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La tomographie par cohérence optique pour l'endoscopie - École ...

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c est la vitesse de la lumière dans le vide et où on a supposé que l’indice de réfraction n est le<br />

même <strong>pour</strong> les deux bras. Ainsi, en mesurant l’intensité, on peut connaitre la valeur de ∆l.<br />

2.2. Interféromètre à faible <strong>cohérence</strong><br />

Afin d’obtenir une plus grande précision sur la valeur de ∆l, il est possible d’utiliser une<br />

source large bande. Cette idée a entre autres été utilisée <strong>pour</strong> mesurer l’épaisseur de couches<br />

minces [5]. Une source large bande peut être décrite comme étant la combinaison linéaire<br />

de plusieurs sources monochromatiques de longueurs d’onde différentes. Ainsi, il y aura interférence<br />

constructive <strong>pour</strong> ∆l = 0.<br />

Quantitativement, une source large bande peut être caractérisée <strong>par</strong> sa longueur de <strong>cohérence</strong>,<br />

l c . Le temps de <strong>cohérence</strong>, τ c , correspond à la largeur à mi-hauteur de la fonction d’autocorrélation<br />

de la source et τ c = l c<br />

c<br />

. Avec E(t) le champ électrique, la fonction d’autocorrélation<br />

est :<br />

∫ +∞<br />

G(t) = E(t)E(t + τ)dt (7)<br />

−∞<br />

Pour une source de forme gaussienne, la longueur de <strong>cohérence</strong> est donnée <strong>par</strong> :<br />

l c = 4ln(2)<br />

π<br />

Ainsi, lorsque ∆λ est grand, la source est large bande et est dite à faible <strong>cohérence</strong>. Ce type<br />

d’interférométrie est dit à faible <strong>cohérence</strong>. L’interférogramme obtenu a un pic d’interférence<br />

constructive de largeur l c <strong>pour</strong> ∆l = 0.<br />

2.3. Tomographie <strong>optique</strong> cohérente dans le domaine du temps<br />

On peut maintenant reprendre les équations de la section 2.1, mais en ajoutant un composante<br />

en ω <strong>pour</strong> la source et <strong>pour</strong> la réponse en réflexion de l’échantillon, comme utilisé dans une<br />

revue de littérature faite <strong>par</strong> P. H. Tomlins et R. K. Wang [6]. À un facteur de phase près, on<br />

obtient :<br />

λ 2 0<br />

∆λ<br />

E in = s(ω)exp(−iωt) (9)<br />

E R = 1 2 E in exp(−i∆φ) (10)<br />

(8)<br />

E S = 1 2 E inH(ω) (11)<br />

où s(ω) est le spectre en amplitude de la source et H(ω) est la réponse spectrale de<br />

l’échantillon. On peut à nouveau donner l’intensité au détecteur <strong>par</strong> la formule (4). Donc<br />

I(ω,φ) = 1 4 |s(ω)|2 |H(ω)| 2 + 1 4 |H(ω)|2 + 1 2 |s(ω)|2 R{H(ω)exp(−i∆φ)} (12)<br />

Puisqu’il y a interférence constructive seulement autour de ∆φ = 0, c’est-à-dire si ∆l = 0, il<br />

suffit de mesurer l’intensité en fonction du déplacement du miroir de référence. En faisant varier<br />

la distance l R du miroir de référence en fonction du temps, on effectue un balayage de<br />

l’échantillon selon l’axe z. Les pics observés sur l’interférogramme indiquent donc la localisation<br />

des éléments réfléchissants de l’échantillon (voir figure 2). Le signal obtenu est une<br />

convolution du coefficient de réflexion de l’échantillon avec la fonction d’autocorrelation de<br />

la source. Lors de l’affichage les amplitudes sont représentées <strong>par</strong> des niveaux de gris et typiquement<br />

en echelle logarithmique <strong>pour</strong> compenser l’attenuation exponentielle des photons<br />

balistiques <strong>par</strong> l’echantillon, explicitée à la section 3.2.

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