Gestion des flux documentaires - Solutions-as-a-Service

Gestion des flux documentaires :
La qualité du traitement de l’information en question.
en partenariat avec

Sommaire
I. Méthodologie de l’étude 3
II. Contexte et objectifs de l’étude 4
III. Les principaux enjeux de la Gestion des Flux Documentaires 5
IV. Information entrante et sortante : l’email est roi 6
V. Quid de la dématérialisation ? 7
VI. L’archivage au cœur des préoccupations 8
VII. L’éditique évolue bien au-delà de l’impression 9
VIII. Les prochains chantiers 10
IX. Ce qu’il faut retenir (1/2) 11
X. Ce qu’il faut retenir (2/2) 12
GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES:
LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
2

I
Méthodologie de l’étude
Démarche
Les résultats de cette étude reposent sur un questionnaire en ligne administré
entre le 15 décembre et le 15 février 2009.
Nous tenons à remercier l’ensemble des participants à l’étude pour le temps
qu’ils y ont consacré.
Panel
Parmi le panel des 106 répondants, les DAF sont les plus représentés (34%),
suivis par les Directeurs Commerciaux (24%). Les répondants proviennent
principalement de la région Ile de France (42%), suivie de la région Nord Est
(24%) et Sud Est (14%).
Caractéristiques des répondants
Fonctions
Effectifs
Directeur Administratif et
Financier
34%
Plus de 1000 salariés
39%
Directeur commercial
24%
De 500 à 1000 salariés
28%
DSI
14%
De 100 à 500 salariés
16%
Directeur Services
Généraux
12%
Consultants
8%
De 20 à 100 salariés
8%
Autre
8%
Moins de 20 salariés
9%
0% 25% 50%
0% 20% 40%
Répartition géographique
Sud-Ouest
11%
Sud-Est
14%
Ile-de-
France
42%
Nord-Est
24%
Nord-
Ouest
9%
GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES:
LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
3

II
Contexte et objectifs de l’étude
Le chiffre clé :
2,4 milliards d’euros en France ont été dépensés pour les solutions de Gestion des Flux Documentaires en 2007 d’après l’étude annuelle
réalisée par l’APROGED, soit une progression de 11 points par rapport à 2006.
1er constat : Evolution du concept
Aujourd’hui, nous parlons de Gestion des Flux Documentaires pour couvrir chaque moment du cycle de vie du document.
A l’origine, la GED (Gestion Electronique des Document) désignait des logiciels de stockage.
Mais la nécessité de partager l’information entre les différents services a fait évoluer ce concept vers plus de collaboration: la GEIDE
(Gestion Electronique des Informations et des Documents Existants).
La GEIDE recouvre donc l’ensemble des techniques permettant de gérer les flux de documents qui pénètrent, circulent ou sortent de
l’entreprise. Ces techniques ont pour fonction de capturer ou dématérialiser les documents afin de gérer, indexer, stocker, rechercher,
consulter, traiter et transmettre des fichiers numériques de toutes origines.
2ème constat : La Gestion des Flux Documentaires a plus que jamais le vent en poupe
L’explosion des flux de documents :
Les échanges d’information sont chaque année plus importants. La croissance du nombre de documents partagés, le fort développement
des échanges dématérialisés ainsi que la multiplicité des canaux de communication ont changé les règles du jeu. Il est devenu indispensable
d’accéder à des solutions globales industrialisant les processus de gestion des flux documentaires.
Le poids des contraintes légales :
D’un point de vue légal, certaines solutions de la gestion des flux documentaires permettent d’assurer la valeur probante des documents
sensibles tels que les factures, les bons de commandes ou encore les comptes annuels. Les signatures électroniques, l’horodatage, et
l’accès sécurisé aux documents légaux rendent l’archivage à valeur probante incontournable.
L’impact environnemental :
Enfin, les problématiques « écologiques » prennent de plus en plus d’importance. On entend parler de Green IT ou de technologie
responsable. La dématérialisation entre parfaitement dans cette catégorie dans la mesure où elle contribue à limiter la quantité de papier
en circulation alors que les flux d’information ne cessent d’augmenter.
3ème constat : Pourquoi la Gestion des Flux devient-elle incontournable?
