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Fibre malgache

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© Patrick Ageneau / Département du Rhône - Muséum<br />

© Patrick Ageneau / Département du Rhône - Muséum<br />

4 5<br />

La soie<br />

Le raphia<br />

Le coton<br />

Le jonc<br />

Il existe différents types de soie<br />

À Madagascar, il existe deux formes<br />

Le coton se situe au Centre sud<br />

Le vêtement tressé à Madagascar<br />

à Madagascar : la soie domestique<br />

principales de vêtements en raphia<br />

et au sud-ouest de Madagascar<br />

est assez élaboré et diversifié pour<br />

du bombyx mori, la soie sauvage<br />

tissés : les vêtements portés au cours<br />

et est appelé indifféremment selon<br />

habiller la femme, l’homme et l’enfant.<br />

dite Landybe du borocera<br />

de la vie et le vêtement mortuaire.<br />

les régions : landihazo (soie d’arbre)<br />

Le costume féminin est constitué<br />

madagascariensis et la soie<br />

par les Merina ; hasy, hasine,<br />

du tafitsihy ou jupe-fourreau,<br />

d’araignée, nephila madagascariansis.<br />

La chemise ou akanjo-be et la jupe-<br />

par les Tandroy; hasina, par les Bestileo...<br />

du sikitratra ou couvre-poitrine,<br />

fourreau ou sembo betsimisaraka,<br />

D’après Cornélis de Houtman,<br />

de l’anaketry ou ceinture porte-bébé,<br />

La soie est attestée sur l’île depuis<br />

saimbo, simbo sont les principaux<br />

la présence du coton est attestée<br />

et de l’alotry ou pare-soleil.<br />

le milieu du XVII e siècle au moins,<br />

vêtements de vie ; le laimasaka, linceul<br />

dès le XVI e siècle au Sud-Ouest de l’île,<br />

par Flacourt(1650), puis Drury<br />

de raphia ikat, constituant le vêtement<br />

à Saint Augustin où les princes portent<br />

L’homme et l’enfant jouissent<br />

au XVIII e siècle : « La soie est très<br />

mortuaire pour certains.<br />

des « draps » de coton rayés jusqu’aux<br />

d’un choix plus réduit. L’homme porte<br />

abondante dans le pays, qu’on<br />

genoux. Il est dès cette époque tissé<br />

le kaboti , sorte de fourreau parfois<br />

la récolte sur différentes espèces<br />

à Madagascar.<br />

terminé en blouse sans manches.<br />

d’arbres et que les locaux étirent<br />

L’enfant revêt une réduction<br />

les cocons avec leurs mains tissant<br />

du tafitsihy, adapté à sa taille.<br />

comme le coton, la soie qu’ils<br />

obtiennent de cette façon.»<br />

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