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TRIhebdo<br />

N°116<br />

fabriqué en France<br />

EN TEST<br />

MATHOT<br />

IRONMAN<br />

SPECIAL NICE<br />

Carnet de bord<br />

Le Pallium, sobre et efficace<br />

REGIONAL<br />

ST RÉMY SUR DUROLLE<br />

TRIATHLON DE HYÈRES<br />

REPORTAGE<br />

SACRE<br />

MONDIAL<br />

LA FRANCE COURONNEE A BELFORT<br />

Retour sur l’équipe de France et le sacre de Bertrand BILLARD<br />

RECIT<br />

CHAMPIONNAT DE<br />

FRANCE JEUNES<br />

Les favoris ont tenu leur rang<br />

OFF-ROAD<br />

SARDAIGNE<br />

Les débuts du Tnatura<br />

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du 11 au 15 aout 2013<br />

11 TRIATHLON COURTE DISTANCE<br />

12 DUATHLON SPRINT ET AQUATHLON SPRINT<br />

13 BIKE AN RUN SPRINT<br />

14 TRIATHLON AVENIR<br />

15 TRIATHLON SPRINT ET EMBRUNMAN<br />

INSCRIPTIONS À PARTIR DU 15 DÉCEMBRE 2012 SUR<br />

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Le mois de juin, c’est toujours la pleine bourre<br />

en triathlon, je trouve que c’est le moment le<br />

plus dense de l’année.<br />

Eh oui, il y a ceux qui sont sur le qui-vive depuis<br />

le 1er janvier, qui n’ont pas encore « explosés en<br />

vol ». Ils vivent sans le savoir leurs derniers moments<br />

d’euphorie. Bientôt, on ne les verra plus,<br />

ils partiront en vacances, cramés et désabusés<br />

jusqu’au mois d’octobre, pour reprendre comme<br />

chaque année avant tout le monde dès<br />

l’automne. Par contre, les feignasses qui se<br />

sont réveillées en avril aux 1res chaleurs commencent<br />

à être en forme. Du coup la fin du printemps c’est un peu le<br />

chassé-croisé des triathlètes... Bison futé annonce d’ailleurs beaucoup<br />

de courses et du gros niveau !<br />

Que vous soyez en fin de course, la mèche brulée au 9/10e, prêt à exploser<br />

d’ici quelques semaines, ou plutôt en pleine phase d’ascension,<br />

frais et motivé pour traverser l’été sans trembler, <strong>TrimaX</strong>-hebdo vous<br />

présente dans ce numéro un éventail de reportages avec les championnats<br />

du monde LD du … du… euh tri… enfin de Berezinathlon à<br />

Belfort ou Tramb n’a pas blé (mouais...).<br />

Les futurs candidats de la chronique « Que sont-ils devenus ? » qui sortira<br />