Dans la définition du besoin d’une solution de Gestion des Flux Documentaires, la taille de l’entreprise importe moins que la complexité
des processus de diffusion de l’information.
L’environnement concurrentiel actuel pousse les entreprises à considérer la fluidité de l’information comme un levier de compétitivité.
Les principaux bénéfices attendus par l’implémentation d’une solution de Gestion des Flux Documentaires sont : une réduction des coûts,
une productivité accrue ainsi qu’une meilleure collaboration entre les services.
Les objectifs de l’étude
Etant donné les constats précités, nous avons voulu comprendre :
Quels sont les enjeux et problématiques actuels des entreprises en matière de Gestion des Flux Documentaires
Comment l’information est le plus souvent véhiculée
Quels types de documents génèrent le plus de flux (entrants / sortants )
Quelles sont les pratiques des entreprises en matière de Dématérialisation, d’Archivage ou encore d’Editique
GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES:
LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
4

III
Les principaux enjeux de la Gestion des Flux Documentaires
Quels sont vos principaux enjeux en matière de Gestion des
Flux Documentaires?
Quelles sont vos principales sources d'insatisfaction en
matière de gestion documentaire ?
Archivage/Classement approximatifs
59%
Traitement de l'information
65%
Temps de recherche de l’information
54%
Accès immédiat à l'information impossible
42%
Un engorgement des processus internes
40%
Capture des flux entrants
49%
La rétention d'information
30%
La perte et la divulgation d’information
25%
Des coûts de stockage en hausse
21%
Diffusion des flux sortants
22%
Des erreurs de saisie à répétition
10%
Autre, précisez
8%
0% 25% 50% 75%
0% 50% 100%
Le traitement de l’information, un enjeu central
Le traitement de l’information est l’enjeu le plus souvent cité
par les répondants. En effet, l’automatisation du traitement de
l’information est censée permettre des économies de temps et
d’argent tout en permettant de gagner en fiabilité.
Contraintes légales:
L’environnement légal vient renforcer l’importance de ces
traitements automatiques. La loi de modernisation de l’économie
prévoit de plafonner à 60 jours à compter de la date
d’émission de la facture, le délai de paiement entre les
entreprises. Ce délai n’est pas sans conséquences pour la plupart
des PME.
Un certain nombre d’entre elles ont d’ailleurs franchi le pas de
la dématérialisation et du traitement automatique afin
d’accélérer les encaissements et protéger leur trésorerie.
Archiver est-il devenu LE problème?
On constate que les répondants concentrent leurs griefs sur
des points ayant trait au traitement de l’information ainsi qu’à
l’archivage.
Pour 59% des répondants, les principales sources d’insatisfactions
liées à la gestion des flux documentaires sont l’archivage
et les méthodes de classements approximatives. Parmi ces
répondants, 72% utilisent encore de l’archivage papier.
La disponibilité des documents est mise en cause par les 54%
des répondants qui estiment mettre trop de temps à rechercher
l’information et les 42% qui se plaignent de ne pouvoir y
accéder immédiatement.
Cet accès différé provoque l’engorgement des processus internes
dénoncé par 40% des répondants.
Gains chiffrés de la dématérialisation et du traitement:
Pour traiter un document automatiquement, il doit être dématérialisé
au préalable, c'est-à-dire converti dans un format
numérique.
Les solutions de dématérialisation permettent d’améliorer très
largement les processus de traitement avec une productivité 3
à 5 fois supérieure et des temps de traitement 2 à 10 fois plus
rapides¹.
Les entreprises utilisatrices de ce genre de solutions observent
le plus souvent des retours sur investissement inférieurs à 12
mois.
1-D’après une étude réalisée par ITESOFT
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LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
5

IV
Information entrante et sortante: l’email est roi.
Quels sont les documents circulant le plus dans votre
entreprise ?
Comment l'information entre et sort-elle de l'entreprise?
Bons de commande et factures
81%
Documents commerciaux
54%
Documents RH
37%
Documents financiers et juridiques
25%
Documents bancaires et assurance
17%
Email
Papier
Téléphone
Fax
Site Web
Autre, précisez
8%
0% 25% 50% 75% 100%
Flux entrants
Flux sortants
Les bons de commande et les factures dominent
L’email est-il roi?
