site 

Internet FIFAworldcup.com. 

articles ont été rédigés par les 

journalistes du département 

New Media de la FIFA. 

c’est le nombre maximum de 

connexions par seconde. 

nationalités différentes composent 

l’équipe de FIFAworldcup.com. 

diffuseurs ont signé pour le 

package de distribution. 

matches ont été suivis par 

l’équipe de rédacteurs. 

numéros de Metro ont 

quotidiennement publié 

la rubrique « Today on 

FIFAworldcup.com ». 

personnes ont travaillé 

au centre des médias 

de Berlin pour 

FIFAworldcup.com. 

VIP ont été interviewés 

dans le cadre du « VIPs 

Love Football program ». 

buts ont été enregistrés 

au compteur adidas.

PERSPECTIVES 



p Football et médias 150 




151 

CIES 154 


Football et médias 

Les nouveaux jalons 

Au lendemain du 9 juillet, les responsables de la communication 

de la FIFA et du COL Allemagne 2006 ont eu le plaisir de dresser 

un bilan plus que positif de la Coupe du Monde de la FIFA 2006 

et de ces quatre dernières années de préparation. 

DU DÉBUT À LA FIN, l’organisation de la Coupe du 

Monde de la FIFA 2006 aura été marquée par l’analyse et 

l’autocritique. Lorsque les spécialistes des médias, de 

l’informatique et de la technologie se réunissent pour leur 

première séance commune avec d’autres experts au début 

de l’année 2003, leur principal souci est d’évaluer 

avec discernement la Coupe du Monde de la FIFA, 

Corée/Japon 2002. Quatre ans plus tard, l’heure est de 

nouveau au bilan et aux enseignements tirés de la CM 

2006, lesquels devront être optimisés dans la perspective 

15 000 accréditations ont été éditées en ligne – une 

première. Un canal des médias, protégé par un mot 

de passe, a été mis en place sur FIFAworldcup.com, à 

l’attention des médias, pour lesquels il représentait une 

source d’informations essentielle, indiquant notamment 

les horaires et lieux des entraînements des équipes, l’accès 

aux entraînements et à diverses manifestations ou 

proposant des informations logistiques comme le transport 

des journalistes. Ces derniers se sont d’ailleurs vu proposer 

les meilleurs services : la « Bahncard » du fournisseur 

gestion de la zone mixte et des conférences de presse. Pour 

la première fois dans l’histoire de la Coupe du Monde, la 

FIFA avait en outre mis à la disposition des nouveaux 

venus en Coupe du Monde un responsable des médias 

dont le rôle était d’assister l’association concernée sur le 

plan médiatique. Un service qui a souvent été très apprécié 

et qui s’est avéré très efficace. Un responsable des médias 

de la FIFA se tenait également à la disposition des arbitres. 

Son rôle consistait à trouver un équilibre entre une 

préparation optimale recherchée par les arbitres et les 

besoins légitimes des médias avides d’informations et 

d’interviews. Un représentant de la FIFA était également 

chargé, au centre international de la télévision à Munich, 

des questions de télévision et de radiophonie. 

Côté information, la conférence de presse organisée 

quotidiennement par la FIFA et le COL a également fait 

ses preuves. Les représentants des médias présents à Berlin 

étaient informés tous les jours à 11h00. Les journalistes 

80 personnes. Avec 4,2 milliards de pages visitées en 2006, 

l’on peut dire que le résultat de la CM 2002 a plus que 

doublé. 

Les chaînes de télévision ont aussi enregistré des records 

d’audience. Davantage de photos et d’informations ont été 

mises à disposition des quelque 500 détenteurs de droits 

TV. Au vu du succès de 2002, la filiale d’Infront, 

HBS, s’est aussi appuyée pour la première fois sur de 

nouveaux critères de retransmission d’événements sportifs 

internationaux élaborés pour la CM dans une technologie 

de très haute résolution. 

Grâce aux médias qui ont largement couvert la compétition, 

la FIFA et le COL ont pu tirer un bilan plus que positif de 

la Coupe du Monde de la FIFA 2006. La collaboration 

entre tous les acteurs impliqués, notamment entre les 

médias et les délégations, a toujours été marquée par le 

respect mutuel et un formidable esprit d’équipe. Bien qu’il 

de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Les 

exigences des médias ont toujours été au centre de toutes 

les préoccupations. Cet objectif a notamment engendré 

plusieurs innovations qui ont fait leurs preuves. L’idée d’un 

centre international des médias unique a ainsi été 

abandonnée. A la place, les douze centres des médias 

installés dans les différents stades ont été revalorisés et ont 

été agencés et équipés de manière uniforme dans l’objectif 

d’optimiser les conditions de travail, les services proposés 

et l’infrastructure. 

Autre nouveauté : l’utilisation d’Internet comme plateforme 

d’information et d’encadrement des médias. Près de 

officiel allemand Deutsche Bundesbahn (chemins de fer 

allemand) a notamment permis aux journalistes de jouir 

d’une mobilité inédite durant la Coupe du Monde. 

La zone mixte a également été remodelée : l’accès y a été 

limité et l’organisation de conférences de presse officielles 

a permis d’en améliorer la qualité. Les journalistes ont ainsi 

pu avoir accès aux informations à la source. Les matches 

de la Coupe du Monde et les activités qui y étaient liées 

ont occupé au total plus de 50 responsables des médias de 

la FIFA. Au moins quatre d’entre eux se chargeaient, pour 

chaque rencontre, de la billetterie, de la distribution des 

informations, des interviews après les matches, de la 

n’étant pas sur place pouvaient suivre les conférences de 

presse en direct via le canal des médias. Ces réunions étaient 

également l’occasion pour les journalistes de poser des 

questions à la FIFA et au COL, notamment sur des thèmes 

tels que le dopage et le travail des médecins, les arbitres, 

les activités du Groupe d’Etude Technique, les Fanfests… 

Les spécialistes de la gestion des données se chargeaient 

d’élaborer, outre les listes de joueurs et les évaluations des 

matches, des statistiques approfondies sur la Coupe du 

Monde en Allemagne et sur les compétitions précédentes, 

lesquelles ont souvent été utilisées par les médias. Le 

site Internet de la compétition www.FIFAworldcup.com 

représentait une importante source d’informations, 

d’analyses, d’interviews et de rapports préparés par plus de 

soit toujours difficile de trouver le juste équilibre entre 

l’intérêt sportif et les besoins des médias, la FIFA a constaté 

que la collaboration entre les équipes avait bien fonctionné 

et qu’elle avait été utile. 

L’instance dirigeante du football mondial a en outre exprimé 

ses remerciements aux responsables des technologies de 

l’information en reconnaissant que les médias n’auraient 

jamais pu travailler dans des conditions optimales sans le 

parfait fonctionnement des installations informatiques. La 

FIFA n’oublie pas non plus de remercier les nombreux 

bénévoles qui, dans l’ombre, ont travaillé d’arrache-pied 

tant dans les stades et les tribunes de presse, que dans la 

zone réservée aux télévisions et les centres des médias : vous 

avez tous été fantastiques !

PERSPECTIVES 




p FIFA et nouvelles technologies 152 

CIES 154 



153 


APERÇU DES DOCUMENTS FIDOM 

GÉNÉRALITÉS 

44 000 Documents 

37 000 Textes 

7 000 Photos 

PÉRIODES 

avant 1980 

1980-2000 

depuis 2000 

8 000 documents 



Gestion documentaire 

Des bases de données pour 

canaliser le flux d’informations 

L’ère du numérique apporte de nouvelles possibilités en termes de communication, 

mais aussi en ce qui concerne le classement, le stockage et la consultation des 

données et informations. La FIFA a réalisé de réelles avancées dans ces domaines. 

TYPES DE DOCUMENTS SPÉCIAUX 

5 571 Procès-verbaux de commissions 

3 913 Référencements (bibliothèque FIFA) 

2 257 Bulletins FIFA 

99 Rapports techniques 

81 Règlements de compétitions 

61 Lois du Jeu 

LES DEUX PLUS grosses bases de données de la FIFA ont 

subi de nouvelles améliorations. Pour la Coupe du Monde 

de la FIFA, Allemagne 2006, le système FAST a non 

seulement fourni toutes les données actualisées des joueurs, 

arbitres et officiels, mais il a aussi été une intarissable source 

de statistiques, faits et chiffres des précédentes éditions de 

la Coupe du Monde, et de comparaison avec d’autres 

compétitions de la FIFA. Quand donc est intervenu 

changement de gardien le plus rapide, le 80 e but encaissé 

par le Mexique ou le 20 e match de Coupe du Monde de 

Cafú ? La FIFA peut vous donner la réponse, et c’est même 

ce qu’elle a fait en direct sur les écrans géants pendant les 

matches en Allemagne. FAST couvre par ailleurs l’actualité 

du football depuis des temps reculés : quelque 28 000 

matches depuis 1872, récemment retravaillés par la FIFA 

ces trois dernières années. Toutes ces données et bien 

d’autres encore sont directement accessibles sur FIFA.com. 

FIDOM, l’archive électronique de la FIFA, a passé un cap 

et s’est mise en ligne l’année dernière : elle est désormais 

accessible aux employés de la FIFA partout dans le monde. 

Par ailleurs, la création d’un extranet et l’accès sur 

FIFA.com à une grande partie des 40 000 documents est 

également imminente. Afin de maîtriser aussi le flot 

croissant de documentation iconographique, les archives 

existantes ont été enrichies de FIDOMpix, un système qui, 

simplement et rapidement, mettra à disposition toutes 

sortes d’images, et principalement celles de la FIFA. 

L’irréversible tendance à l’information numérisée n’a pas 

empêchée la FIFA d’ouvrir un centre de documentation 

dans ses nouveaux locaux ; les visiteurs peuvent venir y 

travailler dans les meilleures conditions et consulter les 

documents originaux. 

Etat fin 2006 

p FIDOM, l’archive électronique de la FIFA, a passé un 

cap et s’est mise en ligne l’année dernière : elle est 

désormais accessible aux employés de la FIFA partout 

dans le monde.

PERSPECTIVES 





p CIES 154 




155 

IL SUFFIT DE MENTIONNER le FIFA Master en 

administration, droit et sciences humaines du sport pour 

mesurer l’ampleur du chemin parcouru en une décennie. 

