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REVUE BELGE<br />

DE.<br />

NUMISMATIOUE<br />

ET DE SIGILLOGRAPHIE<br />

PUButE.<br />

SOUS lES AUSPICES DE LA SOCIÊTÊ ROYALE DE NUMISMATIOllE<br />

AVEC LE CONCOURS DU GOUVERNEMENT<br />

DIRECTEURS:<br />

MM. VICTOR TOURNEUR, MARCEL HOC<br />

ET PAUL NASTER<br />

1951<br />

TOME QUATRE-VINGT-DIX-SEPTIÈME<br />

BRUXELLES<br />

5. RUE DU MUSÉE<br />

1951


MÉLANGES<br />

N otes el Documents<br />

A propos des coins des :monnaies d'Ainos. - Tons ceux qui<br />

se sont livrés à des travaux de comparaison de coins monétaires<br />

d'après les pièces qui en sont issues ont rencontré de grandes difficuItés<br />

et des doutes. A la suite d'échanges de vues, l'auteur du<br />

livre Ainos, ils Hisiory and Coinaqe, 474-·341 B. C. et l'auteur du<br />

compte rendu paru dans le tome précédent de cette revue, p. 231-233,<br />

sont en mesure de présenter quelques mises au point au sujet de<br />

certaines identifications de coins qui avaient été proposées.<br />

AB, nOS 13, 14 et 16: il n'y a certainement qu'un seul coin; les<br />

mesures qu'on peut prendre sur le nO 14 induisent en erreur, parce<br />

que cette représentation est très légèrement agrandie.<br />

A30, nOS 50 et 51 : deux coins différents.<br />

A166, nOS 269 et 270 : deux coins.<br />

A206, n0 8 331 et 341, et A206jl, nv 342: fort probablement un<br />

seul coin, qui a été retravaillé pour 342; les différences sont dues à<br />

des défauts de frappe et au degré d'usure respectif des pièces.<br />

A 226, TIos 365, 367 à 369 et 366 : un seul coin; le TI0 366 est reproduit<br />

d'après un moulage de moulage, ce qui en a assez fort altéré<br />

l'aspect.<br />

A228, nOS 371 et :n2: probablement un seul coin; pour en avoir<br />

le cœur net il faudrait pouvoir comparer les exemplaires eux-mêmes.<br />

A252, nOS 418 à 420, et A 253, nO 421 : certainement deux coins<br />

différents.<br />

J. M. F. MAyet P. NASTER.<br />

Contorniates à La Haye. Mme A. N. Zadoks-Josephus .Iitta,<br />

attachée au Cabinet des Médailles à La Haye, a publié dans Mnemosyne,<br />

s. IV, IV, 1951, p. 81-92, les contorniates de cette institution.<br />

C'est une collection assez importante, puisqu'elle groupe 47 numéros,<br />

dont plusieurs proviennent de la collection Six, acquise en 1901.<br />

L'auteur, tout en suivant la classification d'Alfôldi, n'admet pas sa<br />

thèse concernant le caractère anti-chrétien de ces pièces. Elle les<br />

considère comme des monuments à caractère festival destinés à<br />

-servir de présents entre personnes de classe-moyenne; leur fabrication<br />

doit avoir été entreprise par des firmes commerciales privées,<br />

et non par les ateliers de monnaies. P. N.


158 MÉLANGES<br />

Numismatique celtique. - Sous le titre Dm Kelliska mynl och<br />

antik historia (Fornuânnen, h. 1-2, 1951, p. 1-20, 137-158), traduit<br />

par l'auteur lui-même Sur les monnaies celtiques et l'histoire du monnayage<br />

ancien, M. Carl-Axel MOBERG a publié le texte d'une conférence<br />

donnée, à Stockholm, le 28 mars 1950, devant une assernbl ée de<br />

numismates et d'humanistes. Il le fait suivre d'une analyse en<br />

langue française, qui facilite, est-il besoin de le dire, considérablement<br />

notre compréhension.<br />

M. Moberg reproche à la science de la numismatique dite, souvent<br />

très improprement, celtique, ses principales insuffisances et son impuissance<br />

à contribuer à l'établissement de sources historiques.<br />

La chronologie du monnayage de la Gaule, en particulier, se détermine<br />

par le terminus post quem de l'hégémonie monétaire romaine,<br />

qui n'a suivi que d'assez loin sans doute la conquête, à une date imprécise.<br />

Quant à ses commencements, les savants confrontent des<br />

points de vue contradictoires.<br />

Le médiocre crédit, que M. Moherg accorde aux tentatives d'attribution<br />

des monnaies propres aux cités gauloises nommées par César,<br />

témoigne d'un scepticisme qui me paraît un peu périmé et imprudent;<br />

mais on doit louer la vaste érudition de l'auteur, à qui l'on<br />

peut savoir gré d'avoir fait le point sur les débats, sans prétendre<br />

verser lui-même quelque pièce nouvelle au dossier.<br />

J.-B. COLBERT DE BEAULIEU.<br />

Vente d'une collection de monnaies de Brabant. - Notre<br />

ancien confrère M. Johannes J. Verdebout, originaire de nos régions<br />

flamandes, a vendu la belle collection de monnaies brabançonnes<br />

qu'il avait réunie (National American Numismatic Association Convention,<br />

Auction Sale, Hotel Schroeder, Milwaukee, Wisconsin, 25­<br />

29 août 1950, nOS 538-644). La plupart des numéraires depuis l'époque<br />

mérovingienne jusqu'au XIX e siècle y sont représentés dans une<br />

certaine mesure. On y rencontre 25 pièces en or, 147 en argent et<br />

156 en cuivre. Les indications de James Kelly, l'auteur du catalogue,<br />

et les nombreuses illustrations montrent jusqu'à quel point cette<br />

collection avait été réunie avec goût et sévérité dans le choix des<br />

exemplaires, dont plusieurs sont rares. M. Verdebout possède encore<br />

une collection non moins intéressante de monnaies flamandes.<br />

Si de celle-ci le sort est également d'être vendue, il est à souhaiter<br />

que les amateurs belges puissent en être avertis. P. N.<br />

Une :m.édai.lle inédite de Notre-Dam.e de Tongre. - Nous<br />

avons présenté à l'assemblée générale tenue à Ath, le 29 juin 1947,<br />

une médaille faisant partie de notre collection. Voici sa description:<br />

Dans un encadrement ovale - en argent doré - composé d'une<br />

couronne de feuilles de laurier surmontée d'un nœud de ruban dans<br />

lequel passe un anneau'formant bélière, deux plaques estampées<br />

en argent. Ces plaques représentent, au droit: Notre-Dame de<br />

Tongre couronnée et entourée de nuages et de six. têtes d'anges ai-


NOTES ET DOCUMENTS 159<br />

Iées ; au revers: monogramme couronné de la Sainte Vierge, en bas<br />

un cœur enflammé transpercé d'un glaive.<br />

Médaille ovale, 50 x 32 mm.<br />

Le même revers se retrouve sur la médaille décrite par M. Hoc sous<br />

le nO 4 (RBN, 1931 p. 59 et pl. IV, 4). Celle-ci est attribuée au XVIIe<br />

siècle. L'encadrement de la nôtre, qui est de style Louis XVI, nous<br />

la fait classer au XVIIIe siècle. Rappelons (Histoire de Notre-Dame de<br />

Tongre ... , Tournai, Casterman, 1842, In-I Sv, p. 89 et 93) qu' dès 1777<br />

on procéda à la reconstruction du sanctuaire, que le pape Pie VI<br />

par une bulle datée du 9 novembre 1780 y érigea une confrérie sous<br />

le titre de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée, qu'un bref daté<br />

du 20 novembre de la même année accorda une indulgence plénière<br />

en forme de Jubilé. C'est en effet le 2 février 1781 que fut fêté le<br />

septième centenaire du pèlerinage de Notre-Dame de Tongre. Serait-ce<br />

à l'occasion d'un de ces événements importants que notre<br />

médaille, plus fiche que celles déjà publiées, aurait été fabriquée?<br />

Ajoutons à titre documentaire que la vignette reproduite RBN,<br />

1931, p. 60 porte un écu losangé aux armes d'Ongnies (de sinople à<br />

la fasce d'hermines) vraisemblablement de mademoiselle Antoinette<br />

d'O gnies, comtesse de Villervalle, dame de Tongre-Notre-Dame en<br />

1651. .Iean-C. JADOT.<br />

Ville de Verviers - Médaille du Tricentenaire (1651-1951). ­<br />

La ville de Verviers célèbre en l'année 1951 le troisième centenaire<br />

de son admission au rang des « Bonnes Villes 1) de l'ancienne Principauté<br />

de Liège.<br />

Jusqu'à cette époque (1651), le bourg de Verviers, muni d'une industrie<br />

textile florissante, soldait de lourds impôts (ad valorem)<br />

à la mense épiscopale Iiègeoise sans cependant être admis à l'organisme<br />

qui en déterminait les bases.


160 MÉLANGES<br />

En effet, le pouvoir législatif de la Principautét et en particulier<br />

la fixation officielle des impôts, dépendait exclusivement de. la volonté<br />

des trois États qui devaient les décréter d'un vote unanime.<br />

Ces trois États comprenaient: le chapitre cathédral ou Ordre<br />

Primaire, composé des soixante chanoines tréfonciers de Saint-Lambert;<br />

l'Ordre Equestre, réunissant les nobles du pays possédant un<br />

certain nombre de quartiers, et, enfin, le Tiers-État, comprenant la<br />

(l représentation I} des bourgmestres des vingt-deux Bonnes Villes de<br />

la Principauté liègeoise.<br />

Après de nombreuses et successives démarches opérées auprès du<br />

prince Ferdinand de Bavière, son successeur immédiat et neveu,<br />

Maximilien-Henri, électeur de Cologne et prince-évêque de Liège,<br />

répondit enfin, le quatre décembre mil six cent cinquante et un,<br />

à la demande des Verviétois, désirant vivement voir le chef de leur<br />

municipalité participer aux délibérations du Tiers-État. Dorénavant,<br />

le bourgmestre de la Ville de Verviers aura voix délibérative au<br />

troisième Ordre de l'État épiscopal au même titre que les Maires des<br />

vingt-deux autres «Bonnes \ illes 1) pour décider l'assiette et l'importance<br />

de toutes les taxes fiscales à percevoir.<br />

Pour devenir une « ville », au sens archaïque du mot, il fallait<br />

d'ailleurs que des fortifications militaires soient spécialement aménagées<br />

autour de la cité. C'est pour cela qu'un mur d'enceinte fut<br />

construit à ce moment, avec ses diverses portes, pour donner accès<br />

à l'agglomération: portes de Heusy, d'Ensival, de Sommeleville,<br />

etc....<br />

La médaille commémorative, célébrant le tricentenaire de cette<br />

admission, est due au talent du médailleur bien connu M. Armand<br />

Bonnetain et les devises latines doivent leur rédaction à la grande<br />

érudition de M. V. Tourneur, secrétaire perpétuel de l'Académie<br />

royale cle Belgique.<br />

j<br />

1


TROUVAILLES 161<br />

Le droit porte l'effigie du prince-évêque Maximilien-Henri de<br />

Bavière, avec la devise (latine): En l'année 1651, Maximilien-Henri<br />

prince et évêque de Liège, changea le Bourg de Verviers en Ville:·<br />

Villam Verviam Urbem instituit.<br />

Le revers porte en son milieu: l'hôtel de vîlle de Verviers, construit<br />

par l'architecte liégeois Barth. Renoz en 1775, avec, au devant,<br />

le Perron, dominant une fontaine, érigé en 1732, qui remplaçait<br />

d'ailleurs un autre emblème de ce genre dont on n'a pas conservé<br />

le souvenir. On sait que le Perron était la représentation symbolique<br />

des « libertés liègeoises l) et qu'il se trouvait érigé dans toutes les<br />

bourgades principales constituant les Bans de la Principauté.<br />

La devise latine rappelle l'anniversaire: (1 post tria saecula, non<br />

veterior, clare vlresclt 1951 1). « Après trois siècles, sans ressentir le<br />

poids de l'âge, la Cité reverdit brillamment. J) Il Y a là Ulle allusion,<br />

une paraphrase du vieil adage (1 vert et vieux f} que l'on attribue,<br />

faussement d'ailleurs, à la ville de Verviers, mais qui est de tradition.....<br />

A remarquer: les glands et les feuilles de chêne servant de tirets<br />

ct qui constituent les « meubles 1) de l'écu de la ville de Verviers.<br />

Xavier JANNE D'OTHÉE.<br />

Trouvailles<br />

Trouvaille de sesterces à Froidmont (1949). - Un ouvrier a<br />

trouvé, probablement en 1949, un trésor de bronzes romains à une<br />

profondeur de 30 à 40 cm dans une cour d'usine à Froidmont près<br />

de Tournai. Les pièces avaient été enfouies sous de grosses pierres,<br />

dans un coffret de fer, qui n'a laissé que des traces. Ces bronzes sont<br />

au nombre de 140 ; la -plupart, 130 au moins, sont des sesterces. les<br />

autres des dupondii. Ils sont très fort usés par le frai. J'ai encore<br />

vu quelques pièces dans leur gangue épaisse et résistante d'oxydation.<br />

La plupart avaient pourtant déjà été nettoyées par l'inventeur;<br />

le résultat obtenu est très satisfaisant et même meilleur que<br />

celui que j'ai obtenu par des procédés apparemment moins brutaux.<br />

L'ouvrier les avait jetées dans du vinaigre bouillant où il<br />

les a laissées ensuite pendant deux jours sans entretenir la température,<br />

après quoi il les a frottées de laine de fer, tandis que j'ai réduit<br />

les oxydes et sels de cuivre dans un bain de soude caustique et des<br />

granules de zinc en opérant à 45° (v. p. 81).<br />

Si la plupart des pièces peuvent bien être attribuées au règne de<br />

tel ou tel empereur, il est en général devenu impossible de les identifier<br />

exactement. Malgré les notes plus détaillées que j'ai pu prendre,<br />

je me limite ici à un inventaire très sommaire,parce qu'il serait oiseux<br />

de donner des descriptions plus longues ou des renvois à des ou-<br />

REV. BELGE DE NUl\'L, 1951. - 11.


162 MJ~LANGES<br />

vrages de référence, lorsqu'on n'est pas certain de reconnaître les<br />

types ou les légendes. Sauf indication contraîre, la tête est à dr.<br />

1. - 19 g 64.<br />

VESPASIEN (69-70) (1 ou 2 pièces) :<br />

TITUS (79-81) (probablement,sinon Vespasien) (1 ou aucune pièce) :<br />

2. - 18.81.<br />

DOMITIEN (81-96) (5 pièces) :<br />

3-6. 17.84, 20.18, 22.50, 27.25.<br />

7. Probablement un dupondius. 1;").1 (L<br />

NERVA (96-98) (4 pièces) : .<br />

8. ~. FORTVNA AYGVST. Fortune debout à<br />

corne d'abondance. 21.99.<br />

9-10.· 20.65, 23.03.<br />

11. Tête à g. 18.05.<br />

cr<br />

1:>' ,<br />

• [gouvernail] ;<br />

TRAJAN (98-117) (11 pièces):<br />

12-18. - 20.46, 20.82, 21.82, 22.00, 22.14, 22.83, 24.31.<br />

19. Au droit, contremarque en petits losanges sur la chevelure de<br />

l'empereur. 22.76.<br />

20-22. Probablement de Trajan. 21.12, 22.01, 23.20.<br />

HADRIEN (117-138) (51 pièces) :<br />

2:j. [HADRIA}ANVS AV{GVSTVS]; R;7. [ADVENTVS J, 2 personnages.<br />

24.29. Cohen, 81.<br />

24. ~. Afrique couchée. 25.66. C., 142.<br />

25. R;7. Clémence. 25.28. C., 509.<br />

26. R,"'. Félicité (?). 21.77. f. C., 623.<br />

27. ~. [F]OHT[VNA J, Fortune à g. ; gouvernail; corne dahondance.<br />

22.21. C. 770, 772.<br />

28-29. Probablement id. 24.57, 26.29.<br />

30. R7. Hilaritas : enfant et palme à g. ; à dr., enfant. A l'exergue,<br />

[COlS III. 26.28. C., 817.<br />

31. TR]AIANVS HAD [ ]. ~. [IOVI CVSTODI] (?).<br />

22.41. C., 861 (pour le revers).<br />

32. R;. Liberalîté (1). 21.34. C" 922.<br />

33. R7. M[ONETA]. 23.36. C., 968.<br />

34-39. ~. Rome casquée assise à g. 20.44, 21.15, 21.68,21.79,23.02,<br />

23.46. C., 342.<br />

40-41. Probablement id. 21.08, 23.13.<br />

42. RJ. Victoire à dr. 23.95.<br />

43-59. ~. Figure féminine, types variés et peu reconnaissables.<br />

19.06, 20.39, 20.70, 20.87, 20.93, 21.02, 21.10, 21.16,21.54,<br />

22.27, 22.67, 22.88, 23.16, 24.13, 24.30", 24.48, 26.75.


'l'ROUVAILLES 163<br />

60-64. RJ. Deux personnages long-vêtus se faisant face. 20.44, 21.00,<br />

21.01, 23.28, 25.33.<br />

65. ~. Cavalier à g. 18.47.<br />

66-67. RJ. Aucun type reconnaissable. 19.44, 22.33.<br />

68. Probablement Hadrien; RI. id. 23.17.<br />

69. Id.; R;1. Neptune à g., le pied droit levé posé sur un socle. 21.85.<br />

70-73. Dupondii: RI. inidentifiable. 8.91, 9.17, 10.95, 14.21.<br />

Ptèceindéterrninée du 1 er siècle ou du début du He (1 pièce) :<br />

74. - 17.87.<br />

ANTONIN LE PIEUX (138-161) (15 pièces) :<br />

7.5. ANTONINVS AVG PIVS P P TR P COS III j RJ. SECVRITAS<br />

AVG. 26.22. C., 780.<br />

76. ANTONINVS AVG PIVS P P TR P XVI; RJ'. S[ALVS AVG<br />

COS HII]. 24.36. C., 732.<br />

77. Id .... PI [ ) ; RI. [SALlVS AVG CrOS mn. 23.22. C., 728 ou<br />

732.<br />

78. Id.... TR P XVII; Ri'. INDVLGENTIA AVG COS IIII. 23.79.<br />

C.,454.<br />

79. Id...... XVI ou XVII ou XVIII; RJ. Id. 20.37. C., 452 ou 454<br />

ou 456.<br />

80. ANTONINVS AVG PIVS P P [ ]; RJ'. [TR POjT XX (COS<br />

IIII]. 23.48. C., 1008.<br />

81. Id TR P XXII; R1. Petit temple. 23.82. C., 332.<br />

82. Id TR P XXIII; R;7. [PI]ETA[TI AVGj COS [IIIl]. 20.25<br />

C., 621.<br />

83. [ANTONINV]S AVG PIVS [ ]; Rf. PRO[VIDENTIAE<br />

DEOR]VM, foudre. 24.86. C., 682.<br />

84. [ ]VG PIVe ]; ~. Annone. 22.17. Cf. BMC, IV, pl. 28,<br />

1 et 44, 2.<br />

85. ANTONINVSAVG P[ 1; R;1. Louve allaitant les jumeaux.<br />

20.11 Cf. C., 917.<br />

86. RJ. Salus (1). 25.41.<br />

87. [ ]NINVS [ ] ; RJ. Figure féminine à g. faisant une libation<br />

j à g., autel. 21.59.<br />

88. Traces. 18.60.<br />

89. Dupondius. R;7. comme au nO 87. -14.57.<br />

FAUSTINE<br />

(9 pièces):<br />

90. ~. AETERNITAS. 22.73. C., 15, 17, 19 ou 20.<br />

91-92. R;7. Personnage féminin assis à g. sur un trône; globe; sceptre.<br />

19.77, 20.11.<br />

93-98. Légende DIVA FAVSTINA chaque fois partiellement conservée;<br />

R;1. Figure féminine, types variés et non reconnaissables.<br />

18.18, 21.17, 21.76, 32.70, 33.05, 34.52.


164 MÉLANGES<br />

MARC AURÈLE, césar (13~-161) (3 pièces) :<br />

99. [ ]LIVS CAE[ ]; R;7. I-IONOS. 22.45. C., 237.<br />

100. AVRELIVS CAESAR AVG PII FIL; Rj'. Probablement [TH<br />

POT I1( ?)CJOS II, figure féminine de face, la tète ,ù dr.,<br />

deux épis dans la main g. 22.55. C., 603 ou 614.<br />

101. [ lM AVRELIVS A[ ]; Rj'. Figure féminine de face.<br />

19.32.<br />

In., empereur (161-180) (6 pièces) :<br />

102. ]ANTON[]; l~. Moneta ou Justitia. 22.17.<br />

1Ô3. M ANTONI[NVS ]; l~. Home casquée assise à g. sur un<br />

trône; un bouclier contre le pied du trône; une lance dans<br />

la main gauche levée. 25,42.<br />

104. R;7. Victoire à dr.; à dr., sur lm tronc, bouclier avec [VIC] 1<br />

PA[R]. 17.52. Cf. BMC, IV, pl. 79, 6 et SO, 3 (sur la pièce<br />

on dirait pourtant que le personnage du revers a le torse<br />

drapé).<br />

105. [ lM AVREL ANTON [ ]; Rj'. Figure féminine ù<br />

g., faisant une offrande au-dessus d'un autel allumé.T'avantbras<br />

g. le long du corps. 23.15.<br />

106. R;7., Id., main g. levée. 18,45.<br />

107. Rj'. Personnage féminin allant à g., un sceptre ou une torche<br />

dans la main g. 24.21.<br />

FAUSTINE, la jeune (11 pièces) :<br />

108. FAVSTINA AVGVSTA; Rj'. DIANA LUCIF. 20.45. C., 86.<br />

109. [FAVSTINA] AVGVSTA; R,7. FECYNDITAS. 19.85. C., 100.<br />

110. FAVSTINA AV[GVSTA]; RJ. [IVNONI HEGINAE]. 23.41.<br />

C., 142.<br />

111. FAVSTINA AVGVSTA; RJ. [MATHI MAGNAEI. 17.96. C.,<br />

169.<br />

112. FAVSTINA A VG PlI [ ]; Rj'. Diane. 21.09. C., 206.<br />

113. FAVSTINA AVGVSTA; R;i'. Personnage assis à g., un sceptre<br />

dans le bras g. 21.28.<br />

114-115. R;7. Personnage féminin assis à g. sur un trône, une corne<br />

d'abondance dans le bras g. 20.94, 23.34.<br />

116. R;i'. Figure féminine debout, une torche (?) dans la main g.<br />

23.10.<br />

117. [FAVSTI]NAE AVG ANTONI[NI PlI FIL]; R;i'. Figure féminine<br />

debout, le bras g. levé. 23.53.<br />

118. Dupondius, FAVSTINA AVGVSTA; R;7. Figure féminine à g.<br />

15.34.<br />

COMMODE (176-192) (8 pièces) :<br />

119. L AVREL COMMODVS [ ] ; Jupiter nicéphore assis à g.<br />

sur un trône; sceptre. 22.45.<br />

120. Peut-être un dupondius. RJ. [P M TR P VIIn IMP VI COS


TROUVAILLES 165<br />

JIll P P] ou bien [TR P VIII IMP VI COS IIII P Pl, Minerve<br />

courant à dr., main dl'. levée; bouclier. 14.95. C.,<br />

425 ou 881; RIC, III, p. 413, 400 ou p. 410, 368 a, b.<br />

121. L AVREL COMMODVS AVG [ J; RJ. Minerve casquée<br />

à g., main dl'. tendue en avant, main g. posée sur son bouclier;<br />

à g., thymiatérlon (?). 24.53.<br />

122. ~. [P M TR P XI IMP VII COS IIU P PJ, à l'exergue, [CONC<br />

MILl, Concorde tenant deux étendards. 16.09. C., 54-58.<br />

12:~. [ COM]MODVS ANT[ ] ; lÇ. Probablement fP M TR<br />

P XIII IMP] VIII C[OS V P Pl. à l'exergue; FOR [RED].<br />

personnage assis à g., dans le bras g., corne d'abondance.<br />

16.56. C., 153.<br />

124. M AVREL [ 1 FELIX AVG BRrT; Rj'. Figure féminine<br />

de face. 18.32.<br />

125. Sous Commode. DIVVS M ANTONrN[VS PIVS1; R;1. Indéchiffrable.<br />

19.13.<br />

126. Dupondius. RJ. Victoire allant à dl'. ; à dr., sur un tronc, bouclier<br />

13.78.<br />

Probablement COMMODE (3 pièces) :<br />

127. RJ. Figure à g., faisant une libation au-dessus d'un autel. 16.07.<br />

128. R]. Figure féminine à g. ; corne d'abondance. 15.60.<br />

129. Dupondius, R]. Probablement: LIBER[ALITAS VII P M TR<br />

P XV IMP VIII COS VI], Libéralité à g. ; tessère; corne<br />

d'abondance. 14.47. C., 320.<br />

MARC AURÈLE OU COMMODE (5 pièces) :<br />

130-132. ~. Figure féminine â g.<br />

133-134. - 20.14, 21.66.<br />

UN ANTONIN (1 pièce) :<br />

135. R]. Personnage féminin à g. ; corne d'abondance. 15.24.<br />

136. [ ] INA[<br />

23.87.<br />

CRI8PINE (1 pièce):<br />

J; Rf· Personnage féminin (Salus?) assis à g.<br />

MACRIN (217-218) (1 pièce):<br />

.137. IMP CAES M OPEL SEV MA[CRI]NV[S AVG]; Rf. SECVRI­<br />

TAS TEM[PORJVM, Sécurité de face, la tête à g., les jambes<br />

croisées, accoudée à une colonne basse. 21.43. C., 123,<br />

Pièces non attribuées (3):<br />

138-139. 17.68, 20.91.<br />

140. 1 sesterce laissé dans l'état original. 19.72.<br />

Le moment d'enfouissement de ce trésor est daté par le sesterce<br />

de Macrin (137) et se situe pendant ce règne on peu ap l'ès, vers 220.


166 MÉLANGES<br />

Cette pièce clef est la seule qui soit dans un état de conservation<br />

assez satisfaisant. Il est pourtant étonnant que les successeurs de<br />

Commode ne soient pas représentés, de sorte que 25 à 30 années<br />

d'émissions, de 192 au moins jusqu'au jour d'enfouissement, n'auraient<br />

laissé aucun témoin dans cet ensemble dont la pièce de Macrin<br />

fait bien partie.<br />

II n'est certes pas sans intérêt d'attirer l'attention sur le fait que<br />

les sesterces circulaient très longtemps, même quand leurs types<br />

étaient déjà presque entièrement effacés. L'abondance et le succès<br />

de ceux d'Hadrien ont été particulièrement grands puisqu'une cinquantaine<br />

de pièces sont de cet empereur. Plus de la moitié des<br />

pièces signalées sont des monnaies d'Hadrien ou antérieures à lui.<br />

Nous devons regretter que l'incertitude subsiste au sujet de l'endroit<br />

précis de la découverte et de la composition du trésor. Ainsi<br />

cette trouvaille perd, en attendant d'éventuels compléments d'information,<br />

une partie de sa valeur de source pour l'histoire de notre<br />

pays.<br />

P. NASTER.<br />

Trouvaille de rnonnaîes des xve et XVIe siècles à Courtrai<br />

(1947). - En septembre 1947, une équipe d'ouvriers, travaillant au<br />

raccordement d'égout d'une maison sise au Sud-Ouest de la Grand'­<br />

Place de Courtrai, découvrit un petit<br />

vase contenant 340 monnaies, pour<br />

la plupart en argent. La découverte<br />

eut lieu à la profondeur de 2 m 80,<br />

au niveau dit « Leie » (Lys). Le petit<br />

vase a 15 cm en hauteur et 14 en diamètre;<br />

sa panse est globuleuse et le<br />

col est haut de 5 cm environ; de<br />

part et d'autre, sont attachées deux<br />

anses verticales.<br />

Grâce à l'obligeance de l'un des inventeurs,<br />

j'ai pu examiner toute la<br />

trouvaille, qui était déjà partagée et<br />

qu'il a reconstituée en vue de cette<br />

étude. Aussi, s'il manque des pièces,<br />

dans le catalogue qui suit, leur nom<br />

bre doit être réduit.<br />

DUCHÉ DE BRABANT (67 pièces)<br />

PHILIPPE LE BON (1430-1467):<br />

1. Double gros vierlander : DE WITTE, 478. Très usé, 2 g 16.<br />

2. Gros vierlander: W., 479. Très usé, 0.92.<br />

CHARLES LE TÉMÉRAIRE (1467-1477) :<br />

. 3-4. Patard: W., 504. - 2.13, 2.31.