Chaque jour, des centaines de documents entrent et sortent
des entreprises. Pour que l’information soit traitée dans les
meilleures conditions, les processus de traitement doivent
tenir compte de ces deux aspects: Origine et Type du document.
81% des répondants ont cités les bons de commande et les
factures comme étant les types de documents circulants le
plus. D’après 57% d’entre eux, l’information entrante arrive le
plus souvent par email. 22% estiment en revanche que le format
papier est plus courant.
Les documents commerciaux arrivent en seconde position,
cités par 54% des répondants. Une fois de plus, l’email confirme
sa position dominante, que ce soit pour les flux entrants ou
les flux sortants.
Sans surprise, on constate que l’email domine les flux
d’information (entrants et sortants) pour la plupart des types
de documents cités dans l’étude.
Seuls les documents RH semblent résister en conservant le
format papier comme référence. Ceci peut s’expliquer
notamment par la réticence des départements RH face aux
contraintes légales qui obligent à garantir la valeur juridique
pour des documents tels que les bulletins de paie.
Pourtant, l’évolution du cadre législatif et technologique
permet aujourd’hui aux entreprises de dématérialiser plus
facilement leurs documents RH.
Enfin, 37% des répondants ont cité les documents RH parmi les
documents circulant le plus dans leur entreprise.
GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES:
LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
6

V
Quid de la Dématérialisation?
Parmi tous les documents en circulation dans votre entreprise
vous estimez que :
Etes-vous équipés des solutions de dématérialisation
suivantes?
Oui Non Ne sais pas
De 0 à 25% sont dématérialisés
56%
Gestion électronique de contenu et
de workflow
42%
48%
10%
De 25% à 50% sont dématérialisés
27%
Traitement automatique des
moyens de paiement
Solution pour vos factures
fournisseurs
50%
65%
48%
31%
4%
2%
De 50 à 75% sont dématérialisés
10%
Solution dédiée à tous vos flux
business
27%
69%
4%
Classement, indexation et diffusion
50%
46%
4%
Plus de 75% sont dématérialisés
8%
Capture des flux entrants et de tri
38%
58%
4%
0% 50%
Le secteur Tertiaire a une longueur d’avance
Plus de la moitié des répondants dématérialisent moins de 25%
de leurs documents. Ce chiffre indique que les entreprises
peinent à se séparer de leurs documents papiers et à faire
évoluer leurs processus. La peur du changement peut
constituer à moyen terme un frein à l’essor de la Gestion des
Flux Documentaires.
La dématérialisation à deux vitesses:
Si le secteur Tertiaire dématérialise beaucoup, tiré par les banques
et les assurances, l’Industrie semble quant à elle accuser
un certain retard.
En effet 20% des entreprises industrielles interrogées placent
leur proportion de documents dématérialisés entre 25 et 50%.
A titre de comparaison, 34% des sondés du secteur Tertiaire
dématérialisent à ce niveau.
Vers une automatisation croissante
0% 50% 100%
Les solutions de traitement automatique des moyens de
paiement affichent une maturité plus importante que les
autres solutions de la même catégorie. Environ 65% des
répondants disent en être équipés. Ces solutions capturent les
données, les indexent, permettent la lecture automatique du
contenu manuscrit (LAD) et valident la cohérence des
informations enregistrées.
Un répondant sur deux déclare disposer d’une solution pour
ses factures fournisseurs. Il est aisé de comprendre cet
engouement si on garde à l’esprit que de telles solutions sont
supposées réduire les coûts ainsi que la durée de traitement
moyenne de ces documents.
En revanche le taux d’équipement pour des solutions
généralistes couvrant tous les flux business reste assez faible.
Seulement 27% des répondants affirment en être équipés.
Globalement les entreprises font le choix de plus
d’automatisation afin de gagner en productivité et en fiabilité.
De nombreux Services Clients ont d’ailleurs opté pour de la
dématérialisation et de la gestion des flux entrants
multicanaux.
100% des répondants qui ne disposent pas de solutions de dématérialisation des factures
fournisseurs citent la capture des flux entrants comme enjeu prioritaire.
GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES:
LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
7

VI
L’archivage au cœur des préoccupations
Parmi tous les documents en circulation dans votre entreprise
vous estimez que :
Etes-vous équipés des solutions d'archivage suivantes:
Oui Non Ne sais pas
De 0 à 25% sont archivés
12%
Archivage papier
93%
6% 1%
De 25% à 50% sont archivés
35%
Signature électronique, horodatage
et contrôle d’intégrité
23%
72%
4%
Solution de conservation de mes
données
81%
13% 6%
De 50 à 75% sont archivés
29%
Archivage électronique intégrée à
mon logiciel de GED
29%
68%
3%
Plus de 75% sont archivés
25%
Archivage électronique simple
72%
25%
3%
0% 25% 50%
0% 50% 100%
Les services financiers confirment leur avance
La nécessité de l’archivage semble être bien intégrée par les
répondants. En effet il sont 54% à archiver plus de 50% de leurs
documents. Les sondés archivant le moins (12%) ont
conscience des faiblesses qu’impliquent cette lacune. 60%
d’entre eux se disent mécontents de leurs méthodes de
classement des données.
Si 53% des répondants issus de l’Industrie continuent à archiver
plus de 50% de leurs documents, le secteur Tertiaire confirme
son avance sur ces problématiques (62% d’entre eux archivent
plus de 50% de leurs documents).
Ce sont les Services Financiers qui tirent le Tertiaire vers le
haut. 43% des entreprises du secteur Finance déclarent archiver
plus de 75% de leurs documents contre 23% pour les Services
non Financiers.
Un potentiel certain
Si l’intérêt de l’archivage électronique n’est pas à démontrer,
les marges de progrès demeurent importantes. 93% des
répondants estiment encore archiver au format papier une
partie de leurs documents.
En revanche, ce format ne semble plus les satisfaire. Parmi
ceux qui archivent au format papier, 68% estiment que
leurs méthodes d’archivage et de classement restent
approximatives et 34% trouvent qu’ils mettent trop de temps
pour accéder à l’information.
L’archivage électronique devrait connaître une croissance
soutenue ces prochaines années dans la mesure ou les
principales sources d’insatisfactions à ce jour portent
sur des solutions d’archivage obsolètes (papier, ou archivage
électronique simple). Le taux d’équipement pour les
solutions d’archivage «next-gen» dites à « valeur probante »
a encore une importante marge de progression.
60% des sondés archivant moins de 25% de leurs documents déclarent ne pas être satisfaits de leurs
méthodes de classement des données.
GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES:
LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
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VII
L’éditique évolue bien au-delà de l’impression
Combien de documents imprimez-vous annuellement?
Etes-vous équipés des solutions suivantes?
INDUSTRIE
SERVICES
Oui
Non
Plus de 100.000 documents
25%
75%
Solution de composition en ligne de
vos documents
57%
43%
Solution de tri et d'ajout
d'information de traçabilité
43%
57%
De 10.000 à 100.000 documents
50%
50%
Solution d'impression très haut
volume/vitesse
43%
57%
Moins de 10.000 documents
29%
71%
Solution de mise sous pli
48%
52%
0% 50% 100%
0% 50% 100%
L’impression reste une valeur sûre
Pour que le processus de Gestion des Flux soit complet, il faut
considérer la production de documents en bout de chaîne. Le
succès de la dématérialisation ne semble pas altérer la
quantité de documents imprimés chaque année. En effet,
toutes les entreprises impriment…
Toutefois, on imprime davantage dans le secteur tertiaire (75%
des répondants issus de ce secteur déclarent produire plus de
100 000 documents chaque année). Sur la même tranche, on
constate que les entreprises industrielles sont 3 fois moins
nombreuses.
L’augmentation du volume des flux de documents entrants et
sortants contraint les entreprises à aller vers toujours plus
d’automatisation.
Si l’éditique s’emploie depuis des années à augmenter les
performances pour permettre aux entreprises d’imprimer toujours
mieux (quadrichromie) et plus vite tout en limitant les
coûts, aujourd’hui ses compétences ne se limitent plus au format
papier. L’éditique recouvre de plus en plus souvent l’archivage
ainsi que la diffusion de flux multicanaux (SMS, mail,…).