Ce programme de troisième cycle – dont les partenaires 

sont la De Monfort University (Leicester, Royaume Uni), 

la SDA Bocconi School of Management (Milan, Italie) et 

l’Université de Neuchâtel (Suisse) – a déjà réuni plus de 

150 étudiants venus de 60 pays. Grâce à son excellente 

réputation, il a permis à 75% de ses participants de trouver 

un emploi dans le sport. En outre, il bénéficie d’un réseau 

d’anciens élèves très actif aux quatre coins de la planète. 

Mais le dynamisme du CIES recèle d’autres facettes. En 

effet, ce dernier construit actuellement un réseau 

universitaire international destiné à améliorer la qualité de 

l’administration sportive et à favoriser les échanges de 

connaissances et d’expériences dans ce domaine. Inauguré 

en 2004 avec l’Universidad Católica Argentina de Buenos 

Aires (plus de 120 étudiants en trois ans), ce réseau va 

s’étendre au Chili et en Amérique centrale. Il se développe 

aussi sur le continent africain dans le cadre de l’initiative 

« Gagner en Afrique avec l’Afrique ». Un premier cours 

pour administrateurs a commencé au mois de novembre 

africain à l’horizon de 2010 : enjeux et perspectives », 

« État des lieux en matière de lutte contre le dopage », « La 

procédure d’attribution des Jeux Olympiques » ou encore 

« La violence dans les stades : analyse de la réponse sociojuridique 

en Suisse ». 

Le CIES se consacre également à la recherche. Il a développé 

deux axes majeurs, à savoir « l’auto-organisation sportive » 

et « la violence et le hooliganisme dans les stades ». 

Ses chercheurs, dont les travaux sont régulièrement 

mentionnés dans la presse suisse et internationale, 

s’intéressent aussi à la « socialisation sportive féminine dans 

les classes populaires » ainsi qu’au « marché du travail dans 

le football européen » en collaboration avec l’Université de 

Besançon (France). Les premiers résultats de ce partenariat 

ont fait l’objet d’une publication. Notons que le CIES a 

publié trois livres en 2006 : La nationalité dans le sport, 

enjeux et problèmes, Le snowboard entre projets autonomes et 

institution sportive et Economics Applied to Sports : Five case 

studies. Il convient également de mentionner que le CIES 

gère les Bourses de Recherche João Havelange qui 

permettent à des étudiants du monde entier de financer 

tout ou partie de leur projet dans divers domaines relatifs 

2004 

Une chaire de droit du sport 

a été inaugurée au sein de 

l’Université de Neuchâtel. 

2006 

Le CIES ouvrira une permanence à la maison 

du sport de Lausanne. D’autres formations seront 

également instaurées en Afrique. 

Depuis 2004, plus 120 étudiants 

sont passés par l’Universidad Católica 

Argentina de Buenos Aires. 

2005 

Trois publications du CIES voient le jour : La nationalité dans le sport, 

enjeux et problèmes, Le snowboard entre projets autonomes et 

institution sportive et Economics Applied to Sports: five case studies. 


CIES 

Hautes études du sport 

Fondé en 1995 par la FIFA, l’Etat, la Ville et l’Université de Neuchâtel, 

le Centre International d’Etude du Sport (CIES), connaît un succès 

croissant et une expansion sur d’autres continents. 

2006 en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop 

de Dakar (Sénégal). De tels partenariats verront également 

le jour en Afrique du Sud dès 2007, ainsi que dans d’autres 

pays africains. Le CIES est également actif dans le domaine 

de l’enseignement puisque qu’une chaire de droit du sport 

a été inaugurée sous ses auspices au sein de l’Université 

de Neuchâtel en 2005. Elle permet d’aborder entre autres 

des thèmes tels que les problèmes juridiques liés à 

l’organisation de manifestations sportives, le droit social 

et le sport, le droit de la santé et le sport, l’arbitrage 

international ou la sociologie du sport. Par ailleurs, le CIES 

a organisé ou participé activement à de nombreux congrès 

et colloques en 2006. Il convient de citer « Le football à 

l’épreuve du racisme et de l’extrémisme », « Sports, liens 

sociaux et identités territoriales », « Le jeune footballeur 

au sport (droit, économie, histoire, sociologie, finance, 

médecine, etc.). Les meilleurs travaux sont publiés dans les 

collections du CIES ou par d’autres éditeurs. 

De plus, le CIES offre également son expertise et celle de 

son réseau dans les domaines juridique et économique afin 

d’aider le monde sportif. Le CIES ouvrira en 2007 une 

permanence à la maison du sport de Lausanne afin de 

faciliter la prise de contact et mieux cerner les besoins du 

monde sportif. Enfin, le CIES gère une bibliothèque et un 

centre de documentation reliés à divers réseaux nationaux 

et internationaux. Ils offrent à des étudiants ou à des 

doctorants l’accès à des livres, des ouvrages collectifs, des 

périodiques et des articles essentiellement consacrés au 

droit, à l’économie et à la sociologie du sport.

PERSPECTIVES 







157 

CIES 154 

p Football et cinéma 156 

« L’ALLEMAGNE, 

UN CONTE D’ÉTÉ » 

Films 

The Grand Finale et GOAL!II 

Les supporters et les participants ont leurs propres souvenirs de la Coupe du Monde de 

la FIFA de l’été dernier, comme l’action argentine à 26 touches de balles qui a abouti au 

but d’Esteban Cambiasso contre la Serbie et Monténégro. Et un nouveau but se prépare : 

Goal !II, le deuxième volet de la trilogie sortira bientôt. 

QUE CE SOIT POUR GARDER LE SOUVENIR de la 

compétition ou pour le raviver, le film officiel de la Coupe du 

Monde de la FIFA 2006, The Grand Finale, retrace l’excitation 

des matches d’Allemagne 2006 mais aussi les émotions, la 

tension et la passion qui ont marqué l’événement de bout en 

bout. Du football comme vous ne l’avez jamais vu ! 

Le style du documentaire, en caméra subjective avec de 

nombreux gros-plans, propose un point de vue captivant des 

émotions des joueurs et des supporters face au triomphe et à 

l’échec. Il va au-delà de la simple présentation des moments 

forts de la compétition en offrant une perspective intime des 

sensations des joueurs, de leurs entraîneurs, des supporters et 

des officiels. 

Le DVD propose aussi des interviews exclusives avec Didier 

Drogba, Horacio Elizondo, Thierry Henry, Jens Lehmann, 

Michael Ballack, Hidetoshi Nakata et le Joueur Mondial de la 

FIFA 2006, Fabio Cannavaro. Le documentaire est commenté 

par l’acteur Pierce Brosnan, et réalisé par Michael Apted 

(Le Monde ne suffit pas, 1999). 

Un vrai bonheur 

Le Real Madrid fait signe au héro de Newcastle. Dans 

GOAL ! II, Santiago Munez (joué de nouveau par Kuno 

Becker) réalise le rêve de tout joueur de football et porte le 

légendaire maillot blanc aux côtés de David Beckham, 

Zinedine Zidane et Raúl. 

Comme de nombreuses légendes de son sport avant lui, 

Santiago jouit de la gloire, de la reconnaissance et de l’argent, 

avant que son illusion de bonheur soit brisée et sa vie avec. 

Lorsqu’une belle femme, à la recherche de célébrité et d’argent, 

séduit le jeune Galactique, tout s’enchaîne. 

GOAL ! II met à l’affiche quelques grands noms du ballon rond 

comme Guti et Iker Casillas. Au Real Madrid, Santiago 

découvre le revers de la médaille et perd peu à peu sa carrière, 

ses amis, et surtout sa fiancée, Roz … 

L’été dernier, la FIFA a autorisé le 

réalisateur Sönke Wortmann à suivre la 

sélection allemande dans les coulisses de 

la Coupe du Monde de la FIFA 2006 pour 

tourner Deutschland. Ein Sommermärchen 

(« L’Allemagne, un conte d’été »). Ce 

documentaire officiel, qui est le fruit de 

l’excellente collaboration entre le 

réalisateur, la fédération allemande 

(DFB), la FIFA, SOS Villages d’Enfants, la 

WDR (chaîne de radiotélévision allemande) 

et la société de distribution 

Kinowelt, a connu un succès retentissant 

comme en témoignent ces quelques 

chiffres : 

Les droits du film sont détenus par la 

FIFA et plusieurs millions d’euros ont 

ainsi pu être reversés à SOS Villages 

d’Enfants. 

Avec près de quatre millions d’entrées 

dans les salles de cinéma allemandes 

et une première place au box-office, ce 

documentaire est le plus populaire de 

tous les temps en Allemagne. 

Diffusé début décembre 2006 en 

prime time sur ARD, la première 

chaîne de télévision allemande, il a 

confirmé son succès avec une part 

d’audience record de 31% (10,46 

millions de téléspectateurs). 

Deutschland. Ein Sommermärchen 

a reçu le « Bambi Award 2006 », prix 

du meilleur documentaire allemand. 

En février 2007, 650 000 DVD ont été 

mis en vente dans le commerce.







Nécrologie 188 



159 

Rétrospective : résultats, listes, distinctions, et un 

hommage aux personnalités qui nous ont quittés.



p Distinctions de la FIFA 160 





Oscar 

Thamar 

Torres 



161 

Distinctions 

Rudi 

Michel 

Lors du 56 e Congrès de la FIFA des 7 et 8 juin 2006 à Munich, l’instance dirigeante du football 

mondial a honoré de l’Ordre du Mérite de la FIFA diverses personnalités pour leur engagement 

au service du football. 

Dr. h.c. 

Egidius 

Braun 

DR JOÃO HAVELANGE, président d’honneur de la FIFA, a 

pu fêter ses 90 ans en 2006. Pendant près d’un quart de siècle, 

son influence a été déterminante sur l’avenir de la FIFA et 

l’essor du football dans le monde, notamment grâce à la 

création de programmes de développement et de 

compétitions de jeunes. Sa décision de faire passer le nombre 

des participants à la Coupe du Monde de la FIFA de 16 à 24, 

puis à 32 est aussi un des accomplissements de sa présidence, 

signe que le football est en expansion partout dans le monde. 

João Havelange s’est aussi beaucoup engagé pour le fair-play. 

DR H.C. EGIDIUS BRAUN, docteur honoris causa, a donné 

à notre sport un élan véritablement positif. Comme joueur 

puis comme dirigeant au sein de la Fédération Allemande 

de Football, de l’UEFA ou de la FIFA, il a servi le football 

avec abnégation et engagement ; il a posé de nouveaux jalons 

en reconnaissant la responsabilité sociale du football. 

