Femina - Laclinic

CHEVEUX
1\,
SE CREPER
LE CHIGNON
DRAGUE
PETITES
LEÇONS
BESTIALES
No 251 LM 174
22 JUIN 2008
NE PEUT ÊTRE
VENDU SÉPARÉMENT
WWW.FEMINACH
,
TEMOIGNAGE
J'AI ESPIONNÉ
MON AMANT
SURINTERNET
MEN
CUISINE
FRAICHEUR
1\,
VERT
SUR VERT
bons plans!
[FACILE]
SE CRÉER DES
TONGS MARRANTES
[VACANCES]
PARTIR SANS LUI
[SHOPPING]
NEW YORK
100% FASHION
[ENFANT]
POURQUOI LUI
PIQUER SA CONSOLE
ETPLU5!
s
,., ". f
TENUES.IL-eEGERES
peUR FAIRE~DE
L'OMBREAU' SOL'EIL
ALLIANCES
POUR DIRE
«JE T'AIME»

'ja'!JJal'
anb!u!pes
ap :>Jed a)
saJn,d)n:>s ap
~,uaw~JSe e
S)nld )a4:>!~
·pe.p Jna,ewv

encontre
La beauté ..du
Chirurgien esthétique renommé,
le Dr MICHEL PFULG ne conçoit pas seulement
la beauté par l'intervention de son bistouri. La preuve?
La phisophie de sa clinique à Territet et sa collaboration
avec la marque de cosmétiques Helena Rubinstein.
TEXTE MARIE-FRANCE RIGATAUX
rigée surles hauts de Montreux,
dans une maison magnifique
datant du tout début du siècle
dernier, Laclinic n'a de
l'établissement hospitalier
classique que le sérieux.
Regroupés sous un même toit,
la chirurgie plastique et ses trois
blocs opératoires y côtoient un
centre de médecine esthétique, une clinique
dentaire ainsi qu'un institut de beauté. L'acte
chirurgical n'intervient qu'en dernier ressort, relève
le Dr Michel pfulg, qui a exercé aux adresses les plus
réputées de S.uisse avant de concrétiser ici son rêve.
Inaugurée en mars 2002, sa clinique, offrant une
vue imprenable sur le lac, a en effet été pensée
comme un centre esthétique au sens large. Grand
amateur de peinture, le chirurgien a fait de ses murs
des cimaises et la dizaine de chambres et suites
installées à l'étage en profitent. Mais ce dont il est
le plus fier en ce matin de juin, c'est d'avoir pu allier
la compétence de son établissement à une marque
internationale, en l'occurrence Helena Rubinstein.
Dès le début septembre, vous découvrirez, partout
où la marque est distribuée, Prodigy Re-Plasty, une
ligne de soin anti-âge dont le but est d'améliorer
l'élasticité cutanée, la fermeté, et de donner
de l'éclat. Inspirée par la mésothérapie (microinjections
pratiquées dans la peau), elle associe
deux technologies de pointe. Conversation autour
de l'esthétique avec un homme sans tabous.
FEMINA Comment s'est passée la rencontre avec
Helena Rubinstein? Qui est allé vers l'autre?
MICHEL PFULG Après avoir lancé, sous la marque
PHI, notre propre gamme de «cosméceutiques»
(n.d.l.r-: cosmétiques ayant une caution médicale),
conçus en collaboration avec le Centre de recherches
biocosmétiques, et avoir réalisé que la distribution
n'était pas notre métier, nous avons souhaité
collaborer avec un grand groupe comme L'Oréal.
Mon fils Fabrice, directeur de Laclinic, a été reçu à
Paris par la direction de la division luxe de L'Oréal,
groupe auquel appartient la marque Helena
Rubinstein. En fait, ils nous connaissaient et
souhaitaient, eux aussi, offrir une caution médicale
à des soins. Ils avaient testé notre gamme et
l'avaient trouvée intéressante.
F Prodigy Re-Piasty est présentée comme
une gamme inspirée de la mésothérapie.
Une notion somme toute assez marketing.
MP Bien sûr, on n'ajamais la même pénétration
si on injecte un complexe que si on l'étale sur
la peau. Mais le travail effectué dans notre clinique
par la doctoresse Violette Gribinski, spécialiste en
médecine esthétique et mésothérapeute, donne
des résultats exceptionnels aussi bien pour
raffermir la peau que contre la cellulite ou pour
contribuer à la pousse des cheveux. Pour le Prodigy
Re-plasty, nous avons retenu quatre produitsdeux
soins de jour, un sérum et un gel contour de
l'œil- qui conviennent à tous les types de peau.
22.06.08 FEMINA 15