TROUVAILLES 167<br />

P~ILIPPE LE BEAU, minorité (1482-1494) :<br />

5. Pièce de 6 gros: \V., 552. - 2.44.<br />

6. Pièce de 1 1/2 gros: W., 555. Usée, 1.32.<br />

7. Gros: W., 579....BVR'.BR7r [marque d'atelier]; R;. très usé:<br />

M7tXU'I[ JH:P~T'o R9[ ]. - 0.94 (morceau manque).<br />

8. Simple briquet: W., 588. '" BVRGVNDI6 +BR~+ ; R'j• ... . ~uno<br />

+DI'+lR9Z- 2.32.<br />

PHILIPPE LE BEAU, majorité (1494-1506) =<br />

9-11. Toison d'argent: W.,. 605.<br />

Astérisque au début de la légende du droit; Rf.<br />

9) .....STIPH:IUQIEl ...JtUO*lR97 - 3.21.<br />

10) Id. - 3.33.<br />

11) Iq.•..•OQI'*7rttO'" 1502. - 3.39.<br />

12. Double sol: W.• 608. DOffiIUVffi+1tU'ü+lR96. - 3.02.<br />

13-14. Double sol: W., 609. Ponctuation par *.<br />

13) OOOlIUV*7t·* 150R. - 2.91.<br />

14) OVX*BVRG*BRn:*z; R7......·DIHU*TI:[UtO*1502.<br />

- 2.79.<br />

15-16. Sol ou patard: W. 611. Ponctuation par quatre-feuilles.<br />

15) R7 SIT+nO -ffi6'+DO- illU+B8 - IH::ID'TV. (fragment<br />

manque).<br />

16) ..... BVRG'+BR~; ~. id. - 2.70.<br />

17-19. Sol ou patard: W., 612.<br />

17) .... -BV [probablement R+BR1tBJ; R7. SIT+.Q[ 0]0 ­<br />

nUt+BEI- ItEID'TV. Contremarque: édlfice à trois<br />

tours (Kampen). - 2.28.<br />

18) Fort usé. Contremarque qui n'a pu être identifiée. ­<br />

1.91.<br />

19) Fort usé. Contremarque de Kampen. - 2.17.<br />

:W. Réal d'argent: W., 627. ----:- 3.35.<br />

CHARLES-QUINT, minorité (1506-1515) :<br />

21-24. Double sol: W., 635.<br />

21) 8(;'*8*Z ; ~. (couronne) ... üOffiIILV* 1509.-2.89.<br />

22) B'*B'; RJ•••• DOffiIQV)*~' 1512. - 3.0t.<br />

23) .,. BG'*B; RJ..... OOffiIU'*1t110'*1512. - 2.89.<br />

24) Id.; R;. (couronne) -., DOillIUV*IT'* 1513. - 2.93.<br />

25. Sol: W., 636.... OVU'+BG'+B'. - 2.63.<br />

26-27. Gros: W., 637. - 1.12 (très usé), 1.44.<br />

CHARLES-QUINT (1515-1555) :<br />

28. Patard: W., 654. RJ•••• BB - naO'TV. - 2.19.<br />

29. Réal d'Espagne: W., 657. Pas de ponctuation au début de la<br />

légende,... CASTxLEG'+; R;.... BVRG'+B'. - 3.30.


168 MÉLANGES<br />

30-39. Vlieger : W.,672.... BO'x IMP' (M et Pliés) ; Rj. DA - MICHx ...<br />

30-34) 1536: 5.39, 5.94 (2), 5.97, 6.10 (petit morceau coupé).<br />

35-37) 1537: 5.80, 5.89, 6.08.<br />

. 38) 1539: .... S... - 5.86.<br />

39) 1552: Ponctuation par . comme dans DE WITTE:<br />

'KAROLVS' ... ·HISPA·... 1552' j Ri. DA-MIHI'VIRTV<br />

-COTR-HOSTESTV-OS: (main d'Anvers). - 5.98.<br />

40-43. Double Carolus ou réal d'argent: "V'l., 674.<br />

40) RJ• •••MICH... --.:. 3.07.<br />

41} RO' ; RI . .. . MICHI.... - :t05.<br />

42) ROMx ; rq. id. - 2.65.<br />

43) Id IMP (M et Pliés) ... ; rq. id. - 3.06.<br />

44-49. Demi-réal d'argent ou simple Carolus: \V., 677 (Anvers).<br />

44) 2.81.<br />

45) Fin de la légende du droit illisible. - 2.81.<br />

46) Couronne entre la fin et le début de la légende (pas de<br />

marque d'Anvers). - 2.85.<br />

47-49) .... IMP (M et Pliés)... - 2.73, 2.82, 2.87.<br />

50. Demi-réal d'argent: W.,678 (Maastricht). Ponctuation par étoiles<br />

à cinq rayons, toujours seules....H-ISP~*... ;R7 ...VIRTVT*<br />

COVITR'1t*HOSTES*TVOS. - 2.90.<br />

51. Patard olt sol: W., 679. KAROL - D+G+RO-·IMP (M et P<br />

liés) +Z+H - ISP+REX j R,7.... VIRTVTE ... - 2.28.<br />

PHILIPPE II, 1 r e période (1555-1576) :<br />

52. Daldre Philippus: W., 713. Comme fig. pl. XLII, 1573. - 34.16.<br />

53-55. Cinquième de daldre Philippus: W., 722.<br />

53) 1571. Rj. Point de part et d'autre de la couronne. - 6.77.<br />

54-55) 1572. -.:.... 5.78 (rognée), 6.74.<br />

56. Id.: W., 724....DVX·B (date: 67) ; rq. Point de part et d'autre<br />

de la couronne. - 6.80.<br />

57-58. Dixième de daldre Philippus: W., 729. 1572 j R;'•• au début<br />

de la légende.<br />

;')7) 3.39.<br />

58) Seulement trois étincelles de part et d'autre. - 3.33.<br />

59. Vingtième de daldre Philippus: W., 734 ... BRA'; RI. date<br />

157[ ] (probablement 1576). - 3.27.<br />

60. Demi-daldre de Bourgogne; W., 738. Droit, légende sans point<br />

au début, point à la fin; 1569. - 14.62.<br />

61-62. Double courte noire: W., 757. - 2.79, 3.42.<br />

63-65. Id. : W., 757 ou 758. Très mal conservés (Anvers).<br />

Sous Philippe II: LES ÉTATS DE BRABANT:<br />

66. Sou: W., 777. - 1.42.<br />

PHILIPPE II~ 2e période (1580-1598):<br />

67. Liard: 'V., 858 .... BR' 1-593. - 4.95.


TROUVAILLES<br />

169<br />

COMTÉ DE FLANDRE (47 pièces)<br />

PHILIPPE LE BON (1430-1467):<br />

68. Double patard: DESCHAMPS DE PAS, 59, pl. IV, 55. - 2.43 (rogné).<br />

69. Id.: D. d. P., 60, pl. IV, 56. - 2.95 .<br />

CHARLES LE TÉMÉRAIRE (1467-1477) :<br />

70-71. Double patard: D. d. P., 64, pl. IV, 60. - 2.24, 2.36.<br />

72-80. Double gros: D. d. P., 65, pl. IV, 6l.<br />

72-79) 1.85, 1.96, 1.99, 2.15, 2.16, 2.32, 2.38, 2.49.<br />

80) ...DVX :BVRG :QO :FL. - 2.28.<br />

81. Demi-gros: D. d. P., 67, pl. XIII, 63. - 0.60 (fort rogné).<br />

PHILIPPE LE 'BEAU, minorité (1482-1494) :<br />

82. Patard: D. d, P., 3, pl. XIV, 2... ~'L. - 2.39.<br />

83. Double patard: D. d, P., 7, pl. XIV, 5.... FI17tllDR. - 2.83.<br />

84. Gros: D. d. P., 11, pl. XIV, 7. Ponctuation par étoiles à six<br />

rayons; fin de la légende du droit illisible; ~ BanaD* ­<br />

~nlm~* - [m81t*]D - Offi.[InO]. - 1.19.<br />

85. Patard: D. d. P., 95, pl. III, 57. Rf' ••• PïtT s; -2.16.<br />

PHILIPPE LE BEAU, majorité (1494-1506) :<br />

86. Demi-gros: D. d. P., 102, pl. IV, 63. - 0.62.<br />

87-88. Double patard: D. cl. P., 119, pl. VI, 74.<br />

87) 3.02.<br />

88) Droit, couronne qui ne coupe pas la légende, comme pl.<br />

VIII, 86. - 2.74.<br />

89-91. Patard: D. d. P., 120, 121, pl. VI, 75.<br />

89) SIT·.·Uo-maU"'DO-SUIIUJ.B -6U8DI. -:- 2.46.<br />

90) R7 D - Offiln", - Bana. - 2.59.<br />

91} FL; ~. SIT",no - maU"'D - llI"'B6U - EIDlür.<br />

- 2.75.<br />

92. Id.: ibiâ., 123, pl. VI, 76. Rf'. SITJ.no - mau- DUIJ.B8 ­<br />

naDIa. - 2.18.<br />

93. Réal d'argent: D. d. P., 147, pl. VIII, 94. ~....nVST'~R~1505x<br />

- 3.21.<br />

CHARLES-QUINT, minorité (1506-1515) :<br />

94. Double patard: D. d. P., 7, pl. I, 4. Rf. (fleur de lis) SIT + 1.10­<br />

illaH + DOffiIY.1I + Bana + DIGTV +. - 2.91.<br />

CHARLES-QÙINT (1515-1555):<br />

95-101. Vlieger : D. d. P., 25, pl. III, 18.<br />

95) 1536 j R7. DAxM - ICHlxVIR -TVT+CO'T - R+<br />

HOSTE' : - +TVO·. - 6.04.<br />

96) ... ROM'.IMP.~·HISP·REX·1537; RJ. :DA' - MICH:


170 MÉLANGES<br />

VI - RTV:CO' - TR'HOS'T - VOS: - 5.83..<br />

97) 1539: ; Rf.: DA' - MICH'VI - RTV;CO - TR'HOS'<br />

T - VOS: - 5.81.<br />

.98) Id.... MICH:... - 5.92.<br />

99) .. ROM·IMP:~:HISP'·REX·1539; 1\7. :DA' - .MICH<br />

['VI] - RTV:CO - TR'HOS'T - VOS:. - 6.04.<br />

100) ... ROM'·IMP':~:HISP'·REX·1540· ;1\7. :DA' - MICI:<br />

VI - RTV':CO' - TR'HOST - VOS:. - 5.58.<br />

101) KAROLVSxDxGxROx IMP (M et P liés)xSxHISP x<br />

REXx1540; R;. DA ~ MICHxVI - RTVxCO<br />

TR+HOS+T - VOS. - 5.78.<br />

102. Vlieger: cf. D. d. P., 27.<br />

'CAROLV"D:G'ROM" IMP'H COTRV'D:BVRG:1531';<br />

1\7. (fleur de lîs) 'DA:M - ICH:.VIHSP'.REXCOTR - A'<br />

HOSTES - TVOS (Donc, pièce tréflée droit sur<br />

revers; au revers, traces de la queue de l'aigle du<br />

droit). - 5.88.<br />

103. Réal: D. d. P., 28, pl. III, 19. R;. (fleur de lis) DA,M>V' ­<br />

TUTE')(CO' - 11/1/ (tréflage) - ..SxTVOS. - 3.04.<br />

PHILIPPE II, 1 r e période (1555-1576) :<br />

104. Cinquième de daldre Philippus: Hoc, 38. 1566. - 6.7B.<br />

105-107: Id. : H., 39.<br />

105) Contremarque: lion à g. ; dans ovale de grènetis. ­<br />

6.78.<br />

106, 107) ... COMES :.... - 6.75, 6.97.<br />

108. Demi-daldre de Bourgogne: H., 55....FLAN (fleur de lis):<br />

1569. - 14.67.<br />

109. Quart de daldre de Bourgogne: H., 57. 1568. - 7.30.<br />

110-111. Id.: H., 58. 1570.<br />

110) 7.33.<br />

111) ... COMES:.. 7.:)4.<br />

112-113. Double courte noire: H., 81-84. Conservation insuffisante<br />

pour voir la variété. - 3.01, 3.24.<br />

CHARLES II (1665-1700) (l'appartenance à cc trésor paraît<br />

douteuse) :<br />

114. Liard: H., 84~ 1692. - 3.39.<br />

PRINCIPAUTÉ DE LIÈGE (3 pièces)<br />

LOUIS DE BOURBON (1456-1482):<br />

115. Double patard: CHESTRET, 348-350. Différent invisible; suivant<br />

les signes de séparation, probablement nv 348 LXXXI.<br />

- 2.48.<br />

JEA.N DE HORN (14S4-150S) :<br />

116. Postulat: Ch., 386. Or très pâle....hoHIl, ... - 2.03.


TROUVAILLES<br />

171<br />

GEORGES D'AuTRICHE (1544-1557):<br />

117. Double patard: Ch., 476.... L~OD11. - 2.55.<br />

DUCHÉ DE LUXEMBOURG (4 pièces)<br />

PHILIPPE LE BEAU, majorité (1494-1506) :<br />

118-120. Double gros: BERNAYS et VANNÉRUS, 218.<br />

118) 1501 (millésime pas donné par B. et V.). - 2.20.<br />

11.9) 1502. - 2.33.<br />

120) 1503. - 2.46.<br />

121. Gros: B. et V., 219. RJ....TIllO ~ 1503. (fragment).<br />

SEIGNEURIE DE MALINES (1 pièce)<br />

PHILIPPE LE BEAU, minorité (1482-1494) :<br />

122. Denier de 6 gros'; L. VAN DEN BERGH,35. rt;. +SIT~UomaUart<br />

(sic, sans tréflage) ~ DOillIUr: B~DICTVm' - 2.72.<br />

COMTÉ DE NAMUR (2 pièces)<br />

PHILIPPE LE BEAU, majorité (1494-1506);<br />

123. Patard: CHALON, 215. - 2.49 (trouée).<br />

124. Id.: Ch., 216. Date illisible. - 2.57.<br />

SEIGNEURIE DE TOURNAI (3 pièces)<br />

Sous Philippe II : ÉTATS DE TOURNAI (1578-1580) :<br />

125. Daldre des États, 1579 : A. DE WITTE, Num. des États du Hainaut<br />

et des États du Tournaisis, dans Bull. Soc. hist, et litt. de<br />

Tournai, 22, 1889, p. 91-92. - 25.39.<br />

PHILIPPE II, 2 e période (1577-1598):<br />

126. Liard: COCHETEUX, RBN, 1853, p. 259 cf. XIII-i et pl. XV, 15.<br />

Le millésime en 4 chiffres: 15(tour)85. - 4.94.<br />

ALBERT ET ISABELLE (1599-1621) (l'appartenance à ce trésor<br />

paraît douteuse):<br />

127. Sol: Hoc, RBN, 1934, p. 42, 11. 1616. - 1.60.<br />

DUCHÉ DE GUELDRE (11 pièces)<br />

PHILIPPE LE BEAU, minorité (1488 et 1492) :<br />

128. Gros: cf. VAN DER CHUS, p. 105 et pl. XIV, 1 ; cf. ROEST, 299-303.<br />

RJ· +R6FOR~nTIOIO[ JPo8T*GRVR~*p~Xr J. Croix<br />

fleuronnée; au centre, point. - 2.27.<br />

129. Oordstulver (1/4 sou) : V. D. CH., p. 108 et pl. XV, 10 ; ROEST,<br />

346. - 0.60.


172 MÉLANGES<br />

CHARLES D'EGMONT (1492-1538):<br />

130. Snaphaan: V. D. CH., p. 163 et pl. XVIII, 38; ROEST, 47355. -<br />

6.25. .<br />

PHILIPPE II, pc période (1555-1576) :<br />

131. Demi-daldre Philippus: V. D. CH., p. 202 et pl. XXVI, 17. ­<br />

14.32.<br />

132-137. Cinquième de daldre Philippus:<br />

132) V. D. CH., p. 204 et pl. XXVI, 22 ; ROEST, 61.8. 15 (croix<br />

posée obliquement) 63; R7. DOMlUS'MIHI'ADIV­<br />

TOR. - 6.70.<br />

133) V. D. CH., 23. - 6.76.<br />

134-135) V. D. CH., 24; R., G25. - 5.97, 6.50.<br />

136) V. D. CH., 26; R., 627. - 6.75.<br />

137) V. D. CH., 27; R., 648-651. Contremarque, lion dans<br />

ovale de grènetis. - 5.30.<br />

PHILIPPE II, 2 e période (1577-1598) :<br />

138. Zestienstuiverpenning: DE VOOGl', 3. 1577. - 12.04.<br />

COMTÉ PUIS PROVINCE DE HOLLANDE (11 pièces)<br />

PHILIPPE LE BEAU, majorité (1494-1506) :<br />

139. Toison d'argent: V. D. CH., pl. XXII, 24. - 3.21.<br />

140-141. Double gros: V. D. CH., pl. XXII, 29. - 2.91, 2.93.<br />

142. Id.: V. D. Cr-L, p. 527 et pl. XXIII, 36. - 2.00.<br />

143. Id.: ibid., 39. - 2.52. .<br />

144-145. Id.: ibiâ., 48. - 2.35 (trouée), 2.68.<br />

PHILIPPE II, 1 r e période (Hi55-1576) :<br />

146~147. Cinquième de daldre Philippus: V. D. CH., 30.<br />

146) 6.68.<br />

147) ... D:G:... - 6.69.<br />

PROVINCE:<br />

148-149. Liard: VERI{ADE, 310-311, pl. 57, 1-2. Millésime îllisible,<br />

1576-1579. - 6.32, 6.83.<br />

SEIGNEURIE D'UTRECHT (1 pièce)<br />

PHILIPPE II, pe période (1555-1576) :<br />

150. Cinquième de daldre Philippus: V. D. CH., 5. 1571. - G.79.<br />

COMTÉ ET VILLE DE GRONINGUE (1 pièce)<br />

1:')1. Stuiver, 1507: VAN DER CHIJS, De m. v. Friesl., Gron. en Drenthe,<br />

p. 510-511 et pl. XVI, 129-132. Trop usé pour reconnaître


TR OUVAILl~ES 173<br />

les variétés éventuelles de légende et de ponctuation. - 1.49<br />

(troué à trois endroits).<br />

COMTÉ DE HORNES (2 pièces)<br />

PHILIPPE DE MONTMORENCY (1540-1562) :<br />

152-153. Double escalin ou sprenger: VAN DER CHUS, Leenen u.<br />

Brab. en Limb., p. 142 et pl. XII, 16. - 6.76, 7.00.<br />

SOUVERAINETÉ DE '8 HERENBERG (1 pièce)<br />

FRÉ.DÉnIe DE BERG (1577-1580):<br />

154. Ecu, L')7:o): C. A. SERRURE,... 's Hecrenberq, p. 97, 73 et pl.<br />

6, 73. - 24.:0)0.<br />

ROYAUME DE FRANCE (8~~<br />

LOUIS XI (1461-1483):<br />

pièces)<br />

155. Gros de Roi: HOFFMANN, 12; DIEUDONNÉ, Calal., 1639 ss.;<br />

LAFAURIE, 532. Point flanquant à g. le 1 de LVDOVIQVS;...<br />

UEH*GR~al~*... Légende fort rognée; marque d'atelier pas<br />

reconnue. - 2.93.<br />

CHARLES VIII (1483-1498) :<br />

156. Blanc de Provence: H., 14; DIEUDONNÉ, 1808; LAFAURIE, 565.<br />

:+ :K7tROLVS FR701CORVM:REX'L-T; Rf. +SITlIoME~:<br />

DOMI't.lI BEQEDITVM. Laurent Pons (?) à Tarascon, 1488.<br />

- 1.53.<br />

157. Carolus ou dizain: H. tH ; DIEUDONNÉ, cf. 1822; LAFAURIE) 568.<br />

+K~ROLVS~FR~naORVffi~R6X; RJ. +SIT no~l1EU DVII<br />

IB]avr6DlaTVill. Point (creux) sous la Be lettre: Poitiers,<br />

1488-1489. - 1.94.<br />

LOUIS XII (1497-1515):<br />

158. Dizain Ludovicus : H., 39; DIEUDONNÉ, 2066; LAFAURIE, 614.<br />

X (grande L ornementée) II. Trèfle et point 12 e : Lyon. - 2.16.<br />

FRANÇOIS 1 (1515-1547):<br />

159-161. Douzain à la croisette: H., 108_<br />

1) H et point 9~: La Rochelle.<br />

159) +FRANCISCVS.D-GRA.FRANCORVMRX (sic)<br />

(fontaine) ;. ~. + SIT:NOMEN:J?OMINI.... ­<br />

1.87.<br />

160) Id.; séparation par: ...FRANCORVM:REX. - 2.12.<br />

2) 1: Limoges.<br />

1(1) Id. Légende fort effacée; particularités éventuelles<br />

et point 10 e indéchiffrables. - 2.18 (cassée).


174 MÉLANGES<br />

HENRI II (1547-1559) :<br />

162-192. Douzain aux croissants: H., 74. Sauf indication contraire,<br />

au revers, H dans les il et 4 e quartiers de la croix.<br />

1) A: Paris.<br />

162-163) Point 18 e : id....FRANCORj'.. ; RJ. entre NOMEN<br />

et DNI, merlette; 155'1. - 2.19, 2.31.<br />

164) Sans point. JY'. croisette (?) dans 0 de NOMEN;<br />

1557 suivi d'une étoile au-dessus d'un croissant.<br />

- 2.45.<br />

2) B et point 15 e : Rouen.<br />

Hi5) ... FRANCORV'REX; RJ ••• 'DNI (cornet) BENE­<br />

D ÎCTVM '1549; H dans 'les 2 8 et a- quartiers,<br />

- 2.40.<br />

166-167) Id., RJ.••NOMEN (ciboire) DNI BENEDICTVM<br />

1551 ; H au 1 et au 4. - 2.06, 2.34. .<br />

3) C et point 1g e : Saint-Lô.<br />

168) ... FRANCQRV'REX (tête de loup); RJ • •••BENE­<br />

DICTVM (bourdon et coquille) 1551 (le point<br />

sous le T peut avoir disparu à la suite d'un tré­<br />

Ilage), Tête de loup = Saint-Lô. - 2.32.<br />

169) Id. RJ. point sur le T de BENEDICTVM. Point<br />

au droit invisible, pièce écrasée et usée. - 1.84.<br />

170) Id. Points visibles. 1552. - 2.30. Surfrappée à<br />

peine des coins d'un gros de six blancs de Charles<br />

IX.<br />

171) Id. 1553. - 2.39.<br />

4) D et point 12 e : Lyon.<br />

172) ... DE~ G FRANCORV.REX·P; RJ SIT·NOMEN<br />

DNI·BENEDICTVM·1551·F. - 2.38.<br />

5) F et point 7e· : Angers.<br />

173) HENRIÇVS·2·DEI·G·FRANCORVM·REX (pomme<br />

de pin) ; R;7. SIT·NOMEN·DNI BENEDICTVM·<br />

1550 (pomme de pin). - 2.08.<br />

174) ... PRANCORV·REX [ 1; RJ. SIT:NOMEN:DNI:<br />

BENEDICTV:1551 (sphère). H dans les 2 e et<br />

. 3e quartiers. - 2.00.<br />

175) Id.; 1\7. SIT NOMEN ... DICT [11 1551 (différent<br />

en forme de carafe retournée). - 2.26.<br />

6) G et point 8e : Poitiers.<br />

176 et 177) 1550, mufle de lion. - 2.25,_ 2.31.<br />

178) 1551, id. - 2.21.<br />

179) Sans point 8 e• HENRICVS·U· ... (trèfle); Iq ••••1557<br />

(trèfle; mufle de lion); H dans les 2 e et 3e<br />

quartiers. - 2.10.<br />

7) H et point 9 c : La Rochelle.<br />

180.) ... ~'D ·G·PRANCORVM·REX (léopard à g.)­<br />

2.36.<br />

181) Id. Rien après REX. - 2.40.


TROUVAILLES 175<br />

8) K: Bordeaux.<br />

182) +HENRICVS'D :G'FRANCORVM'REX' (bateau)<br />

',R'; Rf. +SITNOMEN'D'BENEDICTVM'1551,<br />

(bateau)'R', - 2.41.<br />

183) Id., sans points de séparation de REX à la fin j<br />

Rf •••NOMENDBENEDICTVM·1552·..., - 2.19.<br />

184) +HENRICVS:D:G: .... ; R,7. SIT·NOMEN:D:B....<br />

1556...., H au deux et au trois, - 1.98.<br />

185) FRANCORVM : ; RI. Id. 1557, sans points<br />

de la date à la fin. - 2.20.<br />

9) P et point 13 e : Dijon.<br />

186) ... ·DEI·G· ... OIY·REX (trèfle? fleur de lis?); Ri.<br />

SIT·NOMENDNIBENEDICTV. JB (liés) 1550'.<br />

- 2.39. .<br />

10) S et point 14e : Troyes.<br />

187) ... FRANCORV·REX; ~....BENEDICTV·1551 (pe­<br />

.tit E surmonté d'un croissant). - 2.06.<br />

188) Id. 1553. - 2.27.<br />

11) 9 et point 11e : Rennes.<br />

189) ·DEI·... FRANCOR'REX'; Ri' ... ·DNI·... "M'<br />

(feuille de chêne) 1550. - 2.30. .<br />

190) Id. Rîen après REX. - 2.40.<br />

191) Id. W.....VM (coquille) 1551 - 2.04.<br />

192) .,. FRANCOR' .. ; R;•••••VM (?) 1552. - 2.34.<br />

193-194. Douzain aux croissants de Dauphiné.<br />

193) Avec l'écu du royaume, cf. DIEUDONNÉ, Manuel, II,<br />

p. 326. HENRICVS'2 (renversé)'DEI"G'(globe crucigère,<br />

renversé par rapport à la légende) 'FRAN­<br />

CORV'REX'; ~. +SIT ....VM·1550 :0', H au deux<br />

et au trois, couronne au un et au quatre. - 2.30.<br />

194) Avec l'écu écartelé France-Dauphiné, H. 79. +HEN­<br />

RICVS'D'G'FRANCORVM'REX (sans 2, renversé,<br />

ni annelet sous N); Ri. +SITNOMEZ"'D'BEVIEDI­<br />

TVM. 155z, H au un et au quatre, dauphin au deux<br />

et au trois. L'alignement des lettres des Iégendes est<br />

très irrégulier. - 2.04.<br />

CHARLES IX (1560-1574) :<br />

195-218. Gros de six blancs: H. 31.'<br />

1) D et -point 12e' : Lyon.<br />

195) 'CARO'IX'D'G'FRAN'RE'X1570 (étoile)'(trèfle)' ;<br />

RJ. + SIT·...DNI ...VM. - 3.14.<br />

2) I et point lOe : Limoges.<br />

196) +CAROIX'D'G'PRAN'REX'1569'I' (pélican).­<br />

3.01.<br />

197) +CAROLV'IX'D'Ç:'FRAN'REX'1571 I (tour). ­<br />

2.97.


176 MÉLANGES<br />

198) +CAROLVS-IX'D 'G'PRANC' .... - 2.97.<br />

199) +CARO'IX'D'G'FRAN'REX'1572' ... - 2.85.<br />

200) +CAROL' ..... 1572 1 (tour).;- 2.90.<br />

201) +CAROLVS, IX'D 'G'PRANCO'REX(probabiement<br />

point sous D); Ri' ••• BENEDIC' 1572 1 [ ].­<br />

3.03.<br />

3} K: Bordeaux,<br />

202) CARO'IX'D (X aux jambages courbés en forme de<br />

tenailles) G'FRANC'REX'M'D tx-x-r.:« lettre<br />

K marquant l'atelier flanquée d'un point de<br />

part et d'autre (un point dans le D de la date) ;<br />

RJ.+ 'SIT' ... VM' : (nef, posée horizontalement,<br />

le mât à dr.) : M. - 3.17.<br />

203) Id. Pas de point dans le D de la date et un point<br />

après cette lettre. - 3.11.<br />

4} M: Toulouse.<br />

204) CARO'IX'D-G'FRAN-REX'1571 /i: +: ; RJ. >l< SIT'<br />

......VM. - 3_02.<br />

205) ._. D'G ....REX· (différent en forme de libellule?)<br />

1571. La marque de l'atelier u'est pas certaine.<br />

Légendes entre de très légers traits circulaires<br />

à l'intérieur des cercles de grènetis. - 2.88.<br />

5) N et point 4 e : Montpellier.<br />

206) xCAROLVS", IXxDxG+FR[ ]; ~. +SIT+NO-<br />

MEoN+{ ]1575 (rose, dont la forme stylisée<br />

fait penser davantage à une hermine). ­<br />

2.79.<br />

B) R: Villeneuve-Saint-André.<br />

207) 'CARO'IX'D'G'FRAN'REX' (R et M en monogramme)'1569';<br />

RJ- +:SIT NOMEN' ..... VM·.<br />

Filets le long des grènetis. - 2_74.<br />

208) ... D'G' .... 1570; Py. [ ]MEN DNI'BENE-<br />

D ICT[ ] (I de DNl et point liés). Filet à<br />

l'intérieur du cercle de grènetis extérieur. - 2.93.<br />

209) Id. 157Z; RJ. SIT- ... Cercles de grènetis simples. ­<br />

2.93.<br />

7) S et point 12 e : Troyes.<br />

210-211) 'CAROLVS-IX'DEI'G'FRANCO (petit 1 dans<br />

le C) 'REX- ; RJ. +SIT- .... BENEDIC (petit 1<br />

dans le C)· (IDR en monogramme)' 1569.­<br />

3.07, 3.14.<br />

212) Id. Forme légèrement différente du monogramme.<br />

1571. ~ 3.02.<br />

213-214) Id. 1572. Probablement mêmes coins de droit<br />

pour autant que le tréflage permette d'en juger:<br />

défaut identique entre S et le début de la légende.<br />

- 3.03, 3.12.<br />

215) Id. RI. ....BENED I[ 1]574. - 3.23.