TAN SRI HAJI HAMZAH a consacré toute sa vie au sport et 

tout particulièrement au football. Il a grandement contribué 

à améliorer la qualité et l’image du football en Asie. Fort de 

cette vaste expérience et de cette passion sans limite pour le 

sport, il a été élu à la vice-présidence de la FIFA en 1982 et 

est resté en poste jusqu’en 1990. 

ISSA HAYATOU a écrit l’histoire du sport en tant que 

fonctionnaire international (membre du CIO depuis 2001) 

mais aussi en tant qu’athlète. Au terme de sa carrière de 

sportif, Issa Hayatou a souhaité faire bénéficier les instances 

sportives de sa passion, de son vécu d’athlète et de ses 

compétences : il entre ainsi tour à tour à la Fédération 

Camerounaise de Football, à la Confédération Africaine de 

Football – qu’il préside depuis 1988 – et enfin à la FIFA, 

dont il est vice-président depuis 1992. 

« CAPITAINE » SABURO KAWABUCHI, président de la 

Fédération de Football du Japon (JFA), a marqué l’histoire 

du football. Joueur de l’équipe nationale, entraîneur ou 

dirigeant influant dans le lancement de la J. League et actif 

dans le succès de la Coupe du Monde de la FIFA, 

Corée/Japon 2002, il a su donner au football japonais une 

impulsion décisive. 

RUDI MICHEL a mené une brillante carrière, depuis plus de 

quarante ans, dans diverses branches des médias. Auteur de 

plusieurs livres, il a aussi été la « voix » de la Coupe du 

Monde de la FIFA de 1954 à 1982 à la radio. 

PER RAVN OMDAL, membre de longue date de la famille 

du football norvégien et international (membre du Comité 

Exécutif de la FIFA de 1994 à 2002), s’est toujours efforcé 

de combler le fossé entre amateurs et professionnels, 

promouvant également le football féminin en Norvège mais 

aussi dans toute l’Europe. Il a par ailleurs développé plusieurs 

brillants concepts, comme le programme HatTrick des miniterrains 

de l’UEFA. 

ALEKSEY PARAMONOV a compté parmi les meilleurs 

milieux de terrain offensifs de l’ex-Union soviétique. Entre 

1947 et 1960, il a disputé 307 matches pour le Spartak 

Moscou, remportant quatre fois le championnat national et 

deux fois la coupe. Il a été sacré champion olympique à 

Melbourne en 1956 avec l’URSS. A la fin de sa brillante 

carrière de joueur, Paramonov est devenu entraîneur puis, 

de 1986 à 1992, secrétaire général de la Fédération de 

Football d’URSS. 

JAN PEETERS a apporté tout son savoir et ses compétences 

footballistiques au sein de diverses commissions de l’UEFA 

et de la FIFA. La carrière de cet éminent juriste a décollé en 

1968 lorsqu’il a pris ses fonctions dans la Commission de 

codification de l’Union Royale Belge des Sociétés de Football 

Association. Membre de l’URBSFA en 1977, il en sera 

ensuite vice-président, puis secrétaire général. Elu à la 

présidence en 2001, il quitte ses fonctions à la fin juin 2006. 

Issa 

Hayatou 

Saburo 

Kawabuchi 

Jan 

Peeters 

Aleksey 

Paramonov 

Alan I. 

Rothenberg 

Otto 

Schily 

Tan Sri Haji 

Hamzah 

Guyèdre 

Wamedjo 

Per Ravn 

Omdal 

Dr. João 

Havelange 

ALAN I. ROTHENBERG, ancien président de la Fédération 

de Football des Etats-Unis et actuel vice-président de la 

CONCACAF, est l’une des personnalités qui ont le plus 

influencé le football aux Etats-Unis au cours des dernières 

décennies. Il a été propriétaire d’un club de feu la North 

American Soccer League (NASL), responsable du Tournoi 

Olympique de Football durant les Jeux Olympiques de 1984 

et chef du Comité Organisateur Local lors de la Coupe du 

Monde de la FIFA, Etats-Unis 1994. Son rôle a également 

été capital dans le lancement de la MLS, championnat 

professionnel des Etats-Unis. 

OTTO SCHILY, l’ancien ministre de l’Intérieur allemand, est 

l’un des pères du concept national de sécurité et d’hospitalité 

de la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006. Il a fait 

partie du gouvernement de l’ancien chancelier fédéral 

Gerhard Schröder de 1998 à 2005. Son ministère a conçu 

les solides concepts qui ont contribué à faire de la Coupe du 

Monde de la FIFA, Allemagne 2006 un événement « festif 

et pacifique », comme il aime à le souligner. 

OSCAR THAMAR TORRES (Guatemala) a, en tant que 

secrétaire général adjoint de la CONCACAF et secrétaire 

général de l’UNCAF, participé au développement et à 

l’essor du football au sein de la CONCACAF et dans le 

monde entier. Pendant des décennies, il a œuvré comme 

commissaire de match et coordinateur lors des tournois 

de la CONCACAF et de la FIFA. 

fut élu président de la ligue 

calédonienne de football à seulement 33 ans, une mission 

qui devait durer près de trois décennies. Il s’est attaché à 

faire grandir le football calédonien et participa 

activement à la constitution de la Fédération 

Calédonienne de Football qui allait devenir membre 

de la FIFA lors du Congrès du Centenaire de la FIFA 

en 2004 à Paris. 

GUYÈDRE WAMEDJO




p Commissions de la FIFA 162 




163 



Commissions de la FIFA 

Comité Exécutif 

Président 

Blatter, Joseph S. 

Suisse 

Vice-Président doyen 

Grondona, Julio H. 

Argentine 

Vice-Présidents 

Will, David H. 

Ecosse 

Johansson, Lennart 

Suède 

Hayatou, Issa 

Cameroun 

Chung, Mong Joon, Dr 

Corée du Sud 

Warner, Jack A. 

Trinité-et-Tobago 

Villar Llona, Angel Maria 

Espagne 

Membres 

D’Hooghe, Michel Dr 

Belgique 

Sasso Sasso, Isaac David 

Costa Rica 

Teixeira, Ricardo Terra 

Brésil 

Bin Hammam, Mohamed 

Qatar 

Erzik, Senes 

Turquie 

Blazer, Chuck 

Etats-Unis 

Makudi, Worawi 

Thaïlande 

Leoz, Nicolás Dr 

Paraguay 

Diakite, Amadou 

Mali 

Koloskov, Viacheslav, Dr 

Russie 

Mayer-Vorfelder, Gerhard 

Allemagne 

Platini, Michel 

France 

Fusimalohi, ‘Ahongalu 

Tonga 

Ogura, Junji 

Japon 

Chiboub, Slim 

Tunisie 

Adamu, Amos 

Nigeria 

Observateur 

Temarii, Reynald 

Tahiti 

Secrétaire Général 

Linsi, Urs 

Suisse 

Commissions premanentes et 

instances juridiques de la 

FIFA conformément aux art. 

34.1, 34.2 et 34.3 des Statuts 

de la FIFA pour la période 

2004-2006 

Comité d’Urgence 

Président 

Blatter, Joseph S. 

Suisse (Président de la FIFA ) 

Membres 


Suède (UEFA) 

Hayatou, Issa 

Cameroun (CAF) 



(CONCACAF) 


Qatar (AFC) 


Paraguay (CONMEBOL) 

Fusimalohi, ’Ahongalu 

Tonga (OFC) 

Commission des 

Finances 

Président 


Argentine 

Vice-Président 



Membres 

Hayatou, Issa 

Cameroun 


Qatar 


Allemagne 

Fusimalohi, ’Ahongalu 

Tonga 

Commission d’Audit 

Interne 

Président 

Carraro, Franco Dr Italie 


Webb, Jeffrey 

Iles Caïmans 

Membres 

Bouzo, Farouk, Gen Syrie 

Fernandes, Justino Dr 

Angola 

Salim, José Carlos Dr 

Brésil 

Sprengers, Mathieu Dr 

Pays-bas 

Roebeck, Tautulu Samoa 

Commission 

d’Organisation 

de la Coupe du 

Monde de la FIFA, 


Président 


Suède 



Argentine 

Membres 


Ecosse 

Hayatou, Issa 

Cameroun 

Warner, Jack A 


Villar Llona, Ángel María 

Espagne 

D’Hooghe, Michel Dr 

Belgique 

Teixeira Ricardo Terra 

Brésil 

Erzik, Senes 

Turquie 

Blazer, Chuck 

Etats-Unis 


Paraguay 


Allemagne 


France 

Chiboub, Slim 

Tunisie 

Al-Dabal, Abdullah 

Arabie saoudite 

Abumohor, Ricardo 

Chili 

Figueredo, Eugenio 

Uruguay 

Carraro, Franco, Dr 

Italie 

Sandu, Mircea 

Roumanie 

Thompson, Geoffrey 

Angleterre 

Velappan, Peter, Dato‘ 

Malaisie 

Zhang, Jilong 

Chine 


Tahiti 

Madail, Gilberto Dr 

Portugal 

Oliphant Molefi 

Afrique du Sud 

Alufurai Martin 

Salomon (Iles) 

CORÉE/JAPON 2002 

Chung, Mong Joon Dr 

Corée du Sud 

Okano, Shun-Ichiro 

Japon 

ALLEMAGNE 2006 

Beckenbauer, Franz 

Président 

Schmidt, Horst R. 

Vice-Président Exécutif 

AFRIQUE DU SUD 2010 

Khoza, Irvin 

Président 

Jordaan, Danny 

CEO 

Bureau 


de la FIFA, 


Président 


Suède 



Argentine 

Membres 


Ecosse 

Hayatou, Issa 

Cameroun 


Corée du Sud 



Villar Llona, Angel Maria 

Espagne 

D‘Hooghe, Michel Dr 

Belgique 


Paraguay 


Allemagne 


France 

ALLEMAGNE 2006 


Allemagne 

Schmidt, Horst R. 