en 2035, qui s’affrontaient à Châteauroux pour le Championnat de<br />

France Djeun’s.<br />

Également quelques petits reportages régionaux que même Jean-<br />

Pierre Pernaud nous envierait, avec le résumé des triathlons de St Remy<br />

sur Durolle, Hyères et le T-Natura de Sardaigne.<br />

À une semaine de l’Ironman France, nous ferons un petit tour des forces<br />

en présence et il restera juste assez de place pour caser un essai vélo<br />

avec le Pallium de Mathot.<br />

Bonne lecture !<br />

La rédaction<br />

CONTACTS<br />

Facebook <strong>TrimaX</strong>-hebdo<br />

@trimaxhebdo<br />

5


N°116<br />

soMMaiRe<br />

P8 COUP DE PROJO<br />

L’Alpe-D’huez<br />

Les virages de la gloire<br />

P32 Régional<br />

St Rémy sur Durolle<br />

12e édition réussie !<br />

Reportage<br />

Bertrand BILLARD remporte Belfort<br />

P10<br />

P38<br />

P62<br />

1er Triathlon half<br />

Hyeres<br />

PALLIUM signé Mathot<br />

Matos<br />

P22<br />

P46 Ironman<br />

Le carnet de bord de Nice<br />

P54 off road<br />

Le pari tenu pour le<br />

TNATURA Sardaigne<br />

Récit<br />

L’avenir du Triathlon français<br />

TRIATHLON-HEBDO.COM<br />

7


Projo<br />

Coup de projecteur<br />

Les Virages de la<br />

Gloire<br />

L’ascension de l’Alped’Huez,<br />

c’est bien plus<br />

que 21 virages en épingle<br />

à cheveux. C’est, depuis<br />

son apparition dans le<br />

parcours de la Grande Boucle en<br />

1952, le rendez-vous incontournable<br />

des plus grands champions, le<br />

lieu des exploits furieux et des implacables<br />

défaillances. C’est l’une<br />

des scènes les plus formidables de<br />

la fabuleuse épopée<br />

du Tour. Elle a déjà<br />

consacré 20 vainqueurs<br />

au sommet<br />

dont les noms baptisent<br />

chacun des<br />

virages. Et la double<br />

ascension inédite<br />

programmée en<br />

2013 va donner encore<br />

plus de relief<br />

à ce sommet mythique<br />

qui fait à jamais<br />

partie du patrimoine<br />

du Tour de France.<br />

pourront se mesurer à ce géant et<br />

ses 21 virages. D’ailleurs, il reste<br />

moins de 100 places disponibles sur<br />

cette épreuve qui se déroulera le 24<br />

juillet prochain. Alors plus d’hésitations<br />

pour vous inscrire, c’est ici !<br />

Dans l’attente, vous pourrez toujours<br />

rêver à cette aventure mythique<br />

à travers la lecture de ces pages.<br />

Prix : 24 euros<br />

Dans quelques semaines,<br />

les triathlètes<br />

inscrits sur<br />

l’épreuve longue<br />

distance du triathlon<br />

de l’Alpe d’Huez<br />

8


Reportage<br />

10 11


Reportage<br />

Le Français est la surprise de ces championnats du monde de<br />

triathlon longue distance, qui se sont déroulés dans la cité du<br />

Lion. Parti en mode « guerrier », il est allé chercher au bout de<br />

lui-même cette victoire qui marque ainsi sa consécration et son<br />

fort potentiel.<br />

Texte et photos by Jacvan<br />

Peut-on parler de « chance du<br />

débutant » ou faut-il reconnaître<br />

la consécration d’un triathlète de<br />

talent qui a vu, à 25 ans, son heure<br />

de gloire arriver avec un sacre<br />

mondial.<br />

« Chance de débutant » peut-être puisque les<br />

championnats du monde de Belfort représentaient<br />

la première sélection du Français pensionnaire<br />

de Poissy Triathlon tant en équipe<br />

de France de longue distance que sur des<br />

championnats du monde.<br />

Mais retenir cette chance serait très certainement<br />

trop réductrice du talent de ce jeune<br />

triathlète de 25 ans qui représente une belle<br />

promesse d’avenir pour le triathlon longue<br />

distance français. Une discipline qui se porte<br />

très bien en France puisque les lauriers mondiaux<br />

sont revenus à plusieurs reprises au<br />

camp français depuis 2007 : en 2007 et 2008<br />

à Julien Loy, en 2010 et 2011 à Sylvain Sudrie<br />

(qui avait également obtenu l’argent en 2009).<br />

Avec une équipe de France à fière allure, nous<br />

avions encore de sérieuses raisons de penser<br />

que 2013 pourrait être une année de sacre<br />

tricolore d’autant que les championnats du<br />

monde se déroulaient dans l’Hexagone, du<br />

côté de la cité du Lion, à Belfort. Cependant,<br />

sans remettre en cause le talent de Bertrand,<br />

ce n’est pas forcément vers Billard que les pronostiqueurs<br />

avaient jeté leur dévolu. Le chef<br />

de file de de la délégation n’était autre que le<br />

double titré mondial et auréolé du sacre national<br />

à plusieurs reprises : Sylvain Sudrie.<br />

Après sa prestation de Calvi où il s’était montré<br />

dominateur, il pouvait largement croire en<br />

ses chances de médailles…<br />

Mais à deux jours de l’événement, la nouvelle<br />

tombait comme un couperet sur les triathlètes<br />

: les organisateurs devaient se résoudre à annuler<br />

la partie natation en raison des mauvaises<br />

conditions climatiques qui avaient sévi ces<br />

dernières semaines sur la région belfortaine<br />

(température de l’eau trop froide). Une nouvelle<br />

plutôt mal accueillie par les concurrents<br />

même s’ils ne remettaient pas en cause la sage<br />

décision du comité d’organisateur. Résultat :<br />

des championnats du monde courus en duathlon<br />

sur le format 10 – 87 – 20 km.<br />

Et de fait, Sylvain Sudrie voyait ses chances de<br />

12


Reportage<br />

victoires s’envoler sur une course devenue duathlon<br />

où les points de repères habituels sont<br />

faussés.<br />

Pour Bertrand Billard, cette nouvelle n’était<br />

certes pas une bonne nouvelle, mais à la «<br />

guerre comme à la guerre », il fallait se lancer<br />

pour espérer décrocher l’une des précieuses<br />

places du podium… si ce n’est la plus précieuse…<br />

Équipés comme sur cross de début d’année<br />

(lycra sous la tenue, chaussettes, gants,<br />

veste…), les concurrents s’élançaient donc sur<br />

les 10 premiers kilomètres pédestres… plutôt<br />

prudemment du côté des favoris afin de ne pas<br />

se griller tout de suite… 18 km/heure en moyenne<br />

pour le premier pack d’hommes arrivés<br />

en groupe, certains étaient déjà en surrégime.<br />

Billard est dans le pack de tête. Pour ce qui est<br />

du Luxembourgeois Dirk Bockel, il jouait la<br />

prudence légèrement en retrait tout comme<br />

Jens Toft.<br />

Il faut dire que le parcours vélo loin d’être de<br />

tout repos demandait qu’on l’aborde dans les<br />

meilleures conditions. Le Ballon d’Alsace est<br />

réputé pour sa qualité de juge de paix. C’est à<br />

cet endroit que les meilleurs pourront s’échapper<br />

et les autres devront subir…<br />

Dès le début du parcours, Bertrand Billard a<br />

de bonnes sensations… les jambes des grands<br />

jours… Mais il préfère jouer la tactique et d’attendre<br />

l’ascension de la grosse difficulté. Ils<br />

sont 10 à aborder le Ballon d’Alsace ensemble.<br />

Billard attaque… les premiers concurrents<br />

commencent à lâcher… il continue le pressing…<br />

et c’est seul qu’il bascule vers la descente.<br />

Une descente rendue difficile et technique par<br />

le vent, la pluie et le froid. Mais rien ne sem-<br />

14


Reportage<br />

Cyril<br />

VIENNOT<br />

Dirk<br />

BOCKEL<br />

Terenzo<br />

BOZZONE<br />

ble pouvoir arrêter Billard qui, sans jamais se<br />

retourner, atteint le parc à vélo avec près de 2<br />

minutes sur ses plus proches rivaux.<br />

Deux minutes… Quand on connaît les qualités<br />

pédestres de ses rivaux, ce n’est pas suffisant<br />

pour se permettre de dérouler. Mais<br />

Billard survolté est sur une autre planète, il<br />

se permet même d’accroitre son avance. Pensant<br />

pouvoir accrocher le podium, il finit par<br />

penser au titre… Mais tout peut encore arriver<br />

surtout quand<br />

il reste 10 km.<br />

« Les 10 derniers<br />

kilomètres,<br />

tout devient<br />

dur, j’apprends<br />

que Bozzone<br />

se rapproche<br />

dangereusement<br />

alors que<br />

je suis à la limite<br />

d’exploser.<br />

