Magazine Cultures n°4 - Ville de Noyon

semestriel de la Direction des affaires culturelles
NOYON
Novembre / mars
2012-2013
N°4
“moteur,
ça tourne
action !”

Cap Régions Editions
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edito
J’ai le plaisir de vous présenter le 4 e numéro de
« Cultures » qui vous fera découvrir cette fois encore
l’actualité culturelle de notre ville.
L’année Rousseau se termine, mais voici déjà de
nouvelles pistes que nous vous invitons à explorer.
Noyon, Ville d’Art et d’histoire, ne finit pas de nous
étonner par son patrimoine qui recèle encore des
secrets. Quelques-uns vous sont ici révélés…Noyon,
ville d’aujourd’hui, fait aussi la part belle, comme
vous le verrez, aux moyens d’expression artistiques
de notre époque que sont le cinéma et la photo.
Ce numéro vous parlera également de certains
aspects moins visibles du travail des équipes des
services culturels de la Ville. Vous lirez aussi l’actualité
du tissu associatif, soutien précieux à l’action culturelle
sur notre territoire.
La vie culturelle de notre ville présente de nombreuses
facettes. La municipalité s’engage pour vous en
donner une approche renouvelée et vivante !
Nicole Quainon-Andry
Adjointe au Maire, déléguée à la Culture,
au patrimoine et au tourisme
sommaire
FOCUS
Le film arrive à la médiathèque ...............................................................................................................................................................................................page 3
Un caveau dit « phonocamptique » se cache sous le chœur de la cathédrale... .........................page 4
Un document remarquable, une lettre d’Henri iv......................................................................................................................................page 5
Photaumnales 2012 .....................................................................................................................................................................................................................................page 6
Automne et hiver de Lars Noren................................................................................................................................................................................................page 7
A VENIR
Une année de recherches archéologiques et de travaux
patrimoniaux dans le Noyonnais ............................................................................................................................................................................................page 8
Les visites du patrimoine de Noyon .................................................................................................................................................................................page 9
Ceci n’est pas un conte de fées ..................................................................................................................................................................................................page 10
L’année du violoncelle...................................................................................................................................................................................................................................page 11
Le 11 e Festival du film archéologique d’Amiens s’invite à Noyon .......................................................................page 12
RETOUR SUR
Passeurs d’images 2012 ........................................................................................................................................................................................................................page 13
Rêveries bucoliques..........................................................................................................................................................................................................................................page 14
Les prochains rendez-vous des associations culturelles de Noyon .................................................................page 15
Avis aux lecteurs
Si vous souhaitez réagir à nos articles, n’hésitez surtout pas à nous écrire
à l’adresse suivante :
Mairie de Noyon
Direction des Affaires Culturelles
Hôtel de Ville - BP 30158
60406 Noyon cedex
ou par mail :
assist-dac@noyon.fr
Directeur de la publication : Patrick Deguise
Comité de rédaction : les services culturels de la Ville de Noyon
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FOCUS
Le film arrive
à la médiathèque
Le 8 septembre au matin, 600 DVD attendaient les usagers de la
médiathèque. Nouveautés et grands classiques, films d’animation,
documentaires, drames ou comédies, tous les genres qui ont
fait le cinéma sont représentés dans ce fonds vidéo qui vient
compléter les collections de la Médiathèque du Chevalet.
Un retour en arrière s’impose.
P3
Crédit : DR
Flash back, fondu enchaîné…
Voici maintenant près de deux ans que ce projet a été envisagé, afin
de répondre à une demande fréquente des usagers et d’enrichir
l’offre proposée par la médiathèque.
L’idée était également de réunir en un même lieu et autour d’un
même support tous les publics et toutes les tranches d’âge,
démarche qui accompagne les évolutions des bibliothèques de
notre époque, vers un décloisonnement et une communication
accrue.
De plus, il devenait évident que dans notre monde où l’image
tient tant de place, il n’était plus possible d’ignorer tout un pan
de notre culture, celui de l’expression immédiate de la fiction ou
de l’information rendue vivante par le documentaire. En effet,
que l’on voie dans le cinéma un art, un divertissement ou une
source d’information, on ne peut le considérer comme un élément
secondaire ou accessoire par rapport au livre ou à la musique et
l’apprentissage de ses différentes écoles ou le décryptage de ses
codes font naturellement partie de la culture de notre époque.
Plusieurs étapes se sont donc succédées, du délicat arbitrage
entre des milliers de documents tous légitimes à entrer dans
nos collections, jusqu’à l’installation du mobilier, en passant par
l’approfondissement des normes de catalogage.
Puis est venu le temps de la décoration, aidés en cela par le cinéma
Paradisio de Noyon, qui a aimablement mis ses ressources à notre
disposition, et que nous remercions.
Happy end…
Enfin, la phase ultime d’installation des DVD dans leurs bacs a
constitué l’aboutissement de tout ce cheminement interne et le
début d’une nouvelle aventure.
Suspense…
La section vidéo est désormais accessible au public, il nous reste
à en envisager toutes les possibilités, à découvrir avec curiosité
la façon dont les usagers de la médiathèque vont se l’approprier
et la faire vivre, à en imaginer toutes les implications en matière
d’animation, d’aide à la recherche, de documentation.
Le générique vient juste de s’inscrire, ensemble découvrons les
images du film !
Tarifs et conditions de prêt
On peut emprunter 2 DVD pour une durée maximale de 15 jours, non
renouvelables, avec un abonnement Lecture, image et son.
On ne peut emprunter de DVD adultes qu’avec un abonnement adultes
et de DVD jeunesse qu’avec un abonnement jeunesse.
Tarifs annuels :
Jeunes (0-18ans) : 5 euros
Tarif réduit : 8 euros
Adultes Noyon : 16 euros
Adultes hors Noyon : 20 euros
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FOCUS
Un caveau dit « phonocamptique 1 »
se cache sous le choeur de la ca thédrale...
On y accède par une dalle située
derrière le maître-autel sur laquelle était
gravée la lettre C et un escalier ajouté
postérieurement à la construction de
l’ensemble.
D’une superficie de 15 m 2 , cette petite
salle est étrangement équipée de
64 pots ou cruches avec bec verseur,
insérées dans un mur de briques. La
hauteur sous voûte est de 5,40 m.
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Aucune archive ancienne ne mentionne ce
site. Nous n’avons donc aucune certitude
quant à la destination. Il a peut-être été
construit au XII e siècle et il aurait été coupé
en deux par un escalier lors des travaux de
réaménagelent du choeur de la cathédrale
au XVIII e siècle. Des graffitis retrouvés sur les
murs du caveau nous permettent de le dater :
« Monsieur Ornée maître de musique de
cette église 27 avril 1779 » et « Fait par
Villers fan de cœur 1779 », par exemple.