Allemagne 

Commission 

d’Organisation 

de la Coupe des 

Confédérations 


Président 

Blazer, Chuck 

Etats-Unis 



Paraguay 

Membres 

SAR Abdullah Ahmad 

Shah 

Malaisie 

Astudillo, Oscar Dr 

Colombie 

Iya, Mohamed 

Cameroun 

Listkiewicz, Michal 

Pologne 

Stickler, Friedrich 

Autriche 

Ka, Sam Hyun 

Corée du Sud 

Daniel, Victor 

Grenade 

Memene, Seyi 

Togo 

Tronquet, Jacques 

Vanuatu 

AFRIQUE DU SUD 2009 

A désigner 

Commission 

d’Organisation des 

Tournois Olympiques 

de Football, 

Pékin 2008 

Président 

Hayatou, Issa 

Cameroun 



Corée du Sud 

Membres 

Koloskov, Viacheslav Dr. 

Russie 

Okano, Shon-Ichiro 

Japon 

Fok, Timothy Tsun Ting 

Hongkong 

El Moutawakel, Nawal 

Maroc 

Yu, Zaiqing 

Chine 

Castedo, Walter 

Bolivie 

Mbongo Sylvestre 

Congo 

Rocha Lopez, Julio 

Nicaragua 

Roebeck, Tautulu 

Samoa 

Shaddad, Kamal Dr. 

Soudan 


Julio H. Grondona David H. Will 

Lennart Johansson 

Issa Hayatou Dr. Mong Joon Chung 

Jack A. Warner 

Ángel María Villar Llona








165 




Abete, Giancarlo Dr. 

Italie 

Al-Failakawi, Mohammad 

Koweït 

De Giacomi, Carlos 

Argentine 

Espelund, Karen 

Norvège 

Commission 

d’Organisation de 

la Coupe du Monde 


Président 



Commission 

d’Organisation de 

la Coupe du Monde 


Président 



Commission de 

Football Féminin et 

de la Coupe du 

Monde Féminine 


Président 


Thaïlande 

Commission 

d’Organisation des 

Coupes du Monde 

Féminines U-20 

et U-17 de la FIFA 

Président 

Blazer, Chuck 

Etats-Unis 

Commission 

de Futsal et de 

Beach Soccer 

Président 


Brésil 

Commission 

d’Organisation de la 

Coupe du Monde des 

Clubs de la FIFA 

Président 

Koloskov, Viacheslav Dr 

Russie 


Arbitres 

Président 


Espagne 

Commission 

Technique et de 

Développement 

Président 


France 

Commission de 

Médecine Sportive 

Président 

D’Hooghe, Michel, Dr 

Belgique 

Lefkaritis, Marios 

Chypre 

Camacho-Kortman, 

Yolanda 

Costa Rica 


Tahiti 

Nsekera, Lydia 

Burundi 

Theune-Meyer Tina 

Allemagne 

PÉKIN 2008 

Zhang, Jilong 

Chine 


Erzik, Senes 

Turquie 

Membres 

Anouma, Jacques 

Côte d’Ivoire 

Deluca, Eduardo 

Argentine 

Kreh, Heinz-Herbert 

Allemagne 

Fahmy, Mustapha 

Egypte 

Contiguglia, Robert Dr 

Etats-Unis 

Magnusson, Eggert 

Islande 

Al-Mohannadi, Saud 

Qatar 

Brook, Hamad 

Emirats Arabes Unis 

Harmon, Lee 

Iles Cook 

Ariiotima, Henri Thierry 

Tahiti 

Teixeira, Marco Antonio 

Brésil 

Invité 

Aloulou, Slim 

Tunisie 

CANADA 2007 

Linford, Colin Canada 


Ogura, Junji 

Japon 

Membres 

James, Anthony 

Jamaïque 

Bozoky, Imre Dr 

Hongrie 

Haydar, Hachem 

Liban 

Patel, Suketu 

Seychelles 

Al Raisi, Fahad 

Oman 

Asfura, Alfredo 

Chili 

Theodoridis, Theodore 

Grèce 

Hämäläinen, Pekka 

Finlande 

Abbas, Moulay Mohamed 

Mauritanie 

Numanga, Jake 

Iles Cook 

Reimann, Kurt 

Papouasie-Nouvelle-Guinée 

Delfino, Nicolás Pérou 

CORÉE 2007 

Kim, Dong Dae 

Corée du Sud 


D‘Hooghe, Michel Dr 

Belgique 

Membres 

Adamu, Amos 

Nigeria 

Ratzeburg, Hannelore 

Allemagne 

Osuna, Romer 

Bolivie 

El Hawary, Sahar 

Egypte 

Loisel, Elisabeth 

France 

Al-Hitmi, Aneesa Dr 

Qatar 

Helland, Janine Canada 

Carter, Cathy Etats-Unis 

Cox, Michele 

Nouvelle-Zélande 

Fusimalohi, Selina Dr. 

Tonga 

Lu, Tracy Chine 

Smidt Nielsen, Lone 

Danemark 

Simmons, Kelly 

Angleterre 

Simoes, Rene Brésil 

CHINE 2007 

Zhang, Jianqiang 

Chine 



Thaïlande 

Membres 

Sbardella, Marina 

Italie 

Stoicescu, Liana 

Roumanie 

Ramos, Cristina 

Philippines 

Solia, Tilomai 

Samoa 

Waller, Carol 


Domanski Lyfors, Marika 

Suède 

Sierra, Celina 

Colombie 

Heinrichs, April Etats-Unis 

Omidiran, Ayo Nigeria 

Sissi Brésil 

Ullrich, Heike 

Allemagne 

U-20 CHILI 2008 

A désigner 

U-17 NOUVELLE- 

ZÉLANDE 2008 

Seatter, Graham 



Sasso Sasso, Isaac David 

Costa Rica 

Membres 

Ogura, Junji 

Japon 

Van der Hulst, Tom 

Pays-Bas 

Melo Filho, Alvaro 

Brésil 

Fousek, Petr 

République tchèque 

Klass, Colin 

Guyana 

Williams, Anthony 

Nigeria 

Tinoco, Rafael 

Guatemala 

Batangtaris, Wandy 

Indonésie 

Vilar, Alberto 

Espagne 

King Lai, Richard 

Guam 

Cusco, Joan 

Espagne 

Davio, Vairani 

Tahiti 

Zaher, Samir 

Egypte 

Maltock, Lambert 

Vanuatu 



Brésil 

Membres 

Chiboub, Slim 

Tunisie 

Gulati, Sunil 

Etats-Unis 

De la Torre Bouvet, 

José Alberto 

Mexiquue 

Indriksons, Guntis 

Lettonie 

Kawabuchi, Saburo 

Japon 

McGinn, John 

Ecosse 

Burgess, Mark 


Al-Sheikh, Talal 


Pinto da Costa, Jorge 

Portugal 

Aouzal, Mohamed 

Maroc 

Aguilar, Jose Maria 

Argentine 

OBSERVATEUR 

Takashi, Haroyuki 

Japon 



Brésil 

Membres 


Thaïlande 

Austin, Lisle 

Barbade 

Jassim, Ahmed 

Mohammed 

Bahreïn 

Lacarne, Belaïd 

Algérie 

Maciel, Carlos 

Paraguay 

Ortíz, José Carlos 

Salvador 

Puhl, Sandor 

Hongrie 

Romo, Jorge 

Argentine 

Sene, Badara 

Sénégal 

Van der Ende, Mario 

Pays-bas 

Wallace, Kenneth 


Raveino, Massimo 

Tahiti 



Mali 

Membres 

Roxburgh, Andy 

Ecosse 

Curkovic, Ivan 

Serbie et Monténégro 

Howard, Dick Canada 

Onigbinde, Adegboye, 

Chief Nigeria 

Akramov, Rustam 

Ouzbékistan 

Bilardo, Carlos Argentine 

Braithwaite, Richard 


Iordanescu, Anghel 

Roumanie 

Maturana, Francisco 

Colombie 

Rutemoeller, Erich 

Allemagne 

Cho, Young Jeung 

Corée du Sud 

Blanc, Laurent (FIFPro) 

France 

Beliveau, Sylvie Canada 

Pauw, Vera Pays-Bas 

Bwalya, Kalusha Zambie 

Morris, John Nouvelle-Zélande 

Paille, Michel Tahiti 

Mutko, Vitaliy Russie 



Mali 

Membres 

Peterson, Lars, Prof. Dr 

Suède 

Dvorak, Jiri, Prof. Dr 

Suisse 

Gittens, Rudy, Dr 

Canada 

Zerguini, Abdelmadjid 

Yacine, Dr 

Algérie 

Madero, Raúl, Dr 

Argentine 

Graf-Baumann, Toni, 

Prof. Dr 

Allemagne 

Toledo, Lidio, Dr 

Brésil 

Yoon, Young Sul, Dr 

Corée du Sud 

Abdel-Rahman, Hosny, 

Prof. 

Egypte 

Babwah, Terence, Dr 


Singh, Gurcharan, Dr 

Malaisie 

Edwards, Tony Dr. 


Dr. Michel D’Hooghe 

Isaac David Sasso Sasso 

Ricardo Terra Teixeira 

Mohamed bin Hammam 

Senes Erzik 

Chuck Blazer 

Worawi Makudi 

Dr. Nicolás Leoz 

Amadou Diakité








167 




Commission du 

Statut du Joueur 


Questions Juridiques 

Commission 

de Fair-Play et de 

Responsabilité 

Sociale 


Médias 


Associations 

Dadgan, Mohammad, Dr 

Iran 

Callejas, Rafael 

Honduras 

Commission du 

Football 

Tsichlas, Anastasia 


Abedi, Pele 

Ghana 

Commission 

d’Etudes 

Stratégiques 

Conseil 

Marketing & TV 

Président 


Allemagne 


Blazer, Chuck 

Etats-Unis 

Président 


Ecosse 



Espagne 

Président 

Erzik, Senes 

Turquie 



Qatar 

Président 


Allemagne 


Fusimalohi, ‘Ahongalu 

Tonga 

Président 

Koloskov, Viacheslav, Dr 

Russie 


Chiboub, Slim 

Tunisie 

Fournier, Claude 

Nouvelle-Calédonie 

Madail, Gilberto, Dr 

Portugal 

Lowy, Frank 

Australie 

Escalettes, Jean-Pierre 

France 

Président 


Espagne 



France 

Bettega, Roberto 

Italie 

Eriksson, Sven-Göran 

Suède 

Hooper, Charmaine 

Canada 

Majid, Abdullah 


La Commission d’Etudes 

Stratégiques se compose 

comme suit : 

Président de la FIFA 

Vice-Président doyen 


Président 


Argentine 


Chiboub, Slim 

Tunisie 

Membres 


Qatar 

Aloulou, Slim 

Tunisie 

Mifsud, Joseph, Dr 

Malte 

Padron Morales, Juan 

Espagne 

Chiriboga, Luis 

Equateur 

Fernando, V. Manilal 

Sri Lanka 

O’Neill, John 

Australie 

Nicholas, Tai 

Iles Cook 

Membres 

Quintana, Javier 

Pérou 

Sahu Khan, 

Muhammad, Dr 

Fidji 

Das Munsi, Priya Ranjan 

Inde 

Gallavotti, Mario 

Italie 

Sanchez, Reinaldo 

Chili 

Ben Ammar, Hamouda 

Tunisie 

Collins, John 

Etats-Unis 

Tupou, Tevita 

Tonga 

Barwick, Brain 

Angleterre 

Membres 

Bouchamaoui, Tarek 

Tunisie 

Corbo, José Luis Dr. 