TROUVAILLES 177<br />

216) Id.....FRANCOR;· (toujours petit I dans le C);<br />

1574. - 3.17.<br />

8) 9: Rennes.<br />

217) 'CAROLVS 'IX (petit point - accidentel? - sous<br />

1) ·D·G'FRANCO·R"1(1569· ; Rj. +SIT' .....VM·.<br />

-3.07.<br />

9) Atelier dont le différent n'a pas été reconnu.<br />

218) [ ] O'IX'D'G'FRA[N']RE[ ]; R;.+SI[T<br />

IBE(NIED ICTVM' - 2.82.<br />

219. Douzain; H. 34. I et point 10c : Limoges. 1573. - 1.94.<br />

HENRI III (1574-1589);<br />

220-22~L Franc au col plat; H. 20.<br />

1) A et lettre 18 e ; Paris.<br />

220) .....POL·REX; RJ. +SI1' ...DOMINI:B.....W (très<br />

épais) 1576. - 14.24.<br />

221, 222) Id.....PüLREX. - 13.86, 14.00.<br />

223) Id. Fin des légendes illisible. - 14.02.<br />

2) B et point 15 e ; Rouen.<br />

224) Sans point secret. Le buste dépasse le cercle, en .<br />

dessous vers la dr.Ri'......BENEDICT (couronne<br />

d/éptnes avec deux clous de la Passion) 1576' ­<br />

- 14.09.<br />

225) Id .... POLOREX'; RJ. Id., probablement même<br />

date. - 14.03.<br />

226) Avec point secret. 'HENRICUS'III'DG'F~AN'ET'<br />

POLO'REX'; Rj...... BENEDICTV (sphère)<br />

1577. - 14.13. .<br />

3) F et point 7 e : Angers.<br />

227, 228) Point secret au droit seulement. Au droit, en<br />

dessous, 1576, et sous le buste, au-dessus de la<br />

date, F; ~...... VM (tête de lion à dr.), - 14.11,<br />

14.12.<br />

4) T : Nantes.<br />

229) Point dans le D de D'G, ponctuation peu certaine<br />

à la suite de tréflage ; Hl . ..... .VM (rose) 1576. ~<br />

14.14.<br />

230. Franc à la fraise: H. 25. A; Paris. Point dans le 0 de POL;<br />

Hl.....157:]. Pas pesé, monté en bijou en 1950.<br />

231-236. Demi-franc au col plat: H. 23.<br />

1) A et point ISe; Paris.<br />

231-233) R:f• ... ...VM W 1576. - 6.97, 6.98, 7.01.<br />

2) B et point 15 e ; Rouen.<br />

234) Légende assez rognée; Rf..... (couronne d'épines et<br />

deux clous de la Passion) 1576. - 7.00.<br />

235) Pas de lettre d'atelier; R{'. Id. - 7.12.<br />

3) 9; Rennes.<br />

236) .... D (point dans la lettre) : G' .... (hermine) ; Ri', date<br />

probablement 1576 (peut-être 1578). - 7.04.<br />

REV. BELGE DE NUM., 1951. - 12.


178<br />

237. Quart de franc à la fraise: H. 26. T: Nantes. La date 1576<br />

au droit en bas; ~. ·S IT'NOMEN'DOMINI"BENEDIC'TVM'<br />

(2 e point dans le C), la légende commençant en bas, T en dessous.<br />

- 3.62.<br />

EvEcHÉ puis ARCHEVÊCHÉ DE CAMBRAI<br />

(40 pièces)<br />

MAXIMILIEN DE BERGHES (évêque, 1556-1559;<br />

archevêque, 1559-1570):<br />

238-269. Pièce de cinq patards: ROBERT, Numismatique de Cambrai,<br />

p. 158-160.<br />

a) période 1556-1559:<br />

238) ROBERT, 1. ... D:j:CA ..... CAMERA; Rf R. 1. - 7.16.<br />

239) R. 4. ~. NEC+ - CITO+ - NEC+TE - MERE.<br />

-7.13.<br />

b) période 1559-1570:<br />

240, 241) R. 6; Rf. cf. R. 11 : VlEC' - CITO' - lhEC'<br />

TE - MERE: - 7.27, 7.51.<br />

242-244) R. 7; Rf. N retournés. - 6.98, 7.27, 7.40.<br />

245) R. 7.....CAM; Rf. Id. - 6.95.<br />

246) Id.; Rf. Ponctuation par trèfles. - 7.31.<br />

247, 248) R.7 ; Rf· t~EC+-+CITO+-~EC+TE-MERE.<br />

- 6.98, 7.17.<br />

249) Id.;~. tVIEC+-+CITO+-lhEC+TE-MERE:j:­<br />

7.06.<br />

250) Id....CA; oR]• ..\NEC..\-CITO"'-NEC (trèfle dans<br />

le C}TE-MERE'" - 7.24..<br />

251-253) R. 9 ARCEPS ....CAM: - 6.86, 7.18, 7.55.<br />

254) R. 9 CAM:. - 7.01.<br />

255) Id.; Rf. R. 13 avec trèfle finaL - 7.18.<br />

256) Id.; R]. R. 9 .......NEC...T-EMERE. - 6.73.<br />

257) R. 11; Rf. comme 240. - 7.32.<br />

258) R. 12 D+CA ......CA+; ~. N retournés. - 7.35.<br />

259) R. 12 n:l:G.... D:l:CA ... CA:!:; Rf. aNECZ-C TO:<br />

-VlEC+TE-MEREt. - 7.22.<br />

260) Id P:CO - 6.95.<br />

261) R. 13. - 6.60.<br />

262, 263) Id.; R;. avec trèfle finaL - 6,45, 7.13.<br />

264, 265) R. 13 j RJ. J.NECJ.-CITO'" - NEC (trèfle<br />

dans le C)TE-MERE.... - 6,46, 7.19.<br />

266) Id.; RJ. deux trèfles superposés au début et à la<br />

fîn. - 7.01.<br />

267, 268) Id.; Rf. J.NEC.·.-.·.CITO.·.-NEC.·.TE-ME­<br />

RE.·..- 7.18, 7.24.<br />

269) R. 13, mais ponctuation par croisettes; RJ. trèfle<br />

final. --..:. 7.20.<br />

270-273. pièce de cinq gros: ROBERT, p. 160-161.


TRbUVAiLLES 179<br />

270) R. z, 1561; RJ. +/IEC+-+CITO+-,-+MEC+-TE­<br />

MERE. - 3.59.<br />

271) R. 3; 1561. - 3.62.<br />

272, 273) +·M·,·A'.'B",·D·,·G","ARCHIEPS",·(boucle)·,·D'.·<br />

CA·,·S'··IMP·.'P·.·1561; ~..:.NEC·:·-·:·CITO·:·--:­<br />

NEC·:·TE-MERE·;·. - 3.64, 3.66.<br />

274. Patard: ROBERT t p. 162 t 5. - 2.29.<br />

LOUIS DE BERLAIMONT (1570-1596) :<br />

275-276. Seizième de thaler: ROBERT, p. 184-185.<br />

275) R. 1, mais mîllésime 73, ... DA:CA... - 2.83.<br />

276) R. 4, millésime 76; RI. pas de point au début de la<br />

légende. - 2.88.<br />

277, Pièce de deux deniers: ROBERT, p. 177, 1-7, et pl. XXV, 5,<br />

Trop effacé pour lire les légendes; fragment manque.<br />

VILLE DE METZ (2 pièces)<br />

278. Gros: F. DE SAULCY, Rech. s. 1. mon. de la cité de Melz, p. 101­<br />

102, pl. 3, 8a. °So STEPHAN°.... - 2.10..<br />

27 \. Id.: SAULCY, pl. 3. 8 h (V). - 2.19.<br />

DUCHÉ DE LORRAINE (2 pièces)<br />

CHARLES III, majorité (1555-1576) :<br />

280. Teston: F. DE SAULCTY t Rech. s. 1. monn. des ducs héréâ. de<br />

Lorraine, p. 148 et pl. XIX, 7. (croix de Lorraine) CARO'D:G:<br />

CAL'LOTA'R'B:GELDUX (point après LOTA: défaut de<br />

coin ?). - 8.99.<br />

281) Id.: SAULCY, p. 150 et pl. XXI, 4. (croix de Lorraine) CARO:<br />

D:G:CAL:LüTA:B:GEL:DUX; RJ. (croix de Lorraine) MO-<br />

NETA ·NOVA· - 9.23.<br />

ROYAUME DE CASTILLE PUIS D'ESPAGNE (16 pièces)<br />

FERDINAND V ET ISABELLE (1474-1504; 1474-1516) :<br />

282-284. Pièce de quatre réaux: HEISS, p. 125-126, 78 t 79, et pl. 21.<br />

282) FERNANDVS [ ] S l1tl; ~. :-:REX'ET'RE-<br />

GINA'CASTELE'LEGIONIS, type posé verticalement.<br />

- 13.72.<br />

283) .... ELISABETùDoGo id.; Rf. '" CASTùLEGIONI<br />

[S.A]RA, type dirigé vers la g. - 13.60.<br />

284) ... _~ET~ELISABETA~D~G~ {fIl?; ~. Id. ~sls. ­<br />

10.85.<br />

285-289. Pièce de deux réaux: H.) p. 126 et pl, 21 80, 82 S8.<br />

285) FERNANDVS'ET'ELISABE' slf!; RJ +REX'ET­<br />

REGINA'CAST'LEGIONIS: '.1.* - 6.33.<br />

286) FERNANDVS:ET'ELISAB[ET']D id., R;7. [+]REX<br />

'ET'REGINA'CASTELE'LEGIO, type vers la<br />

dr. - 6.73. .


180 MÉLANGES<br />

287) FERYlAv.lDVS~ET~EL ISABED 11/i; ~. f'REX<br />

ET REGlViAcCASToLEGIO~AR· °01 ' type<br />

à dl'. - 6.66.<br />

288) FERNANDVSoEToELISABEToDoG Til; Rj'. +REX<br />

~.ET~REGINA~CAST~LEGIONIS~A~type à g., en<br />

dessous, M. - 6.75.<br />

289) FERNANDVS~ELISAVEun" '1 n; ~. +RE3)~ERE­<br />

GINA~ CASTE (petit 1 dans le C)oLEGIO, type<br />

à g., en dessous, B. - 6.69.<br />

290-295. Réal: H. p. 126, 81 5S., pl. 21-22, 81, 85 55.<br />

290) FERNANDVSoEoToELISABT (hermine) S;<br />

Rj7. REXoETREGINAoCASTLEoGIOuAo, type Ù<br />

g. en oblique vers le haut. - 3.31.<br />

:l91) .....BET ; RJ •••• CASToLEG IONoAR 1S - 3.37.<br />

292) RJ + REX ET REGIf IG ARA - 2.71<br />

293) FERNANDVS'ET ELISABET'DEI *i*; Rj'. +<br />

REX'ETREGIN°CAST IoLEG ION 'ARAG' si<br />

type à g. - 2.75.<br />

294). F 1tlRfLJtltDUS:ffT:8ld8JtBEIT; Rj. X+XBaI:<br />

D:G:RUX:aT'R8GIll7\:07\ST8I1, type à g.,<br />

en dessous, B. - 2.91.<br />

295) Trop rogné pour lire les légendes; Rj'. type à dl'. ­<br />

2.12.<br />

CHARLES-QUINT (1515-1555):<br />

296. Pièce de quatre réaux: H., p. 146 et pl. 27, 6. Dr: Fin de la<br />

légende illisible. - 12.35.<br />

297. Réal: H., p. 147 et pl. 27, 11. Dr: REGS M I. - 3.30.<br />

ROYAUME DE NAVARRE (5 pièces)<br />

FERDINAND II D'ARAGON (V de Castille) 1512-1516) :<br />

298-301. Blanc: HEISS, III, p. 46 et pl. 148, 9.<br />

298) ....rrHVlI ; Rf. +SIT:Uomall Do.ffiJllI:B8R8­<br />

DITV:, F dans les 1er et 4e quartiers de la<br />

croix, deux points entre les lobes du quatrefeuilles.<br />

- 3.02.<br />

. . ,rriIV; R;7••••• B81l8bIQTV:, croix posée comme<br />

une croix de Saint-André, F au-dessus et en dessous,<br />

pas de points entre les lobes. - 3.15.<br />

300) RJ. . •. R8n8DlT, croix posée normalement, F<br />

dans les 2 e et 3 e quartiers, deux points entre les<br />

lobes du quatre-feuilles. - 3.14.<br />

301) R;7. Id. sans ponctuation finale, id., id. - 3.23.<br />

302. Gros: H., p. 46 et pl. 148,10.°+° entre le début et lafin de la<br />

légende; R,7. ·.·SIT~T,10ME"K:DOM [ ]DI, F comme au<br />

nv 300. - 2.81.


TROUVAILLES 181<br />

DUCHÉ DE MILAN (25 pièces)<br />

CHARLES-QUINT (1535-1556):<br />

303-323. Pièce de 8 sous ou 3 deniers: Corpus, V, p. 238, 76.<br />

2.16, 2.17, 2.26, 2.30, 2.38, 2.43, 2.50, 2.59, 2.63, 2.68 (2),<br />

2.70 (2), 2.72, 2.74, 2.75 (2), 2.76, 2.79 (2), 2.82.<br />

Deux pièces ont été frappées du même coin de droit, deux autres<br />

du même coin de revers. Ces dernières portent en outre<br />

au droit I'empreinte d'un coin, différent pour chaque pièce,<br />

mais obtenu par l'emploi de poinçons identiques: les colonnes<br />

d'Hercule et la couronne impériale ont été enfoncées dans le<br />

coin de façon indépendante. De plus, ces poinçons sont identiques<br />

à ceux qui ont servi à la fabrication du coin des deux<br />

pièces avec le même droit. La direction relative des coins est<br />

arbitraire comme d'ailleurs, semble-t-il, pour toutes les pièces<br />

de ce trésor.<br />

Une pièce est contremarquée d'un lion à g. dans un cadre ovale.<br />

324. Id.: C., 77. - 2.75.<br />

325-32lL Id.: C., 80. - 2.73, 2.74.<br />

327. Id. CAROLV S'V'IMP'; Rf. = C., 76. - 2.68.<br />

REPUBLIQUE DE VENISE (4 pièces)<br />

AUGUSTIN BARBARIGO, 74 e doge (1486-1501) :<br />

328. Marcello ou demi-livre: Corpus, VII, p. 196, 121. - 2.70.<br />

ANDREA GRITTI, 77° doge (1523-1539) :<br />

329. Marcello ou demi-livre: C., p. 245, 50. - 2.76.<br />

330. Id.: C., p. 251, 106. - 3.15.<br />

331. Id.: C., p. 262, 190. - [pas pesée].<br />

RÉPUBL {QUE DE BOLOGNE (1 pièce)<br />

332. Grossone: cf. Corpus, X, pl. III, 1-3 (République, xvs s.) ou<br />

pl. II, 30, 31, 36, 37 (période papale XVC-XVI C siècle)? Devant<br />

le lion, écu meublé de trois ailes. - 3.15.<br />

DUCHÉ DE MODÈNE (3 pièces)<br />

ALPHONSE II n'ESTE (1559-1597):<br />

333. Jule: Corpus, IX, p. 221, 16, cf. pl. XVI, 10, 11. - 3.10.<br />

334. Id.: C., 24. Au droit, signe de séparation: +. - 2.96.<br />

335. Id.: C., cf. p. 222, 29. * ·NOB.... ; R;7. S GEMINIAN (A et N<br />

liés) MVTINEN·PON. - 3.07.


182 MÉLANGES<br />

DUCHÉ DE SAXE (1 pièce)<br />

FRÉDÉRIC, GEORGES ET JEAN (1500-1525) :<br />

336. Gros à l'ange ou Schr-eckenberger : Cat. L. Welzl von Wellenheim,<br />

II, 2, 5557; Cat. Thomsen, 7581. - 4.49.<br />

ARCHIDUCHÉ DE CARINTHIE (1 pièce)<br />

CHARLES, fils de Ferdinand 1 (1565-1590) :<br />

337. Ducat: MILLER ZU AICHHOLZ, LOEHR et HOLZMAIR, p. 61.<br />

CAROLVS'DEI' G'ARCHI'DUX' (tête du sceptre): ; R;7.·AUS­<br />

TRIAE'ET'CARINTHIAE'ZC'76 (AE chaque fois liés).­<br />

3.46.<br />

ROYAUME D'ANGLETERRE (3 pièces)<br />

HENRI VIII (1509-1547) :<br />

338-339. Gros: BROOKE 1, p. 185, 2 e émission (1526-1544), Londres.<br />

338) (rose) h8"UR' Q'x VIIIox DI'+ G'+ R'+ itGL'+ Z+<br />

~"fRitna'+ ;R;1(rose) POSVI+ DElV~it+ DIVTOR<br />

+EI':illEIV+. - 2.28.<br />

339) .... D'.... ; R;7.. +DIVTO +R' ~ mav*. - 2.22.<br />

ÉDOUARD VI (1547-1553):<br />

340. Fine shilling: BR., p. 189, 3e période (1550-1553).<br />

y. eDW2tRD'. VI. D'.G'.2tGI1.FRit'.Z. hIB'.<br />

ReX, rose à g., XII à dr. ; R; POSVI -DaV.<br />

7rD - IVTOR6. - illaV.ffi· y. - 6.38.<br />

Ce trésor est, comme on a pu le constater, relativement important.<br />

Il se compose de 325 monnaies en argent, 1 en or (le nO 337), 1 en or<br />

pâle (no 116) et 13 en bronze ou cuivre. Il ne contient en somme<br />

aucune pièce qui soit vraiment inconnue. Par contre, les deux tiers<br />

des pièces sont des variétés qui ne semblent pas encore avoir été<br />

signalées. .<br />

L'établissement de la date d'enfouissement n'est pas aisé. En effet,<br />

à voir la composition du trésor dans son.ensemble, on situerait sa<br />

constitution et, partant, son enfouissement à la fin du XVIe siècle,<br />

vers 1580. Tout un groupe de pièces sont datées des années 1575 à<br />

1579 : les nOS 59 et 66 pour le Brabant, 125 pour Tournai, 138 pour<br />

la Gueldre, 148 et 149 pour la Hollande. 220 à 237 pour la France,<br />

276 pour Cambrai et 337 pour la Carinthie. Seules quatre pièces sont<br />

postérieures à 1579 : un liard brabançon (n ° 67) de 1593, un liard et<br />

un sol tournaisiens (nO e 126 et 127) de 1585 et de 1616 et, enfin, un<br />

liard flamand (nv 114) de 1692.<br />

Nous pouvons en conséquence poser ainsi le problème: ou bien,<br />

au moins les quatre pièces qui causent quelque difficulté ne font pas<br />

partie du trésor et y ont été ajoutées dans la suite par les inventeurs;


TR.OUVAILLES 183<br />

ou bien. ces pièces représentent le reste de peu de valeur (3 cuivres<br />

et 1 billon, en mauvais état) d'un bon lot de pièces qui, plus récentes<br />

et, par le fait même, en principe, assez bien conservées, auraient été<br />

distraites et ne nous auraient pas été soumises pour examen; ou bien,<br />

ce trésor a été rassemblé jusque vers 1580 comme fruit d'une épargne<br />

relativement modeste, mais n'a été enfoui que bien plus tard, après<br />

1691, et quatre monnaies y ont été ajoutées par les possesseurs successifs.<br />

Devant la difficulté d'admettre avec toutes les autres pièces celle<br />

de 1692 au moins, j'ai demandé .1 celui .les lrventeurs qui m". peemis<br />

d'étudier la tro rvaille si cette dernière pièce était bien de même<br />

provenance. Il n'a pas nié qu'elle aurait pu venir d'un niveau supérieur<br />

et que l'un des ouvriers l'aurait jointe au lot après la découverte<br />

du vase. Il pourrait d'~'i lors en être de même de celle de<br />

1616, celles de 1585 et de 1593 pouvant à la rigueur avoir fait partie<br />

du trésor primitif. Il est en effet également peu probable que,<br />

dans une même tranchée de travail, on trouve ainsi un trésor et encore<br />

quatre monnaies isolées. D'autre part, je n'ai aucun motif particulier<br />

pour douter de la bonne foi des inventeurs. Comme le trésor<br />

a été d'abord dispersé et a dû être recomposé, il est aussi possible<br />

qu'entretemps deux ou trois pièces étrangères à la trouvaille se<br />

soient introduites.<br />

Le trésor n'a certainement pas comporté toute une suite de pièces<br />

de la fin du XVIe et de tout le XVIIe siècle. Dans ce cas en effet, à<br />

voir le nombre de pièces antérieures à 1580, il aurait certainement<br />

été constitué au moins de trois ou quatre fois plus de monnaies.<br />

Or, le vase ne pourrait guère contenir plus de pièces que celles que<br />

nous avons examinées. Il faut donc certainement écarter cette hypothèse.<br />

•<br />

La troisième supposition avancée plus haut, à savoir que plus d'un<br />

siècle s'est passé entre la constitution et l'enfouissement de cette<br />

petite réserve et qu'entretemps quatre petites pièces y ont été ajoutées<br />

par hasard, par accident, sans que les possesseurs successifs<br />

aient jamais dû entamer ce modeste fonds, doit certainement être<br />

moins retenue que la première.<br />

A cause de ces incertitudes, il est inutile de vouloir rechercher les<br />

circonstances précises dans lesquelles ce vase rempli de monnaies<br />

a été enfoui. Tout au plus peut-on penser aux campagnes d'Alexandre<br />

Farnèse.<br />

Mais rien ne nous empêche de considérer en toute confiance le<br />

trésor dans son état de 1579. Il n'est pas sans intérêt de souligner<br />

sa composition très variée. Presque toute l'Europe occidentale, hormis<br />

les principautés allemandes, y est représentée, mais avant tout<br />

le royaume de France, le Brabant, la Flandre, Cambrai, l'Espagne<br />

et Milan. Nous n'y trouvons qu'une pièce en or, une autre qui ne<br />

mérite guère ce nom tant l'alliage est de bas titre (nO 116) et peu<br />

de très grosses pièces en argent (daldres : nOS 52 et 125). Là encore,<br />

pons avons sans doute un indice de la condition modeste de l'épar-


184 MÉLANGES<br />

gnant, Celui-ci s'est contenté de pièces courantes, dans un état de<br />

conservation souvent médiocre.<br />

Quant à l'abondance de numéraire français par rapport aux monnaies<br />

des Pays-Bas, on ne peut invoquer un choix spéculatif basé<br />

sur la qualité du métal. Si, en effet, les francs d'Henri III sont au<br />

titre de 10 deniers 10 grains (DIEUDONNÉ, Manuel, II, p.332) et les<br />

daldres Philippus, demis, cinquièmes et dixièmes de daldres Philippus<br />

en Flandre et en Brabant seulement de 10 d. (Hoc, RBN,<br />

1925, p. 17; DE WITTE, II, p. 224-226), les douzains d'Henri II et<br />

les gros de six blancs de Charles IX ne sont d'autre part qu'à 3 d.<br />

16 g. et 4 d, respectivement (DIEUDONNÉ, D. C., p. 323 et 328). Les<br />

relations de commerce et de voisinage entre Courtrai et la France<br />

expliquent suffisamment cette abondance.<br />

Notons encore la présence d'un grand nombre de pièces fort usées<br />

de Philippe le Beau ou de ses prédécesseurs dans nos régions. Elle<br />

prouve également que l'esprit de spéculation n'a pas présidé à la<br />

constitution de cet ensemble de monnaies.<br />

Ce trésor contenait, outre les pièces étudiées, un ornement en<br />

argent doré. Celui-ci date très vraisemblablement de la 1 r e moitié<br />

du XVIe siècle, suivant le renseignement fourni obligeamment par<br />

Mlle Aline Bara, assistante des Musées royaux d'Art et d'Histoire à<br />

Bruxelles, à qui je l'avais soumis.<br />

P. NASTER.<br />

Farts divers<br />

Cinquantième anniversaire de la fondation de la Société<br />

royale ( Les Amis de la Médaille d'Art)) - Pour fêter ce jubilé,<br />

la Société des Amis de la Médaille d'Art a organisé dans la grande<br />

salle d'exposition de la Bibliothèque royale à Bruxelles, du 15 au 30<br />

juin, une exposition des médailles éditées par elle depuis sa fondation<br />

en 1901. ainsi que des œuvres de ses membres artstes.<br />

L'inauguration fut un succès: une centaine de personnalités tant<br />

officielles que du monde des arts y assista. Après une brève allocution<br />

de M. Jules Simon, conseiller à la Cour de Cassation, président,<br />

M. Marcel Hoc conservateur du Cabinet des Médailles fit l'historique<br />

de la Société.<br />

S. M. la Reine Élisabeth, présidente d'honneur de la Société, daigna<br />

honorer de sa vtsite cette exposition le jeudi 21 juin. Accompagnée<br />

de la baronne Carton de Wiart et du général chevalier de Nève de<br />

Roden, la Reine fut reçue par MM. M. Hoc et J. Jadot qui lui présentèrent<br />

les artistes. La Reine s'entretint avec ceux-ci et s'intéressa<br />

vivement aux œuvres exposées.<br />

En commémoration de cette visite la médaille du SOc anniversaire<br />

confiée à M. Armand Bonnetain représentera les traits de la Reine.<br />

J. J.


FAITS DIVERS 185<br />

Expositions numismatiques. - A l'initiative des Amitiés belgepolonaises<br />

a eu lieu, le 29 mai à 20 heures, au Cabinet des Médailles<br />

de la Bibliothèque royale, une séance commémorative du 90 e anniversaire<br />

de la mort de Joachim Lelewel. Elle a consisté en une exposition<br />

d'ouvrages et de souvenirs du grand historien numismate et en<br />

une conférence du conservateur sur le séj our de Lelewel à Bruxelles.<br />

Le Cabinet des Médailles a participé à plusieurs manifestations artistiques<br />

en prêtant divers objets faisant partie de ses collections.<br />

On a pu voir à Lille, à l'Exposition de la Toison d'or, une suite de<br />

monnaies émises dans nos principautés par les ducs de Bourgogne<br />

et des médailles à l'effigie de ceux-ci. Cinq médailles de Jehan de<br />

Candida représentant Marie de Bourgogne, Jehan le Tourneur, Nicolas<br />

de Ruter, Jehan de la Gruthuse, Jehan Carondelet, ont figuré- à<br />

l'Exposition «Le Siècle de Bourgogne », qui s'est tenue successivement<br />

à Dijon, Amsterdam et Bruxelles.<br />

A l'Exposition organisée par la Bourse de Bruxelles, du 7 au 15<br />

juillet, à l'occasion du 150 e anniversaire de sa création, ont figuré<br />

les monnaies qui ont eu cours dans notre pays pendant le Consulat,<br />

l'Empire et la période hollandaise, ainsi que les premières monnaies<br />

du Royaume de Belgique.<br />

Les expositions organisées à Verviers pour célébrer le 350 e anniversaire<br />

de son admission au rang des Bonnes Villes de la Principauté<br />

de Liège ont comporté une section de Numismatique. Le Cabinet<br />

des Médailles exposait une collection' des monnaies émises par<br />

tous les princes-évêques depuis l'époque de Notger jusqu'à la vacance<br />

du siège de 1792, tandis que M. le professeur X. Janne d'athée avait<br />

disposé dans les vitrines une série de médailles commémoratives des<br />

événements marquants de la ville de Verviers et de la région. Le<br />

10 août, à 18 heures, M. Janne d'athée a fait dans les locaux de<br />

l'Exposition une causerie sur l'intérêt économique, politique et historique<br />

de la Numismatique. C'est à Verviers que s'est tenue, du<br />

22 au 25 juillet, la 34 e session du Congrès de la Fédération Archéologique<br />

et Historique de Belgique. La section (1 Sciences auxiliaires de<br />

l'Histoire 1), présidée, par M. Marcel Hoc, avait à son programme<br />

les communications numismatiques et sigillographiques suivantes:<br />

(f Essai de règles sur la publication des sceaux ), par Mme 'I'ourneur-Nicodème;<br />