Finalement,<br />

je m’accroche<br />

et tiens bon, il<br />

faudra attendre<br />

les 300 derniers<br />

mètres pour<br />

savourer cette<br />

ligne d’arrivée<br />

tant attendue. J’apprécie comme jamais, car<br />

je sais que des moments comme ceux-ci sont<br />

rares ! Il faut savourer et encore savourer ! »<br />

Bozzone et Bockel complètent le podium tandis<br />

que le deuxième français, Cyril Viennot<br />

prend une très bonne 5e place. Sylvain Sudrie<br />

finit la course dans la douleur et au moral pour<br />

permettre, grâce à sa 11e place, à l’équipe de<br />

France de décrocher l’or par équipe.<br />

16 17


Reportage<br />

Jeanne<br />

COLONGE<br />

Résultats<br />

Dans la douleur morale, ce sont dans ces conditions<br />

que Jeanne Collonge a terminé ses<br />

championnats du monde. Des larmes qui contrastent<br />

avec le sourire radieux auquel elle<br />

nous avait habitués ces dernières années. Si la<br />

course a été pliée par une Melissa Haushildt<br />

impériale comme elle l’est depuis tout le début<br />

de saison, en revanche, nous avions de bonnes<br />

raisons d’espérer en un podium français en<br />

connaissant les formidables qualités pédestres<br />

de Jeanne Collonge, peu en veine sur le vélo…<br />

Mais une erreur d’inattention allait lui coûter<br />

le podium : le franchissement de la ligne de<br />

descente de vélo. Elle rectifiait le tir avant de<br />

s’élancer à la poursuite de ses concurrentes<br />

et sans voir une signification de carton… Et<br />

pourtant, c’est son entraîneur qui lui signifiait<br />

la pénalité de 30 secondes alors qu’elle était<br />

à quelques mètres de la 3e ! Une médaille de<br />

bronze qui lui échappe pour 13 secondes ! En<br />

larmes, elle franchissait la finish-line en 4e<br />

position, ce qui est tout de même prometteur<br />

Melissa<br />

HAUSHILDT<br />

malgré la frustration générée par cette pénalité…<br />

TOP 10 HOMME<br />

1. BILLARD Bertrand (FRA), 4:08:45<br />

2. BOZZONE Terenzo (NZL) 4:10:43<br />

3. BOCKEL Dirk (LUX) 4:11:51<br />

4. TOFT Jens (DEN) 4:15:20<br />

5. VIENNOT Cyril (FRA) 4:16:13<br />

6. ZYEMTSEV Viktor (UKR) 4:18:20<br />

7. BYSTRUP Soren (DEN) 4:18:57<br />

8. ROSTYAGAEV Dmitry (RUS) 4:23:32<br />

9. YAROSHENKO Nikolay (RUS) 4:26:53<br />

10. ESTRANGEIRO José (POR) 4:28:46<br />

TOP 10 FEMME<br />

1. HAUSCHILDT Melissa (AUS) 4:42:38<br />

2. PEDERSEN Camilla (DEN) 4:44:14<br />

3. MCBRIDE Rachel (CAN) 4:52:02<br />

4. COLLONGE Jeanne (FRA) 4:52:15<br />

5. SWALLOW Jodie (GBR) 4:55:54<br />

6. KONSCHAK Katja (GER) 5:02:33<br />

7. FRADES LARRALDE Gurutze (ESP) 5:08:18<br />

8. SVENDSEN Susanne (DEN) 5:09:34<br />

9. WAGNER Dana (GER) 5:13:50<br />

10. PEREIRA Vanessa (POR) 5:17:18<br />

18 19


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Recit<br />

1<br />

2<br />

France<br />

JeuneS<br />

Les favoris ont<br />

tenu leur rang !<br />

Après une semaine bien humide, le<br />

soleil a décidé d’épargner la ville de<br />

Châteauroux le samedi 1er juin où<br />

plus de 600 jeunes sont venus de toute<br />

la France pour se disputer les titres de<br />

champions de France minime, cadet<br />

et junior.<br />

Récit de la journée.<br />

Texte et photos by Pierre Mouliérac<br />

3<br />

4<br />

1. Natation Juniors<br />

2. Leaders Juniors<br />

3. Leaders Cadets<br />

4. Duel MONTOYA/CONIX<br />

22 23


Recit<br />

Maxime<br />

HUEBERT<br />

Marine<br />

VETILLARD<br />

5<br />

courses étaient échelonnées entre 9 h 30<br />

et 15 h 30.<br />

Les minimes en ouverture<br />

Les premiers à ouvrir le bal sont les minimes<br />

garçons à 9 h 30 pour 400m de natation, un<br />

petit 12 km de vélo et 3 km à pied, tout cela sur<br />

la base de loisir de Belle Isle ! Malgré le froid<br />

qui a perduré pendant le mois de mai, l’eau est<br />

à 16,5 et les jeunes pourront nager contrairement<br />

à leurs aînés de Belfort pour les championnats<br />

du Monde ! D’autant plus que le soleil<br />

chauffe, mieux vaut tard…<br />

En minime, il y a de grandes disparités physiques,<br />

certains ont terminé leur croissance,<br />

d’autre ne l’ont pas encore commencé (14-15<br />

ans).<br />

Le sociétaire du Triathlon Club de Saint-Quentin<br />

en Yvelines, Alan Brachet, également<br />

champion de France de duathlon, est le grand<br />

favori, après une natation en tête, il s’échappe<br />

à vélo avec un autre jeune Sam Laidlow, également<br />

2e en duathlon, mais celui-ci est anglais<br />

et ne peut pas inquiéter Alan pour le titre d’autant<br />

plus qu’à pied Alan s’échappe pour remporter<br />

son 2e titre de l’année ! Arthur Berland<br />

déjà vice-champion de France de duathlon<br />

termine 2e et Quentin Amaral termine 3e….<br />

Chez les filles, la natation est dominée par<br />

Mathilde Sérodon devant Lola Bachet et Léa<br />

Coninx, la sœur de Dorian. Mais elles seront<br />

rejointes en vélo. C’est Marine Vetillard de<br />

Poissy qui s’impose après un parcours pédestre<br />

impressionnant devant Marie-Stella Livrieri,<br />

et Capucine Gourdon complète le podium.<br />

Les cadets, un favoris,<br />

mais le podium reste très ouvert !<br />

Le grand favori Maxime Huebert, champion<br />

de France de duathlon et de cross, quant<br />

aux places sur le podium ça reste très ouvert.<br />

Le membre du pôle espoir de Boulouris Léo<br />

Bergère qui a récemment terminé 8e de la<br />

Coupe d’Europe de Vierzon et Lucas Jacolin<br />

peuvent jouer un rôle important !<br />

Jacolin sort 1er de l’eau suivi de près par Cossin,<br />

Bergère, Duchampt, Etaix, Hueber est au<br />

contact en 6e position ! Cossin est contraint à<br />

l’abandon, victime d’un problème mécanique,<br />

Hueber n’arrive pas à prendre les roues de<br />

Bergère, Duchampt, Jacolin et Etaix qui<br />

s’échappent, et semblent s’entendre, derrière<br />

3 packs se sont composés et ça roule très vite…<br />

Au début du 3e et dernier tour les 4 sont tou-<br />

24


Recit<br />

jours en tête, mais apparemment ils n’arrivent<br />

plus à s’entendre et ça revient derrière, du<br />

coup c’est un très gros groupe qui arrive à T2<br />

pour l’entame de la dernière partie, 5 km en<br />

2 boucles, dont une grande partie se fait dans<br />

l’herbe…<br />

Etaix de Metz est la surprise du jour, il est le<br />

plus prompt à s’extraire de la T2 avec Hueber<br />

sur ses talons, mais qui ne tarde pas à prendre<br />

les commandes ! Les autres échappés du jour<br />

ont du mal à suivre l’allure !<br />

Hueber s’impose devant Etaix et c’est un Breton<br />

Pol Le Gurun qui monte sur la 3e marche<br />

du podium avec le meilleur chrono à pied en<br />

16’54.<br />

Cadettes et Juniors : Pas de surprise !<br />

Léonie Périault vice-championne du monde<br />

junior 2012 et Cassandre Beaugrand sont les<br />

grandes favorites pour les titres juniors et cadettes<br />

filles. Les filles de Metz auront quand<br />

même leur mot à dire !<br />

Dès la sortie de l’eau, les favorites sont aux<br />

commandes, contrairement aux garçons, il y a<br />

de grandes disparités en natation, les leaders<br />

se retrouvent en tête d’un peloton très étiré !<br />

Pour les juniors, le top 10 se dessine dès la sortie<br />

de l’eau, il n’en est pas de même chez les<br />

cadettes… Chez les juniors Léonie Périault est<br />

un cran au-dessus du lot, la concurrence viendra<br />

plutôt des cadettes avec Cassandre Beaugrand<br />

et Jeanne Lehair.<br />

Mais à pied c’est un duo qui prend vite les<br />

commandes : Periault pour les juniors et Beaugrand<br />

pour les cadettes, elles sont au coude<br />

à coude, et personne n’arrive à les suivre ! Le<br />

trou est fait et Cassandre Beaugrand choisit<br />

de faire sa pénalité sur le dernier tour, du coup<br />

Périault termine seule et remporte une nouvelle<br />

fois le titre junior. Beaugrand la suit de<br />

près en assurant largement la victoire malgré<br />

sa pénalité reçue pour le dépôt de son casque<br />

à la transition.<br />

Jeanne Lehair termine 2e cadette, et 3e de<br />