Lors de l’installation du nouveau maîtreautel
vers 1779, la caveau devient une
cave et perd manifestement sa fonction
acoustique.
Moët de la Forte-Maison écrit au XIX e
siècle 2 : « Les objets qui s’offrent à la vue
en entrant dans ce souterrain surprennent
ceux qui ignorent l’usage auquel ils étaient
destinés. Les murs sont tapissés de vases
en terre cuite superposés horizontalement
et rangés avec symétrie. La partie convexe
de ces vases hémisphériques est appuyée
contre le mur, tandis que leur large orifice
se présente dans le vide du caveau. Une
maçonnerie lie tous ces vases ensemble
et remplit les interstices de manière à ne
laisser apercevoir que leur bouche : ce qui
donne à cet appareil l’aspect de l’intérieur
d’un colombier. Enfin, une large ouverture
faite au centre de la voûte et fermée
autrefois d’une grille à jour établissant
la communication entre le caveau et le
temple. D’après ces dispositions, on voit
que la partie concave de chaque vase
forme une espèce de voûte qui rassemble
le son, le grossit et ensuite le réfléchit. C’est
là du moins la théorie du phénomène de
l’écho.
Vitruve nous apprend qu’en divers lieux de
la Grèce et de l’Italie, on rangeait avec art
sous les degrés du théâtre, en des espaces
voûtés, des vases d’airain ou de terre, de
forme ronde et concave, pour renforcer la
voix des acteurs et produire une espèce
d’écho.
Ces vases étaient nommés Echea. Cassiodore
témoigne que les sons tragiques étaient
tellement augmentés par ces échos
artificiels, qu’on les prenait à peine pour des
sons humains.
Enfin, Millin suppose que dans la
construction des églises gothiques, on
employait encore quelques fois ce moyen
pour renforcer la voix des moines et des
chanoines.
Cependant, nous devons avouer que
l’abandon qui a été fait de ce procédé, et
la rareté des lieux où il fut mis en usage,
donnent à penser qu’il n’a pas entièrement
répondu à l’espoir qu’on en avait conçu.
Néanmoins, il est intéressant de constater
l’essai qui en avait été fait dans la cathédrale
de Noyon, car dans aucune description
de monuments religieux, nous n’avons vu
mentionner un semblable caveau. C’est
une preuve de plus de l’antiquité du nôtre. »
Charles Seymour fait lui aussi mention
de cet équipement acoustique 3 : « Ce
programme fut achevé en 1779. A cette
époque, l’autel était en place, les grilles
en fer installées pour remplacer le jubé
médiéval, les stalles mises en place, le
nouveau pavement de marbre posé et une
salle semblable à une crypte construite sous
l’autel pour les besoins de l’acoustique. »
De nombreuses questions restent
encore en suspens à propos de cette
salle, c’est pourquoi Benedicte Palazzo-
Bertholon et Jean-Christophe Valière de
l’Université de Poitiers, qui ont publié
« Archéologie du son. Les dispositifs
de pots acoustiques dans les édifices
anciens », sont invités par la Ville et la
Société historique de Noyon, le jeudi
13 décembre à 18h30 à l’auditorium
du Chevalet afin de nous proposer une
conférence ouverte à tous .
1
Du grec : « voix et réfléchir ». Terme de physique qui se rapporte à
la réflexion du son. Centre phonocamptique : lieu où doit se placer
l’oreille pour recevoir les sons réfléchis.
2
Moët de la Forte-Maison, Antiquités de Noyon, 1845, Rennes.
3
Charles Seymour, La cathédrale Notre-Dame de Noyon au XII e siècle,
p.56, 1975, DROZ, Genève.
Cap Régions Editions
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FOCUS
UN DOCUMENT REMARQUABLE
UNE LETTRE D’hENRi IV
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Comme près de 1 300 autres musées de France, la conservation des musées
de Noyon doit procéder avant 2014, conformément à la loi, au récolement total
des collections conservées dans ses locaux ou déposées en divers endroits de
la ville (la mairie, l’école de musique, etc.). Le récolement est l’opération qui
consiste notamment à vérifier si chacune des pièces inscrites autrefois sur le ou
les inventaires est encore présente aujourd’hui, où elle se trouve, dans quel état
elle est, et enfin, si son numéro d’inventaire est bien inscrit sur celle-ci.
Cette opération permet souvent de
redécouvrir des pièces remarquables. C’est
le cas d’un parchemin qui permet de jeter
la lumière sur un événement peu connu à
Noyon : le séjour d’Henri IV à Noyon, en
1592 : cette lettre est en effet datée du 8
septembre 1592 et signée de la main du
roi lui-même !
Mais que raconte-t-elle ?
En voici la transcription :
HENRY, par la grâce de Dieu, Roy de
France et de Navarre à nostre amé et féal
conseiller et trésorier/ de nostre espargne
Maître François HOTMAN, salut. Nous
voulons et vous mandons que des deniers
de vostre charge vous paiez, baillez et
délivrez/ comptant ou assignez par vostre
mandement portant quictance nostre
cher et bien amé Thomas ROUSSEAU, la
somme de mil escuz sol de laquelle/ en
considération des pertes qu’il a souffertes
par nos ennemiz pour avoir esté recongneu
pour nostre serviteur, nous lui avons faict et
faisons/ don par ces présentes signées de
nostre main sans qu’il luy soict aulcune chose
déduict ny rabattu pour le cinquième denier
destiné au paiement/ de l’Ordre et milice
du Saint Esprit dont nous l’avons rellevé et
dispensé, rellevons et dispensons par ces
dictes présentes,rapportant lesquelles/ avec
quictance dudict ROUSSEAU, nous voulons
la dicte somme de mil escuz estre passée
et allouée en la despense de vos comptes
déduicte/ et rabattue de vostre recepte par
nos améz et féaux les gens de nos comptes
ausquels mandons ainsi se faire sans
difficulté. Car tel est nostre plaisir. Donné à
NOYON le VIIIe jour de Septembre l’an de
grâce mil cinq cens quatre vingt douze, et
de nostre règne le quatrième/.
Le roi y ordonnait à son trésorier François
Hotman de dédommager un nommé
Thomas Rousseau des pertes qu’il avait
subies pour avoir été reconnu « serviteur »
du roi par les ennemis de celui-ci. Henri IV
avait en effet assiégé, l’année précédente, la
ville de Noyon qui était alors aux mains des
ligueurs catholiques. Ceux-ci s’opposaient
farouchement au roi qui n’avait pas encore,
à cette date, abjuré sa foi protestante. Cette
décision intervenait ainsi alors qu’Henri IV
revenait en ce mois de septembre 1592,
à Noyon, pour passer en revue les travaux
de reprise des fortifications confiés à l’issue
de la capitulation à Antoine d’Estrées,
gouverneur de la place.