(c Les médailles du XVIe siècle, Gilles Hooftman,<br />

Peter Panhuis, Jean Celasse et leurs descendants 1), par M. Joseph de<br />

Beer; (1 A propos des termes monétaires usités dans les textes anciens<br />

», par M. Marcel Hoc; « Les trouvailles de monnaies: importance<br />

historique et aspects juridiques 1), par M. Paul Naster; (1 Les<br />

médaillons du général Jean André van der Meersch », par M. Jean<br />

Jadot.<br />

Le 1 er septembre s'est ouverte à Liège l'Exposition de l'Art mosan.<br />

La numismatique y était représentée par les monnaies de Liège depuis<br />

l'époque gauloise jusqu'à la fin du XVnIe siècle et par une série<br />

de sceaux-matrices. On remarquait en outre un choix d'œuvres des<br />

artistes médailleurs liégeois. Les séries exposées appartiennent au


186 MÉLANGES<br />

Cabinet des Médailles de Bruxelles, au Cabinet des Médailles de la<br />

Bibliothèque Nationale de Paris, au Séminaire de Saint-Trond, à<br />

l'Institut Archéologique liégeois, au Musée Archéologique de Namur.<br />

On trouvera dans le catalogue, bien présenté, de cette exposition<br />

une intéressante étude de J. Pirlet sur les médailleurs liégeois restés<br />

au pays' ainsi qu'un article très fouillé de Jean Babelon sur les médailleurs<br />

liégeois .en France.<br />

De grandes manifestations d'art ont eu lieu à Madrid: une- Exposition<br />

nationale de Numismatique et une Exposition internationale<br />

de Médailles. Le Cabinet de Bruxelles a exposé une suite de portraits<br />

en médailles des souverains et des gouverneurs généraux des Pays-Bas<br />

sous les Habsbourg d'Espagne. S. A. le Prince de Ligne, ambassadeur<br />

de S. M. le Roi des Belges, a prêté des médailles à l'effigie des<br />

princes de sa Maison, des médailles offertes au prince Eugène de<br />

Ligne à l'occasion de ses missions à Rome et à Saint-Pétersbourg et<br />

un choix de monnaies et de médailles de la collection de Belœil. La<br />

Société des Amis de la Médaille d'Art a présenté la collection complète<br />

des médailles qu'elle a éditées depuis sa fondation en 1901.<br />

Au nombre des conférences, nous notons celle de M. Marcel Hoc<br />

sur la politique monétaire pratiquée aux -Pays-Bas pendant les XVIe<br />

et XVIIe siècles et celle de M. Frans Van Heesvelde : Étude des premiers<br />

Philippusdaldres avec titre de roi d'Angleterre frappés dans<br />

les Pays-Bas espagnols en 1557-58-59. A l'occasion de ces expositions,<br />

la Fédération internationale des Éditeurs de médailles, dont<br />

le secrétariat général est assumé par M. Walton-Fonson, a tenu à<br />

Madrid son IVe Congrès. F. BAILLION.<br />

Deuxièz:ne Exposition-Concours à Paris, mai-juin 1951. ­<br />

Comme en 1949, le Cabinet des Médailles de la Bibliothèque Nationale,<br />

la Société française de Numismatique et l'Administration des Monnaies<br />

et Médailles avaient organisé cette année une Exposition­<br />

Concours de Numismatique. Celle-ci s'est tenue à Paris du 17 mai<br />

au 30 juin. Trente-et-un sujets avaient été proposés aux concurrents,<br />

qui pouvaient traiter librement celui .qu'ils avaient choisi.<br />

Les points de vue politique, économique, monétaire, religieux, iconographique<br />

y étaient spécialement retenus sous des aspects variés.<br />

Plus de soixante vitrines avaient été garnies avec goût et compétence,<br />

souvent avec originalité et un grand souci esthétique ou didactique.<br />

La plupart de ces présentations étaient l'œuvre d'amateurs divers,<br />

participant vraiment au concours; quelques contrfbut.ions émanaient<br />

de marchands-numismates ou de représentants de collections officielles<br />

qui restaient évidemment hors du concours. La collaboration<br />

a été internationale, comptant des envois de Suisse, d'Italie, des<br />

États-Unis et de Belgique. Le Cabinet des Médailles de la Bibliothèque<br />

royale de Belgique y présentait un choix démonstratif des<br />

antoniniani trouvés à Grotenberge.<br />

Lors de la proclamation des résultats du concours le 17 mai, nous<br />

5lVOPS appris avec joie le succès de notre confrère le Dr J.-B. Colbert


FAITS DIVERS 187<br />

de Beaulieu qui figure en tête de palmarès avec un grand prix pour<br />

sa vitrine exposant la méthode à appliquer dans la recherche et la<br />

localisation des ateliers monétaires de la Gaule celtique. A l'ouverture<br />

solennelle le 18 mai, où une foule nombreuse se pressait dans les<br />

grandes salles de la Monnaie, nous avons noté parmi les personnalités<br />

présentes M. le baron Guillaume, ambassadeur de Belgique, qui<br />

a montré un vif intérêt pour divers des sujets traités.<br />

Jusqu'à la fin, cette exposition a pu enregistrer un succès très<br />

mérité. Pour conserver le souvenir de cette manifestation de numismatique,<br />

les organisateurs ont édité un beau catalogue de 191 p.<br />

et 15 pl., contenant des notices très circonstanciées sur les divers<br />

su] ets traités. P. N.<br />

La Nmnismatique au Musée des chemins de fer à Bruxelles.<br />

- A l'occasion du 25 e anniversaire de sa fondation, la Société<br />

Nationale des Chemins de fer belges a inauguré le 30 octobre 1951,<br />

dans les locaux désaffectés de l'ancienne gare du Nord à Bruxelles,<br />

un musée des chemins de fer.<br />

La Section numismatique compte 204 médailles. Parmi ces pièces,<br />

citons la médaille commémorative de I'Inauguration en 1862 du<br />

chemin de fer de Varsovie à Brornberg, par Michaux; la médaille des<br />

chemins de fer éthiopiens, par Chaplain ; la médaille de I'Inauguration<br />

des chemins de fer ottomans, gravée par L. J. Hart en 1855 ;<br />

la pièce de E. Saroldi rappelant l'Exposition de Milan de 1906 qui<br />

commémorait l'ouverture du tunnel du Simplon.<br />

Mentionnons spécialement la belle médaille commémorative du<br />

centenaire des chemins de fer allemands en 1935. Cette œuvre de<br />

Eyermann joint à une stylisation sobre et de bon goût un réalisme<br />

remarquable dans le choix des figures et des sujets.<br />

Les médailles sont disposées avec art dans des vitrines du meilleur<br />

aspect.<br />

A côté des médailles d'art, on voit des insignes et des breloques<br />

d'une qualité moindre sans doute, mais qui constituent d'émouvants<br />

témoins de la vie laborieuse des cheminots.<br />

Il y a lieu de féliciter la Société Nationale des Chemins de fer de la<br />

réalisation de cet important musée. En particulier, on rendra hommage<br />

à l'initiative et aux efforts constants et couronnés de succès<br />

de Ml' Winand, l'actif délégué de la Société.<br />

F. BAILLION.<br />

Un nouveau bulletin nw:nis:rnatique aux Pays-Bas. -.:. Le [(0­<br />

ninklijk Nederlands Genooischap voor Muni- en Penningkunde et la<br />

Vereniging voor Pennitujkunsl éditent ensemble depuis janvier 1951<br />

un périodique trimestriel destiné à établir entre les membres de ces<br />

associations un contact plus régulier que ce n'était le cas par le seul<br />

Jaarboek uoor Muni- en Petuiinqkuruie. Le nom de cette nouvelle<br />

publication est De Geuzenpenninq, titre qui, s'il n'est pas un programme)<br />

est au moins un symbole pour les numismates des (1 Pays-


188 MÉLANGES<br />

Bas du Nord ». Le bulletin contient des articles de vulgarisation et<br />

surtout des nouvelles numismatiques, de l'intérieur et de l'extérieur,<br />

de même que quelques comptes rendus d'ouvrages utiles aux collectionneurs.<br />

Par son allure, il fait assez penser à la Gazelle numismatique<br />

suisse, trimestrielle elle aussi, dont la création remonte à l'année<br />

19:')0 seulement. Ce sont là deux initiatives intéressantes, surtout<br />

pour les amateurs; elles méritent de réussir pleinement<br />

P. N.<br />

Congrès. - Les numismates professionnels ont tenu leur premier<br />

congrès international à Genève du 11 au 14 mai 1951. Une douzaine<br />

de pays étaient représentés. Les congressistes ont fondé l'Association<br />

internationale des numismates professionnels, dont M. L. S.<br />

Ferrer de Londres a accepté la présidence et M. H. A. Cahn de Bâle<br />

le secrétariat. Parmi les objectifs qu'ils se sont proposés, nous pouvons<br />

relever ceux-ci qui n'intéressent pas seulement le cercle<br />

des marchands: faire valoir auprès des autorités la différence entre<br />

les monnaies de collection et les monnaies courantes, diffuser rapidement<br />

tous renseignements utiles sur les pièces fausses et sur les<br />

vols de monnaies, établir un centre pour les expertises de pièces<br />

douteuses, faciliter la publication d'ouvrages numismatiques d'intérêt<br />

international.<br />

Un Congrès international de Numismatique se tiendra à Paris en<br />

1953. Le Bureau du Comité international de Numismatique, qui<br />

s'est réuni à Paris en mai 1951, prépare Ies travaux et a déjà arrêté<br />

les grands thèmes qui devront en ordre principal retenir l'attention<br />

des participants, inspirer leurs communications, discussions et échanges<br />

de vues. P. N.<br />

La Nuznismatique en Israël. - La Société de Numismatique<br />

d'Israël a tenu sa première session les 30 et 31 mars 1951. Les travaux<br />

étaient exclusivement consacrés à la numismatique antique<br />

d'Israël, qui recèle encore tant de problèmes très difficiles et importants<br />

pour l'ancienne histoire juive. MM. Reifenberg, Kanael, Kindler,<br />

Kadman-Kaufmann et Mildenberg ont présenté des communications<br />

en la matière. P. N.<br />

Le Cabinet nuznism.atique de Barcelone. - Il nous est parvenu<br />

une plaquette intéressante au sujet de l'unique cabinet numismatique<br />

d'Espagne. Elle est due à la plume du directeur M. J.<br />

Ai\lOROS, Noticia acerca del Gabineie Numismâtico de Cataluiia y su<br />

Musee, Barcelone, 1949, 39 p., plans, pll. (Ayuntamiento de Barcelona,<br />

Gabinete Numlsmatico de Cataluüa, Série B, nv 1). Après<br />

l'historique du Cabinet, nous y trouvons des considérations sur les<br />

musées numismatiques en général, une justification de l'arrangement<br />

dans les salles ct 'exposition, un guide sommaire à travers celles-ci<br />

et de nombreux plans et photos. Rien que par ce petit livre, et plus<br />

encore par une visite sur place, on se rend compte de tout le bénéfice


FAITS DtVERS 189<br />

tiré par le conservateur de ses médailliers et de l'espace dont il disposait<br />

pour organiser ses salles de musée, de travail et de service. Grâce<br />

à la présentation des pièces dans les vitrines et de cartes spéciales aux<br />

parois, grâce encore au choix de photos d'œuvres d'autres arts qui<br />

contribuent à évoquer une époque, il est incontestable que le but<br />

éducatif que le directeur s'était proposé a été largement atteint:<br />

Environ 3.000 pièces ont été exposées sur les 92.000 que possède le<br />

cabinet. La collection comporte également du papier-monnaie et<br />

des billets de banque, dont un choix figure dans des vitrines.<br />

P. N.<br />

Société royale (1 Les Am.is de la Médaille d'Art 1). - Assemblée<br />

générale tenue au Palais des Académies le 12 novembre 1950.<br />

En l'absence du président, Monsieur M. Hoc, vice-président, ouvre<br />

la séance à 10 h. 4S en présence de 17 membres. S'étaient excusés<br />

MM. Simon, Tourneur; vander Elst, Janne d'Othée, Giltay Veth,<br />

F. 1 isch et van Campenhout.<br />

M. Hoc souhaite la bienvenue aux membres présents et spécialement<br />

à M. Laloire, membre fondateur. Le procès-verbal de la séance<br />

du 26 mars 1950 est lu et adopté. Suivant le désir exprimé par<br />

M. Tourneur, il ne sera pas exécuté de médaille à son effigie dans la<br />

série annuelle de la Société. Le choix d'un autre sujet est reporté à<br />

la prochaine séance, sur proposition de plusieurs membres.<br />

On examine les dernières œuvres de MM. les artistes: de M. Bija,<br />

un médaillon en plâtre d'Hésiode; de M. de Bremaecker, le portrait<br />

de M. Eug. Walton et une plaquette: basket-hall ; de M. Hollemans,<br />

3 médailles religieuses; de M. Horvet, N.-D. de Fatima; de M. Ledel,<br />

Association pharmaceutique et Centenaire de la Banque nationale;<br />

de M. van Dionant, 60 c anniversaire de la Croix-Rouge de<br />

Schaerbeek et ~ inistrés.<br />

M. Hoc entretient l'assemblée de l'Exposition internationale de<br />

l'art de la médaille, tout récemment organisée à Amsterdam et qui<br />

réunit des œuvres choisies de plus de 250 artistes contemporains appartenant<br />

à 16 pays. Après avoir analysé les tendances actuelles de<br />

la médaille d'art, il s'est attaché à montrer le rôle que celle-ci est appellée<br />

à tenir dans le mouvement de rapprochement culturel des<br />

peuples. Et il a souhaité qu'à I'exemple de la Hollande, de la France<br />

et de la Suisse, de semblables manifestations puissent avoir lieu<br />

dans notre pays.<br />

La séance est levée à 12 h,<br />

Assemblée générale tenue au Palais des Académies le 8 avril 1951.<br />

La séance est ouverte à 10 h. 30 par le conseiller Simon, président,<br />

20 membres étaient présents, 13 s'étaient excusés. Le président prononce<br />

I'éloge de M. Velge, 1er président du Conseil d'État, membre<br />

décédé. MM. Clotman, Philippson et l'abbé Riche sont démissionnaires.<br />

MM. Hollemans et Fischweiler ont été nommés membresartistes<br />

par le Comité. '


190<br />

Le secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 12 novembre<br />

1950, celui-ci est adopté. Puis le secrétaire fait rapport sur<br />

l'activité de la Société ell 1950. Le trésorier présente les comptes de<br />

la Société et le contrôleur les approuve. On examine le projet de<br />

budget pour 1951. Le montant de la cotisation reste fixé à 150 et<br />

175 Ir.<br />

Le président annonce à l'assemblée qu'il y aura lieu de fêter le<br />

5De anniversaire de la Société. En effet la Société hollandaise-belge des<br />

Amis de la Médaille d'Art a été constituée, au Palais des Académies,<br />

le 24 mars 1901. Placée sous la présidence d'Alphonse de Witte, elle<br />

comportait deux sections, l'une belge, l'autre hollandaise, ayant<br />

chacune à sa tête un comité directeur. Elle tenait ses séances alternativement<br />

à Bruxelles et à La Haye. Après la guerre 1914-18, les<br />

deux sections se sont séparées de commun accord. La Ste belge des<br />

Amis de la Médaille d'Art reprit son activité sous la présidence de<br />

M. Tourneur.<br />

La médaille de l'exercice commémorera cet anniversaire. Une<br />

exposition sera organisée.<br />

Messieurs les artistes présentent leurs œuvres, on examine: de<br />

A. Bonnetain, Tricentenaire de Verviers; de A de Cuyper, Firme<br />

Gevaert; de M. Hollemans: fragment d'un bas-relief, réduction<br />

directement négative représentant le prophète Ézéchiel; de M. van<br />

Dionant, 7 médailles concernant l'élevage et celle du chirurgien en<br />

chef des hôpitaux de Lisbonne.<br />

Monsieur M. Hoc, dans une causerie sur le style de la médaille<br />

moderne, étudie l'évolution du figuratif à l'abstrait et montre comment<br />

la synthèse et le symbole peuvent convenir aux exigences de<br />

l'art de la médaille. Le président le remercie 'chaleureusement au<br />

nom de l'assemblée.<br />

La séance est levée à 12 h.<br />

Le Secrétaire,<br />

Jean JADOT.<br />

Bibliographie<br />

The American Numismatic Society Museum Notes, IV. New<br />

York, The Am. Num. Soc., 1950, in-Sv, 130 p., 24 pl. ­<br />

Prix: $ 5.<br />

Les Museum Noies de la Société américaine de Numismatique paraissent<br />

avec une régularité tellement grande depuis leur création<br />

qu'on pourrait les prendre pour une publication annuelle. En principe,<br />

il n'en est pourtant pas ainsi.<br />

Ce quatrième tome contient 8 articles de numismatique antique,<br />

3 consacrés respectivement à des monnaies mérovingiennes, polo-


Ëi1:lLiOGRAPH1E 191<br />

naises et coloniales espagnoles, 4 ayant trait a l'Orient: la Transoxiane,<br />

un atelier ommeyade, le monnayage d'argent de Mahomed II<br />

à Constantinople et un bloc en bronze ayant servi à l'impression de<br />

papier-monnaie en Chine vers 1287 de notre ère et qui serait le plus<br />

ancien connu.<br />

Voyons en quelques mots les neuf premiers de ces articles susceptibles<br />

d'intéresser directement les lecteurs de notre revue.<br />

C. H. V. SUTHERLAND met une nouvelle fois en garde contre les<br />

anciennes classifications de monnaies par le style. Au contraire,<br />

en se basant sur un groupement plus rigoureux, suivant les méthodes<br />

exactes modernes, il faut essayer de dégager les caractéristiques<br />

d'un style d'une époque, ou mieux de quelques esprits créateurs<br />

d'une époque, en tenant compte du fait qu'en gravure monétaire il<br />

n'y a probablement pas eu tant de grands maîtres proportionnellement<br />

au grand nombre d'artisans plus modestes qui travaillaient à<br />

côté d'eux et à leur suite (p. 1-12).<br />

D. M. ROBINSON, fidèle aux traditions de Newell, analyse (p. 13­<br />

28 et pl. I-VI) un trésor de 40 pièces trouvées à Mégalopolis ; il Y a<br />

21 tétradrachmes d'Alexandre, 1 de Philippe III, 2 de Lysimaque,<br />

14 de Ptolémée 1l et 2 octodrachmes d'Arsinoé r1. Ce trésor typiquement<br />

péloponnésien du Ille siècle, enfoui probablement peu avant<br />

222, est l'indice d'une large intervention financière de l'Égypte dans<br />

le Péloponnèse contre la Macédoine.<br />

S. P. NOE étudie (p. 29-41) l'origine des cistophores, création pergaménienne<br />

de l'époque d'Attale I, destinée surtout aux transactions<br />

à l'intérieur du royaume dont le centre commercial était Apamée<br />

de Phrygie, les tétradrachmes de type royal continuant à être<br />

en usage dans les villes de la côte.<br />

Mme A. BALDWIN BRETT décrit (p. 43-54) les émissions des Séleucides<br />

à Ascalon. Le différent de cet atelier est une colombe. Les<br />

roisqui y ont frappé monnaie sont Antiochus III et IV, Alexandre 1<br />

BaIa, Tryphon, Antiochus VII (1), Démétrius II (2 d règne), Alexandre<br />

II Zébina, Antiochus VIII et IX.<br />

Le même auteur présente ensuite une étude (p. 55-72) sur le type<br />

de l'Athèna Alkidèmos à Pella. La déesse, un des types archaïsants<br />

les plus réussis et les plus répandus, a aussi été appelée Athèna Promachos<br />

ou Athèna Alkis. Un passage de Tite-Live nous livre son<br />

vrai nom. Elle était la déesse tutélaire de Pella, la capitale des Macédoniens.<br />

En général, elle brandit le foudre; parfois, une lance.<br />

L'auteur signale d'autres Athènas archaïsantes sur des monnaies,<br />

de même que les divers monnayages où se rencontre le type étudié<br />

et dont le plus ancien exemplaire est de Ptolémée 1. A Pella même,<br />

elle apparaît la première fois comme'type sous Antigone Gonatas<br />

en 277.<br />

Mme A. A. BOYCE édite (p. 73-77) une monnaie du musée, frappée<br />

à Périnthe sous Gallien et représentant au revers Héraclès nettoyant<br />

les écuries ct'Augias, sujet très rare comme type monétaire<br />

qui se rencontre dans trois autres ateliers seulement.


192 MÉLANGES<br />

Mme M. THOMPSON publie (p. 79-89) quelques acquisitions récentes<br />

du médaillier grec. Au total, 9 pièces dont plusieurs inédites: 1 de<br />

Cibyra en Cilicie (?), 3 d'Elaeusa-Sébastè, 1 de Bostra, 4 de Ptolémée<br />

de Maurétanie.<br />

D. P. DICKIE et R. D. PARROTT donnent (p. 91-96) le catalogue des<br />

pièces mérovingiennes de l'A. N. S. Museum: 7 tiers de sous imitant<br />

des monnaies de Justin 1 ou de Justinien et 26 trientes ou deniers<br />

au nom de rois mérovingiens ou de cités.<br />

Ces courts résumés suffisent il souligner la grande variété et le<br />

grand intérêt des articles qui, sous le titre modeste de « notes a,<br />

composent ce volume. La présentation matérielle est en tout point<br />

digne des sujets traités. P. N.<br />

ASKEW (Gilbert), A Catalogue 01 Greek Coins. London,<br />

Seaby, 1951, in-8°, 119 P» figg. - Prix: f, -/7/6.<br />

Ce volume n'est en somme pas un ouvrage de numismatique {recque<br />

mais un catalogue de marchand, présenté par la firme Seaby.<br />

Si nous le signalons néanmoins, c'est à cause de la présence de quelques<br />

pages d'introduction (p. 7-17) et par l'allure même du catalogue<br />

où se trouvent groupées 2.185 pièces, intéressantes et caractéristiques,<br />

de toutes les régions relevant de la numismatique dite (l grecque<br />

1). Les notions exposées dans l'introduction le sont de façon<br />

fort claire et rendront certainement de bons services aux débutants<br />

à l'intention desquels elles sont rédigées en manière d'initiation.<br />

On y trouve des indications concernant l'origine de la monnaie, les<br />

types monétaires grecs, les étalons et les noms de monnaies grecques,<br />

les grandes subdivisions chronologiques et les principales ères en<br />

usage dans l'antiquité. Un tableau des alphabets archaïques ou<br />

régionaux, de petites cartes sommaires seront également appréciés<br />

de ceux qui consulteront cette liste de pièces choisies à prix marqué.<br />

P. N.<br />

Sylloge Nummorum Graecorum. Vol. V, Ashmolean Museum,<br />

Evans Collection, Part l, Italy. Londres, pubI. for the<br />

British Academy, G. Cumberlege, Oxford University Press,<br />

1951, in-fv, texte, 8 pl. - Prix: 25 sh,<br />

L'Académie Britannique continue la publication de la Sylloge,<br />

déjà très fournie, par un premier fascicule consacré aux collections<br />

universitaires d'Oxford. Celles-ci comptent plus de 30.000 pièces.<br />

L'édition commence par les séries offertes par Sir Arthur Evans<br />

qui constituent à la fois le don le plus récent et le plus important.<br />

Le donateur s'était proposé avant tout'un but pédagogique; il avait<br />

remarqué des lacunes dans les médailliers d'Oxford et il a choisi<br />

dans le sien propre des pièces qui devaient combler ces lacunes.<br />

Mais quatre séries l'avaient particulièrement intéressé et sont passées


BIBLIOGR.APH1E 193<br />

pour les trois quarts environ à l'Ashrnolean Museum: l'Italie et la<br />

Sicile, l'Illyrie, la Thrace avec les régions plus septentrionales et,<br />

enfin, la Crète. .<br />

Ce fascicule groupe les 369 num éros de l'Italie. Nous y rencontrons<br />

les noms de cités dont les monnaies ne sont pas très fréquemment<br />

représentées dans des collections privées, à savoir, en Apulie:<br />

Neapolis, Salapia; en Calabre: Graxa, Uxentum. Quant à l'abondance<br />

des exemplaires, c'est surtout Métaponte qui mérite une mention.<br />

On pourrait regretter que les reproductions manquent de finesse,<br />

défaut malheureusement général dans la Sylloge, au grand<br />

désavantage des plus belles pièces.<br />

Le texte fournit, comme dans les volumes précédents, les indications<br />

essentielles, claires et concises. Il est de la main de J. G. MILNE,<br />

conservateur-adjotnt, et est sans doute sa dernière œuvre, puisque,<br />

au moment de mettre sous presse ce compte rendu, nous apprenons<br />

le décès de ce brillant numismate à qui la numismatique grecque<br />

doit tant de travaux remarquables.<br />

Souhaitons néanmoins que bientôt d'autres fascicules nous fassent<br />

connaître la suite de cette riche collection. P. NASTER.<br />

NAVILLE (Lucien), Les monnaies d'or de la Cyrénaïque<br />

(450 à 250 avant J.-C.). Genève, Atar S. A., 1951, in-4°,<br />

125 p., frontisp., VIII pl.<br />

L'auteur reprend dans ce volume une partie du travail fourni<br />

par E. S. G. Robinson dans le plus récent des catalogues de monnaies<br />

grecques du Musée Britannique, Calal, 0/ the Greek Coins 01<br />

Cyrenaica, Londres, 1927. Il craint que de ce fait la critique lui<br />

adresse des blâmes. Ces craintes sont superflues. En effet, le travail,<br />

commencé avant 1927 et qui vraiment eût été suspendu à notre<br />

dommage, précise et modifie beaucoup de points du catalogue britannique<br />

auquel le numismate suisse se plaît à se référer.<br />

Si l'étude couvre deux siècles, ce sont surtout les années 331 à 305<br />

qui sont abondamment représentées. Au total, 1043 exemplaires<br />

sont rangés sous 262 numéros, représentant 134 coins de droit et<br />

219 de revers. Le catalogue groupe ces émissions en 12 périodes.<br />

Il est solidement agencé, bien que, évidemment, des discussions<br />

puissent être ouvertes concernant certains points de la chronologie.<br />

La présentation des pièces dans le texte, autant que le choix d'exemplaires<br />

représentatifs de chaque combinaison de coins dans les planches,<br />

est excellente. Les émissions de l'or sont chaque fois situées en<br />

termes brefs dans le cadre des émissions d'argent et de bronze; de<br />

même, les événements marquants au point de VOe historique S1ît<br />

signalés de façon très succincte. On aurait pu souhaiter, malgré<br />

l'existence de l'étude récente de Robinson, que la portée historique<br />

de ces monnayages et, éventuellement, leur sens politique soient<br />

soulignés davantage. Une fois pourtant, nous trouvons une bonne<br />

REV. BELGE DE NUM•• 195'1. - 13.