Uruguay 

Al-Haded, Nedal 

Jordanie 

Omdal, Per Ravn 

Norvège 

Rothenberg, Alan 

Etats-Unis 

Sexwale, Tokyo 


Kidu, Carol 


Erel, Jacob 

UEFA 

Figueredo Britez, 

Francisco 

CONMEBOL 

Guillemont, Frédéric 

OFC 

Hughes, Jason 

CONCACAF 

Mostafa, Karam 

CAF 

Membres 

Michels, Mick 

Belgique 

Perez Arias, Jorge 

Espagne 

Maradas, Emmanuel 

Tchad 

Hussain, Mohammed Saeed 

Irak 

Dickens, Les 

Equateur 

Kassabov, Michail 

Bulgarie 

Cañedo White, Guillermo 

Mexique 

Merlo, Gianni (AIPS) 

Italie 

Stenger, Harald 

Allemagne 

Habuba, Suleiman 

Nigeria 

Siegler, Markus 

FIFA 

Aliyev, Rakhat, Dr 

(co-opté) 

Kazakhstan 

Membres 

Surkis, Grigoriy 

Ukraine 

Figueredo, Eugenio 

Uruguay 

Harrison, Oscar 

Paraguay 

Hernandez, Luis 

Cuba 

Kayizari, Cesar 

Rwanda 

Raouraoua, Mohamed 

Algérie 

Zavrl, Rudi 

Slovénie 

Zloczower, Ralph 

Suisse 

Al-Khalili Khalil Ahmed 

Hilal, Sheik 

Oman 

Hansen,Allan 

Danemark 

Diakite, Seydou 

Burkina Faso 

Jean-Bart, Yves Dr. 

Haïti 

Chung, David 


Membres 


Allemagne 

Charlton, Bobby Sir 

Angleterre 

Eusebio, Eusebio Da 

Silva Ferreira 

Portugal 

Hagi, Gheorghe 

Roumanie 

Hong, Myung Bo 

Corée du Sud 

Pelé, Edson Arantes 

do Nascimento 

Brésil 

Perfumo, Roberto 

Argentine 

Ramiz Wright, José 

Brésil 

Rufer, Wynton 


Sanchez, Hugo 

Mexique 

Weah, George 

Liberia 

Boniek, Zbigniew 

Pologne 

Milla, Roger 

Cameroun 

Riise, Hege 

Norvège 

Stojkovic, Dragan 

Serbie et Monténégro 

Velappan, Peter, Dato‘ 

Malaisie 

Fitschen, Doris 

Allemagne 

Case, Marc Kanyan 

Nouvelle-Calédonie 

Corneal, Alvin 


Mihailov, Borislav 

Bulgarie 

Piat,Philippe 

(FIFPro) 

France 

Présidents des 

confédérations 



Secrétaires généraux 

des confédérations 

Membres 

Blazer, Chuck 

Etats-Unis 

Ludwig, Alfred 

Autriche 

Bin Nasser, 

Saleh Ahmed, Dr 


Hansen, Jim 

Danemark 

Harvey, Ron 

Australie 

Oliphant, Molefi 


Huc, Olivier 

France 

Lambert, Jacques 

France 

Tenga, Leodgar 

Tanzanie 

Samuel, Paul Mony, Dato’ 

AFC 

Dr. Viacheslav Koloskov Gerhard Mayer-Vorfelder Michel Platini ‘Ahongalu Fusimalohi Junji Ogura Slim Chiboub Dr. Amos Adamu Reynald Temarii 

Urs Linsi








169 




Bureau Goal 

Groupe de travail 

sur le football 

de clubs 

CONMEBOL 

Aguilar, José Maria 

(River Plate) 

Argentine 

Centre d’Evaluation 

et de Recherche 

Médicale de la FIFA 

Sous-commission 

du Contrôle de 

Dopage de la FIFA 

Commission 

de Discipline 

Commission 

de Recours 

Commission 

d’Ethique 

Commission 

de Résolution 

des Litiges 

Responsables du 

développement Goal 

Président 


Qatar 



France 

Membres 

Coluna, Maraio 

Mozambique 


Tahiti 

Burga, Manuel, Dr 

Pérou 

Markovic, Vlatko 

Croatie 

Varanavicius, Liutauras 

Lituanie 

Groden, Richard 


Xie, Yalong 

Chine 

Président 

Chiboub, Slim 

Tunisie 



Brésil 

Membres 

AFC 

Sadhan, Bose 

Swapan 

(Mohan Bagan AC) 

Inde 

AFC 

Fujiguchi, Mitsunori 

(Urawa Red Diamonds) 

Japon 

CAF 

Jenayah, Othman 

(Etoile Sportive du Sahel) 

Tunisie 

CAF 

Ouegnin, Roger 

(ASEC Mimosas) 


CONCACAF 

Gulati, Sunil 

(New England Revolution) 

Etats-Unis 

Contursi, Mustafa 

(Palmeiras) 

Brésil 

OFC 

Vuksich, Ivan 

(Auckland City FC) 


UEFA 

Laporta, Joan 

(FC Barcelone) 

Espagne 

UEFA 

Rummenigge, Karl-Heinz 

(Bayern Munich) 

Allemagne 

UEFA 

Sheepshanks, David 

(Ipswich Town) 

Angleterre 

Linsi, Urs 

SG FIFA 

Olsson, Lars-Christer 

CEO UEFA 

Président 


Belgique 

Président exécutif 


Suisse 

Membres 


Suède 


Prof. Dr 

Allemagne 

Junge, Astrid, Dr 

Allemagne 

Membres associés 

O’Hata, Nozomu, Prof. 

Japon 

Gittens, Rudy, Dr 

Canada 

Madero, Raúl, Dr 

Argentine 

Zerguini, Abdelmadjid 

Yacine, Dr 

Algérie 

Fuller Colin, Dr 

Angleterre 

Correspondants 

Roux, Constant-Antoine, 

Prof. 


Edwards, Tony, Dr 


Mandelbaum, Bert, Dr 

Etats-Unis 

Abdel-Rahman Hosny, 

Prof. Egypte 

Chomiak, Jiri, Dr 

République tchèque 

Rosnovsky, Mark, Dr 

Israël 

Président 


Belgique 

Président 


Prof. Dr 

Allemagne 

Membres 


Suisse 


Suède 

Guillen Montenegro, 

Jorge, Dr 

Espagne 

Saugy, Martial, Dr 

Suisse 

Président 

Mathier, Marcel, Me 

Suisse 


Al-Khalifa, Sheik Salman 

bin Ebrahim 

Bahreïn 

Membres 

Esquivel, Rafael 

Venezuela 

Boyce, Jim 

Irlande du Nord 

Burrell, Horace 

Jamaïque 

Lagrell, Lars-Ake 

Suède 

Peeters, Jan 

Belgique 

Spaho, Mehmet 

Bosnie-Herzégovine 

Thapa, Ganesh 

Népal 

Hawit Banegas, Alfredo 

Honduras 

Mussenden, Larry 

Bermudes 

Sahu Khan, Muhammad, 

Dr 

Fidji 

Napout Barreto, Angel 

Paraguay 

Menahem, Itzhak 

Israël 

Selemani, Omari 

RD Congo 

Ashley, Charles 

Iles Salomon 

Président 

Salguero, Rafael 

Guatemala 


Vara de Rey, Fernando 

Espagne 

Membres 

Peña Gutierrez, Edgar 

Bolivie 

De Gaudio, Carlo 

Italie 

Farrugia, John 

Malte 

Ilesic, Marko 

Slovénie 

Chimilio, Bertie, Dr 

Belize 

Gagatsis, Vassilis 

Grèce 

Khek, Ravy 

Cambodge 

Koutsokoumnis Costakis 

Chypre 

Acosta Espinosa, 

Francisco 

Equateur 

Koh, John 

Singapour 

Lakshmanan, P. P. 

Inde 

Crescentini, Giorgio 

Saint-Marin 

Abu Rida, Hany 

Egypte 

Parker, Allen 

Iles Cook 

Ahmad 

Madagascar 

Anjorin, Moucharafou 

Bénin 

Président 

Coe, Sebastian 

Angleterre 


Damaseb, Petrus 

Namibie 

Membres 

Abossolo, Gabriel 

Cameroun 

Alvarado, Ariel 

Panamá 

Bedoya Giraldo, Luís 

Colombie 

Damiani, Juan Pedro 

Uruguay 

Diob, Abdoulaye M. 

Sénégal 

Haimes, Burton K. 

Etats-Unis 

Hirsch, Günter, Prof. 

Allemagne 

Murray, Les 

Australie 

Rocheteau, Dominique 

France 

Spiess, Giangiorgio 

Suisse 

Suware, Roosje 


Tahir, Dali 

Indonésie 

Torres, Robert 

Guam 

Président 

Aloulou, Slim 

Tunisie 

Membres 

EMPLOYEURS 

Amoretty Souza, Paulo Dr. 

Brésil 

Diallo, Philippe 

France 

Friend, Peter 

Australie 

Gallavotti, Mario 

Italie 

Gazidis, Ivan 

Etats-Unis 

Majavu, Zola 


Mecherara, Mohamed 

Algérie 

Philips, Jean-Marie 

Belgique 

Saleh Al Housani, Essa M. 