Cette lettre sera exceptionnellement
exposée au Musée Jean Calvin, du
1 er décembre au 15 janvier 2013.
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FOCUS
La photographie contemporaine en Picardie et à Noyon
PHOTAUMNALES
2012
Festival
de photographie
contemporaine
Venetia Dearden, artiste britannique, expose à Noyon, dans la
galerie du Chevalet, une série de photographies sur le Somerset en
Angleterre.
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Ses prises de vues suscitent des réactions
très diverses empreintes d’émotion, parfois
profondes, invitent à un voyage où certains
se retrouvent connectés à des souvenirs
d’enfance ou au contraire se sentent
très distants et rejettent ces images. Ces
photographies ne laissent pas indifférent le
DIAPHANE
Depuis peu requalifié de Pôle régional de photographie en
Picardie, Diaphane a de multiples missions. Outre l’organisation
du Festival Les Photaumnales, la structure s’attache tout le long
de l’année à développer la création, la diffusion et la médiation
photographiques par des actions qui s’inscrivent sur le territoire, à
l’échelle de la ville, du département et de la région.
La création artistique et l’artiste sont au coeur de l’action de
Diaphane, au travers du soutien à la création, de la diffusion et
par l’accompagnement des publics
www.diaphane-editions.com
www.diaphane.org
visiteur. Elles seront visibles dans la galerie
jusqu’au 15 décembre.
Une partie de l’exposition est également
visible au collège Pasteur où une rencontre
sera organisée avec les élèves.
www.photaumnales.fr
www.venetiadearden.com
LA PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE
La photographie existe depuis la fin du
XIX e siècle et bien qu’étant très jeune, a
dès le début trouvé sa place parmi les
arts. Cet outil devenu omniprésent dans
nos vies est utilisé de multiples manières
qui n’ont pas les mêmes enjeux, les
mêmes objectifs. La photographie est
d’abord une trace laissée à un instant
t par l’environnement. Son utilisation
documentaire est fondamentale et permet
bien souvent aux historiens de dénouer de
nombreuses questions. La photographie
de presse, l’image fixe captée sur le vif,
est également toujours très présente
dans nos moyens de communication et
d’information et a le pouvoir de provoquer
les plus grandes passions, révélant de
manière directe et d’apparence véritable
le réel. La photographie est aussi
largement utilisée par la publicité. Elle est
à ce moment là un outil de propagande,
retouchée à loisir et modifiée pour
obtenir un résultat commercial, outil de
promotion et parfois de manipulation. La
photographie contemporaine, dite parfois
« photographie plasticienne » n’a pas les
mêmes objectifs. Il s’agit d’abord de donner
un point de vue inédit et sensible sur une
partie de la réalité qui nous entoure mais
aussi et surtout de questionner le visiteur
ou le lecteur sur sa propre perception du
monde. C’est là tout l’enjeu de cet art,
qui a désormais une place prédominante
dans les écoles des Beaux-Arts et dans les
propositions artistiques contemporaines.
Les Photaumnales s’intéressent de près à
cette pratique photographique, vivante et
foisonnante aux quatre coins de la planète.
Crédit : Venetia Dearden / DR
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FOCUS
Automne et hiver
de Lars Noren
La compagnie de l’Arcade présentera Automne
et hiver, de Lars Noren, mise en scène par Agnès
Renaud, le vendredi 23 novembre 2012 à 20h30 au
Théâtre du Chevalet.
Installée en Picardie depuis 2001, la compagnie
est dirigée par Agnès Renaud et Vincent Dussart,
tous deux metteurs en scène. Ces derniers ont
créé de nombreux spectacles et développé des
projets d’actions culturelles. Ils aiment s’interroger
sur les conceptions de l’homme telles qu’elles
traversent l’histoire du théâtre, l’homme pris dans
ses interactions avec l’autre, le couple, la famille,
la société… En 2007, le Théâtre du Chevalet avait
accueilli Les autres de Jean-Claude Grumberg.
Agnès Renaud nous parle de la pièce :
En quelques mots, de quoi parle la pièce ?
De nous ! Tout le monde a vécu des repas de famille un peu tendus,
pas forcément aussi poussés que celui auquel on assiste dans
Automne et Hiver mais… un repas de famille peut bien ou mal se
passer. Et là, ça se passe mal puisque Ann, qui est la sœur cadette,
met les pieds dans le plat et pousse chacun à se mettre à table,
ses parents comme sa sœur Ewa. Ann veut des réponses, elle veut
savoir pourquoi elle se sent « si affreusement mal »… Donc ça parle
de la famille, des relations qu’on y noue qui sont de toute nature ;
dans une famille, on passe de l’amour à la haine, en passant par la
rivalité, la complicité, l’envie… ; et puis ça parle aussi de la mémoire
familiale : on n’a jamais les mêmes souvenirs, on ne se souvient
jamais des mêmes choses… Et au bout du compte, ça parle de
notre difficulté, en tant qu’être humain, à trouver sa route, à grandir, à
couper le cordon. Est-ce qu’on quitte jamais sa famille… ?
Quel est l’impact de la pièce sur le public ?
Enorme ! … je crois qu’on a réussi une vraie rencontre entre le texte,
le plateau et les acteurs. L’écriture de Lars Noren est tout simplement
remarquable, dans la continuité d’un Strindberg, mais elle me
touche beaucoup plus ; il nous embarque dans un tourbillon, il nous
happe ! Il a une façon de passer à la moulinette toutes les relations
familiales, qui fait qu’on est nécessairement projeté à l’intérieur de
cette famille comme si c’était la nôtre. On a 4 personnages sur le
plateau, les parents qui ont la soixantaine, les filles la quarantaine ; on est
à l’automne et à l’hiver de la vie. Et chacun, parents et enfants se
coltinent ses difficultés d’être ; le père est mutique, il n’arrive pas à
« dire » ce qui ne l’empêche pas d’adorer et de se goinfrer d’after
eight - et on a les trois femmes de sa vie : la mère est un moulin
à paroles qui se déverse comme pour combler le vide de son
existence et cacher ses secrets, Ewa est la sœur ainée à qui tout
semble réussir - c’est une « superbe secrétaire névrosée » - et Anne
la cadette est une sorte d’ado attardée, une bombe à retardements
qui secoue tout ce cocon bourgeois.
Que diriez-vous à nos lecteurs pour les inciter
à venir découvrir cette pièce ?
Venez vous voir ! ... Venez voir votre famille, ou plutôt celle du voisin !
Parce que la famille d’Automne et Hiver, elle est bien gratinée !