194 MÉLANGES<br />

mise au point dans cet ordre d'idées, au sujet de la révolte de Magas<br />

(p. 83-84).<br />

La partie la plus savante de l'ouvrage est consacrée à la métrologie<br />

(p. 96-107 et 2 annexes p. 108-112). Il s'agit là non seulement<br />

du numéraire d'or, mais également de celui en argent dont l'étude<br />

est nécessaire pour mettre au point le rapport de 1',01' à l'argent, qui<br />

a souvent varié pendant cette période assez courte. On peut regretter<br />

que dans cette partie l'auteur soit quelquefois, pour des points essentiels<br />

dans sa démonstration, un peu affirmatif sans donner ses<br />

preuves ou ses références, p. ex. quand il dit que sous Alexandre,<br />

dans son empire, le rapport or/argent était de 1 à 10, ou lorsqu'il<br />

énonce le rapport entre la livre romaine et la mine attique.<br />

Notons, alors que le texte n'a pas mis ce point en lumière, que,<br />

dans les tableaux consacrés aux poids des pièces, ces monnaies d'or<br />

sont groupées par tranches de trois centigrammes chaque fois, alors<br />

que pour tant d'autres monnayages il faut procéder au moins par<br />

cinq ou dix centigrammes. Ceci a été possible grâce à la très grande<br />

régularité des poids de ce numéraire en or et est donc en l'occurrence<br />

pleinement justifié.<br />

Pour finir, l'auteur rejette, à bon droit ce me semble, après vérification<br />

des cas discutés et de bien d'autres, le façonnage des coins à<br />

l'aide de poinçons. Il rejoint là, par d'autres voies ct pour les coins<br />

en creux, ce que le soussigné a développé au sujet des coins en relief,<br />

pour les revers des monnaies incuses de Grande-Grèce (RBN, 93,<br />

1947, p. 5-17).<br />

La présentation matérielle est de premier ordre. Si le lecteur peut<br />

facilement lire e au lieu de 0 comme initiale d'un nom d'artiste<br />

sous le no 251, il regrettera de trouver, dans un ouvrage qu'on peut<br />

dire spécialisé, par deux fois, p. 83 et 84, la métathèse, courante<br />

mais affreuse, de y et i dans Libye et Libyens, dont l'orthographe<br />

exacte ailleurs atteste que ce n'est qu'une vilaine coquille.<br />

M. Naville n'a pas disposé, pour les exemplaires du Cabinet des<br />

Médailles à Bruxelles, de l'indication de la position relative des<br />

coin s. En empruntant son système pratique pour la marquer à<br />

l'aide des 12 chiffres du cadran d'une horloge, je fais suivre les renseignements<br />

qui lui ont manqué et qui donnent quelques compléments<br />

d'information: 22a, III ; 24c, X; 47a, XII; 63a, II ; 69a, XI<br />

(à remarquer, alors que X dans les cas cités par l'auteur); 72b, 1 ;<br />

77c, II (à noter, alors que XII ou X dans les cas relevés) ; 82a, XII ;<br />

84a, XII; 85c, XI; 87b, XII (certainement et non XI malgré la<br />

remarque 1 de la p. 11); 109b, IVjV; 122b, VI; 160a, XI j 187b,<br />

XI/XII. V/VI; 242a, XII. Il y a lieu de citer en outre une drachme<br />

d'or aux types de celles d'Alexandre le Grand dont les moulages<br />

n'auront pas été communiqués à l'auteur; elle doit figurer sous le<br />

110 238, pèse 4 g 24 et présente la direction de coins 1.<br />

Il est sans doute inutile de résumer. Quiconque aura remarqué<br />

que cet ouvrage se classe parmi les toutes bonnes monographies<br />

consacrées à la numismatique grecque depuis près de cinquante ans.<br />

P. NASTER.


BiBLIOGRAPHIE 195<br />

SEYRIG (Henri), Notes on Syrian Coins. New York, The<br />

American Numismatic Society, 1950, in-Sv, 35 p., II pl.<br />

(Numismatic Noies and Monoqraphs, 119). - Prix: $ 2.<br />

Le nombre d'idées et de faits que l'auteur présente et discute dans<br />

les 35 pages de « notes » qu'il nous livre est vraiment impressionnant. '<br />

L'essentiel concerne l'usurpateur Tryphon.<br />

Une première partie est consacrée à 118 tétradraohmes trouvés à<br />

Khan el-Ab de sur l'embouchure du Nahr el-Barid, près de l'ancienne<br />

Orthosie. Ces pièces constituent une partie d'un, de deux ou même<br />

peut-être de trois trésors, de Tryphon à Ptolémée IV. Compte tenu<br />

de l'état des pièces, il faut probablement grouper ensemble 33 tétradrachmes<br />

de Tryphon et 4 d'Antiochus VIII ensuite 66 de Ptolémée<br />

II et 1 de Ptolémée III I enfin 14 de Ptolémée IV. De Tryphon<br />

il y a 13 pièces datées, toutes de sa 4e et dernière année, alors que<br />

celles de sa 3 e année sont bien plus connues. Les circonstances dans<br />

lesquelles trois trésors auraient été amenés ainsi au même endroit<br />

font l'objet de plusieurs hypothèses.<br />

Un deuxième paragraphe traite du casque comme type monétaire.<br />

L'auteur tend à y voir l'attribut du grand dieu d'Apamée, Zeus représenté<br />

comme guerrier.<br />

En troisième lieu, il étudie les ateliers phéniciens de Tryphon: à<br />

côté d'Ascalon et de Byblos, c'est surtout Ptolemaïs qu'il faut retenir,<br />

bien que le monogramme de cet atelier ne se trouve pas sur les pièces,<br />

où l'on voit comme caractéristique un épi posé contre l'épaule de<br />

l'aigle, de la 1e à la 3 e année de Tryphon.<br />

Ensuite sont examinées les dates de 'I'ryphon, qui avait abandonné<br />

la datation par l'ère des Séleucides. TI semble d'après les monnaies<br />

et contrairement à Josèphe, qu'il ait régné une partie de 142/141<br />

jusqu'au début de 139/138, soit au total deux années et deux fractions<br />

d'année. - Toutefois, dit l'auteur (p. 15), si les pièces de Tryphon<br />

et celles d'Antiochus VII trouvées à Khan el-Abde forment vraiment<br />

un trésor, il faudrait donner raison à Josèphe (règne de 139;138<br />

à 136/135). P. 6, sans être très affirmatif, il avait pourtant tendance<br />

à grouper ensemble ces tétradrachmes. - De même, dans le 5 e paragraphe,<br />

en considérant les débuts d'une nouvelle série de tétradrachmes<br />

frappés à Aradus jusqu'en 46/45 et dont le plus ancien<br />

exemplaire connu, publié ici pour la première fois, est de 138/137,<br />

l'auteur laisse le lecteur sous l'impression (p. 17-19) qu'à ce moment<br />

Tryphon était effectivement encore en vie. Il est vrai que rlen n'indique<br />

que ce monnayage n'aurait pu commencer en 139/138, année<br />

où Antiochus VII était arrivé à Séleucie-en-Piérte et s'était sans<br />

doute, comme le suggère l'auteur, attaché les services de la flotte<br />

d'Aradus en autorisant la cité à frapper de nouveau des tétradrachmes.<br />

L'inscription du titre TYPOY JEPAE KAI AL'YAOY sur des<br />

monnaies de Tyr de 141/140 serait par contre également due aux<br />

incursions de Tryphon contre lesquelles il fallait se protéger par<br />

tous les moyens.


196 MÉLANGES<br />

Enfin, un tableau synoptique du monnayage de Tryphon termine<br />

ce premier chapitre où il est avant tout question de problèmes numismatiques<br />

se situant autour de l'histoire de cet usurpateur.<br />

Dans un second chapitre, le savant directeur de l'Institut français<br />

d'Archéologie à Beyrouth examine des abréviations sur des monnaies<br />

de Syrie et de Phénicie. Il étudie d'abord les différents des monnaies<br />

d'Aradus, où on voit: 1 0 une date en grec, 2 0 une lettre phénicienne,<br />

marquant un numéro de série ou une officine, et 3° un groupe de 2<br />

(une fois 3) lettres grecques. Il relève 24 de ces groupes; il faudrait<br />

y voir soit les initiales du nom du monétaire (abréviation par suspension,<br />

ce qui est assez général en grec), soit, dans des cas plus nombreux<br />

en l'occurrence, l'initiale et la dernière lettre (N ou E) du<br />

nom (abréviation par contraction, ce qui est en général plus rare,<br />

mais se trouve tout de même depuis l'époque archaïque).<br />

Sur des monnaies autonomes de Tyr se trouve aleph ou beth ; sur<br />

d'autres, de Sidon, on voit ç (6) accompagné de A ou B. Il faut voir<br />

là l'indication du semestre d'exercice des magistrats monétaires et<br />

l'auteur justifie son interprétation par quelques parallèles dans l'épigraphie<br />

syrienne et phénicienne pour d'autres fonctions.<br />

Enfin, M. Seyrig relève comment les dates sont introduites SUi' des<br />

monnaies de Syrie, de Phénicie et de Palestine. L est employé,<br />

soit de façon constante, soit de manière occasionnelle dans nombre<br />

de villes qui avaient été sous domination ptolémaïque; nulle part,<br />

on ne le rencontre dans les parties centrales des possessions de Séleucides.ETOYL'<br />

se rencontre dans quelques cités, mais à l'époque tardive<br />

seulement. Les monnaies des Séleucides, sauf exceptionnellement<br />

certaines émises dans des ateliers phéniciens ou palestiniens, ont<br />

des dates sans formule ou sigle qui les introduise; c'est également<br />

le cas pour diverses villes. Sous Tryphon, il est fait usage de L,<br />

précisément parce qu'il n'était pas un Séleucide,<br />

Comme on le voit, ce fascicule est plein d'idées neuves, présentées<br />

avec clarté et concision. A part sans doute une certaine imprécision<br />

dans la question des dates de Tryphon, toutes les hypothèses avancées<br />

semblent être plausibles, toutes les mises au point sont convaincantes.<br />

Peu de problèmes de numismatique séleucide pourront désormais<br />

être examinés sans recours à cet ouvrage, d'allure pourtant modeste.<br />

P. NASTER.<br />

SUTHERLAND (C. H. V.)~ Coinaqe in Roman Imperial Pulicy,<br />

31 B. C. - A. D. 68. Londres, Methuen, 1951, in-Sv,<br />

XI +220 p., XVII pl. - Prix: 21 s.<br />

Cet ouvrage est destiné, ainsi que nous l'apprend l'introduction, à<br />

l'historien de l'Empire romain et non pas au numismate. Ce dernier<br />

ne pourra pourtant pas s'en passer pour peu qu'il désire mettre ses<br />

recherches sur un niveau supérieur. L'auteur dégage les préoccupations<br />

de l'empereur, d'Auguste à Néron, en matière monétaire (émis-


BIBLIOGRAPHIE 197<br />

sions, ateliers et, surtout, choix des types et des légendes) et les<br />

projette sur l'arrière-plan de son attitude psychologique devant le<br />

pouvoir ou de ses soucis politiques ou dynastiques. Cette politique<br />

monétaire est évidemment la conséquence de la politiqué générale;<br />

celle-ci pourtant nous est souvent seulement révélée, dans ses arcanes<br />

et ses mobiles privés, par l'expression claire, bien que sommaire;<br />

qu'en donnent les monnaies.<br />

La portée utile du choix réfléchi des types avait déjà été comprise<br />

dès la fin de la République: les types allégoriques des vertus sont<br />

lancés, à titre d'allusion ou d'information, avec un minimum de<br />

commentaire verbal; au droit sont figurés de grands personnages<br />

du passé, jusqu'à ce que, sous César, on y représente les grands hommes<br />

du moment. .<br />

Dès sa victoire d'Actium (31 av. J.-C.), Auguste, dont la situation<br />

politique ne pouvait se stabiliser qu'à force de doigté et de patience,<br />

s'occupe lui-même du choix des types, comme instrument de propagande<br />

politique d'une grande importance dans la conduite de l'empire.<br />

Il met l'accent sur la Victoria, surtout dans les ateliers d'Orient,<br />

et sur la Pax; des ·pièces comme les tétradrachmes cistophoriques,<br />

où il se dit libertatis populi Romani vindex, avec au revers la Paix,<br />

ont la valeur d'un manifeste. En 27, au moment de la prise de pouvoir<br />

définitive, il se fait représenter, ciuibus seroatcis, la tête nue, ce<br />

qui est encore une forme consulaire du portrait, et s'intitule avec prudence<br />

Auguslus S. C. (Auguste par décret du Sénat). Par ailleurs<br />

l'attention du public est attirée sur les événements les plus grandioses<br />

du moment, p. ex. les succès remportés contre les Parthes, et sur les<br />

motifs qui devaient stimuler la fierté nationale. Après réception du<br />

proconsulare itnperium, en 23, Auguste insiste dans son monnayage<br />

en bronze sur la puissance tribunicienne, seule source de sa grande<br />

auctoritas, tandis que sur l'or et l'argent, destinés avant tout aux<br />

armées, le pouvoir de Yimperaior continue à être 'mis en relief. Au<br />

moins dès 25 av. J.-C., Auguste se préoccupe fort de sa succession et,<br />

l'un après l'autre, ceux en qui il avait mis ses espoirs disparaissent.<br />

Parmi eux, Agrippa et ses fils Gaius et Lucius occupent une large<br />

place dans le numéraire d'Auguste. Tibère est adopté en 4 ap. J.-C. ;<br />

depuis 9 ap. J.-C., on le voit associé à Auguste ou même figuré et<br />

cité seul dans de nombreuses séries monétaires.<br />

Tibère, jadis avide du pouvoir, n'y tenait plus guère, lorsque le<br />

moment de la succession était arrivé en 14 ap, J.-C. Son monnayage<br />

est la continuation de celui d'Auguste et présente moins d'actualité<br />

que ce dernier. A part les types célébrant Auguste divinisé, il ne<br />

relate rien de particulier concernant le changement de princeps.<br />

C'est Séjan qui, dans ses plans de succession à Tibère, saisit I'Importance<br />

de l'emploi de la monnaie. Dans ce domaine pourtant, il agit<br />

avec circonspection. Ni sa disgrâce ni la question de la succession<br />

n'influencent l'empereur dans le choix des types monétaires.<br />

Caligula (Gains) souligne d'abord par les monnaies sa parenté avec<br />

Auguste; plus tard, il ajoute à cette idée celle de la solidité de la mai-


198 MÉI.ANGES<br />

son impériale, telle qu'elle existe à ce moment. Alors que son acceptation<br />

du titre de pater patriae est commémorée par les monnaies,<br />

la crise qui l'oppose vers le même moment au Sénat est passée sous<br />

silence, Caligula d'ailleurs s'embarrassait de moins en moins de l'opinion<br />

publique et, par là, son monnayage comporte particulièrement<br />

peu d'informations.<br />

Claude, outre des allusions à sa parenté impériale, célèbre surtout<br />

sa polîtique immédiate: Pax (combinée avec des symboles de Victoria,<br />

Felicitas, Salus et Pudor), Cons tan lia, Libertes, Cérès ou un<br />

medius de blé en rapport avec Ses travaux à Ostie pour faciliter<br />

l'importation de blé. Tout cela dès sa première année, en quantité<br />

très abondante et de qualité excellente. Il ne célèbre des événements<br />

comme son retour de Bretagne qu'avec un retard de plusieurs années,<br />

tandis que les jeux séculaires p. ex. n'ont laissé aucun souvenir numismatique.<br />

Sa seconde femme, Agrippine, va prendre une grande place dans<br />

les types et dans l'administration monétaire. De 52 à 54, année<br />

de la mort de Claude, l'accent est mis avant tout sur elle-même et<br />

son fils Néron.<br />

Celui-ci n'a que 17 ans au moment de la succession. La place<br />

d'Agrippine reste d'abord prépondérante sur les monnaies: c'est<br />

elle-même qui s'en occupe. Après avoir secoué la tutelle de sa mère<br />

et celle du Sénat, en 58, Néron se tourne de plus en plus vers la civilisation<br />

hellénistique, mais son monnayage reste essentiellement romain<br />

d'esprit et d'exécution. Après ses réformes monétaires de 64,<br />

une très grande variété de types et de valeurs, d'une grande beauté,<br />

sortent des ateliers: la Concordia auqusia, pour célébrer des vertus<br />

familiales dont on pouvait douter; Roma, en rapport avec la reconstruction<br />

de la ville après l'incendie; le temple de Janus, fermé, pour<br />

souligner le retour de la paix .: le port d'Ostie, des congiaires, l'annone,<br />

le macellum Augusti (marché aux légumes) en relation avec sa politique<br />

alimentaire; Yaâlocutio et la decursio marquant son attitude<br />

militaire; la Securitas et Victoria enfin, en manière de conclusion<br />

à tout cela. Les sentiments philhellènes de l'empereur se traduisent<br />

p. ex. par un Apollon citharède, mais on constate qu'entretemps il<br />

néglige complètement, dans les monnaies comme dans la réalité, la<br />

question de sa succession.<br />

Ainsi donc, on assiste à l'élaboration d'un monnayage impérial<br />

relativement centralisé et contrôlé. De nombreux motifs exigeaient<br />

une production énorme de numéraire: l'étendue de l'empire, les<br />

campagnes fréquentes avec des troupes nombreuses une agriculture<br />

et un commerce en développement constant, une grande absorption<br />

de monnaies par delà les frontières. Quant aux types, il fallait tenir<br />

compte de toutes les tendances, de toutes les régions, mais surtout<br />

de Rome et de l'Italie. L'empereur devait se poser en princeps,<br />

veillant à l'inviolabilité des frontières, ce qui est figuré par des types<br />

militaires comme l'adlocutio cohortium et par Victoria et Pax, et incamant<br />

la sagesse de l'administration civile, marquée par les divers


BIBLIOGRAPHIE 199<br />

types de vertus, telles Iustitia, Pie las, Clementia, Conslanlia, Moderatio.<br />

L'ouvrage se termine par deux annexes proprement numismatiques.<br />

Dans une première, l'auteur traite des divers ateliers et trace,<br />

par règne, l'histoire de leurs émissions. Certains aspects techniques<br />

ont pu être poussés plus loin que dans le corps de l'ouvrage même,<br />

p. ex. la chronologie des émissions de Tibère. Dans le second appendice,<br />

nous trouvons de façon claire l'essentiel du système monétaire<br />

[ulio-claudien, subissant des variations assez légères pendant ce siècle,<br />

jusqu'en 64. Il est superflu d'ajouter que d'utiles index sont<br />

placés en fin de volume.<br />

L'exposé est serré, solide, passionnant même, bien qu'il suppose<br />

connu un minimum de connaissances historiques, nécessaires à la<br />

compréhension de la démonstration. Par contre, l'auteur explique<br />

toujours à suffisance les données numismatiques et techniques requises,<br />

pour que quiconque puisse suivre sans hésitation son argumentation.<br />

Comme on le voit par ce résumé insuffisant d'un livre qui ne se<br />

résume pas, tant il est condensé, ni historiens ni numismates ne peuvent<br />

ignorer cet ouvrage. Il se classe parmi les grandes contributions<br />

que la Grande-Bretagne a fourni à la numismatique et à l'histoire<br />

de l'Empire romain ces dernières années et qui ont déjà tant<br />

fait pour montrer des voies nouvelles aux chercheurs.<br />

P. NASTER.<br />

PINK (Karl), Einjührung in die Kellische Miinzkunde mit<br />

besonderer Beriicksichtiqunq Oesterreichs. Vienne, 1950, petit<br />

in-d>, 55 p., 8 pl., -1 carte. (Archaeologia Austriaca, fase. 6).<br />

La publication d'un travail d'ensemble sur la numismatique celtique,<br />

cet événement rare, retient toujours de très près l'attention<br />

des numismates spécialisés. On espère y trouver quelques acquisitions<br />

nouvelles, dans ce domaine si souvent établi sur la conjecture.<br />

Ainsi en est-il de la courte, mais substantielle étude que vient de<br />

faire paraître M. Karl Pink, conservateur du Cabinet de Vienne,<br />

dans la collection Archaeologia Ausiriaca, éditée par les soins de<br />

l'Institut d'Anthropologie et de l'Institut de Préhistoire de l'Université<br />

de Vienne, sous le titre dont voici la traduction littérale: « Introduction<br />

à la numismatique celtique avec particulière considération<br />

de l'Autriche 1).<br />

L'auteur nous avait déjà donné une monographie sur le monnayage<br />

d'or des Celtes de l'Est (1936), une autre sur le numéraire d'argent<br />

des Celtes du Norique (1937), suivies d'un article sur le monnayage<br />

des Celtes de l'Est et de leurs voisins (1939). Cette fois, M. Pink a<br />

voulu élargir son sujet et traiter en historien autant qu'en numismate<br />

des questions dont il a fait le tour, dans le cadre général de la numismatique<br />

des Celtes. Il la divise en quatre groupes: groupe de l'Espagne<br />

et du Sud de la France, groupe


200 MÉLANGES<br />

du Centre (Bohême, Allemagne et Suisse) et groupe de l'Est. Sa bibliographie<br />

fait l'objet d'un choix sévère, sans étalage vain. Il insiste<br />

sur l'ouvrage de base qu'est pour la Gaule et au titre général le<br />

Traité des Monnaies gauloises, auquel il se réfère sans cesse. Déplorant<br />

les conditions d'extrême concision imposées par les circonstances,<br />

il relève, non sans amertume, que M. Blanchet a pu consacrer<br />

à son sujet pas moins de 550 pages et 560 illustrations. On s'explique<br />

que pour un travail de fond, ayant nécessité une vaste enquête<br />

et un remarquable esprit de synthèse, M. Pink ne se contente pas<br />

sans humeur du cadre étriqué d'une introduction.<br />

Comme entrée en matière, le lecteur voit un rapide tableau des.<br />

migrations des Celtes. M. Pink écrit qu'on les a appelés à bon droit<br />

(1 les lansquenets de l'antiquité », Camille Jullian (Hist. de la Gaule,<br />

l, p. 324-325) avait vigoureusement réagi contre cette (l comparaison<br />

outrancière 1), empruntée à Mommsen.<br />

La chronologie des groupes monétaires est assurément une question<br />

capitale. M. Pink en expose les données 'et signale la controverse<br />

entre M. Adrien Blanchet et Sir George Cyril Brooke. Les conditions<br />

économiques et politiques entre Rome et la Gaule, estime-t-il, expliquent<br />

l'entrée de l'or macédonien en Gaule bien avant la défaite de<br />

Bituit, en 12i. Et il écrit: «nous pouvons fixer le début du monnayage<br />

en Gaule aux environs du milieu du Ile siècle avant J .-C.<br />

C'est vers la même époque que les Boïens et les Celtes de l'Est commencèrent<br />

aussi à frapper monnaie », Une conclusion de cette importance<br />

mériterait à elle seule une plus longue étude.<br />

Je. voudrais me borner à relever ce qui nous intéresse plus particulièrement<br />

en fonction de l'étude des monnaies de la Gaule. Ce compte<br />

rendu demeurera donc très incomplet et se tiendra systématiquement<br />

à l'écart des chapitres essentiels de la contribution de l'auteur,<br />

ceux qui concernent l'Est et l'Autriche. Les lignes consacrées à<br />

l'art des monnaies celtiques de la Gaule me font quelque peine.<br />

M. Pink se range au nombre des pessimistes et n'y voit que lourdeur,<br />

dégénérescence, abâtardissement dans le grotesque. Ce sont ses<br />

mots. On ne saurait être moins sensible au penchant naturel de nos<br />

aïeux pour un mode d'expression dont il nous arrive de goûter le<br />

charme, quand on cesse d'y chercher la raison. Un seul peuple<br />

celtique fit montre, pense M. Pink, d'un véritable génie créateur,<br />

c'est celui des Boïens de Bohême. Trois éléments issus de l'art de La<br />

Tène en feraient l'originalité. Ce sont des signes de la joie de conquérir<br />

les espaces, à savoir: le triskële, la figuration des têtes coupées<br />

et la croix gammée (p. 8). Le triskèle et les têtes coupées ne<br />

sont pas spécifiques aux monnayages de l'Est et se voient souvent<br />

en Gaule.<br />

Suit l'étude des monnayages celtiques en eux-mêmes. Avant de<br />

consacrer 32 pages, c.-à-d. plus de deux tiers de cette partie de son<br />

travail, aux groupes monétaires du Centre de l'Europe, aux groupes<br />

de l'Est et aux groupes celtiques en Autriche, M. Pink commence<br />

par examiner le groupe de l'Espagne et du Sud de la France, dont


BffiLIOGRAPHIE 201<br />

je ne retiendrai qu'un développement sur les monnaies à la croix<br />

des Volques Tectosages, ce peuple émigré des régions du Main vers<br />

Toulouse, Narbonne et Béziers. On a trouvé des monnaies à la croix,<br />

analogues à celles de nos Tectosages, en Wurtemberg et en Bade,<br />

en Autriche et en Suisse. MM. A. Blanchet et Robert Forrer en font<br />

état dans leurs ouvrages. Toutefois, M. Karl Pink insiste sur la<br />

trouvaille de Lauterach, près de Bregenz, dans le Vorarlberg, décrite<br />

en 1880, en ce qu'elle comprenait, à côté de deux pièces des Tectosages,<br />

du module normal de 13 mm, une série de deniers de la République<br />

romaine, dont le plus récent datait du début du 1 er siècle avant<br />

notre ère. Le savant viennois conclut qu'après leur assujétissement<br />

définitif par les Romains (donc, en 106), une partie des Tectosages<br />

du Languedoc retourna d'où elle était venue, chez ses frères de la<br />

forêt Hercynienne (les seuls Volques Tectosages dont parle César).<br />

Son numéraire aurait continué de circuler avec la monnaie locale,<br />

qui en serait dérivée. M. Adrien Blanchet, remarquons-le, avait déjà<br />

formulé dans son Traité (p. 1472, note 1) une hypothèse analogue.<br />

A propos du monnayage d'6r du groupe de l'Ouest, M. Pink écrit:<br />

(1 ainsi, à toutes les époques de l'antiquité, l'or constitua la monnaie<br />

extérieure Il (p. 15). Sans s'arrêter autrement sur ce jugement, ne<br />

peut-on se demander si pareille proposition trouve vraiment une<br />

vérification aussi universelle?<br />

Dans sa révision rapide des principaux types issus du statère macédonien,<br />

le conservateur du Cabinet de Vienne consacre un paragraphe<br />

au cheval androcéphale. dont personne, souligne-t-il, n'a jamais<br />

donné d'explication rationnelle. Il propose ceci: on constate, principalement<br />

dans le Sud de la France, la présence, au-dessus du cheval<br />

figurant au revers, d'une réplique réduite de la tète meublant le<br />

droit (ici les exemples sont une pièce trouvée en Corrèze et une autre<br />

près de Limoges). M. Pink croit que « l'imagination déchaînée de ces<br />

gens-là I) aura suggéré au graveur de coin l'amusante fantaisie de<br />

pourvoir tout simplement le cheval lui-même de cette tête humaine.<br />

Et ainsi s'expliquerait, sans aucun recours à des mythologies locales,<br />

la grosse tête disproportionnée du cheval androcéphale des monnaies<br />

attribuées aux Aulerques et aux Osismes. Cette explication est<br />

sans' aucun doute trop facile, car on ne manquera pas d'objecter que<br />

le cheval androcéphale apparaît de bonne heure dans l'archéologie<br />

et bien avant le monnayage des Gaulois.<br />

L'auteur relève d'intéressantes observations, appuyées par une<br />

précieuse liste de près de cent trouvailles, faites en Autriche, relatives<br />

à la circulation des monnaies parmi les populations de l'Est en<br />

incessants remous et en rapports commerciaux avec les centres de la<br />

Gaule, notamment Bibracte. De sorte que la règle dégagée pour la<br />

Gaule par M. Blanchet, surIe caractère local habituel des trésors,<br />

ne trouverait pas là-bas son application.<br />

L'excellent ouvrage de M. Pink n'apporte peut-être pas de solution<br />

nouvelle aux problèmes de la numismatique de la Gaule, abordés<br />

accessoirement du reste, mais il est assurément indispensable


202 MÉLANGES<br />

à qui veut bien connaître l'état de la question sur le numéraire celtique<br />

de l'Est et du Centre et, bien entendu, selou le propos particulier<br />

de l'auteur, sur la monnaie celtique d'Autriche.<br />

J.-B. COLBERT DE BEAULIEU.<br />

LAFAURIE (Jean), Les monnaies des rois de France. 1. Hugues<br />

Capet à Louis XII. Paris, E. Bourgey; Bâle, Monnaies<br />

et Médailles, 1951. in-dv, XXIV+ 148 p., 30 pl. et figg. dans<br />

le texte.<br />

Cet ouvrage, le premier d'une série qui doit réunir en quatre volumes<br />

toutes les monnaies royales françaises, contient la suite des<br />

émissions d'Hugues Capet à Louis XII (987-1515), soit toute la<br />

production médiévale. Il est l'œuvre de M. Jean Lafaurie, du Cabinet<br />

des Médailles de la Bibliothèque Nationale, dont nous avons pu<br />

apprécier les nombreux inventaires de trouvailles. Il nous fait bien<br />

augurer des volumes en préparation.<br />

La confection d'un Corpus des monnaies françaises, du genre de<br />

celui que l'Italie a entrepris et qui, sans être achevé, comporte déjà<br />

vingt gros volumes în-4°, s'avérait malaisée à mener à bonne fin.<br />

Aussi n'est-ce pas un catalogue de toutes les variétés de coins et de<br />

tous les exemplaires existants que nous présente M. Lafaurie, mais<br />

une description des types de monnaies. Ce- catalogue de types a le<br />

mérite d'être complet sans négliger, bien au contraire, les émissions<br />

diverses et parfois très nombreuses qui ont suivi la création d'un<br />

type nouveau. On trouvera dans ce recueil les données essentielles<br />

et, en outre, tous les dé tails qui permettront aux collectionneurs de<br />

classer avec précision et certitude les exemplaires en leur possession.<br />

On sait combien sont nombreux les travaux consacrés à la numismatique<br />

française. M. Lafaurie a réuni les éléments épars dans les<br />

manuels, catalogues de vente, inventaires de collections. Il utilise<br />

ces travaux selon toutes les exigences de la critique, marquant l'importance<br />

