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Le <strong>temps</strong> <strong>de</strong> <strong>mourir</strong><br />
C'<strong>est</strong> une évi<strong>de</strong>nce à laquel<strong>le</strong> personne n'échappe : la mort <strong>est</strong> présente dans tous<br />
<strong>le</strong>s domaines et la race humaine n'y échappe pas : riches et pauvres, grands et<br />
petits, faib<strong>le</strong>s ou puissants, justes et injustes.<br />
Nous sommes tributaires du <strong>temps</strong> qui passe et l'Ecclésiaste a écrit : "Il y a un <strong>temps</strong><br />
pour vivre et un <strong>temps</strong> pour <strong>mourir</strong> !"<br />
La plupart <strong>de</strong>s gens appréhen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>mourir</strong> mais ils s'efforcent <strong>de</strong> ne pas y penser.<br />
Et puis la vie, ou ce qu'ils croient être la vie, <strong>le</strong>s entraîne dans un tourbillon effréné et<br />
agité qui fait souvent dire à propos <strong>de</strong> bien <strong>de</strong>s choses : "Pas <strong>le</strong> <strong>temps</strong> !"<br />
Que nous l'ayons ou pas il faudra prendre <strong>le</strong> <strong>temps</strong> <strong>de</strong> <strong>mourir</strong>, c'<strong>est</strong> obligé ! Et puis<br />
"la gran<strong>de</strong> faucheuse" vient souvent bruta<strong>le</strong>ment au moment où l'on y pense <strong>le</strong><br />
moins, quelque soit l'âge : un acci<strong>de</strong>nt, une maladie foudroyante, une agression,<br />
etc... <strong>mourir</strong> peut être rapi<strong>de</strong> !<br />
Le <strong>temps</strong> <strong>de</strong> <strong>mourir</strong> n'<strong>est</strong> pas négociab<strong>le</strong> malgré <strong>le</strong>s grands progrès <strong>de</strong> la science<br />
médica<strong>le</strong>. Certains pensent choisir <strong>le</strong> moment <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur mort en se suicidant, mais ils<br />
agissent sous une sorte <strong>de</strong> contrainte, la peur d'une fin <strong>de</strong> vie diffici<strong>le</strong>, l'angoisse<br />
<strong>de</strong>vant une situation inextricab<strong>le</strong>, <strong>le</strong> désespoir que produit une vie vi<strong>de</strong> <strong>de</strong> sens...<br />
Quelque soit la forme que prend la mort ... l'homme s'en va vers sa <strong>de</strong>meure éternel<strong>le</strong><br />
(Ecclésiaste 12:7).<br />
Nous <strong>de</strong>vrions y réfléchir avec sagesse et ne pas raisonner comme cet homme<br />
apparemment prévoyant mais en réalité insensé, dont Jésus a parlé dans une<br />
parabo<strong>le</strong>.<br />
Et il <strong>le</strong>ur dit cette parabo<strong>le</strong> : Les terres d'un homme riche avaient beaucoup rapporté. Et il<br />
raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n'ai pas <strong>de</strong> place pour serrer ma récolte.<br />
Voici, dit-il, ce que je ferai : j'abattrai mes greniers, j'en bâtirai <strong>de</strong> plus grands, j'y amasserai<br />
toute ma récolte et tous mes biens ; et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup <strong>de</strong><br />
biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. Mais Dieu lui<br />
dit : Insensé ! Cette nuit même ton âme te sera re<strong>de</strong>mandée ; et ce que tu as préparé, pour<br />
qui cela sera-t-il ? (Luc 12:16-20).<br />
L'Ecclésiaste a encore écrit :<br />
Mieux vaut al<strong>le</strong>r dans une maison <strong>de</strong> <strong>de</strong>uil que d'al<strong>le</strong>r dans une maison <strong>de</strong> f<strong>est</strong>in ; car c'<strong>est</strong> là<br />
la fin <strong>de</strong> tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur (Ecclésiaste 7:2).<br />
Etre prêt<br />
On cite souvent cette paro<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Bib<strong>le</strong> au sujet <strong>de</strong> la mort : "Prépare–toi à la<br />
