Qui de nous deux ? - Infirmiers.com
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Introduction<br />
Au cours <strong>de</strong> ma formation, j’ai été amenée à réaliser un certain nombre<br />
<strong>de</strong> stages et dans chacun d’entre eux, j’ai été confrontée à la douleur.<br />
Néanmoins, c’est lors <strong>de</strong> du stage que j’ai réalisé dans l’unité <strong>de</strong> soins palliatifs<br />
du Centre Hospitalier <strong>de</strong> Troyes, que j’ai pris conscience <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong> la<br />
prise en charge <strong>de</strong> la douleur dans les soins.<br />
La douleur. Sans apport théoriques quelconques, décrire ce terme n’est<br />
pas une tâche aisée. Selon moi, elle correspond à une sensation, désagréable,<br />
subjective, perçue par un individu. Comment préciser cette définition ? J’ai<br />
interrogé <strong>de</strong>s camara<strong>de</strong>s <strong>de</strong> formation à ce sujet afin d’étayer cette définition.<br />
Les mots qui leur sont venus à l’esprit sont souffrance, néfaste, mal être et<br />
désagréable.<br />
Effectivement, la douleur est une expérience vécue <strong>de</strong> tous,<br />
majoritairement <strong>de</strong> manière désagréable. Elle est perçue dans les idées<br />
populaires <strong>com</strong>me un mauvais symptôme, une manifestation organique à faire<br />
taire pour aller mieux. Elle est justement, trop souvent réprimée avant d’être<br />
entendue. En effet, la douleur représente souvent tentative <strong>de</strong> <strong>com</strong>munication<br />
du corps, voire <strong>de</strong> l’esprit avec l’extérieur. En la supprimant ou en l’effaçant<br />
partiellement, <strong>nous</strong> perdons ainsi une ai<strong>de</strong> souvent précieuse à la prise en<br />
soins et/ou au diagnostic.<br />
Le caractère subjectif <strong>de</strong> la douleur tient au fait qu’elle n’est propre qu’à<br />
l’individu qui la ressent. Sa représentation ne peut donc pas être totalement<br />
partagée. De plus, la douleur étant propre à chacun, les soignants ont donc eux<br />
aussi une représentation personnelle <strong>de</strong> la douleur. Cet élément représente<br />
donc d’une certaine manière un frein à la prise en charge du patient souffrant<br />
par le soignant.<br />
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