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tp4 partitions - IUT d'Arles

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Iut Arles / A1SE<br />

Systèmes d’exploitation<br />

TP 4 Gestion des <strong>partitions</strong><br />

1. Montages<br />

Les disques montés par le système de fichiers sont visibles en lançant la commande mount. Cette<br />

commande permet également de rajouter d'autres périphériques de stockage (disques, disquette,<br />

CDRom, clé USB, …) de manière dynamique. Il faudra toujours monter un périphérique dans un<br />

répertoire du SDF (système de fichiers) pour pouvoir l'utiliser. D'habitude, le répertoire de base des<br />

points de montage est /mnt. Après le travail sur le périphérique, il faut démonter son lien sur le SDF,<br />

on utilise la commande umount.<br />

Deux fichiers sont indispensables au fonctionnement des disques dans le SDF :<br />

● /etc/fstab liste les montages effectués au démarrage de la machine ;<br />

●<br />

/etc/mtab liste les périphériques montés actuellement (c'est ce qu'affiche mount).<br />

Comme vous êtes plusieurs à avoir installé Linux sur le même disque, vous disposez d'autre <strong>partitions</strong><br />

Linux (sda1 si vous êtes sur sda3 par exemple). Vous devez :<br />

●<br />

consulter le manuel de mount (man mount), monter un autre partition sur le répertoire<br />

/mnt/autre (celui-ci doit déjà avoir été créé) et la parcourir :<br />

mount –t ext4 /dev/sda1 /mnt/autre<br />

●<br />

récupérer le fichier /etc/passwd de l'autre groupe sur votre disque ( !! en copiant, pas en le<br />

déplaçant), vous pourriez donc (a priori) casser ses mots de passes. Créer un fichier « alire » sur<br />

la partition de vos camarades, dans le répertoire /home/« user », contenant un message qui soit<br />

une trace de votre passage.<br />

ATTENTION : vous êtes administrateur sur ce nouveau SDF. Si vous endommagez l'autre<br />

système, vous devrez remonter le disque tous ensemble !!<br />

notes :<br />

● pour lister les <strong>partitions</strong> du 1er disque : fdisk -l /dev/sda (en étant root). Pour le deuxième disque :<br />

fdisk -l /dev/sdb, etc.<br />

●<br />

●<br />

si vous avez créé le répertoire /mnt/autre avec root, il a les droits rwx r_x r_x et donc seul root peut y<br />

écrire ;<br />

le montage est par défaut rw c'est à dire que l'on peut lire et écrire dans le SDF monté. Il existe une<br />

option permettant la lecture seule (ro).<br />

R. Raffin, W. Famy & A. François p. 1/3


Iut Arles / A1SE<br />

Systèmes d’exploitation<br />

2. Partitionnement<br />

La gestion des <strong>partitions</strong> et des systèmes de fichiers qui les composent est faite par la commande<br />

fdisk 1 , à appliquer sur le périphérique à gérer (ex : fdisk /dev/sda). Cela permet de rajouter des<br />

<strong>partitions</strong>, d'en supprimer ou de modifier le SDF qu'elles supportent. Par défaut, vous devez avoir sur<br />

vos disques :<br />

/dev/sda1 linux<br />

/dev/sda2 swap<br />

/dev/sda3 fat Extended<br />

/dev/sda4 linux<br />

...<br />

a) informations<br />

Pour avoir des informations sur vos <strong>partitions</strong>, utiliser la commande fdisk –l /dev/sda. Cela affiche<br />

les différentes <strong>partitions</strong> du premier disque IDE et termine (sans danger).<br />

b) modifications (ajout, supression)<br />

!! Attention, toute erreur entraînera un remontage du disque complet un jeudi après-midi !! 2 . Il<br />

faut être root pour effectuer les commandes suivantes.<br />

●<br />

●<br />

lancer la commande fdisk /dev/sda, lister les <strong>partitions</strong> présentes (p).<br />

Ajouter une partition linux, à la suite des autres, d'une taille de 50 Mo (n), de type ext4-Linux<br />