Ce qu’en dit la presse…
Signant ici une mise en scène épurée et limpide, d’une acuité redoutable, Agnès
Renaud fait intensément vibrer le vénéneux huis clos familial du suédois Lars Noren.
Portée par un quatuor de comédiens implacables de vérité, cette pièce dense et
exigeante vous lessive et vous essore. Vertigineux…
Les trois coups, janvier 2010
Auteur et metteur en scène suédois, Lars Noren est né à Stockholm
en 1944. Longtemps considéré comme le digne successeur de
Strindberg ou Ibsen, il ne cesse de creuser au cœur des angoisses
existentielles et familiales pour en découvrir les fonctionnements.
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Crédit : M. Pontoir

A VENIR
Une année de recherches
archéologiques et de travaux
patrimoniaux dans le Noyonnais
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Conférence bilan
Samedi 8 décembre 2012 - 14h30
Auditorium du Chevalet
La société historique de Noyon et le service archéologique vous invitent à
découvrir les dernières opérations archéologiques et les travaux récents réalisés sur
les monuments historiques.
Des archéologues du service archéologique
de Noyon, de l’Inrap (Institut national de
recherches archéologiques préventives)
et du Conseil général de l’Oise vous
présenteront leurs sites et les résultats
de leurs recherches menées en 2012.
Cette année la réouverture de la crypte
archéologique à Noyon, les aménagements
de la ville autour de la gare et sur le Mont
Saint Siméon, les travaux du canal Seinenord
Europe et ceux de la déviation Noyon-
Ribécourt ont permis aux archéologues
de faire encore une fois de magnifiques
découvertes. Si l’époque gallo-romaine est
à l’honneur, le Moyen-Age ne sera pas en
reste et certaines opérations plus modestes
nous feront même remonter au début de la
présence humaine dans la région.
Ces opérations se situent aussi bien
en pleine ville qu’en terrain rural. Nous
pourrons ainsi mieux comprendre le mode
de vie des gallo-romains « des villes » et
celui des gallo-romains « des champs ».
Cette année encore le patrimoine
monumental noyonnais a été l’objet
de soins réparateurs qui permettent sa
préservation et sa mise en valeur. Après
la chapelle épiscopale, c’est surtout la
cathédrale qui a fait l’objet de toute notre
attention. Si certains travaux ne sont pas
passés inaperçus avec leurs échafaudages
et leur nacelle, d’autre moins visibles n’en
sont pas moins importants pour la bonne
santé de l’édifice. Cette conférence est donc
l’occasion de vous présenter ces travaux.
Intervenant :
Hélène Dulauroy-Lynch
archéologue municipale (SAVN),
Julie Gravier (SAVN),
Virginie Bak (Inrap),
Gille Prilaux ou Marc Talon (Inrap,
CSNE),
sous-réserve : Cécile Glardon
(Conseil général de l’Oise )
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A VENIR
Les visites du patrimoine
de Noyon
La saison des visites 2012 s’est achevée avec les Journées
européennes du patrimoine les 15 et 16 septembre. Ces
journées, dont le thème était « Les patrimoines cachés », ont
rencontré un véritable succès avec plus de 13 300 entrées
enregistrées sur deux jours, contre 9 560 l’année précédente.
La saison d’été « Laissez-vous conter Noyon » s’est maintenue
cette année, malgré un climat capricieux, à une moyenne de
20 visiteurs par visite, contre 24 l’année précédente.
Nous vous donnons déjà rendez-vous pour la
saison d’hiver 2013 :
• « Histoires de plats, la cuisine des gallo-romains
à la Renaissance ».
Visite dégustation à la découverte des plats anciens.
Le samedi 26 janvier à 17h : RDV au Musée du Noyonnais.
• « Le patrimoine souterrain à la chandelle ».
Le jeudi 14 février à 18h30 : à l’occasion de la saint Valentin et
au son des poèmes, venez découvrir le patrimoine souterrain en
amoureux !
RDV sur le parvis de la cathédrale.
• « Histoire de cloches ».
Le samedi 30 mars à 17h : À l’occasion de Pâques,
découvrez l’histoire des cloches de Noyon.
RDV sur le parvis de la cathédrale.
TARIFS : 5 et 2,50 euros.
Réservations auprès de l’Office de tourisme de Noyon en Sources et Vallées
Cap Régions Editions
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La saison d’été 2013 sera inaugurée à l’occasion de la Nuit des
musées, le samedi 18 mai 2013, par une visite spectacle. Ensuite
deux visites par semaine seront proposées, le vendredi à 21h30
et le dimanche à 15h. Le programme complet sera disponible à
partir du mois d’avril.
Les mercredis des 6/12 ans :
- 20 février : Raconte-moi la tapisserie
- 27 février : Raconte-moi Saint-Eloi
- 17 avril : Raconte-moi le vitrail
- 24 avril : Raconte-moi la gravure
De 10h à 12h et de 14h à 16h.
Tarifs : 5 euros
Réservations et lieu de rendez-vous à l’Office de tourisme
de Noyon en Sources et Vallées.
• Les journées européennes du patrimoine auront lieu
les 14 et 15 septembre 2013 et auront pour thème
« 1913-2013 : 100 ans de protection », l’occasion de
célébrer tous les monuments historiques.
Si vous souhaitez nous apporter votre aide en tant que bénévoles, si vous avez
des idées à partager, n’hésitez pas à nous contacter : service Animation du
patrimoine, 03 44 09 76 12, ani-patrimoine@noyon.fr
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A VENIR
Ceci n’est pas
un conte de fées
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Mercredi 19 décembre à 16h à l’auditorium de la médiathèque, la Compagnie Blin présentera son spectacle de marionnettes :
Les Aventures de Poucette adapté du conte d’Andersen. Un spectacle pour les enfants à partir de 5 ans.
Pendant tout le mois de décembre seront présentés au deuxième étage de la médiathèque, les recueils et albums des contes
les plus connus de cet auteur danois illustrés par les artistes célèbres du XX e siècle. Une belle rétrospective avec des adaptations
et des partis pris étonnants.
Hans Christian ANDERSEN
« Ma vie est un joli conte, marqué par la chance et le
succès »
Hans Christian Andersen dans « Le conte de ma vie » (1855)
Il était une fois dans un village danois, un petit garçon à l’imagination
débordante, il s’appelait Hans Christian et rêvait de gloire et de
succès. Malheureusement avec son allure dégingandée, son grand
nez et son regard attachant, il se sentait un peu à part. Pourtant, il
était déterminé, il serait chanteur, comédien ou danseur. Seul, sans
un sou en poche il part sur les routes et arrive dans la capitale.
C’est là qu’il rencontre son bienfaiteur et trouve enfin sa voie : il
sera conteur...