cette course à 45 secondes de Beaugrand. La<br />

nageuse Margot Garabedian, sortie 1re de<br />

l’eau prend la 3e place en cadette à 15 s de Lehair<br />

et perd 1’ à pied sur Beaugrand.<br />

Chez les juniors, Périault domine largement<br />

la concurrence, Audrey Merle de Parthenay<br />

termine à 1mn52 pour l’argent et Justine Guérard<br />

à 2mn25 pour la médaille de bronze !<br />

26<br />

Peloton<br />

Cadet<br />

Juniors<br />

le duel Montoya-Coninx a bien eu lieu !<br />

Point d’orgue de ces championnats de France<br />

jeunes et dernière course : les juniors garçons<br />

avec des athlètes de grande qualité, nombreux<br />

d’entre eux courent déjà sur les Grand Prix<br />

FFTri, pour Sartrouville, Saint-Quentin en<br />

Yvelines, Poissy ou encore Valence…<br />

Raphaël Montoya a montré qu’il était en<br />

grande forme, avec deux victoires sur Coupe<br />

d’Europe dont celle de Vierzon où il a terminé<br />

www.skinfit.eu


ecit<br />

Au 1er demitour,<br />

Coninx et<br />

Montoya sont<br />

au coude à coude,<br />

les deux se<br />

connaissent<br />

bien et tout va<br />

se jouer ici...<br />

au sprint avec un autre français : Dorian Coninx,<br />

ces deux-là se connaissent bien et se<br />

partagent les titres depuis 3 ans ! Si Coninx<br />

avait devancé Montoya aux épreuves de sélection<br />

d’Aix-en-Provence, sur le terrain c’est bien<br />

Montoya qui l’a emporté à Vierzon, sauf sur le<br />

GP de Dunkerque où Montoya termine 49e…<br />

Emile Blondel Hermant, le champion de<br />

France de duathlon 2013 est non partant, mais<br />

plutôt coureur il est moins dangereux en triathlon…<br />

En natation, c’est Coninx qui sort en tête de<br />

l’eau, suivi de près par Jérémie Dupuy, Paul<br />

Le Roch et Joevin Sampson de Poissy… Florian<br />

Ruscon, Sébastien Hartmann, Quentin<br />

Barreau, Carl Dupont, Pierre Gentet et Dylan<br />

Magnien suivent de très près… Mais avec la<br />

transition c’est un groupe de 4 qui se constitue<br />

à vélo avec en tête de file Coninx et Dupuy, Le<br />

Roch des Sables Vendée puis derrière Montoya<br />

a l’air de peiner un peu… Le 2e groupe<br />

emmené par Dupont et Barreau est assez imposant,<br />

il suit à 30’. Les 3e et 4e groupes ne<br />

sont pas très loin, finalement les quatre échappés<br />

se font reprendre<br />

et c’est un<br />

seul peloton très<br />

dense qui arrive<br />

à T2, d’où l’importance<br />

de bien<br />

se placer avant la<br />

transition.<br />

Coninx est le plus<br />

rapide suivi de<br />

Montoya et Gentet,<br />

Le Roch et<br />

Pujol Siwane, le<br />

local Génies et<br />

Magnien, Dupont,<br />

Barreau et Hartmann<br />

ferment la<br />

marche… il y aura<br />

peu de changement<br />

dans le top<br />

10, les 7 premiers<br />

courent en moins<br />

de 17’ sur un 5 km<br />

assez technique<br />

avec relances,<br />

passages dans<br />

l’herbe, et quelques bosses…<br />

Au 1er demi-tour Coninx et Montoya sont au<br />

coude à coude, les deux se connaissent bien<br />

et tout va se jouer ici, dès l’entame du 2e tour<br />

Montoya place une attaque, Coninx n’arrive<br />

pas à suivre, Montoya sait déjà que c’est gagné<br />

! Dylan Magnien auteur du 3e chrono à pied<br />

prend la médaille de bronze derrière Coninx.<br />

Une bien belle journée à Châteauroux, ça fait<br />

plaisir de voir tous ces jeunes motivés et passionnés<br />

!<br />

Petit bémol, pour les parents et les coaches<br />

qui sont sans doute parfois un peu excessifs,<br />

on n’est pas aux Jeux olympiques et le plaisir<br />

doit prendre le dessus sans laisser de côté les<br />

études !!! Il n’y a que très peu d’élus !<br />

Autre bémol : le manque de résultats des athlètes<br />

des pôles, heureusement la belle 5e place<br />

de Célia Brémond en cadette rattrape un peu,<br />

sans oublier Léo Bergère 8e en cadet, Quentin<br />

Barreau 10e en junior et Pierre Gentet qui a<br />

connu un hiver difficile accroche quand même<br />

une 13e place.<br />

1. Leaders Juniors<br />

2. Raphaël MONTOYA<br />

3. Dylan MAGNIEN<br />

5<br />

4. Gaël GENIES<br />

5. Dorian CONINX<br />

6. Pierre GENTET<br />

3<br />

1 2<br />

6<br />

4<br />

28 29


RC3 GPS<br />

TOUR DE FRANCE<br />

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REGIONAL<br />

Pour la 12e année consécutive, Clermont Triathlon a organisé<br />

le triathlon longue distance de St Rémy sur Durolle.<br />

Malheureusement les conditions météo du mois de mai<br />

ont contraint les organisateurs à transformer l’épreuve<br />

en duathlon (eau trop froide [8°]). Le temps est cependant<br />

agréable en ce dimanche 26 mai.<br />

Textes et photos organisation<br />

Nouveau succEs pour le triathlon<br />

St Rémy sur<br />

Durolle<br />

32 33


Regional<br />

Duathlon L<br />

7,2 km – 80 km – 20 km<br />

William DUPUIS (Issoire Tri Aventure)<br />

devant Sébastien MOREAU<br />

(Puissance 3 Cournon) et Maxime<br />

BESACIER (Trialp Moirans)<br />

11 h, l’heure du départ en course à pied pour 4<br />

tours du plan d’eau de St Rémy sur Durolle et<br />

7,6 km.<br />

Dès les premiers mètres un groupe de 4 coureurs<br />

se détache avec William DUPUIS, Sébastien<br />

MOREAU, Clément BOULARD et Pierre<br />

FROMENT.<br />

La partie cycliste, en grande<br />

partie en sous-bois dans les<br />

vallons de l’arrière-pays thiernois,<br />

a été unanimement<br />

appréciée par l’ensemble des<br />

concurrents.<br />

William DUPUIS fait le forcing<br />

en effectuant 2 boucles à<br />

vélo très rapides qui lui permettent<br />

de creuser l’écart sur<br />

Sébastien MOREAU. Maxime<br />

BESACIER, 3e pose le vélo<br />

avec 16 minutes de retard sur<br />

le leader.<br />

Les passages des triathlètes<br />

sur le lieu d’arrivée permettent<br />

à tous les spectateurs de suivre à chaque<br />

tour le combat que se livrent à distance les<br />

deux principaux protagonistes. Sébastien va<br />

tenter de revenir sur William dans la première<br />

boucle de course (2 boucles de 10 km à réaliser),<br />

mais William résiste et s’envole donc vers<br />

la victoire en 4 h 11 min 20 s, 6 minutes devant<br />

Sébastien et 15 devant Maxime.<br />

Chez les féminines, c’est Marie-Christine<br />

CRET MARTINEZ (Mach 3 Triathlon) qui<br />

remporte l’épreuve en 5 h 24 min 33 s. Les 2<br />

Aude, JANSOU et MAGANA (Albi Triathlon)<br />

complètent le podium.<br />

Duathlon M<br />

3,6 km – 40km – 10km<br />

Départ à 13 h pour l’ensemble<br />

des duathlètes.<br />

Arthur SERRIERES remporte<br />

l’épreuve en 2 h 7 min 40 s.<br />

Romain DAUMAS termine second et<br />

Julien FROMENT 3e.<br />

Emilie GENESTE remporte<br />

l’épreuve féminine (2 h 33’46) en<br />

devançant Alix LE BELGUET et<br />

Fany DELPLANCQ.<br />

Résultats complets disponibles sur<br />

http://www.clermont-triathlon.com/<br />

34


Regional<br />

Duathlon distance L<br />

Top 5 hommes<br />

1. DUPUIS William (Issoire Tri Aventure) 4:11:20<br />

2. MOREAU Sébastien (Puissance 3 Cournon) 4:17:31<br />

3. BESACIER Maxime (Trialp Moirans) 4:26:30<br />

4. ARSAC Cédric (Issy triathlon) 4:32:7<br />

5. COUCHOUD Fabrice (C.N.St Chamond Triathlon) 4:32:57<br />

Top 3 femmes<br />

1. CRET MARTINEZ Marie-Christine (Mach 3 Triathlon) 5:24:33<br />

2. JANSOU Aude (Albi Triathlon) 6:47:50<br />

3. MAGANA Aude (Albi Triathlon) 6:47:50<br />

Duathlon distance M<br />

Top 5 hommes<br />

1. SERRIERES Arthur (Billom triathlon) 02:07:40<br />

2. DAUMAS Romain (Vichy triathlon) 02:07:52<br />

3. FROMENT Julien (Asptt triathlon Orléans) 02:08:33<br />

4. DUPAIN Benjamin (Roanne triathlon) 02:12:39<br />

5. MAYET Valentin (Clermont-Triathlon) 2:13:10<br />

Top 3 femmes<br />

1. GENESTE Emilie (Vichy triathlon) 2:33:46<br />

2. LE BELGUET Alix (Mach 3 Triathlon) 03:10:33<br />

3. DELPLANCQ Fany (Individuel) 3:51:49<br />

36


Hyeres<br />

Dimanche 2 juin avait lieu le 1er triathlon half de Hyères sur la<br />

plage des Salins organisé par le club local, déjà habitué aux organisations<br />