rencontre <strong>de</strong> ton Dieu". Cependant el<strong>le</strong> n'a pas été adressée à une personne qui
allait <strong>mourir</strong>, mais comme un avertissement à Israël donné par <strong>le</strong> prophète Amos,<br />
dans une circonstance bien précise. Dieu allait frapper son peup<strong>le</strong> d'un jugement à<br />
cause <strong>de</strong> ses infidélités :<br />
Je vous ai bou<strong>le</strong>versés, Comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit; Et vous avez été<br />
comme un tison arraché <strong>de</strong> l’incendie. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit<br />
l’Eternel… C’<strong>est</strong> pourquoi je te traiterai <strong>de</strong> la même manière, Israël; Et puisque je te traiterai<br />
<strong>de</strong> la même manière, Prépare-toi à la rencontre <strong>de</strong> ton Dieu, O Israël ! (Amos 4:11-12)<br />
Alors que veut dire être prêt ? Y a t-il une préparation pour "bien <strong>mourir</strong>" ? Mourir en<br />
état <strong>de</strong> grâce comme on <strong>le</strong> dit parfois.<br />
Je crois plutôt que pour bien <strong>mourir</strong> il faut bien vivre, vivre <strong>de</strong> façon à plaire à Dieu.<br />
Voici quelques paro<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la Bib<strong>le</strong> à ce sujet :<br />
On t’a fait connaître, ô homme, ce qui <strong>est</strong> bien; Et ce que l’Eternel <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> toi, C’<strong>est</strong> que<br />
tu pratiques la justice, Que tu aimes la miséricor<strong>de</strong>, Et que tu marches humb<strong>le</strong>ment avec ton<br />
Dieu (Michée 6:8).<br />
Dieu ne fait point acception <strong>de</strong> personnes, mais qu’en toute nation celui qui <strong>le</strong> craint et qui<br />
pratique la justice lui <strong>est</strong> agréab<strong>le</strong> (Actes 10.34-35)<br />
Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur<br />
(Psaumes 15:2).<br />
Il <strong>est</strong> dit d'un homme <strong>de</strong> foi, <strong>vivant</strong> dans la première partie <strong>de</strong> l'histoire du mon<strong>de</strong>,<br />
qu'il marchait avec Dieu :<br />
Hénoc, après la naissance <strong>de</strong> Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans; et il engendra<br />
<strong>de</strong>s fils et <strong>de</strong>s fil<strong>le</strong>s (Genèse 5:22).<br />
Tout en ayant une vie norma<strong>le</strong>, une famil<strong>le</strong> et une activité professionnel<strong>le</strong>, Hénoc a<br />
vécu dans la foi en cherchant à plaire à Dieu (Hébreux 11:5).<br />
Vous me direz, et je <strong>le</strong> crois aussi, qu'il n'y a pas d'homme juste. Cependant, Dieu a<br />
pourvu à notre manque <strong>de</strong> justice.<br />
Car tous ont péché et sont privés <strong>de</strong> la gloire <strong>de</strong> Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa<br />
grâce, par <strong>le</strong> moyen <strong>de</strong> la ré<strong>de</strong>mption qui <strong>est</strong> en Jésus Christ. C'<strong>est</strong> lui que Dieu a <strong>de</strong>stiné,<br />
par son sang, à être, pour ceux qui croiraient victime propitiatoire, afin <strong>de</strong> montrer sa justice,<br />
parce qu'il avait laissé impunis <strong>le</strong>s péchés commis auparavant, au <strong>temps</strong> <strong>de</strong> sa patience,<br />
afin, dis-je, <strong>de</strong> montrer sa justice dans <strong>le</strong> <strong>temps</strong> présent, <strong>de</strong> manière à être juste tout en<br />
justifiant celui qui a la foi en Jésus (Romains 3:23-26).<br />
La foi en Jésus-Christ <strong>est</strong> <strong>le</strong> moyen unique d'être purifiés <strong>de</strong> nos péchés, justifiés<br />
<strong>de</strong>vant Dieu, afin d'être agréé par Lui.<br />
L'apôtre Paul a écrit : Je vis dans la foi au Fils <strong>de</strong> Dieu, qui m’a aimé et qui s’<strong>est</strong> livré luimême<br />
pour moi (Galates 2:20).
