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XV La mer est plus belle Que les cathédrales, Nourrice fidèle, Berceuse de râles, La mer sur qui prie La Vierge Marie ! Elle a tous les dons Terribles et doux. J'entends ses <strong>par</strong>dons Gronder ses courroux. Cette immensité N'a rien d'entêté. Oh ! si patiente, Même quand méchante ! Un souffle ami hante La vague, et nous chante : « Vous sans espérance, Mourez sans souffrance ! » Et puis sous les cieux Qui s'y rient plus clairs, Elle a des airs bleus, Roses, gris et verts... Plus belle que tous, Meilleure que nous ! 82
XVI La « grande ville ». Un tas criard de pierres blanches Où rage le soleil comme en pays conquis. Tous les vices ont leur tanière, les exquis Et les hideux, dans ce désert de pierres blanches. Des odeurs ! Des bruits vains ! Où que vague le coeur, Toujours ce poudroiement vertigineux de sable, Toujours ce remuement de la chose coupable Dans cette solitude où s'écoeure le coeur ! De près, de loin, le Sage aura sa thébaïde Parmi le fade ennui qui monte de ceci, D'autant plus âpre et plus sanctifiante aussi Que deux <strong>par</strong>ts de son âme y pleurent, dans ce vide ! 83
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I I Bon chevalier masqué qui cheva
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II J'avais peiné comme Sisyphe Et
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« Vous qui parlez d'un ton si doux
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III Qu'en dis-tu, voyageur, des pay
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Un ou plusieurs ? Si oui, tant mieu
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Athée (avec la foule !) et jaloux
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VI O vous, comme un qui boite au lo
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VIII La vie humble aux travaux ennu
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X Non. Il fut gallican, ce siècle,
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Frères de nous qui payons vos orgu
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XII Or, vous voici promus, petits a
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Redevenez les Français d'autrefois
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J'admire ton destin, j'adore, tout
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Le salut pour la France ! XV On n'o
Page 31 and 32: Accueillez la voix qui persiste Dan
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Page 37 and 38: XXI Va ton chemin sans plus t'inqui
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Page 71 and 72: V Un grand sommeil noir Tombe sur m
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Page 77 and 78: X La tristesse, la langueur du corp
Page 79 and 80: XII Vous voilà, vous voilà, pauvr
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Page 91: XXI C'est la fête du blé, c'est l
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