avec un duathlon et un sprint par équipe, cette année,<br />

ils se sont lancés un nouveau défi avec l’organisation d’un<br />

triathlon half distance.<br />

Avant même le départ de l’épreuve, on peut dire que ce triathlon<br />

a d’ores et déjà un certain succès avec plus de 500 inscrits,<br />

notamment grâce au tarif proposé (60 ¤) il est très rare de trouver<br />

un triathlon sur cette distance à un prix si bas ! Mais il est<br />

également idéalement placé pour une répétition générale avec<br />

l’IM France du 23 juin.<br />

Texte et photos by Pierre Mouliérac<br />

1er half de Hyères<br />

38 39


Hyeres<br />

Pas beaucoup de stars si ce n’est le<br />

vieux briscard de la Côte d’Azur :<br />

Olivier Marceau qui aime courir,<br />

en plus il n’est pas loin de la maison,<br />

il en profite aussi pour se tester<br />

avant Nice et pour faire la promotion de sa<br />

marque OMAX sur un petit village expo autour<br />

notamment de Compressport et Skinfit…<br />

Si Belfort n’a pas été épargné par la météo<br />

mauvaise de ce printemps hivernal, en ce dimanche,<br />

le soleil est bien présent et chauffe<br />

déjà à 9 h 30 pour le départ de cette course,<br />

l’eau est fraîche (petit 16 °C), mais pas de vent<br />

et pas de vagues, des conditions idéales pour<br />

s’élancer sur la seule boucle de 1,9 km. Une<br />

vue magnifique s’offre aux athlètes sur la baie<br />

et les îles en face de Hyères, les clubs locaux<br />

ont fait le déplacement en masse (Carqueiranne,<br />

Toulon…), mais d’autres sont venus de<br />

plus loin, même de Suisse !<br />

En natation, un athlète en relais se détache et<br />

sort de l’eau avec quelques encablures d’avance<br />

sur le local Julien Zutter et un autre en relai,<br />

un peu derrière le duo Marceau-Guinchard<br />

qui apparemment s’est mal orienté sur la<br />

dernière bouée. Il y a de gros écarts entre les<br />

premiers et les derniers, venus sans doute se<br />

tester sur la distance !<br />

En vélo, le parcours est considéré par les locaux<br />

comme difficile, il serpente le long du<br />

littoral et des petites routes de l’arrière-pays<br />

varois assez sélectif avec deux difficultés totalisant<br />

1300 m de dénivelé positif, toujours dans<br />

un cadre magnifique (forêt des Maures). La<br />

première ascension : Notre Dame des Anges,<br />

avec environ 9 km et des passages à 8/9 %, est<br />

suivie d’une ascension moins longue et moins<br />

pentue : le col du Babaou. Bref, un parcours de<br />

93 km pour costauds et en une seule boucle !<br />

C’est le Suisse Jean Christophe Guinchard<br />

qui pose le vélo en tête, sorti un peu devant<br />

Jérémy Ortiz en natation (ancien cycliste reconverti<br />

au triathlon) et Olivier Marceau pose<br />

le vélo 3e, le trou est fait avec le peloton amateur<br />

!<br />

Le parcours pédestre est lui également de<br />

toute beauté avec 2 boucles aller-retour en<br />

bord de mer. Un parcours plat dont la seule<br />

difficulté va venir du fait qu’il emprunte 65 %<br />

de chemins en bord de mer donc dans le sable,<br />

20 % de chemin sur terre, et seulement 15 %<br />

de route…<br />

Si Guinchard conforte son avance à pied pour<br />

terminer avec plus de 6’ sur son dauphin Olivier<br />

Marceau qui a pris la 2e place à Jérémy<br />

Ortiz, ce dernier souffre un peu à pied après<br />

avoir réalisé le meilleur temps sur le vélo (2 h<br />

41)… il perd plus de 10 minutes sur les meilleurs<br />

coureurs (1 h 26 pour les meilleurs), ce dernier<br />

ne pourra rien non plus contre le retour de<br />

40 41


Hyeres<br />

l’allemand Kindel, et du multiple champion du<br />

Monde amateur, le niçois Eric Ridez qui termine<br />

4e !<br />

Un podium qui va se trouver modifié après<br />

la disqualification du Suisse Jean Christophe<br />

Guinchard. En effet, suite à des remontées<br />

de bénévoles, le corps arbitral a décidé de le<br />

disqualifier pour « conduite non conforme à<br />

l’éthique sportive » !<br />

Avec cette décision, les arbitres veulent marquer<br />

le coup, notamment en protégeant les<br />

bénévoles sans qui il n’y aurait pas de course.<br />

Même s’il a eu des loupés sur la course, il faut<br />

respecter les autres, surtout ceux qui s’investissent,<br />

de plus sur une course qui n’est pas<br />

un championnat du monde et « qui essuie les<br />

plâtres »… Les organisateurs n’ont rien à envier<br />

aux grosses organisations : un parcours<br />

magnifique, une organisation menée de main<br />

de maître par le club d’Hyères triathlon avec<br />

le soutien de la Mairie de Hyères, une réussite<br />

totale pour les athlètes qui ont pu apprécier le<br />

paysage varois et la magnifique plage des Salins<br />

sous une température d’environ 28 °C…<br />

42 43


Hyeres<br />

Résultats<br />

1. MARCEAU Olivier 4 h 45 min 38 s<br />

2. KINDEL Matthias 4 h 52 min 49 s<br />

3. RIDEZ Eric 4 h 53 min 39 s<br />

4. ORTIZ Jeremy 4 h 53 min 42 s<br />

5. DUQUENNE Samuel 4 h 55 min 14 s<br />

1. REYMOND Stéph. 5 h 19 min 6 s<br />

2. TESTOU Manon 5 h 38 min 10 s<br />

3. CROISSANT Julie 5 h 41 min 21 s<br />

4. POLIZZI Sandrine 5 h 51 min 24 s<br />

5. CHORETIER Aline 5 h 54 min 20 s<br />

C<br />

M<br />

Y<br />

CM<br />

MY<br />

CY<br />

CMY<br />

K<br />

44


Ironman<br />

LE PROGRAMME<br />

Jeudi 20 juin<br />

7 h/9 h Entraînement Officiel Natation Plage du Centenaire<br />

10:00/19:00 Remise des dossards Ironman Expo<br />

10 h/19 h Ironman Expo Promenade des Anglais<br />

10 h/19 h Accréditation Centre Media<br />

Vendredi 21 juin<br />

7 h/9 h Entraînement Officiel Natation Plage du Centenaire<br />

09:00/19:00 Remise des dossards Ironman Expo<br />

9 h/19 h Ironman Expo Promenade des Anglais<br />

9 h/19 h Accréditation Centre Media<br />

19:00 Pasta Party Parc Phoenix<br />

Samedi 22 juin<br />

7 h/9 h Entraînement Officiel Natation Plage du Centenaire<br />

09:00/13:00 Remise des dossards Ironman Expo<br />

9 h/19 h Ironman Expo Promenade des Anglais<br />

9 h/12 h Accréditation Centre Media<br />

14 h/19 h Dépôt des Vélos et Sacs BIKE & RUN Quai des Etats-Unis<br />

Dimanche 23 juin<br />

05:00 Ouverture Parc à Vélo/Dépôt sacs SWIM Quai des Etats-Unis<br />

06:25 Départ des PROs<br />

06:30 Départ du 9e IRONMAN France Nice Plage du Centenaire<br />

8 h/19 h Ironman Expo Promenade des Anglais<br />

9 h/10 h 3e édition Iron Girl Avenue de Verdun<br />

10 h/11 h 30 IronKIDS Plage du Centenaire<br />

15:00 Arrivée du 1er Homme FinishLine<br />

16:00 Arrivée de la 1re Femme FinishLine<br />

22:30 Arrivée dernier Finisher /Feu d’artifice FinishLine<br />

Lundi 24 juin<br />

9 h/17 h Ironman Expo Promenade des Anglais<br />

14:00 Enregistrement des qualifiés pour Hawaii Centre Universitaire Méditerranéen<br />

