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– E D I T O R I A L –<br />
René Herzog<br />
Directeur<br />
<strong>PET</strong>-<strong>Recycling</strong> <strong>Schweiz</strong><br />
Enervement erroné dû aux œstrogènes<br />
«Charges massives d’œstrogènes dans les eaux minérales en bouteilles!» En lançant cette<br />
phrase, Martin Wagner et le professeur Jörg Oehlmann de l’Université de Francfort/Main ont<br />
attiré l’intérêt général des médias en 2009. Divers experts ont immédiatement réagi et mis cette<br />
assertion en doute. Les médias n’en ont eu cure.<br />
Sous l’influence de la critique déclenchée par leur étude, Wagner et Oehlmann ont récemment<br />
mené une seconde étude. Les activités œstrogènes mesurées n’atteignaient tout à coup plus<br />
que des valeurs mille fois inférieures, soit l’équivalent d’une étude que vient de publier l’Office<br />
fédéral suisse de la santé publique (OFSP). Ces nouvelles études prouvent que la consommation<br />
d’eau minérale, qu’elle ait été embouteillée dans du verre ou dans du <strong>PET</strong>, est sans danger. La<br />
charge naturelle des œstrogènes dans le lait de vache par exemple est 3000 fois supérieure aux<br />
valeurs maximales mesurées dans les eaux minérales. Les médias ne s’y intéressent pas du tout.<br />
«Le fait de pouvoir prouver la présence<br />
d’une matière ne donne pas d’indication sur<br />
sa nocivité. »<br />
L’histoire nous enseigne que le fait de pouvoir prouver la présence d’une matière ne donne pas<br />
d’indication sur sa nocivité. La technologie la plus pointue disponible actuellement permet aux<br />
scientifiques de procéder à des mesures d’une précision inimaginable. Les études citées plus haut<br />
indiquaient les résultats en picogramme par litre. Un picogramme équivaut à 0,000 000 000 001<br />
gramme. Si l’on prend la peine de creuser aussi profond, on est assuré de trouver toutes sortes<br />
de matières étrangères dans des aliments. Le consommateur doit donc apprendre à faire un bon<br />
usage des informations. Les seuils définis par les autorités de santé peuvent nous y aider.<br />
Pouvons-nous en tirer un enseignement pour notre propre manière de consommer les informations<br />
véhiculées par les médias? Oui, nous avons le droit et même le devoir de les interroger de<br />
manière critique – même si ces informations sont frappées du sceau sacré de la «science». –<br />
– C o n t a c t –<br />
<strong>PET</strong>-<strong>Recycling</strong> <strong>Schweiz</strong>, Direction Suisse romande,<br />
Case postale 402, 1052 Le Mont sur Lausanne, téléphone 021 653 36 91, téléfax 021 652 17 12<br />
courrier: jfmarty@prs.ch, www.petrecycling.ch, www.facebook.com/proudpetrecyclers<br />
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– 02 –<br />
<strong>PET</strong>flash 46 – juin 2011 – www.petrecycling.ch