Vivre dans la foi en Jésus-Christ signifie non seu<strong>le</strong>ment que nous croyons à la<br />
va<strong>le</strong>ur <strong>de</strong> son sacrifice pour <strong>le</strong> pardon <strong>de</strong> nos péchés, mais encore que nous<br />
<strong>de</strong>meurons en communion avec Lui.<br />
Mais si nous marchons dans la lumière, comme il <strong>est</strong> lui-même dans la lumière, nous<br />
sommes mutuel<strong>le</strong>ment en communion, et <strong>le</strong> sang <strong>de</strong> Jésus son Fils nous purifie <strong>de</strong> tout<br />
péché (1 Jean 1:7).<br />
Jésus dit à ce sujet :<br />
Je suis la lumière du mon<strong>de</strong> ; celui qui me suit ne marchera pas dans <strong>le</strong>s ténèbres, mais il<br />
aura la lumière <strong>de</strong> la vie (Jean 8:12).<br />
Vivre dans la foi au Fils <strong>de</strong> Dieu c'<strong>est</strong> s'attacher à lui et <strong>le</strong> suivre en obéissant à sa<br />
Paro<strong>le</strong>.<br />
En vérité, en vérité, je vous <strong>le</strong> dis, celui qui écoute ma paro<strong>le</strong>, et qui croit à celui qui m'a<br />
envoyé, a la vie éternel<strong>le</strong> et ne vient point en jugement, mais il <strong>est</strong> passé <strong>de</strong> la mort à la vie<br />
(Jean 5:24).<br />
L'apôtre Jean enseigne que si nous mettons notre foi dans <strong>le</strong> Fils <strong>de</strong> Dieu nous<br />
avons la vie éternel<strong>le</strong> (1 Jean 5:11-13).<br />
La foi <strong>est</strong> une ferme assurance ! Or mettre sa foi en Jésus-Christ c'<strong>est</strong> avoir la<br />
certitu<strong>de</strong> qu'il nous a sauvé et nous a donné la vie éternel<strong>le</strong>, comme l'écrit encore<br />
l'apôtre Jean :<br />
Celui qui croit au Fils <strong>de</strong> Dieu a ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu <strong>le</strong><br />
fait menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Et voici ce<br />
témoignage, c'<strong>est</strong> que Dieu nous a donné la vie éternel<strong>le</strong>, et que cette vie <strong>est</strong> dans son Fils.<br />
Celui qui a <strong>le</strong> Fils a la vie ; celui qui n'a pas <strong>le</strong> Fils <strong>de</strong> Dieu n'a pas la vie. Je vous ai écrit ces<br />
choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternel<strong>le</strong>, vous qui croyez au nom du Fils<br />
<strong>de</strong> Dieu (1 Jean 5:10-13).<br />
Dans un passage <strong>de</strong> l'Apocalypse nous lisons :<br />
Heureux dès à présent <strong>le</strong>s morts qui meurent dans <strong>le</strong> Seigneur ! (Apocalypse 14:13)<br />
Cette expression précise la situation <strong>de</strong> ceux qui meurent dans la foi en Christ après<br />
avoir vécu dans la foi en Lui.<br />
Mourir et après<br />
Voici une qu<strong>est</strong>ion qui trotte dans la tête <strong>de</strong> beaucoup <strong>de</strong> personnes : Que <strong>de</strong>vient<br />
t'on après la mort ?<br />
Toutes <strong>le</strong>s religions ont <strong>le</strong>urs réponses, mais toutes <strong>le</strong>s réponses ne sont pas<br />
bonnes.