Né en 1805 dans une famille pauvre d’un petit village du
Danemark, il part dès l’âge de 11ans faire fortune à Copenhague
où il rencontre son bienfaiteur dans la personne du directeur du
théâtre royal.
Baccalauréat en poche, il entreprend de nombreux voyages en
France et en Italie d’où il ramène une multitude de dessins et idées.
En 1835, après quelques textes d’inspiration fantastique, il publie
un fascicule de quatre histoires auquel il donne le titre de Contes
pour enfants. Le succès inattendu l’oblige à poursuivre dans cette
veine publiant au total par livraisons annuelles, environ 164 contes.
Ces récits merveilleux parus entre 1835 et 1872 le rendront
célèbre dans le monde entier, il goûtera ainsi jusqu’à la fin de sa vie
les honneurs dont il rêvait et qu’on ne manquera pas de lui rendre.
Andersen incarne le génie nordique
Contrairement à Perrault ou les frères Grimm, Andersen n’est pas
un collecteur de contes populaires, les motifs de ses contes, son
florilège poétique lui sont personnels. Son inspiration provient de
trois sources principales : les récits traditionnels scandinaves qu’il
a entendus dans son enfance, l’observation minutieuse de la vie
quotidienne et sa propre vie et celle de sa famille. De ces sources
il tire des éléments féeriques ou fantastiques qu’il intègre dans
le cadre réaliste de ses histoires établissant ainsi une connivence
avec le lecteur autour de références communes. Trois thèmes
récurrents parcourent son œuvre. Même s’il n’était pas très pieux,
on retrouve au moins une référence à la religion dans la majorité
de ses contes, où la mort apparaît comme une délivrance. Ses
personnages voyagent et se métamorphosent pour fuir leur
environnement et accéder à une vie meilleure. Enfin, il n’hésite
pas à dénoncer les injustices sociales et le pouvoir des puissants.
Mais la composante essentielle du succès de l’écrivain est ce
qu’on appelle « la voix » du conteur. Par l’utilisation du langage
courant et d’expressions populaires, il invente une langue qui
mime l’oralité avec simplicité et humour, en lisant ses contes on
entend cette voix qui va droit au cœur.
Aujourd’hui le prix « Hans Christian Andersen » est le prix le plus
prestigieux concernant la littérature de jeunesse. Il est décerné
tous les deux ans à la foire de Bologne et couronne un auteur
et un illustrateur dont l’œuvre apparaît comme majeure dans ce
domaine.
Les contes d’Andersen ont inspiré de nombreux artistes. Au siècle
dernier Edmond Dulac , artiste majeur de l’âge d’or de l’illustration
en Angleterre donne une version magistrale des contes dans un
magnifique recueil (1911).
Parmi les contemporains on peut citer l’œuvre de l’illustratrice
Lisbeth Zwerger, les versions de « Poucette » et « la petite sirène »
avec les illustrations étonnantes de Nicole Claveloux (1980).
En 1974 Tomi Ungerer revisite « la petite fille aux allumettes »
et en profite pour dresser un tableau critique de notre société.
Signalons aussi pour le même titre les dessins délicats de
Georges Lemoine (1978). En 2005, année de commémoration,
Le Seuil édite un recueil de 43 contes parmi les plus célèbres
illustrés par Nikolaus Heidelbach, un livre qui fait référence
aujourd’hui.
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L’année
du violoncelle
A VENIR
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Comme chaque année, le conservatoire met à l’honneur un
instrument. Après le piano en 2010, la trompette en 2011, le
chant en 2012, ce sera au tour du violoncelle en 2013.
Voici tous les rendez-vous musicaux de cette saison, c’est
gratuit !
Concert de Sainte-Cécile
Dimanche 25 novembre à 16h au Chevalet
L’Orchestre symphonique Divertimento est un ensemble
symphonique réunissant 70 musiciens professionnels
passionnés issus de Seine-Saint-Denis, Paris et de la région
Ile-de-France. Il est dirigé par le chef d’orchestre Zahia ZIOUANI qui
en assure la direction musicale. Depuis une décennie, l’Orchestre
symphonique Divertimento produit en moyenne 40 concerts par
an et participe à des projets artistiques innovants et ambitieux.
Zahia Ziouani est née en 1978. Chef d’Orchestre de renom,
son parcours artistique est caractérisé par son investissement
énergique et passionné au service de la musique et de sa
promotion.
Au programme l’ouverture du « Devin du village » de Rousseau,
des œuvres de Haydn, Beethoven et autres compositeurs…
Spectacle classicomique
Mercredi 13 février à 19h au Chevalet
donné par Soumagne Alexandre
Savoureux mélange de style et de genre, le spectacle d’Alexandre
Soumagne vous fait partager son monde. Plein d’énergie
ce violoncelliste pas tout à fait comme les autres se « lâche »,
entre J.S.Bach, St Saens et quelques autres apparaissent des
personnages et des chansons de sa composition. C’est un
spectacle qui ne laisse pas indifférent. Chaque spectateur peut
trouver son bonheur et découvrir, avec cet artiste qui sort des
sentiers battus, que le rire n’empêche pas le sérieux !
Concert de violoncelle et de piano
Mercredi 20 mars à 19h au Chevalet
donné par Martin BARRAL et Tokiko HOSOYA,
professeurs au conservatoire
Le violoncelle à travers les âges, Vivaldi, Bach, Chopin
Masterclass d’Agnès Vesterman
Samedi 6 avril au Chevalet
Agnès Vesterman est actuellement professeur de musique de
chambre au Conservatoire national supérieur de musique de Paris
et professeur de violoncelle au Conservatoire national régional de
Boulogne-Billancourt.
Née dans une famille très mélomane, Agnès Vesterman est
très tôt plongée dans l’univers de la musique de chambre et en
particulier le quatuor à cordes. C’est donc tout naturellement vers P11
cette voie qu’elle se dirige après la fin de ses études aux Etats-
Unis. Des rencontres l’ont ensuite menée vers le théâtre et la
danse avec l’improvisation, et vers l’enseignement avec un travail
très approfondi de certaines approches corporelles.
Au retour de ses études aux Etats-Unis avec Harvey Shapiro,
professeur à la Juilliard School, elle rejoint le Quatuor Arpeggione
puis enchaine treize années de tournées internationales, de 1988
à 2001.
L’enseignement, la transmission sont depuis toujours intégrés
à son travail. A la recherche d’un équilibre entre le geste
corporel et la pensée musicale, elle s’intéresse de près aux
approches corporelles (technique Alexander, taichi chuan)
et leur application aux instruments à cordes. Elle est
intervenue dans de nombreux stages et ateliers d’application
de la Technique Alexander à l’instrument, notamment au CNSM de
Paris, au CNR de Paris, ainsi qu’à Médecine des Arts.