19:00 Repas de Clôture/”Heroes Night”/Fête Volontaires Parc Phoenix<br />

46 47


Ironman<br />

IRONGIRL<br />

Même jour et même lieu que l’Ironman de<br />

Nice, l’Iron Girl est une course à pied de 5 km<br />

le long de la mer sur la prestigieuse Promenade<br />

des Anglais. Réservé aux femmes !<br />

Départ : 9 h face au Théâtre de Verdure sur la<br />

Promenade des Anglais<br />

Arrivée : sur la même Finishline que les Ironman<br />

!<br />

Pour chaque inscription, 2 euros sont reversés<br />

à l’association INDIGO. L’édition 2012 fut<br />

réussie avec le record du nombre de participantes<br />

et le record de l’épreuve !<br />

CHRONOS ET RECORDS<br />

Podium 2012<br />

Hommes<br />

1. Frederik VAN LIERDE (BEL) 8 h 21’51<br />

2. Paul AMEY (GB) 8 h 42’48<br />

3. François CHABAUD (FRA) 8 h 45’23<br />

Femmes<br />

1. Tine DECKERS (BEL) 9 h 16’05<br />

2. Gina CRAWFORD (NZL) 9h26’25<br />

3. Kristin MOLLER (GER) 9h53’08<br />

records de l’épreuve<br />

Frederik VAN LIERDE en 8 h 21’51 (2012)<br />

Tine DECKERS en 9 h 16’05 (2012)<br />

Natation<br />

Jan SIBBERSEN 44’44 (2007)<br />

Katja WOLLSCHLAEGER 51’13 (2005)<br />

Vélo<br />

Frederik VAN LIERDE 4 h 35’42 (2012)<br />

Christel ROBIN 5 h 5’22 (2009)<br />

Course à pied<br />

Marcel ZAMORA 2 h 42’08 (2010)<br />

Kristin MOLLER 3 h’28 (2012)<br />

IRONKIDS<br />

Comme chaque année, les enfants pourront, comme leurs aînés, s’initier aux joies<br />

du triple effort sur des distances adaptées à leur âge. Qu’ils soient déjà licenciés<br />

dans un club de triathlon ou purement novices, ils pourront tout à faire plaisir et<br />

franchir la même finishline que les centaines de finishers quelques heures plus tard.<br />

Départ par vagues selon les catégories d’âge entre 10 heures et 11 heures<br />

48


Ironman<br />

LES FORCES EN PRÉSENCE<br />

Du côté des femmes…<br />

Tine Deckers ne sera pas présente cette année<br />

pour défendre son titre et pour cause, elle vient<br />

de devenir maman…<br />

En son absence, elles seront quelques-unes à<br />

vouloir lui succéder en haut de l’affiche. Parmi<br />

les Françaises, deux concurrentes peuvent prétendre<br />

à décrocher la plus belle place. L’étoile<br />

montante du triathlon longue distance :<br />

Jeanne Collonge. 5e l’année dernière et vainqueur<br />

deux mois plus tard sur l’EmbrunMan,<br />

elle démontre chaque année une marge de<br />

progression considérable. Elle aura à cœur de<br />

briller pour oublier sa mésaventure des championnats<br />

du monde à Belfort où elle échoue<br />

au pied du podium suite à une pénalité… La<br />

seconde Française engagée est quant à elle<br />

une valeur sure du triathlon avec ses 10 sacres<br />

nationaux, dont le dernier en date à Calvi il<br />

y a quelques semaines : Delphine Pelletier.<br />

Néanmoins, ce sera une grande première pour<br />

elle qui ne s’est jamais alignée sur un Ironman<br />

! Mais la chance du débutant peut jouer<br />

quand on connaît l’expérience sur les épreuves<br />

longues distances de Delphine.<br />

Côté international, les yeux des spectateurs<br />

seront très certainement rivés sur Marie Beth<br />

Eliss qui a multiplié, au cours de ces dernières<br />

années, les performances sur Ironman. Certainement<br />

la concurrente parmi les plus expérimentées<br />

qui fera office de favorite pour le<br />

titre…<br />

Chez les hommes…<br />

Le double vainqueur de l’épreuve et détenteur du record,<br />

Frederik Van Lierde sera une nouvelle fois au départ non<br />

seulement pour défendre son titre, mais il espère bien pouvoir<br />

accrocher un nouveau record. Celui qui a mis fin au<br />

règne sans partage de Marcel Zamora garde jalousement<br />

depuis le titre dans son escarcelle.<br />

Comme à son habitude, il s’est préparé avec professionnalisme<br />

et sérieux pour ce qui représente son deuxième objectif<br />

de la saison après le triathlon d’Abu Dhabi où il a obtenu la<br />

victoire en mars dernier. En stage depuis plusieurs semaines<br />

à Font Romeu, c’est sans pression, malgré son statut de favori,<br />

qu’il entend aborder cette course.<br />

Face à lui, pas mal de prétendants au titre également et le<br />

danger viendra notamment de son compatriote Bart Aernouts,<br />

champion d’Europe de duathlon et vainqueur de l’IM<br />

d’Afrique du Sud il y a quelques semaines. Il s’est classé 11e<br />

des derniers championnats du monde IM à Hawaii et a réalisé<br />

un gros hiver cette saison pour performer. Il a un très<br />

gros potentiel et peut jouer les trouble-fête pour Frederik.<br />

La Belgique sera représentée en force avec Bruno Clerbout.<br />

Un habitué de la Prom’ qui participera à cette année pour la<br />

8e fois à l’épreuve (sur 9 éditions !) et où il a déjà obtenu deux fois une place de 4e (en 2010 et<br />

2012). Peut-être que cette année sonnera pour lui comme l’heure de la consécration ?<br />

Du côté des Français, François Chabaud a dû déclarer forfait suite à une blessure au genou et se<br />

rabattra de fait sur l’EmbrunMan, mais aussi le 5150 de Marseille et le 70.3 d’Aix-en-Provence.<br />

Néanmoins, les tricolores auront deux représentants de choix en la personne d’Hervé Faure et<br />

de José Jeuland.<br />

Le pensionnaire de Vitrolles triathlon connaît très bien cette épreuve pour l’avoir remportée en<br />

2005 (et obtenu une deuxième place en 2009). Déçu de sa place de vice-champion de France<br />

décrochée à Calvi il y a quelques semaines où il espérait le titre, il aura à cœur de briller sur la<br />

Prom’…<br />

Briller sur la Prom’ grâce à des qualités pédestres indéniables et se hisser jusqu’au podium,<br />

c’est bien la tactique que José Jeuland entend déployer pour sa 7e participation ! Très en forme<br />

actuellement, il sait qu’il peut jouer un coup pour améliorer sa performance personnelle sur<br />

l’épreuve, à savoir, une 4e place en 2008…<br />

Attention également au Britannique Paul Amey qui a remporté un IM il y a quelques semaines<br />

et qui affectionne ce type de parcours qu’il connaît bien pour s’entraîner régulièrement dans la<br />

région. Il sera également un sérieux client.<br />

50 51


Ironman<br />

PARCOURS<br />

Huit ravitaillements offriront aux athlètes les apports nutritifs nécessaires à cette épreuve cycliste,<br />

sans oublier le poste de ravitaillement perso situé à mi-course.<br />

Temps limite pour rejoindre le parc à vélo : 17 h 15<br />

Natation<br />

Pas de changement cette année encore<br />

avec un départ à 7 heures de la<br />

fameuse plage du Centenaire juste<br />

en face du théâtre de Verdure sur la<br />

Promenade des Anglais, des sas par<br />

temps seront à nouveau mis en place<br />

afin de permettre à l’ensemble des<br />

concurrents de nager dans un groupe<br />

à leur allure et éviter les bousculades.<br />

Le parcours est toujours constitué de<br />

deux boucles : une première de 2,4<br />

km et une seconde de 1,4 km.<br />

Température de l’eau attendue : aux alentours de 24 degrés. Le port de la combinaison sera<br />

laissée au libre choix des concurrents.<br />

Temps limite pour boucler le parcours natation : 2 h 15<br />

Vélo<br />

Les 180 km du parcours empruntent<br />

l’arrière-pays niçois avec<br />

tout ce qui peut se faire en termes<br />

de difficultés pour le dénivelé<br />

(1800m) ! Ce parcours est résolument<br />

tourné vers les grimpeurs.<br />

Plaisir des jambes (pour ceux qui<br />

auront suivi la bonne préparation)<br />

et plaisir des yeux avec la traversée<br />

de nombreux villages typiques du<br />

Sud-est (17 communes traversées)<br />

dont Gourdon, élu plus beau village<br />

de France.<br />

Les grosses difficultés du parcours : montée de la Condamine à 10% (km 17), ascension de Gattières<br />