La fidélisation à la clé
Les documents produits hier étaient très « statiques » ne
laissant presque aucune marge de manœuvre lors de
l’édition. Aujourd’hui, la couleur, les images, les codes barres,
les graphiques et même les messages, peuvent s’adapter aux
destinataires. On parvient à mettre plus d’informations sur
une même page tout en la rendant plus lisible.
On comprend alors le succès de l’éditique auprès de
nombreuses directions métiers qui voient là une nouvelle
façon de communiquer avec le client. Le succès est d’autant
plus important que désormais, ces directions métiers peuvent
accéder directement et de façon indépendante aux outils
d’édition.
On n’attend plus seulement d’un document qu’il soit
rapidement imprimé, mis sous plis et envoyé. Il doit être
personnalisé pour instaurer une relation de confiance avec
son destinataire. L’éditique est devenu un véritable levier
dans la fidélisation du client. Tout document émis peut
devenir un support de communication...
On note également un engouement croissant pour les
solutions de traçabilité. Ces dernières permettent d’assurer le
suivi des documents émis et d’en mesurer l’audience. Les
entreprises sont constamment partagées entre la volonté de
faciliter la création de documents par les utilisateurs et le
contrôle de ce qui est écrit… Les outils d’aujourd’hui
permettent d’offrir les deux.
Tout document émis peut devenir un support de communication pour l’entreprise.
GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES:
LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
9

VIII
Les prochains chantiers
Avez-vous un projet de mise à niveau ou de refonte de votre système de
gestion de l’information et des documents, et à quelle échéance ?
En cours A moins de 6 mois De 6 à 12 mois Supérieur à 12 mois Pas de projet
GEIDE
19%
11%
7%
16%
47%
Editique et impression
9%
8%
8%
5%
69%
Archivage à valeur probante
13%
6%
9%
19%
53%
Dématérialisation (flux sortants)
14%
5%
5%
13%
63%
Dématérialisation (flux entrants)
16%
9%
13%
14%
47%
0% 50% 100%
Un secteur en effervescence
Près de 68% des répondants ont déclaré avoir au moins un
projet de Gestion des Flux Documentaires. Même si la situation
économique risque de freiner les ardeurs de certains, les
besoins en solutions de gestion des flux sont confirmés.
La dématérialisation des flux entrants semble notamment bien
se porter: Plus d’un répondant sur deux déclare avoir un
projet. Les projets à moins de 6 mois en revanche se font plus
rares (1 répondant sur 4).
L’archivage à valeur probante connaît lui aussi un franc succès.
De plus en plus d’entreprises s’équipent de ces solutions. Les
petites et moyennes entreprises peuvent elles aussi prétendre
à des solutions de ce type.
Emergence du modèle « SaaS»
Bien que le mode licence soit le plus souvent cité par les
répondants. Le mode as a service confirme sa progression car
il permet:
une réduction des coûts
un meilleur contrôle des dépenses
des gains de temps dans l’implémentation
Une solution-as-a-service est typiquement fournie comme un
service permanent, payé à l’usage, et non plus simplement
comme un assemblage de matériels, de logiciels et de
prestations (définition fournie par www.cluballiances.com).
Mode de délivrance
L’éditique et l’impression ne sont pas en reste. Près d’un
répondant sur trois déclare avoir un projet de ce type. Plus de
50% de ces projets détectés sont à moins de 6 mois. Ce qui
montre l’empressement des entreprises à réduire leurs coûts
de production des documents.
54%
mode licence
19%
mode service
(SaaS, ASP,…)
27%
Autre
GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES:
LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
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IX
Ce qu’il faut retenir (1 ère partie)
Dans un contexte économique incertain, les entreprises qui s’en sortiront le mieux, sont celles qui se
montreront les plus agiles et sauront moderniser leurs processus de traitement de l’information afin
d’en tirer un réel avantage concurrentiel. Les résultats de l’étude font ressortir les points suivants:
Dématérialisation pour optimiser
Bien qu’étant plutôt bien équipées en matière de
dématérialisation, les entreprises continuent d’utiliser
largement le format papier. En effet 56% d’entre elles
reconnaissent dématérialiser moins de 25% de leurs
documents. Ce constat met en évidence le décalage entre les
intentions et la réalité.
En effet les sociétés évoluent dans un contexte économique
difficile où les problématiques de développement durable
prennent de l’importance.