Qu’est-ce qu’une master class ?
Une classe de maître (master class en anglais) est un cours
d’interprétation donné à un étudiant par un expert de la discipline. Le
terme est principalement employé dans le domaine des arts, et en
particulier la musique.
La différence entre une classe de maître et un cours ordinaire réside dans
l’organisation. Dans une classe de maître, tous les étudiants (et souvent
des spectateurs) écoutent et observent alors que l’expert s’occupe
d’un étudiant à la fois. Celui-ci, de niveau au moins intermédiaire
sinon avancé, joue généralement un seul morceau sur lequel il a été
préparé, et l’expert lui donnera des conseils pour mieux l’interpréter,
ce qui comprend souvent des anecdotes à propos du compositeur,
des démonstrations sur certains passages, et des commentaires sur les
erreurs fréquentes.
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A VENIR
Le 11 e Festival du film
archéologique d’Amiens
s’invite à Noyon
P12
Tous les 2 ans, le Centre interdisciplinaire de recherches
archéologiques de la Somme (CIRAS) organise à Amiens le
festival du film archéologique.
En proposant, depuis 1990, à un large public de nombreux
documentaires, les festivals successifs ont renouvelé la
présentation du patrimoine archéologique. Le film offre en effet
une vision attrayante de notre passé, appuyée sur une recherche
scientifique débarrassée par l’image de son aspect rébarbatif.
Il permet de faire découvrir, de la fouille à la reconstitution
archéologique en passant par les travaux de laboratoire, les
différentes étapes de la recherche archéologique.
Plus d’une cinquantaine de documentaires sont diffusés lors
de séances axées soit sur une période chronologique donnée,
soit sur une thématique particulière. Les rencontres avec les
chercheurs et les archéologues sont l’occasion d’exposer les
problèmatiques scientifiques ; celles avec les réalisateurs et
producteurs s’attachent aux divers aspects de la vulgarisation de
l’archéologie.
Le festival 2012
Cette année le festival a eu lieu au cinéma Gaumont d’Amiens
du 10 au 14 avril. Les films primés ont été les suivants :
Mentions du jury :
• La bataille des musées de Philippe Tourancheau
• La route des amphores, une histoire de la conquête des Gaules
de Nicolas Jouvin
Prix du Conseil général de la Somme (court-métrage)
décerné par le jury d’élèves du collège d’Airaines
• Cosquer, sauvée des eaux de Juliette Lambot
Prix GRT Gaz « Archéologie et partenariat industriel »
• Le port englouti de Constantinople de Hannes Schuler
Prix Jules Verne Amiens métropole « Aventure humaine »
• Christiane Desroches Noblecourt, une passion égyptienne
d’Olga Prud’homme Farge
Prix de la DRAC Picardie archéologie métropolitaine
• Gergovie, archéologie d’une bataille de David Geoffroy
Grand prix du festival
• Les premiers Européens d’Axel Clévenot
Le festival
déconcentré
à Noyon
Samedi 2 février 2013
au Cinéma Le Paradisio
Le service archéologique propose à partir de cette année
de présenter une partie des films projetés à Amiens dans
le cadre d’un festival déconcentré. Ce mini-festival se
déroulera sur une après-midi au cinéma le Paradisio. Deux
films d’environ 1 heure seront projetés ainsi que des films
plus courts. Le programme sera disponible très rapidement
dans tous les lieux publics de Noyon ainsi que sur le site de
la ville. Certains réalisateurs seront présents afin de pouvoir
discuter avec le public de leur film.
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Passeurs d’images
2012
RETOUR SUR
Vous avez dit
Passeurs d’images ?
Passeurs d’images est un dispositif d’éducation à l’image. Des
centaines de villes en France adhèrent ainsi à une même démarche
de sensibilisation au cinéma, par la rencontre avec des artistes et
des professionnels, la diffusion de films de qualité et la pratique
artistique au travers d’ateliers encadrés par des professionnels.
Le terme de « passeurs » prend tout son sens grâce au tissu des
acteurs locaux, qu’ils soient culturels ou sociaux, qui sont impliqués
dans cette ambition de faire se rencontrer la jeunesse et le 7 e art,
de transporter, tels des passeurs d’un fleuve, des personnes d’une
rive à l’autre. Voici les actions qui ont jalonné cette première mise
en place du dispositif à Noyon.
Qu’est-ce qu’une fille ?
Dix jeunes issus des quartiers du Mont Saint Siméon et de Saint
Barthélémy ont participé à une semaine de découverte du
documentaire. A travers le visionnage de quelques courts-métrages,
des séances d’écriture et de préparation de tournage, des séances
de prises de vue et d’interviews, Emmanuel Parraud, cinéaste, a
offert à ces jeunes participants quelques clés de compréhension
de la difficulté de filmer le réel. Le groupe n’étant constitué que de
garçons, la thématique utilisée fut « les filles », point de départ et
prétexte pour aborder une éducation à l’image inédite. Entre l’idée
qu’on se fait a priori, la difficulté de la prise de vue, la relation au sujet
filmé, et de multiples paramètres impossibles à prévoir, le résultat
final et la perception des spectateurs, une distance importante
existe. Saisir cette distance permet de mieux appréhender les
images qui nous sont données à voir tous les jours et en particulier
pour la nouvelle génération, née dans l’univers de l’image.
Ce qui m’intéresse
Cinq autres jeunes issus des accueils de loisirs ont travaillé également
cet été sur cette question, avec Emmanuel Parraud. Ce dernier les a
invités cette fois à suivre leurs propres désirs pour choisir leur sujet,
« ce qui m’intéresse ». Le résultat est parlant, allant de la classe
d’école, à une personne âgée, en passant par un animateur. Les
films réalisés en ateliers dans toute la Picardie ont été présentés lors
d’une rencontre régionale, organisée cette année à Noyon. Ce film
a été quant à lui sélectionné pour la rencontre nationale Passeurs
d’images qui aura lieu le 15 décembre à Paris avec des groupes de
jeunes venus de toute la France pour présenter leur travail.
Les deux films sont visibles en ligne sur le site internet de la ville
de Noyon.
www.ville-noyon.fr
Séance de cinéma en plein air
Le 27 juillet dernier, un écran géant gonflable prit place sur la
pelouse de la maison de quartier Saint Barthélémy. Au programme,
E.T. l’extraterrestre de Steven Spielberg. En attendant que le soleil se
couche, quelques habitants volontaires ont proposé des animations
malgré une météo peu clémente. Cette dernière fut défavorable
mais n’a pas découragé la centaine de personnes venue redécouvrir
ce monument du cinéma. La magie du cinéma a opéré, jusqu’à ce
que la pluie vienne chasser les spectateurs, à grand regret !