(km 20), ascension de Tourettes sur Loup (km 37) avant d’entamer la plus longue ascension<br />

à Pont-du-Loup sur 21 km jusqu’au col de l’Ecre (km70) puis la côte de St Pons au km 103,<br />

une montée courte, mais raide au km 125 à Coursegoules et enfin, la côte du Broc (km 135).<br />

Course à pied<br />

Encore un lieu mythique pour<br />

achever cette épreuve : la Promenade<br />

des Anglais, le marathon<br />

se déroulent en 4 allés/retours<br />

avec un demi-tour au niveau de<br />

l’aéroport. Pas question de prendre<br />

la poudre d’escampette ! On<br />

tourne pour aller chercher ses<br />

précieux chouchous marquants<br />

les tours et filer tout droit vers<br />

l’arrivée !<br />

Le parcours vélo ne comprend<br />

pas de difficultés majeures<br />

hormis la chaleur qui chaque année s’abat sur Nice, le peu de palmiers ne permettent pas<br />

d’ombrager suffisamment la dizaine de kilomètres de la boucle pédestre.<br />

Des douches sont installées à divers endroits du parcours afin de soulager l’ensemble des participants<br />

aux heures les plus chaudes.<br />

Attention, cette dernière partie de la compétition devra être effectuée dans un temps limite total<br />

de 16 heures…<br />

Vous pourrez compter sur le soutien des centaines de spectateurs qui se presseront sur la Prom’<br />

pour vous porter par leurs encouragements.<br />

DU CÔTÉ DE L’EXPO<br />

Cette année encore des centaines de marques seront<br />

représentées dans le Village Expo qui prend de l’ampleur<br />

et de la grandeur au fil des éditions… L’occasion<br />

de changer son vieux casque, de se faire plaisir<br />

dans une nouvelle tenue ou de découvrir les dernières<br />

nouveautés en matière de triathlon. Une véritable aubaine<br />

aussi pour les triathlètes étourdis qui auraient<br />

laissé la moitié de leur matos à la maison !<br />

Voir le Plan Ironman Expo.<br />

52 53


OFF Road<br />

TNatura<br />

Sardaigne<br />

le pari a été tenu<br />

Après plusieurs années passées sous le label Xterra, l’épreuve off-road<br />

de Orosei avait fait le pari, pour cette édition, de se présenter en dehors<br />