Elles cherchent à réduire leurs coûts ainsi que leur empreinte environnementale mais se heurtent à une
forte résistance au changement.
Ceci dit, le taux d’équipement élevé indique que les entreprises ont bien conscience des bénéfices
qu’apportent ces solutions tant au niveau de la productivité individuelle et collective (réduction des
tâches à faible valeur ajoutée), qu’au niveau de l’optimisation des traitements de l’information.
Vers une gestion des flux multicanaux
Même si le mail domine largement les échanges d’information,
l’étude montre que les anciens canaux sont encore
largement utilisés (Fax, téléphone, papier).
Aux canaux existants viennent s’ajouter les SMS et les
messageries instantanées. Ce qui multiplie les processus de
traitement et complexifie l’ensemble de la chaine
documentaire. Dans ces conditions, l’absence d’un outil
centralisateur de gestion des flux dématérialisés condamne
les entreprises à des pertes de productivité importantes et les
expose à des risques juridiques sévères.
L’émergence de ces nouveaux canaux pose de plus un certain nombre de questions légales. Quelle
valeur peut-on donner à un document électronique? Comment s’assurer de l’origine et de l’authenticité
des documents que l’on reçoit et que l’on envoie ? L’archivage électronique à valeur probante
(intégrant des processus de dépôt contrôlé, d’horodatage, de vérification de preuves, etc.) et les
solutions d’échange électronique tracé et sécurisé de type recommandé électronique apportent des
réponses à ces problématiques.
GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES:
LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
11

X
Ce qu’il faut retenir (2 ème partie)
Du papier à l’archivage électronique à valeur probante
Si l’archivage électronique progresse fortement, le format
papier reste encore très répandu. De plus il semblerait qu’une
barrière psychologique vienne fausser la perception de la
valeur juridique d’un document électronique.
En effet les répondants ont tendance à croire que le format
papier est le seul format légal. Or, aujourd’hui le cadre
législatif¹ et technologique² permet de dématérialiser tous les
types de documents (hors actes sous seing privé) en leur
conférant la même valeur juridique que le format papier.
Face à l’augmentation généralisée des flux de documents, la majorité des répondants sont insatisfaits
de la disponibilité de l’information. Ce constat tend à démontrer que l’archivage papier, lourd et peu
fiable devrait laisser progressivement place à des solutions d’archivage électronique à haute
performance (sécurité, indexation, recherche, consultation) garantissant l’intégrité et l’authenticité
des données tout au long de leur période légale de conservation.
L’éditique pour mieux communiquer
Si toutes les entreprises souhaitent archiver ou dématérialiser
davantage, aucune ne souhaite imprimer plus! L’enjeu n’est
pas là, il est bien au-delà de la page imprimée et s’articule
autour de deux axes:
Imprimer mieux: La personnalisation des documents ainsi
que la couleur ont permis d’améliorer grandement l’impact
de ces supports, devenus de véritables vecteurs de communication
pour l’entreprise. La traçabilité du contenu, des délais
ainsi que de la réception s’insèrent dans la politique CRM de
l’entreprise.
Produire des communications efficaces à moindre coût: En imprimant en couleur³, recto-verso, en
ciblant mieux les courriers et en les regroupant dans une même enveloppe il est possible de faire
d’importantes économies.
1– Loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique
2– Signature électronique, horodatage et coffre fort électronique
3– En supprimant les annexes de mise sous pli
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LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
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Cette étude a été sponsorisée par
Une Alliance de Compétences pour la Gestion des
Flux Documentaires.
Les membres de l'Alliance gestion des flux documentaires se regroupent
autour d’IBM pour apporter aux entreprises des solutions métiers complètes
en mode « as a service » .
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proposées est hébergée dans le centre IBM
de Montpellier qui est l'un des plus
modernes et des plus sûrs d'Europe.
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documentaire et met au service de ses clients des consultants éditiques spécialisés dans les
domaines suivants : industrialisation, traçabilité, automatisation, rationalisation de la production
de documents, choix de partenaires pour un atelier éditique, optimisation postale et courrier
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archivé à valeur probante, consultable pendant toute la période légale de conservation.
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GESTION DES FLUX DOCUMENTAIRES:
LA QUALITE DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION EN QUESTION.
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