Mais ce n’est que partie remise, le rendez-vous est pris, une nouvelle
séance sera proposée pendant l’été 2013.
Séance rencontre
Le dispositif Passeurs d’images prévoit également la mise en
place d’actions au sein d’un cinéma. Le Paradisio a accueilli
ainsi le 20 octobre 2012 une séance toute particulière. Emmanuel
Parraud, cinéaste venu intervenir sur les ateliers a présenté deux de
ses courts-métrages. L’occasion fut donnée de faire connaissance
avec l’artiste. Les jeunes eurent l’occasion également de montrer
leurs réalisations à leurs proches. Le public a bénéficié enfin, à
l’issue du spectacle, d’un petit atelier autour du cinéma d’animation.
De quoi aiguiser la curiosité des petits et des grands autour du
cinéma et de ses multiples possibilités.
Ce dispositif est financé par la Ville de Noyon et bénéficie du soutien
de l’Etat via l’Acsé (Agence pour la cohésion sociale et l’éducation) et
le dispositif VVV (Ville vie vacances). Il est coordonné en Picardie par
l’ACAP pôle images en Picardie, partenaire très actif sur la mise en
place des différentes actions.
Rendez-vous en 2013 pour de nouveaux projets Passeurs d’images.
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RETOUR SUR
Rêveries
bucoliques
Retour sur le spectacle de fin d’année de l’atelier danse du Centre culturel Yves Guyon
29 et 30 juin 2012 au Chevalet
P14
Isabelle Génart et ses 62 élèves ont travaillé toute
une année pour préparer un spectacle de fin
d’année autour de Jean-Jacques Rousseau, dans le
cadre de la commémoration du tricentenaire de sa
naissance Noyon fête Rousseau en 2012.
Quel défi que de composer sur les thématiques
« rousseauistes » avec un groupe de jeunes de 4 à 22 ans !
Le défi fut relevé par le professeur et ses élèves et permit à
plus de 600 spectateurs de découvrir par la danse des aspects
sensibles de l’auteur. Les élèves ont travaillé dur pour obtenir
une succession étonnante de tableaux variés et de petites
histoires parfois humoristiques, parfois spirituelles, de quoi
remettre le nez dans quelques ouvrages de Rousseau...
Les spectacles proposés par l’atelier danse du Centre
culturel, tous les deux ans, sont devenus des rendez-vous
incontournables pour apprécier le travail mené tout au long de
l’année à la salle de danse de l’espace René Acolet. Il s’agit
bien là d’un enseignement artistique exigeant, donnant aux
élèves tous les outils pour faire évoluer leur corps dans l’espace
avec la possibilité pour chacun de trouver son expression
personnelle. Le professeur commence par l’enseignement de
la danse classique, donnant des bases et une assise pour la
maîtrise du corps. Les plus grandes abordent ensuite la danse
contemporaine, venant naturellement prolonger l’apprentissage
avec une liberté nouvelle donnée par une gamme infinie
d’outils expressifs. La passion inonde certains cours, où les
élèves travaillent de manière acharnée, cherchant sans fin le
geste juste et l’expression parfaite. L’année 2013 sera destinée
au travail technique et un nouveau spectacle verra ensuite le
jour. Rendez-vous en 2014 !
Des places sont encore disponibles dans certains cours,
n’hésitez pas à vous renseigner.
Centre culturel Yves Guyon
03 44 09 36 76 - ccm-admin@noyon.fr
Crédit : DR
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Les prochains rendez-vous
des associations culturelles de Noyon
l’Harmonie de Noyon
Concert de gala
Dimanche 18 novembre à 16h
Au Chevalet
Comme il est habituel en ce dernier trimestre de l’année,
l’harmonie de Noyon donnera son grand concert de gala.
Vincent Odiot, directeur et Rodolphe Proisy, directeur adjoint
ont prévu un programme éclectique et particulièrement
agréable aux oreilles de tous.
La première partie est un immense défi avec les Tableaux d’une
exposition de Modest Moussorgski dans une orchestration
pour harmonie de Ton van Grevenbroek. Cette orchestration
est très proche de celle que Maurice Ravel a immortalisée.
Il est d’autant plus agréable d’interpréter cette œuvre que
Maurice Ravel a confié les parties solistes aux instruments à
vent et que nous les retrouverons tous de la même manière.
La seconde partie sera diamétralement opposée avec une
musique tzigane puis l’œuvre imposée pour le concours
de mai dernier « Delivrance ». Enfin, il n’était pas possible
d’omettre la musique de film ; cette année, ce sera « Pirates
des Caraïbes ».
Salon d’automne
Du 9 au 11 novembre 2012
Au Chevalet
Organisé par le Comité Saint Siméon
Entrée gratuite
Vernissage le vendredi 9 novembre à 19h
Ciné photo club Noyon8
Exposition annuelle de photographies
Du 12 au 22 novembre 2012
Au Centre culturel Yves Guyon
Vernissage le mercredi 14 novembre à 18h30
Rejoignez le chœur du Virelai
Harmonie de Noyon
Tél. : 03 44 09 34 14
19, rue de Paris - 60400 NOYON
sur internet : www.noyon-harmonie.blogspot.fr
Crédit : DR
Société Historique
et Scientifique de Noyon
Programme des prochains rendez-vous
Samedi 1 er décembre à 14h30
Le conseil municipal de Noyon (10 mai 1940 – 9 octobre
1940). L’assemblée communale face aux bouleversements.
Conférence illustrée par Fabien Crinon,
étudiant en Master II d’histoire.
Salle du conseil municipal, Hôtel de Ville de Noyon,
place de l’Hôtel de Ville, 60406 Noyon Cedex.
Samedi 8 décembre à 14h30
Actualités de l’archéologie dans le Noyonnais
Conférence illustrée par Hélène Dulauroy-Lynch,
archéologue municipale en charge des monuments historiques
de la ville de Noyon.
Auditorium du Chevalet, place A. Briand, 60400 Noyon.
Jeudi 13 décembre à 18h30
Des pots de terre dans les murs de pierre : pour une
interprétation des poteries acoustiques dans l’architecture
médiévale
Conférence illustrée par Bénédicte Palazzo - Bertholon, archéologue
et chercheur associé (Université de Poitiers), et de Jean-Christophe
Valière, professeur à l’université de Poitiers, Institut Prime.
Auditorium du Chevalet, place A. Briand, 60400 Noyon.
Ces conférences sont libres et gratuites. Renseignements :
Aurélie Dupont : 06 82 81 39 04
Crédit : DR
Vous avez envie de chanter ?
Vous ne connaissez pas le solfège ?
Vous ne savez pas si votre voix conviendrait ?
Toutes ces questions que l’on se pose, toutes ces hésitations,
et tout ce temps perdu !