L'une enseigne que l'âme du défunt se réincarne sous une autre forme <strong>de</strong> vie, l'autre<br />
qu'il existe un paradis avec toutes sortes <strong>de</strong> félicités, même <strong>de</strong>s jeunes fil<strong>le</strong>s vierges<br />
à la disposition <strong>de</strong> ceux qui auront pratiqué fidè<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>ur religion. Dans <strong>le</strong>s<br />
traditions et coutumes animistes <strong>le</strong>s esprits <strong>de</strong>s morts sont présents parmi <strong>le</strong>s <strong>vivant</strong>s<br />
et parfois dans une personne ou un animal.<br />
Beaucoup <strong>de</strong> religions ont un culte <strong>de</strong>s morts fait <strong>de</strong> rituels, cérémonies et pratiques<br />
étranges.<br />
Certains placent sur <strong>le</strong>s tombes <strong>de</strong>s aliments pour <strong>le</strong> défunt, parfois on y prend <strong>de</strong>s<br />
repas lors <strong>de</strong> certaines fêtes pour être en communion avec <strong>le</strong>s morts, on verse <strong>de</strong>s<br />
libations ou on offre <strong>de</strong>s sacrifices d'animaux pour satisfaire ou apaiser <strong>le</strong>s esprits.<br />
Beaucoup croient que <strong>le</strong>s esprits <strong>de</strong>s morts peuvent communiquer avec <strong>le</strong>s <strong>vivant</strong>s et<br />
qu'ils nous voient. Il n'en <strong>est</strong> rien.<br />
Les <strong>vivant</strong>s, en effet, savent qu'ils mourront ; mais <strong>le</strong>s morts ne savent rien, et il n'y a pour<br />
eux plus <strong>de</strong> salaire, puisque <strong>le</strong>ur mémoire <strong>est</strong> oubliée. Et <strong>le</strong>ur amour, et <strong>le</strong>ur haine, et <strong>le</strong>ur<br />
envie, ont déjà péri ; et ils n'auront plus jamais aucune part à tout ce qui se fait sous <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il<br />
(Ecclésiaste 9:5-6).<br />
Dans la religion catholique il existe <strong>le</strong> ciel, l'enfer, <strong>le</strong> purgatoire et même <strong>le</strong>s limbes<br />
où iraient <strong>le</strong>s bébés qui meurent sans être baptisés.<br />
En Europe nous sommes imprégnés d'un christianisme marqué par <strong>le</strong>s<br />
enseignements du catholicisme. On célèbre <strong>de</strong>s "messes' et on récite <strong>de</strong>s prières<br />
pour <strong>le</strong>s âmes qui vont au purgatoire, <strong>de</strong>s fêtes ont été instituées en souvenirs <strong>de</strong>s<br />
morts, particulièrement "<strong>le</strong> jour <strong>de</strong>s morts" <strong>le</strong> <strong>le</strong>n<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> Toussaint. Le<br />
catholicisme a institué <strong>le</strong> culte <strong>de</strong>s saints. Certains personnages reconnus et<br />
béatifiés ont une place particulière dans la dévotion <strong>de</strong>s fidè<strong>le</strong>s. On <strong>le</strong>ur a édifié <strong>de</strong>s<br />
statues <strong>de</strong>vant <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s gens se prosternent et prient en faisant parfois brû<strong>le</strong>r<br />
<strong>de</strong>s bougies ou <strong>de</strong>s cierges. Il existe <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> pè<strong>le</strong>rinages célèbres où se ren<strong>de</strong>nt<br />
<strong>de</strong>s fou<strong>le</strong>s attirées par l'espoir <strong>de</strong> mirac<strong>le</strong>s, <strong>de</strong> guérisons ou d'exaucement.<br />
En fait, <strong>le</strong>s gens cherchent <strong>le</strong>s intercesseurs <strong>le</strong>s plus influents auprès <strong>de</strong> Dieu,<br />
oubliant ce qui <strong>est</strong> écrit :<br />
Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et <strong>le</strong>s hommes, Jésus-Christ<br />
homme, qui s'<strong>est</strong> donné lui-même en rançon pour tous (1 Timothée 2:5-6).<br />