'rencontre
L 6
_
F Pourquoi avoir préféré Helena Rubinstein
à une autre marque?
MP Sa philosophie repose sur une recherche de
beauté globale. En 1902, Helena Rubinstein ouvrait sa
première «maison de beauté» délivrant des conseils
de diététique et de gymnastique. En plus, comme
moi, c'était une grande amatrice d'art.
Les progrès constants effectués en
cosméttqUe ont des effets mesurables.
BIO EXPRESS
Né à Fribourg en 1950,
Michel Pfulg, docteur
spécialisé en
chirurgie plastique,
reconstructive et
esthétique, acomplété
sa formation auprès des
pionniers de cette
spécialité, à Zurich,
Innsbruck, Paris et
Los Angeles. Auteur du
livre La beauté, tout un
art, ou l'art d'embellir
(Ed. Arziates, 1998), il a
collaboré à un grand
nombre de publications
scientifiques.
www.diniqueladinic.com
F Vous parlez d'une explosion de la médecine
esthétique. Pensez-vous qu'elle permette de
retarder l'intervention chirurgicale?
MP Sans aucun doute. Aux Etats-Unis, le nombre
d'interventions de chirurgie a tendance à stagner
ou à diminuer, alors que les gestes de la médecine
esthétique explosent. Injections, laser, peelings,
mésothérapie, parfois combinés, garantissent des
résultats spectaculaires. De même, les progrès
effectués en cosmétique ont des répercussions
mesurables. Bien sûr, d'autres paramètres interviennent:
pollution, mode de vie, abus de cigarettes
et de solèil, tous jouent un rôle sur la texture
cutanée. Etje suis certain qu'une femme qui ne
s'expose pas du tout au soleil gardera une qualité
de la peau bien meilleure.
F On vous présente comme un précurseur
en termes de «soft lifting». Qu'entend-on
réellement par «soft»?
MP Durant des années, recourir à un lifting consistait
à décoller le cou et à faire des points de suture
sur les muscles. C'était une chirurgie «lourde»,
avec dissection et séquelles plus traumatisantes,
phase de récupération plus longue. Aujourd'hui,
nous bénéficions de techniques qui permettent
d'aussi bons résultats avec des gestes moins
agressifs. On peut combiner plusieurs techniques
de médecine esthétique ou procéder à des liftings
partiels pour repositionner les tissus après
un relâchement dû aux effets de l'âge.
F Que penser d'une certaine démocratisation
des traitements?
MP Du bien, car la concurrence est toujours une
bonne chose. Rendre les traitements plus accessibles
aussi. La dérive, c'est que l'on tombe dans le
trop commercial, que certains oublient qu'ils sont
des médecins, qu'ils se transforment en tricheurs.
Cela décrédibilise notre métier. Comment faire
le bon choix?J'admets que c'est très difficile. Le
bouche à oreille est sûrement une des meilleures
références. La confiance que l'on a en son médecin
lors d'une première rencontre. J'ajouterai aussi
qu'il est toujours bon de prendre un second avis
et qu'il ne faut pas non plus hésiter à vérifier
si le praticien a les bons diplômes.
FAvec un établissement aussi haut
de gamme que Laclinic, avez-vous encore
des patients suisses?
MP La moitié de nos patients sont Suisses etje
conserve une clientèle fribourgeoise qui me faisait
confiance quand mon cabinet y était installé.
Nos chambres ne dépassent pas le prix d'une
chambre de l'hôpital public en division privée.
F Quand on est soi-même chirurgien,
confie-t-on facilement son visage à un confrère?
MP Avant d'ouvrir la clinique, il y a huit ans,
jeme suis fait remonter les sourcils etj'ai subi
une blépharoplastie (chirurgie des paupières).
Je me trouvais l'air fatigué. C'est un geste courant
qui peut avoir un effet incroyable si les paupières
sont lourdes.
FVotre passion pour l'art vous a-t-elle amené
à faire des rencontres exceptionnelles?
MP J'ai eu la chance de renconter et de me lier
d'amitié avec des sculpteurs célèbres comme
François Stahly, Etienne Martin ou Diego
Giacometti, dontjefus l'ami.
16 FEMINA 22.06.08