et la valeur de chacun d'eux, corrigeant telle attribution,<br />

précisant telle appellation, rectlf'iant la suite donnée antérieurement<br />

de telles émissions. Nous voyons par exemple que l'écu d'or est<br />

bien la seule monnaie d'or authentique de S. Louis et nous apprenons<br />

à quelles collections ont appartenu et appartiennent actuellement<br />

les huit exemplaires, de coins variés, de cette monnaie. Quant à<br />

l'agnel d'or, dont la paternité a été longtemps attribuée au même<br />

souverain, le style de la pièce et les documents qui en font mention<br />

ne permettent pas de faire remonter cette monnaie au delà du règne<br />

de Philippe IV le Bel. On suivra avec intérêt le classement des<br />

gros tournois aux différents règnes. Mais nous ne pouvons nous<br />

arrêter ici à tous les types décrits dans ce catalogue.<br />

Le classement est en gros celui de Hoffmann. Les monnaies sont<br />

réparties pour chaque règne en trois grands groupes: monnaies d'or,<br />

monnaies d'argent, monnaies noires, et dans chaque groupe classées<br />

par valeur de compte .décroissante, Les pièces sont datées d'après


BIBLIOGRAPHIE 203<br />

les ordonnances de fabrication ou les exécutoires; à défaut de ces<br />

documents, par les listes d'émission ou les procès-verbaux de remise<br />

des boîtes.<br />

Au début de chaque règne on lit un historique du monnayage et<br />

une liste des ateliers. Dans chacun des trois groupes, après avoir<br />

décrit le type de la monnaie, l'auteur en indique l'origine, en retrace<br />

l'évolution et relève les appellations fournies par les textes. Il caractérise<br />

ensuite les émissions successives avec leur date, leurs marques<br />

distinctives, les poids et titres nouveaux, ceux-ci réduits pour<br />

la facilité du lecteur en grammes et en millièmes. Il prend soin d'indiquer<br />

le poids légal et les poids d'exemplaires examinés ou signalés.<br />

Notons encore pour chaque pièce des références bibliographiques et<br />

l'indication de valeur d'après les cotes d'Hoffmann et de Ciani et<br />

les prix réalisés aux grandes ventes publiques.<br />

De nombreuses figures insérées dans le texte facilitent grandement<br />

l'étude des types. Des tables bien composées accompagnent l'ouvrage:<br />

titre et poids des monnaies, différents d'atelier, ateliers monétaires,<br />

carte des ateliers du royaume en 1418-1421-<br />

Ce volume, de consultation très aisée, sera pour les historiens et<br />

les collectionneurs l'instrument indispensable pour le classement des<br />

types de monnaies et de leurs émissions successives.<br />

Marcel Hoc.<br />

BERGHAUS (Peter), Warungsgrenzen des Westfiilischen Oberwesergebieles<br />

im Spâttni Ile/a lter. Hambourg, Museum für<br />

Hamburgische Geschichte, Abt. Münzkabinett, 1951, pet.<br />

in-4°, xn+110 p., l pl., 10 cartes. (Numismatische Studien,<br />

1).<br />

Par cet ouvrage, le professeur Walter HAVERNICK, conservateur du<br />

Cabinet des Monnaies du Musée de Hambourg, inaugure une nouvelle<br />

collection dont il assume la direction. Ce premier volume et le deuxième,<br />

qui sera analysé ci-après, sortis de presse à peu près au même<br />

moment, font augurer au mieux de la suite de cette série. La présentation<br />

est excellente, autant que la matière développée.<br />

M. Berghaus fait une étude de géographie numismatique, qui<br />

consiste à reporter sur une carte ou sur une série de cartes, suivant<br />

des périodes caractéristiques, la circulation d'un. numéraire ou d'un<br />

nombre restreint de numéraires. Après avoir fait rapidement l'historique<br />

de la méthode, il l'applique en la poussant plus loin que ses<br />

prédécesseurs, à une région très limitée qu'il appelle le Haut-Weser<br />

westphalien et qui se situe dans le Lippe, à peu près à mi-chemin<br />

entre Paderborn au sud et Minden au nord. La période examinée<br />

s'étend de l'époque où cette région s'est séparée, au point de vue<br />

monétaire, de la Westphalie, vers 1276, à 1493, date de la dernière<br />

mention des monnaies étudiées. Le domaine du numéraire considéré<br />

est limité par celui de la Westphalie à, l'O., au N.-D. et parfois au


204 MÉLANGES<br />

N., par l'argent en lingots de Brème au N., par le numéraire léger<br />

bas-saxon au N.-E. et à l'E. et par les monnaies de Hôxter-Brakel<br />

et Warburg au S.-E. et au S. Le monnayage est effectué avant tout<br />

dans les ateliers de Herford, Lerngo et Bielefeld, et également à Blornberg,<br />

Horn et Vlotho. L'auteur examine successivement pour chaque<br />

atelier le droit de battre monnaie, la liste des maîtres des monnaies,<br />

l'organisation de l'atelier et du monnayage, les monnaies elles-mêmes<br />

avec renvoi aux trouvailles et, enfin, les contremarques sur des monnaies<br />

étrangères, de valeur en général assez importante.<br />

Ensuite vient la partie essentielle, consacrée à l'aire de circulation<br />

du numéraire en question. Après trois sections qui ne sont pas accompagnées<br />

de cartes et qui traitent de la monnaie dans la région<br />

successivement jusqu'au xrrs siècle, puis jusqu'en 1240 et enfin de<br />

1240 à 12'7H, l'auteur divise en neuf sections la période 1276 à 1493.<br />

Ces subdivisions sont dictées par l'histoire même de ce monnayage<br />

et par les fluctuations dans le cours des monnaies. Chacune de ces<br />

sections est accompagnée d'une carte montrant par des signes variés<br />

la localisation des citations des divers numéraires, de la contrée<br />

envisagée et des régions limitrophes, dans les pièces d'archives,<br />

comptes, relevés d'impôts ou d'intérêt, ou pièces similaires. La<br />

dimension du signe augmente suivant que le nombre de citations<br />

pour un même lieu est élevé. (Le nombre de documents analysés<br />

doit être considérable). Ainsi se dessine la carte de la circulation<br />

d'un numéraire; en comparant les cartes des diverses périodes on<br />

suit le développement de cette aire ou le rétrécissement de ses limites.<br />

On voit également de façon claire à quel numéraire concurrent il se<br />

hutte dans chacune des directions. Le texte fournit en outre les<br />

données des trouvailles, qui confirment les indications des archives,<br />

avec lin peu moins de précision toutefois, l'aire de circulation pratique<br />

d'un numéraire étant presque toujours. de proche en proche,<br />

plus vaste que son aire juridique, où il était la valeur suivant laquelle<br />

étaient stipulées les sommes réclamées ou reçues.<br />

L'auteur constate que ce domaine numismatique correspond en<br />

l'occurrence à des limites naturelles de la région et nullement à des<br />

subdivisions territoriales. Cette contrée du Haut-Weser westphalien<br />

est une région frontière et transitoire entre la Westphalie et la Basse­<br />

Saxe, avec un caractère propre bien prononcé. Cette situation est<br />

expliquée par les événements historiques et est confirmée par des constatations<br />

relevant de domaines bien variés: la forme des agglomérations,<br />

de la maison paysanne, des charpentes, du berceau, divers<br />

aspects du folklore. entre autres concernant les coutumes et la terminologie<br />

de la moisson, et, enfin, la langue. Ce n'est qu'en architecture<br />

religieuse que les influences westphaliennes sont nettes. En<br />

direction nord-sud, l'isolement est plus grand encore, parce que le<br />

Weser, coupant diverses montagnes, situées en sens transversal, qui<br />

forment comme autant de barrières, n'a pas été, comme le Rhin par<br />

exemple, une artère de pénétration qui a soudé les unes aux autres<br />

les diverses régions de son bassin.


BIBLIOGRAPHIE 205<br />

Comme on le voit, pareille étude est de toute première importance<br />

en ce qui concerne la méthode développée et suivie et les résultats<br />

remarquables par leur précision et leur nouveauté. Cet exemple<br />

mérite de trouver ailleurs application. Du moment que celui qui<br />

veut s'y consacrer dispose de pièces d'archives et de trouvailles inventoriées<br />

en nombre suffisant, il peut, avec du soin et du discernement,<br />

arriver à des résultats précis pour l'histoire numismatique et<br />

économique.<br />

P. NASTER.<br />

WIELANDT (Friedrich), Der Breisgauer Pfennig und seine<br />

Mûnzstëtien. Ein Beitrag zur Miinz- und Geldgeschichie des<br />

A lemannenlandes im Mittelalter. Hambourg, Museum Iür<br />

Hamburgische Geschichte, Abt. Münzkabinett, 1951, pet. in­<br />

4°, 112 p., 1 carte, 3 pl. (Numismalische Studien, 2).<br />

Cette monographie présente une grande affinité dans son esprit<br />

et sa méthode avec la précédente. Elle concerne l'histoire du denier<br />

de Brisgau, c.-à-d. du numéraire de Brisgau à l'époque du denier<br />

médiéval, frappé dans des ateliers appartenant pour la plupart à la<br />

région, avec l'argent provenant des mines locales. Cc denier apparaît<br />

un peu avant le milieu du XIIe siècle; son centre originel est. Fribourg.<br />

Il n'a jamais été exclusif en Brisgau de tout autre numéraire<br />

et, d'autre part, son aire s'est étendue au delà des limites de la région<br />

en direction E. et S.-E., dans le domaine d'autres numéraires. Son<br />

extension, qui est surtout marquée au XIIIe siècle, se situe dans 1e<br />

cadre du développement économique de la contrée ou d'une des<br />

villes. Depuis le milieu du XIVe siècle, le denier de Brisgau est partout<br />

en recul. Ceci est dû en grande partie à la conclusion de conventions<br />

monétaires entre des cités ou contrées situées à la périphérie<br />

du Brisgau, p. ex. l'entente entre Zurich, Bâle et le duché d'Autriche<br />

en 1344, ou bien à la constitution d'unions entre ateliers de la région<br />

étudiée, p. ex. l'union de Schaffhouse en 1377. Avant de disparaître<br />

ainsi graduellement avec les autres à la fin du XIVe siècle, le denier<br />

de Fribourg avait donné naissance dès le début de ce même siècle<br />

au rappen, dont l'origine n'est donc pas à proprement parler suisse,<br />

Cette étude, dont l'objet principal est l'étendue du domaine du<br />

denier de Brisgau, est basée presque exclusivement sur l'analyse de<br />

documents d'archives, comptes et relevés de cens, impôts ou fermages.<br />

Leur nature est avant tout ecclésiastique au XIIIe siècle, civile<br />

au XIVe, Il n'y a qu'un document traitant le sujet dans son ensemble,<br />

mais pour un moment déterminé seulement, le Liber decimationis<br />

du diocèse de Constance, daté de 1275. L'examen des trouvailles et<br />

des monnaies elles-mêmes (sauf en ce qui concerne leur aspect -bractéates<br />

ou pièces à deux faces - et leurs types) n'intervient que dans<br />

une faible mesure, même pour l'établissement du poids du marc<br />

en usage et du denier qui en dépend et qui aurait pesé:


206 MÉLANGE:s r<br />

vers 1200, 0 g 496 à raison de 480 d. au marc de fin<br />

et en 1349, 0 g 333 à raison de 720 d. au marc de fin,<br />

après des allègements et affaiblissements successifs.<br />

Pour chacun des ateliers ou seigneuries pris en considération et<br />

pour autant que les documents le permettent, l'auteur fait en bref<br />

l'histoire de la cité ou de la seigneurie, puis celle des émissions, des<br />

maîtres des monnaies, des types et de la valeur des deniers. Peut-être<br />

peut-on regretter que la partie .cartographique ne soit pas aussi développée,<br />

aussi analytique que dans l'étude de M. P. Berghaus, recensée<br />

plus haut.<br />

Cette monographie a, dans son objet même, un intérêt avant tcut<br />

régional et concerne surtout l'Allemagne méridionale et la Suisse<br />

septentrionale. Mais l'ouvrage revêt, comme le précédent, un caractère<br />

plus général par la méthode suivie. Il importe en numismatique<br />

de ne pas seulement décrire des pièces, ou même des trésors,<br />

ou faire l'histoire d'un type ou d'un atelier, mais d'étudier pour une<br />

période assez longue, délimitée par la nature même du sujet, le numéraire<br />

de toute une région, formant un bloc monétaire assez homogène.<br />

On est ainsi plongé pleinement dans l'histoire économique de<br />

cette contrée, et par contre-coup dans celle des régions environnantes<br />

dont elle a subi les influences ou la concurrence, ou dont elle a,<br />

au contraire, conditionné l'économie.<br />

P. NASTER.<br />

HANS (Dr. J.), Zwei Johrhurulerte Maria-Theresien-Taler,<br />

1751-1951. Klagenfurt, Selbstverlag Dr. J. Hans, 1950, in-SOt<br />

60 p., 1 pl. - Prix: 30 Sch.<br />

La faveur accordée au thaler à l'effigie de l'impératrice Marie­<br />

Thérèse et portant la date de 1780 est un phénomène qui touche<br />

tant à la numismatique qu'à l'histoire économique, à l'ethnographie<br />

et à l'histoire de la civilisation. M. Hans, spécialiste d'histoire économique<br />

orientale, a choisi pour la publication de son travail l'année<br />

du 200e anniversaire de la création du thaler de Marie-Thérèse. L'auteur<br />

a déjà par de nombreux articles montré combien il s'intéressait<br />

à cette question.<br />

La principale monographie sur ce sujet, thèse de M. E. Fischel,<br />

date de 38 ans déjà; le présent ouvrage sera d'autant mieux accueilli<br />

qu'il traite spécialement de l'histoire récente de ce monnayage.<br />

En guise d'introduction, M.Hans rappelle les origines de cette<br />

émission et décrit la pièce. Puis il dresse un tableau statistique des<br />

émissions, année par année, et atelier par atelier. Furent frappés<br />

de 1751 à 1949: 320 millions de thalers parmi lesquels 130 millions<br />

durant ces trente dernières années.<br />

Jusqu'en 1935, les ateliers ci-après les frappèrent: Vienne, Hall,<br />

Günzburg, Kremnitz, Carlsbourg, Milan, Venise et Prague. Ensuite<br />

ce fut à Rome, Londres, Paris, Bruxelles (en 1937: 3.145.000; en<br />

1938: 6.700.000), Vienne et même Bombay (en 1940-41 : 18.864.576).


BIBLiOGRAPHIE 207<br />

Dans le troisième chapitre, l'auteur traite de l'histoire de cette<br />

pièce de 1751 à 1914 et il explique le rôle des Arabes dans son succès<br />

et sa propagation dans les régions occupées par ceux-ci. Dans les chapitres<br />

suivants, il s'occupe plus spécialement du thaler en Éthiopie<br />

jusqu'en 1936 et de la concurrence entre la lire et le thaler en Afrique<br />

orientale.<br />

L'auteur s'intéresse ensuite aux deux émissions faites hors d'Autriche<br />

de 1935 à 1946, celles-ci découlant d'un accord intervenu en<br />

1935 entre l'Italie et l'Autriche, accord par lequel l'Autriche abandonnait<br />

en quelque sorte pendant 25 ans le droit de frapper des thalers.<br />

Un chapitre traite ensuite de la démonétisation du thaler en<br />

Abyssinie par les Italiens, puis de la réapparition de celui-ci, par<br />

l'entremise des troupes anglaises (1940-45). Enfin, par suite du dualisme<br />

existant en Abyssinie entre l'Ostafrika-Schilling et le thaler,<br />

celui-ci est démonétisé en 1945.<br />

L'auteur s'attache enfin aux régions d'Arabie où le thaler a encore<br />

cours (1949) ; il termine par un chapitre sur le prix de l'argent<br />

et des considérations sur le marché monétaire. Afin de donner une<br />

vue d'ensemble sur l'évolution du thaler durant ces trente dernières<br />

années, il dresse une table chronologique des faits principaux concernant<br />

ce monnayage. Un index alphabétique permet de retrouver<br />

facilement toute question.<br />

Cet intéressant opuscule est, nous le pensons, une mise au point<br />

définitive; il s'adresse plus aux économistes qu'aux numismates, vu<br />

l'ampleur des questions qu'il embrasse.<br />

J. JADOT.<br />

MILES (George C.), Rare Islamic Coins. New York, The<br />

American Numismatic Society, 1950, in-Sv, xI+138 p., X pl.<br />

- Prix: $ 5.<br />

L'auteur projette d'éditer une série d'ouvrages analogues à celui-ci<br />

dans lesquels il ferait connaître des monnaies islamiques rares ou<br />

inédites, faisant pour la plupart partie des collections de l'American<br />

Numismatic Society. Il fait aussi appel à d'autres collections parmi ­<br />

lesquelles il faut signaler avant tout l'anciennecollection Yacoub Artin<br />

Bey, devenue collection Robert C. H. Brock, actuellement au musée<br />

de la University of Pennsylvania. Il procède autant que possible par<br />

ordre chronologique. Les pièces dont un exemplaire avait déjà été<br />

cité ou décrit dans des publications difficilement accessibles ont été<br />

reprises ici, lorsque la présence d'un autre exemplaire dans les collections<br />

examinées en fournissait l'occasion.<br />

Dans une première section sont décrites 68 pièces d'émissions<br />

arabes dites d'avant la réforme, imitant pour la plupart des monnaies<br />

sassanides ou byzantines et qui sont asiatiques, africaines ou espagnoles.<br />

Une deuxième partie concerne des monnaies ommeyades,<br />

de l'Est et de l'Ouest; on y dénombre 7 pièces en or, dinars ou divisions,<br />

23 dirhems et 23 monnaies en cuivre. La troisième et dernière


208 MÉLANGES<br />

section est consacrée aux monnayages abassîdes: 109 pièces en or,<br />

143 en argent et 46 en cuivre, Au total nous avons là la publication<br />

de 419 monnaies sous 408 numéros.<br />

A diverses reprises, l'auteur signale en passant le nombre d'exemplaires<br />

de tel genre conservés au musée de l'A.N.S. et dont il publie<br />

seulement un choix suivant le but qu'il s'est proposé; ce nombre est<br />

en général élevé et dévoile quelque peu la richesse de ce médaillier<br />

en ce domaine de la numismtique: p. ex. 230 dirhems et 300 cuivres<br />

de la deuxième section, là où chaque fois 21 pièces du musée sont<br />

publiées; une cinquantaine de byzantine-arabes dont seulement 4 se<br />

trouvent ici.<br />

Cet ouvrage ne constitue P:13 un simple catalogue, une sèche énumération.<br />

Pour beaucoup de pièces il marque leur place dans l'ensemble<br />

des exemplaires connus ou commente en détail leur intérêt<br />

historique particulier, qui, pour une quarantaine au moins, est considérable<br />

au point de vue politique, militaire, monétaire ou épigraphique.<br />

Trois index, un en arabe, des noms et titres arabes, un des ateliers<br />

et un des personnages cités complètent le texte et en rendent la consultation<br />

très aisée. Enfin, une suite de dix planches comporte une<br />

illustration assez abondante qui nous montre que l'état de conservation<br />

des pièces n'est pas inférieur à leur valeur scientifique.<br />

Dans le détail, les spécialistes de tel ou tel monnayage pourront<br />

peut-être soulever un doute, critiquer ou rejeter une hypothèse, mais,<br />

dans l' ensemble, il ne paraît pas y avoir de critique à formuler. Ce<br />

travail n'est pas seulement une excellente mise en route d'un catalogne-général<br />

des collections islamiques de l'A.N.S., mais encore un<br />

ouvrage auquel tout qui étudie l'Islam des quatre premiers siècles de<br />

l'Hégire devra se référer. Nous ne pouvons qu'en féliciter l'auteur<br />

dont l'activité a déjà été si féconde dans un domaine bien méconnu<br />

et ingrat de la numismatique.<br />

P. NASTER.<br />

FORIEN DE ROCHESNARD (Jean-Georges), Les monnaies des<br />

prisonniers de guerre en France pendant la guerre 1914-1918.<br />

Auxerre, 1950, in-4°, 47 P» figg.<br />

Cet ouvrage coustitue une importante contribution à l'étude du<br />

papier-monnaie. L'auteur décrit environ 6.500 billets de prisonniers<br />

de guerre. Le classement est bien conçu et groupe sous diverses rubriques<br />

les billets mentionnés. Nous trouvons ainsi: les billets passepartout<br />

; les billets émis par les régions militaires; ceux portant un<br />

nom de camp: cette dernière catégorie est la plus fournie; les billets<br />

des compagnies détachées; les monnaies métalliques émises par les<br />

camps de prisonniers et d'internés civils; les billets des camps français<br />

stationnés à l'étranger, en l'occurrence ceux de la 251 e Cie, stationnée<br />

à Milan; les billets des camps étrangers en France, camps<br />

belges, américains et anglais.


13îBLIOGRAPH1E 209<br />

Les premiers billets émis pour les prisonniers de guerre ou les înternés<br />

l'ont été pendant la -guerre du Transvaal de 1899 à 1902 et<br />

étaient en usage dans les camps de Ceylan et de Sainte-Hélène.<br />

Avant cette guerre, on réglait le travail des prisonniers de guerre en<br />

monnaie du pays où ils étaient internés ou on ne les payait pas du<br />

tout.<br />

Dès 1914, tous les États belligérants émirent des billets pour prisonniers<br />

et internés. Cette monnaie spéciale rendait l'évasion plus<br />

difficile. Jusqu'en 1918, la plupart des camps portent le nom du<br />

lieu où ils sont stationnés. Après cette date, les camps sont divisés<br />

en compagnies qui sont employées à réparer les dégâts causés par<br />

la guerre. Ces compagnies changent souvent de lieu de stationnement<br />

et on indique généralement sur les billets le numéro de la compagnie<br />

au lieu du nom du camp.<br />

Certaines compagnies ont été dissoutes sans avoir émis de billets.<br />

L'auteur a utilisé les catalogues connus, tels ceux de Forbin et<br />

de Ch. Denis. Il a trouvé en outre bon nombre de renseignements<br />

dans les catalogues de vente de la Maison J. Schulman, à Amsterdam.<br />

Mentionnons que la collection A. Keller, de Berlin, comporte<br />

7.950 billets de tous pays et que la collection personnelle de M. Forien<br />

de Rochesnard compte 6.250 billets de tous pays.<br />

Signalons, p. 6 et 7, un curieux tableau des fleurons figurant sur<br />

les billets de prisonniers. L'auteur a relevé 140 impressions différentes.<br />

La disposition typographique est agréable et d'une excellente<br />

présentation. Elle facilite grandement la consultation de ce volume<br />

d'une utilité incontestable. F. BAILLIDN.<br />

(Joseph), Jean Scheylve, bourgmestre d'Anvers,<br />

DE BEER<br />

chancelier de Brabant, et ses deux médailles, 1575. Anvers,<br />

Imprimeries Générales Lloyd Anversois S. A., 1950, in-dv,<br />

24 p.<br />

M. J. de Beer nous donne des précisions sur la personnalité de<br />

Jean Scheyfve et sur les deux médailles à l'effigie de celui-ci.<br />

Du crayon généalogique de la famille qu'il a dressé avec le plus<br />

grand soin, il ressort que Jean Scheyfve, né en 1513, décédé en 1581,<br />

était fils non de Jean et de Jeanne de Berchem, mais d'un Jean<br />

Scheyfve, forgeron ou maréchal-ferrant de son état, et d'Adélaïde<br />

Wouters. Après avoir situé le personnage, M. de Beer décrit sa carrière<br />

d'échevin et bourgmestre d'Anvers et de chancelier de Brabant<br />

et il évoque ses démêlés avec le cardinal Granvelle. Il décrit ensuite<br />

les deux médailles à son effigie, dont il peut confirmer par des actes<br />

authentiques l'attribution à Jacques .Jonghelinck.<br />

Les testaments et codicilles de Jean Scheyfve montrent que c'est<br />

par la volonté expresse de celui-ci seul que les deux médailles ont été<br />

REV. BELGE DE NUM., 1951. - 14.


210<br />

confectionnées. Il devait en être fait quatre en or du grand module<br />

pour être remises à ses fils Édouard et Maximilien, au fils aîné de sa<br />

fille Marguerite, épouse de Christophe d'Assonville, et au fils unique<br />

de sa fille Marie; une certaine quantité du petit module en or, en<br />

argent et en vermeil (l pour être conservées par chacun comme souve<br />

nir et être distribuées à certaines personnes et amis en souvenir<br />

de lui j).<br />

Cette étude, très documentée et circonstanciée, contient en outre<br />

des détails sur la garde-robe et les bijoux de Jean Scheyfve et la<br />

description de la sépulture somptueuse qu'il avait par testament ordonné<br />

d'ériger en l'église Ste-Gudule à Bruxelles. La situation économique<br />

et les troubles religieux de l'époque auront empêché les héri<br />

tiers d'exé cuter les volontés du défunt. M. H.<br />

BABELON (Jean) et JACQUIOT (Josèphe), Histoire de Par-is<br />

d'après les médailles de la Renaissance au XXe siècle. Paris,<br />

Imprimerie Nationale de France, 1951, in-d>, 112 p., dont<br />

25 pl. Tiré à 1000 exemplaires numérotés. - Prix: 1800 Ff.<br />

La célébration du second millénalre de Paris a donné lieu à des<br />

manifestations nombreuses et diverses. Un album de médailles Illustrant<br />

les faits commémorés ne serait-il pas le monument le plus<br />

complet et le plus apte à perpétuer le souvenir de l'événement?<br />

M. J. Babelon souligne à nouveau, dans l'introduction, la (1 valeu .<br />

du témoignage apporté devant l'Histoire par une collection de médaîlles<br />

». Et précisément ce recueil de médailles choisies avec goût,<br />

le commentaire qui les introduit, la description qui les accompagne<br />

en sont I'éloquente et splendide démonstration.<br />

M. Babelon s'en tient au XVIe siècle, le bel âge de la médaille,<br />

dont il retrace les débuts et le magnifique essor. C'est ensuite toute<br />

la vie de Paris de Henri IV à nos jours - ses monuments, ses rois,<br />

ses passions, ses rêves, ses artistes, ses écrivains, ses penseurs - qui<br />

se trouve évoquée pas à pas en rapport avec les médailles par Mlle<br />

Jacquiot. Et il faut louer tout autant la grâce du commentaire que<br />

les choix des médailles.<br />

Cet ouvrage,composé à l'aide de caractères romains de la Commission<br />

.Iaugeon MDCXCIII et illustré de reproductions en double ton,<br />

se recommande aux bibliophiles et aux amateurs de belles médailles.<br />

Le livre est de ceux qui apprennent à voir. Marcel Hoc.