Mais lui, parce qu'il <strong>de</strong>meure éternel<strong>le</strong>ment, possè<strong>de</strong> un sacerdoce qui n'<strong>est</strong> pas<br />
transmissib<strong>le</strong>. C'<strong>est</strong> aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent <strong>de</strong><br />
Dieu par lui, étant toujours <strong>vivant</strong> pour intercé<strong>de</strong>r en <strong>le</strong>ur faveur (Hébreux 7:24-25).<br />
Ceux qui sont morts, aussi saints qu'ils aient été, n'ont plus aucune part à ce qui fait<br />
sur la terre. En réalité ils ne peuvent pas communiquer avec <strong>le</strong>s <strong>vivant</strong>s pour <strong>le</strong>s<br />
entendre ou <strong>le</strong>ur par<strong>le</strong>r (Ecclésiaste 9:6).<br />
Un autre passage nous met en garda contre certaines pratiques :
Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fil<strong>le</strong> par <strong>le</strong> feu, personne<br />
qui exerce <strong>le</strong> métier <strong>de</strong> <strong>de</strong>vin, d'astrologue, d'augure, <strong>de</strong> magicien, d'enchanteur, personne<br />
qui consulte ceux qui évoquent <strong>le</strong>s esprits ou disent la bonne aventure, personne qui<br />
interroge <strong>le</strong>s morts (Deutéronome 18:10).<br />
Où vont-ils ? Que font-ils ?<br />
Le plus sûr et <strong>le</strong> plus simp<strong>le</strong> c'<strong>est</strong> <strong>de</strong> nous en tenir à ce qui <strong>est</strong> enseigné dans la<br />
Bib<strong>le</strong>, la Paro<strong>le</strong> <strong>de</strong> Dieu.<br />
Il y <strong>est</strong> qu<strong>est</strong>ion <strong>de</strong> plusieurs lieux dans <strong>le</strong>squels vont ceux qui meurent.<br />
Premièrement <strong>le</strong> séjour <strong>de</strong>s morts, celui qui <strong>est</strong> mentionné dans l'Ancien T<strong>est</strong>ament<br />
et dans <strong>le</strong>quel allaient <strong>le</strong>s esprits <strong>de</strong> tous ceux qui mourraient avant la mort et la<br />
résurrection du Seigneur Jésus-Christ. Il comprenait <strong>de</strong>ux parties dont Jésus a<br />
parlé selon ce qui <strong>est</strong> rapporté dans l'Evangi<strong>le</strong> <strong>de</strong> Luc.<br />
Le pauvre mourut, et il fut porté par <strong>le</strong>s anges dans <strong>le</strong> sein d'Abraham. Le riche mourut<br />
aussi, et il fut enseveli. Dans <strong>le</strong> séjour <strong>de</strong>s morts, il <strong>le</strong>va <strong>le</strong>s yeux ; et, tandis qu'il était en<br />
proie aux tourments, il vit <strong>de</strong> loin Abraham, et Lazare dans son sein. Il s'écria : Père<br />
Abraham, aie pitié <strong>de</strong> moi, et envoie Lazare, pour qu'il trempe <strong>le</strong> bout <strong>de</strong> son doigt dans l'eau<br />
et me rafraîchisse la langue ; car je souffre cruel<strong>le</strong>ment dans cette flamme. Abraham<br />
répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a<br />
eu <strong>le</strong>s maux pendant la sienne ; maintenant il <strong>est</strong> ici consolé, et toi, tu souffres. D'ail<strong>le</strong>urs, il y<br />
a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou<br />
<strong>de</strong> là vers nous, ne puissent <strong>le</strong> faire (Luc 16:22-26).<br />
Ce récit indique <strong>de</strong>ux lieux séparés sans possibilité <strong>de</strong> passer <strong>de</strong> l'un dans l'autre :<br />
un lieu <strong>de</strong> souffrance pour <strong>le</strong>s uns et un lieu <strong>de</strong> repos et <strong>de</strong> consolation pour <strong>le</strong>s<br />
autres appelé <strong>le</strong> sein d'Abraham, c'<strong>est</strong> l'endroit dans <strong>le</strong>quel se trouvaient ceux qui<br />
étaient morts dans l'espérance du Messie, <strong>le</strong> Sauveur annoncé par <strong>le</strong>s prophètes.<br />
Il <strong>est</strong> écrit que Jésus <strong>est</strong> <strong>de</strong>scendu dans <strong>le</strong> séjour <strong>de</strong>s morts, qu'il a prêché aux<br />