Emirats Arabes Unis 

Straub, Wilfried 

Allemagne 

EMPLOYÉS 

Colucci, Michele Italie 

Didulica, John 

Australie 

Evangelista, Joaquim 

Portugal 

Martorelli, Rinaldo 

Brésil 

Mayebi, David 

Cameroun 

McGuire, Mick 

Angleterre 

Movilla, Gerardo 

Espagne 

Caballeros, Jose Mauricio 

Guatemala 

Fernando V., Manilal 

Sri Lanka 

Ismail, Taha 

Egypte 

John, Windsor 

Malaisie 

Kablan, Sampon 

Côte d’ivoire 

Mamelodi, Ashford 

Botswana 

Mayne-Nicholls, Harold 

Chili 

Onguene Manga, Jean 

Cameroun 

Pasquier, Eva 

Suisse 

Taylor, Harold 


Tchoukhri, Valeri 

Russie 

Turner, Glenn 


Piat, Philippe France 

Van Seggelen, Theo 

Pays-Bas 

Soto Olivares, Carlos 

Chili





p Séances des commissions de la FIFA 170 





171 

Séances des commissions de la FIFA 

2006 Lieu Commission 

2007 Lieu Commission 

31 mars Zurich Commission des Arbitres 

1 er juin Munich Commission des Arbitres 

2 juin Munich Commission d’Audit Interne 

2 juin Munich Groupe de travail sur les questions stratégiques 

2006 

2 juin Munich Conseil d’administration de FIFA Marketing & TV AG 

3 juin Munich Commission des Finances 

3 juin Munich Commission d’Organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 

4 juin Munich Comité Exécutif de la FIFA (1 re partie) 

5 juin Munich Comité Exécutif de la FIFA (2 e partie) 

7 juin Munich Cérémonie d’ouverture du 56 e Congrès de la FIFA 

8 juin Munich 56 e Congrès de la FIFA 

12 septembre Zurich Groupe de travail sur les questions stratégiques 

13 septembre Zurich Commission d’Organisation de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 

13 septembre Zurich Commission de Futsal et de Beach Soccer 

14 septembre Zurich Commission des Finances 

14 septembre Zurich Bureau de la Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006 

15 septembre Zurich Comité Exécutif 

12 octobre Bruges Commission de Médecine Sportive 

13 octobre Zurich Séance annuelle de travail de l’IFAB 

16 octobre Zurich Commission du Football Féminin et de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 

16 octobre Zurich Commission des Médias 

17 octobre Zurich Commission d’Organisation de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA 

17 octobre Zurich Commission d’Organisation de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA 

17 octobre Zurich Commission du Statut du Joueur 

18 octobre Zurich Commission des Associations 

23 octobre Zurich Commissions des Arbitres (1 re partie, liste des arbitres 2007) 

23 octobre Zurich Commission d’Ethique 

24 octobre Zurich Commission des Arbitres (2 e partie) 

24 octobre Zurich Groupe de travail de la FIFA sur le football de clubs 

3 décembre Zurich Bureau Goal et Groupe de travail pour le fonds en faveur des victimes du tsunami 

3 décembre Zurich Conseil d’administration de FIFA Marketing & TV AG 

4 décembre Zurich Commission des Finances 

4 décembre Zurich Groupe de travail sur les questions stratégiques 

5 décembre Zurich Comité Exécutif de la FIFA (1 re partie) 

6 décembre Zurich Comité Exécutif de la FIFA (2 e partie) 

15 janvier Zurich Conseil d’administration de FIFA Marketing & TV AG 

30 janvier Zurich Commission des Arbitres 

30 janvier Zurich Commission d’Organisation des Tournois Olympiques de Football 

30 janvier Zurich Groupe de travail de la FIFA pour le fonds en faveur des victimes du tsunami 


31 janvier Zurich Commission des Associations 

1 er février Zurich Commission du Statut du Joueur 

2 février Zurich Commission du Football Féminin et de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 

2 février Zurich Commission d’Organisation des Coupes du Monde Féminines U-20 et U-17 de la FIFA 

27 février Zurich Commission d’Audit Interne 

27 février Zurich Commission des Questions Juridiques 

3 mars Manchester Assemblée générale annuelle de l’IFAB 

19 mars Zurich Commission d’Organisation de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA 

19 mars Zurich Commission d’Organisation de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA 

19 mars Zurich Commission Technique et de Développement 

20 mars Zurich Conseil d’administration de FIFA Marketing & TV AG 

20 mars Zurich Conseil pour Marketing et Télévision 

20 mars Zurich Commission de Médecine Sportive 

21 mars Zurich Commission des Finances 

21 mars Zurich Bureau Goal 

22 mars Zurich Comité Exécutif de la FIFA (1 re partie) 

23 mars Zurich Comité Exécutif de la FIFA (2 e partie)





p Séances des commissions de la FIFA 170 





173 

Séances des commissions de la FIFA 

2007 Lieu Séances prévues 

2007 Lieu Séances prévues 

25 mai Zurich Commission d’Audit Interne 


26 mai Zurich Commission des Finances 

27 mai Zurich Comité Exécutif 

30 mai Zurich Cérémonie d’ouverture du 57 e Congrès de la FIFA 

31 mai Zurich 57 e Congrès de la FIFA 

28 août Zurich Commission de Futsal et de Beach Soccer 

28 août Zurich Commission du Football 

28 août Zurich Conseil d’administration de FIFA Marketing & TV AG 

29 août Zurich Commission d’Organisation de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 

29 août Zurich Commission des Finances 

29 août Zurich Bureau de la Commission d’Organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 

30 août Zurich Comité Exécutif de la FIFA (1 re partie) 

31 août Zurich Comité Exécutif de la FIFA (2 e partie) 

24 octobre Zurich Commissions des Arbitres (1 re partie, liste des arbitres 2008) 

25 octobre Zurich Commission des Arbitres (2 e partie) 

29 octobre Zurich Commission d’Organisation des Tournois Olympiques de Football 


29 octobre Zurich Commission d’Organisation des Coupes du Monde Féminines U-20 et U-17 de la FIFA 

30 octobre Zurich Commission des Associations 

30 octobre Zurich Commission du Statut du Joueur 

31 octobre Zurich Commission des Questions Juridiques 

31 octobre Zurich Bureau Goal 

1 er novembre Zurich Commission Technique et de Développement 

1 er novembre Zurich Groupe de travail de la FIFA sur le football de clubs 

2 novembre Zurich Commission de Médecine Sportive 

19 novembre Durban Conseil d’administration de FIFA Marketing & TV AG 

20 novembre Durban Commission des Finances 

20 novembre Durban Commission d’Organisation de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 

21 novembre Durban Comité Exécutif de la FIFA (1 re partie) 

22 novembre Durban Comité Exécutif de la FIFA (2 e partie)






