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telecharger dossier de presse en pdf - kabbalah music

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Stéphane Galeski : Sans oublier les passionnés, motivés qui s’<strong>en</strong> occup<strong>en</strong>t <strong>de</strong>rrière. Petit à<br />

petit tout ça a comm<strong>en</strong>cé à se structurer, se professionnaliser. Il y a maint<strong>en</strong>ant un label,<br />

mais c’est vraim<strong>en</strong>t une progression naturelle.<br />

Boby : Le lieu pourrait proposer dans les prochaines années <strong>de</strong> la rési<strong>de</strong>nce<br />

d’artistes ?<br />

Stéphane Galeski : Informellem<strong>en</strong>t et <strong>de</strong> fait, la Meson c’est déjà un peu ça.<br />

Patrick Ferne : (La voix <strong>de</strong> la sagesse) Nous on est <strong>en</strong> rési<strong>de</strong>nce à vie ici !<br />

Stéphane Galeski : Ah ah. Plus sérieusem<strong>en</strong>t il arrive un mom<strong>en</strong>t où ils ont l’<strong>en</strong>vie<br />

d’officialiser cette position. Puis tout simplem<strong>en</strong>t c’est une histoire <strong>de</strong> reconnaissance. La<br />

culture à Marseille fonctionne grâce à <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> ce type où tu fais tu fais et même si tu<br />

n’as pas beaucoup <strong>de</strong> moy<strong>en</strong>s tu fais quand même. C’est vraim<strong>en</strong>t important la prés<strong>en</strong>ce <strong>de</strong><br />

salles comme celle ci ! On parle <strong>de</strong> Marseille 2013, le problème c’est qu’à Marseille il y a<br />

un gros pot<strong>en</strong>tiel mais pas d’infrastructure.<br />

Boby : Peut on dire qu’Il fait bon <strong>de</strong>v<strong>en</strong>ir artiste à Marseille, moins d’y <strong>de</strong>meurer ?<br />

Stéphane Galeski: (léger rictus) C’est <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t ça.<br />

Gérard Gatto : Ouais, mais ils vont nous faire un nouveau sta<strong>de</strong> vélodrome les gars !!! On<br />

ne peut pas tout avoir !!!<br />

Boby : Et quel regard sur Marseille 2013 ?<br />

Stéphane Galeski : De toute façon c’est bi<strong>en</strong>. Ne serait ce que pour l’éclairage médiatique<br />

que l’événem<strong>en</strong>t va procurer.<br />

Uli Wolters : Mais pour l’instant il n’y a pas vraim<strong>en</strong>t <strong>de</strong> visibilité… Pour un gros chantier<br />

comme Marseille 2013, on ne voit pas beaucoup les travaux. Par exemple l’année <strong>de</strong>rnière<br />

c’était la région d’où je vi<strong>en</strong>s <strong>en</strong> Allemagne qui s’<strong>en</strong> occupait. Le projet <strong>en</strong>globait plusieurs<br />

villes, d’anci<strong>en</strong>s lieux ont été réhabilités, ils sont même allés jusqu'à fermer <strong>de</strong>s autoroutes<br />

pour monter <strong>de</strong>s projets uniques. Plus que la recherche du prestige c’était surtout l’<strong>en</strong>vie<br />

d’impliquer le g<strong>en</strong>s qui prédominait. Tout le mon<strong>de</strong> se s<strong>en</strong>tait concerné ce qui donnait une<br />

grosse visibilité au final. Ici, je ne peux même pas dire si c’est bi<strong>en</strong> ou pas, il n’y a aucune<br />

visibilité ca reste pour le moins opaque. D’ailleurs la direction <strong>de</strong> 2013 a fait une sorte <strong>de</strong><br />

mea culpa la <strong>de</strong>rnière fois dans Le Mon<strong>de</strong> où ils reconnaissai<strong>en</strong>t ne pas avoir vraim<strong>en</strong>t<br />

collaborer avec les structures locales. En att<strong>en</strong>dant la situation n’a pas vraim<strong>en</strong>t l’air<br />

d’évoluer, personne ne sait comm<strong>en</strong>t vont se poursuivre les travaux… Dur d’avoir une<br />

position.<br />

Stéphane Galeski : Nous, d’un point <strong>de</strong> vue culturel forcem<strong>en</strong>t, nous connaissons pas mal<br />

les g<strong>en</strong>s, les lieux, la ville et ce qui <strong>en</strong> ressort c’est qu’il manque vraim<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s structures.<br />