Pas si perdu que ça. Vous pouvez commencer le chant quand
vous le souhaitez, vous apprendrez quelques notions de
lecture musicale en suivant les partitions, vous travaillerez
en pupitre, c’est-à-dire dans la partie qui correspond à votre
tessiture (soprano, alto, pour les femmes – ténor, basse,
pour les hommes) pour déchiffrer les partitions. Vient alors
le moment de mettre tout cela ensemble… et le bonheur
de chanter ! Mais il faudra encore travailler, car la musique
demande du temps, de la précision… Eh oui, tout n’est pas
si simple !
L’aboutissement de tout cela est le concert, donner au
public ce que nous avons « fabriqué » ensemble depuis
plusieurs mois, connaître le trac, chanter enfin sans faute
(ou presque) cette petite partie qui accrochait tout le temps
à la répétition…
Constituée en association depuis bientôt 30 ans, la chorale
se retrouve chaque mardi, de 20h à 22h dans la salle
de l’harmonie municipale, au conservatoire de Noyon.
D’autres répétitions peuvent s’ajouter selon le programme,
des stages de quelques jours, quelques déplacements en
Picardie… ou ailleurs !
Pour en savoir plus, consultez le site web du Virelai
www.noyon.com/virelai ou rejoignez-nous sur Facebook !
A bientôt !
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NOVEMBRE
Somerset stories, fivepenny dream
Exposition de photographies
Jusqu’au 15 décembre - Galerie du Chevalet
Emily LOIZEAU - Chanson
Jeudi 8 à 20h30 - Chevalet
Le Dadaïsme - Conférence d’histoire de l’art
Lundi 12 à 18h30 - Centre culturel
Carte blanche à l’Asile ArtistiK
Arts du cirque et arts de la rue
Samedi 17 à partir de 14h30 - Chevalet
Automne et hiver - Théâtre
Vendredi 23 à 20h30 - Chevalet
Divertimento - Concert Sainte-Cécile
Dimanche 25 à 16h - Chevalet
DECEMBRE
Perdus dans l’autre bois - Conte
Samedi 1 er à 20h30 - Porquéricourt
Le cirque dans les arts plastiques
Conférence d’histoire de l’art
Lundi 3 à 18h30 - Centre culturel
Atelier encadrement du centre culturel
Exposition
Du 6 au 20 - Centre culturel
Bilan archéologique - Conférence
Samedi 8 à 14h30 - Chevalet
Encore ! - Chanson
Samedi 8 à 16h30 - Chevalet
Call me Maria - Cirque
Vendredi 14 à 20h30 - Chevalet
Les Aventures de Poucette - Marionnettes
Mercredi 19 à 16h - Chevalet
Une ode à la joie - Musique classique
Jeudi 20 à 20h30 - Maucourt
JANVIER
Noir et blanc / Surréalistes
Expositions de dessins du frac Picardie
Du 23 janvier au 6 avril - Galerie du Chevalet
Filopat et Compagnie - Ciné-chanson
Samedi 12 à 16h30 - Chevalet
La géométrie des silences - Conte
Jeudi 17 à 20h30 - Cuts
programme de novembre a avril
La cloche de Ste Godeberthe
Rendez-vous des musées - Conférence
Samedi 19 à 14h30 - Musée du Noyonnais
Edward Hopper - Conférence d’histoire de l’art
Lundi 21 à 18h30 - Centre culturel
La naissance du carnaval - Marionnettes
Mardi 22 à 20h30 - Pont-l’Évêque
Histoire de plats, la cuisine des gallo-romains
à la Renaissance - Visite guidée
Samedi 26 à 17h - Rdv Musée du Noyonnais
FEVRIER
L’orchestre National de Barbès
Musique du monde
Vendredi 1 er à 20h30 - Chevalet
Festival du film archéologique d’Amiens
En déconcentré sur Noyon
Samedi 2 Cinéma le Paradisio
Le surréalisme - Conférence d’histoire de l’art
Lundi 4 à 18h30 - Centre culturel
Le centre est à vous
Exposition de travaux d’élèves
Du 4 février au 29 mars - Centre culturel
Les maquettes de costumes de Léon Gischia,
pour la création par Jean Vilar du Meurtre
dans la cathédrale
Rendez-vous des musées - Conférence
Mercredi 6 à 18h30 - Musée du Noyonnais
L’Orchestre philarmonique de l’Oise
Musique classique
Vendredi 8 à 20h30 - Chevalet
Concert-conférence de François-Xavier
Bigorgne - Année du violoncelle
Samedi 9 à 17h - Chevalet
En relief / Madiot - Chanson
Mardi 12 à 20h30 - Chevalet
Spectacle classicomique - Année du violoncelle
Mercredi 13 à 19h - Chevalet
Le patrimoine sous-terrain à la chandelle
Visite guidée spéciale « St Valentin »
Jeudi 14 à 18h30 - Rdv sur le parvis de la cathédrale
Raconte-moi la tapisserie
Mercredis des 6-12 ans
20 février - Rdv à l’office du tourisme
Raconte-moi Saint Eloi - Mercredis des 6-12 ans
27 février - Rdv à l’office du tourisme
MARS
Mystéric / Eric Antoine - Humour-magie
Jeudi 7 à 20h30 - Chevalet
M Louis, M Léon et les autres ! - Exposition
Du 5 au 23 - Médiathèque
Histoire de la danse en 10 titres - Conférence
Lundi 11 à 18h30 - Centre culturel
Une hélice d’avion, témoignage de l’histoire
de l’aviation dans le Noyonnais
Rendez-vous des musées - Conférences
Mercredi 13 à 18h30 - Musée du Noyonnais
Ooorigines - Théâtre
Samedi 16 à 16h30 - Chevalet
Martin Barral et Tokiko Hosayo - Concert
Année du violoncelle - Mercredi 20 à 19h - chevalet
Elles - Royaume-Uni - Danse
Jeudi 21 à 20h30 - Chevalet
Instituts de beautés littéraires
Le printemps des poètes
Samedi 23 de 15h à 18h - Médiathèque
Petits riens et grands trésors
Conte pour les tout-petits
Mercredi 27 à 11h et 16h - Médiathèque
Fil de faire - Cirque
Samedi 30 à 16h30 - Crisolles
Histoire de cloches
Visite guidée à l’occasion de Pâques
Samedi 30 à 17h - Rdv parvis de la cathédrale
AVRIL
Misanthrope - Théâtre
Vendredi 5 à 20h30 - Chevalet
Master class d’Agnès Vesterman
Année du violoncelle
Samedi 6 Chevalet
Madame Bovary - Théâtre d’objets
Mardi 9 à 20h30 - Chevalet
Réalisation
Impression : Alliance Partenaire Graphique - Couverture Fotolia