SOCfÉTÉ ROYA LE DE NUMI8MATIQUE<br />

ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIF<br />

EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX<br />

Séance tenue au Cabinet des Médailles à Bruxelles le 13<br />

mai 1950.<br />

La séance est présidée par M. M. Hoc, président.<br />

Le président commence par faire l'éloge de M. Théry, correspondant<br />

étranger, décédé.<br />

M. J. Bingen parle de Philippe-Louis Roettiers, graveur général<br />

de 1719 à 1732. Petit-fils de l'orfèvre anversois dont sont issus tous<br />

les graveurs Roettiers de France, d'Angleterre et des Pays-Bas,<br />

Philippe 1II Roettiers est généralement appelé Philippe-Louis, quelquefois<br />

Philippe le Jeune. On ignore où et quand il est né. De 1714<br />

à 1718, il collabore activement à l'œuvre de son père Philippe, graveur<br />

général des Pays-Bas méridionaux. Pendant ces- années, il<br />

signe ses meilleures médailles et quelques jetons. Par lettres patentes<br />

du 16 mai 1719, il succède à son père décédé comme graveur général.<br />

Philippe-Louis vécut dans des conditions matérielles assez pénibles<br />

et ne jouit que de fort peu de considération. Après la mort de son<br />

père, il n'a produit que trois médailles et de nombreux jetons, e.a,<br />

des jetons d'étrennes. Son œuvre se caractérise par le manque d'inspiration,<br />

l'impuissance à se renouveler, le peu de grâce des effigies.<br />

PIns encore que son père, Philippe-Louis est un graveur médiocre<br />

plutôt qu'un artiste créateur. Il mourut vers le 15 décembre 1732.<br />

Ce fut son cousin Jacques Roettiers qui lui succéda.<br />

M. F. Baillion présente une médaille inédite de Fréderlc Hagenauer<br />

à l'effigie du comte Thomas von Rieneck, chanoine du chapitre de<br />

Cologne. La carrière artistique du médailleur allemand est d'abord<br />

esquissée. L'œuvre étudiée date de 1536. On y voit le buste du personnage<br />

à gauche, Imberbe, portant la barrette doctorale et, sur la<br />

poitrine, une croix attachée à une chaîne ornée. Au pourtour, une<br />

longue inscription en deux lignes indique le nom et les titres du<br />

chanoine. Le revers est caractéristique de la facture habituelle de<br />

Hagenauer: une date (ANNO SALUTIS MDXXXVI) accompagnant<br />

un écu (celui des Rieneck, à cinq fasces). Dans le recueil de Habich<br />

consacré à la médaille allemande au XVIe siècle, sont signalées cinq<br />

autres médailles analogues, mais toutes différentes par certains détails,<br />

parfois importants. La pièce commentée n'est certainement<br />

pas Inférieure à I'une d'entre elles,<br />

Le Secrétaire,<br />

Paul NASTER.


212 SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE<br />

Assemhlée générale tenue à Anvers le 16 juillet 1950.<br />

La Société royale de Numismatique a été reçue à 10 h 30 à l'Hôtel<br />

de ville d'Anvers où M. l'échevin Moris, au nom de l'administration<br />

communale, adressa des paroles de bienvenue à l'assemblée. Il y fut<br />

répondu par M. Hoc, président, et M. le vicomte Terlinden, viceprésident.<br />

Après la visite des magnifiques salons de l'Hôtel de ville. les membres<br />

se dirigèrent vers la Maison des Bouchers pour y tenir leur réunion<br />

dans un cadre non moins évocateur d'un grand passé.<br />

La séance est ouverte à 11 h 05 par le président. Étaient en outre<br />

présents: MM. V. Tourneur, président d'honneur, le vicomte Terllnden,<br />

vice-président, P. Naster, secrétaire, J. Jadot, trésorier, Ch.<br />

vander Elst, contrôleur, J. de Beer, J. Ph'let, Ch. Gillis de Sart­<br />

T'ilman, G. Boeykens, écuyer P. van der Vrecken, F. Baillion, Dr B.<br />

Dujardln, Dr J. Desneux, M. Cocquyt, membres effectifs; MM. P.<br />

Renard, F. Van I-Ieesvelde, F. Mattheessens, L. Casterman, M. Grégoire,<br />

W. Herssens, C. Meert, J. Bingen, J. Fléron, correspondants<br />

régnicoles; M. H. Schneider, correspondant étranger.<br />

Assistaient également à la séance M. H. Enno van Gelder, conservateur<br />

du Cabinet des Médailles il La Haye et secrétaire du Konink­<br />

Iijk Nederlands Genootschap voor Munt- en Penningkunde, M. Ch.<br />

Seltman, professeur à l'Université de Cambridge, et Mme J. Chittenden,<br />

tous deux membres de la Royal Numismatic Society.<br />

S'étaient excusés: MM. A. Blanchet, H. Mattingly, Jkhr F. Beelaerts<br />

van Blokland, membres honoraires; MM. Ed. Laloire, baron<br />

M. de Schaetzen, Mme V. Tourneur, MM. Dr V. Lallemand, P. Clotman,<br />

Vl. Proot, G. Boulogne, chevalier Ph. de Schaetzen, L. Fourez,<br />

E. Minet, chan. J. Vandervorst, membres effectifs; MM. l'abbé A.<br />

Van Bockryck, O. Malaise, X. Janne d'Othée, J.-M. Gyselinck, J.<br />

De '''Vaele, J. Hoc, correspondants régnicoles; MM. R. Pflieger,<br />

Dr J.-B. Colbert de Beaulieu, L. St. Forrer, correspondants étrangers.<br />

Après lecture, le procès-verbal de l'assemblée générale tenue à<br />

Bruxelles le 5 mars 1950 est adopté.<br />

L'assemblée approuve le texte d'une adresse à la Société de Numismatique<br />

du Nord de la France, nouvellement réorganisée et dont<br />

l'activité se développe avant tout dans le domaine de la numismatique<br />

des anciens Pays-Bas.<br />

Le président, M. M. Hoc, esquisse en quelques traits la place d'Anvers<br />

dans la numismatique. A peine y a-t-il moyen de mentionner<br />

la très grande production de numéraire dans les ateliers d'Anvers.<br />

Dans le domaine de la médaille, Q. Metsys inaugure la brillante suite<br />

de médailleurs du XVIe siècle. Nombreux sont les méreaux de famille,<br />

des gildes et corporations, ceux qui ont trait à la vie charitable.<br />

Il en va de même des dénéraux ajustés pour les transactions dans la<br />

grande cité commerciale. Les sceaux également offrent de riches<br />

séries.


EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 213<br />

M. F. Van Heesvelde parle des daldres philippus au titre de roi<br />

d'Angleterre frappés à Anvers par Philippe II de 1557 à 1559, alors<br />

qu'en 1558 déjà, le roi avait perdu ce titre, lors du décès de Marie<br />

Tudor. Le modèle des coins de la nouvelle monnaie est dû à Giovanni<br />

Poggini, médailleur florentin. Ce dernier avait déjà exécuté,<br />

en 1556, deux médailles à l'effigie du roi. Il existe 3 types différents<br />

de droit et autant de revers pour les monnaies. Dès les premiers<br />

types, de petites modifications sont apportées à tel ou tel détail;<br />

dans les deuxièmes types, les légendes se modifient de diverses manières,<br />

le buste s'écarte du modèle de Poggini ; en 1558 apparaissent<br />

les troisièmes types: le buste est tourné à droite et la gravure est<br />

plus lourde. Tout cet exposé est illustré d'un choix de daldres philippus,<br />

chacun en un grand carton séparé, où l'attention est attirée<br />

par des moyens très pratiques (agrandissements photographiques,<br />

dessins, flèches) sur les détails qu'il importe de remarquer spécialement.<br />

Divers membres louent le conférencier pour l'originalité de<br />

cette présentation et le soin avec lequel elle est faite.<br />

M. V. Tourneur commente une médaille de Jehan de Candida qui<br />

lui était inconnue quand il publia son travail sur ce médailleur en<br />

1914-19. On y voit Carondelet coiffé d'un chaperon, refait d'après<br />

le buste de la médaille qui était déjà connue. Carondelet est appelé<br />

ici chancelier de Bourgogne, alors que la médaille est datée de 1479.<br />

Or, il n'est chancelier de Bourgogne que du 26 juin 1480 jusqu'au<br />

12 juillet 1480, date de son congé. Il faut sans doute interpréter<br />

1479 comme étant simplement la date reprise de la première médaille.<br />

Au revers, on voit les armes de Carondelet,<br />

M. J. Bingen signale l'importance de l'atelier anversois de Philippe<br />

l'orfèvre. Philippe Roettiers, fils, revint aux Pays-Bas pour assumer<br />

la charge extraordinaire de premier graveur général, lors de l'introduction<br />

du balancier dans les Monnaies en 1684. Vingt-trois ans<br />

plus tôt, son frère Jean avait été appelé à Londres pour tailler les<br />

carrés destinés au nouveau balancier. Ceci s'explique par les connaissances<br />

techniques que les Roettiers avaient acquises dans I'atelier<br />

anversois de leur père Philippe. On sait en effet que cet atelier<br />

frappa vers 1655 une médaille de Jean Roettiers par estampage mécanique<br />

et qu'en 1659 une « presse », probablement un balancier, y<br />

fonctionnait.<br />

A midi, les membres se rendirent au Musée Mayer van den Bergh,<br />

où, grâce à l'obligeance de M. L. Jacobs van Merlen, une exposition<br />

spéciale et choisie de pièces tirées des collections numismatiques du<br />

Musée les attendait. Ils purent admirer en outre les médailles exposées<br />

dans les vitrines et, parmi elles, celle de Q. Metsys reproduisant<br />

les traits de Christine Metsys, sœur de l'artiste.<br />

Quelques membres ont visité la riche collection de M. Ch. vander<br />

Elst, contrôleur de la Société.<br />

Après le déjeuner servi au Musée du Sterckshof à Deurne, le COl1­<br />

servateur en chef de celui-ci, M. Joseph de Beer, fit à ses confrères


214 SQCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE<br />

les honneurs de son musée. Il inaugura à cette occasion la Salle Osterrieth,<br />

en souvenir de ce grand numismate anversois, de son vivant<br />

membre de- la Société: un choix de pièces numismatiques ayant<br />

appartenu à cet amateur était exposé et fut commenté par leur conservateur<br />

actuel.<br />

Le Secrétaire,<br />

Paul NASTER.<br />

Le Président,<br />

Marcel Hoc.<br />

Séance tenue au Cabinet des Médailles à Bruxelles le18 novem.hre<br />

1950.<br />

La séance est présidée par M. M. Hoc, président.<br />

Le président commence par annoncer qu'une exposition-concours<br />

de Numismatique sera organisée, pour la deuxième fois, à la Monnaie<br />

de Paris du 17 mai au 30 juin 1951. Il rappelle quel est l'objet de ce<br />

genre de manifestation numismatique et engage nos membres à y<br />

participer.<br />

M. M. Hoc décrit les monnaies frappées à Tournai pendant le siège<br />

de 1709.<br />

Son propos n'est pas de faire d'après les sources, abondantes et diverses,<br />

un exposé critique des faits ni d'étudier les nombreuses médailles<br />

qui leur ont été consacrées à l'époque. Il ne retient que les<br />

monnaies obsidionales émises par le lieutenant général marquis de<br />

Surville, qui commandait la place pour le roi de France. Investie<br />

par les troupes alliées le 27 juin, celle-ci capitula le 28 juillet; la<br />

garnison se retira alors dans la citadelle, qui se rendit le 2 septembre.<br />

Les monnaies frappées à Tournai pendant ce siège sont des pièces<br />

de 20 patards en argent et des pièces de 8 et de 2 patards en cuivre.<br />

La fabrication commença dès les premiers jours de juillet; le cours<br />

du numéraire d'argent fut autorisé par le Parlement le 13 juillet,<br />

l'émission des pièces de cuivre le fut le 20 juillet. Dès le 29 du même<br />

mois, jour OLI fut signée la capitulation de la ville, tout ce numéraire<br />

était (1 retiré 1). Or, il s'en rencontre des exemplaires dans toutes les<br />

collections. Le nombre considérable des exemplaires conservés nous<br />

porte à croire que l'ordre de retrait n'a pas été exécuté à la lettre.<br />

On trouve d'ailleurs de ces pièces qui ont été revêtues d'inscriptions<br />

commémoratives au burin; il s'agit en l'occurrence de pièces conservées<br />

à titre de «( souvenirs ».<br />

Les pièces de 20 patards portent un buste lauré dans lequel tous<br />

les écrivains contemporains du siège ont vu le portrait du marquis<br />

de Surville en personne. La présence insolite sur des monnaies obsidionales<br />

de l'effigie du commandant d'une place assiégée a donné<br />

lieu à de vives discussions (REN, 1854 et 1855). On a voulu y voir<br />

le portrait de Philippe V, petit-fils de Louis XIV, ou un buste repris<br />

d'un poinçon quelconque. Arguant de l'opinion unanime des écrivains<br />

contemporains du siège, ainsi que du silence de Surville et de<br />

ses proches en fac.e de l'émotion soulevée par cette figure, et compte<br />

tenu des çonditfons d'exécution q:ui ne fleJ1l1.ettai~nt guère une res-


EXTRAîTS DES PROCÈS-VERBAUX 215<br />

semblance avec tel ou tel modèle, M. Hoc se montre disposé à admettre<br />

l'avis de Ch. Cocheteux que l'effigie de la monnaie d'argent<br />

est celle du gouverneur. Quant aux pièces de cuivre, elles portent,<br />

celles de 8 patards les armes de Surville à trois forces, celles de 2 patards<br />

la tour, symbole de la ville assiégée.<br />

Cette communication a été suivie d'un échange de vues auquel<br />

ont pris part M. le Dr B. Dujardin, qui a suggéré de considérer<br />

cette effigie comme celle de Louis XIV, et M. L. Fourez, qui a donné<br />

de précieuses indications sur la mentalité tournaisienne à l'époque<br />

étudiée.<br />

M. J. Jadot a noté au cours de ses lectures certains passages ayant<br />

trait à des médailles frappées ou gravées à Gand au commencement<br />

du 1g e siècle. Il a pu en reconnaître quelques-unes parmi celles qui<br />

sont conservées au Cabinet des Médailles. Il cite notamment une<br />

médaille décernée le 10 juillet 1800 à un amateur qui avait acheté<br />

le tableau vendu le plus cher à une vente publique; une médaille<br />

décernée par l'Académie de Gand le 14 janvier 1802 au sculpteur<br />

Joseph Inghels pour une statue de neige de 5 m 80 de hauteur; la<br />

médaille gravée par P. J. Tiberghîen et décernée le 10 octobre 1802<br />

à Daniel Poelman, de la confrérie des arquebusiers de St-Antoine.<br />

Ensuite, il rappelle que les indigents pouvaient mendier à certains<br />

endroits de la ville et portaient une médaille de plomb avec l'inscription<br />

« Bedelaer van de stad l) (1802). Différentes médailles furent<br />

décernées aux lauréats des Expositions des Beaux-Arts à Gand<br />

de 1804 à 1814; quelques-unes sont gravées par Tiberghien. Le<br />

16 février 1805, le Conseil communal décida d'offrir une médaille à<br />

Liévin Bauwens. M. Jadot dit un mot des origines des Floralies<br />

gantoises et des médailles y données comme prix; il montre encore<br />

une médaille en bronze et une en argent frappées en 1819 en commémoration<br />

de la pose de la première pierre du palais de l'Université.<br />

Il termine sur une note humoristique en rappelant que le 1 mai 1820<br />

le Sénat académique de l'Université décerna une médaille en argent<br />

à un ventriloque nommé Alexandre.<br />

A la fin de la séance, les membres ont pu prendre connaissance<br />

des dernières publications numismatiques parvenues au siège de la<br />

Société.<br />

Le Secrétaire,<br />

Paul NA8TER.<br />

Séance tenue au Cabinet des Médailles à Bruxelles le 13 janvier<br />

1951.<br />

La séance est présidée par M. M. Hoc, président.<br />

Le Dr B. Dujardin commente quelques autographes de sa collection<br />

écrits par des numismates ou traitant d'un point de numismatique.<br />

Outre un portrait de Juste Lipse dédié par lui-même à Spinola,<br />

ce sont des lettres de Juste Llpse, de Spanheim, d'Alexandre-Xavier<br />

Panel, garde du cabinet des médailles du roi d'Espagne; une missive


216 SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMiSMATIQUE<br />

de Gérard Van Loon au professeur Réga, accompagnant un opuscule<br />

de Puteanus; des lettres de Van Manen, de Millin de Grand­<br />

Maison, de J. Lelewel, du duc de Luynes, de Pozzi, de Renier Chalon<br />

à Henri DelmoUe, concernant la Société des Agathopètes, de<br />

C. P. Serrure au même Delmotte, de Vlasto. Il y a enfin une lettre<br />

adressée par Albert Mockel au Dr Dujardin lui-même concernant le<br />

goût de collectionneur de J.-M. de Hérédia et d'Henri de Régnier:<br />

le second collectio nna an moins des intailles, tandis que le premier<br />

formula au sujet des monnaies cette définition ({ les monnaies, ces<br />

sonnets de la sculpture 1),<br />

M. H. Schneider traite des imitations et des contrefaçons du noble<br />

à la rose d'Édouard IV d'Angleterre dans les Pays-Bas, Il fait<br />

d'abord circuler des nobles, nobles à la rose et angelots d'or anglais<br />

à côté de leurs imitations et contrefaçons flamandes et hollandaises.<br />

Il existe déjà une littérature abondante sur les nobles, angelots d'or<br />

et « Ship ryal 1) émis officiellement en Hollande et en Flandre et<br />

imitant les pièces anglaises correspondantes. Mais les contrefaçons<br />

dites « flamandes) du noble il la rose d'Édouard IV et du noble<br />

d'Henri VI, pièces non officielles, ont été jusqu'à présent négligées<br />

et par les numismates anglais et par ceux des Pays-Bas. Pourtant,<br />

tout récemment IV!. Anthony Thompson, d'Oxford, a fait sur la matière<br />

un exposé d'une importance primordiale pour la connaissance<br />

de la numismatique de nos régions.<br />

Les nobles à la rose d'Édouard IV ont été des pièces particulièrement<br />

répandues dans toute l'Europe, comme en témoignent entre<br />

autres les contremarques de Dantzig, de Riga, de Gorinehem et<br />

d'Ypres, Cettc diffusion dura plus d'un siècle après la mort<br />

d'Édouard IV et ce ne fut que vers la fin du XVIe siècle que ces pièces<br />

ont été contrefaites en grand nombre, pour circuler jusqu'au milieu<br />

du XVIIe comme une véritable monnaie internationale. Les plus<br />

anciennes de ces contrefaçons remonteraient au début du XVIe -siècle.<br />

La plupart de celles qui sont dites « flamandes 1) sortent de l'atelier<br />

de Gorinchem et datent de peu avant 1590. Cette restitution à Gorinchem<br />

a pu être faite par M. Thompson grâce à l'étude des poinçons,<br />

let tres et marques monétaires. Ces mêmes caractéristiques se retrouvent<br />

sur une pièce qui se classe entre la série des contrefaçons et<br />

celle des imitations et qui porte en outre un point secret et les armoiries<br />

des seigneurs d'Arkel. Le Cabinet des Médailles de La Haye<br />

possède une pièce qui a la même parenté de signes monétaires que les<br />

contrefaçons, mais qui porte en abréviation l'indication ({ Moneta<br />

domîni Arkelensis ad valorem Edwardi Il. Sur cette pièce, on voit<br />

également les armoiries des seigneurs d'Arkel sur l'écusson dans la<br />

main du « roî », Il est donc certain que les autorités municipales de<br />

Gorinchem, usant du droit de battre monnaie qui jadis appartenait<br />

aux seigneurs d'Arkel, ont fait frapper un très grand nombre de<br />

nobles à la rose, jusqu'à ce que les autorités hollandaises firent fermer<br />

de force cet atelie-r en 1589, après de nombreuses interventions<br />

contre ses activités illégales.


EXTRAITS DES PROCÈS-VERBAUX 211<br />

M. Ch. vander Elst fait un exposé au sujet du florin dit d'Albert<br />

de Bavière considéré comme une pièce du Hainaut (Chalon, suppl.<br />

l, nO XVI et De witte; suppl., p. 27). Ce florin porte au droit l'effigie<br />

de saint Jean-Baptiste et la légende +.S.IOHA NNES.B. avec<br />

un petit écu fascé; au revers, le lis de Florence et la légende D UX.AL<br />

BERTVS. Albert de Bavière fut régent en Hainaut de 1358 à 1389<br />

pour son frère Guillaume III, aliéné; il 'fut comte de 1389 à 1404.<br />

Il est peu probable qu'Albert ait frappé en son propre nom pendant<br />

la régence. De Witte a douté de l'attribution, qu'il faut donner à<br />

Albert d'Autriche. Ceci est confirmé par une trouvaille faite il y a<br />

une trentaine d'années dans un monastère limousin. Outre un florin<br />

dit d'Albert de Bavière, on y reconnut un ange d'or, lm lion d'or<br />

et un pavillon de Philippe VI de France (1328-1350) et un florin<br />

de Jeanne de Provence (1352-1362). Ces cinq pièces étaient dans<br />

un état de conservation excellent; la date d'enfouissement doit être<br />

proche de 1362. D'autre part, l'écu fascé marque la maison d'Autriche,<br />

il faut alors plutôt voir dans l'Albertus du florin Albert II<br />

d'Autriche (1330-1358).<br />

M. le Dr J. Desneux profite de la publication récente de l'étude<br />

de M. May sur le monnayage d'Aïnos pour faire circuler deux tétradrachmes<br />

et une diobole de cet atelier. Il souligne les qualités de<br />

ces pièces.<br />

Le Secrétaire,<br />

paul NASTER.<br />

Séance tenue au Cabinet des Médailles à Bruxelles le 5 mai<br />

1951.<br />

La séance est présidée par M. le vicomte Terlinden, vice-président.<br />

M. P. Naster entretient l'assemblée d'une trouvaille de plus de<br />

2.400 antoniniani faite à Grotenberge en Flandre Orientale en mai<br />

1950. Seize empereurs et impératrices sont représentés, s'échelonnant<br />

de Gordien III à Postume. Les pièces de Postume sont les plus<br />

nombreuses: plus de 1.850. Il Y en a deux parmi elles qui sont datées<br />

de la ge puissance tribunicienne et du 4e consulat. La constitution<br />

du trésor est par conséquent postérieure au 10 décembre 266,<br />

tout en étant vraisemblablement antérieure à la fin du règne de Posturne<br />

en automne 268. Certains types sont représentés par un nombre<br />

très élevé d'exemplaires pouvant aller jusqu'à 459. L'examen<br />

de deux de ces séries nombreuses et de deux suites plus réduites de<br />

22 exemplaires chacune permet de procéder à une étude approfondie<br />

des coins. On constate ainsi que les coins de revers sont, comme chez<br />

les Grecs, plus nombreux que ceux de droit; il se produit des chevauchements<br />

et des combinaisons diverses: un coin de droit peut même<br />

servir avec des coins de revers de type différent. Ceci ébranle la chronologie<br />

proposée récemment et l'attribution à certaines officines.<br />

La question du poids théorique des pièces est commentée à la lumière<br />

d'un graphique; la présence d'une pièce de poids particulièrement<br />

REV. BELGE DE NUM., 1951. - 15.


218 SOCIÉTÉ ~OYAi.E DE NtJ'iYriSMATtQUE<br />

bas et d'une autre, des mêmes coins, exceptionnellement lourde<br />

incite à la plus grande rigueur dans cette étude. Quelques considérations<br />

sur le nettoyage et sur des microphotographies montrant la<br />

structure de l'alliage, dont la teneur en fin est connue par analyse<br />

chimique, terminent cet exposé.<br />

M. J. Bingen, parlant de Jacques Roettiers et des émissions de<br />

1749, rappelle d'abord la situation monétaire déplorable des Pays­<br />

Bas autrichiens à la veille des réformes de. 1749. Le système bi-métallique<br />

est vicié par un rapport inexact de l'or et de l'argent; l'évaluation<br />

fantaisiste des espèces étrangères, l'insuffisance de la frappe<br />

dans les ateliers nationaux, la circulation de pièces de mauvais aloi<br />

rognées ou fausses, aggravent désespérément une situation due à<br />

l'incapacité et à l'inertie des maîtres généraux. L'intervention énergique<br />

et compétente du conseiller Bosschaert va amener une série<br />

importante de réformes: création d'une Jointe des monnaies; exploitation<br />

par l'État des Hôtels des Monnaies; liberté, provisoire d'ailleurs,<br />

de la circulation de l'or, de l'argent, des espèces étrangères;<br />

enfin, le 19 septembre 1749, la grande ordonnance de Marie-Thérèse<br />

sur le nouveau monnayage qui inaugure des émissions particulièrement<br />

abondantes de toute la gamme des monnaies d'or, d'argent et<br />

de cuivre, qui va du double souverain à la pièce de 10 liards. A ce propos,<br />

M. Bingen analyse des lettres envoyées au conseiller Bosschaert<br />

par le graveur général Jacques Roettiers du 19 mars au 1 juillet 1749.<br />

On y assiste à la naissance, souvent laborieuse, des coins destinés à<br />

la frappe, par Anvers et Bruges, de quelques dénominations d'or et<br />

d'argent. L'élaboration des légendes et des types, le travail de l'effigie<br />

impériale diversement appréciée peuvent y être suivis en détail.<br />

Dans sa lettre du 19 mars 1749, Jacques Roettiers fait même connaître<br />

ses idées sur la réforme monétaire projetée. Enfin M. Bingen<br />

explique comment une nouvelle erreur dans le rapport or largent<br />

vicia la réforme et entraîna un réajustement des différentes dénominations.<br />

Le Secrétaire,<br />

Paul NASTER.