p Résultats 174 




175 

Résultats 

Tous les résultats sont sur FIFA.com 

Coupe du Monde de la FIFA, Allemagne 2006 

GROUPE A Allemagne, Costa Rica, Pologne, Equateur 

DATE VILLE MATCH RÉSULTAT 

09.06. Munich Allemagne vs Costa Rica 4-2 (2-1) 

09.06. Gelsenkirchen Pologne vs Equateur 0-2 (0-1) 

14.06. Dortmund Allemagne vs Pologne 1-0 (0-0) 

15.06. Hambourg Equateur vs Costa Rica 3-0 (1-0) 

20.06. Berlin Equateur vs Allemagne 0-3 (0-2) 

20.06. Hanovre Costa Rica vs Pologne 1-2 (1-1) 

GROUPE C Argentine, Côte d’Ivoire, Serbie et Monténégro, Pays-Bas 


10.06. Hambourg Argentine vs Côte d’Ivoire 2-1 (2-0) 

11.06. Leipzig Serbie et Monténegro vs Pays-Bas 0-1 (0-1) 

16.06. Gelsenkirchen Argentine vs Serbie et Monténégro 6-0 (3-0) 

16.06. Stuttgart Pays-Bas vs Côte d’Ivoire 2-1 (2-1) 

21.06. Francfort Pays-Bas vs Argentine 0-0 

21.06. Munich Côte d’Ivoire vs Serbie et Monténégro 3-2 (1-2) 

CLASSEMENT 

CLASSEMENT EQUIPE J G N P POINTS 

1 Allemagne 3 3 0 0 9 

2 Equateur 3 2 0 1 6 

3 Pologne 3 1 0 2 3 

4 Costa Rica 3 0 0 3 0 

CLASSEMENT 


1 Argentine 3 2 1 0 7 

2 Pays-Bas 3 2 1 0 7 

3 Côte d’Ivoire 3 1 0 2 3 

4 Serbie et Monténégro 3 0 0 3 0 

GROUPE B Angleterre, Paraguay, Trinité-et-Tobago, Suède 


10.06. Francfort Angleterre vs Paraguay 1-0 (1-0) 

10.06. Dortmund Trinité-et-Tobago vs Suède 0-0 

15.06. Nuremberg Angleterre vs Trinité-et-Tobago 2-0 (0-0) 

15.06. Berlin Suède vs Paraguay 1-0 (0-0) 

20.06. Cologne Suède vs Angleterre 2-2 (0-1) 

20.06. Kaiserslautern Paraguay vs Trinité-et-Tobago 2-0 (1-0) 

GROUPE D Mexique, Iran, Angola, Portugal 


11.06. Nuremberg Mexique vs Iran 3-1 (1-1) 

11.06. Cologne Angola vs Portugal 0-1 (0-1) 

16.06. Hanovre Mexique vs Angola 0-0 

17.06. Francfort Portugal vs Iran 2-0 (0-0) 

21.06. Gelsenkirchen Portugal vs Mexique 2-1 (2-1) 

21.06. Leipzig Iran vs Angola 1-1 (0-0) 

CLASSEMENT 


1 Angleterre 3 2 1 0 7 

2 Suède 3 1 2 0 5 

3 Paraguay 3 1 0 2 3 

4 Trinité-et-Tobago 3 0 1 2 1 

CLASSEMENT 


1 Portugal 3 3 0 0 9 

2 Mexique 3 1 1 1 4 

3 Angola 3 0 2 1 2 

4 Iran 3 0 1 2 1 

J = Joués G = Gagnés N = Nuls P = Perdus










177 

Résultats 



GROUPE E 

Italie, Ghana, Etats-Unis, République tchèque 

GROUPE G France, Suisse, Corée du Sud, Togo 


12.06. Hanovre Italie vs Ghana 2-0 (1-0) 

12.06. Gelsenkirchen Etats-Unis vs République tchèque 0-3 (0-2) 

17.06. Kaiserslautern Italie vs Etats-Unis 1-1 (1-0) 

17.06. Cologne République tchèque vs Ghana 0-2 (0-1) 

22.06. Hambourg République tchèque vs Italie 0-2 (0-1) 

22.06. Nuremberg Ghana vs Etats-Unis 2-1 (2-1) 


13.06. Stuttgart France vs Suisse 0-0 

13.06. Francfort Corée du Sud vs Togo 2-1 (0-1) 

18.06. Leipzig France vs Corée du Sud 1-1 (1-0) 

19.06. Dortmund Togo vs Suisse 0-2 (0-1) 

23.06. Cologne Togo vs France 0-2 (0-0) 

23.06. Hanovre Suisse vs Corée du Sud 2-0 (1-0) 

CLASSEMENT 


1 Italie 3 2 1 0 7 

2 Ghana 3 2 0 1 6 

3 République tchèque 3 1 0 2 3 

4 Etats-Unis 3 0 1 2 1 

CLASSEMENT 


1 Suisse 3 2 1 0 7 

2 France 3 1 2 0 5 

3 Corée du Sud 3 1 1 1 4 

4 Togo 3 0 0 3 0 

GROUPE F 

Brésil, Croatie, Australie, Japon 

GROUPE H Espagne, Ukraine, Tunisie, Arabie saoudite 


13.06. Berlin Brésil vs Croatie 1-0 (1-0) 

12.06. Kaiserslautern Australie vs Japon 3-1 (0-1) 

18.06. Munich Brésil vs Australie 2-0 (0-0) 

18.06. Nuremberg Japon vs Croatie 0-0 

22.06. Dortmund Japon vs Brésil 1-4 (1-1) 

22.06. Stuttgart Croatie vs Australie 2-2 (1-1) 


14.06. Leipzig Espagne vs Ukraine 4-0 (2-0) 

14.06. Munich Tunisie vs Arabie saoudite 2-2 (1-0) 

19.06. Stuttgart Espagne vs Tunisie 3-1 (0-1) 

19.06. Hambourg Arabie saoudite vs Ukraine 0-4 (0-2) 

23.06. Kaiserslautern Arabie saoudite vs Espagne 0-1 (0-1) 

23.06. Berlin Ukraine vs Tunisie 1-0 (0-0) 

CLASSEMENT 


1 Brésil 3 3 0 0 9 

2 Australie 3 1 1 1 4 

3 Croatie 3 0 2 1 2 

4 Japon 3 0 1 2 1 

CLASSEMENT 


1 Espagne 3 3 0 0 9 

2 Ukraine 3 2 0 1 6 

3 Tunisie 3 0 1 2 1 

4 Arabie saoudite 3 0 1 2 1 

J = Joués G = Gagnés N = Nuls P = Perdus










179 

Résultats 



HUITIÈMES DE FINALE 


24.06. Munich Allemagne vs Suède 2-0 (2-0) 

24.06. Leipzig Argentine vs Mexique 2-1 a.p. (1-1, 1-1) 

25.06. Stuttgart Angleterre vs Equateur 1-0 (0-0) 

25.06. Nuremberg Portugal vs Pays-Bas 1-0 (1-0) 

26.06. Kaiserslautern Italie vs Australie 1-0 (0-0) 

26.06. Cologne Suisse vs Ukraine 0-0 a.p., 0-3 t.a.b. 

27.06. Dortmund Brésil vs Ghana 3-0 (2-0) 

27.06. Hanovre Espagne vs France 1-3 (1-1) 

QUARTS DE FINALE 


30.06. Berlin Allemagne vs Argentine 1-1 a.p. (1-1, 0-0) 4-2 t.a.b. 

30.06. Hambourg Italie vs Ukraine 3-0 (1-0) 

01.07. Gelsenkirchen Angleterre vs Portugal 0-0 a.p., 1-3 t.a.b. 

01.07. Francfort Brésil vs France 0-1 (0-0) 

DEMI-FINALES 


04.07. Dortmund Allemagne vs Italie 0-2 a.p. 

05.07. Munich Portugal vs France 0-1 (0-1) 

MATCH POUR LA 3 E PLACE 


08.07. Stuttgart Allemagne vs Portugal 3-1 (0-0) 

CLASSEMENT 

1 Italie 

2 France 

3 Allemagne 

4 Portugal 

5 Brésil 

6 Argentine 

7 Angleterre 

8 Ukraine 

9 Espagne 

10. Suisse 

11. Pays-Bas 

12. Equateur 

13. Ghana 

14. Suède 

15. Mexique 

16. Australie 

17. Corée du Sud 

18. Paraguay 

19. Côte d’Ivoire 

20. République tchèque 

21. Pologne 

22. Croatie 

23. Angola 

24. Tunisie 

25. Iran 

25. Etats-Unis 

27. Trinité-et-Tobago 

28. Japon 

28. Arabie saoudite 

30. Togo 

31. Costa Rica 

32. Serbie et Monténégro 

FINALE 


09.07. Berlin Italie vs France 1-1 a.p. (1-1, 1-1) 5-3 t.a.b. 

t.a.b. = aux tirs au but 

a.p. = après prolongation










181 

Résultats 


Championnat du Monde de Football Féminin U-20 de la FIFA, Russie 2006 

GROUPE A 

DATE MATCH RÉSULTAT 

17.08. Nouvelle-Zélande vs Australie 0-3 (0-1) 

17.08. Russie vs Brésil 0-0 

20.08. Brésil vs Australie 2-0 (1-0) 

20.08. Russie vs Nouvelle-Zélande 3-2 (2-0) 

23.08. Australie vs Russie 1-1 (0-0) 

23.08. Brésil vs Nouvelle-Zélande 0-0 

GROUPE C 


18.08. Suisse vs Mexique 2-4 (1-3) 

18.08. Corée du Nord vs Allemagne 2-0 (1-0) 

21.08. Mexique vs Allemagne 1-9 (0-5) 

21.08. Suisse vs Corée du Nord 0-4 (0-1) 

24.08. Allemagne vs Suisse 6-0 (3-0) 

24.08. Mexique vs Corée du Nord 0-4 (0-3) 

CLASSEMENT 

CLASSEMENT EQUIPE J G N P DIFF. POINTS 

1 Brésil 3 1 2 0 2:0 5 

2 Russie 3 1 2 0 4:3 5 

3 Australie 3 1 1 1 4:3 4 

4 Nouvelle-Zélande 3 0 1 2 2:6 1 

CLASSEMENT 


1 Corée du Nord 3 3 0 0 10:0 9 

2 Allemagne 3 2 0 1 15:3 6 

3 Mexique 3 1 0 2 5:15 3 

4 Suisse 3 0 0 3 2:14 0 

GROUPE B 


17.08. Chine vs Finlande 2-1 (1-1) 

17.08. Nigeria vs Canada 3-2 (1-1) 

20.08. Finlande vs Canada 0-2 (0-1) 

20.08. Chine vs Nigeria 3-0 (2-0) 

23.08. Canada vs Chine 0-1 (0-0) 

23.08. Finlande vs Nigeria 0-8 (0-4) 

GROUPE D 


18.08. RD Congo vs Etats-Unis 1-2 (0-1) 

18.08. France vs Argentine 5-0 (2-0) 

21.08. Etats-Unis vs Argentine 4-1 (2-0) 

21.08. RD Congo vs France 0-1 (0-1) 

24.08. Argentine vs RD Congo 4-0 (4-0) 

24.08. Etats-Unis vs France 1-0 (0-0) 

CLASSEMENT 


1 Chine 3 3 0 0 6:1 9 

2 Nigeria 3 2 0 1 11:5 6 

3 Canada 3 1 0 2 4:4 3 

4 Finlande 3 0 0 3 1:12 0 

CLASSEMENT 


1 Etats-Unis 3 3 0 0 7:2 9 

2 France 3 2 0 1 6:1 6 

3 Argentine 3 1 0 2 5:9 3 

4 RD Congo 3 0 0 3 1:7 0 

J = Joués G = Gagnés N = Nuls P = Perdus Diff. = Différence de buts










183 

Résultats 

Championnat du Monde de Football Féminin U-20 de la FIFA, Russie 2006 



26.08. Brésil vs Nigeria 2-1 (1-0) 

26.08. Chine vs Russie 4-0 (3-0) 

27.08. Corée du Nord vs France 2-1 (0-0) 

27.08. Etats-Unis vs Allemagne 4-1 (2-0) 

DEMI-FINALES 


31.08. Brésil vs Corée du Nord 0-1 (0-0) 

31.08. Chine vs Etats-Unis 0-0 a. p., 5-4 t. a. b. 



03.09. Brésil vs Etats-Unis 0-0, 6-5 t. a. b. 

FINALE 


03.09. Corée du Nord vs Chine 5-0 (3-0) 

Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, Rio de Janeiro 2006 

GROUPE A 


3.11. Etats-Unis vs Japon 4-8 

3.11. Brésil vs Pologne 9-2 

5.11. Brésil vs Japon 10-2 

5.11. Pologne vs Etats-Unis 2-4 

7.11. Brésil vs Etats-Unis 10-6 

7.11. Pologne vs Japon 8-5 

CLASSEMENT 

CLASSEMENT EQUIPE J G P DIFF. POINTS 

1 Brésil 3 3 0 29:10 9 

2 Japon 3 1 2 15:22 3 

3 Pologne 3 1 2 12:18 3 

4 Etats-Unis 3 1 2 14:20 3 

GROUPE B 


3.11. Canada vs Iran 6-6, 1-0 t.a.b. 

3.11. Espagne vs France 4-7 

5.11. France vs Canada 8-1 

5.11. Iran vs Espagne 1-6 

7.11. France vs Iran 6-3 

7.11. Espagne vs Canada 0-4 

CLASSEMENT 


1 France 3 3 0 21:8 9 

2 Canada 3 2 1 11:14 5 

3 Espagne 3 1 2 10:12 3 

4 Iran 3 0 3 10:18 0 

J = Joués G = Gagnés N = Nuls P = Perdus Diff. = Différence de buts t.a.b. = aux tirs au but