esprits qui s'y trouvaient captifs (1 Pierre 3:19) et qu'il en <strong>est</strong> ressorti emmenant<br />
avec lui ceux qui ont accepté son message (Ephésiens 4:8-10).<br />
La Bib<strong>le</strong> mentionne aussi un lieu appelé l'étang <strong>de</strong> feu et <strong>de</strong> souffre dans <strong>le</strong>quel<br />
seront jetés <strong>le</strong> diab<strong>le</strong>, ses anges, la bête, <strong>le</strong> faux prophète et tous ceux dont <strong>le</strong> nom<br />
n'<strong>est</strong> pas écrit dans <strong>le</strong> livre <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> l'Agneau (Apocalypse 20:10 - 21:8) - C'<strong>est</strong> <strong>le</strong><br />
lieu du châtiment éternel (Matthieu 13:42 et 25:46). Ce que nous appelons l'enfer.<br />
Aujourd'hui, ceux qui meurent dans <strong>le</strong>urs péchés ne vont pas directement en enfer,<br />
mais dans ce qui r<strong>est</strong>e du séjour <strong>de</strong>s morts en attendant <strong>le</strong> jugement <strong>de</strong>rnier.<br />
La mer rendit <strong>le</strong>s morts qui étaient en el<strong>le</strong>, la mort et <strong>le</strong> séjour <strong>de</strong>s morts rendirent <strong>le</strong>s morts<br />
qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses oeuvres. Et la mort et <strong>le</strong> séjour <strong>de</strong>s morts<br />
furent jetés dans l'étang <strong>de</strong> feu. C'<strong>est</strong> la secon<strong>de</strong> mort, l'étang <strong>de</strong> feu (Apocalypse 20:13-14).<br />
Il <strong>est</strong> aussi qu<strong>est</strong>ion <strong>de</strong> l'abîme, une sorte <strong>de</strong> prison dans laquel<strong>le</strong> sont enchaînés <strong>le</strong>s<br />
anges qui ont péché (2 Pierre 2:4). C'<strong>est</strong> <strong>le</strong> lieu au sujet duquel <strong>le</strong>s démons
suppliaient Jésus <strong>de</strong> ne pas <strong>le</strong>s envoyer (Luc 8:31). Un jour cet abîme sera ouvert et<br />
<strong>de</strong>s myria<strong>de</strong>s <strong>de</strong> créatures épouvantab<strong>le</strong>s se répandront sur la terre, comme un<br />
jugement <strong>de</strong> Dieu (Apocalypse 9). Satan y sera jeté et lié pendant un <strong>temps</strong><br />
(Apocalypse 20).<br />
Enfin, il y a <strong>le</strong> ciel où <strong>le</strong>s apôtres Jean et Paul ont été en<strong>le</strong>vés en vision. C'<strong>est</strong> là que<br />
Jésus se trouve maintenant, là où il intercè<strong>de</strong> pour ceux qui invoquent son nom, là<br />
où il nous prépare une place.<br />
Le Seigneur, après <strong>le</strong>ur avoir parlé, fut en<strong>le</strong>vé au ciel, et il s'assit à la droite <strong>de</strong> Dieu (Marc<br />
16:19).<br />
Il y a plusieurs <strong>de</strong>meures dans la maison <strong>de</strong> mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit.<br />
Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé<br />
une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez<br />
aussi (Jean 14:2-3).<br />
C'<strong>est</strong> <strong>de</strong> cette place dont par<strong>le</strong> l'apôtre Paul quand il écrit : J'ai <strong>le</strong> désir <strong>de</strong> m'en al<strong>le</strong>r et<br />
d'être avec Christ, ce qui <strong>de</strong> beaucoup <strong>est</strong> <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur (Philippiens 1:23).<br />
Nous disons aussi avec l'apôtre : Nous aimons mieux quitter ce corps et <strong>de</strong>meurer auprès<br />
du Seigneur (2 Corinthiens 5:8).<br />
Enfin concluons par ces paro<strong>le</strong>s p<strong>le</strong>ines d'espérance :<br />
Heureux dès à présent <strong>le</strong>s morts qui meurent dans <strong>le</strong> Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se<br />
reposent <strong>de</strong> <strong>le</strong>urs travaux, car <strong>le</strong>urs oeuvres <strong>le</strong>s suivent (Apocalypse 14:13).