de tout label. Un pari audacieux quand on sait que l’épreuve italienne<br />

représentait l’un des fleurons du circuit Xterra en Europe. Si<br />

le nombre de participants était inférieur aux éditions précédentes, en<br />

revanche, le bilan pour cette première « en solo » reste très positif.<br />

Texte et photos by Jacvan<br />

54 55


off road<br />

TRIATHLÈTES,<br />

VOUS ÊTES À LA RECHERCHE DU MEILLEUR MATÉRIEL<br />

POUR VIVRE VOTRE PASSION INTENSÉMENT.<br />

ADOPTEZ :<br />

• les indispensables<br />

lacets élastiques autobloquant.<br />

Ils travaillent aussi dur<br />

que vous !<br />

• les ceintures de running<br />

les plus confortables du marché<br />

avec pochettes en néoprène,<br />

attaches dossard, portes<br />

gels, gourdes,…<br />

brassards iPhone<br />

Ils sont un peu plus de 300 en ce dernier<br />

dimanche de mai à s’élancer pour la<br />

première édition du triathlon off-road<br />

labellisé TNatura, un concept mis en<br />

place par Sandro Salerno qui n’est autre<br />

que le chef d’orchestre de cette épreuve<br />

italienne depuis près de 7 ans. L’idée de cet organisateur<br />

qui fut le premier à se lancer dans<br />

l’aventure Xterra en Europe était assez simple<br />

: proposer une épreuve off-road du même rang<br />

que le Xterra mais en dehors d’un label dans<br />

lequel il ne se reconnaissait plus. Si le nom a<br />

changé, les prestations sont restées identiques<br />

: une grande pasta réunissant pro, amateurs et<br />

accompagnants, des parcours passant par des<br />

chemins privés et dans une zone protégée ouverte<br />

seulement pour le triathlon (avec montage<br />

de structures telles que les ponts de singe<br />

pour cette occasion), des bénévoles attentifs<br />

aux coureurs, tee-shirt finishers, grande cérémonie<br />

de clôture dans le cadre parfait de l’hôtel<br />

Torre Moresca…<br />

Il existe néanmoins quelques différences par<br />

rapport aux éditions précédentes.<br />

Tout d’abord, sur le prix de l’inscription. Le<br />

label Xterra se monnaye et généralement, le<br />

© TRIMAXHEBDO<br />

modèles utilisés par<br />

FREDERIK VAN LIERDE à HAWAI :<br />

• ceinture RN06 (6 porte gels)<br />

+ 4 gourdes additionnels AD06<br />

(4 fois 180 ml)<br />

• lacet Xtenex sport jaune fluo<br />

56


off road<br />

CANNONDALE.COM<br />

CANNONDALE BICYCLE CORP0RATION<br />

USER/CDALEBRAD<br />

prix de celui-ci se répercute sur le prix de<br />

l’inscription.<br />

Paterson<br />

Cette année, la participation<br />

était moins onéreuse que l’an passé pour un<br />

niveau une de prestation domination<br />

identique. Le nouveau<br />

concept est simple : privilégier les épreuves<br />

de sans masse plutôt partage<br />

que les courses résolument<br />

tournées vers les élites.<br />

Et c’est ce qui a fait également la différence<br />

au niveau des participants cette année où<br />

on dénombrait bien moins d’élite qu’en 2012<br />

: pas de Ben Allen ou de Jacqui Slack qui ont<br />

mis un point d’honneur cette année encore,<br />

à courir un maximum d’épreuves… Xterra…<br />

D’abord annoncé, le couple vedette du offroad<br />

a finalement décliné l’invitation sarde<br />

de dernière minute. Mais certains « fidèles<br />

» avaient tenu à répondre présents. Chez les<br />

hommes, Olivier Marceau ne pouvait pas ne<br />

pas être présent, lui qui n’a jamais manqué<br />

un rendez-vous à Cala Ginepro depuis des<br />

années. C’est devenu plus une histoire d’amitié<br />

avec Sandro que de label ou autre affichage.<br />

Idem du côté des féminines, avec une<br />

Renata Bucher qui a été parmi les premières<br />

à répondre présent lors de l’invitation de<br />

Sandro. Côté français, notre Bubu nationale,<br />

Marion Lorblanchet avait à cœur de prendre<br />

le départ et se retrouver dans une con-<br />

Olivier<br />

Marceau<br />

SLICE HI-MOD RED.<br />

TOUT SIMPLEMENT RAPIDE.<br />

Une conception éprouvée associant des caractéristiques<br />

aérodynamiques exceptionnelles, une géométrie stable, un<br />

poids léger et un certain confort, le tout dans une machine<br />

simple et facile à utiliser.<br />

58


Off road<br />

figuration course après une saison 2012 très<br />

difficile en raison de pépins de santé.<br />

La qualification… Évidemment, pas question<br />

ici d’attendre une qualification pour la<br />

grande finale hawaiienne qui est le privilège<br />

des manifestations labellisées. Pour cette année,<br />

il s’agissait de se faire plaisir sur une seule<br />

épreuve, voire deux (puisque l’épreuve allemande<br />

de Titisee passe également sous l’égide<br />

TNatura)… mais l’organisateur ne manque pas<br />

d’idée ni d’ambition pour cette nouvelle série<br />

: l’an prochain, ce sont 5 étapes qui viendront<br />

grossir le calendrier TNatura avec la mise en<br />

place d’un challenge entre ces épreuves et la<br />

qualification pour une grande finale qui pourrait<br />

se dérouler… en Sardaigne !<br />

Sur le plan sportif, on retiendra la victoire<br />

d’Olivier Marceau et de Renata Bucher. Mais<br />

surtout, que cette épreuve, première du nom,<br />

ne sera très certainement pas la dernière !!<br />

Rendez-vous en mai 2014 pour une nouvelle<br />

édition pleine de surprises.<br />

BUCHER<br />

BUCHER<br />

Résultats<br />

TOP 5 HOMMES<br />

1. Marceau Olivier 02:31:16<br />

2. Ballerini Leonardo 02:36:01<br />

3. Szymoniuk Michael 02:37:14<br />

4. Baralla Fabrizio 02:39:09<br />

5. Pallotta Antonello 02:41:52<br />

ballerini<br />

Lorblanchet<br />

TOP 5 FEMMES<br />

1. Bucher Renata 02:49:35<br />

2. Müller Kathrin 02:53:16<br />

3. Wasle Carina 02:53:42<br />

4. Lorblanchet Marion 02:58:56<br />

5. Tavecchio Sara 03:10:15<br />

60 61


Matos<br />

T e s t<br />

Pallium<br />

Sobre & Efficace !<br />

62 63


Matos<br />

C<br />

M<br />

Y<br />

CM<br />

MY<br />

CY<br />

CMY<br />

Présentation<br />

La marque luxembourgeoise<br />

Mathot a lancé en avril son<br />

premier modèle destiné<br />

aux vitesses électroniques<br />

(Di2) : le Pallium, mais il<br />

peut cependant accepter<br />

les groupes traditionnels à<br />

câbles. Ce modèle furtif aux<br />

formes très travaillées a déjà<br />

été testé par plusieurs magazines<br />

allemands et français de<br />

référence.<br />

Le cadre a subi des tests en<br />

soufflerie exigeants et grâce<br />

à des formes de tubes très<br />

spécifiques, l’impact aérodynamique<br />

du cadre a été<br />

minimisé. Les formes des<br />

tubes ont été étudiées par un<br />

ingénieur allemand et sont<br />

également utilisées dans le<br />

monde de la course automobile<br />

par Ferrari et Aston Martin<br />

afin de maximiser les flux<br />

d’air générés lors du déplacement.<br />

Il s’agit donc d’un produit très<br />

technique, et ce « Pallium » se<br />

positionne clairement comme<br />

le leader de la marque.<br />

Il s’agit d’un cadre typé « route<br />

» ultra-moderne avec un profil<br />

très particulier. Au premier<br />

regard, ce cadre a l’air d’être<br />

très rigide, peut-être trop<br />

rigide. Mais le carbone unidirectionnel<br />

réussit à atténuer<br />

le manque de confort et permet<br />

un usage longue distance<br />

sans craindre des maux de<br />

dos. La qualité du carbone est<br />

du UHM (Ultra Haut Module),<br />

le top en terme de poids/<br />

solidité.<br />

Sa couleur mate gris foncée<br />

est très discrète, jolie sans chichi,<br />

quand on regarde de plus<br />

près on devine les efforts de la<br />

marque pour la précision, notamment<br />

pour le groupe Di2<br />

et pour l’aérodynamisme.<br />

K<br />

64


Matos<br />

Essai<br />

Le test du Pallium a duré 1<br />

mois avec environ 750 km<br />

parcourus pour 5200 m de<br />

dénivelé positif. Sur différend<br />

type de parcours : roulant,<br />

vallonné, et même montagneux<br />

(col de L’Ecre et col de<br />

Vence). Avec le groupe Ultegra<br />

Di2 et des roues en carbone<br />

Lightweight. Que du bon !<br />

Après quelques réglages sur<br />

le bord de mer en direction<br />

de Menton, pas grand-chose<br />

à modifier ! Malgré la période<br />

de pseudo reprise, on se sent<br />

de suite bien sur le Pallium,<br />

plutôt de petite taille, on l’a<br />

très vite bien en main, d’autant<br />

plus que son équipement<br />

est très agréable !<br />

Dès les premiers kilomètres,<br />

on sent le potentiel du vélo,<br />

les premières sorties se passent<br />

bien, même jusqu’à 2 h<br />

30, le positionnement est bon<br />

et on va pouvoir rouler !<br />

Très confortable aussi bien en<br />

montée, en relance, que dans<br />

les descentes techniques…<br />

Après une bonne prise en<br />

main sur quelques sorties,<br />

passons aux choses sérieuses<br />

: Sortie sur le parcours de<br />

l’IM France avec plus de 150<br />

km sur un parcours très accidenté,<br />

dès les premières<br />

rampes du col de l’Ecre, je<br />

sens qu’il y a un très bon rendement,<br />

vu la vitesse affichée<br />

au compteur, je suis rarement<br />

monté à cette allure à cette<br />

période de l’année ! Le poids<br />

et rendement sont excellents,<br />

un vélo parfait pour grimper<br />

les cols…<br />

Mais qu’est-ce que ça donne<br />

sur le plat ?<br />

Malgré son profil typé routier,<br />

le Pallium se débrouille également<br />

super bien sur le plat,<br />

sans prolongateur, main en<br />

bas des cocottes, sur le plat ça<br />

roule fort également, on sent<br />

qu’il y a également un très<br />

bon retour de la puissance<br />

développée. Dans une petite<br />

accélération type sprint,<br />

encore plus impressionné,<br />

toute l’énergie développée<br />

est idéalement rendue et une<br />

impression de ne pas forcer<br />

plus à l’allure atteinte ! Plus<br />

on appuie plus ça va vite et ça<br />

ne fait pas plus mal ! Bref un<br />

vrai régal…<br />

Un vélo idéal pour triathlète<br />

polyvalent aimant les montures<br />

toniques et avec un<br />

bon rendement, léger, avec<br />

un visuel et une couleur sobre,<br />

une ligne apprécié par<br />

certains connaisseurs… Un<br />

rapport qualité/prix sûrement<br />

difficile à battre ! Quant<br />

au confort, aucune douleur<br />

ressentie tout au long du test<br />

notamment sur la sortie de<br />

plus de 5 h…<br />

66 67


Matos<br />

Fiche<br />

technique<br />

Specificites<br />

• Carbone UHM, unidirectionnel<br />

• Cadre conçu pour câblage Di2<br />

• Tubes et tige de selle aero selon les principes du « Kammtail »<br />

• Jeu de direction conique<br />

• Boîtier BB86<br />

• Poids<br />

• Cadre : 920gr<br />

• Fourche : 350gr<br />

• Vélo photographié : 6.52Kg<br />

• 5 ans de garantie sur cadre<br />

Composants<br />

• Cintre : FSA Omega<br />

• Potence : FSA OS-190<br />

• Jeu de direction : Neco H373 Conique Intégré<br />

• Selle : Fizik Arione K:IUM<br />

• Portes-bidon : Elite Custom Race<br />

• Pneus : Continental Grand Prix 23mm<br />

• Boyaux : Continental Sprinter Gatorskin 22mm<br />

• Chambres à Air : Continental Race Presta<br />

• Roues : FFWD Wheels, au choix (www.ffwdwheels.com)<br />

• Transmission : Classique (53/39) ou Compact (50/34), au choix<br />

• Cassette : Cassette 12/25 du groupe choisi<br />

68 69


Belgium TriaThlon<br />

Championship Full DisTanCe<br />

ardennes belges<br />

01/09/2013<br />

SINGLE or RELAY<br />

3,8/180/42<br />

www.belman.be<br />

© Didier Vandenbosch

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