185 

Résultats 


Coupe du Monde de Beach Soccer de la FIFA, Rio de Janeiro 2006 

GROUPE C 


2.11. Portugal vs Uruguay 5-4 

2.11. Iles Salomon vs Cameroun 5-2 

4.11. Uruguay vs Iles Salomon 10-5 

4.11. Cameroun vs Portugal 3-10 

6.11. Cameroun vs Uruguay 3-3, 1-0 t.a.b. 

6.11. Iles Salomon vs Portugal 2-14 

CLASSEMENT 


1 Portugal 3 3 0 29:9 9 

2 Uruguay 3 1 2 17:13 3 

3 Iles Salomon 3 1 2 12:26 3 

4 Cameroun 3 1 2 8:18 2 

GROUPE D 


2.11. Argentine vs Nigeria 5-4 

2.11. Italie vs Bahreïn 2-4 

4.11. Nigeria vs Italie 4-3 

4.11. Bahreïn vs Argentine 1-2 

6.11. Bahreïn vs Nigeria 5-5, 4-3 t.a.b. 

6.11. Italie vs Argentine 1-3 



9.11. France vs Japon 3-2 

9.11. Brésil vs Canada 12-1 

9.11. Portugal vs Bahreïn 6-2 

9.11. Argentine vs Uruguay 1-2 

DEMI-FINALES 


11.11. France vs Uruguay 2-2, 0-1 t.a.b. 

11.11. Brésil vs Portugal 7-4 



12.11. France vs Portugal 6-4 

FINALE 


12.11. Uruguay vs Brésil 1-4 

CLASSEMENT 


1 Argentine 3 3 0 10:6 9 

2 Bahreïn 3 2 1 10:9 5 

3 Nigeria 3 1 2 13:13 3 

4 Italie 3 0 3 6:11 0 

J = Joués G = Gagnés P = Perdus Diff. = Différence de buts t.a.b. = aux tirs au but










187 

Résultats 


Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Japon 2006 



10.12. Toyota Auckland City FC vs Al-Ahly 0-2 (0-0) 

11.12. Tokyo Jeonbuk Hyundai Motors FC vs Club América 0-1 (0-0) 

DEMI-FINALES 


13.12. Tokyo Al-Ahly SC vs SC Internacional 1-2 (0-1) 

14.12. Yokohama Club América vs FC Barcelone 0-4 (0-2) 



15.12. Tokyo Auckland City FC vs Jeonbuk Hyundai Motors FC 0-3 (0-2) 



17.12. Yokohama Al-Ahly SC vs Club América 2-1 (1-0) 

FINALE 


17.12. Yokohama SC Internacional vs FC Barcelone 1-0 (0-0)






p Nécrologie 188 




189 

Nécrologie 

Giacinto Facchetti 

« GIACINTO FACCHETTI LAISSE un grand vide 

derrière lui. Nous venons de perdre un véritable ami. » C’est 

par ses mots de condoléances que le Président de la FIFA, 

Joseph S. Blatter, a honoré la mémoire de ce gentleman du 

football. Décédé le 4 septembre 2006 des suites d’une longue 

maladie, Facchetti était l’un des meilleurs défenseurs au 

monde, mais a aussi été un remarquable administrateur. Il 

n’a pas manqué d’apporter un précieux soutien au football 

mondial en tant que membre de la Commission du Football 

de la FIFA et ambassadeur de la FIFA contre le racisme. 

Le 17 novembre 2006, la Hongrie a pleuré la disparition 

d’un de ses héros. Décédé à Budapest des suites d’une longue 

Ferenc Puskas 

maladie, Ferenc Puskás était l’un des meilleurs joueurs de 

tous les temps et s’était vu décerner l’Ordre du Mérite de la 

FIFA. Esthète du football et magicien du ballon rond, Puskás 

avait été surnommé le « Major Galopant ». La communauté 

internationale du football « se souvient du grand talent de 

Ferenc Puskás et de l’homme qu’il était », a tenu à souligner 

le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, dans sa lettre de 

condoléances. 

La famille du football a non seulement pleuré la disparition 

de ces deux légendes mais aussi celle des personnalités 

suivantes, également décédées au cours de la période passée 

en revue. 

JIMMY JOHNSTONE 

ECOSSE 

Ancien international 

TELE SANTANA 

BRÉSIL 

Ancien sélectionneur national 

Participant aux CM 1982 et 1986 

DAMIEN KNABBEN 

BELGIQUE 

Sélectionneur de l’équipe nationale 

de futsal 

THÉODORE SZKUDLAPSKI 

FRANCE 


BRIAN LABONE 

ANGLETERRE 

Ancien international, 

participant à la CM 1970 

GEORGES STUBER 

SUISSE 

Ancien international, participant 

à la CM 1950 

KAZIMIERZ GORSKI 

POLOGNE 


Champion olympique de football 1972 

Troisième de la CM 1974 

SAR TAUFA’AHAU TUPOU IV 

TONGA 

Protecteur de la fédération de Tonga 

PAULO GODOY 

BRÉSIL 

Ancien membre/secrétaire de la 

Commission des Questions Juridiques 

LUCIEN SCHMIDLIN 

SUISSE 

Ancien membre de la Commission 

Technique 

OSCAR MIGUEZ 

URUGUAY 


Champion du monde 1950 

FERENC SZUSZA 

HONGRIE 


SERVAAS FAAS WILKES 

PAYS-BAS 


PASCAL AKA MIÉZAN 

CÔTE D’IVOIRE 


MOHAMED ABDELWAHAB 

EGYPTE 


OLE BJÖRNMOSE 

DANEMARK 


HENRY FOK 

HONGKONG 

Membre du Comité Exécutif de la FIFA 

1978-1996 

Membre d’honneur et détenteur 

de l’Ordre du mérite de la FIFA 

MIROSLAV BROZOVIC 

BOSNIE-HERZÉGOVINE 

Ancien international yougoslave 

Vice-champion olympique 

de football 1948 

PIETRO RAVA 

ITALIE 


Champion du monde 1934 

EUGÈNE NJO LÉA 

CAMEROUN 


ALBERTO SPENCER 

EQUATEUR 


GLENN MYERNICK 

ETATS-UNIS 

Entraîneur adjoint de la sélection 

nationale CM 2006 

ERIC WORTHINGTON 

AUSTRALIE 


Instructeur FIFA 

LÉON WALKER 

SUISSE 


Instructeur FIFA 

JEANNE MARIE OSSEY 

GABON 

Pionnière du football féminin 

KUEDZA IGNATIUS 

NCHENGWA 

BOTSWANA 

Ancien arbitre de la FIFA 

NABI ABI CHEDID 

BRÉSIL 

Membre des Comités Exécutifs de la CBF 

et de la CONMEBOL 

EFSTRATIOS 

PAPAEFSTRATIOU 

GRÈCE 

Fonctionnaire du football 

MAX MERKEL 

AUTRICHE 

Ancien international, 

entraîneur de légende 

ABDULLAH AL-DABAL 

ARABIE SAOUDITE 

Membre du Comité Exécutif de la FIFA 

1986-2002 et de la Commission 

de la CM 

Membre d’honneur de la FIFA 

WERNER HACKMANN 

ALLEMAGNE 

Président de la Ligue allemande 

de football 

SAMPSON EMEKA OMERUAH 

NIGÉRIA 

Ancien président de la fédération 

et ministre des Sports 

JUGE KEBA MBAYE 

SÉNÉGAL 

Président du TAS, membre d’honneur 

du CIO 

SIEGFRIED HONGA 

CAMEROUN 

Instructeur FIFA et CAF 

ELIANE CREMONA 

LUXEMBOURG 

Ancienne secrétaire générale 

de la fédération 

Ancienne membre de la Commission 

du Protocole de la FIFA 

BLAGOJE VIDINIC 

SERBIE 

Ancien international yougoslave 

Vice-champion olympique 

de football 1956 

Champion olympique de football 

avec la Yougoslavie en 1960 

SERGIO IBARRA ALCAINO 

CHILI 

International des moins de 17 ans 

IHAB KAREEM, 

MOHAMMED HAMID, 

MOHAMMED MISHAAN 

IRAK 

Joueurs, victimes d’attentats 

DAVID VANOLE 

ETATS-UNIS 

Participant à la CM 1990 Participant au 

Tournoi Olympique de Football 1988 

JOSÉ CARLOS BAUER 

BRÉSIL 


Participant à la CM 1950 

SOMPHONE PHOMMAKOUN 

LAOS 

Arbitre FIFA depuis 2004 

RENÉ MATHIEU 

SUISSE 

Ancien arbitre FIFA et instructeur FIFA 

GEORG BUSCHNER 

ALLEMAGNE 

Ancien sélectionneur de la RDA 

Participant à la CM 1974 

Champion olympique de football 1976 

LAMAR HUNT 

ETATS-UNIS 

Pionnier du football 

et investisseur 

FILIPPO RACITI 

ITALIE 

Policier tué par des hooligans lors d’un 

match de championnat 

MIROLJUB RAJIC 

SERBIE 

Secrétaire générale de la fédération 

MICHEL JACOBS 

VANUATU 

Vice-président de la fédération 

RENÉ HÜSSY 

SUISSE 

Ancien sélectionneur 

Instructeur de la FIFA 

Membre de diverses commissions




191 

Rapport d’activité de la FIFA 2007 

Une publication de la Fédération Internationale de Football Association 

Editeur 

Fédération Internationale de Football Association 

Président 



Urs Linsi 

FIFA-Strasse 20 Boîte postale 8044 Zurich Suisse 

Tél. : +41-(0)43-222 7777 Fax : +41-(0)43-222 7878 www.FIFA.com 

Rédaction, production et traduction 

Divisions de la Communication, Division du Développement 

et Département de la traduction de la FIFA 

Photos 

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Giovanelli, Markus Keller, Marianela Jaramillo, Petra Hager/aboutpixel.de, Roland 

Moriz/Flickr, Sven Simon, Wolfgang Kehl, International Congress Centre Durban 

Concept et réalisation graphique 

Sven Müller Design, D-82319 Leutstetten / Munich 

Impression 

Druckerei Flawil AG, CH-9230 Flawil 

La FIFA remercie toutes les associations ayant participé à la réalisation de ce 

rapport pour leur soutien et la mise à disposition d’informations, de documents et 

de photos. 

La reproduction d’articles – même partielle – n’est autorisée que sur accord de la 

rédaction et avec indication de la source (Copyright : FIFA). La reproduction de 

photos doit faire l’objet d’une autorisation de l’agence de photos concernée. 

Le logo FIFA est une marque déposée.

Rapport d'activité 2007 - FIFA.com

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