Puis au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> ça il ne suffit pas <strong>de</strong> faire 2-3 trucs un peu flashy et démago. La culture ça<br />

sert à quoi ? A rassembler les g<strong>en</strong>s. Il y a une notion d’utilité publique et d’accessibilité à<br />

tout le mon<strong>de</strong>, et ça, c’est primordial <strong>de</strong> ne pas l’oublier.<br />

Boby : Ainsi que les petites salles qui ferm<strong>en</strong>t chacune à leur tour…<br />

Stéphane Galeski : Surtout voilà, ce sont ces petites salles là où les g<strong>en</strong>s se r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t, où<br />

nous nous sommes r<strong>en</strong>contrés !<br />

Uli Wolters : C’est l’arrêt <strong>de</strong>s contrats aidés qui met les petites salles dans cette situation.<br />

En plus, c’est une décision qui provi<strong>en</strong>t du préfet qui n’est pas élu. Dans le temps cette<br />

politique a <strong>de</strong> fortes chances <strong>de</strong> tuer tous ces lieux, mais aussi le corps associatif,<br />

l’intermitt<strong>en</strong>ce etc.<br />

Gérard Gatto : Quand tu as une ville qui est choisie pour être capitale culturelle tu as une<br />

énorme masse d’arg<strong>en</strong>t qui accompagne cette nomination. Le problème c’est que tout ce<br />

petit mon<strong>de</strong> qui doit faire briller Marseille du moins sa culture reste assez flou. C’est<br />

d’autant plus dommage quand on sait que dans la cité phocé<strong>en</strong>ne le tissu associatif n’est<br />

pas actif mais super actif !<br />

Stéphane Galeski : Et à l’image du groupe mais aussi <strong>de</strong> plein d’autres groupes, Marseille<br />

est un lieu <strong>de</strong> r<strong>en</strong>contre. Nous ne v<strong>en</strong>ons pas forcem<strong>en</strong>t du même <strong>en</strong>droit et pourtant 6 ans<br />

après nous voilà. Les exemples sont nombreux comme Watcha Clan, le métissage ou<br />

<strong>en</strong>core la scène occitane. Il y a <strong>de</strong> tout ici, reggae, hip hop, ça brasse.<br />

Boby : Vous êtes dans la case "world". Une scène qui fait <strong>de</strong> plus <strong>en</strong> plus parler<br />

d’elle à Marseille ?<br />

Stéphane Galeski : C’est logique. Ce qui est intéressant c’est que ça n’est pas <strong>de</strong> la world au<br />

s<strong>en</strong>s traditionnel du terme. Ce sont <strong>de</strong>s algéri<strong>en</strong>s qui vont faire du hip hop mélangé avec du<br />

funk, qui cass<strong>en</strong>t les co<strong>de</strong>s. Plus toutes les communautés qui sont représ<strong>en</strong>tées, Océan<br />

Indi<strong>en</strong>, Réunionnais, Comores tout ça.. Amada Smith par exemple. Il y a un pot<strong>en</strong>tiel<br />

intéressant mais comme nous avons pu le dire tout à l’heure pas suffisamm<strong>en</strong>t <strong>de</strong> tribunes.<br />

A part Babel Med qui fait réellem<strong>en</strong>t office <strong>de</strong> projecteur pour ce g<strong>en</strong>re <strong>de</strong> musique<br />

notamm<strong>en</strong>t.<br />

www.<strong>kabbalah</strong>-<strong>music</strong>.net Dossier <strong>de</strong> <strong>presse</strong> Kabbalah 26

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