NÉCROLOGIE<br />

HUBERT VAN DE WEERD<br />

Le professeur H. Van de Weerd, né le 5 novembre 1878 à.Eelen<br />

en Limbourg, est décédé à Bruxelles le 30 mai 1951. Avec lui disparaît<br />

une des grandes figures de l'archéologie nationale en Belgique.<br />

Il avait fait les études de philologie classique à l'Université de Louvain.<br />

Ses premières publications traitèrent de l'histoire des légions<br />

romaines et parurent dans le Musée belge en 1901 et 1903. Pendant<br />

toute sa carrière, il se consacra avant tout à l'étude de l'antiquité<br />

romaine et bientôt ce fut plus spécialement l'histoire des Tungri<br />

(1913) et de la cinitas Tungrorum (1914) qui allait l'occuper et lui<br />

permettre d'unir à sa spécialité scientifique son amour du sol natal.<br />

Tongres fut dès lors l'objet principal de ses recherches et de ses publications.<br />

Voulant enrichir le nombre de ses sources, il conçut le<br />

projet d'entreprendre des fouilles dans sa cité de prédilection. Ce<br />

sont dans notre pays les premières de l'espèce, menées suivant des<br />

méthodes tout à fait modernes et rigoureusement scientifiques.<br />

Elles furent conduites en 1930, 1931, 1934 et 1935 avec la collaboration<br />

de son ami M. J. Breuer.<br />

En 1923, il avait été nommé professeur à l'Université de Gand.<br />

Il y forma beaucoup d'élèves et son enseignement archéologique et<br />

pratique y fait époque et y a créé une tradition. Il a consigné-la<br />

synthèse de ses travaux et de sa carrière dans un ouvrage de haute<br />

classe, un manuel d'archéologie gallo-romaine des Pays-Bas (Inleiding<br />

loi de Gallo-Romeinsche archeologie der Nederlaruien. Anvers,<br />

1944) ; un chapitre important y est consacré à la numismatique de<br />

la période étudiée.<br />

Depuis longtemps d'ailleurs, le professeur Van de Weerd avait<br />

accordé à la numismatique la place qui lui revenait dans ses recherches.<br />

Nommé correspondant régnicole de la Société royale de Numismatique<br />

en 1931 et élu membre en 1946, il avait publié dans la<br />

Revue belge de Numismatique, 83, 1931, p. 15-26, en collaboration<br />

avec M. R. De Maeyer, des monnaies romaines trouvées au cours de<br />

fouilles, sous le titre Les fouilles de Brunehaut-Liberchies.<br />

En 1948, des Miscellanea lui furent offerts par ses nombreux disciples<br />

et amis, sous la forme du tome XVIII de L'Antiquité classique.<br />

On peut y lire, p. XXIX à xxxv, sa bibliographie qui compte 108 numéros.<br />

Le professeur Van de Weerd ne laissera pas seulement le souvenir<br />

d'un grand savant, d'un initiateur et créateur d'école, mais encore<br />

d'un chrétien à la foi solide, d'un homme de cœur, d'un Flamand<br />

ardent, tout dévoué à son Limbourg natal et à son Université.<br />

H. ROOSENS.


LISTE DES MEMBRES<br />

DE LA<br />

SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE<br />

(30 septembre 1950)<br />

PRINCIPALES<br />

ABRÉVIATIONS<br />

B. belges (depuis 1830). Lg. Liège<br />

Br. Brabant Lx. Luxembourg<br />

cur. (monn.) curieuses M. monnaies (souvent omis)<br />

Déc. décorations Méd. médailles<br />

Dén. dénéraux Mér, méreaux<br />

FI. Flandre N. Namur<br />

Fr. France Pap. papales<br />

G. grecques P.-B. anciens Pays-Bas<br />

GI. glyptique R. romaines<br />

Ga. gauloises rel. (méd.) religieuses<br />

H. Hainaut S. sceaux<br />

Ins. insignes Seign. seigneuriales<br />

J. jetons T. Tournai<br />

Membrea d'honneur<br />

S. M. Léopold III .... . . . .<br />

S. A. le Prince de Ligne, château de Belœil<br />

6. 3. 1921<br />

29. 6. 1930<br />

Membres honoraires (1)<br />

MM.<br />

1. BLANCHET (J.-Adrien). membre de l'Institut, bibliothécaire<br />

honoraire à la Bibliothèque nationale, boul, Émile Augier, 10,<br />

Paris, XVIe (Ga.• J., S., Antiq.) 2. 7. 1899<br />

2. VAN KERKWIJK (A. O,), directeur honoraire du Cabinet des<br />

Médailles, Villa Sonnevanck, .Iulianaweg, 26, Doorn 6. 3. 1927<br />

3. MA.JKOWSKI (Le chanoine Edmond), K6rnik kola Poznanla<br />

(Pologne) . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 4. 3. 1934<br />

/ MATTINGLY (Harold), conservateur honoraire au British Museum,<br />

Gonville & Caïus College, Cambridge (Angleterre). 10. 3. 1946<br />

5. BEELAERTS VAN BLOKLAND (Le Jonkheer F.),vice-président du<br />

Conseil d'État, Bazarstraat, 13, La Haye (tél. 182341) (Méd.<br />

hist. P.-B.) ...•....•.........•. 29. 6. 1947<br />

(1) Le nombre des membres honoraires est limité à quinze,


222 LISTE DES MEMBRES<br />

6. BABELON (Jean), conservateur du Cabinet des Médailles de la<br />

Bibliothèque nationale, rue de Rennes, 106bis, Paris. VIe.. 5. 3. 1950<br />

7. SERAFINI (Le marquis Camillo),gouverneur de la Cité du Vatican,<br />

directeur du Cabinetnumismatique dela Bibliothèque vatittcane,<br />

Cité du Vatican .<br />

8. NOE (Sydney T.), conservateur des collections de I'Amerlcan<br />

Numismatic Society, Broadway between 155th and 156th<br />

streets, New York 32, N. Y., U.S.A.<br />

MM.<br />

Membres effectifS (1)<br />

1. LALOIRE (Édouard), conservateur honoraire aux Archives<br />

générales du Royaume, av. Brugman, 270, Uccle .....<br />

2. TOURNEUR (Victor), secrétaire perpétuel de l'Académie royale<br />

de Belgique, ch. de Boitsfort. 102, Boitsfort . . . . . . . •<br />

3. COPPIETERS T' WALLANT (J.-B.), commissaire d'arrondissement,<br />

av. Prince Charles, 9, Knocke-Le Zoute .....<br />

4. DE VINCI{ DEDEUXÛRP (Le baron), rue BelIiard, 159, Bruxelles<br />

5. HENNET (Le général Robert), professeur émérite à l'École<br />

militaire, rue Defacqz, 65, Bruxelles (tél. 370934) (M.)<br />

6. Hoc (Marcel), conservateur du Cabinet des Médailles de la<br />

Bibliothèque royale, rue Henri Marichal, 19, Ixelles<br />

7. DE BEER (Joseph), conservateur du Musée du Sterckshof,<br />

Hooftvunderlei, 160, Deurne (Anvers) (tél. 350207) (Br., Ft,<br />

Lg., Seign., Méd, hist. 16 0 -17 11 , Mér., Dén., Déc., S.) ..•.<br />

8. DE SCHAETZEN DE SCHAETZENHOFF (Le baron Marcel), membre<br />

du Conseil héraldique, rue Royale, 87, Bruxelles<br />

9. PIRLET (Jules), notaire, rue Sainte-Véronique, 20, Liège<br />

(tél. 61445) (Lg, : Méd., J.) .<br />

10. GILLIS DE SART-TILMAN (Charles), major aviateur de complément,<br />

rue Marie-Thérèse, 47, Bruxelles<br />

11. CREMER DE MONTY (Auguste), château de Pêtaheid, Hodimont-Verviers<br />

(tél. 12764) (B., Méd. rel. 17 c -18 e , S.)<br />

12. TOURNEUR (Mme Victor), archiviste honoraire aux Archives<br />

générales du Royaume, ch. de Boitsfort, 102, Boitsfort ..<br />

13. BOEYK.ENS (Germain), brasseur, Asper .<br />

14. LALLEMAND (Victor). docteur en médecine, av. Winston Churchill,<br />

4, Uccle, (tél. 448421) (Lg., r.s., N., H.) .<br />

15. CLOTMAN (Pierre), rue Longue du Sel, 41, Alost (Pays div. : M.,<br />

Méd., J., Mér., Dén.) .•...............<br />

6. 7. 1902<br />

7. 3. 1909<br />

10. 3. 1912<br />

5. 3. 1922<br />

4. 3. 1923<br />

6. 3. 1927<br />

4. 3. 1928<br />

3. 3. 1929<br />

2. 3. 1930<br />

1. 3. 1931<br />

1. 3. 1936<br />

6. 3. 1938<br />

3. 3. 1940<br />

16. VAN DER VRECIŒN (L'écuyer Paul), ch. de Bruxelles, 130,<br />

Mons (tél. 315.36) (P.-B. mérid.) 10. 3. 1946<br />

17. BAILLION (Fernand), conservateur adjoint au Cabinet des<br />

Médailles de la Bibliothèque royale, rue du Musée, 5, Bruxelles<br />

18. DUJARDIN (Le docteur Benott), professeur honoraire à l'Université,<br />

rue de l'Industrie, 13, Bruxelles<br />

(1) Le nombre des membres effect~fs est lilnit~ à trente-cinq.


LISTE DES MEMBRES 223<br />

19. PaOOT (William), colonel pharm., ~ Le Moniat s , Anseremme<br />

20. BREUER (Jacques), conservateur aux Musées royaux d'Art et<br />

et d'Histoire, square Marie-José, 1, Woluwe .....•<br />

21. BOULOGNE (Germain), rue des Représentants, 21, Jemappes<br />

22. MICHAUX (Prosp.), exp. en tableaux, rue du Péage, 68, Anvers<br />

23. DEMEESTER DEBETZENBROECK(Hervé), av. AlphonseXIII,20,<br />

Uccle. . . . . . . . . . . . . • .• 7. 3. 1948<br />

24. DESNEUX (Jules), docteur en médecine, rue Montoyer, 27,<br />

Bruxelles .....•...............<br />

25. DE SCHAETZEN (Le chev. Philippe), rue de Maestricht, 6,<br />

Tongres (tél. 26) (Gallo-rom.) .<br />

26. JAnOT (Jean), av. Louise, 22, Bruxelles (tél. 118625)<br />

(18 e : M., Méd., J., Ins., Méd. rel., Déc. ; Mér. brux.; S., GI.)<br />

27. TERLINDEN (Le vicomte), professeur émérite à l'Université de<br />

Louvain, rue du Prince royal. 85, Ixelles (tél. 127322) (R.) 6. 3. 1949<br />

28. NAsTER (Paul), bibliothécaire au Cabinet des Médailles de<br />

la Bibliothèque royale, rue Berckmans, 32, Bruxelles<br />

29. VANDER ELST (Charles), docteur en droit, rue Longue de l'Hôpital,<br />

32, Anvers (tél. 333980) (H., T. ; Méd. et J. P.-B.; Th.<br />

Van Berekel) .<br />

30. FOUREZ (Lucien), juge au Tribunal de 1 r e Instance, rue Joseph<br />

Hoyois, 2c, Tournai (tél. 125.13) (S. P.-B.) . . . . . . .<br />

31. NoWÉ (Henri), archiviste de la ville, rue Abraham, 13, Gand<br />

(tél. 532.53) (Coll. Ville de Gand) ....•...... 5. 3. 1950<br />

32. COCQUYT (Marcel), av. Émile Duray, 36, Ixelles<br />

33. MINET (Le commandant Ernest), av. Général Eisenhower, 38,<br />

Schaerbeek ...................•<br />

34. VANDERvonST (Le chanoine J.), professeur à l'Université<br />

de Louvain, rue Frédéric Lints, 170, Louvain<br />

Correspondants régnicoles (1)<br />

MM.<br />

1. CHAALIER (Pierre), ingénieur, rue Jean Jaurès, 265, Montignies-sur-Sambre<br />

•........•.•<br />

2. TINCHANT (Paul), av. des Arts, 19, Bruxelles<br />

3. RENARD (Paul), avocat, rue Fabry, 14, Liège<br />

4. VAN BOCKRIJCIC (L'abbé Albert), curé à Sint-Huibrechts-<br />

Hern, Limbourg (R.) . . . . . . . . . . . . . . . . .<br />

5. DUMOULIN (Alexis), boulevard Ad. Max, 77, Bruxelles •.<br />

6. DESMAIZIÈRES (Le vic h ) , château de et à Heers (Limbourg)<br />

7. LANOTTE (L'abbé André), secrétaire de l'Évêché, Namur.<br />

8. BONNETAIN (Robert), rue de l'Écuyer, 23, Bruxelles (tél.<br />

180643) (G., R., Ga.; Méd. anc.) . . • . • . .<br />

9. 3. 1919<br />

6. 3. 1932<br />

5. 3. 1933<br />

3. 3. 1935<br />

(1) Le nombre des correspondants régnicoles, en principe limité à soixante,<br />

est porté, à titre exceptionnel, à soixante-cinq.


224 LISTE DES MEMBRES<br />

9. DE WALSGHE (Jules), m-effier à la Cour de Cassation, rue Sallaert,<br />

13, Bruxelles<br />

10. VERHULST (Louis), directeur général honoraire au Ministère<br />

des Finances, rue des Éburons, 83, Bruxelles (Lg., N., Lx. :<br />

M., Méd., J., Mér.)<br />

11. CLESSE (J. A.), docteur en médecine, Trois-Ponts<br />

12. STEISEL (Oswald), administrateur-délégué de la Ste Anonyme<br />

de l'Union des Papeteries, av. de l'Uruguay, 59, Bruxelles<br />

13. LECOCQ (Yvan), major, rue Aviat. Thieffry, 46, Bruxelles<br />

14. VAN HEESVELDE (Franz), agent de change, av. de Belgique,<br />

16, Anvers<br />

15. VERLINDE (Georges),commissaire des Monnaies, rue Hôtel des<br />

Monnaies, 97, Bruxelles (tél. 373948) (M. mod.)<br />

16. GONDRY(Maurice),général, rue Général Lartigue, 63, Woluwe­<br />

St-Lambert (tél. 337688) (P.-B. mérid. ; Méd. hist., J.)<br />

17. HAUTRIVE (Robert), agent de change, rue du Commerce, 21,<br />

Jambes (R., J. N.)<br />

18. DE JONGHE (Robert), agent de change, ch. d'Alsemberg,<br />

604, Uccle<br />

19. VAN ZUYLEN (Le baron Philippe), rue de la Science, 37, Bruxelles<br />

20. ROSART (Fernand), directeur de la Société belge de Banque,<br />

square François Riga, 26, Bruxelles<br />

21. PIETERS (Jules), secrétaire communal de Serskamp<br />

22. MALAISE (Oscar), premier substitut du Procureur du Roi, rue<br />

Grande, 68, Dinant (tél. 368) (G.)<br />

23. JANNE D'OTHÉE (Xavier), professeur à l'Université de Liège,<br />

rue de la Banque, 10, Verviers (tél. 11683) (Lg., P.-B.: M.,<br />

Méd., J.)<br />

24. SYMOENS (René), conservateur des Hypothèques, rue St­<br />

Quentin, 69, Bruxelles (tél. 334288) (P.-B. mérid., B.)<br />

25. MATTHEESSENS (Frans). avocat, 6 Berkendael o. Sint-Mariaburg-lez-Anvers<br />

(tél. Kapellen 742654) (Or m. â.)<br />

26. VAN NECK (Hugues), journaliste, av. de la Constitution, 11,<br />

Ganshoren<br />

27. DECOSTER (Gaston), orfèvre, rue Royale, 102, Bruxelles<br />

28. CARPENTIER (Jean). brasseur, Iseghem<br />

29. REMION (José), notaire, av. de Monbijou, 6, Malmédy.<br />

30. MICHAUX (Étienne), secrétaire comptable, quai Sainte-Barbe,<br />

21, Liège (B., surtout région Visé: M., Méd., Déc.) .<br />

31. CASSART (L'abbé Jean), inspecteur diocésain, ruede Tournai, 3,<br />

Templeuve (Méd. rel.)<br />

32. BERQUIN (Ch.R.), conserv. du Musée, Grand' Place, 8, Nieuport<br />

(tél. 23127) (B.)<br />

33. DALLEMAGNE (G. ct), lie. en phil. et Iet., rue des Pierres, 6.<br />

Bruxelles<br />

34. CASTERMAN (Louis), éditeur, rue de la Tête d'Or, 7, Tournai<br />

35. HOF~A,N (Georges), rue Longue du Sel, 41, Alost •<br />

7. 3. 1937<br />

6. 3. 1938<br />

5. 3. 1939<br />

3. 3. 1940<br />

10. 3. 1941i<br />

2. 3. 1947<br />

7. 3. 1948,


LISTE DES MEMBRES<br />

225<br />

36. MERTENS (Joseph), docteur en phil. et let., rue Hi Brouns, 4,<br />

Machelen (Brabant) (R. et Ga. trouv. en Belg.)<br />

37. G'YSELINCK (Jean-Marie), docteur en droit, av. Eugène Ysaye,<br />

37, Anderlecht (tél. 210309) (B., Méd.)<br />

38. GRÉGOIRE (Marcel), av. Carton de Wiart, 72, Jette.<br />

39. GOCHEL (Félix), thier.des Critchions, 107. Chênée<br />

40. HERSSENS (Willy), Heuvelstraat, 32, Boechout-Lierre (tél.<br />

Anvers 812524) (M. et J. P.-B. ; B., Fr.)<br />

41. DE W AELE (K.). pharmacien, Ankerstraat, 158, St-Nicolas<br />

(Waes) (tél. 506) (FI., P.-B., Fr., Angl., Pap.)<br />

42. HOLLENFELTZ (Pierre), av. de Belgique, 44, Anvers.<br />

43. D'AsPREMONT L'YNDEN (Le comte Geoffroy), ministre de Belgique<br />

au Liban et en Syrie, Beyrouth (Liban)<br />

44. LACROIX (Léon), chargé de cours à l'Université de Liège,<br />

rue des Glacis, 153,.Liège (G.)<br />

45. DESMIT (Joseph), industriel, place Constantin Meunier, 13,<br />

Uccle (tél. 446042) (M. 16°-20 0 s.]<br />

46. DRESSE DE LÉBIOLES (Paul), docteur en phil. et. Iet., av.<br />

Frank!. Roosevelt, 134, Bruxelles (tél. 472382) (G., Antinoüs)<br />

47. Hoc (Jean), substitut de l'Auditeur militaire, rue Henri<br />

Marichal, 19, Ixelles<br />

48. MEERT (Christian), exploitant forestier, ch. de Charleroi,<br />

76, Saint-Gilles, Bruxelles (tél. 374543) (Dinant: M., Méd.,<br />

Mér.)<br />

49. FRÈRE (Hub.), avocat, quai des Carmes, 26, .Iemeppe-s.-Meuse<br />

(tél. 339196) (Lg.)<br />

50. BINGEN (Jean), docteur en phil. et 1eL, av. des Mimosas, 97,<br />

Woluwe-St-Plerre (tél. 345721) (G., R., Méd. et J. 17 0-18° s.)<br />

51. GOFFIN (abbé Jos.), curé à Jesseren (Limbourg)<br />

5~. GILQN (Alb.), chef d'école, rue du Cimetière, 2, Temploux<br />

(Lg., N.)<br />

53. CARÊME (F. Jean), av. Van Put, 58, Anvers<br />

54. FLÉnoN (Jos.), assistant en pharmacie, rue du paradis, 57,<br />

Verviers (tél. 18621 ou 11718) (G., R., Méd.)<br />

55. DE MARTELAERE(René), rue des Capucines, 23, Anvers (Fr.)<br />

56. KESTERS (chan. Hub.), vicaire général de I'Evêché de Liège,<br />

rue de l'Évêché, Liège (P.~B., Lg.)<br />

57. DANCKAERS (Charles), pharmacien-chimiste, ch. de Merchtem,<br />

37, Wemmel<br />

58. COPIN (Jean), pharrnaclen-chimtste, rue de Cureghem, 1, Bruxelles<br />

(tél. 122888) (B., allem., russ.)<br />

59. DE RUYTER (Théo), greffier provincial, rue Clémentine, 5, Anvers<br />

(tél. 375301) (B., Br., Méd. Anv. et B.)<br />

60. MUo LALLEMAND (Jacqueline), lie. en phil. et let., avenue Voltaire,<br />

139, Schaerbeek (R. Alexandrie et Vo s.) . .<br />

pl. SCHINDEL (Pierre C.), dr en sc. chirn., av. de la Jonction. 60,<br />

Bruxelles (tél, 449160) (G., R.~ • . .<br />

6. 3. 1949<br />

5. 3. 1950<br />

4. 3. 1951


226 LISTE DES MEMBRES<br />

62. DE MEYER (Norbert-Jean), professeur d'athénée, rue Demont,<br />

19, Ypres (P.~B. mérid., B.; Lx., Congo h.) ....•..<br />

6·3. DE WALSCHE (Louis), docteur en médecine, rue de la Victoire,<br />

185. Bruxelles (Ga.) ............•<br />

MM.<br />

Correspondants étrangers (1)<br />

1. FORRER (L.), Homefield road, 24, Bromley (Kent, Angleterre) 15. 5. 1899<br />

2. STEARNS (Foster), Litt. H. D~, Exeter, N. H., U.S.A. (Chev.<br />

Rhodes et Malte) .•.............•.• 6. 5. 1919<br />

3. BRETT (Mrs Agnès), 136-36, Maple Avenue, Flushing, New<br />

York, U.S.A. 10. 6. 1919<br />

4. HUBER (R.), ingénieur, square Daubenton, 8, Lille (tél.<br />

745-91) (Fr., mailles; Méd. Fr., B. ; Mér, Ft) . . . . . . . 18. 3. 1926<br />

5. JUNGFLEISCH (Marcel), membre de l'Institut d'Égypte, rue<br />

Saptieh, 32, Le Caire (Égypte) (Égypte, surtout: Islam,<br />

verre) 27. 12. 1928<br />

6. HouzÉ DE L'AuLNOIT (Gérard), rue Royale, 53, Lille 28. 11. 1930<br />

7. PFLIEGER (Robert-P.) square de Meeüs, 22A, Bruxelles (tél.<br />

110805) (G. arg. et or; or: R,; Fr.) ..•....... 17. 10. 1945<br />

8. DADSON (E. F.), Chesham Place, 12, Londres S. W. 1.<br />

9. SCHULMAN (Jacques), numismate, Keîzersgracht, 448, Amsterdam<br />

.<br />

10. HEUERTZ (Jean), archiviste de la Caisse d'Épargne de l'État,<br />

rue de Prague, 11, Luxembourg (tél. 25-60) (M., S.). 27. 11. 1946<br />

11. SCHl\IIT (Aloyse), numismate, route d'Esch, 31, Luxembourg 14. 2. 1947<br />

12. DELMONTE (A.), numismate, ch. de la Hulpe, 21, Uccle ..<br />

13. FRANCESCHI (Bartolomeo), numismate, rue de la Croix de<br />

Fer, 10, Bruxelles ..•............•.<br />

14. BEELAERTS VAN BLOKLAND (Le Jkhr M. A.), Ridderlaan, 18,<br />

La Haye 5. 3. 1947<br />

15. GIBBS (Howard D.), Room 402, Columbia Building, Pittsburgh,<br />

Pa, U.S.A. (Écus, obsid., néeess., contrem., cur.) 24. 9. 1947<br />

16. HARPES (Jean), docteur en médecine, rue Aldringer, 2,<br />

Luxembourg (tél. 80-72) (Lx.; R. et Ga. en rapp. Gd. Duché<br />

Lux. : Archéol.). . . . . . . . . . . . . . • . 27. 2. 1948<br />

17. CAMPILL (Maurice), ingénieur, rue Marte-Adëlatde, 24, Luxembourg<br />

(tél. 31-90) (Lx.) 30. 3. 1948<br />

18. SCHNEIDER (Herbert), av. de Mérode, 29, Anvers (tél. 396421)<br />

(Or: Angl., Br., FI.) •..............•<br />

19. COLBERT DE BEAULIEU (J.-B.), docteur en médecine, av. Palissy,<br />

12, Joinville-le-Pont (Seine, France) (Ga.) 12. 6. 1948<br />

20. DE CA.RVALHO RÊGO (Heitor), rua David Camptsta, 103-404-<br />

Botafogo, Rio de Janeiro. . • . • . • . . • • . • • . 22. 10. 1948<br />

(1 ~ ~e nombre qe~ co~~espondants étrallser~ est Iimtté 4 cent,


LISTE DES MEMBlms 227<br />

21. GnIEnSON (Philippe), professeur d'Université, Gonville &<br />

Caïus College, Cambridge (Angleterre) . . . . . . 25. 2. 1949<br />

22. JONGKEES (J. H.), chargé de cours il 'Université d'Utrecht,<br />

Drift, 25, Utrecht (Pays-Bas) (G.) . . . . . . . . . . 23. 4. 1949<br />

23. SCHULMAN (Hans), numismate, 545 Fifth Avenue, New York<br />

17, N. Y., U.S.A. (Amér.Tat., Ind., Can., cur. et indig.) . 20. 5. 1949<br />

24. FORRER (Leonard St.), numismate, Piccadilly, 175, Londres W.l.<br />

25. CAHN (Herbert A.), dr. phil., numismate. Malzgasse, 25, Bâle<br />

(G., R) ..•......•.......... 25. 7. 1949<br />

26. BOURGEY (Em.), numismate, rue Drouot, 7, Paris ....<br />

27. TORREY (Edw. T.), Box 566, Madison, Wlsc., U.S.A. . ••<br />

28. CREPY (Max) , président de la Société de Numismatique du<br />

Nord, rue du Lazaro, 25, Marcq-en-Barœul (Nord; France)<br />

(Méd. Renalss., Gl.) 4. 3. 1951<br />

29. THOMPSON (J. D. Anthony), attaché au Heberden Coin Boom,<br />

Ashrnolean Museum, Oxford (XVIe S. rapp. Angl. et P.-B.) ..<br />

30. CLAIN-STEFANELLI (Vladimir), dr. phil., via dei Funari, 22,<br />

Rome (tél. 563802) (G., R., MM.) .<br />

31. ffECHT (Robert), ancîen membre de l'École américaine de<br />

Rome, Juniper road, 3809, Baltlmors, Md, U. S. A. (G.) .<br />

Bureau de la Société pour les années 1949 à 1951<br />

Président d'honneur<br />

Président<br />

Vice-Président<br />

Secrétaire<br />

Trésorier<br />

Contrôleur<br />

M. Victor TOURNEUR.<br />

M. Marcel Hoc.<br />

M. le v» TERLINDEN.<br />

M. Paul N ASTER.<br />

M. Jean JADOT.<br />

M. Charles v ANDER ELS1·.<br />

Comm.ission de la Revue pour les années 1949 à 1951<br />

MM. Victor TOURNEUR.<br />

Marcel Hoc.<br />

Paul NASTER.


Table des Matières<br />

MÉMOIRES<br />

Léon LACROIX, L'omphalos, attribut d'Asclépios, selon le témoignage<br />

des monnaies (pl. 1 et II) 5<br />

Jules DESNEUX, Symboles entomologiques sur les tétradrachmes de<br />

Mendè (pL III et IV) 19<br />

Paul NASTER, La trouvaille d'antoniniani de Grotenberge et le<br />

monnayage de Postume (pl. V) 25<br />

Mlle Jacqueline LALLEMAND, Le monnayage de Domitius Domitianus<br />

(pl. VI) 89<br />

J.-B. COLBERT DE BEAULIEU, La trouvaille de Saint-Jacques-dela-Lande.<br />

Nouvelles constatations (pl. VII) . 105<br />

Philip GRIERSON, Un denier d'Henri 11 d'Allemagne frappé à<br />

Dinant 117<br />

Mme M. TOURNEUR-NICODÈME, Les sceaux du duc de Brabant<br />

Jean 1 121<br />

Mme M. TOURNEUR-NICODÈME, Le grand sceau de Marie-Thérèse<br />

. pour le Conseil de Gueldre (pl. VIII) 129<br />

Joseph DE BEER, Quelques sceaux de Herenthout et de ses seigneurs<br />

les van Reynegom de Buzet (pl. IX) 135<br />

Émile BROUETTE, Sceaux de l'abbaye et des abbesses de Salzinnes<br />

(pl. X) 153<br />

MÉLANGES<br />

Notes et docum.ents. - A propos des coins des monnaies d'Ainos,<br />

par MM. J. M. F. MAyet P. NASTER. - Coniorniaies<br />

à La Haye, par M. P. NASTER. - Numismatique celtique,<br />

par M. J.-B. COLBERT DE BEAULIEU. - Vente d'une collection<br />

de monnaies de Brabant, par M. P. NASTER. - Une<br />

médaille inédite de Notre-Dame de Tongre, par M. J. JADOT.<br />

- Ville de Verviers, Médaille du tricentenaire (1651-1951),<br />

par M. X. JANNE D'OTHÉE. 157<br />

Trouvailles. - Trouvaille de sesterces à Froidmont (1949). ­<br />

Trouvaille de monnaies des XVe et XVIe siècles à Courtrai<br />

(1947), par M. P. NASTER 161<br />

Faits divers. - Cinquantième anniversaire de la fondation de<br />

la Société royale « Les Amis de la Médaille d'Art 1), par


TA:I3LE DES MATIÈRES<br />

M. J. JADûT. -Expositions numismatiques, par M. F. BAIL­<br />

LION. - Deuxième Exposition-Concours à Paris, mai-juin<br />

1951, par M. P; NASTER. - La numismatique au Musée<br />

des chemins de ter à Bruxelles, pxr M. F. BAILLION. - Un<br />

nouveau bulletin numismatique aux Pays-Bas. - Congrès.<br />

- La numismatique en Israël. - Le Cabinet numismatique<br />

de Barcelone, par M. P. NASTER. - Société royale « Les<br />

Amis de la Médaille d'Art, par M. J. JADûT 184<br />

Bibliographie. - 1 he American Numismaiic Society Museum<br />

Notes, 1V. - G. ASKEW, A Catalogue of Greek Coins. ­<br />

Sylloge Nummorum Graecorum, Vol. V, Ashmolean. Museum,<br />

Evans Collection, Part I, llaly. - L. NAVILLE, Les<br />

monnaies d'or de la Cyrénaïque (450 à 250 avant J.-C.). ­<br />

H. SEYRIG, Noies on Syrian Coins. - C. H. V. SUTHER­<br />

LAND, Coinage in Roman Imperial Policy, 31 B. C. - A. D.<br />

68, par M. P. NASTER. - K. PINK, Einfûhrunq in die<br />

Keltische MünzJcunde mil besoruierer Berücksichligung Oesterreichs,<br />

par M. J.-B. COLBERT DE BEAULIEU. - J. LA­<br />

FAURIE, Les monnaies des rois de France. I. Hugues Capet<br />

à Louis XII, par M. M. Hoc. - P. BERGHAUS, Wtïrungsgrenzen<br />

des Westjâlischen Oberuieserqebietes im Spiiitnittelaller.<br />

- Fr. \VIELANDT, Der Breisqauer Pfennig und seine<br />

Mtinzeiiitlen, Ein Beitrag zur Münz- und Geldgeschichte<br />

des Alemannenlandes im Mitielalter, par M. P. NASTER.<br />

- J. HANS, Zwei Jahrhunderte Maria-Theresien-Toler,<br />

1751-1951, par M. J. JADOT. - G. C. MILES, Rare lslamic<br />

Coins, par M. P. NASTER. - J.-G. FORIEN DE ROCHES­<br />

NARD, Les monnaies des prisonniers de guerre en France<br />

pendant la guerre 1914-1918, par M. F. BAILLION. - J. DE<br />

BEER, Jean Scheyfve, bourgmestre d'Anvers, chancelier de<br />

Brabant, et ses deux médailles, 1575. - J. BABELON et J.<br />

JACQUIOT, Histoire de Paris d'après les médailles de la Renaissance<br />

au XXe siècle, par M. M. Hoc. 190<br />

SOCIÉTÉ ROYALE DE NUMISMATIQUE<br />

Extraits des procès-verbaux. - Séance tenue au Cabinet des<br />

Médailles à Bruxelles le 13 mai 1950. - Assemblée générale<br />

tenue à Anvers le 16 juillet 1950. - Séance tenue au Cabinet<br />

des Médailles à Bruxelles le 18 novembre 1950. ­<br />

Séance tenue au Cabinet des Médailles à Bruxelles le 13<br />

janvier 1951. - Séance tenue au Cabinet des Médailles à<br />

Bruxelles le 5 mai 1951 211<br />

Nécrologie. - Hubert Van de Weerd, par M. H. ROOSENS 219<br />

Liste des rnembr-es 221<br />

Table des znatières 229

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