(bien noter les numéros des cylindres des anciennes <strong>partitions</strong> pour ne pas les écraser). Les<br />

types de <strong>partitions</strong> possibles sont listés grâce à (L).<br />

une fois la partition créée, il faut la formater pour recevoir un SDF (on a souvent à redémarrer<br />

la machine avant cette étape afin que la table des <strong>partitions</strong> soit écrite car le disque est utilisé<br />

par le système) : on utilise la commande mkfs. Par exemple pour formater votre partition sur<br />

/dev/sda10, de 50 Mo :<br />

mkfs /dev/sda10 -t ext4<br />

Cela formate la partition /dev/sda10, pour recevoir un SDF de type ext4 (linux).<br />

●<br />

une fois le partitionnement et le formatage terminés, il faut monter le disque pour pouvoir y<br />

stocker des informations. Utiliser la commande mount pour lier le disque /dev/sda10 au<br />

répertoire /mnt/nouveau :<br />

●<br />

●<br />

●<br />

mount -t ext4 3 /dev/sda10 /mnt/nouveau<br />

ajouter un utilisateur durand qui a comme répertoire de base pdurand sur /mnt/nouveau.<br />

tester le compte en se connectant en durand. Créer quelques fichiers dans le répertoire et<br />

vérifier les droits.<br />

pour que le montage se fasse au démarrage de la machine, ajouter /dev/sda10 dans le fichier<br />

/etc/fstab (regarder les autres lignes pour information). Exécuter la commande mount –a pour<br />

remonter les disques. S'il n'y a pas de problèmes, se déconnecter afin de faire une connexion de<br />

durand, de tester le montage de /mnt/nouveau et le fonctionnement du compte.<br />

● lorsque tout fonctionne, effacez votre travail :<br />

1 La commande cfdisk donne une interface interactive en mode texte pour la création de partition. Vous pouvez<br />

utiliser fdisk ou cfdisk. Il existe moult autre logiciel de partitionnement sfdisk, parted, ...<br />

2 L'administrateur a quelques contraintes ...<br />

3 « -t ext4 » n'est pas obligatoire si le système de fichier est reconnu. cette option est très pratique en cas de<br />

problème sur le système de fichier. On peut le remplacer par « -t auto ».<br />

R. Raffin, W. Famy & A. François p. 2/3


Iut Arles / A1SE<br />

Systèmes d’exploitation<br />

1. supprimez pdurand,<br />

2. démontez le disque /dev/sda10 du SDF,<br />

3. supprimez le répertoire /mnt/nouveau,<br />

4. ôtez la ligne de /etc/fstab,<br />

5. exécutez la commande fdisk pour supprimer la partition /dev/sda10,<br />

6. redémarrez ...<br />

3. Quelques commandes supplémentaires<br />

●<br />

watch permet de surveiller le déroulement d’une commande, d’un programme. Par<br />

exemple « watch --interval=10 'df -h /home'' » permet de surveiller les remplissages des disques<br />

montés dans le SDF (rafraîchissement toutes les 10 secondes), « watch 'ls -l<br />

/home/jdupont/rapport.txt' » surveille le fichier /home/jdupont/rapport.txt ;<br />

● who –q donne le nombre d’utilisateurs présents sur la machine ;<br />

● who –i donne le temps de présence sur la machine, pour chaque utilisateur ;<br />

● last liste les derniers démarrages de la machine ;<br />

● killall permet de terminer toutes les instances d’un programme ;<br />

● pkill permet de tuer les processus qui correspondent à chaine ;<br />

● pidof retourne le (ou les) numéros de processus d’un programme ;<br />

● fuser quels fichiers sont utilisés et par qui ?<br />

● hdparm 4 –g –i –v /dev/sda affiche des informations sur le disque dur ;<br />

● vmstat renvoie des informations sur la mémoire virtuelle ;<br />

● free affiche des informations sur la mémoire (virtuelle et réelle), utilisée et restante ;<br />

●<br />

●<br />

shutdown permet de redémarrer, d’arrêter la machine après un temps donné. Envoie un message aux<br />

utilisateurs connectés. Synchronise les entrées-sorties et ferme les fichiers ouverts ;<br />

motd affiche un message pour chaque connexion d’utilisateur (« message of the day »). Le message est<br />

stocké dans /etc/motd.<br />

4 Permet aussi de modifier les options de gestion des disques dur. Peut être dangereux.<br />

R. Raffin, W. Famy & A. François p. 3/3

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